M. Bourbon expose à M. le ministre des travaux publics, des
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M. Bourbon expose à M. le ministre des travaux publics, des
TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS ET TOURISME 629t. — M. Bourbon expose à M. le ministre des travaux publics, des transports et du tourisme que, depuis de nombreuses, .années, les propriétaires cultivateurs ou autres riverains du Rhône, n o t a m m e n t dans le- département de, l'Ain et plus particulièrement ceux des villages de Cressiu, Roche fort ' et, Lavours, subissent des dégâte dè plus e n .plus importants ; que tout nouveau retard dans la réalisation des travaux nécessaires .peut avoir c o m m e conséquence la destruction totale des villages précités. -11 lui demande : 1» Quelles mesures il compte prendre pour assurer rapidement la protection de- ces riverains; ' 2°. plus généralement, quelles mesures il compte prendre afin d'assurer la protection des riverains de la Saône et du Rhône et, plus particulièrement, celle des habitants du département de l'Ain. (Question du 18 juin 1H57.) Réponse. — H est ra(ppc!.é que, conformément au principe général posé par l'article 33 de la loi du 16 septembre 1807 sur le dessèchement des marais, l'exécution dés travaux de protection contre les inondations incombe aux intéressés eux-mêmes, groupés, le cas échéant, en associations syndicales, l'Elat n'interv e n a n t e n cette matière sauf exceptions résultant de lois spéciales, que pour l'approbation des projets et l'octroi de « secours sur les fonds publics », si le Gouvernement croit cetle intervention « utile et juste ». Les travaux peuvent, par ailleurs, être exécutés par les départements et les communes dans les conditions fixées par les articles 45 à 47 du code des voies navigables et de la navigation intérieure. En ce qui concerne les communes riveraines de la Saône dans le .département de l'Ain, il leur appartient, en vertu du principe général rappelé ci-dessus, de faire établir les p r o j e t s . d e travaux de défense qu'elles envisagent de réaliser, et de les soumettre, pour approbation, au minisire des travaux publics, des transports et du tourisme, en les accompag n a n t d'une combinaison financière, et, éventuellement, d'une demande de subvention, si les travaux ont pour objet la protection des centres habités. Une demande de subvention peut également être adressée au secrétaire d'Etat à l'agriculture lorsque les travaux projetés assurent la protection des terrains agricoles. D'ores e t déjà, pa.' dccit-ion e n date du 1™' mars 1056, le département des travaux publics, des transports et du tourisme a accordé au syndicat intercommunal de Replonges-Crottet (Ain), pour l'exécution d ' u n projet d'endiguement de la rive gauche de la Saône sur le territoire des c o m m u n e s de Replonges, Crotlet. Feillens et SaintLaurent-les-Màcon, une subvention " en annuités au titre de la défense des lieux habités, et une participation en capital au, titre de la protection de l'infrastructure des routes nationales n o s 79 et 433. En ce qui concerne les communes riveraines du Rhône, dans le département de l'Ain, u n programme do travaux de défenses de berges, digues et épis a été 'établi en vue de sa réalisation dans le cadre de e r. l a , loi n° 55-1059 du. 6 août 1955 et du décret ri° 55-1571 du 1 décembre 1955, relatifs à la réparation des dégâts causés par les inondations du premier semestre 1955. Ce prograni.me, qui s'applique, en particulier aux villages de Gressin, Roohefort et Lavours, pourra être rois a exécution dès que les formalités e n cours sur l e - p l a n local seront terminées. 6505. — M. Bouyer demande à M. le ministre des travaux publics, des transports et tiu tourisme, pour le tronçon de route Angles—la Tranche-sur-Mer (Vendée), station balnéaire,'si un comptage a été effectué en 1956, pendant la période estivale et, dans l'affirmalive, le nombre de véhicules ayant emprunté cette roule en mai, juin, juillet, août et septembre "1956. (Question du l i mai 1957.) Réponse. — Réponse négative. 6587. — M. Bouyer expose à M. le ministre des travaux publics, des transports et du tourisme que la portion de route nationale reliant la Roehe-sur-Yon à la station balnéaire de la Tranche-surMer (Vendée) se trouve, peu après le bourg d'Angles, sur 5 kilom è t r e s environ, dans un état déplorable. Recouverte par les eaux s u r ces 5 kilomètres chaque hiver, le sous-sol travaille et provoque des affaissements et des ondulations très sensibles de la route, ce qui la rend extrêmement dangereuse, particulièrement aux usagers occasionnels, nombreux pendant la saison balnéaire. Considér a n t que les travaux effectués chaque année pour remettre cette route en état n'apportent q u ' u n e amélioration relative et de courte durée, il lui d e m a n d e : 1° si u n projet est- actuellement à l'étude pour rendre cette partie de route moins dangereuse et plus carrossable; 2° dans la négative, s'il n'y aurait pas lieu d'envisager une réparation sérieuse partant du sous-sol, plutôt que d'effectuer des rebouchages qui n'apportent aucune amélioration sensible; 3° quel serait le m o n t a n t du coût des travaux; qui les financerait; la durée approximative de ces travaux; 4° vers quelle époque il compterait pouvoir commencer ces t r a v a u x ; 5° quelles sont les sommes dépensées pour les réparations de la route Angles—la Tranche-sur-Mer, en 1953, 1954, 1955, 1956. (Question du 14 mai 1957.) Réponse. — La remise en état définitive de la section de route e n cause entraînerait une dépense de l'ordre de 50 millions de francs, sans compter les Irais afférents aux travaux d'amélioration d'écoulement des eaux de crues du Lay qui devraient être préalablement entrepris par l'association syndicale de défense des terrains de la vallée du Lay. La durée d'exécution des travaux à envisager serait d'environ neuf mois. Leur financement, qui serait à imputer sur les crédits du fonds spécial d'investissement routier, ne peut être assuré actuellement. En effet, la diminution des ressources du fonds spécial d'investissement routier a nécessité u n e sélection très sévère des opérations à entreprendre et aucun additif au programme quin- quennal ne peut être envisagé pour des opérations de la sorte concernant des roules d'importance secondaire. D'autre part, compte tenu de l'extrême modicité des crédits budgétaires accordés depuis plusieurs années pour l'entre lien des routes nationales, des réparations très limitées ont seules pu êlre effectuées; ces réparations ont 'entraîné les dépenses suivantes: 1953: 350.000 f r a n c s ; 1951: ;700.000 f r a n c s ; 1955 : 475.000 f r a n c s ; 1956: 1.450.000 francs. Les Travaux effectués et ceux qui se poursuivent actuellement doivent permettre d'assurer des conditions de circulation normale d u r a n t la prochaine saison balnéaire. 6890 — M. Raingeard souligne à M. le ministre cl«s travaux publics, des transports et du tourisme le caractère humiliant de la rétrogradation systématique infligée aux agents de maîtrise et cadres des chemins de fer marocains et tunisiens prévue par l'arliele 2 de ia convention Eiat-S. N. C. F. du 2 février 1957. 11 lui rappelle que les rèules d ' a v a n c e m e n t des cheminots du Maroc, en particulier, sont identiques à celles des agents de la Société nationaie des chemins de fer français et fournissent donc toutes garanties d'ime qualification, que la mesure semble remeltre en cause, portant atteinte à l'autorité m ê m e des agents dans la fonction qui leur est actuellement demandée de cheminots et agenls marocains. Û lui demande si la mesure ainsi adoptée ne lui parait pas devoir compromettre finalement I n s i s t a n c e technique nécessaire et quelles mesures il envisage pour rétablir un climat de confiance. (Question du 16 mai 1957.) Réponse. — Si les rèales d'avancement des cheminots du Maroc sont identiques à celles des aaents de la S. N. C. F., les conditions de cet avancement ont pu être — et ont été en fait — très différentes. L'équité consiste, en la matière, à placer chaque agent intégré dans le grade qu'il aurait effectivement atleint s'il avait lait toute sa carrière à la S. N. C. F. C'est ce à quoi la S. N. C. F» veillera avec le plus grand soin en attribuant aux intéressés l'échelle définitive d'intégration à l'expiration du délai d'un a n , prévu à l'article 4 des -conventions d'intégration. Cette échelle n e dépendra pas des vacances existant dans les cadres de la S. N. C. F., mais seulement des aptitudes des agenls intégrés, comparées à celles de leurs collègues de la m ê m e entreprise. 7393. — M. René Schmitt expose à M. le ministre des travaux publics, des transports et du tourisme, que le décret n° 56-933 du 19 septembre 1956 a institué, pour les transports publics et privés de marchandises ell'ectués par route, une taxe générale sur tous les véhicules automobiles dont le poids tolal autorisé «n charge excède 3 tonnes. L'arrêté du 12 octobre 1956 a fixé la lisle des organismes et des véhicules exonérés de ladile taxe. Les véhicules des collectivités locales ne figurent pas sur la liste des véhicules bénéficiant de l'exonération. Il lui demande : 1° si les collectivités' locales sont réellement considérées comme de véritables transporteurs au regard de la taxe précitée; 2® si les véhicules utilisés par lesdites collectivités (bennes du nettoiement, camions servant au transport du matériel nécessaire au fonctionnement des services municipaux) peuvent être classés dans la catégorie des véhicules, exclusivement affectés aux transports intérieurs dans des chantiers ou les entreprises, ou peuvent êlre exonérés purement el simplem e n t de la taxe. (Queslion du 20 -juin 1957.) Réponse. — 1° Le fait pour un véhicule d'appartenir à une collectivilé locale ne peut être un motif suffisant pour l'exonérer des taxes insliiuées par le décret du 19 . décembre . 1956, surtout si ce véhicule est susceptible d'être mis en concurrence avec des véhicules appartenant à une entreprise, le souai du législateur ayant élé de réaliser l'égalité fiscale; 2° les véhicules des "espèces visées ne posant aucun problème de coordination des transports, la question de leur taxation ou de leur non taxation relève de la seule compétence du secrétariat d'Etat au budget (direction générale des impôts). 7543. — M. Gayrard expose à M. le ministre des travaux publics, des transports et du tourisme quo la loi n» 57-723 du 27 juin 1957 (publiée au journal officiel n» 118 du 28 juin 1957) accorde au conjoint d ' u n retraité de la sécurité sociale les avantages dee r réduction sur les chemins de 1er dont bénéficiait celui-ci. Or, le 1 juillet 1957, aux guichets des gares, un refus a élé opposé aux bénéficiaires. Il lui demande : 1° de lui indiquer les formalités à accomplir pour que les intéressés partant dans cette période ne perdent pas les avantages accordés par la loi; 2° pour éviter de telles situations s'il n e pense pas qu'il serait nécessaire de prendre toutes dispositions pour que la loi que Ton oppose si souvent au simple citoyen soit aussi appliquée en temps uti.e par les administrations. (Question du 2 juillet 1957.) Réponse: La loi n» 57-723 du 27 juin 1957 a étendu aux conjoints et enfants mineurs des titulaires d'une renie, pension, retraite, allocation ou d ' u n secours viager versé au tilre d ' u n régime de sécurité sociale, le bénéfice de la réduction tarifaire de 30 p. 100 accordée sur les réseaux de la société nationale des chemins de fer français. Le 28 juin, jour m ê m e de la promulgation de ladile loi, la S. N. C. F. a été invitée à soumettre d'urgence la proposition tarifaire nécessaire conformément à l'arliele 20 bis de la convention du 31 août 1937 modifiée par des avenants ultérieurs. Cette dernière proposilion présentée le 1 e r juillet et publiée au Journal officiel du 2 juillet a fait l'objet d ' u n rapide examen à l'issue duquel une décision de mise en vigueur immédiate était notifiée, le 3 juillel, à la S. N. C. F. Les délais d'instruction prévus par lès textes réglementaires (cahier des charges, convention) ont ainsi été réduits au strict m i n i m u m afin de hâter l'application de la loi susvisée.