Hôtellerie - 3e Consultants

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Hôtellerie - 3e Consultants
Constructeurs
d’aternatives
Hôtellerie
Avril 2012
E X P E RT I S E
CONSULTANTS
Didier GUYOT
Laurent LAVALLEE
[email protected] [email protected]
David MOHAR
[email protected]
Metz ( siège social )
BP 90448
57008 Metz Cedex 01
Tél. 03 87 17 32 60 - Fax : 03 87 15 79 56
Pierre JOLY
[email protected]
Vichy
78, rue de Paris
03200 Vichy
Tél : 04 70 96 06 97 - Fax : 04 70 31 85 05
Comment recourir
aux services d’un Expert comptable
Missions dont le financement
est à la charge de la direction de l’entreprise
 Examen annuel des comptes ( art. L. 2325-35 du Code du travail )
 Examen des documents prévisionnels ( art. L. 2325-35 du Code du travail )
si effectifs de 300 salariés ou plus ou chiffre d’affaire égal ou supérieur à
18,30 millions d’€
 Assistance de la Commission Economique dans les entreprises de
1 000 salariés ou plus ( art. L. 2325-25 du Code du travail )
 Calcul du montant de la réserve spéciale de participation ( art. D. 3323-14
du Code du travail )
 Procédure de Droit d’Alerte ( art. L. 2325-35, L. 2323-79 du Code du travail )
 Projet de licenciement concernant dix salariés ou plus dans une même période de trente jours ( art. L. 1233-34 du Code du travail )
Procédure à suivre par le CE
pour désigner un Expert
( par exemple dans le cadre d’un examen annuel des comptes )

Mettre à l’ordre du jour du CE :
« Désignation d’un Expert pour assister le CE dans l’analyse des comptes
et de la situation de l’entreprise au 31/12/2010 ».

Motion à voter en réunion plénière à la majorité des titulaires
présents :
« Le CE décide conformément aux dispositions de l’article L 2325-35
du Code du Travail de se faire assister par le Cabinet 3e Consultants
Metz, pour l’analyse des comptes et de la situation de l’entreprise au
31/12/2010 ».
CONSULTANTS
Diagnostic stratégique
Analyse financière et économique
Accor
Accor a vu son chiffre d’affaires progresser de 1,2 % au premier trimestre............................... 1
18 avril 2012 – Les Echos
Accor compte sur les USA et la France pour sa croissance............................................................... 1
17 avril 2012 – Les Echos
Un label développement durable pour les hôtels d’Accor............................................................... 2
12 avril 2012 – Les Echos
Pour son PDG, Accor doit devenir une marque Internet.................................................................. 2
11 avril 2012 – Les Echos
Le groupe Accor lancera 65 hôtels Mercure en Chine d’ici à 2015................................................ 3
28 février 2012 - latribune.fr
Choice Hôtels
Franchise hôtel : Choice Hotels France.................................................................................................... 4
10 avril 2012 – Les Echos
Home Inns
Le chinois Home Inns se glisse dans le Top 10...................................................................................... 4
27 mars 2012 La Tribune
Intercontinental
Intercontinental table sur les pays émergents..................................................................................... 5
15 février 2012 – Le Monde
JJW France
Procédure de sauvegarde pour le groupe hôtelier français du cheikh Al-Jaber...................... 5
19 avril 2012 – Les Echos
Le groupe hôtelier du cheikh Al-jaber en procédure de sauvegarde.......................................... 5
13 avril 2012 – Les Echos
Louvre Hotels Group
Hôtellerie : Louvre Hotels Group lance sa marque Première Classe en Allemagne................ 6
23 mars 2012 – Les Echos
L’hôtelier chinois Jin Jiang veut s’installer solidement en Europe................................................. 6
14 mars 2012 – Les Echos
Hôtellerie : Louvre Hotels Group présente ses hôtels co-brandés Jin Jiang Inn...................... 7
13 mars 2012 – Les Echos
Hôtellerie : Louvre Hotels Group s’implante en Russie et en Algérie........................................... 7
28 février 2012 – Les Echos
Hôtellerie : Louvre Hotels Group ouvrira 76 hôtels en 2012............................................................ 8
8 février 2012 – Les Echos
Sommaire - A
Louvre Hotels Group poursuit son expansion internationale......................................................... 8
7 février 2012 – abc-luxe
Hôtellerie : la cession du Martinez et du Concorde Lafayette en bonne voie........................... 8
1er février 2012 – Les Echos
Secteur
Pourquoi l’hôtellerie de luxe parisienne séduit les investisseurs étrangers.............................. 9
2 avril 2012 – Le Monde
Des Chinois prêts à investir dans l’hôtellerie de luxe parisienne.................................................10
30 mars 2012 – La Tribune
Le Crillon et le Ritz ferment leurs portes pour travaux mais gardent leur personnel..........11
22 mars 2012 – Le Monde
Dans un contexte de grande incertitude, Deloitte In Extenso prévoit un revpar en France,
en hausse entre + 2 et + 4 % pour 2012...............................................................................................11
10 février 2012 – Hotellerie Restauration
L’hôtellerie marquera une pause en 2012............................................................................................12
24 janvier 2012 – Les Echos
Starwood
Facture réduite pour le cheikh Al-Jaber dans son conflit avec Starwood.................................13
15 février 2011 - Les Echos
Tourisme
Malgré les crises, le tourisme garde confiance grâce aux pays émergents..............................13
18 avril 2012 – Les Echos
Le sommet mondial du tourisme au Japon examine la conjoncture économique..............14
16 avril 2012 – Les Echos
L’hôtellerie française en forme au premier semestre 2012............................................................15
16 avril 2012 – La Tribune
Le touriste chinois, roi du shopping à Paris.........................................................................................16
23 mars 2012 – Le Monde
W
L’offre d’hôtels de luxe à Paris s’enrichit d’une nouvelle enseigne avec W...............................17
1er mars 2012 – Les Echos
Accor
Accor a vu son chiffre d’affaires progresser de 1,2 % au premier trimestre
18 avril 2012 – Les Echos
Le groupe français d’hôtellerie Accor a publié, hier, un chiffre d’affaires de 1,37 milliard d’euros
(+1,2%) au premier trimestre 2012, lié notamment à une progression des prix moyens sur tous les
segments, selon un communiqué. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires a
progressé de 4,5 %, précise le groupe. Accor indique que l’activité au deuxième trimestre « devrait
s’inscrire dans la continuité du début d’année », malgré « les incertitudes macroéconomiques qui
pèsent sur certaines régions du monde ». Accor a ouvert 7.720 nouvelles chambres au premier
trimestre, « un nouveau record en termes de développement ».
Accor compte sur les USA et la France pour sa croissance
17 avril 2012 – Les Echos
CA 1.371 mlns au T1, +4,5% à données comparables Croissance à deux chiffres dans les
émergents. Lancement de la réorganisation de l’hôtellerie économique autour d’Ibis
(Actualisé avec conférence téléphonique)
Accor compte sur le rebond du marché américain et sur l’amélioration de ses performances
en France pour poursuivre sa croissance au deuxième trimestre et, à plus long terme, sur la
réorganisation de sa branche économique sous la marque Ibis.
Le quatrième groupe hôtelier mondial, premier au niveau européen, affiche une hausse de 4,5% de
son chiffre d’affaires à données comparables au premier trimestre à 1.371 millions d’euros, proche des
attentes des analystes, à la faveur d’une croissance de ses prix dans tous ses segments de clientèle.
Accor, qui se classe derrière InterContinental, Marriott, Hilton et Starwood, dit également avoir bénéficié de
l’augmentation de 22,2% ses redevances liées à la gestion d’hôtels et aux franchises au premier trimestre.
Le groupe a également profité d’une croissance soutenue en Asie-Pacifique et en Amérique latine.
«Cette tendance va continuer sur les mois à venir, avec une croissance à deux chiffres comme on l’a eue
sur le premier trimestre dans les émergents et, sur les Etats-Unis, un rebond à la fois sur les prix et les
taux d’occupation», a déclaré la directrice financière Sophie Stabile, lors d’une conférence téléphonique.
En Europe, Accor compte sur la baisse de l’offre hôtelière constatée en 2011 en France et sur la poursuite
de l’embellie observée en Italie, malgré une situation toujours difficile dans la péninsule ibérique.
Concernant la marque économique Motel 6 aux Etats-Unis, trop peu rentable, Accor compte
céder une centaine d’hôtels cette année après 41 en 2011, afin de réduire ses capitaux engagés
pour les années à venir, tout en recherchant un acheteur.
Le groupe, qui possède les enseignes Ibis, Novotel et Sofitel, confirme qu’il prévoit d’ouvrir un
nombre record de 40.000 chambres en 2012, contre 38.700 l’an dernier et 25.000 en 2010.
Accor va orchestrer cette année le «rebranding» de son hôtellerie économique, All Seasons, Etap
Hotel et Ibis étant regroupés sous une déclinaison de la seule marque Ibis.
Sophie Stabile a dit espérer un impact de cette stratégie sur le chiffre d’affaires 2012 du groupe.
L’action a clôturé sur un gain de 4,93% à 25,84 euros avant ces annonces, dans un marché en vive
hausse (+2,72%), donnant une capitalisation de 5,87 milliards. Elle gagne 32% depuis le début
de l’année, après une chute de 41% l’an passé.
Hôtellerie - Accor
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CONSULTANTS
Un label développement durable pour les hôtels d’Accor
12 avril 2012 – Les Echos
Le groupe se donne 21 objectifs écologiques et sociétaux à atteindre d’ici à 2015. Les
hôtels remplissant la moitié des critères seront certifiés Planète 21.
Portes de chambre, poubelles de tri, sites Internet de réservation, les résidents des hôtels Accor
n’échapperont pas au nouveau label Planète 21 . Le groupe lance aujourd’hui ce logo pour mobiliser
mondialement ses équipes et ses clients autour d’une vingtaine d’objectifs écologiques et sociétaux
à l’horizon 2015. Ce plan conclut deux ans de travail. En 2010, la direction avait sondé sa clientèle
sur ses attentes en matière de développement durable. Fin 2011, le groupe publiait son empreinte
écologique complète pour identifier les impacts les plus importants et les priorités d’action.
Accor confirme d’abord la priorité économique de réduire sa facture d’énergie, face au
renchérissement du prix de l’énergie et la propagation des projets de taxes carbone dans
le monde. Lors de son plan précédent 2006-2010, le groupe n’a atteint que la moitié de son
objectif de réduction de la consommation de 10 %. Cette cible est toutefois renouvelée d’ici à
2015 explique Sophie Flak, directrice du développement durable. Le groupe promet également
de promouvoir une alimentation plus responsable dans ses établissements pour réduire son
bilan carbone et son empreinte eau, très alourdis par l’approvisionnement agricole. Plats moins
carnés, approvisionnement plus locaux, les hôtels développeront par la même occasion une
offre axée sur la santé. Autre axe de travail, la réduction des déchets. L’utilisation de couettes en
matériaux recyclés par la chaîne Mercure devrait par exemple se généraliser.
Pour valoriser les efforts de ses hôtels et de ses franchises auprès des clients, Accor met en place un
système de certification que décrocheront les établissements respectant une dizaine des 21 points de
la charte Planète 21. Figure également la prévention du tourisme sexuel. Sylvain Lambert, associé chez
PwC qui a accompagné le groupe, estime uniques à ce jour les moyens dégagés par la direction du
groupe. Un autre consultant juge que le groupe français refait plutôt son retard sur les grandes chaînes.
Reste à savoir si le groupe parviendra à mobiliser ses franchises qui représentent un tiers du
parc, une proportion amenée à croître selon la stratégie du PDG, Denis Hennequin. Sophie Flak
explique que ces derniers sont de plus en plus sensibilisés à l’écologie : « Notre activité pâtit
sensiblement des anomalies climatiques comme les inondations en Thaïlande ou les fermetures
d’aéroports chinois causées par la pollution atmosphérique. Les directions d’hôtels comprennent
que protéger les écosystèmes, c’est protéger notre business. »
Pour son PDG, Accor doit devenir une marque Internet
11 avril 2012 – Les Echos
Pour contrer la pression des agences de voyages en ligne, Denis Hennequin a décidé de
changer le nom du programme de fidélité d’Accor et de centraliser les achats d’espaces. La
direction travaille également à une réorganisation de l’entreprise.
Denis Hennequin a « tranché » : Accor doit devenir une véritable marque sur Internet à travers
« accorhotels.com », et par là même endiguer la pression de plus en plus forte des agences de voyages
ou centrales de réservation en ligne. « Il faut qu’Accor descende dans la rue. Accor est notre marque de
distribution et elle vient en soutien de nos marques hôtelières », explique le PDG du groupe hôtelier.
En conséquence, ce dernier a notamment décidé de changer le nom du programme de fidélité d’Accor,
A/Club, rebaptisé depuis quelques jours « Le Club Accorhotels ». Denis Hennequin aurait trouvé d’autant
plus nécessaire ce changement, qu’il estimerait, dit-on, peu explicite ce nom A/Club. Celui-ci avait été
lancé en septembre 2008 avec, à l’époque, la nécessaire refonte du programme de fidélité de l’opérateur.
Stratégie multimarque
Surtout, cette bataille commerciale de plus en plus acharnée sur Internet conduit à un
« basculement » des dépenses publicitaires d’Accor « sur la distribution et le Web », indique
CONSULTANTS
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Hôtellerie- Accor
son PDG. De fait, la société doit arrêter de les « saupoudrer » et « être très visible avec Accorhotels.
com ». En conséquence, ses achats d’espaces ont été centralisés sur une seule agence, Havas Media.
En substance, Denis Hennequin fait la synthèse de la politique de marques des deux précédents
patrons d’Accor : Jean-Marc Espalioux avait ainsi misé, au début des années 2000, sur la marque
ombrelle « Accor Hotel », alors que Gilles Pélisson avait, à partir de 2006, mis le paquet sur les
enseignes du groupe, ce qui avait donné lieu au toilettage du portefeuille de marques.
Cette stratégie multimarque reste plus que jamais d’actualité. La direction d’Accor travaille à ce
titre, depuis plusieurs mois, à une nouvelle organisation de l’entreprise, laquelle se traduira, à
partir de 2013, par un pilotage par marque en Europe, où se concentre la moitié du parc. Une
opération qui demande du doigté.
Le groupe Accor lancera 65 hôtels Mercure en Chine d’ici à 2015
28 février 2012 - latribune.fr
Le groupe Accor a dévoilé mardi à Shanghai son premier hôtel baptisé Meijue, version
adaptée pour le marché chinois des Mercure, avec l’objectif de gérer environ soixantecinq établissements sous la nouvelle marque d’ici à 2015, selon des responsables du géant
français de l’hôtellerie.
«On avait besoin de créer pour la clientèle chinoise haut de gamme un produit qui soit plus
adapté», a déclaré à l’AFP le directeur général marketing d’Accor, Grégoire Champetier. Il a
expliqué que la marque Meijue visait à répondre aux particularités de l’hôtellerie en Chine où «on
réalise facilement 50 % du revenu de l’hôtel sur les activités sociales, festives et la restauration».
Cela signifie «des capacités de réception, de ballroom, de salle-à-manger, de salle-à-manger
privée, de salles de jeu beaucoup plus importantes que dans un hôtel traditionnel», selon lui.
«La marque Mercure était présente en Chine» avec dix hôtels «mais elle est maintenant
complètement repositionnée», a déclaré pour sa part le directeur de la communication AsiePacifique du groupe, Evan Lewis. Les clients se verront proposer des cours de taïchi et le personnel
féminin sera vêtu de la «qipao», la robe traditionnelle chinoise fendue sur le côté.
Entre 40 et 50 hôtels à l’horizon 2015
Evan Lewis a ajouté qu’en dehors des dix Mercure, qui vont être transformés en Meijue, «nous
avons dix autres contrats de gestion» pour des nouveaux hôtels sous la nouvelle enseigne.
Grégoire Champetier a pour sa part souligné que ce lancement s’inscrivait dans la stratégie
mondiale du groupe. «Nous souhaitons accélérer notre développement dans le grand
international notamment en Asie-Pacifique et en Amérique latine pour rééquilibrer le revenu
entre l’Europe et le reste du monde», a-t-il déclaré. «La Chine est de loin le marché le plus
dynamique, à la fois pour le haut de gamme et pour l’économique, où il y a plus de 170 villes de
plus d’un million d’habitants et une croissance considérable», a précisé Grégoire Champetier.
Le groupe Accor dispose d’un réseau de 121 hôtels pour la «Chine élargie» (comprenant Hong Kong,
Macao et Taiwan), selon un communiqué. Le segment luxe (20 Sofitel, 13 Pullman, ainsi que les marques
MGallery et Novotel) sont gérés par Accor mais appartiennent à des propriétaires chinois, tandis que le
groupe français possède directement en Chine des hôtels de catégorie économique Ibis.
A côté de Meijue, Accor veut également fortement développer la marque Pullman en Chine en
visant entre 40 et 50 hôtels à l’horizon 2015, a encore indiqué Grégoire Champetier. En janvier,
le géant hôtelier (4.400 hôtels et 531.700 chambres) avait annoncé avoir enregistré un chiffre
d’affaires de 6,1 milliards d’euros, en progression de 2,5% (5,2% à périmètre et change constants).
Hôtellerie - Accor
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CONSULTANTS
Choice Hôtels
Franchise hôtel : CHOICE HOTELS FRANCE annonce une hausse de 30 % de son
chiffre d’affaires
10 avril 2012 – Les Echos
Choice Hotels France, filiale du réseau américain d’hôtellerie Choice Hotels International, affiche
une augmentation de 30 % de son chiffre d’affaires hébergement en 2011, qui s’élève à 105 millions
d’euros. Les canaux de réservation et les actions du franchiseur ont généré 17,2 % de ce résultat.
Une innovation a marqué l’année 2011 : le nouvel outil de gestion hôtelière, ChoiceAdvantage, a
été mis à la disposition des franchisés. Il offre des services tels que la gestion des réservations, la
connectivité avec les canaux de distribution, la facturation des clients et l’adhésion instantanée
des clients au programme de fidélité.
En termes de développement, Isabelle Rochelandet, vice-présidente de la filiale française,
confirme vouloir « garder l’objectif de 25 nouvelles signatures en 2012 ».
Le réseau Choice Hotels International dispose de 6 100 hôtels franchisés dans le monde dont 141
en France, en Belgique, en Suisse, en Espagne et au Portugal.
Home Inns
Le chinois Home Inns se glisse dans le Top 10 des plus grands groupes
hôteliers mondiaux
27 mars 2012 La Tribune
Intercontinental conserve sa première place dans le Top 10 des groupes hôteliers mondiaux. Le
groupe chinois Home Inns se classe au neuvième rang des plus grands groupes hôteliers mondiaux
en nombre de chambres, selon le classement de MKG Hospitality. Le britannique InterContinental
se maintient à la première place, tout comme Accor qui reste dans le Top 5, au cinquième rang.
Non classé en 2011 dans les 20 premiers, le groupe chinois spécialiste des hôtels économiques
Home Inns fait une irruption remarquée dans le Top 10 du classement mondial de MKG Hospitality
2012. Créé en 2002, le groupe de Shanghai, se classe au neuvième rang, éjectant l’américain
Hyatt Hotels Corp du Top 10. Une performance qu’il doit en partie au rachat de son compatriote
Motel 168. En termes de chiffre d’affaires (629,1 millions de dollars en 2011 en hausse de 25 %),
Home Inns reste toutefois un nain par rapport aux géants, qui le précèdent.. et le suivent.
Au 31 décembre 2011, Home Inns, présent dans 212 villes en Chine, disposait de 1.426 hôtels, dont
698 étaient des hôtels loués et opérés et 728 des hôtels en franchise (en incluant les 163 hôtels
de Motel 168 rachetés en 2011). En 2011, le groupe chinois a ouvert 306 nouveaux hôtels, dont
125 au quatrième trimestre. En 2012, Home Inns, qui prévoit d’ouvrir entre 330 et 360 nouveaux
hôtels, vise un chiffre d’affaires entre 923.9 millions et 939.0 millions de dollars), représentant
une croissance comprise entre 46.9 % et 49.3 % par rapport à 2011.
Hilton à la deuxième place
«S’il n’y a pas de changement dans les groupes présents dans le Top 10, la progression significative
de l’offre de l’américain Hilton Worldwide (+ 4,5 %) lui permet de gagner une place talonnant de
plus près le leader Intercontinental Hotels Group (IHG), dont la hausse est beaucoup moins forte
(+ 1,7 %)», explique le PDG de MKG Group, Georges Panayotis. IHG conserve la première place
avec 4.480 hôtels, représentant 658.348 chambres.
Hilton (633.238 chambres) garde quant à lui ses distances avec son plus proche poursuivant, son
rival américain Marriott International (617.837 chambres). Ce dernier, avec une progression
dans la juste moyenne du Top 5 (+ 2,6 %), passe devant son compatriote Wyndham Hotel
CONSULTANTS
4
Hôtellerie- Home Inns
Group, qui,lui, perd deux places dans le classement 2012 (613.126 chambres). «Le groupe américain
de franchise fortement marqué par sa présence américaine n’a pas suivi avec la même ampleur le
développement de ses concurrents sur les territoires émergents (+ 0,1 %)», explique MKG.
Meilleure progression pour Accor
«Avec un développement deux fois plus fort que la moyenne des leaders, notamment en Asie-Pacifique
et en Amérique Latine, le groupe Accor conforte sa cinquième place et réduit progressivement le
fossé qui le sépare encore de la quatrième marche», souligne Georges Panayotis. Le groupe tricolore
s’octroie la meilleure progression du Top 5, avec une croissance de 5 % de son offre.
«Accor a redynamisé sa croissance en faisant plus largement appel à la franchise», précise le
PDG de MKG Group. Sur les quelque 40 000 chambres ouvertes dans le monde en 2011, un quart
provient de la France et un autre quart du reste de l’Europe.
Derrière Accor, c’est une compétition entre américains. A la sixième place, on retrouve Choice, puis
Starwood Hotels and Resorts, Best Western et enfin Carlson Hospitality Worldwide à la dixième place.
Intercontinental
Intercontinental table sur les pays émergents
15 février 2012 – Le Monde
Le groupe britannique Intercontinental Hotels Group (IHG), premier groupe hôtelier au monde
en termes de nombre d’établissements et de chambres, a enregistré, en 2011, un chiffre d’affaires
en hausse de 9 %, à 1,77 milliard de dollars (1,34 milliard d’euros). Le bénéfice net a progressé de
83 %, à 439 millions de dollars. Le groupe est « en bonne position pour bénéficier des tendances
positives du secteur sur le long terme, en particulier de la demande croissante sur les marchés
émergents, en dépit des incertitudes considérables en zone euro », a commenté, mardi 14 février,
le directeur général, Richard Solomons. IHG, qui détient notamment les chaînes Intercontinental,
Crowne Plazza et Holiday Inn, prévoit d’étendre son parc de plus de 1 100 hôtels, dont 40 % sont
déjà en construction, avec plus d’un quart des nouvelles capacités futures en Chine.
JJW France
Procédure de sauvegarde pour le groupe hôtelier français du cheikh Al-Jaber
19 avril 2012 – Les Echos
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé mardi l’ouverture d’une procédure de sauvegarde
pour le groupe hôtelier JJW France, détenu par le cheikh saoudien Al-Jaber et confronté au
remboursement d’un emprunt de 95,6 millions d’euros accordé par la banque Aareal. Celleci avait demandé au tribunal une liquidation judiciaire de la société, précise M e Lantourne,
avocat de JJW France. La procédure de sauvegarde s’accompagne d’une période d’observation
judiciaire de trois mois pour ce groupe hôtelier qui comprend 34 établissements.
Le groupe hôtelier du cheikh Al-jaber en procédure de sauvegarde
13 avril 2012 – Les Echos
Décidément, le groupe hôtelier JJW France, détenu par le cheikh saoudien Al-Jaber, n’en finit
pas d’avancer sur la corde raide. La société, qui exploite une trentaine d’établissements dans
l’Hexagone - dont plus de la moitié de catégorie économique sous l’enseigne Stars -et dont
les difficultés à payer ses créanciers sont chroniques, a demandé, en début de semaine, le
déclenchement d’une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Paris.
Cette initiative intervient au moment où JJW France doit faire face, le 19 avril, au paiement d’un
emprunt de 95,6 millions d’euros accordé par la banque Aareal, laquelle a, semble-t-il,
décidé de mettre la pression sur son débiteur.
Hôtellerie - JJW France
5
CONSULTANTS
La décision du tribunal devrait donc dépendre de la tournure des discussions entre les parties.
Outre la procédure de sauvegarde, il a ainsi la possibilité de déclencher celle relative au mandat
ad hoc ou une conciliation, à moins que les parties trouvent une solution à l’amiable. JJW France
souhaite bénéficier d’une prorogation du terme de son emprunt.
De fait, son initiative est aussi intervenue à la veille d’une audience du même tribunal, qui a eu lieu
mercredi, à propos cette fois-ci d’une demande d’ouverture d’une procédure de redressement
judiciaire. Cette demande, qui fera l’objet d’une nouvelle audience le 9 mai, fait suite à un rapport
sur JJW France, ordonné en septembre 2011 par le tribunal.
Comme par miracle, le cheikh Al-Jaber a été en mesure, entre la fin de l’année dernière et le
début de 2012, d’apporter 10 millions d’euros puis 15 millions à son groupe. Le premier apport a
été consacré au paiement des créanciers, et notamment l’Urssaf, qui avait engagé, de son côté,
des actions pour récupérer son dû.
Louvre Hotels Group
Hôtellerie : LOUVRE HOTELS GROUP lance sa marque Première Classe en Allemagne
23 mars 2012 – Les Echos
Louvre Hotels Group, le numéro deux de l’hôtellerie en France et le quatrième acteur européen
du secteur, lance sa marque économique Première Classe en Allemagne. Au cours des quatre
ou cinq prochaines années, le groupe prévoit d’ouvrir 35 hôtels, notamment dans les villes de
Berlin, Munich, Francfort, Hambourg, Cologne, Düsseldorf, Stuttgart, Dresde et Hanovre. De
nouvelles constructions sont prévues, mais le groupe se déploiera également via la conversion
de bâtiments existants. « Pour nous, l’Allemagne est un marché clé. Ce pays offre un fort potentiel
à nos marques d’hôtellerie économique et est prometteur pour le tourisme d’affaires », explique
Eric Huebbers, manager en charge du développement de Louvre Hotels Group en Allemagne.
Né de la fusion entre Louvre Hôtels et Golden Tulip, Louvre Hotels Groupe compte aujourd’hui
plus de 1 000 hôtels dans 40 pays. Son offre s’étend de une à cinq étoiles, à travers les marques
Première Classe, Campanile, Kyriad, Tulip Inn, Royal Tulip et Golden Tulip. La marque Première
Classe totalise 240 hôtels en Europe, soit l’équivalent de 18 000 chambres.
L’hôtelier chinois Jin Jiang veut s’installer solidement en Europe
14 mars 2012 – Les Echos
Partenaire commercial de Louvre Hotels Group en France et en Chine dans l’hôtellerie
économique, le groupe chinois envisage de s’implanter en Europe en acquérant des
établissements et/ou des marques et en se développant aussi dans le haut de gamme.
Nouée en novembre dernier (« Les Echos » du 23 novembre 2011), la coopération commerciale
entre la chaîne d’hôtellerie économique chinoise Jin Jiang Inn et le réseau Campanile pourrait être
l’amorce de l’implantation en bon ordre du groupe diversifié Jin Jiang en Europe. A l’occasion de la
présentation hier à Paris de ce partenariat désormais mis en oeuvre, Li Yukai, l’un des vice-présidents
du pôle hôtellerie économique du groupe Jin Jiang a en effet déclaré que ce dernier envisage des
« acquisitions » sur le Vieux Continent, que ce soient des « actifs », en clair des établissements ou
des « marques », et pourrait s’y déployer aussi dans le haut de gamme (Jin Jiang est également
présent dans l’hôtellerie 4 et 5 étoiles). « L’argent n’est pas un problème », a souligné Li Yukai.
En revanche, Jin Jiang veut « mieux connaître le marché français et européen pour préparer une
implantation solide dans le futur » et compte, pour ce faire, s’appuyer sur Louvre Hotels Group,
la maison mère de Campanile.
CONSULTANTS
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Hôtellerie- Louvre Hotels Group
Un portefeuille de 796 hôtels
Créé en 1996, le pôle hôtellerie économique compte aujourd’hui 769 hôtels en portefeuille - soit
près de 92.000 chambres -dont 575 formellement en exploitation, et ce sous 4 enseignes : Jin Jiang
Inn, la principale, Bestay Hotel Express, Magnotel Hotel, enfin, Goldmet Inn. Par ailleurs, la société
chinoise en compte 200 autres environ dans les catégories 4 et 5 étoiles. Désireux de se développer
en Europe, Jin Jiang pourrait aussi aider Louvre Hotels Group à faire de même en Chine, et plus
précisément sous l’enseigne Golden Tulip, son fer de lance à l’international. Dans l’immédiat, les
deux partenaires veulent réussir leur coopération initiale qui porte sur 15 Campanile en France et
15 Jin Jiang Inn en Chine. Elle vise notamment à faciliter l’accueil de leurs clients respectifs.
Hôtellerie : LOUVRE HOTELS GROUP présente ses hôtels co-brandés Jin Jiang Inn
13 mars 2012 – Les Echos
Louvre Hotels Group, le numéro deux de l’hôtellerie en France et le quatrième acteur européen
du secteur, dévoile ses hôtels Campanile co-brandés Jin Jiang Inn. Ce partenariat signé en
novembre 2011 concerne 15 hôtels en Chine et 15 hôtels en France, dans les villes de Paris
(75), Bordeaux (33), Lyon (69), Marseille (13) et Nice (06). « Cette alliance avec Jin Jiang est une
opportunité exceptionnelle, qui nous permet de nous reposer sur un groupe puissant et très
intégré dans le secteur du tourisme en Chine », a déclaré Pierre-Frédéric Roulot, président de
Louvre Hotels Group, lors de la conférence présentant ces hôtels franco-chinois.
La marque Campanile détient 388 hôtels dans 9 pays. En plus du service hôtelier, l’enseigne propose
une offre de restauration très développée, puisqu’elle représente près de 40 % du chiffre d’affaires de
la marque. « Les deux groupes détiennent le même nombre d’hôtels, à peu de chose près, poursuit
Pierre-Frédéric Roulot. Cela permet de nombreuses synergies. Les clients auront la possibilité de
réserver dans les deux pays depuis la plateforme chinoise ou française, ils pourront être accueillis
dans leur langue sur place, et l’offre de restauration sera mixte dans les établissements partenaires. »
Li Yukai, vice-président de Jin Jiang Inn, se félicite lui aussi de ce partenariat. « La France est le
pays européen qui accueille chaque année le plus de touristes chinois. Nous sommes fascinés
par le charme de la France, sa culture et sa cuisine. » L’augmentation du pouvoir d’achat des
Chinois participe bien sûr à cet essor. « Plus les Chinois vont voyager, plus ils vont séjourner
dans des hôtels de milieu de gamme comme Campanile, qui compte 3 étoiles, et plus seulement
dans des hôtels de luxe. Les Chinois des classes moyennes viennent en France de plus en plus
régulièrement, et ne visitent plus seulement Paris », ajoute le vice-président de Jin Jiang Inn.
Jianyi Zhu, premier secrétaire de l’ambassade de Chine à Paris, a lui aussi exprimé sa fierté lors
de cette conférence. « L’alliance entre ces deux groupes a un futur prometteur. Je leur présente
mes sincères félicitations », a-t-il déclaré. Si l’opération est un succès, il est probable que les deux
groupes hôteliers poursuivent leur collaboration avec Golden Tulip.
Né de la fusion entre Louvre Hôtels et Golden Tulip, Louvre Hotels Groupe compte aujourd’hui plus
de 1 000 hôtels dans 40 pays. Son offre s’étend de une à cinq étoiles, à travers les marques Première
Classe, Campanile, Kyriad, Tulip Inn, Royal Tulip et Golden Tulip, qui fête ses 50 ans cette année.
Hôtellerie : LOUVRE HOTELS GROUP s’implante en Russie et en Algérie
28 février 2012 – Les Echos
Louvre Hotels Group, réseau hôtelier d’envergure mondiale, étend sa présence en Russie et en
Algérie, qui deviennent les 41e et 42e pays d’implantation du groupe.
Inauguré en janvier 2012, l’établissement russe est situé à Rosa Khutor, station de ski du
Caucase. Elle accueillera notamment les épreuves de ski des Jeux Olympiques d’hiver de février
2014, qui auront lieu à Sochi. Un second hôtel devrait ouvrir au début du 3e trimestre sous la
marque Golden Tulip. Deux autres projets sont d’ores et déjà en construction à SaintPétersbourg et dans la région d’Altay.
Hôtellerie - Louvre Hotels Group
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CONSULTANTS
Le premier hôtel algérien ouvrira à Skikda en 2013 sous la marque Golden Tulip. Cinq autres
projets d’ouverture sont en cours. Louvre Hotels Group est déjà très présent en Afrique du Nord
et au Moyen-Orient, où il se classe 4e groupe hôtelier avec 53 hôtels dans huit pays. Cette zone
géographique fait partie des marchés qui contribuent le plus au développement du groupe.
Né de la fusion entre Louvre Hôtels et Golden Tulip, Louvre Hotels Groupe compte aujourd’hui plus
de 1 000 hôtels dans 40 pays. Son offre s’étend de une à cinq étoiles, à travers les marques Première
Classe, Campanile, Kyriad, Tulip Inn, Royal Tulip et Golden Tulip, qui fête ses 50 ans cette année.
Hôtellerie : LOUVRE HOTELS GROUP ouvrira 76 hôtels en 2012
8 février 2012 – Les Echos
Louvre Hotels Group, entité commerciale née de la fusion entre Louvre Hôtels et Golden
Tulip, poursuit son expansion en 2012. Le réseau hôtelier prévoit d’ouvrir 76 hôtels dont 51 à
l’international cette année. En 2011, 34 hôtels avaient été ouverts en franchise et 28 sous mandat
de gestion. En 2012, Louvre Hotels Group prévoit d’ouvrir plus de la moitié de ses nouveaux
établissements sous mandat de gestion.
Louvre Hotels Group est une filiale du Groupe du Louvre, détenue par Starwood Capital Group
depuis 2005. Louvre Hotels Group est aujourd’hui un acteur majeur de l’hôtellerie avec plus de 1
000 hôtels dans 40 pays. L’enseigne créée en 1976 compte aujourd’hui 6 marques allant du 1 au 5
étoiles : Première Classe, Campanile, Kyriad, Tulip Inn, Golden Tulip et Royal Tulip Luxury Hotels.
Louvre Hotels group poursuit son expansion internationale.
7 février 2012 – abc-luxe
Le groupe a ouvert 62 nouveaux établissements en 2011 (soit
7 000 chambres) dont 55% à l’étranger (72% des chambres)
sous son enseigne 4 étoiles internationale « Golden Tulip ».
76 ouvertures sont prévues en 2012, dont 51 hors de France.
Louvre Hotels Group, qui possède les établissements
Campanile, Kyriad, Première Classe, Golden Tulip, Tulip Inn et
Royal Tulip, est détenu par Starwood Capital. Dans le cadre de
sa stratégie d’internationalisation, la majorité des nouveaux
hôtels ouverts dans le monde, sont situés dans les BRIC,
notamment en Inde, qui accueille dix établissements Louvre
Hotels. Trois des nouveaux établissements sont en Chine,
où le groupe a également conclu un partenariat avec un groupe hôtelier local, afin de faire
figurer l’enseigne « Campanile » sur certains établissements chinois et l’enseigne « JinJiang »
sur certains Campanile en France. Louvre Hotels a également inauguré sept établissements en
Afrique et au Moyen-Orient, ainsi que quatre au Brésil. En 2012, le groupe ambitionne d’ouvrir
76 établissements, dont 51 à l’international, notamment en Europe et sur des marchés à forte
croissance comme l’Inde, le Brésil et le Moyen-Orient. Louvre Hotels group exploite plus d’un
millier d’hôtels dans le monde, possédant entre 1 et 5 étoiles.
Hôtellerie : la cession du Martinez et du Concorde Lafayette en bonne voie
1er février 2012 – Les Echos
Le Martinez à Cannes, l’Hôtel du Louvre ou le Concorde Lafayette à Paris pourraient bientôt changer de
main. La société d’investissement Starwood Capital, qui a lancé, à la rentrée, un processus de cession
du pôle d’hôtellerie de prestige de Groupe du Louvre, espère désormais boucler l’opération d’ici à un
mois ou deux. Le portefeuille se valorise entre 700 et 800 millions d’euros pour huit établissements.
Le premier tour, organisé par la banque UBS - Jones Lang LaSalle étant conseil pour
l’immobilier -, a eu lieu en décembre et le second à la mi-janvier. Deux offres ont été tout
CONSULTANTS
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Hôtellerie- Louvre Hotels Group
particulièrement étudiées par le vendeur : l’une émanant d’un consortium d’investisseurs du MoyenOrient, l’autre du groupe Accor associé à la foncière Unibail-Rodamco. La première offre tiendrait
la corde, mais le consortium n’est toutefois pas encore entré dans une négociation exclusive. Il ne
reprendrait pas la totalité du périmètre, contrairement au duo Accor-Unibail, à ce stade écarté.
D’autres candidats ont fait connaître leur intérêt pour des morceaux plus restreints du pôle.
L’ensemble mis en vente est en effet hétéroclite. Sur les huit établissements qui relèvent
directement de Groupe du Louvre, quatre sont en pleine propriété : l’Hôtel du Louvre et le
Concorde Lafayette à Paris, le Martinez à Cannes, le Palais de la Méditerranée à Nice. S’y ajoutent
le Concorde Saint-Lazare à Paris, ainsi que les hôtels du réseau Concorde Hotels & Resorts situés
à Marseille et à Berlin, et l’Hôtel de la Paix à Genève.
Secteur
Pourquoi l’hôtellerie de luxe parisienne séduit les investisseurs étrangers
2 avril 2012 – Le Monde
L’hôtel Crillon à Paris appartient depuis 2010 à un prince
saoudien de sang royal.
On savait que le luxe ne connaissait pas la crise, et c’est d’autant
plus vrai... en période de crise. Des investisseurs chinois, «un
consortium proche du pouvoir à Pékin», s’intéresseraient à la
vente de quatre hôtels de luxe parisiens - dont le Napoléon - et
à au moins l’un des trois établissements mis en vente par le fonds d’investissement américain
Starwood Capital, selon le journal économique en ligne La Tribune.
Depuis plusieurs années déjà, les grands noms de l’hôtellerie de luxe parisienne séduisent les
investisseurs étrangers. Le Ritz est aux mains du milliardaire égyptien Mohammed Al Fayed depuis
1979. De son côté, le Royal Monceau appartient à Qatari Diar - le fonds souverain du Qatar - depuis
2007. Quant au Crillon, il a pour propriétaire, depuis 2010, un membre de la famille royale saoudienne.
«Tant pour les hôtels que pour les palaces, le secteur du luxe - dont Paris est l’une des
ambassadrices dans le monde - attire les investisseurs pour trois raisons principales : la demande
est très importante, le risque est moindre - quand on achète dans l’immobilier d’hôtellerie, on
sait qu’il y a peu de risque que la valeur des biens baisse - et enfin, c’est un secteur qui reste très
restreint - les investisseurs ne prennent donc pas le risque qu’il y ait un excès d’offre», analyse
Michel Baroni, professeur de finance à l’Essec et spécialiste de l’immobilier.
«Mais si ces investisseurs des pays du Golfe sont déjà présents dans beaucoup de secteurs - notamment
le Qatar -, en revanche, les investissements chinois sont plus récents. Ce sont eux qui possèdent le
plus d’épargne, ils cherchent donc à démultiplier leur force de frappe», relève M. Baroni. En témoigne
l’ouverture récente du Shangri-La avenue d’Iéna (décembre 2010) et celle du Mandarin Oriental rue
Saint-Honoré (juin 2011), tous deux propriétés de grandes chaînes hôtelières hongkongaises.
«MOINS DE CONCURRENCE» AVEC LA CRISE
«La Chine est beaucoup plus attentive à l’Europe, car avec la crise, il y a moins de concurrence. Il
lui est donc plus facile de pénétrer ces marchés. C’est clairement une stratégie d’opportunité. A
terme, je pense qu’ils vont se tourner vers les acquisitions d’entreprises», estime M. Baroni.
Hôtellerie - Secteur
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CONSULTANTS
Des Chinois prêts à investir dans l’hôtellerie de luxe parisienne
30 mars 2012 – La Tribune
Un consortium proche du pouvoir à Pékin s’intéresse à la vente de quatre hôtels de luxe
parisiens, dont le Napoleon et au moins l’un des trois établissements mis en vente par
Starwood Capital. Si ces opérations aboutissent, ces établissements changeraient de marque.
Ils sont venus. Ils ont visité. Selon nos informations, des investisseurs chinois, venus à Paris il
y a quelques semaines, réfléchissent à l’acquisition de quatre hôtels parisiens quatre étoiles,
qui seraient actuellement en vente. Parmi ces établissements, figure le Napoléon, situé dans le
Triangle d’or parisien à quelques dizaines de mètres de l’Arc de Triomphe.
C’est l’un des rares hôtels de luxe encore indépendant à Paris construit dans les années 1920 et
appartenant toujours à la famille d’origine russe, Kliaguine. Outre les GI’s hébergés à la fin de la
Seconde Guerre Mondiale et de nombreux Russes ayant posé leurs valises à Paris, il a vu passer
dans ses chambres rappelant les fastes du Premier Empire, plusieurs personnalités du gotha
de la littérature, des artistes, tels que Ernest Hemingway, John Steinbeck, Salvador Dali, Orson
Welles, Audrey Hepburn, ou encore Errol Flynn.
Ces investisseurs, réunis dans un consortium proche des autorités chinoises, pourraient, s’ils
se décidaient et s’ils étaient retenus, faire passer ces hôtels sous leur propre marque. D’où leur
volonté de faire un coup à Paris.
L’hôtellerie de luxe parisien dans tous ses états
L’ouverture d’une nouvelle génération de palaces à Paris bouleverse comme jamais le petit
monde de l’hôtellerie de luxe. Le Royal Monceau, le Shangri-La et autre Mandarin Oriental
obligent les plus anciens à une sérieuse remise en question. D’où la fermeture pendant au moins
deux ans de deux des plus célèbres établissements parisiens : le Crillon et le Ritz.
Récemment racheté par un prince saoudien de sang royal, le Crillon, qui compte 147 chambres et
suites, des salons classés avec vue sur la place de la Concorde et un restaurant «Les Ambassadeurs»
- une étoile au Guide Michelin -, sera fermé à partir de l’automne. Quant au Ritz, place Vendôme,
propriété du milliardaire égyptien Mohammed Al Fayed, il doit fermer pour 27 mois dès cet été.
L’hôtel est classé 5 étoiles mais n’a pas obtenu le «label Palace» récemment décerné à neuf hôtels
établissements. La dernière rénovation d’envergure remonte à plus de 30 ans (1979). Mohamed
Al Fayed voudrait s’en séparer, selon des rumeurs de presse.
Le Plaza Athénée, qui pourrait fermer temporairement cinq mois à partir de novembre 2012, et
le Lutetia devraient également se lancer dans des travaux pour garder leur standing, après le
Bristol, le Meurice, le Crillon et le Ritz
Starwood Capital vend ses hôtels de luxe
Enfin, le fonds d’investissements Starwood Capital, qui a déjà cédé début 2011 le Crillon (250 millions
d’euros) et le Concorde Montparnasse (87 millions) fin 2011, serait également vendeur su Concorde
Lafayette, de l’Hôtel du Louvre ainsi que du Concorde Saint-Lazare.Les investisseurs chinois seraient
intéressés par au moins un des trois. «Ils en ont visité un lors de leur passage à Paris», signale un observateur.
Selon, le quotidien économique «les Echos», deux offres distinctes ont été déposées sur le bureau
de Starwood Capital : l’une d’un consortium d’investisseurs du Moyen-Orient, pour une partie du
portefeuille, l’autre du tandem Accor-Unibail, le même qui a repris la propriété et l’exploitation
de l’ex-Méridien Montparnasse, repreneur de l’ensemble du portefeuille. Mais il apparaît que
l’offre d’Accor-Univail aurait été écartée.
CONSULTANTS
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Hôtellerie- Secteur
Le Crillon et le Ritz ferment leurs portes pour travaux mais gardent leur personnel
22 mars 2012 – Le Monde
Les grands hôtels parisiens, pour faire face à une concurrence accrue, se rénovent
Deux hôtels de luxe parisiens, le Crillon et le Ritz, vont provisoirement fermer, dans, les prochains
mois, de manière à réaliser de grands travaux de rénovation. Avant le lancement des chantiers,
une question sensible doit être résolue : le sort des personnels. Que feront-ils lorsque l’activité va
s’interrompre ? Seront-ils réintégrés dans l’établissement au moment où il rouvrira ses portes ? ‘
Mardi 10 mars, le Crillon a annoncé qu’il n’accueillera plus de clients à partir de «l’automne prochain,
pour une durée estimée de vingt-quatre mois», Pendant cette période, les salariés vont bénéficier
«d’un dispositif d’accompagnement» qui doit être négocié, indique la direction. L’objectif est de
préserver remploi et de renforcer la qualification des personnels, ajoute-t-elle sans plus de précision.
Les discussions démarrent sur des bases «plutôt convenables », aux yeux de Claude Lévy, de. la
CGT. Les patrons du Crillon, indique-t-il, s’engagent à «maintenir. les emplois et les rémunérations».
Ceux qui veulent quitter l’entreprise pourront le faire dans le cadre, d’un plan social, Pour les autres’,
des actions de formation et de mise .à niveau seront engagées. Les salariés auront la possibilité de
travailler dans d’autres sociétés au cours des deux prochaines années avant de revenir .au Crillon,
Des mesures de chômage partiel pourraient également être prises, énumère M. Lévy,
Au Ritz, il a fallu plusieurs mois de négociations avant de parvenir à un accord - qui ne donne pas
pleinement satisfaction à tout le monde. L’an passé, la direction envisageait de mettre en place un «plan
de sauvegarde de l’emploi » (PSE) pouvant conduire au licenciement des quelque 450 salariés de l’hôtel.
Consultée, la direction régionale de l’emploi et du travail a critiqué lé projet en dressant un
« constat de carence» en octobre mn; elle déplorait que le PSE, dans sa version de l’époque,
n’explore pas suffisamment les alternatives aux licenciements pour motif économique. « Il est
nécessaire, ajoutait-elle, d’étudier la piste de la suspension des contrats de travail, notamment
du fait de l’existence d’un vrai risque que les salariés les plus anciens, les plus âgés et les plus
fragiles ne retrouvent pas de solution (...) si tous n’étaient pas réembauchés [parle Ritz], »
La direction a retravaillé sa copie, au fil des discussions avec les représentants du personnel.
Finalement, son projet a reçu, lundi, un avis favorable du comité d’entreprise (adopté à Funanimité).
Marie-José Duval, la secrétaire (UNSA) du CE, se dit satisfaite des dispositions arrêtées. Les employés,
explique-t-elle, ont la garantie d’être réembauchés à leur poste par le Ritz à l’issue des travaux, s’ils
le réclament. Ils conserveront l’ancienneté acquise et le bénéfice de leur mutuelle. Enfin, ils ne
seront soumis à aucune période d’essai au moment de reprendre leur emploi.
La CFDT, elle, est plus réservée elle aurait préféré que les contrats de travail soient suspendus au
lieu d’être rompus, Ce choix crée des • incertitudes, selon elle.
Le Crillon ‘et le Ritz entreprennent ce lifting alors que la concurrence s’intensifie sur le marché de
l’hôtellerie de prestige. Plusieurs établissements de’ luxe, exploités par des chaînes étrangères,
ont ouvert à Paris au cours des dernières années. Dans le cas du Crillon, la cure de jouvence
devenait indispensable : le taux d’occupation des chambres avait diminué durant certaines
périodes, car l’établissement commençait à mal vieillir, rapporte M. Lévy.
Dans un contexte de grande incertitude, Deloitte In Extenso prévoit un
RevPar en France, en hausse entre + 2 et + 4% pour 2012
10 février 2012 – Hotellerie Restauration
Deloitte clôt à sa manière les perspectives sur l’hôtellerie en France, prévoyant pour 2012 une
croissance se situant entre + 2 et + 4% dans un contexte marqué d’incertitudes. Rappelant que
le secteur de l’hôtellerie est étroitement lié à la conjoncture politique et économique
internationale, Deloitte affiche un optimisme mesuré.
Hôtellerie - Secteur
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CONSULTANTS
Année 2011,tout va bien malgré la crise
Dans une période de fin de crise, l’année 2011 se sera bien terminée. Dans ses résultats, Deloitte
fait apparaître toutefois des disparités significatives entre catégories comme entre destinations.
Globalement l’année 2011 a surtout été favorable au secteur haut de gamme :« Plus on monte
en gamme, plus les TO et les Prix moyens grimpent»déclare Philippe Gauguier, directeur
associé,«Paris restant la ville la plus attractive de France, avec des RevPar en hausse entre + 9 et
+ 12% dans le haut de gamme et le luxe» poursuit-il, devant la Cote d’Azur avec + 7% alors que
le reste de la province oscille entre + 5 et + 8%.
Le luxe et le haut de gamme caracolent en tête
Si toutes les catégories ont connu des résultats en hausse, les catégories luxe et haut de
gamme ont surtout bien rattrapé le retard pris en 2009.Elles ont réalisé des hausses de + 9 et
+ 10% de Revpar, alors que les catégories milieu de gamme, économique et super économique
connaissaient des hausses plus modestes, et qui diminuent au fur et à mesure que l’on descend
en gamme(de + 6 % pour le milieu de gamme à + 4% pour l’économique).Pour Olivier Petit,
directeur associé, la hausse est en effet plus modérée dans le segment économique avec
des prix moyens qui ont cependant augmenté, mais des taux d’occupation qui se sont
érodés.«Globalement comme cette catégorie n’avait pas connu de crise véritable, elle n’est
pas dans un contexte de fortes hausses. En revanche, la baisse de ses taux d’occupation est
réelle et provient pour la plupart de la concurrence des résidences de tourisme qui pratiquent
une politique de prix très bas et très attractif(de 35 à 65€ par jour dans les résidences standard
et de 70 à 130 € pour les résidences parisiennes dans la catégorie supérieure).
Nota : les statistiques de Deloitte-IneXtenso, réalisées chaque mois, sont faites auprès d’ après d’un
échantillon d’hôtels représentant 40% du parc hôtelier français (chaînes et indépendants inclus ).
L’hôtellerie marquera une pause en 2012
24 janvier 2012 – Les Echos
Après une année 2011 record, l’activité de l’hôtellerie française devrait ralentir en 2012.
Le cabinet de conseil spécialisé MKG prévoit une hausse de seulement + 1,5 % de la recette
unitaire moyenne, après une progression de + 5,8 % l’an dernier.
Après une année 2011 record, l’activité de l’hôtellerie française devrait ralentir en 2012. Dans
un contexte conjoncturel difficile -les économistes prévoient une croissance autour de zéro -, le
secteur ferait toutefois preuve de résistance.
Selon le cabinet de conseil spécialisé MKG, qui présentait hier son étude annuelle, le revenu moyen par
chambre disponible, le RevPAR dans le jargon des professionnels, devrait augmenter de + 1,5 %, après
une progression de + 5,8 % en 2011. Selon l’hypothèse haute, la croissance serait même de + 3,5 %.
2011, année exceptionnelle
Le responsable du département tourisme-hôtellerie-loisirs de KPMG, Stéphane Botz, reste lui très
prudent : il table sur une « stagnation » du RevPAR dans l’hôtellerie économique, et sur une « croissance
modérée » pour les catégories supérieures. KPMG, qui vient de finaliser son bilan sectoriel annuel,
confirme que 2011 a été une année exceptionnelle, à l’instar de 2007, avec une hausse du RevPAR
d’au moins + 7 %, l’augmentation atteignant même + 13,2 % pour les trois étoiles.
En dépit d’une mauvaise tendance macroéconomique, plusieurs facteurs devraient alimenter la
solidité de l’activité hôtelière en 2012. En premier lieu, le marché français n’a pas de surcapacités,
ce qui atténue toute baisse de régime. Il serait même en manque à certains égards, en particulier à
Paris, la première destination touristique au monde. En outre, la capitale, dont les performances
« dopent » les indicateurs du secteur (l’an dernier, la hausse du RevPAR a atteint 10,3 % à Paris, à
comparer à + 3,9 % en province, selon MKG), devrait profiter de « coups de pouces » en
cours d’année avec le Mondial de l’automobile début octobre, mais aussi un effet JO
CONSULTANTS
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Hôtellerie- Secteur
de Londres. Autre élément déterminant : la gestion de la recette -le « yield management » -s’est
développée dans hôtellerie, d’où une meilleure maîtrise des tarifs.
D’une manière générale, l’année serait correcte pour l’hôtellerie en Europe de l’Ouest, à en croire
MKG. Le cabinet prévoit une hausse du RevPAR de 2,8 %, avec une hypothèse haute de 4 %. Pour
autant, l’évolution sera contrastée selon les pays. La comparaison avec la France n’a pas de sens,
du fait du poids de l’hôtellerie économique dans l’Hexagone.
Starwood
Facture réduite pour le cheikh Al-Jaber dans son conflit avec Starwood
15 février 2011 - Les Echos
Dans son litige qui l’oppose depuis le printemps 2009 à la société de capitalinvestissement américaine
Starwood Capital, le groupe hôtelier saoudien JJW, détenu par le cheikh Al-Jaber, vient d’essuyer une
nouvelle défaite juridique sur le fond, tout en remportant une victoire à 100 millions d’euros.
Dans un arrêt du 10 février, la cour d’appel de Paris a confirmé un jugement du tribunal de commerce
de Paris du 8 avril 2010 ayant reconnu le bon droit des entités Groupe du Louvre et Société du
Louvre, détenues par Starwood Capital, de mettre un terme à leurs accords qui les liaient à JJW.
Ceux-ci portaient sur la reprise d’une dizaine d’hôtels de luxe, dont le palace parisien Le Crillon et
le Martinez à Cannes, pour un montant total de 1,495 milliard d’euros. Considérant que JJW n’était
pas en mesure de respecter ses engagements, Starwood Capital avait résilié les contrats.
De même, la cour a confirmé l’acompte initial de 50 millions d’euros dont Starwood Capital était
bénéficiaire.
Le contentieux prolongé
A contrario, elle a remis en cause l’indemnité de 100 millions d’euros, dont l’américain s’était
prévalu au titre d’un avenant du 11 mars 2009, mais dont la validité est contestée par JJW. Ce
dernier ne compte pas en rester là puisqu’il entend saisir la Cour de cassation, une procédure
prolongeant le contentieux pour au moins un an.
Dans l’hypothèse où cette dernière casserait le jugement et renvoyait les protagonistes à
nouveau devant la cour d’appel, il faudrait compter encore un an de procédure.
Entre-temps, Starwood Capital aura tout loisir de céder encore ses hôtels. L’américain a notamment
cédé Le Crillon, l’an dernier, à un membre de la famille royale d’Arabie saoudite pour 250 millions d’euros
Tourisme
Malgré les crises, le tourisme garde confiance grâce aux pays émergents
18 avril 2012 – Les Echos
Les professionnels du tourisme mondial réunis au Japon gardent confiance malgré les incertitudes pesant
sur la conjoncture, les yeux rivés sur les nouveaux voyageurs des pays émergents, Chinois en tête.
«Notre industrie va se développer malgré toutes les crises de ces dernières années», a assuré
Michael Frenzel, président du géant allemand du tourisme TUI.
Crise financière de 2008-2009, éruption du volcan islandais Eyjafjöll en avril 2010, problèmes
européens d’endettement et printemps arabes en 2011, le secteur a fait face à de nombreux défis, ont
constaté les intervenants du sommet annuel du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC).
L’ambiance n’est cependant pas maussade lors de cette grand-messe du secteur qui se tient
jusqu’à jeudi à Tokyo, après une ouverture symbolique à Sendai (nord-est du Japon),
cité endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
Hôtellerie - Tourisme
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CONSULTANTS
Nombre de participants - représentants d’agences de voyage, de compagnies aériennes et
ferroviaires, d’hôtels et d’autorités politiques concernées - insistent sur les chiffres encourageants
de l’an passé, où le nombre de voyageurs internationaux a encore augmenté de 4,4%, frôlant le
milliard, d’après l’Organisation mondiale du Tourisme.
Pourtant, les difficultés financières du Vieux continent et l’atonie de l’économie des Etats-Unis
ont été clairement ressenties.
«Les Européens et Américains ont été moins nombreux à nous rendre visite», a relevé Lu Zhiyuan,
gouverneur adjoint de la province chinoise de Hainan, une île méridionale prisée des voyagistes.
Les révolutions des pays arabes ont aussi entraîné une chute dramatique des séjours dans des
pays fortement dépendants de cette manne, comme la Tunisie et l’Egypte, où les vacanciers ont
hésité à se déplacer par craintes des troubles.
Le Japon a de son côté payé un lourd tribut avec le tsunami et l’accident nucléaire consécutif à
Fukushima qui ont ramené sa fréquentation touristique des années en arrière.
Mais «il y a aussi de bonnes nouvelles: nous avons un fort potentiel de croissance avec les Brics
(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et onze nations arrivant derrière (plusieurs pays
d’Asie du Sud et du Sud-Est, Corée du Sud, Egypte, Mexique, Nigeria et Turquie)», a expliqué Mark
Harms, PDG de Global Leisure Partners, une banque spécialisée dans l’investissement touristique.
Des centaines de millions de Chinois vont accéder à la classe moyenne entre 2010 et 2020, «c’est une
occasion fantastique», s’est enthousiasmé M. Harms, à l’unisson de nombreux autres participants.
En y ajoutant les autres pays en croissance, «3 milliards de personnes au total vont bientôt entrer dans
la classe moyenne à travers le monde», a renchéri Frits Van Paasschen, PDG des hôtels Starwood.
Le secteur compte sur ces populations en ascension sociale, souvent jeunes, pour doper sa
croissance, espérée au rythme de 4% par an. Avec 255 millions d’emplois directs ou indirects, un
travailleur sur douze dans le monde est plus ou moins lié aux activités touristiques.
«Je voyage donc je suis», a clamé Parag Khanna, directeur de l’Institut de prospective Hybrid
Reality, jugeant que ces nouvelles classes moyennes cèderont à leur tour à l’envie du voyage,
par plaisir, par nécessité professionnelle... ou pour apprendre.
Non seulement ces nouveaux touristes veulent découvrir leur propre pays, comme en Chine où
l’accent est mis sur le développement des voyages intérieurs, mais ils franchissent aisément les
frontières à la recherche d’expériences culturelles diverses.
Si l’Europe fournit moins de candidats à l’escapade, elle commence à bénéficier de cette
évolution, ce qui incite des groupes hôteliers à parier de nouveau sur elle.
«L’Europe a une densité incroyable de cultures, de sites historiques et naturels qui vont intéresser
ces centaines de millions de nouveaux voyageurs».
Le sommet mondial du tourisme au Japon examine la conjoncture économique
16 avril 2012 – Les Echos
Le sommet annuel du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), ouvert lundi pour quatre jours
au Japon, va se pencher sur la croissance d’un secteur confronté aux difficultés de l’économie planétaire.
Ce rassemblement des professionnels du voyage débute lundi à Sendai (nord-est du Japon),
métropole située au coeur de la région dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011,
avant de se poursuivre et de s’achever de mardi à jeudi à Tokyo.
«Les discussions à Sendai aborderont la reconstruction du Japon. C’est très symbolique pour
nous d’ouvrir le WTTC dans cette ville au nom associé au séisme et au tsunami», a
expliqué le PDG du WTTC, David Scowsill, dans un communiqué.
CONSULTANTS
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Hôtellerie- Tourisme
La catastrophe naturelle, doublée d’un accident nucléaire à Fukushima, a fortement entravé l’activité
touristique au Japon en 2011, une année tumultueuse pour le secteur sur l’ensemble de la planète.
«Les douze derniers mois ont été exceptionnellement agités avec la crise de la dette (en Europe), les
soulèvements démocratiques (dans les pays arabes), les incertitudes de l’économie mondiale (et) les
fortes fluctuations des monnaies comme des cours des matières premières», a souligné le WTTC.
Les intervenants débattront notamment des défis économiques du secteur, de l’avenir des
compagnies aériennes, des nouvelles tendances de consommation et des mutations vers un
«tourisme durable».
Tenu pour la dernière fois à Las Vegas (Etats-Unis) en mai 2011, le sommet annuel du WWTC
a inauguré au Japon sa douzième édition. Il est présenté comme le principal événement de
ce secteur, rassemblant un millier de professionnels des agences de voyage, des compagnies
aériennes, de l’hôtellerie-restauration et des autorités politiques concernées.
Avec une activité évaluée en 2011 à 6.300 milliards de dollars (9,1% du produit intérieur brut
mondial), le secteur du tourisme a représenté 255 millions d’emplois sur la planète.
Le volume de touristes internationaux a crû de 4,4% en 2011, selon l’Organisation mondiale du
Tourisme. Cette structure placée sous l’égide de l’ONU prévoit une croissance de 3 à 4% en 2012.
L’hôtellerie française en forme au premier semestre 2012
16 avril 2012 – La Tribune
Les hôtels français ont enregistré des performances en hausse de 3% au premier trimestre 2012, avec
des activités séminaires et affaires similaires aux années précédentes, alors qu’un ralentissement
était généralement ressenti en période préélectorale, selon le cabinet spécialisé MKG.
Le secteur de l’hôtellerie française se porte très bien, et semble ne pas être affecté par la période
pré-électorale. Tel est l’enseignement de l’étude menée par le cabinet spécialisé MKG, qui indique
que les hôtels français ont enregistré des performances en hausse de 3% au premier trimestre 2012.
Plus précisément, le principal indicateur de l’hôtellerie, le RevPAR (revenu par chambre
disponible, qui compile le taux d’occupation et le prix moyen payé) augmente de 3%, grâce
à de très bons résultats en mars. Le RevPAR trimestriel limite sa progression à 1,8% pour les
hôtels économiques (2 étoiles), 1,9% pour les établissements moyen de gamme. Mais il grimpe
de 2,3% dans le segment super-économique (1 étoile) et de 4,6% dans le haut-de-gamme (4 et 5
étoiles). Le mois de mars enregistre une progression plus nette des indicateurs: de +2,6% pour
la catégorie super-économique à +7,3% pour le haut-de-gamme, avec une moyenne à +5,2%.
La campagne présidentielle n’a pas pénalisé les séminaires et les déplacements d’affaires, contrairement aux précédentes périodes préélectorales
«La campagne de l’élection présidentielle ne semble pas avoir d’effet négatif sur le niveau d’activité»,
note MKG. «Il était courant que les périodes de campagne provoquent un coup d’arrêt dans l’activité
séminaires et dans les déplacements d’affaires, pour attendre les modifications de climat qui suivent
le résultat d’une grande échéance électorale», précise Georges Panayotis, président de MKG Group.
«Aujourd’hui, il apparaît plus clairement que la France fonctionne sur le mode ‘business as usual’
et que les responsables ont déjà intégré ou ne sont pas paralysés par un éventuel changement
de direction politique, ajoute-t-il. Ils sont davantage préoccupés par l’état du monde financier et
par le niveau de crédit qui doit permettre de faire tourner les entreprises».
La progression du RevPAR s’explique aussi par «la contraction régulière du parc national hôtelier»,
selon MKG. La mise en place progressive des nouvelles étoiles, de nouvelles normes de sécurité et
d’accessibilité, contraint de nombreux petits établissements à fermer. La diminution du nombre
de chambres fait augmenter le taux d’occupation du reste du parc et les prix moyens.
Hôtellerie - Tourisme
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CONSULTANTS
Le touriste chinois, roi du shopping à Paris
23 mars 2012 – Le Monde
D’ici à cinq ans, les études prévoient que 3
millions de Chinois par an visiteront la France,
contre 900 000 aujourd’hui. Ici, les Galeries
Lafayette, boulevard Haussmann, à Paris.
Le Chinois est le touriste étranger le plus
dépensier. En 2011, il est à l’origine du
quart de la détaxe en France, montrent les
résultats d’une étude publiée jeudi 22 mars
par Global Blue, groupe international qui
gère les remboursements de détaxes effectués par les étrangers hors Union Européenne.
Derrière la Chine, la Russie, le Japon et les Etats-Unis. Un classement qui a beaucoup changé
depuis 2006 où le Japon était en tête suivi des Etats-Unis, de la Russie, puis de la Chine.
Pressé par le temps, les touristes lâchent beaucoup d’argent dans quelques boutiques. En 2011,
le Hongkongais a en moyenne dépensé 1 500 euros en une seule journée dans une même
boutique en France. Le Chinois 1 470 euros, le Russe 1 000 , le Brésilien 680 et l’Indien 765. En
joaillerie, le «touriste» d’Arabie Saoudite a «claqué» 6 100 euros.
«Paris reste la capitale du shopping pour les touristes internationaux en Europe», selon Global
Blue : pour 100 euros dépensés à Paris, on en compte 85 à Londres et 33 à Milan. Conservera-t-elle
longtemps son rang face à la concurrence d’autres capitales où il existe une véritable promotion
de la ville en tant que destination de shopping ?
A Londres par exemple, sur un concept importé du Canada, plus de 600 commerçants et des
groupes immobiliers de trois quartiers commerçants (Bond Street, Oxford Street et Regent
Street) ont créé New West End Company, un organisme qui publie des documents à destination
des touristes et promeut la destination auprès des voyagistes... Résultat : 528 millions d’euros de
chiffre d’affaires en plus pour ces quartiers en cinq ans.
«AMÉLIORER L’ORGANISATION INTERNE À CHAQUE VILLE»
Conscients de l’urgence de s’organiser, en France, l’Etat et plusieurs fédérations de commerçants
ont commandé une étude aux cabinets Deloitte et Du Rivau Consulting, dont les résultats ont été
publiés le 13 mars : pour que la France attire les touristes friands de shopping, il faut tout d’abord
«améliorer l’organisation interne à chaque ville et l’accessibilité», en créant des cheminements,
en améliorant la signalétique des rues (qui n’intègre quasiment jamais le commerce), en mettant
l’accent sur la propreté et la sécurité, en améliorant les plaquettes des hôtels. Bref, faciliter la vie
du touriste qui ne sait pas où aller quand il arrive.
D’autant que, d’ici à cinq ans, les études prévoient que 3 millions de Chinois par an visiteront
la France, contre 900 000 aujourd’hui. Pour Philippe Houzé, président du groupe Galeries
Lafayette, «les Chinois sont au premier stade de la maturité touristique comme l’étaient il y a 20
ans les Japonais qui venaient en car en groupe et qui aujourd’hui, viennent en couple».
CONSULTANTS
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Hôtellerie- Tourisme
W
L’offre d’hôtels de luxe à Paris s’enrichit d’une nouvelle enseigne avec W
1er mars 2012 – Les Echos
W Hotels a ouvert hier son établissement à Paris, dans un contexte qui reste porteur pour
l’hôtellerie haut de gamme de la capitale. La chaîne très design et branchée de l’américain
Starwood Hotels prépare par ailleurs un nouveau plan d’expansion.
L’hôtellerie haut de gamme de Paris compte un nouvel entrant international et à la personnalité
bien marquée : W Hotels Worldwide. La chaîne design et branchée de l’américain Starwood
Hotels & Resorts Worldwide a en effet ouvert hier son quarante-deuxième établissement dans
la capital, le W Paris-Opéra, situé à proximité du palais Garnier.
Réalisé dans un immeuble haussmannien, cet hôtel de 91 chambres -dont 20 suites -est exploité
par W Hotels dans le cadre d’un contrat de management de dix ans renouvelable, le propriétaire
étant la société espagnole de capital-investissement Meridia Capital. Il répond au canon de la
marque d’inspiration new-yorkaise -le premier W avait été ouvert à New York en 1998 -, avec sa
décoration contemporaine et son offre ciblant une clientèle estampillée « jet-set ».
Le W Paris-Opéra, dont l’exploitant vise ouvertement le classement 5 étoiles, s’inscrit de facto
dans une belle série de nouveautés pour l’hôtellerie haut de gamme parisienne après, en moins
d’un an et demi, le Royal Monceau, totalement rénové, le Shangri-La et le Mandarin Oriental. En
filigrane, ces deux derniers témoignent de la montée en puissance sur la scène internationale
des opérateurs asiatiques, en attendant le Peninsula, annoncé pour la fin 2013.
Ces capacités nouvelles ont été absorbées sans encombre par une demande dont la vigueur ne se
dément pas, 2011 ayant été, à son tour, une excellente année pour le secteur. In Extenso (groupe
Deloitte) fait ainsi état d’une hausse de la recette unitaire moyenne par chambre disponible de 9 %
pour les hôtels relevant du grand luxe et de 12 % dans le haut de gamme. La direction du ShangriLa ne cache pas d’ailleurs avoir « beaucoup de satisfaction » pour sa première année d’exploitation
avec un prix moyen (PM) qui « dépasse légèrement les attentes » à... 950 euros. Et 2012 s’annonce sous
les meilleurs auspices : entre avril 2011, mois à partir duquel l’établissement - réalisé dans l’ancien
hôtel particulier du prince Roland Bonaparte, tout près du Trocadéro -a pu disposer de toutes ses
suites (27 pour 81 chambres) et février 2012, le taux d’occupation (TO) a bondi de 20 points, pour
atteindre 95 %. De son côté, le Bristol, qui fait partie de longue date de la crème parisienne et
dispose de davantage de capacité (188 chambres), a vu son PM dépasser les 900 euros et son TO
atteindre 71 %, sachant que ce dernier a été affecté par des travaux en début d’année.
D’indispensables rénovations
Pour 2012, son directeur général, Didier Le Calvez, table sur un TO de 75 %, tandis que le prix moyen
« devraitatteindreles1.000euros ». Mais pour ce « pro » de l’hôtellerie de luxe « lavraieconcurrence » interviendra
en 2015 car tous les établissements existants ou à venir seront alors pleinement opérationnels. Entretemps, le Crillon et le Ritz auront notamment procédé à une indispensable rénovation.
Enfin, l’arrivée à Paris de W Hotels, qui ne se positionne pas sur ce créneau des palaces, est aussi
l’illustration de l’expansion de l’enseigne. Si la barre des 60 unités est aujourd’hui visée pour
2015, la responsable de la marque, Eva Ziegler, indique que celle des 100 est actuellement à
l’étude. En attendant, un W ouvrira, notamment, à Bangkok, à Singapour, à Milan, ou à Verbier,
ce dernier étant un test dans les « resorts ».
Hôtellerie - W
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CONSULTANTS
Comment recourir aux services d’un
Expert CHSCT ?
Le CHSCT peut recourir à un expert dans
deux cas (article L.4614-12 du Code du travail) :

lorsqu’un risque grave révélé ou non par un accident du travail, une
maladie professionnelle ou à caractère professionnel est constaté dans
l’établissement ;

en cas de projet important modifiant les conditions de santé et de sécurité
ou les conditions de travail, prévues à l’article L.4612-8.
La nomination de l’expert implique de respecter
une procédure avec ses étapes :
La préparation de l’inter vention
Il est nécessaire d’inscrire à l’ordre du jour de la séance la question qui
préoccupe le CHSCT.
Il est important de discuter du problème concerné avant de voter l’expertise,
soit au cours de la réunion, soit lors de réunions précédentes. Le CHSCT
utilise le recours à l’expert s’il estime ne pas avoir suffisamment d’éléments
sur le sujet pour accomplir sa mission de contribuer à la protection de la santé
physique et mentale des salariés.
La délibération et le vote
Elle reprend la motivation de l’expertise : le constat des faits (risque grave) ou
les interrogations que soulève le projet.
Il est fortement recommandé de contacter l’expert et de préparer avec lui la
délibération qui sera votée en réunion.
Le principe du recours à l’expertise fait l’objet d’un vote, à la majorité des
présents, (le Président ne participe pas au vote), de même, le choix de l’expert
doit être validé par un vote.
Avant d’engager toute action, il est fortement conseillé de nous contacter
afin de vous accompagner dans cette procédure.
78, rue de Paris - BP 82304
03203 Vichy Cedex
tél : 04 70 96 06 97
mail : [email protected]
1, Avenue Foch - BP 90448
57008 Metz Cedex 01
tél : 03 87 17 32 60
mail: [email protected]
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Associé
Chargée de mission
Associée
Des Experts Spécialisés
dans le conseil et l’assistance
des représentants du personnel
et des organisations syndicales
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Philippe BAUVE
Chargé de mission
Associé
Chargé de mission
Associé
Dominique DUBESSAY
Expert-comptable
Associé
Metz ( siège social )
BP 90448
57008 Metz Cedex 01
Tél. 03 87 17 32 60 - Fax : 03 87 15 79 56
Vichy
78, rue de Paris
03200 Vichy
Tél : 04 70 96 06 97 - Fax : 04 70 31 85 05