Examen documentaire rapide sur la formation, la

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Examen documentaire rapide sur la formation, la
Podologie et podiatrie
Examen documentaire rapide sur la formation, la
réglementation, la collaboration, la sécurité et les
aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Conseil consultatif de réglementation
des professions de la santé
Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
RÉSUMÉ DES PRINCIPAUX RÉSULTATS
Études et formation des podiatres et des podologues
• Des programmes de formation pour devenir podiatre et podologue sont offerts dans
plusieurs territoires de compétence et décernent des diplômes en podologie (p. ex., en
Ontario), des baccalauréats en podiatrie (p. ex., au R.-U.) et des doctorats en médecine
podiatrique (p. ex., aux É.-U.).
• Comme les docteurs en médecine, les docteurs en médecine podiatrique doivent suivre
des études supérieures pour acquérir des connaissances pratiques et des compétences
avant d'obtenir leur permis d'exercice.
• Les podologues ont un champ d'exercice plus restreint que les podiatres. L'Université
Temple à Philadelphie a déjà offert des programmes pour combler cet écart dans les
études. Ces programmes ne sont plus offerts, et la présente étude n'a trouvé aucun autre
programme semblable.
Réglementation des podiatres et des podologues
• Les organismes de réglementation des podiatres et (ou) des podologues protègent divers
titres, notamment les suivants : « podiatre », « podologue », « spécialiste en soins des
pieds », « spécialiste en correction des pieds », « expert en soins des pieds », « praticien
en podiatrie », « chirurgien en podiatrie », « médecin podiatre », « docteur en médecine
podiatrique », « podo orthésiste », « docteur en podiatrie », « docteur en chirurgie
podologique » et « docteur des pieds ».
• Au Canada, les exigences relatives à l'inscription et à l'obtention du permis d'exercice
comprennent généralement la réussite d'un programme de podiatrie ou de podologie dans
un établissement accrédité, la réussite d'un examen d'agrément approuvé par un
organisme de réglementation et une preuve attestant que le candidat n'a pas été reconnu
coupable d'une infraction criminelle ou d'une faute professionnelle.
• La plupart des États américains exigent la réussite d'un programme de quatre ans dans
une faculté de médecine podiatrique, un minimum de deux ans dans un programme de
résidence d'un cycle supérieur et la réussite d'un examen d'agrément. Toutefois, de plus
en plus de territoires de compétence exigent la réussite d'un programme de résidence de
trois ans.
• Au R.-U., pour exercer la profession de podiatre ou de chirurgien en podiatrie, il faut tout
d'abord réussir un programme menant à un grade en podiatrie et s'inscrire auprès du
Health and Care Professions Council. Par la suite, il faut suivre des études supérieures en
chirurgie podiatrique pendant au moins deux ans, mais il s'agit habituellement de contrats
de trois ans et il faut réussir deux examens officiels pendant la formation. La réussite d'une
formation au niveau supérieur permet d'obtenir le titre de fellow du College of Podiatry.
Collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres professionnels de la
santé
• L'importance de la collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres
professionnels de la santé, notamment les omnipraticiens, le personnel infirmier, les
diététiciens, les chirurgiens orthopédistes et vasculaires, les microbiologistes et les
physiothérapeutes a été soulignée dans plusieurs territoires de compétence.
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Des équipes multidisciplinaires de soins des pieds pour les diabétiques peuvent réduire le
taux d'amputation des membres inférieurs et apporter d'autres avantages, notamment
écourter les séjours à l'hôpital. Toutefois, les conclusions sont moins claires pour les
admissions à l'hôpital.
Sécurité des patients et risques de préjudice associés aux soins des pieds
• Peu de renseignements ont été trouvés sur la sécurité des patients et les risques de
préjudice associés aux soins des pieds. Deux études ont cerné un potentiel pour des soins
inappropriés découlant de la classification erronée du risque et de la toxicité liée à un
anesthésique.
Aspects économiques liés aux soins des pieds
• Peu de renseignements ont été trouvés sur les aspects économiques liés aux soins des
pieds. Deux études menées aux É.-U. et au R.-U. ont laissé entendre que la podiatrie
pourrait réduire les coûts associés aux soins des pieds.
•
OBJECTIFS
Les objectifs énoncés par le demandeur consistaient à trouver et à résumer la documentation
portant sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques
liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence. Des renseignements précis ont
été demandés sur les éléments suivants :
• les études et les établissements d'accréditation pour combler l'écart dans les compétences
entre les podiatres et les podologues;
• la collaboration entre les podiatres, les podologues et les autres professionnels de la santé
dans la prestation des soins des pieds;
• la sécurité des patients et les risques de préjudice associés aux soins des pieds offerts par
les podiatres, les podologues et les autres professionnels de la santé;
• les répercussions économiques de la prestation des soins de pieds par les podiatres, les
podologues et les autres professionnels de la santé;
• les soins aux diabétiques et aux personnes âgées liés aux soins des pieds.
Le présent examen s'appuie sur un examen mené par l'Unité de planification en août 2014 qui
présente les champs d'exercice et les modèles de soins des pieds au Canada, aux É.-U., au R.-U.,
en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Danemark (se reporter à l'Examen documentaire rapide
sur les champs d'exercice et les modèles de soins des pieds dans d'autres territoires de
compétence). Le présent examen doit être lu conjointement avec cet examen.
MÉTHODES DE RECHERCHE
La base de données de la bibliothèque numérique du ministère de la Santé et des Soins de longue
durée, PubMed et Google Scholar ont permis de repérer des articles évalués par des pairs. La
littérature grise a été repérée à l'aide de Google et des sites Web gouvernementaux pertinents. La
recherche s'est limitée aux sources de langue anglaise et, par conséquent, pourrait ne pas avoir
saisi toute la portée des initiatives entreprises dans les pays non anglophones.
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d'autres territoires de compétence
Les termes du thésaurus Medical Subject Heading (MeSH) « Podiatry » (podiatrie), « Chiropody »
(podologie), « Education » (formation), « Accreditation » (accréditation), « Certification »
(agrément), « Licensure » (obtention du permis d'exercice), « Government Regulation »
(réglementation gouvernementale), « Interprofessional Relations » (relations interprofessionnelles),
« Patient Safety » (sécurité du patient), « Professional Misconduct » (faute professionnelle),
« Costs and Cost Analysis » (coûts et analyse des coûts), « Economics » (économie), « Diabetes
Mellitus » (diabète sucré) et « Risk, Aged » (risque, agé[e]) ont été utilisés avec les mots-clés
suivants pour trouver des articles et des documents se rapportant au présent examen :
« podiatrie », « podiatre », « podologie », « podologue », « soins des pieds », « programme de
transition », « compétence », « pratique autonome », « collaboration », « interprofessionnel »,
« faute », « protection du public », « risque de préjudice », « coût des avantages sociaux »,
« répercussions économiques », « diabète », « diabétique », « aîné(e) », « âgé(e) » et « personne
âgée ».
Au total, le présent examen couvre et cite 50 documents de référence, soit six exposés
narratifs / exposés généraux / commentaires, 10 rapports de recherche originaux parus dans des
publications examinées par des pairs et 34 documents provenant de la littérature grise. Le
tableau 12 de l'annexe B est un résumé présentant des précisions pour chacune des sources
citées dans l'examen. Au total, la recherche de matériel pertinent et la rédaction du présent
examen ont nécessité environ 16 jours de travail par une seule personne.
DESCRIPTION DES RÉSULTATS
1. Limites de la documentation
Certains des articles provenant de publications évaluées par les pairs (6/16) trouvés au cours de la
recherche effectuée pour le présent examen étaient des exposés narratifs (plutôt que des
examens systématiques)a, des exposés généraux ou des commentaires, et ils peuvent avoir été
soumis au biais des auteurs. De plus, peu de renseignements ont été trouvés sur les programmes
de transition destinés aux podologues, sur la sécurité des patients et les risques de préjudice
associés aux soins des pieds ainsi que sur les aspects économiques liés aux soins des pieds;
aucun renseignement n'a été trouvé sur les soins des pieds offerts aux personnes âgées.
2. Terminologie
Dans certains territoires de compétence, les termes « podiatrie » et « podologie » ou « podiatre »
et « podologue » ont la même signification (South Carolina Code of Laws, 2013) et ils peuvent être
utilisés de manière interchangeable (Hayes et Bussey, 2011). Toutefois, selon l'Ontario Podiatric
Medical Associationb, il existe en Ontario d'importantes différences entre les podiatres et les
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les différents types d'examens, veuillez consulter la Bibliothèque
Cochrane.
b L'Ontario Podiatric Medical Association œuvre au service des podiatres en Ontario en intervenant au nom de la
profession auprès du gouvernement et des autres parties intéressées.
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podologues au niveau de la formation, des services offerts et de la couverture du Régime
d'assurance-santé de l'Ontario :
• les podiatres sont titulaires d'un diplôme d'études supérieures en médecine podiatrique,
tandis que les podologues détiennent un diplôme d'études postsecondaires en podologie;
• les podiatres peuvent communiquer un diagnostic et pratiquer des interventions
chirurgicales sur les os, alors que les podologues ne peuvent faire ni l'un ni l'autre;
• les podiatres ont des privilèges de facturation en vertu du Régime d'assurance-santé de
l'Ontario, mais pas les podologues (Ontario Podiatric Medical Association, 2014).
Le présent examen fait la distinction entre la podiatrie et la podologie en vue de se conformer aux
modèles de podiatrie et de podologie que l'on retrouve en Ontario.
3. Études et formation des podiatres et des podologues
3.1. Formation des podiatres et des podologues
Des programmes de formation pour devenir podiatre et podologue sont offerts dans plusieurs
territoires de compétence et décernent des diplômes en podologie (p. ex., en Ontario), des
baccalauréats en podiatrie (p. ex., au R.-U.) et des doctorats en médecine podiatrique (p. ex., au
Québec et aux É.-U.) (Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux, 2011). Le
tableau 1 de l'annexe A énonce les établissements au Canada, aux É.-U. et au R.-U. qui offrent
des programmes de formation en podiatrie ou en podologie. Les programmes sont décrits cidessous.
Diplômes en podologie
Dans le présent examen, l'Ontario est le seul territoire de compétence qui offre un programme qui
décerne des diplômes en podologie. Selon un rapport de 2013 sur les compétences des podiatres
et des podologues qui exercent actuellement en Ontario, produit par le Professional Examination
Servicec au nom de l'Ordre des podologues de l'Ontariod, le programme a tout d'abord été offert
par le Collège George Brown, mais a, par la suite, été repris par l'institut Michener vers 1990. En
2007, le programme est également passé d'un programme postsecondaire qui décerne un diplôme
d'études en podologie à un programme postbaccalauréat qui décerne un diplôme d'études de
niveau avancé en sciences de la santé (podologie) (Muenzen et Dionne, 2013). Le programme
actuel :
• accepte les candidats titulaires d'un baccalauréat ès sciences d'une université reconnue
ou d'un baccalauréat ès arts en kinésiologie avec un cours avec crédit complet en
physiologie humaine et un cours avec crédit complet en anatomie humaine (Institut
Michener, 2013);
• dure sept semestres à temps plein sur une période de trois ans (Institut Michener, 2013);
Professional Examination Service aide divers professions, secteurs et établissements à créer des programmes
d'accréditation et offre des conseils sur les nouveautés en matière d'accréditation, les nouvelles tendances et la
technologie.
d L'Ordre des podologues de l'Ontario réglemente les podiatres et les podologues en Ontario et établit des normes
d'exercice et des exigences en matière de formation pour l'admission à la profession et le maintien du niveau de
compétence.
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•
offre divers cours sur des sujets comme les interventions chirurgicales sur les tissus mous,
les services de soins des pieds destinés aux patients à risque élevé, la législation et la
gestion, la collaboration interprofessionnelle et la méthodologie de recherche (Muenzen et
Dionne, 2013). Le tableau 2 de l'annexe A résume la liste des cours du programme.
Baccalauréats en podiatrie
Plusieurs territoires de compétence internationaux offrent des programmes d'études
postsecondaires de trois ans menant à l'obtention d'un baccalauréat en podiatrie. De plus, certains
territoires offrent des programmes de quatre ans (Muenzen et Dionne, 2013). Par exemple :
• au R.-U., le Health Care and Professions Councile accrédite 13 universités pour offrir des
programmes de trois ans (Muenzen et Dionne, 2013). Les podiatres du R.-U. obtiennent
un baccalauréat ès sciences en podiatrie ou en médecine podiatrique après trois ans ou
un baccalauréat spécialisé équivalent après quatre ans (Association médicale podiatrique
canadienne, n.d.).
• En Australie, la podiatrie suit de près le modèle de son homologue britannique, avec des
programmes de trois ans lancés dans les années 1960 et offerts un peu partout dans le
pays de nos jours. Il existe également quelques programmes de quatre ans (p. ex., à la
Queensland University of Technology) (Muenzen et Dionne, 2013).
• En Afrique du Sud, l'Université de Johannesburg offre un programme de trois ans en
podiatrie (Muenzen et Dionne, 2013).
Le tableau 3, le tableau 4 et le tableau 5 de l'annexe A résument les listes des cours ou les plans
de programme de certains établissements au R.-U., en Australie et en Afrique du Sud,
respectivement.
Doctorats en médecine podiatrique
Plusieurs territoires de compétence canadiens et américains offrent des programmes d'études
supérieures de quatre ans menant à l'obtention d'un doctorat en médecine podiatrique (DPM).
• Au Canada, l'Université du Québec à Trois-Rivières est le seul établissement qui offre un
diplôme en podiatrie (Ontario Podiatric Medical Association, 2014). Créé en 2004, le
programme était principalement fondé sur les programmes de podiatrie américains et était
conçu pour répondre aux normes d'accréditation du Council on Podiatric Medical
Education des États-Unis (Muenzen et Dionne, 2013; Association podiatrique médicale
canadienne, n.d.)f. Pour y être admis, il faut être titulaire d'un diplôme collégial ou
l'équivalent et avoir suivi des cours préalables de sciences de base. Le programme intègre
de la pratique clinique dans divers milieux, notamment les hôpitaux (Muenzen et Dionne,
2013). Le tableau 6 de l'annexe A résume les cours offerts dans le cadre du programme
de podiatrie à l'Université du Québec à Trois-Rivières au Québec.
Le Health Care and Professions Council est un organisme de réglementation qui tient un registre des professionnels
de la santé, notamment les podiatres et les podologues, qui satisfont aux normes en matière de formation, de
compétences professionnelles, de comportement et de santé.
f Le Council on Podiatric Medical Education des États-Unis est un organisme d'accréditation pour la formation
médicale podiatrique qui tient son pouvoir de la House of Delegates de l'American Podiatric Medical Association.
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•
Aux É.-U., il y a neuf facultés de médecine podiatrique accréditées par le Council on
Podiatric Medical Education. Les neuf facultés exigent :
o pour l'admission : 1) un minimum de trois ans ou 90 heures-semestre de cours de
premier cycle à l'université; 2) des cours de premier cycle en biologie, en chimie
organique, en chimie inorganique, en physique, en mathématique et en anglais; 3)
la réussite de l'examen d'admission en médecine;
o pour les études, que les deux premières années soient consacrées aux cours en
classe et aux travaux pratiques en sciences médicales, par exemple, l'anatomie,
la microbiologie, la biochimie, la pathologie, la pharmacologie et la physiologie;
o que les deux dernières années soient consacrées aux cours de sciences cliniques
permettant d'acquérir de l'expérience pratique sur les troubles des pieds et des
chevilles et les divers types de traitements offerts dans les cliniques et les
hôpitaux accrédités. Les cours cliniques comprennent le diagnosticg, la
thérapeutiqueh, l'anesthésie et la chirurgiei. Les stages cliniques peuvent varier
selon l'intérêt de l'étudiant (Alberta Learning Information Service, 2014a; Muenzen
et Dionne, 2013; Kim et coll., 2012; Association médicale podiatrique canadienne,
n.d.).
3.2. Formation additionnelle pour les podiatres
Un aperçu historique de la podiatrie par un docteur en médecine podiatrique aux États-Unis a
indiqué que, comme les docteurs en médecine, les docteurs en médecine podiatrique doivent
suivre des études supérieures pour acquérir des connaissances et des compétences pratiques
avant d'obtenir leur permis d'exercice (Levy, 2012).
Études supérieures
Aux É.-U., au R.-U. et en Australie, les études supérieures varient de un à trois ans.
• Aux É.-U., les programmes de résidence en médecine et chirurgie podiatrique consistent
en deux ou trois ans d'études supérieures sur la prise en charge médicale et chirurgicale
des patients internes/externes axée sur le diagnostic et la prise en charge des patients
(Levrio, 2009) et les membres inférieurs (Kim et coll., 2012)j.
o La première année consiste principalement en un stage de un an en médecine
interne, en anesthésiologie, en pathologie, en radiologie, en médecine d'urgence
et générale, ainsi qu'en chirurgie orthopédique et vasculaire (Kim et coll., 2012;
American Podiatric Medical Association, n.d.).
Les cours sur le diagnostic incluent des sujets comme l'interrogatoire clinique, l'examen physique, les procédés de
laboratoire clinique et la radiologie diagnostique (Muenzen et Dionne, 2013).
h Les cours sur la thérapeutique comprennent des sujets comme la pharmacologie, la médecine physique, la science
de l'orthèse et la science de la prothèse (Muenzen et Dionne, 2013).
i Les cours sur la chirurgie portent sur des sujets comme la chirurgie générale, la chirurgie orthopédique et la chirurgie
vasculaire (Kim et coll., 2012).
j Les membres inférieurs comprennent les hanches, les cuisses, les jambes, les chevilles et les pieds.
g
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•
o Les deuxième et troisième années sont axées sur les interventions chirurgicales
du pied et de la cheville, notamment les services podiatriques et orthopédiques et
le sauvetage de membresk (Kim et coll., 2012).
o La plus grande différence entre les programmes de deux ans et ceux de trois ans
est que les résidents qui suivent le programme de trois ans reçoivent plus de
formation en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville et en
traumatologie que les résidents qui suivent le programme de deux ans (Levrio,
2009). Le tableau 7 de l'annexe A résume les exigences en matière de formation
pour les interventions chirurgicales à la cheville dans l'État de New York.
o Environ 211 établissements de soins de santé aux É.-U. sont des parrains
approuvés des programmes de résidence en médecine podiatrique (American
Podiatric Medical Association, n.d.).
Au R.-U. et en Australie, pour devenir un chirurgien podiatrique, il faut suivre des études
supérieures, d'une durée de 1 à 2 ans de pratique clinique, et obtenir une maîtrise
(College of Podiatry, n.d.; Muenzen et Dionne, 2013). Le R.-U. exige également jusqu'à six
ans de formation en chirurgie, selon le rôle du chirurgien en podiatrie (College of Podiatry,
n.d.).
o La pratique clinique au R.-U. offre de l'expérience dans la prise en charge non
chirurgicale de problèmes au pied et à la cheville dans un milieu supervisé
(College of Podiatry, n.d.).
o Le programme de maîtrise de trois ans au R.-U. est axé sur la théorie de la
chirurgie podiatrique et nécessite habituellement de 1 à 2 ans de pratique
générale (College of Podiatry, n.d.). Le programme de maîtrise en Australie peut
porter sur la chirurgie podiatrique, la médecine podiatrique, la science médicale ou
la santé publique (Muenzen et Dionne, 2013).
o La formation en chirurgie au R.-U. dure un an et est donnée en clinique. Elle est
obligatoire pour devenir chirurgien en podiatrie (Hayes et Bussey, 2011). Il faut six
ans pour devenir chirurgien en podiatrie consultant du National Health Service
pouvant diriger un service de chirurgie podiatrique (College of Podiatry, n.d.).
Programmes de perfectionnement
La podiatrie continue d'évoluer en tant que sous-spécialité chirurgicale assujettie à un nombre
croissant d'exigences et de normes de formation. En plus d'études supérieures, il existe des
programmes de perfectionnement aux É.-U. et en Australie.
• Aux É.-U., après avoir terminé le programme de résidence, il est possible de suivre un
programme de perfectionnement en médecine sportive, en chirurgie reconstructive
avancée ou en sauvetage de membres (Kim et coll., 2012).
• En Australie, pour exercer la profession de chirurgien podiatrique, les candidats doivent
suivre un programme de perfectionnement de trois ans auprès de l'Australasian College of
Podiatric Surgeonsl.
Le sauvetage de membres signifie la préservation d'un pied fonctionnel sans qu'il soit nécessaire d'installer une
prothèse.
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o Le programme consiste en des conférences, des études de cas, du
perfectionnement des compétences, des stages cliniques, des activités d'examen
par les pairs, du perfectionnement progressif de compétences préopératoires,
peropératoires et postopératoires, du mentorat ainsi que de la recherche et de la
rédaction d'articles.
o Le programme est axé sur le développement des connaissances, l'acquisition et
l'application de compétences de prise en charge peropératoires et l'atteinte des
compétences nécessaires pour tous les aspects des interventions chirurgicales,
notamment les interventions chirurgicales à l'arrière-pied et à la cheville (Muenzen
et Dionne, 2013).
3.3. Programmes de transition pour les podologues
Au début des années 2000, l'Université Temple de Philadelphie a conçu un programme souple de
doctorat en médecine podiatrique qui avait pour but de permettre aux podologues formés en
Ontario et au R.-U. d'obtenir un doctorat en médecine podiatrique. Le programme visait à combler
les lacunes en matière de formation cernées à l'époquem et à répondre aux besoins des
podologues qui travaillaient à temps pleinn. Il pouvait être suivi en trois à cinq ans. Toutefois, le
programme n'a jamais été mis en place pour deux raisons :
• le programme de l'institut Michener (c.-à-d. le diplôme d'études de niveau avancé en
sciences de la santé [podologie] en Ontario), sur lequel était fondé le principe du
programme souple de doctorat en médecine podiatrique de l'Université Temple, a changé
peu de temps après le lancement prévu du programme de l'Université Temple;
• la première année où l'Université Temple a offert le programme souple de doctorat en
médecine podiatrique, il n'y a eu aucune inscription (Muenzen et Dionne, 2013).
Du milieu à la fin des années 2000, l'Université Temple a admis un bon nombre de diplômés de
l'institut Michener à son programme de doctorat en médecine podiatrique dans le cadre d'un
« processus d'équivalences ». Dans le cadre de ce processus, les diplômés de l'institut Michener
obtenaient des crédits de transfert pour les cours de l'institut Michener qui étaient jugés
équivalents aux cours de l'Université Temple et ils étaient admis à la troisième année du
programme de quatre ans de doctorat en médecine podiatrique de l'Université Temple. Depuis
2013, l'Université Temple n'offre plus ce processus d'admission aux étudiants (Muenzen et Dionne,
2013).
L'Australasian College of Podiatric Surgeons est un organisme national dont les principales fonctions comprennent la
formation des chirurgiens podiatriques, l'agrément de chaque chirurgien podiatrique et la défense de leurs droits.
m Avant d'être admis au programme, les étudiants devaient faire l'objet d'un processus d'évaluation de trois jours dans
14 domaines. Un syllabus, des objectifs d'apprentissage et une liste de suggestions de lecture étaient fournis pour
chaque cours. Selon le résultat de leur examen, les étudiants pouvaient se mériter des crédits pour au plus sept cours
en histologie, en anatomie générale, en anatomie des membres inférieurs, en neuroscience, en biochimie, en
physiologie, ainsi qu'en microbiologie et en immunologie médicales. Les sept autres cours, pour lesquels les étudiants
ne pouvaient obtenir de crédits de transfert, incluaient la pharmacologie, la pathologie, la radiologie du pied et de la
cheville, la pathomécanique, la médecine physique et la réadaptation, les principes de la chirurgie podiatrique, ainsi
que les principes de la salle opératoire (Muenzen et Dionne, 2013)
n Le programme comprenait des cours donnés la fin de semaine au Canada, ainsi que de la formation et des stages
cliniques aux États-Unis (Muenzen et Dionne, 2013)
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4. Réglementation des podiatres et des podologues
Les organismes de réglementation de la podiatrie et de la podologie protègent les titres de ces
professions, approuvent les programmes de formation, inscrivent les professionnels et leur
délivrent des permis d'exercice en vertu de la loi de leur territoire de compétence. Le tableau 8 de
l'annexe A contient une liste des organismes de réglementation de chaque territoire de
compétence mentionné dans le présent examen.
4.1. Protection du titre
Les lois de divers territoires de compétence limitent l'utilisation de certains titres pour les
professionnels des soins des pieds de sorte que seuls les professionnels qui sont inscrits auprès
d'un organisme de réglementation et (ou) auxquels un organisme de réglementation a délivré un
permis d'exercice peuvent exercer la profession dans leur territoire de compétence respectif. Les
lois limitent aussi l'utilisation du terme « docteur » au sein des professions des soins des pieds.
Titres des professionnels des soins des pieds
Plusieurs territoires de compétence, notamment l'Alberta (Alberta Learning Information Service,
2014b), le Manitoba (Législation manitobaine, 2001), le Kansas (Kansas Statutes, 2009), la
Caroline du Sud (South Carolina Code of Laws, 2013), le Wisconsin (Wisconsin Statutes, 2014), le
Wyoming (Wyoming Statutes, n.d.) et le R.-U. (Hayes et Bussey, 2011)o, protègent l'utilisation des
titres de « podiatres » et (ou) de « podologues ». En outre :
• le Manitoba protège les variations ou les abréviations des titres de « podiatre » et de
« podologue » (Législation manitobaine, 2001);
• le Wisconsin protège le titre de « spécialiste en soins des pieds » (Wisconsin Statutes,
2014), le Wyoming protège les titres de « spécialiste en soins des pieds », « spécialiste en
correction des pieds » et « expert en soins des pieds » (Wyoming Statutes, n.d.), et le
Kansas protège les titres de « spécialiste en soins des pieds », « spécialiste en correction
des pieds », « expert en soins des pieds » et de « praticien en podiatrie » (Kansas
Statutes, 2009).
Utilisation du terme « docteur »
Plusieurs territoires de compétence au Canada et aux É.-U. ont jugé qu'il était nécessaire de
qualifier le terme « docteur » en lien avec la spécialité des soins des pieds pour éviter d'induire le
public en erreur quant au champ d'exercice limité des podiatres par rapport aux docteurs en
médecine (Législation manitobaine, 2001; Rhode Island Department of Health, 2007; Connecticut
Statutes, n.d.).
• Au Manitoba, les podiatres peuvent utiliser le terme « docteur » conjointement avec le
terme « podiatre » pour indiquer clairement qu'ils ne sont pas des médecins (Législation
Cet aperçu de la podiatrie générale par des chercheurs du R.-U. indique qu'il n'existe actuellement aucune
inscription ou réglementation prévue par la loi pour les praticiens dans le secteur privé de la santé des pieds. Par
conséquent, sauf pour les titres de « podiatre » et de « podologue » qui sont protégés, les professionnels de la santé
des pieds qui jouent le rôle de podiatre dans le secteur privé ne sont assujettis à aucune restriction juridique ou
officielle (Hayes et Bussey, 2011).
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•
manitobaine, 2001). De plus, l'Alberta protège également les titres de « chirurgien
podiatrique », de « docteur en médecine podiatrique » et de « médecin podiatre » pour les
podiatres (Alberta Learning Information Service, 2014b).
Le Connecticut et le Rhode Island interdisent l'utilisation du terme « docteur » ou de son
synonyme sans la désignation de « podiatre », de « médecine podiatrique » ou de
« podologue » afin de ne pas induire en erreur le public quant au champ d'exercice limité
de la profession pour traiter les problèmes de santé chez l'humain (Connecticut Statutes,
n.d.; Rhode Island Department of Health, 2007). Pour la même raison, le Wisconsin
protège les titres de « docteur en podiatrie », de « docteur en médecine podiatrique », de
« docteur en chirurgie podologique » et de « docteur des pieds » (Wisconsin Statutes,
2014).
4.2. Approbation de la formation
Les organismes de réglementation approuvent les cours et les programmes offerts aux podiatres
et aux podologues. Par exemple :
• Aux É.-U., le Council on Podiatric Medical Education est l'organisme responsable de
l'accréditation en médecine podiatrique, de l'évaluation des programmes en podiatrie, des
programmes de résidence de cycle supérieur, de l'agrément et de la formation continue
des docteurs en médecine podiatrique (Muenzen et Dionne, 2013; Levrio, 2009).
L'American Board of Podiatric Surgeons est responsable de l'agrément en chirurgie
podiatrique (Muenzen et Dionne, 2013).
• Au R.-U., le Health Care and Professions Council est responsable d'accréditer les
programmes en podiatrie offerts par les universités (Muenzen et Dionne, 2013).
• En Australie, le Podiatrists Registration Board of Victoria approuve les cours de premier
cycle et de cycle supérieur en podiatrie à Victoria (Australian Podiatry Association, 2002).
4.3. Inscription et obtention du permis d'exercice
Au Canada, la plupart des provinces établissent leurs propres normes professionnelles ainsi que
leurs propres exigences relativement à l'inscription des podiatres et (ou) des podologues et à
l'obtention du permis d'exercice par l'entremise d'un organisme de réglementation (Centre
d'information canadien sur les diplômes internationaux, 2011). Le tableau 9 de l'annexe A résume
les exigences relatives à l'inscription et à l'obtention de permis d'exercice dans les territoires de
compétence canadiens qui incluent habituellement chacun des éléments qui suivent :
• la réussite d'un programme en podiatrie ou en podologie offert dans un établissement
accrédité;
• la réussite d'un examen d'inscription approuvé par un organisme de réglementation;
• une preuve attestant que le candidat n'a pas été reconnu coupable d'une infraction
criminelle ou d'une faute professionnelle (Alberta Learning Information Service, 2014b;
ProfessionsSantéOntario, 2014; Muenzen et Dionne, 2013; Saskatchewan Statutes, 2007;
Législation manitobaine, 2001).
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Il existe des différences notables entre les provinces et les territoires du Canada, notamment les
suivantes :
• pour exercer leur profession en Ontario, les podiatres doivent être titulaires d'un doctorat
en médecine podiatrique, tandis que les podologues doivent avoir suivi un programme
d'études postsecondaires en podologie (Ontario Podiatric Medical Association, 2014);
• l'Alberta, la Colombie-Britannique et le Québec exigent un doctorat en médecine
podiatrique pour exercer la profession de podiatre. L'Alberta et la Colombie-Britannique
exigent également le suivi d'un programme de résidence pour exercer la profession de
podiatre (Alberta Learning Information Service, 2014a; Muenzen et Dionne, 2013;
Gouvernement de la Colombie-Britannique, 2012; Centre d'information canadien sur les
diplômes internationaux, 2011);
• à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard, dans les
Territoires-du-Nord-Ouest, au Yukon et au Nunavut, il n'existe aucune loi qui régit les
professions des soins des pieds (Centre d'information canadien sur les diplômes
internationaux, 2011).
Le tableau 10 de l'annexe A résume les exigences en ce qui a trait à l'obtention du permis
d'exercice dans les États américains. La plupart des États américains ont les exigences suivantes
relativement à l'inscription :
• un programme de quatre ans dans une faculté de médecine podiatrique;
• un minimum de deux ans de formation dans un programme de résidence de cycle
supérieur;
• la réussite d'un examen d'inscription (New York State Education Department, 2014a;
Wisconsin Statutes, 2014; Muenzen et Dionne, 2013; South Carolina Code of Laws, 2013;
Kansas Statutes, 2009; Rhode Island Department of Health, 2007; Connecticut Statutes,
n.d.; Georgia Statutes, n.d.; Wyoming Statutes, n.d.).
Toutefois, de plus en plus de territoires de compétence exigent la réussite d'un programme de
résidence de trois ans (Kim et coll., 2012; Levy, 2012), et, d'ici 2015, tous les programmes de
résidence accrédités aux É.-U. dureront trois ans. On s'attend à ce que les États adoptent par la
suite cette exigence pour l'exercice de la profession au cours des années (Muenzen et Dionne,
2013).
• Les candidats qui participent au programme de résidence en médecine et en chirurgie
podiatriques de 24 mois sont uniquement admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds.
• Les candidats qui participent au programme de médecine et de chirurgie podiatrique de
36 mois sont admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds et à l'agrément en chirurgie
reconstructive du pied arrière et de la cheville (Muenzen et Dionne, 2013).
• Un candidat doit être agréé en chirurgie du pied avant d'être admissible à l'agrément en
chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville.
• Le Council on Podiatric Medical Education reconnaît deux conseils d'agrément : l'American
Board of Podiatric Surgery et l'American Board of Podiatric Orthopaedics and Primary
Podiatric Medicine (Levrio, 2009).
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Au R.-U., pour exercer la profession de podiatre ou de chirurgien podiatrique, il faut tout d'abord
réussir un programme approuvé menant à un diplôme en podiatrie et s'inscrire auprès du Health
and Care Professions Council (College of Podiatry, n.d.). Par la suite, il faut suivre des études
supérieures en chirurgie podiatrique pendant au moins deux ans, mais il s'agit habituellement de
contrats de trois ans et il faut réussir deux examens officiels pendant la formationp. La réussite
d'une formation au niveau supérieur permet d'obtenir le titre de fellow du College of Podiatry.
Lorsqu'ils ont obtenu le titre de fellow, les candidats peuvent suivre une formation additionnelle en
chirurgie podiatrique, qui est nécessaire pour être désigné chirurgien en podiatrie consultant du
National Health Service pouvant diriger un service de chirurgie podiatrique (Maher, 2013; College
of Podiatry, n.d.).
Le tableau 11 de l'annexe A résume les exigences en matière d'études et de formation pour
l'inscription des professionnels des soins des pieds et l'obtention d'un permis d'exercice dans
divers territoires de compétence.
4.4. Exigences en matière de formation continue
Des documents juridiques de plusieurs États américains ont relevé les exigences suivantes pour la
formation continue des podiatres :
• New York : 50 heures de formation continue approuvée par le New York State Board for
Podiatry sur une période d'inscription de trois ans (New York State Education Department,
2014b);
• Rhode Island : minimum de 15 crédits par année de formation continue conformément à
ce qui est approuvé par le Board of Examiners in Podiatry (Rhode Island Department of
Health, 2007);
• Caroline du Sud : 12 heures de formation continue par année conformément à ce qui est
approuvé par le South Carolina Board of Podiatry Examiners (South Carolina Code of
Laws, 2013);
• Wisconsin : minimum de 30 heures d'éducation permanente sur une période d'inscription
de deux ans (Wisconsin Statutes, 2014).
5.
Collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres professionnels de
la santé
5.1. Collaboration interprofessionnelle
L'importance de la collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres
professionnels de la santé a été soulignée dans un examen documentaire antérieur de l'Unité de
planification qui a désigné les omnipraticiens, le personnel infirmier, les diététistes, les chirurgiens
orthopédistes et vasculaires, les endocrinologues, les microbiologistes, les physiothérapeutes, les
podo-orthésistesq et les orthésistesr comme des collaborateurs actuels ou éventuels des podiatres
Initialement, les examens de cycle supérieur n'étaient offerts que par les organismes professionnels. Au cours des
20 dernières années, cette responsabilité est passée des organismes professionnels aux universités et au National
Health Service (Maher, 2013).
q Les podo-orthésistes sont des experts en orthétique du pied et en chaussures orthopédiques.
p
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
(consulter la section 4.1. – Soins multidisciplinaires et intégrés et la section 4.2. – Soins aux
diabétiques du document Examen documentaire rapide sur les champs d'exercice et les modèles
de soins des pieds dans d'autres territoires de compétence). Par ailleurs, les équipes Santé
familiale et les centres de santé communautaires en Ontario sont des regroupements de médecins
et de professionnels de la santé autres que des médecins qui incluent des podiatres et (ou) des
podologues, ainsi que du personnel infirmier praticien et d'autre personnel infirmier, des
pharmaciens, des diététistes, des orthophonistes, des audiologistes, des ergothérapeutes et des
travailleurs sociaux (Conference Board du Canada, 2012).
L'Ontario Podiatric Medical Association a indiqué que bien que les podiatres aient la capacité
d'adresser leurs factures à l'Assurance-santé de l'Ontario, ce qui présente un avantage indéniable
pour les patients et un avantage concurrentiel pour la profession, cela complique néanmoins le
travail avec d'autres professionnels pour lesquels les patients doivent payer les services de leur
poche, faisant ressortir un obstacle à la collaboration interprofessionnelle que créent les
différences dans les modèles de financement (Ontario Podiatric Medical Association, 2008).
5.2. Efficacité des équipes multidisciplinaires responsables des soins du pied diabétique
Quatre études réalisées au Royaume-Uni et deux aux États-Unis ont démontré que des équipes
multidisciplinaires responsables des soins du pied diabétique peuvent réduire le taux d'amputation
des membres inférieurs. Cela dit, il faut faire preuve de prudence lorsque l'on compare les résultats
d'études étant donné que la composition, la fonction et le cadre des équipes varient d'une étude à
l'autre (Kerr, 2012).
• Une étude quinquennale menée au Royaume-Uni portant sur une équipe responsable des
soins du pied diabétique qu'appuyait un service de podologie communautaires dans un
centre de traitement du diabète a révélé que les taux d'amputation importantet chez les
personnes atteintes de diabète avaient chuté de 76 % (passant de 310,5 à 75,8 par
100 000 personnes diabétiques) après la mise en place d'une équipe de soins des pieds
entre1995 et 2000. Les taux d'amputation mineure chez les personnes atteintes de diabète
n'avaient pas changé de façon importante au cours des cinq années (Canavan et
coll., 2008)u.
Les orthésistes sont des professionnels spécialement formés pour concevoir, fabriquer et ajuster des orthèses.
L'équipe comprenait les membres suivants : 1) un diabétologue (c.-à-d. un spécialiste du diabète) qui a formé
l'équipe, supervisé les soins du pied diabétique et coécrit l'étude; 2) un podologue en soins pour diabétiques de la
collectivité; 3) un chirurgien vasculaire et orthopédiste, un orthétiste, des podologues en soins pour diabétiques et un
diabétologue, qui ont tous contribué à établir des protocoles et des cheminements de soins visant la prise en charge
des problèmes du pied diabétique (Canavan et coll., 2008).
t Les auteurs ont défini l'amputation importante comme toute perte d'un membre au niveau de la partie ou près de la
partie du pied appelée l'articulation tarso-métatarsienne (c.-à-d. l'articulation située entre les os du tarse et du
métatarse) et l'amputation mineure comme toute perte d'un membre loin de cette articulation (Canavan et coll., 2008).
u Les auteurs ont souligné que pendant la période de l'étude, le recours à l'angioplastie chez les personnes atteintes
de diabète et aux médicaments pour réduire les risques cardiovasculaires avait augmenté. Les auteurs ont suggéré
que ces interventions ont possiblement contribué à la réduction du nombre d'amputations (Canavan et coll., 2008).
r
s
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
•
•
•
•
Une étude de trois ans effectuée au Royaume-Uni portant sur une équipe chargée de la
protection du pied diabétique dans les secteurs des soins primaires et secondairesv a
signalé une augmentation de 42 % des amputations mineures, mais une diminution de
60 % des amputations importantes pendant les trois années (Bowen et coll., 2008)wx.
Une étude de dix ans menée au Royaume-Uni portant sur une équipe multidisciplinaire en
podiatriey d'un grand hôpital général de district a signalé que les taux d'amputation
importante et mineurez chez les personnes atteintes de diabète avaient chuté de 84 %
(passant de 41,4 à 6,7 par 10 000 personnes diabétiques) et de 21 % (passant de 11,8 à
9,3 par 10 000 personnes diabétiques) respectivement entre 1995 et 2005 (Krishnan et
coll., 2008)aa.
Selon un article publié au Royaume-Uni sur les données économiques relatives à la santé
en matière de soins des pieds chez les personnes atteintes de diabète, des données non
publiées d'une clinique de soins des pieds à accès libre appuyée par une équipe
multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétiquebb mise en place en 2006
suggéraient que le taux d'amputation importante chez les personnes atteintes de diabète
avait chuté de 68 % (passant de 314,7 à 101,5 par 100 000 personnes diabétiques) entre
2006 et 2009 (Kerr, 2012)cc.
Une étude réalisée aux États-Unis sur un programme de gestion des maladiesdd visant à
prévenir les complications liées aux membres inférieurs chez les personnes atteintes de
Au Royaume-Uni, les soins primaires sont des soins de santé locaux que dispensent des omnipraticiens, des centres
de santé sans rendez-vous, des dentistes, des pharmaciens et des optométristes tandis que les hôpitaux dispensent
les soins secondaires (West Middlesex University Hospital, 2014).
w La description de cette étude n'a été obtenue qu'à partir du résumé du document présenté dans le cadre de la
42e réunion scientifique annuelle de la Vascular Society of Great Britain and Ireland en 2007. Le résumé ne fournissait
aucun autre détail sur l'intervention (Bowen et coll., 2008).
x Les auteurs n'y ont pas défini l'amputation importante ni l'amputation mineure (Bowen et coll., 2008).
y L'étude n'indiquait pas quelles professions formaient l'équipe multidisciplinaire en podiatrie. Toutefois, les auteurs ont
déclaré que du personnel infirmier spécialisé en diabète ou un podiatre surveillait toutes les salles pertinentes deux
fois par semaine afin d'identifier et de suivre les patients présentant des problèmes liés au pied diabétique (Krishnan et
coll., 2008).
z Les auteurs ont défini l'amputation importante comme la perte de toute partie d'un membre au-dessus de la cheville
(Krishnan et coll., 2008).
aa Les auteurs ont fait remarquer que la vérification prospective et l'analyse annuelle du rendement avaient
probablement contribué aux améliorations mentionnées et que durant cette période, des améliorations avaient été
apportées aux services vasculaires, radiologiques et microbiologiques, ainsi qu'au sein du travail multidisciplinaire
(Krishnan et coll., 2008).
bb L'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique comprenait les membres suivants : 1) un
diabétologue, deux podiatres et un orthésiste présents une fois par semaine; 2) un chirurgien vasculaire et un
chirurgien orthopédiste présents deux fois par semaine; 3) du personnel infirmier spécialisé en viabilité des tissus, des
microbiologistes, du personnel infirmier de liaison en diabète et des radiologistes en appui, au besoin (Kerr, 2012).
cc Les auteurs n'y ont pas défini l'amputation importante ni l'amputation mineure (Kerr et coll., 2012).
dd Ce programme comprenait les éléments suivants : 1) du personnel en podiatrie et du personnel infirmier effectuant
le dépistage, chez les personnes diabétiques, des facteurs de risque connus liés aux complications des membres
inférieurs; 2) la stratification des patients en fonction de leur risque de présenter des complications liées au pied
diabétique; 3) des soins préventifs ou actifs aux patients en fonction de protocoles axés sur le risque spécifique (les
patients à faible risque ont subi un nouveau dépistage annuel alors que les patients à risque élevé ont dû faire l'objet
v
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
•
diabète dans un organisme de soins de santé intégrésee a signalé que la fréquence
annuelle de l'ensemble des amputations avait chuté de 52 % (passant de 128,9 à 61,8 par
10 000 personnes diabétiques) après la mise en œuvre du programme, ce qui était une
constatation importante sur le plan statistique (Lavery et coll., 2005).
Une étude menée aux États-Unis portant sur une équipe multidisciplinaireff d'un centre
médical pour anciens combattants fournissant des soins aux personnes atteintes de
diabète qui présentaient une infection ou une ulcération du pied menaçant l'un de leurs
membres a révélé que le taux d'amputation total, si l'on effectue une comparaison sur une
période de trois ans avant la création d'une équipe multidisciplinaire et 18 mois après
celle-ci, avait chuté de 40 % (passant de 76 amputations pour 118 patients à
45 amputations pour 116 patients), ce qui était une constatation importante sur le plan
statistique. Les amputations ont également été pratiquées à des endroits plus distaux
(c.-à-d., loin du genou, vers les orteils) après la création de l'équipe multidisciplinaire
responsable des soins du pied diabétique comparativement à la période précédant sa
mise en place (Meltzer et coll., 2002).
Trois études ont fait état d'améliorations apportées à l'admission à l'hôpital, à la durée du séjour à
l'hôpital et à la prise en charge des soins des pieds après la mise en place d'une équipe
multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique.
• Une étude de trois ans effectuée au Royaume-Uni sur une équipe chargée de la protection
du pied diabétique dans les secteurs des soins primaires et secondaires a signalé une
diminution de la durée moyenne du séjour à l'hôpital (passant de 47 à 19 jours), une
augmentation du nombre de patients traités (7 % par année) et une hausse des
admissions à l'hôpital (passant de 118 à 174 patients par année) pendant les trois années
(Bowen et coll., 2008).
• L'étude réalisée aux États-Unis sur le programme de prise en charge des maladies visant
à prévenir les complications liées aux membres inférieurs chez les personnes atteintes de
diabète a signalé une diminution de 22 % de la durée moyenne du séjour à l'hôpital
(passant de 4,75 à 3,72 jours) et une baisse de 38 % du nombre d'admissions à l'hôpital
liées aux pieds (passant de 22,9 à 14,2 par 1 000 patients par année) après la mise en
œuvre du programme (Lavery et coll., 2005).
• Une étude menée aux États-Unis sur un programme pilote de dépistage lié aux soins des
pieds en milieu communautaire qui avait adopté une démarche d'équipe pour les
d'une évaluation podiatrique régulière au moins quatre fois par année); 4) la détermination des besoins des patients en
matière de chaussures et de semelles intérieures thérapeutiques par un podo-orthésiste certifié (Lavery et coll., 2005).
ee Aux États-Unis, un organisme de soins de santé intégrés (OSSI) constitue une forme de régime d'assurance-santé.
En règle générale, les bénéficiaires ne peuvent se présenter que chez les fournisseurs de soins de santé qui travaillent
pour l'OSSI ou qui sont sous contrat avec lui, sauf en cas d'urgence. Les OSSI offrent souvent des soins intégrés et
mettent l'accent sur la prévention et le bien-être (Healthcare.gov, n.d.; Medicare.gov, n.d.).
ff Cette équipe comprenait un médecin podiatre, des chirurgiens et des résidents plasticiens, un auxiliaire médical, des
chirurgiens vasculaires, un orthésiste, du personnel infirmier de recherche sur les plaies, du personnel infirmier qui
gère les cas, du personnel infirmier clinique, des travailleurs sociaux et des nutritionnistes (Meltzer et coll., 2002).
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
personnes atteintes de diabètegg a démontré qu'après leur participation au programme,
33 % des personnes participant à l'étude s'étaient procuré les chaussures appropriées afin
de prendre en charge leurs problèmes aux pieds. Les auteurs ont suggéré que la
démarche d'équipe avait contribué à ce que les patients comprennent que le choix des
chaussures appropriées peut atténuer ou prévenir les problèmes aux pieds (Hendricks et
Hendricks, 2001).
Deux études ont démontré l'efficacité d'inclure un podiatre dans une équipe multidisciplinaire
responsable des soins du pied diabétique pour améliorer les résultats sur la santé.
• Une étude menée au Royaume-Uni qui évaluait l'incidence économique de la perte
temporaire (c.-à-d., sept mois) et partielle d'une équipe non chirurgicale de podiatres
spécialiséshh dans une clinique du pied diabétique a indiqué une augmentation du nombre
d'admissions à l'hôpital et de la durée du séjour à l'hôpital (327 journées d'hospitalisation
de plus pendant la pénurie de personnel comparativement aux 12 mois précédant
l'interruption du service). Les auteurs ont suggéré que des podiatres spécialisés peuvent
réduire le recours non nécessaire aux hôpitaux en fournissant des soins du pied
diabétique dans des établissements de soins externes (Gooday et coll., 2013).
• Une étude de six ans réalisée aux États-Unis sur la prestation de soins par divers
professionnels, y compris des podiatres et des cliniciens spécialisésii, aux personnes
présentant des complications des membres inférieurs liées au diabète a révélé que les
patients qui consultent un podiatre et un clinicien spécialisé au cours de l'année qui
précède l'apparition des complications étaient statistiquement de 19 % à 64 % beaucoup
moins susceptibles de subir des amputations comparativement à ceux qui n'avaient pas
consulté les deux professionnelsjj. Cependant, l'état des personnes qui ne consultaient
qu'un podiatre n'était pas très différent de celui des personnes qui ne consultaient que
d'autres professionnels de la santé en ce qui a trait aux amputations nécessaires (Sloan et
coll., 2010)kk.
Le programme de dépistage lié aux soins des pieds était offert par une équipe d'éducateurs agréés en diabète qui
donnait de la formation sur les soins des pieds et un podo-orthésiste certifié qui examinait les pieds et les chaussures
des patients. La formation sur les soins des pieds comprenait des directives sur l'auto-inspection, les soins cutanés et
le choix de chaussures à porter. L'examen incluait l'évaluation des déformations du pied et des zones de pression, des
déviations de la démarche et des problèmes aux pieds connexes, ainsi que l'ajustement et le bon choix de chaussures
à porter (Hendricks et Hendricks, 2001).
hh L'équipe non chirurgicale de podiatres d'origine comprenait 3,89 podiatres en équivalent temps plein. Au cours des
sept mois, le personnel de podiatrie a été réduit à 1,89 personne en équivalent temps plein et partiellement remplacé
par un podiatre non spécialisé sur une base temporaire. Les podiatres spécialisés ont été définis comme des podiatres
qui font partie de l'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique d'une clinique de soins tertiaires
des pieds axée sur la prise en charge du pied diabétique et ses complications connexes (Gooday et coll., 2013).
ii Les cliniciens spécialisés comprenaient des chirurgiens généralistes, des chirurgiens orthopédistes, des spécialistes
en radiodiagnostic et, selon la gravité du diabète, des dermatologues, des neurologues, des physiatres et des
spécialistes en réadaptation, des physiothérapeutes, des spécialistes des maladies infectieuses ainsi que des
chirurgiens plasticiens et reconstructeurs (Sloan et coll., 2010).
jj Les autres professionnels de la santé incluaient des omnipraticiens, des médecins de famille, des internistes, des
endocrinologues, du personnel infirmier praticien et des auxiliaires médicaux (Sloan et coll., 2010).
kk L'étude a utilisé les données longitudinales nationales des demandes de remboursement au titre du programme
Medicare (Sloan et coll., 2010).
gg
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
6. Sécurité des patients et risques de préjudice associés aux soins des pieds
Peu de renseignements ont été trouvés sur la sécurité des patients et les risques de préjudice
associés aux soins des pieds offerts par les podiatres, les podologues et les autres professionnels
de la santé. Deux études ont cerné un potentiel de classification erronée du risque et de la toxicité
liée à un anesthésique.
6.1. Classification erronée du risque
L'importance de classer les personnes atteintes de diabète en fonction de leur risque de contracter
des maladies du pied pour que les soins des pieds puissent être prodigués par un professionnel de
la santé approprié à une fréquence adaptée aux besoins du patient a été soulignée dans un
examen documentaire antérieur de l'Unité de planification (consulter la section 4.2. – Soins aux
diabétiques du document Examen documentaire rapide sur les champs d'exercice et les modèles
de soins des pieds dans d'autres territoires de compétence). Sur le principe que cette classification
du risque doit présenter sensibilité, précision, fiabilité et duplication, peu importe qui l'applique, une
étude réalisée au Royaume-Uni s'est penchée sur les variations dans l'évaluation de l'état de santé
du pied chez trois patients atteints de diabète parmi 17 cliniciens podiatres. Bien que les cliniciens
podiatres aient utilisé un formulaire d'évaluation normalisé et un système de classification du
risque, l'étude a démontré une importante variation dans l'évaluation de l'état du pied des trois
patients ainsi que dans l'attribution de différentes catégories de risque, ce qui signifie que le même
patient aurait reçu différents cheminements cliniques pour la prise en charge de la santé de son
pied. Les auteurs ont recommandé qu'une plus grande attention soit accordée aux examens
cliniques pendant la formation aux premier, deuxième et troisième cycles (Thompson et
coll., 2005).
6.2. Toxicité des anesthésiques
Un examen effectué en 2008 au Royaume-Uni sur la toxicité liée à un anesthésique local a fait
ressortir que contrairement au domaine médical, où l'on s'attend habituellement à ce qu'un
anesthésiste administre des anesthésiques locaux et prenne en charge toute complication
médicale liée à ceux-ci, en podiatrie, les anesthésiques locaux sont couramment administrés par le
podiatre responsable du traitement. Bien que les auteurs n'aient trouvé aucun rapport sur la
toxicité liée à un anesthésique local dans la documentation portant sur la podiatrie, ils ont soulevé
que les podiatres doivent être formés et en mesure d'évaluer et de prendre en charge les
complications potentielles d'une anesthésie locale allant des réactions allergiques à une toxicité
aiguë (Maher et coll., 2008)ll.
7. Aspects économiques liés aux soins des pieds
ll La toxicité peut découler d'une dose excessive d'anesthésique, d'états pathologiques comme une insuffisance
hépatique ou, plus communément, être directement attribuable à une injection intravasculaire accidentelle (Maher et
coll., 2008).
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Peu de renseignements ont été trouvés sur les aspects économiques liés aux soins des pieds, qui
comprennent les deux études ci-dessous.
• Une étude menée au Royaume-Uni qui évaluait l'incidence économique de la perte
temporaire (c.-à-d., sept mois) et partielle d'une équipe non chirurgicale de podiatres
spécialisésmm dans une clinique du pied diabétique a indiqué que pendant la pénurie de
personnel non chirurgical spécialisé en podiatrie et jusqu'à six mois après la reprise des
activités normales de la clinique, les coûts pour le système de soins de santé avaient
augmenté de 89 925 £ (143 140 $CAN)nn. On a attribué cette hausse à une augmentation
du nombre d'admissions à l'hôpital et de la durée du séjour à l'hôpital équivalant à
327 journées d'hospitalisation de plus comparativement aux 12 mois précédant
l'interruption du service (Gooday et coll., 2013).
• Une étude réalisée aux États-Unis sur les soins médicaux des membres inférieurs
dispensés par un médecin podiatre dans le cadre d'un traitement d'ulcères du pied
diabétique a signalé des coûts de soins de santé inférieursoo chez les patients qui avaient
reçu des soins d'un médecin podiatre avant l'apparition d'un ulcère, comparativement aux
patients qui n'avaient pas reçu de tels soins, peu importe si les patients bénéficiaient d'une
assurance commerciale (coûts inférieurs de 13 474 $US [13 327 $CAN]) ou d'une
couverture Medicare (coûts inférieurs de 3 624 $US [3 584 $CAN]). Les auteurs ont utilisé
une importante base de données de réclamations nationale pour examiner les coûts de
soins de santé totaux pour l'année précédant l'apparition d'un ulcère du pied diabétique et
deux ans après l'apparition de l'ulcère (Carls et coll., 2011)pp,qq.
L'équipe non chirurgicale de podiatres d'origine comprenait 3,89 podiatres en équivalent temps plein. Au cours des
sept mois, le personnel de podiatrie a été réduit à 1,89 personne en équivalent temps plein et partiellement remplacé
par un podiatre non spécialisé sur une base temporaire. Les podiatres spécialisés ont été définis comme des podiatres
qui font partie de l'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique d'une clinique de soins tertiaires
des pieds axée sur la prise en charge du pied diabétique et ses complications connexes (Gooday et coll., 2013).
nn Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2010 (1 £ =
1,5918 $CAN) (Banque du Canada, 2010).
oo Les coûts de soins de santé totaux ont été calculés à partir de réclamations médicales (c.-à-d. les patients
hospitalisés, les patients externes et le service des urgences) et des réclamations en lien avec les pharmacies des
patients externes, y compris celles qu'ont faites l'employeur et le patient (pour les patients qui bénéficiaient d'une
assurance commerciale) et celles qu'ont faites Medicare, l'employeur et le patient (pour les patients inscrits au
programme Medicare) (Carls et coll., 2011).
pp Les personnes qui détenaient une assurance commerciale avaient moins de 65 ans tandis que celles inscrites au
programme Medicare étaient âgées de 65 ans et plus (Carls et coll., 2011). Les coûts de soins de santé ne devraient
donc pas être comparés entre les deux groupes d'assurés.
qq Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2011 (1 $US =
0,9891 $CAN) (Banque du Canada, 2011).
mm
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la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
ANNEXE A
Tableau 1. Établissements offrant des programmes de podiatrie ou de podologie au Canada,
aux É.-U. et au R.-U.
Territoire de
compétence
Canada
É.-U.
Programme
Diplôme d'études de
niveau avancé en
sciences de la santé
(podologie)
Doctorat en
médecine
podiatrique
Doctorat en
médecine
podiatrique
Établissement
•
Institut Michener en Ontario
•
Université du Québec à Trois-Rivières
•
•
Barry University School of Podiatric Medicine en Floride
California School of Podiatric Medicine de la Samuel Merritt University
en Californie
College of Podiatric Medicine and Surgery de la Des Moines University
en Iowa
College of Podiatric Medicine de la Western University of Health
Sciences en Californie
Dr. William M. Scholl College of Podiatric Medicine de la Rosalind
Franklin University of Medicine and Science en Illinois
New York College of Podiatric Medicine à New York
Ohio College of Podiatric Medicine en Ohio
Podiatric Medicine Program de la Midwestern University en Arizona
Temple University School of Podiatric Medicine en Pennsylvanie
Glasgow Caledonian University à Glasgow
Matthew Boulton College of Further and Higher Education à
Birmingham
New College Durham à Durham
Queen Margaret University College à Édimburgh
University of Brighton à Eastbourne
University of East London à Londres
University of Huddersfield à Huddersfield
University of Northampton à Northampton
University of Plymouth à Plymouth
University of Salford à Salford
University of Southampton à Southampton
University of Ulster dans le comté d'Antrim
University of Wales Institute Cardiff, Wales Centre for Podiatric studies
à Cardiff
•
•
•
R.-U.
Baccalauréat ès
sciences ou
baccalauréat ès
sciences spécialisé
en podiatrie ou en
médecine
podiatrique
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Le tableau énonce les deux établissements au Canada (Muenzen et Dionne, 2013; Association
médicale podiatrique canadienne, n.d.), les neuf aux É.-U. (Alberta Learning Information Service,
2014a) et les 13 au R.-U. (Association médicale podiatrique canadienne, n.d.) qui offrent des
programmes de podiatrie ou de podologie.
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la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 2. Liste des cours du diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé
(podologie) de l'institut Michener en Ontario
Semestre
Semestre 1
Semestre 2
Semestre 3
Semestre 4
Semestre 5
Semestre 6
Semestre 7
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Cours
Principes fondamentaux de la collaboration interprofessionnelle I
Structure et fonction des membres inférieurs
Dissection anatomique des membres inférieurs
Pathophysiologie
Médecine podiatrique I
Dermatologie
Principes fondamentaux de la collaboration interprofessionnelle II
Biomécanique de la podiatrie I
Pathophysiologie II
Pharmacologie clinique
Médecine podiatrique II
Exercice de la podiatrie I
Recherche
Diagnostic en laboratoire et imagerie
Biomécanique de la podiatrie II
Anesthésie podiatrique et injections
Médecine podiatrique III
Pratique clinique de la podiatrie II
Simulation clinique de la collaboration interprofessionnelle
Prise en charge du pied à risque élevé
Pédopodiatrie
Médecine podiatrique sportive
Chirurgie podiatrique des tissus mous
Pratique clinique de la podiatrie III
Leadership dans les soins de santé
Soins médicaux fondés sur les données probantes
Pratique clinique de la podiatrie IV
Lois et gestion de la pratique
Stage de podiatrie en milieu clinique (pratique clinique V)
Stage externe de podiatrie en milieu clinique
Projet de recherche
Le tableau résume la liste des cours offerts dans le programme d'études de niveau avancé en
sciences de la santé (podologie) à l'institut Michener en Ontario (Muenzen et Dionne, 2013).
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la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 3. Grandes lignes du programme de podiatrie de la University of Salford au R.-U.
Année
1re année
2e année
3e année
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Cours
Concepts des soins de santé
Sciences de la vie intégrées
Introduction à la pratique professionnelle
Études et pratique professionnelles
Études et pratique professionnelles (deux cours)
Études de la démarche de l'humain
Principes fondamentaux de la médecine
Démarche et thérapies de la locomotion (deux cours)
Médicaments délivrés sur ordonnance
Analgésie locale
Diagnostic et prise en charge (deux cours)
Gestion et leadership dans la pratique clinique (deux cours)
Pratique clinique
Méthodes de prise de renseignements
Le tableau énonce les cours du programme de podiatrie de la University of Salford au R.-U.
(Muenzen et Dionne, 2013).
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la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 4. Échantillon de la liste de cours du programme de podiatrie de la Queensland
University of Technology en Australie
Année, semestre
1re année, 1er semestre
1re année, 2e semestre
2e année, 1er semestre
2e année, 2e semestre
3e année, 1er semestre
3e année, 2e semestre
4e année, 1er semestre
4e année, 2e semestre
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Cours
Anatomie
Chimie pour la science de la santé et de la médecine
Santé publique contemporaine
Processus et compétences interpersonnels
Biomécanique
Anatomie avancée
Science biomoléculaire
Physiologie humaine
Analyse clinique podiatrique de la démarche
Processus pathogéniques
Épidémiologie
Médecine podiatrique I
Pharmacologie pour les professionnels de la santé
Microbiologie
Médecine de réadaptation et thérapies physiques
Médecine podiatrique II
Pharmacothérapie pour les podiatres
Interprétation d'images radiographiques
Médecine
Médecine podiatrique III
Anesthésiologie podiatrique
Thérapie clinique pour les podiatres
Médecine orthopédique et sportive
Médecine podiatrique IV
Stage en milieu professionnel I
Médecine podiatrique V
Chirurgie podiatrique
Transition vers la profession clinique
Stage en milieu professionnel II
Médecine podiatrique VI
Le tableau donne un échantillon des cours du programme de podiatrie de la Queensland University
of Technology in Australia (Muenzen et Dionne, 2013).
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la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 5. Grandes lignes du programme de podiatrie de la University of Johannesburg en
Afrique du Sud
Année
1re année
2e année
3e année
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Cours
Médecine podiatrique I (podiatrie et microbiologie)
Études sociales (psychologie, sociologie et communication)
Anatomie et physiologie
Chimie
Médecine podiatrique II (pathologie, médecine et podiatrie)
Anatomie podiatrique II
Physiologie II
Études cliniques II
Médecine podiatrique III (podopédiatrie, podogériatrie et médecine sportive)
Études cliniques III (théorie et pratique)
Projet de recherche
Système de gestion de la santé
Le tableau énonce les cours du programme de podiatrie de l'University of Johannesburg en Afrique
du Sud (Muenzen & Dionne, 2013).
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la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 6. Liste des cours à l'Université du Québec à Trois-Rivières au Québec
Année, trimestre
1re année, trimestre
d'automne
1re année, trimestre d'hiver
2e année, trimestre
d'automne
2e année, trimestre d'hiver
2e année, trimestre d'été
3e année, trimestre
d'automne
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Cours
Anatomie humaine
Biochimie clinique I
Histologie : morphologie générale
Podiatrie I
Introduction à l'orthopédie
Stage d'observation en podiatrie
Physiologie humaine I
Anatomie du système nerveux central
Biochimie clinique II
Kinésiologie en éducation physique et en santé
Histologie : morphologie des systèmes
Podiatrie II
Physiologie humaine II
Anatomique podiatrique
Microbiologie et infectiologie
Chirurgie générale en clinique podiatrique
Biomécanique et podiatrie
Chirurgie podiatrique I
Pathologie
Biophysique et radioprotection
Radiologie podiatrique
Pharmacologie
Pathomécanique
Podiatrie III
Orthèses et prothèses
Chirurgie podiatrique II
Introduction à psychopathologie
Clinique podiatrique I
Documentation scientifique dans les sciences cliniques
Dermatologie
Soins d'urgence
Médecine interne
Neurologie clinique
Pharmacologie et podiatrie
Podiatrie IV
Orthopédie podiatrique I
Clinique podiatrique II
Clinique de radiologie I
Clinique pédiatrique I
Clinique orthopédique I
Clinique de chirurgie podiatrique I
Analyses de laboratoire
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Année, trimestre
3e année, trimestre d'hiver
3e année, trimestre d'été
4e année, trimestre
d'automne
4e année, trimestre d'hiver
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Cours
Traumatologie
Orthopédie podiatrique II
Introduction à l'orthopédie
Podogériatrie
Maladies périphériques vasculaires
Pédopodiatrie
Pathologie podiatrique
Chirurgie de l'avant-pied
Clinique podiatrique III
Clinique de radiologie II
Clinique pédiatrique II
Clinique orthopédique II
Clinique de chirurgie podiatrique II
Épidémiologie et santé communautaire
Chirurgie de reconstruction
Podiatrie sportive
Clinique podiatrique IV
Clinique de radiologie III
Clinique pédiatrique III
Clinique orthopédique III
Clinique de chirurgie podiatrique III
Stage en médecine interne
Externat en médecine podiatrique I
Administration d'une clinique
Médecine physique
Éthique médicale et aspects juridiques
Chirurgie podiatrique III
Clinique podiatrique V
Clinique de radiologie IV
Clinique pédiatrique IV
Clinique orthopédique IV
Clinique de chirurgie podiatrique IV
Externat en podiatrie II
Externat facultatif
Clinique de radiologie V
Clinique pédiatrique V
Clinique orthopédique V
Clinique de chirurgie podiatrique V
Stage clinique en cabinet privé
Le tableau résume les cours offerts dans le cadre du programme de podiatrie de l'Université du
Québec à Trois-Rivières au Québec (Muenzen et Dionne, 2013).
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 7. Exigences de formation en matière de chirurgie de la cheville dans l'État de New
York
Chirurgie de la cheville
Interventions chirurgicales générales de la
cheville
(Il s'agit des interventions chirurgicales de la
cheville qui pourraient inclure les
interventions sur les tissus mous et osseux
de la cheville [c.-à-d., liés aux osrr], sauf
celles qui sont expressément autorisées pour
les podiatres titulaires du droit de pratiquer
des interventions chirurgicales podiatriques
avancées de la cheville, conformément à ce
qui est décrit ci-dessous.)
•
•
•
Interventions chirurgicales avancées
(Il s'agit des interventions chirurgicales à la
cheville qui pourraient inclure la fixation
d'une fracture de la cheville, l'arthrodèse de
la cheville, l'arthroscopie de la chevilless,
l'insertion ou le retrait de broches de fixation
externes dans la diaphyse tibiale [c.-à-d., le
corps du tibia] au niveau ou au-dessous du
niveau de la jonction musculotendineuse
[c.-à-d., la jonction du muscle et du tendon]
du triceps sural [c.-à-d., le triceps de la partie
inférieure de la jambe ou les muscles du
mollet] [à l'exception du traitement chirurgical
de complications de la diaphyse tibiale liées
à l'utilisation de ces broches de fixations
externes], l'insertion ou le retrait de clous
centromédullaires de l'articulation sousastragalienne tibiale rétrograde [c.-à-d., la
•
•
Exigences de formation
Programme de résidence de trois ans en médecine et en
chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric
Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de
l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric
Surgery; ou
programme de résidence de trois ans en médecine et en
chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric
Medical Education et admissibilité à l'agrément en chirurgie
reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American
Board of Podiatric Surgery avec une formation et une
expérience acceptables, dont au moins 10 interventions
chirurgicales à la cheville effectuées pendant les cinq ans qui
précèdent immédiatement la présentation de la demande; ou
programme de résidence de deux ans en médecine et en
chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric
Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de
l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric
Surgery avec une formation et une expérience acceptables,
dont au moins 20 interventions chirurgicales à la cheville
effectuées pendant les cinq ans qui précèdent immédiatement la
présentation de la demande.
Programme de résidence de trois ans en médecine et en
chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric
Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de
l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric
Surgery avec une formation et une expérience acceptables,
dont au moins 10 interventions chirurgicales à la cheville
effectuées pendant les cinq ans qui précèdent immédiatement la
présentation de la demande et au moins 15 fixations d'une
fracture de la cheville, arthrodèses de la cheville et
arthroscopies de la cheville effectuées pendant les dix ans qui
précèdent immédiatement la présentation de la demande; ou
programme de résidence de deux ans en médecine et en
chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric
Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de
l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric
Surgery avec une formation et une expérience acceptables,
dont au moins 20 interventions chirurgicales à la cheville dans
les cinq ans qui précèdent immédiatement la présentation de la
demande et au moins 15 fixations d'une fracture de la cheville,
Le langage médical a été interprété à l'aide de trois dictionnaires en ligne (c.-à-d. Merriam-Webster, 2014, Free
Dictionary, 2014, Dictionary.com, 2014) et de sources additionnelles trouvées au moyen de recherches avec Google.
ss L'arthroscopie de la cheville est une intervention chirurgicale qui utilise une minuscule caméra à fibres optiques ou
un « arthroscope » qui agrandit les images de la cheville et les transmet à un écran vidéo.
rr
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
cheville et l'articulation astragalocalcanéenne
combinéestt] et de vis de blocage jusqu'au
niveau de la jonction musculotendineuse du
triceps sural.)
arthrodèses de la cheville et arthroscopies de la cheville
effectuées pendant les dix ans qui précèdent immédiatement la
présentation de la demande.
Le tableau résume les exigences en formation pour les interventions chirurgicales à la cheville
dans l'État de New York (New York State Education Department, 2014a). Des exigences similaires
pour les interventions chirurgicales à la cheville sont en vigueur au Connecticut (Connecticut
Statutes, n.d.).
Les clous centromédullaires s'entendent d'éléments servant à fixer une fracture dans laquelle une longue tige
métallique est insérée à l'extrémité d'un os long par la cavité médullaire.
tt
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 8. Organismes de réglementation des podiatres et (ou) des podologues dans
certains territoires de compétence
Pays
Territoire de
compétence
Ontario
Ordre des podologues de l’Ontario
Alberta
College of Podiatric Physicians of Alberta
ColombieBritannique
College of Podiatric Surgeons of British
Columbia
Manitoba
Ordre des podiatres du Manitoba
NouveauBrunswick
Association de podiatrie du Nouveau-Brunswick
Québec
Ordre des podiatres du Québec
Saskatchewan
Saskatchewan College of Podiatrists
Connecticut Board of Examiners in Podiatry
State Board of Podiatry Examiners
South Carolina Board of Podiatry Examiners
R.-U.
Australie
Connecticut
Géorgie
Caroline du
Sud
R.-U.
Victoria
NouvelleZélande
NouvelleZélande
Podiatrists Board of New Zealand
Canada
É.-U.
Organisme de réglementation
Health and Care Professions Council
Podiatrists Registration Board of Victoria
Référence
College of Chiropodists of
Ontario (2013), Centre
d'information canadien sur les
diplômes internationaux (2011)
Alberta Learning Information
Service (2014b), Centre
d'information canadien sur les
diplômes internationaux (2011)
British Columbia Government
(2012), Centre d'information
canadien sur les diplômes
internationaux (2011), British
Columbia Regulation (2010)
Législation manitobaine (2001),
Centre d'information canadien
sur les diplômes internationaux
(2011)
Centre d'information canadien
sur les diplômes internationaux
(2011)
Centre d'information canadien
sur les diplômes internationaux
(2011)
Centre d'information canadien
sur les diplômes internationaux
(2011), Saskatchewan
Immigration (2011)
Connecticut Statutes (n.d.)
Georgia Statutes (n.d.)
South Carolina Code of Laws
(2013)
College of Podiatry (n.d.)
Australian Podiatry Association
(2002)
Podiatrists Board of New
Zealand (n.d.)
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 9. Exigences relatives à l'inscription et à l'obtention du permis d'exercice de la
podiatrie et (ou) podologie dans certains territoires de compétence canadiens
Territoire de
compétence
Ontario
Alberta
ColombieBritannique
Exigence
Référence
Pour exercer leur profession en Ontario, les podiatres doivent être titulaires
d'un doctorat en médecine podiatrique tandis que les podologues doivent avoir
suivi un programme d'études postsecondaires en podologie. Pour s'inscrireuuvv,
les podiatres et les podologues doivent également :
• réussir un programmeww et un examen d'inscription approuvé par le
conseil de l'Ordre des podologues de l'Ontario;
• avoir une expérience en pratique clinique d'au moins trois mois pendant
les deux années qui précèdent immédiatement la demandexx;
• démontrer une aptitude raisonnable à communiquer oralement et par
écrit en anglais ou en français;
• fournir une preuve de citoyenneté canadienne ou de résidence
permanente ou une autorisation d'exercer la profession en vertu de la
Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés au Canadayy;
• fournir une preuve attestant que le candidat n'a pas été reconnu
coupable d'une infraction criminelle ni d'une faute, d'incompétence ou
d'inaptitude professionnelle.
Pour s'inscrire à titre de podiatre, un candidat doit :
• être titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique d'un collège au
Canada ou aux É.-U., approuvé par l'Alberta Board of Examiners in
Podiatry ou le Council on Podiatric Medical Education des É.-U.;
• réussir l'examen d'inscription en médecine podiatrique parrainé par le
National Board of Podiatric Medical Examination;
• réussir l'examen d'inscription en médecine podiatrique des États;
• suivre un programme de résidence de cycle supérieur de deux ans
approuvé par le Council on Podiatric Medical Education de l'American
Podiatric Medical Association.
Les exigences d'inscription sont semblables à celles décrites ci-dessus pour
l'Alberta.
ProfessionsSa
ntéOntario
(2014), Ontario
Podiatric Medical
Association
(2014), Ordre des
podologues de
l'Ontario (2013),
Baumann et
Blythe (2009),
Bureau du
commissaire à
l’équité (2007)
Alberta Learning
Information
Service (2014b),
Muenzen et
Dionne (2013)
Muenzen et
Dionne (2013)
uu Depuis le 1er juillet 1993, les nouveaux membres qui s'inscrivent auprès de l'Ordre des podologues de l'Ontario sont
tenus de s'inscrire en tant que podologues. Toutefois, les podiatres qui se sont inscrits auprès de l'Ordre avant le
1er juillet 1993 sont autorisés à continuer d'exercer leur profession en tant que podiatres. La pratique visant à n'inscrire
que des podologues et aucun podiatre fait de l'Ontario une exception en Amérique du Nord (Bureau du commissaire à
l’équité, 2007).
vv Le règlement sur l'inscription à l'Ordre des podologues de l'Ontario énonce trois catégories de certificats
d'inscription : général, enseignant et étudiant. Les exigences énoncées dans le présent examen s'appliquent au
certificat d'inscription général. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Bureau du
commissaire à l’équité (2007) et l'Ordre des podologues de l'Ontario (2013)
ww Les candidats dont l’école n’apparaît pas sur la liste peuvent présenter l’information sur leur éducation à des fins
d’examen et d’évaluation par l’Ordre (ProfessionsSantéOntario, 2014).
xx Cela ne s'applique pas aux candidats qui ont réussi un programme approuvé dans les deux années précédant la
date de la demande (ProfessionsSantéOntario, 2014).
yy Il est possible d'obtenir une exemption à cette exigence (ProfessionsSantéOntario, 2014).
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Territoire de
compétence
Manitoba
Saskatchewan
Exigence
Le registraire approuve les demandes d'inscription, à titre de podiatres, des
personnes qui :
• satisfont aux critères de compétence approuvés par le Conseil de
l'Ordre des podiatres du Manitoba;
• prouvent que leur nom n'a pas été radié pour un motif valable du
registre des personnes autorisées à exercer la podiatrie au Canada ou
ailleurs;
• prouvent qu'elles n'ont pas été suspendues en raison d'une faute
professionnelle par un organisme de réglementation régissant l'exercice
de la podiatrie au Canada ou ailleurs;
• observent les autres exigences indiquées dans les règlements pris en
application de la Loi sur les podiatres de 2001.
Le Council of the Saskatchewan College of Podiatrists peut délivrer des permis
d'exercice et inscrire à titre de membrezz une personne qui produit la preuve
attestant, à la satisfaction du Conseil, qu'elle :
• respecte les règlements administratifs applicables à l'inscription à titre
de membre;
• a suivi un programme d'études en podiatrie qui est prescrit dans les
règlements administratifsaaa;
• a réussi les examens prescrits ou reconnus par le Conseil en vertu des
règlements administratifs (ou une personne qui est inscrite à un titre
équivalent à podiatre en bonne et due forme en vertu d'une loi d'un autre
territoire de compétence au Canada).
Référence
Législation
manitobaine
(2001)
Saskatchewan
Statutes (2007)
zz Le Saskatchewan College of Podiatrists délivre deux types de permis d'exercice : 1) un permis d'exercice général;
2) un permis d'exercice restreint. Pour obtenir de plus amples renseignements, se reporter à Saskatchewan
Immigration (2011)
aaa Le Saskatchewan College of Podiatrists reconnaît des programmes d'études en podiatrie des É.-U., du R.-U., de
l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud (Saskatchewan Immigration, 2011).
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Tableau 10. Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice de la podiatrie dans
certains États américains
Territoire de
compétence
Connecticut
Géorgie
Kansas
Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice
Référence
Un podiatre doit être titulaire d'un diplôme ou d'un autre certificat d'une école accréditée
ou d'un collège de podologie ou de podiatrie qui est approuvé par le Board of
Examiners in Podiatry avec le consentement du commissaire de la santé publique. Le
podiatrie doit également avoir obtenu un permis du département de la santé publique
après avoir satisfait les exigences ci-dessous. Un candidat qui est diplômé d'une école
de podologie ou de podiatrie approuvée après le :
• 1er juillet 1947 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi au
moins quatre cours notés d'au moins 32 semaines dans une école approuvée et
qu'il a reçu un doctorat en podologie chirurgicale ou un doctorat en podiatrie ou
un autre diplôme équivalent;
• 1er juillet 1951 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi, avant
de commencer l'étude de la podiatrie, des études pendant une année
universitaire d'au moins 32 semaines dans un collège ou une école scientifique
approuvé par le Board of Examiners in Podiatry, avec le consentement du
commissaire de la santé publique;
• 1er juillet 1971 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a terminé
deux années d'études collégiales avant d'étudier la podiatrie et qu'il a reçu un
doctorat en médecine podiatrique.
Un permis pour exercer la médecine podiatrique sera délivré à une personne qui :
• est titulaire d'un diplôme d'un collège de médecine podiatrique accrédité
approuvé par le State Board of Podiatry Examiners;
• détient un doctorat en médecine podiatrique ou un équivalent;
• réussit de façon satisfaisante un examen approuvé du conseil, si un examen est
requis par le conseil;
• réussit des études de cycle supérieur d'au moins 12 mois en tant que résident en
médecine et en chirurgie podiatriques dans un programme ou un établissement
approuvé par le conseil, en règle auprès du conseil;
• est âgé d'au moins 21 ans.
Tous les candidats visant l'obtention d'un permis pour exercer la podiatrie en vertu de la
Podiatry Act :
• doivent être âgés d'au moins 21 ans;
• doivent avoir terminé au moins quatre ans d'études dans l'école de podiatrie qui
est reconnue comme étant en règle auprès du Kansas State Board of Healing
Arts et doivent en détenir un diplôme;
• pour les candidats visant la délivrance d'un permis d'exercice à compter du
1er juillet 1988, ils doivent avoir terminé des études de cycle supérieur
acceptables comme peut le déterminer le conseil au moyen de règles et de
règlements.
Les candidats qui ont un permis d'exercice, qui sont inscrits ou qui sont agréés par un
conseil d'un autre État ou d'un autre pays dont les exigences relatives à l'obtention d'un
permis d'exercice, à l'inscription ou à l'agrément sont en général équivalentes à celles
du Kansas selon le Kansas State Board of Healing Arts peuvent obtenir un permis
d'exercice sans faire l'examen.
Connecticut
Statutes
(n.d.)
Georgia
Statutes
(n.d.)
Kansas
Statutes
(2009)
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Territoire de
compétence
New York
Rhode Island
Caroline du
Sud
Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice
Référence
Pour être admissible à un permis pour exercer la podiatrie, un candidat doit satisfaire
aux exigences suivantes :
• formation : avoir terminé des études, notamment un doctorat en médecine
podiatrique, conformément aux règlements du commissaire;
• expérience : avoir une expérience satisfaisant au conseil et conforme aux
règlements du commissaire;
• examen : réussir un examen satisfaisant au conseil, conformément aux
règlements du commissaire;
• âge : être âgé d'au moins 21 ans;
• personnalité : être de bonnes mœurs comme déterminé par le département;
• formation continue : suivre les programmes d'études offerts par l'ordre de
podiatrie de l'État de New York ou l'équivalent de tels programmes d'études,
comme approuvé par le conseil de la podiatrie de l'État, conformément aux
règlements du commissaire.
Un candidat visant l'obtention d'un permis pour exercer la podiatrie doit :
• être âgé d'au moins 18 ans;
• être de bonnes mœurs;
• avoir réussi un cours satisfaisant d'au moins trois années d'études dans un
collège ou une université dûment reconnu;
• fournir une preuve satisfaisante attestant la réussite d'un programme d'études en
médecine podiatrique approuvé et accrédité par le Council on Podiatric Medical
Education de l'American Podiatric Medical Association;
• avoir terminé un programme de résidence de médecine podiatrique comme
défini, reconnu et accrédité par le Council on Podiatric Medical Education de
l'American Podiatric Medical Association;
• avoir réussi le National Board of Podiatric Examination et le Podiatric Medical
Licensing Examination;
• satisfaire aux autres exigences énoncées dans le règlement ou celles qui
peuvent être établies par le Board of Examiners of Podiatry.
Un candidat à l'obtention d'un permis d'exercice doit avoir terminé un préceptorat ou un
programme de résidence officiel médical post-podiatrique approuvé par l'American
Association of Podiatric Physicians and Surgeons ou l'American Podiatric Medical
Association. Le Board of Podiatric Examiners doit examiner la candidature d'une
personne qui présente une preuve satisfaisante attestant qu'elle :
• a suivi quatre ans d'études secondaires;
• a terminé au moins trois années d'études dans un collège reconnu avant
d'étudier la podiatrie;
• a reçu un diplôme ou un certificat d'un collège reconnu en médecine podiatrique
qui est accrédité par le Council on Podiatric Medical Education.
Aux fins de l'examen, le conseil utilisera le National Board of Podiatry Examination et
peut faire passer un autre examen écrit ou oral comme le conseil le juge nécessaire.
Toutefois, un examen écrit donné par le conseil doit être un examen reconnu à l'échelle
nationale ou doit être donné par au moins un autre État.
New York
State
Education
Department
(2014c)
Rhode
Island
Department
of Health
(2007)
South
Carolina
Code of
Laws
(2013)
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Examen documentaire rapide sur la formation,
la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans
d'autres territoires de compétence
Territoire de
compétence
Wisconsin
Wyoming
bbb
Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice
Un « podiatre » s'entend d'une personne : 1) qui est titulaire d'un doctorat en médecine
podiatrique ou d'un doctorat en podologie chirurgicale ou d'un diplôme équivalent,
conformément à ce qui est établi par le conseil d'accréditation affilié et 2) qui détient un
permis qui autorise l'exercice de la podiatrie ou de la médecine et de la chirurgie
podiatriques que lui a accordé le conseil d'accréditation affilié. Le conseil d'accréditation
affilié accordera un permis pour exercer la podiatrie à une personne qui :
• présente une preuve satisfaisant au conseil d'accréditation affilié attestant que le
candidat n'a pas de dossier d'arrestations ou de condamnations;
• présente une preuve satisfaisante au conseil d'accréditation affilié à l'effet que :
o le candidat a étudié dans une faculté de médecine et de chirurgie
podiatriques approuvée par le conseil d'accréditation affilié et détient un
diplôme d'une telle faculté comme un doctorat en médecine podiatrique ou
un diplôme équivalent comme le détermine le conseil d'accréditation affilié,
sauf si le conseil d'accréditation affilié renonce à ces exigences;
o le candidat a suivi deux années d'études de cycle supérieur dans un
programme approuvé par le conseil d'accréditation affilié ou un an d'études
de cycle supérieur dans un programme approuvé par le conseil
d'accréditation affilié si les études d'un an ont été terminées avant le 1er juin
2010bbb;
• réussit un examen.
La demande de permis d'exercice sera accordée au candidat qui présente une preuve
qu'il :
• a réussi deux années d'études dans un collège en arts libéraux ou en sciences;
• est diplômé d'un programme d'une faculté de podiatrie établie reconnue par
l'American Podiatric Medical Association ou son organisme successeur et le
conseil qui exige 3 360 heures scolaires de travaux en classe;
• a terminé un programme de résidence approuvé par le conseil;
• a réussi un examen satisfaisant préparé en vertu des règles et des règlements
du conseil d'inscription en podiatrie.
Référence
Wisconsin
Statutes
(2014)
Wyoming
Statutes
(n.d.)
Aucun renseignement n'a été trouvé sur les conditions de cette exigence après le 1er juin 2010.
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Examen documentaire rapide sur la
formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence
Tableau 11. Exigences d'éducation et de formation en podiatrie dans divers territoires de compétence
Territoire de
compétence
Ontario
Titre du poste
Alberta
Podiatre
ColombieBritannique
Podiatre
Podologue
Préalable(s) à l'admission au programme de podologie/podiatrie
• Baccalauréat ès sciences ou baccalauréat ès arts en kinésiologie
• L'équivalence de un crédit complet en physiologie humaine
• L'équivalence de un crédit complet en anatomie humaine
Il est possible de faire des études en podiatrie au Québec ou aux États-Unis.
• Au Québec :
o diplôme d'études collégiales ou un diplôme équivalent;
o cours préalables de base en sciences.
• Aux États-Unis :
o minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heuressemestre de crédits universitaires de premier cycle;
o cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie
minérale, en physique, en mathématiques et en anglais;
o réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine.
Il est possible de faire des études en podiatrie au Québec ou aux États-Unis.
• Au Québec :
o diplôme d'études collégiales ou un diplôme équivalent;
o cours préalables de base en sciences.
• Aux États-Unis :
o minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heuressemestre de crédits universitaires de premier cycle;
o cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie
minérale, en physique, en mathématiques et en anglais;
• réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine.
Diplôme requis
Diplôme d'études de niveau
avancé de trois ans en
sciences de la santé
(podologie)
Doctorat en médecine
podiatrique de quatre ans
Doctorat en médecine
podiatrique de quatre ans
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Formation supplémentaire
Résidence
Résidence
Examen documentaire rapide sur la
formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence
Territoire de
compétence
Québec
Titre du poste
Préalable(s) à l'admission au programme de podologie/podiatrie
Podiatre
Doctorat en médecine
podiatrique de quatre ans
États-Unis
Podiatre
(certifié en
chirurgie du
pied)
Il est possible de faire des études en podiatrie au Québec ou aux États-Unis.
• Au Québec :
o diplôme d'études collégiales ou un diplôme équivalent;
o cours préalables de base en sciences.
• Aux États-Unis :
o minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heuressemestre de crédits universitaires de premier cycle;
o cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie
minérale, en physique, en mathématiques et en anglais;
• réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine.
• minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heures-semestre de
crédits universitaires de premier cycle;
• cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie
minérale, en physique, en mathématiques et en anglais;
• réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine.
Titres de compétences en podiatrie (podiatres certifiés en chirurgie du pied)
(c.-à-d. un doctorat en médecine podiatrique de quatre ans plus deux ans de
résidence en chirurgie du pied) aux États-Unis
Aucune information n'a été trouvée.
Baccalauréat ès sciences de
trois ans en podiatrie ou en
médecine podiatrique ou
baccalauréat ès sciences de
quatre ans spécialisé en
podiatrie ou en médecine
podiatrique
Maîtrise de trois ans en
théorie de la chirurgie
podiatrique
RoyaumeUni
Podiatre
(certifié en
reconstruction
de l'arrièrepied / chirurgie
de la cheville)
Podiatre
Chirurgien en
podiatrie
Titre de compétence de podiatre au Royaume-Uni (c.-à-d., un baccalauréat
ès sciences de trois ans en podiatrie ou en médecine podiatrique ou un
baccalauréat ès sciences de quatre ans spécialisé en podiatrie ou en
médecine podiatrique) plus de un à deux ans de pratique clinique
Diplôme requis
Doctorat en médecine
podiatrique de quatre ans
Formation supplémentaire
Médecine podiatrique de deux
ans et résidence en chirurgie
Une année supplémentaire en
médecine podiatrique et une
résidence en chirurgie
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Formation de un an en
chirurgie
Examen documentaire rapide sur la
formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité
et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence
Territoire de
compétence
Titre du poste
Préalable(s) à l'admission au programme de podologie/podiatrie
Chirurgien en
podiatrie
consultant
Australie
Chirurgien en
podiatrie
Titre de compétence en podiatrie au Royaume-Uni (c.-à-d., un baccalauréat
ès sciences de trois ans en podiatrie ou en médecine podiatrique ou un
baccalauréat ès sciences de quatre ans spécialisé en podiatrie ou en
médecine podiatrique et une maîtrise de trois ans en théorie de la chirurgie
podiatrique plus de un à deux ans de pratique clinique et un an de formation
en chirurgie)
Aucune information n'a été trouvée.
Diplôme requis
Formation supplémentaire
Cinq années supplémentaires
en formation chirurgicale dans
une clinique
• Baccalauréat ès
sciences de trois à
quatre ans en podiatrie;
• maîtrise en chirurgie
podiatrique, en
médecine podiatrique,
en sciences médicales
ou en santé publique.
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Bourse de recherche de trois
ans
ANNEXE B
Tableau 12. Description du contenu des articles examinés par des pairs et de la littérature grise faisant l'objet d'un résuméccc
N°
Description
1
Objet : Ce survol rédigé par un chirurgien en podiatrie consultant décrit les interventions chirurgicales podiatriques pratiquées par les
professionnels paramédicaux au Royaume-Uni. Renseignements pertinents : La formation préparatoire comprend un baccalauréat
ès sciences de trois ou quatre ans qui comporte généralement de nombreux modules partagés avec d'autres programmes de
professions de la santé. Une fois qu'ils sont qualifiés, les podiatres peuvent proposer une gamme de traitements, pratiquer des
interventions chirurgicales mineures et administrer des anesthésiques locaux. Les études supérieures en chirurgie podiatrique sont
offertes aux podiatres depuis le début des années 1970 et ont continué d'évoluer en fonction des besoins en éducation qui ont
changé. Au début, seuls les organismes professionnels offraient l'examen de cycle supérieur; une formation rapide faisait suite à un
programme de stages. Au cours des 20 dernières années, les organismes professionnels ont fait place aux universités et au National
Health Service (NHS) en matière d'accès à la formation. Aujourd'hui, les podiatres titulaires d'un diplôme de premier cycle et qui
possèdent au moins deux ans d'études dans un programme de cycle supérieur en podiatrie doivent ensuite obtenir une maîtrise ès
sciences (M.Sc.) en théorie de la chirurgie podiatrique. Plusieurs universités en Angleterre et en Écosse décernent ces diplômes
pour lesquels le podiatre étudie habituellement à temps partiel parallèlement à l'acquisition de l'expérience clinique. Tous les
candidats font ensuite l'objet d'une évaluation objective officielle portant sur leurs compétences, leurs connaissances et leur
compréhension avant de poser leur candidature pour un stage. La formation chirurgicale initiale est donnée sur une période minimale
de deux ans, bien que les stages soient généralement offerts sous forme de contrats de trois ans. Pendant la formation, les
candidats doivent réussir deux examens officiels en un maximum de trois essais. La réussite de ces examens permet d'obtenir le titre
de fellow du College of Podiatry. Après avoir obtenu le titre de fellow en chirurgie podiatrique, les candidats doivent ensuite parfaire
leurs connaissances avec un Certificate of Completion of Specialist Podiatric Training (CCSPT). Ils y parviennent en occupant un
poste de trois ans en tant que chef de service adjoint en podiatrie. Après avoir obtenu leur M.Sc., réussi les examens de formation
spécialisée et suivi leur formation en chirurgie du CCSPT, les candidats peuvent poser leur candidature pour le poste de chirurgien
en podiatrie consultant au NHS.
Objet : Ce survol rédigé par des professionnels de la santé décrit le rôle d'un podiatre dans les interventions visant à sauver le
membre d'une personne atteinte de diabète aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Renseignements pertinents : Le domaine de
la podiatrie continue d'évoluer en tant que sous-spécialité chirurgicale assujettie à un nombre croissant d'exigences et de normes de
formation. Éducation : Les deux premières années couvrent le programme d'études des sciences de base qui ressemble aux études
en médecine traditionnelle, à l'exception d'une courte introduction aux principes de la biomécanique. Les deux années suivantes
2
Examen/survol/commentaire provenant de publications examinées par des pairs
Référence
A. Maher. « Podiatry: An
illustration of surgery provided
by allied health professionals »,
Journal of Perioperative
Practice, vol. 23, no 10 (2013),
pp. 218 à 221.
P. J. Kim, C. E. Attinger,
K. K. Evans et J. S. Steinberg.
« Role of the podiatrist in
diabetic limb salvage », Journal
of Vascular Surgery, vol. 56,
Veuillez noter que les études, les programmes et les résultats présentés dans ce tableau peuvent provenir de territoires de compétence dont les systèmes de santé diffèrent
considérablement de ceux de l'Ontario. Dans l'éventualité où vous souhaiteriez citer de nombreux passages provenant de l'une de ces sources ou de plusieurs d'entre elles, nous
vous recommandons de communiquer avec l'auteur principal de cette analyse qui vous aidera à en évaluer l'applicabilité à l'échelle locale.
ccc
Page 38 de 60
N°
3
4
Description
intègrent l'enseignement clinique en accordant une importance croissante aux pathologies qui touchent les membres inférieurs. Les
stages cliniques incluent la chirurgie générale, la chirurgie vasculaire, la médecine interne, les maladies infectieuses et la médecine
d'urgence. Ces stages peuvent varier en fonction de l'intérêt de l'étudiant. Formation : La durée des résidences est habituellement de
trois ans avec un accent mis dès le début sur la chirurgie des membres inférieurs. La première année consiste principalement en un
stage de un an en médecine interne, en médecine d'urgence, en chirurgie générale, en chirurgie orthopédique et en chirurgie
vasculaire. Ces stages peuvent varier selon les programmes de résidence. Les deuxième et troisième années incluent davantage de
formation en chirurgie du pied et de la cheville au sein de services de podiatrie, d'orthopédie et de sauvetage des membres. Une fois
la résidence terminée, il est possible de poursuivre une formation spécialisée en médecine sportive, en chirurgie reconstructive
avancée ou en sauvetage des membres.
Objet : Ce survol historique rédigé par un docteur en médecine podiatrique décrit le statut historique et actuel de ces professionnels
aux États-Unis. Renseignements pertinents : Aux États-Unis, un peu comme c'est le cas pour un docteur en médecine et un
ostéopathe, un docteur en médecine podiatrique ne possède pas suffisamment de connaissances ni de compétences
immédiatement après avoir terminé ses études en podiatrie pour appliquer le large éventail de compétences de sa spécialité. À
l'instar d'un docteur en médecine et d'un ostéopathe, dans presque tous les États des États-Unis, un docteur en médecine
podiatrique doit faire des études supérieures en médecine d'au moins un an pour être admissible à un permis d'exercice. En fait,
comme pour un nouveau diplômé en médecine ou en ostéopathie, le diplôme d'études en médecine n'est que préparatoire aux
études supérieures en médecine comme résident en médecine podiatrique. D'ailleurs, le docteur en médecine, l'ostéopathe et le
docteur en médecine podiatrique exercent les seules professions de la santé qui exigent un diplôme d'études supérieures après
l'obtention d'un diplôme professionnel de premier cycle. De plus, en raison de l'exigence d'obtenir une certification de l'organisme à
cet effet, presque tous les diplômés en médecine podiatrique font au moins deux ans d'études supérieures en médecine, et bien que
l'exigence d'une résidence d'une durée de trois ans ne soit pas encore en vigueur, cela devient la tendance, partiellement en raison
des efforts que poursuit la profession pour instaurer la parité avec ses collègues docteurs en médecine et ostéopathes.
Objet : Ce survol rédigé par des chercheurs décrit la podiatrie au Royaume-Uni. Renseignements pertinents : Formation : Les
auteurs ont laissé entendre que la formation en podiatrie la plus complète qui s'adresse aux praticiens en podiatrie est peut-être
offerte aux États-Unis où elle comprend un internat de quatre ans au cycle supérieur. Après avoir obtenu leur diplôme, les étudiants
suivent une résidence d'une durée de deux à trois ans. Au Royaume-Uni (à l'exception de l'Écosse), la formation en podiatrie
ressemble à celle de l'Australie, tant du point de vue de la conception du programme que de la pratique opérationnelle, à l'exception
notable que la formation au Royaume-Uni est d'une durée de trois ans tandis qu'en Écosse et en Australie, le programme dure
quatre ans. À l'instar de l'Australasie, les praticiens en podiatrie du Royaume-Uni peuvent poursuivre leurs études et être reconnus
comme chirurgiens en podiatrie. La formation exige plusieurs années d'études supérieures, y compris une maîtrise ès sciences en
principes de la chirurgie podiatrique menant à une année de stage préparatoire à la chirurgie au sein d'une équipe chirurgicale en
podiatrie désignée. Réglementation : Au Royaume-Uni, une personne ne peut employer le titre de « podiatre » ou « podologue » à
moins d'être inscrite auprès du Health and Care Professions Council. Ces titres sont dorénavant protégés et leur utilisation par des
non-inscrits est illégale. Toutefois, il n'existe actuellement aucune inscription obligatoire ni réglementation pour les praticiens en
santé des pieds du secteur privé. Seuls les titres « podologue » et « podiatre » sont protégés. Par conséquent, aucune limite légale
ou officielle n'est en place pour les praticiens en santé des pieds qui assument le même rôle que celui d'un podiatre dans le secteur
Page 39 de 60
Référence
no 4 (2012), pp. 1168 à 1172.
L. A. Levy. « A historical and
current analysis for the DPM
acquiring an MD or DO degree
and an unrestricted medical
license », Journal of American
Podiatric Medical Association,
vol. 102, no 2 (2012), pp. 172 à
176.
C. Hayes et S. Bussey.
« Podiatric medicine
unravelled », British Journal of
Healthcare Assistants, vol 5.
no 12 (2011), pp. 596 à 599.
N°
5
6
Description
privé.
Objet : Ce survol rédigé par le directeur exécutif adjoint de l'American Podiatric Medical Association décrit la médecine podiatrique
aux États-Unis. Renseignements pertinents : Formation : Pendant leur programme de résidence, les podiatres reçoivent une
formation avancée en médecine et en chirurgie, et font des stages cliniques en anesthésiologie, en médecine interne, en pathologie,
en radiologie, en médecine d'urgence ainsi qu'en chirurgies orthopédique et générale et effectuent des stages au choix. Le
programme insiste sur le diagnostic et la prise en charge du patient tout au long de la résidence. La résidence en médecine et en
chirurgie podiatriques est un programme d'évaluation validée, fondé sur les compétences et axé sur les ressources qui comprend
une formation de cycle supérieur d'une durée de deux ou trois ans en prise en charge médicale et chirurgicale des patients
hospitalisés et externes. La principale différence entre les programmes de deux et de trois ans, c'est que les résidents du programme
de trois ans possèdent une formation pratique plus poussée en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville et en
traumatologie. Réglementation : Depuis plus de 90 ans, le Council on Podiatric Medical Education (CPME) est l'organisme
responsable de l'accréditation en médecine podiatrique, assurant l'évaluation et la promotion de l'enseignement en podiatrie, des
études supérieures, de l'agrément et de la formation continue des docteurs en médecine podiatrique. Le CPME, par l'entremise de
son comité mixte sur la reconnaissance des organismes de certification spécialisée, a la responsabilité de surveiller les conseils
d'agrément spécialisés en médecine podiatrique depuis le début des années 1960. Le CPME reconnaît actuellement deux conseils
d'agrément : l'American Board of Podiatric Surgery (ABPS) et l'American Board of Podiatric Orthopaedics and Primary Podiatric
Medicine (ABPOPPM). L'ABPS délivre l'agrément en chirurgie du pied et en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville.
Un candidat doit être agréé en chirurgie du pied avant d'être admissible à l'agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et
de la cheville. L'agrément de l'ABPOPPM indique que les pairs ont jugé que le podiatre a démontré ses connaissances et ses
compétences dans les domaines ayant fait l'objet de l'examen.
Contexte : Les podiatres britanniques ont recours à l'anesthésie locale depuis le début des années 1960. L'utilisation de l'anesthésie
locale a permis l'avancement du champ d'exercice et l'établissement de la chirurgie podiatrique. Elle est cependant associée à des
risques potentiels et à des effets indésirables, y compris la toxicité. Objectifs : Examiner la documentation actuelle sur la toxicité liée
à un anesthésique local et prendre en considération les récents développements dans la prise en charge de la toxicité aiguë.
Résultats : Les techniques d'anesthésie locale sont aujourd'hui enseignées dans le cadre du programme de podiatrie de premier
cycle, ce qui permet aux podiatres de réaliser des anesthésies locales une fois leur formation terminée. Le fait que l'anesthésie par
blocage nerveux utilisée en podiatrie soit réalisée par le podiatre qui administre le traitement est particulièrement important. Il arrive
souvent que dans le cadre d'une intervention chirurgicale podiatrique, l'anesthésie par blocage nerveux soit réalisée par un membre
de l'équipe ayant reçu la formation appropriée. Cette démarche tranche nettement avec le domaine médical, où l'on s'attend
habituellement à ce qu'un anesthésiste administre un anesthésique local et assume la responsabilité et la prise en charge de toute
complication médicale liée à cet agent. Les podiatres doivent donc être formés et en mesure d'évaluer et de prendre en charge
adéquatement les complications potentielles d'une anesthésie locale. Les complications comprennent des réactions allergiques et
une toxicité aiguë – cette dernière découle d'une dose excessive d'anesthésique, d'états pathologiques comme une insuffisance
hépatique ou, plus communément, est directement attribuable à une injection intravasculaire accidentelle. Conclusions : Bien qu'elle
soit sécuritaire, l'anesthésie locale peut causer des préjudices graves en cas de toxicité. Toutes les mesures nécessaires doivent
être prises pour minimiser le risque de toxicité et, le cas échéant, des mesures doivent être appliquées pour minimiser ses
Page 40 de 60
Référence
J. Levrio. « Podiatric medicine:
A current assessment »,
Journal of the American
Podiatric Medical Association,
vol. 99, no 1 (2009), pp. 65 à
72.
A. J. Maher, S. A. Metcalfe et
S. Parr. « Local anaesthetic
toxicity », Foot, vol. 18, no 4
(2008), pp. 192 à 197.
N°
7
8
ddd
Description
conséquences.
Référence
Rapports de recherche originaux parus dans des publications examinées par des pairs
Contexte : Les podiatres font partie intégrante de l'équipe multidisciplinaire de soins des pieds dans le traitement des complications
liées au pied diabétique. En raison de circonstances imprévisibles, l'équipe non chirurgicale de podiatres d'un service spécialisé en
soins du pied diabétique au Royaume-Uni a perdu 50 % de ses effectifs pendant presque sept mois en 2010. L'équipe non
chirurgicale de podiatres d'origine comprenait 3,89 podiatres en équivalent temps plein. Au cours des sept mois, le personnel de
podiatrie a été réduit à 1,89 personne en équivalent temps plein et partiellement remplacé par un podiatre non spécialisé sur une
base temporaire pour combler l'un des deux postes vacants. Les podiatres spécialisés ont été définis comme des podiatres qui font
partie de l'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique d'une clinique de soins tertiaires des pieds axée sur la
prise en charge du pied diabétique et ses complications connexes. Objectifs et méthodes : Les auteurs ont évalué l'incidence
économique de cette perte en examinant les données relatives aux cinq années précédant cette interruption d'une durée de sept
mois et pendant deux ans après la reprise du « service normal ». Résultats : Les auteurs ont suggéré que la perte des podiatres non
chirurgiens avait entraîné une augmentation importante du nombre d'admissions dans les hôpitaux et que la durée moyenne du
séjour à l'hôpital avait également augmenté (327 journées d'hospitalisation de plus pendant la pénurie de personnel
comparativement aux 12 mois précédant l'interruption du service). Par ailleurs, le nombre total de suivis en 2009 avait chuté de plus
de 17 % en 2010, ce qui reflète une diminution de la capacité d'intervention de la clinique. Pendant la pénurie de personnel non
chirurgical spécialisé en podiatrie et jusqu'à six mois après la reprise des activités normales de la clinique, les coûts pour le système
de soins de santé avaient augmenté de 89 925 £ (143 140 $CAN)ddd. Conclusions : Ces conclusions laissent entendre que les
podiatres spécialisés non chirurgiens qui prennent part au traitement du pied diabétique peuvent éviter l'admission injustifiée à
l'hôpital et prévenir l'augmentation des taux d'hospitalisation en fournissant des évaluations et des soins de qualité dans des
établissements externes.
Objectifs : Cette étude avait pour objectif d'examiner la valeur économique des soins médicaux spécialisés que des médecins
podiatres donnaient aux membres inférieurs dans le cadre du traitement d'ulcères du pied diabétique, en évaluant les incidences en
matière de coûts pour les patients souffrant d'ulcères du pied diabétique qui avaient ou n'avaient pas reçu les soins d'un médecin
podiatre au cours de l'année précédant l'apparition de l'ulcère. Méthodes : Les auteurs ont analysé la valeur économique parmi les
patients couverts par une assurance commerciale et ceux participant au programme Medicare, incluant des prestations
supplémentaires d’assurance-maladie payées par l'employeur. L'analyse comprenait deux parties. Dans la partie I, les coûts ou les
économies par patient associé aux médecins podiatres ont été examinés à l'aide de l'appariement par scores de propension et de
techniques de régression. Dans la partie II, on a extrapolé les coûts ou les économies pour les populations. Résultats : Les résultats
ajustés par régression et les résultats appariés ont indiqué que les patients couverts par une assurance commerciale qui avaient
consulté un médecin podiatre affichaient des coûts de soins de santé inférieurs de 13 474 $US (13 327 $CAN) et que les patients qui
participaient au programme Medicare et avaient consulté un médecin podiatre affichaient des coûts de soins de santé inférieurs
C. Gooday, R. Murchison et
K. Dhatariya. « An analysis of
clinical activity, admission
rates, length of hospital stay,
and economic impact after a
temporary loss of 50% of the
non-operative podiatrists from
a tertiary specialist foot clinic in
the United Kingdom », Diabetic
Foot & Ankle, vol. 4, n° 21757
(2013).
G. S. Carls, T. B. Gibson,
V. R. Driver, J. S. Wrobel,
M. G. Garoufalis,
R. R. Defrancis et coll. « The
economic value of specialized
lower-extremity medical care
by podiatric physicians in the
treatment of diabetic foot
ulcers », Journal of American
Podiatric Medical Association,
vol. 101, no 2 (2011), pp. 93
Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2010 (1 £ = 1,5918 $CAN) (Banque du Canada, 2010).
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de 3 624 $US (3 584 $CAN) comparativement aux patients qui n'avaient pas consulté de médecin podiatre pendant la période de
suivi de deux anseee; ces deux conclusions étaient statistiquement significatives. Conclusions : Ces conclusions sous-entendent que
les soins médicaux que dispense un podiatre peuvent réduire la maladie et les fardeaux économiques liés au diabète.
Objectifs : Établir l'efficacité de recevoir des soins dispensés par des podiatres et des cliniciens spécialisés dans le cas
d'amputations de membres inférieurs liées au diabète. Méthodes : On a utilisé des données du programme Medicare (cinq pour cent
des réclamations) recueillies entre 1991 et 2007. Les personnes qui présentaient des complications des membres inférieurs liées au
diabète ont été suivies pendant six ans. Des visites chez des podiatres, des cliniciens spécialisés et d'autres professionnels de la
santé ont fait l'objet d'un suivi en vue d'établir si la réception de tels soins avait réduit les risques de subir une amputation des
membres inférieurs. Résultats : La moitié des personnes faisant partie de l'échantillon qui présentait des complications des
membres inférieurs est décédée au cours des six années suivantes. Les maladies des membres inférieurs plus graves ont augmenté
les risques de décès et d'amputations. Les personnes qui avaient consulté un podiatre et un clinicien spécialisé au cours de l'année
précédant l'apparition de tous les stades de complications étaient statistiquement de 19 % à 64 % beaucoup moins susceptibles de
subir des amputations comparativement à celles qui n'avaient consulté que d'autres professionnels. Cependant, l'état des personnes
qui n'avaient consulté qu'un podiatre n'était pas très différent de celui des personnes qui n'avaient consulté que d'autres
professionnels de la santé en ce qui a trait aux amputations. Conclusions : Les personnes présentant une complication des
membres inférieurs affichaient un taux de mortalité élevé. Consulter un podiatre et un clinicien spécialisé au cours de l'année
précédant le diagnostic de complication des membres inférieurs protégeait les patients d'amputations des membres inférieurs, ce qui
suggère que les soins multidisciplinaires sont profitables.
Contexte : Plus de 40 % des patients atteints d'artériopathie périphérique sont diabétiques, et le pronostic de ce groupe de patients
est beaucoup plus sombre que celui des patients diabétiques qui ne souffrent pas d'artériopathie périphérique. Au Royaume-Uni, la
plupart des amputations des membres inférieurs sont causées par une maladie vasculaire liée au diabète. Objectifs : Les auteurs
ont voulu cerner les méthodes visant à réduire le taux d'amputation chez les patients atteints du diabète. Méthodes : Une base de
données prospective a été constituée pour les patients souffrant de complications liées au pied diabétique. Pendant six mois, des
exercices de cartographie ont été entrepris pour cerner les secteurs qui adoptaient de mauvaises pratiques. Une équipe de
protection du pied travaillant dans les secteurs de soins primaires et secondaires a adopté et mis en œuvre un protocole. Les
résultats des trois premières années de ce projet sont présentés. Résultats : Les amputations mineures ont augmenté de 42 %,
mais on a constaté une diminution globale de 60 % des amputations importantes réalisées pendant les trois années. Les auteurs n'y
ont pas défini l'amputation importante ni l'amputation mineure. On a constaté une augmentation annuelle de 7 % chez les patients
traités, et les admissions à l'hôpital sont passées de 118 à 174 patients par année. Toutefois, en dépit de ces augmentations, la
durée moyenne du séjour à l'hôpital est passée de 47 à 19 jours, libérant 5 662 journées d'hospitalisation. Conclusions : Les
conclusions laissent entendre qu'une équipe de protection du pied peut réduire les taux d'amputation importante et le nombre de
journées d'hospitalisation chez les patients atteints de diabète. Les auteurs ont fait remarquer qu'une équipe de protection du pied
est extrêmement rentable, étant donné qu'elle réduit la durée du séjour à l'hôpital de 60 %. Une démarche nationale à l'égard des
maladies vasculaires liées au diabète pourrait avoir une incidence importante sur les taux d'amputation au Royaume-Uni.
Référence
à 115.
F. A. Sloan, M. N. Feinglos et
D. S. Grossman. « Receipt of
care and reduction of lower
extremity amputations in a
nationally representative
sample of U.S. Elderly »,
Health Services Research,
vol. 45, no 6, partie 1 (2010),
pp. 1740 à 1762.
G. Bowen, H. Barton,
G. Haggan, J. Brooke,
J. Sweet, S. Baxter et coll.
« The impact of a diabetic foot
protection team (DFPT) on
outcome for patients with
diabetic vascular disease »,
British Journal of Surgery,
vol. 95, no 2 (2008), pp. 4 et 5.
Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2011 (1 $US = 0,9891 $CAN) (Banque du Canada, 2011).
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Remarque : La description de cette étude n'a été obtenue qu'à partir du résumé du document présenté dans le cadre de la
42e réunion scientifique annuelle de la Vascular Society of Great Britain and Ireland en 2007.
Objectifs : Il existe une lacune sur le plan de la collecte continue de données longitudinales en fonction de la population en matière
d'amputation des membres inférieurs au Royaume-Uni. Les auteurs présentent des données précises sur les tendances des
amputations des membres inférieurs liées et non liées au diabète dans la région de South Tees, au Royaume-Uni, qui ont été
recueillies sur une période de cinq ans. Méthodes : Tous les cas d'amputation des membres inférieurs dans cette région, du
1er juillet 1995 au 30 juin 2000, ont été identifiés. Une constatation estimative effectuée à l'aide d'une analyse de captage et
recaptage indiquait presque 100 % d'amputation des membres inférieurs pour la région. Les données longitudinales ont été
recueillies à l'aide d'une méthode normalisée du protocole de la Global Lower Extremity Amputation Study. Résultats : Au cours des
cinq années, la région de South Tees a cumulé 454 amputations des membres inférieurs, dont 223 étaient liées au diabète (49 %).
Les taux d'amputation importante des membres inférieurs liée au diabète chez les personnes atteintes de diabète étaient passés de
310,5 à 75,8 par 100 000 personnes diabétiques après la mise en place d'une équipe de soins des pieds entre 1995 et 2000. Les
taux d'amputation mineure des membres inférieurs liée au diabète chez les personnes atteintes de diabète n'avaient pas changé de
façon importante au cours des cinq années. Au cours de la même période, le nombre d'amputations des membres inférieurs non
liées au diabète est passé de 12,3 à 22,8 par 100 000 personnes non diabétiques. Conclusions : Les conclusions suggèrent que
dans la région de South Tees, pendant la période où les taux d'amputation des membres inférieurs non liée au diabète
augmentaient, ceux des amputations des membres inférieurs liées au diabète chutaient. Ces tendances contradictoires indiquent une
amélioration importante des soins aux patients atteints d'une maladie liée au pied diabétique en raison d'une meilleure organisation
des soins spécialisés en diabète.
Objectifs : Évaluer les changements relatifs aux taux d'amputation des membres inférieurs diabétiques chez une population donnée
relativement stable sur une période de dix ans après la mise en place d'une équipe multidisciplinaire en soins des pieds au
Royaume-Uni. Méthodes : Tous les patients présentant des problèmes de pieds qui ont été hospitalisés au Ipswich Hospital, un
grand hôpital général de district, ont été identifiés par une surveillance bihebdomadaire de toutes les salles pertinentes de
l'établissement. Les résultats, y compris les amputations, ont été enregistrés. Résultats : La fréquence d'amputations importantes a
chuté de 62 %, passant de 7,4 à 2,8 pour 100 000 habitants. Les taux d'amputation totaux ont également baissé (40 %), mais dans
une moindre mesure en raison d'une légère augmentation des amputations mineures. Exprimées sous forme de fréquence par
10 000 personnes diabétiques, les amputations importantes ont chuté de 84 %, passant de 41,4 à 6,7, et les amputations mineures
de 21 %, passant de 11,8 à 9,3 amputations. Conclusions : D'importantes baisses des taux d'amputation ont été enregistrées
pendant la période de dix ans après avoir apporté des améliorations aux services de soins des pieds, y compris au travail d'équipe
multidisciplinaire.
Objectifs : Démontrer l'efficacité d'un programme de gestion des maladies liées au pied diabétique dans un organisme de gestion
des soins. Méthodes : Les auteurs ont mis en œuvre un programme de prise en charge des maladies des membres inférieurs qui
comprenait des protocoles de dépistage et de traitement des membres diabétiques dans un organisme de gestion des soins. Le
dépistage comportait l'évaluation de neuropathie, de maladie vasculaire périphérique, de déformations, de zones de pression des
pieds et d'antécédents de pathologie des membres inférieurs. Les patients ont été stratifiés en groupes à faible risque et à risque
élevé, et des protocoles de soins préventifs ou actifs ont été appliqués. L'utilisation des protocoles a été suivie pendant 28 mois et
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Référence
R. J. Canavan, N. C. Unwin, W.
F. Kelly et V. M. Connolly.
« Diabetes- and nondiabetesrelated lower extremity
amputation incidence before
and after the introduction of
better organized diabetes foot
care: continuous longitudinal
monitoring using standard
method », Diabetes Care,
vol. 31, no 3 (2008), pp. 459
à 463.
S. Krishnan, F. Nash, N. Baker,
D. Fowler et G. Rayman.
« Reductions in diabetic
amputations over 11 years in a
defined U.K. population »,
Diabetes Care, vol. 31, no 1
(2008), pp. 99 à 101.
L. A. Lavery, R. P. Wunderlich
et J. L. Tredwell. « Disease
management for the diabetic
foot: effectiveness of a diabetic
foot prevention program to
reduce amputations and
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comparée aux 12 mois de données historiques recueillies avant la mise en œuvre du programme de prise en charge des maladies.
Résultats : Après la mise en œuvre du programme de prise en charge des maladies, la fréquence des amputations a baissé de
52 %, passant annuellement de 128,9 à 61,8 pour 10 000 personnes diabétiques, ce qui était une constatation statistiquement
significative. Le nombre d'admissions à l'hôpital liées aux maladies du pied a baissé de 38 %, passant de 228,6 à 142,3 pour
10 000 membres par année. La durée moyenne du séjour à l'hôpital a baissé de 22 %, passant de 4,75 à 3,72 jours. Conclusions :
Un programme de dépistage et de traitement du pied diabétique fondé sur la population peut entraîner une réduction considérable du
nombre d'hospitalisations et améliorer les résultats cliniques.
Contexte : Le dépistage des facteurs de risque du pied constitue un préalable à l'utilisation efficace et prudente des ressources
disponibles, mais celui-ci doit présenter un degré élevé de sensibilité et de précision tout comme il doit offrir fiabilité et
reproductibilité, peu importe la personne qui réalise le test de dépistage. Objectifs : Cette étude avait pour objectif d'évaluer la
variation entre les cliniciens dans leurs évaluations de l'état de santé du pied et de la catégorie de risque des patients atteints de
diabète. Méthodes : Dix-sept cliniciens ont évalué trois patients atteints de diabète à l'aide d'un formulaire d'évaluation normalisé et
d'un système de classification du risque. Résultats : On a observé une variation importante entre les cliniciens dans l'évaluation de
l'état du pied. Une différence était également apparente dans les catégories de risque attribuées à deux des trois patients.
Conclusions : En raison de la variation que présentaient les évaluations du pied des cliniciens, le même patient aurait reçu
différents cheminements cliniques pour prendre en charge la santé de son pied selon le clinicien qui aurait mené l'évaluation initiale.
Les auteurs ont recommandé qu'une plus grande attention soit accordée aux examens cliniques aux premier, deuxième et troisième
cycles.
Contexte : Le taux d'amputation des membres inférieurs chez les personnes atteintes de diabète est élevé, et le taux d'échec de
cicatrisation de la plaie au moment de l'amputation atteint 28 %. Même lorsque la guérison est parfaite au premier site d'amputation,
50 % des patients nécessitent de nouvelles amputations au cours d'une période de deux à cinq ans. Objectifs : Cette étude avait
pour objet de fournir des données valides sur les résultats avant (période de contrôle) et 18 mois après (période d'essai) l'adoption
d'une démarche multidisciplinaire ayant recours à des méthodes éprouvées pour améliorer les soins des plaies en établissement de
santé. L'examen rétroactif de fiches médicales a été réalisé auprès de 118 patients en période de contrôle et de 116 patients en
période d'essai. Résultats : Le taux d'amputation avait diminué de façon importante pendant la période d'essai (64 % pour les
patients en période de contrôle c. 39 % pour les patients en période d'essai) et les amputations qui étaient nécessaires ont été
pratiquées à un niveau beaucoup plus distal. Aucune amputation au-dessus du genou n'a dû être réalisée chez 45 patients pendant
la période d'essai, comparativement à 14 des 76 patients chez qui elle a été nécessaire pendant la période de contrôle.
Conclusions : Ces données sur les résultats laissent entendre que des soins intégrés constituent une démarche efficace pour les
patients qui présentent des problèmes liés au pied diabétique.
Objectifs : Évaluation d'un programme pilote de dépistage lié aux soins des pieds en milieu communautaire adoptant une démarche
d'équipe qui englobait les services d'un éducateur agréé en diabète et d'un podo-orthésiste certifié. Méthodes : Un centre de diabète
communautaire autonome établi dans la région métropolitaine du grand Washington, dans le district de Columbia, et offrant des soins
à des patients externes atteints de diabète a recruté 40 personnes diabétiques au moyen de messages d'intérêt public. L'éducateur
agréé en diabète donnait de la formation de base sur les soins des pieds, y compris des directives sur l'auto-inspection, les soins
cutanés et le choix de chaussures à porter. Le podo-orthésiste certifié qui collaborait au programme examinait minutieusement les
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Référence
hospitalizations », Diabetes
Research and Clinical Practice,
vol. 70, no 1 (2005), pp. 31
à 37.
L. Thompson, C. Nester,
L. Stuart et P. Wiles.
« Interclinician variation in
diabetes foot assessment – a
national lottery? », Diabetic
Medicine, vol. 22, no 2 (2005),
pp. 196 à 199.
D. D. Meltzer, S. Pels,
W. G. Payne, R. J. Mannari,
D. Ochs, J. Forbes-Kearns et
coll. « Decreasing amputation
rates in patients with diabetes
mellitus », Journal of American
Podiatric Medical Association,
vol. 92, no 8 (2002), pp. 425
à 428.
L. E. Hendricks et
R. T. Hendricks. « The certified
diabetes educator and the
pedorthist working together »,
Diabetes Educator, vol. 27, no 6
(2001), pp. 812 à 818.
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L'Alberta Learning Information Service est le portail provincial qui fournit de l'information sur la planification professionnelle, les
études et la formation postsecondaires, le financement de l'enseignement, la recherche d'emploi, les tendances du marché du travail
et les questions relatives au milieu de travail.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(2014a). Podiatrist Educational Requirements – La section « Educational Requirements » de cette page décrit les exigences en
matière de formation continue pour les podiatres et énonce les neuf écoles d'enseignement postsecondaire aux É.-U. qui offrent des
doctorats en médecine podiatrique.
(2014b). Podiatrist Certification Requirements – Les sections « Legislation » et « Education » de cette page décrivent les exigences
relatives à l'inscription et à l'agrément des podiatres dans la province de l'Alberta.
ProfessionsSantéOntario est la stratégie provinciale qui vise à déterminer les besoins en matière de ressources humaines dans le
domaine de la santé et à y répondre.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(2014). Podologues et podiatres – La section « Exigences d’inscription » de cette page décrit les exigences d'inscription auprès de
l'Ordre des podologues de l'Ontario pour les podiatres et les podologues qui ont étudié à l'étranger et qui veulent exercer dans la
province.
Le New York State Education Department administre la réglementation professionnelle dans l'État de New York par l'intermédiaire de
son Office of the Professions.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(2014a). Podiatric Ankle Surgery Privileges – Les sections « Standard Ankle Surgery Requirements » et « Advanced Ankle Surgery
Requirements » de cette page décrivent la formation et les exigences d'agrément pour les privilèges liés aux chirurgies podiatriques
de la cheville admissibles, entrées en vigueur le 17 février 2014.
(2014b). Frequently Asked Questions – La réponse à la question « Suis-je obligé de suivre de la formation continue pour inscrire mon
permis? » de cette page décrit les exigences en matière de formation continue pour un podiatre.
(2014c). Education Law. Article 141, Podiatry – La section « Requirements for a Professional License » de cette page décrit les
exigences pour être admissible à un permis d'exercice de podiatre.
18
19
chaussures que portaient les patients pour en vérifier l'ajustement et le caractère approprié. Il examinait également les pieds des
patients afin de mieux évaluer les déformations ainsi que les zones de pression et cherchait à déceler des déviations de la démarche
et des problèmes aux pieds connexes. Le podo-orthésiste vérifiait les chaussures que portaient les patients afin d'établir le type de
chaussures dont ils auraient besoin, le cas échéant. Résultats : Le programme a permis d'établir que 50 % des femmes et 37 % des
hommes ne portaient pas les chaussures appropriées à leur catégorie de risque associée à l'état de leurs membres inférieurs. Après
avoir rencontré l'éducateur agréé en diabète et le podo-orthésiste certifié, 33 % des patients se sont procuré des chaussures
appropriées à leurs problèmes de pieds chez différents fournisseurs de chaussures locaux. Conclusions : Les conclusions
suggèrent que les patients retirent certains avantages d'une collaboration entre un éducateur agréé en diabète et un podo-orthésiste
certifié à l'égard des soins des pieds qui leur sont offerts.
Littérature grise
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Référence
Site Web Alberta Learning
Information Service :
http://alis.alberta.ca/index.html
Consulté en août 2014.
Site Web de
ProfessionsSantéOntario :
http://www.healthforceontario.c
a/fr/Home
Consulté en août 2014.
Site Web du New York State
Education Department :
http://www.op.nysed.gov/
Consulté en août 2014.
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Description
L'Ontario Podiatric Medical Association œuvre au service des podiatres en Ontario en intervenant au nom de la profession auprès du
gouvernement et des autres parties intéressées.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(2014). About OPMA – La section intitulée « Podiatry and Chiropody » de cette page décrit les différences entre les podiatres et les
podologues en Ontario.
Objet : Ce document législatif définit les pratiques médicales du Wisconsin, y compris celles de la podiatrie. Renseignements
pertinents : Formation : Le terme « podiatre » s'entend d'une personne qui est titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique ou en
podologie chirurgicale ou d'un diplôme équivalent, conformément à ce qui est établi par le conseil d'accréditation affilié et qui détient
un permis qui autorise l'exercice de la podiatrie ou de la médecine et de la chirurgie podiatriques que lui a accordé le conseil
d'accréditation affilié. Formation continue : Le conseil d'accréditation affilié promulgue des règles établissant les exigences et les
procédures destinées aux titulaires de permis en matière de programmes de formation continue ou de cours devant être suivis afin
d'être admissible au renouvellement d'un permis accordé en vertu de ce sous-chapitre. Les règles requièrent qu'un titulaire de permis
suive un programme de formation continue ou un cours de 30 heures dans les deux ans qui précèdent immédiatement la date de
renouvellement. Titre de la profession : Personne ne peut exercer la podiatrie, se désigner podiatre, utiliser ou porter le titre de
« docteur en chirurgie podologique », « docteur en podiatrie » ou « docteur en médecine podiatrique » ou ajouter au nom de la
personne les mots ou les lettres « docteur », « Dr », « Dre », « D.S.C. », « D.P.M. », « docteur des pieds », « spécialiste en soins des
pieds » ou tout autre titre, lettre ou désignation qui représentent ou qui ont tendance à représenter la personne à titre de podiatre à
moins que la personne soit titulaire d'un permis en vertu de ce sous-chapitre. Inscription et obtention du permis d'exercice : Le
conseil d'accréditation affilié accordera un permis d'exercice à titre de podiatre à une personne qui fait tout ce qui suit : 1) présente
une demande d'obtention de permis d'exercice au département sur un formulaire fourni par le département; 2) paie les droits
exigibles; 3) présente une preuve satisfaisante au conseil d'accréditation affilié attestant qu'elle n'a pas de dossier d'arrestations ou
de condamnations; 4) présente une preuve satisfaisante au conseil d'accréditation affilié à l'effet : a) qu'elle a étudié dans une faculté
de médecine et de chirurgie podiatriques approuvée par le conseil d'accréditation affilié et détient un diplôme d'une telle faculté
comme un doctorat en médecine podiatrique ou un diplôme équivalent comme le détermine le conseil d'accréditation affilié, sauf si le
conseil d'accréditation affilié renonce à ces exigences; b) qu'elle a suivi deux années d'études de cycle supérieur dans un
programme approuvé par le conseil d'accréditation affilié ou un an d'études de cycle supérieur dans un programme approuvé par le
conseil d'accréditation affilié si les études d'un an ont été terminées avant le 1er juin 2010; et 5) réussit un examen. Le conseil
d'accréditation affilié peut accorder un permis d'exercice restreint à un candidat si le conseil d'accréditation affilié juge qu'il n'a pas
fait preuve qu'il possède l'éducation et la formation adéquates ou un résultat adéquat à un examen antérieur ou un rendement
adéquat dans une pratique antérieure et que, en se fondant sur des questions de santé et de sécurité publique, le candidat n'est pas
admissible à l'obtention d'un permis à part entière. Le conseil d'accréditation affilié fera passer ou prendra les mesures pour faire
passer les examens pour l'obtention d'un permis d'exercice de la podiatrie. Les examens comporteront des épreuves écrites ou
orales, ou les deux, dans le cadre desquelles un candidat devra démontrer une compétence minimale dans des sujets étroitement
liés à l'exercice de la podiatrie.
L'Ordre des podologues de l'Ontario réglemente et régit les professions de podologue et de podiatre en vertu de la Loi de 1991 sur
les podologues, la Loi de 1991 sur les professions de la santé réglementées, ainsi que des règlements et des règlements
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Référence
Site Web de l'Ontario Podiatric
Medical Association :
http://www.opma.ca/
Consulté en août 2014.
Wisconsin Statutes.
Chapitre 448. Medical
Practices Subchapter IV, 2014.
Consulté en août 2014.
Site Web de l'Ordre des
podologues de l’Ontario :
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Description
administratifs de la province de l'Ontario.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(2013). Requirements for Registration as a Chiropodist in the Province of Ontario – Cette page décrit les exigences d'inscription pour
obtenir un certificat d'inscription général, un certificat d'inscription d'enseignant et un certificat d'inscription d'étudiant.
L'institut Michener offre des programmes d'études et décerne des diplômes et des certificats postsecondaires aux professionnels des
sciences de la santé.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(2013). Graduate Advanced Diploma of Health Sciences (Chiropody) – Les sections « How long does it take? » et « Admission
Requirements » de cette page décrivent le diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie) de l'institut
Michener.
Objet : Ce rapport présentait une évaluation des compétences que le Professional Examination Service a mené au nom de l'Ordre
des podologues de l'Ontario pour évaluer les études et la préparation pratique des membres de l'Ordre afin d'exercer une portée
élargie de l'exercice de la podiatrie de la province de l'Ontario. Renseignements pertinents : Études et formation au Canada : En
Ontario, le programme de podologie était à l'origine offert au Collège George Brown, mais a, par la suite, été repris par l'institut
Michener vers 1990. Le programme de l'institut Michener inclut sept semestres d'études sur une période de trois ans. À l'origine, il
s'agissait d'un programme postsecondaire et les étudiants obtenaient un diplôme en podologie (ou en médecine podiatrique, selon
l'année de remise de diplôme). Depuis l'année d'admission de 2007, le programme est devenu un programme postbaccalauréat et le
diplôme décerné est un diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie). Le programme de l'institut Michener
comprend des cours sur les interventions chirurgicales sur les tissus mous, les services de soins des pieds destinés aux patients à
risque élevé, la législation et la gestion, la collaboration interprofessionnelle et la méthodologie de recherche. L'Université du Québec
à Trois-Rivières (UQTR) est la seule université au Québec à offrir un diplôme en podiatrie. Le programme a été mis sur pied en 2004
et est en grande partie fondé sur les programmes d'études de podiatrie américains. Un diplôme d'études collégiales ou l'équivalent,
ainsi que le fait d'avoir suivi des cours préalables de sciences de base sont requis pour être admis au programme. Les cours
préalables sont les mêmes qui sont requis pour être admis aux programmes de médecine ou de dentisterie au Québec. Le
programme de l'UQTR a été conçu pour répondre aux normes d'accréditation du Council on Podiatric Medical Education (CPME). Ce
programme mène à l'obtention d'un doctorat en médecine podiatrique (DPM). Le programme intègre de la pratique clinique dans
divers milieux, notamment les hôpitaux affiliés avec le New York College of Podiatric Medicine. Études et formation aux É.-U. : Il y a
neuf facultés de médecine podiatrique accréditées aux États-Unis. Les facultés doivent intégrer des compétences pédagogiques
particulières dans leur programme pour être accréditées. Ces compétences ont été établies par le conseil des doyens de l'American
Association of Colleges of Podiatric Medicine et approuvées par le conseil des doyens et le Council on Podiatric Medical Education.
Bien qu'un minimum de trois ans ou 90 heures-semestre de cours de premier cycle dans une université accréditée requis pour
l'admission, plus de 97 % des étudiants qui sont admis à la faculté de médecine podiatrique sont titulaires d'un baccalauréat. Toutes
les facultés de médecine podiatrique exigent des cours de premier cycle en biologie, en chimie inorganique, en chimie organique et
en physique. Les études menant à un doctorat en médecine podiatrique sont d'une durée de quatre ans. Les deux premières années
sont consacrées aux cours en classe et aux travaux pratiques en sciences médicales, par exemple, l'anatomie, la microbiologie, la
biochimie, la pathologie, la pharmacologie et la physiologie. La troisième et la quatrième année sont consacrées aux cours de
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Référence
http://www.cocoo.on.ca/
Consulté en août 2014.
Site Web de l'institut Michener :
http://www.michener.ca/
Consulté en août 2014.
P. M. Muenzen et S. Dionne.
Final Report of the
Competency Assessment
Project. Ordre des podologues
de l’Ontario, 2013. Consulté en
août 2014.
N°
Description
sciences cliniques permettant d'acquérir de l'expérience pratique dans les cliniques et les hôpitaux accrédités. Les cours cliniques
incluent le diagnostic général (c'est-à-dire l'interrogatoire clinique, l'examen physique, les procédés de laboratoire clinique et la
radiologie diagnostique), la thérapeutique (c'est-à-dire la pharmacologie, la médecine physique, la science de l'orthèse et la science
de la prothèse), l'anesthésie et la chirurgie. Après avoir terminé le programme de quatre ans requis par les facultés de médecine
podiatrique, un podiatre nouvellement diplômé doit participer à un programme de résidence. Actuellement, la plupart des États
exigent un minimum de deux ans dans un programme d'études supérieures de résidence dans un établissement de soins de santé
approuvé à des fins d'obtention d'un permis d'exercice. D'ici 2015, tous les programmes de résidence accrédités aux É.-U. dureront
trois ans et les États devront adopter par la suite cette exigence pour l'exercice de la profession au fil du temps. Études et formation
au R.-U. : Au R.-U., le Health Care and Professions Council est responsable d'accréditer 13 programmes en podiatrie ou en
podologie. Les 13 programmes sont des programmes postsecondaires de trois ans menant à un baccalauréat. En Australie, la
podiatrie suit de près le modèle de son homologue britannique, et la mise en place d'un programme de formation uniforme de trois
ans à la fin des années 1960 a établi une équivalence pédagogique qui existe encore de façon générale. Études et formation en
Australie : La Queensland University of Technology (QUT) offre un programme de baccalauréat de quatre ans. Pour exercer à titre
de chirurgien podiatrique en Australie, un podiatre doit avoir suivi des études supérieures intensives complètes en médecine et en
chirurgie qui lui permettent d'effectuer des interventions chirurgicales reconstructives sur le pied et la cheville. Les candidats doivent
suivre un programme de perfectionnement auprès de l'Australasian College of Podiatric Surgeons. Les exigences d'admission à ce
programme incluent l'obtention d'un diplôme de premier cycle en podiatrie après avoir suivi un programme accrédité, un minimum de
deux ans de pratique clinique au cycle supérieur et la réussite d'un programme de maîtrise accrédité en chirurgie podiatrique, en
médecine podiatrique, en sciences médicales ou en santé publique. Le programme de perfectionnement consiste en des
conférences, des études de cas, des cours de perfectionnement des compétences, un stage clinique, des activités d'examen par les
pairs, du perfectionnement progressif de compétences préopératoires, peropératoires et postopératoires, du mentorat ainsi que de la
recherche et de la préparation pour la publication d'articles. La première phase de la formation est axée sur le développement des
connaissances et est suivie d'un examen en sciences chirurgicales générales. La deuxième phase est axée sur le développement
des connaissances, l'acquisition et l'application de compétences de prise en charge peropératoires et est suivie d'un examen
théorique sur les interventions chirurgicales sur le pied et la cheville. La troisième phase est axée sur l'acquisition de compétences
dans tous les aspects de la chirurgie. Aux É.-U., cette phase inclut des ateliers sur les interventions chirurgicales sur l'arrière-pied et
la cheville et un préceptorat international. Chaque phase dure environ un an. Études et formation en Afrique du Sud : En Afrique du
Sud, le Technikon Witwatersrand offre un programme qui décerne un diplôme postsecondaire de trois ans. L'ancien Technikon
Witwatersrand est maintenant devenu la University of Johannesburg. Programme de transition : Au début des années 2000,
l'Université Temple de Philadelphie a conçu un programme souple de doctorat en médecine podiatrique qui avait pour but de
permettre aux podologues formés en Ontario et au R.-U. d'obtenir un doctorat en médecine podiatrique. Le programme était conçu
pour répondre aux besoins des podologues qui travaillaient à temps plein. Il pouvait être suivi en trois à cinq ans. Bien que le
programme n'ait jamais été lancé, le processus de conception du programme a permis de cerner les lacunes qui existaient à l'époque
et qui devraient être abordées dans le cadre d'un programme de transition. En outre, et plus important encore, le format du cours
(c'est-à-dire des cours donnés la fin de semaine au Canada, ainsi que de la formation et des stages cliniques aux États-Unis, chacun
de deux et quatre semaines) offre un modèle potentiel pour un processus de transition. Avant d'être admis au programme, les
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étudiants devaient faire l'objet d'un processus d'évaluation de trois jours dans 14 domaines. Un syllabus, des objectifs
d'apprentissage et une liste de suggestions de lecture étaient fournis pour chaque cours. Selon le résultat de leur examen, les
étudiants pouvaient se mériter des crédits pour au plus sept cours : histologie, anatomie générale, anatomie des membres inférieurs,
neuroscience, biochimie, physiologie, ainsi que microbiologie et immunologie médicale. Les sept autres cours, pour lesquels les
étudiants ne pouvaient obtenir de crédits de transfert, sont : pharmacologie, pathologie, radiologie du pied et de la cheville,
pathomécanique, médecine physique et réadaptation, principes de la chirurgie podiatrique, ainsi que principes de la salle opératoire.
Deux facteurs peuvent avoir influencé la décision de ne pas lancer le programme : 1) le programme de l'institut Michener a changé
peu de temps après le lancement prévu du programme souple de doctorat en médecine podiatrique et 2) lorsque l'évaluation et le
test de placement ont été offerts pour la première fois, personne ne s'est inscrit. Toutefois, du milieu à la fin des années 2000,
l'Université Temple a admis un bon nombre de diplômés de l'institut Michener à son programme de doctorat en médecine podiatrique
dans le cadre d'un processus d'équivalences. L'Université Temple n'offre plus ce processus d'admission aux étudiants. Les diplômés
de l'institut Michener obtenaient des crédits de transfert pour les cours qui étaient jugés équivalents aux cours de l'Université Temple
et ils étaient admis à la troisième année du programme de quatre ans. En 2008, un candidat a déclaré avoir reçu des crédits de
transfert pour des cours de Michener en anatomie générale, en neuroscience, en pratique podiatrique I, en biomécanique et en
recherche. Le candidat devait suivre des cours en ligne dans six sujets avant l'admission : pharmacologie, biochimie, histologie,
immunologie, pathologie et radiologie. Le candidat avait pris certains de ces cours à Michener, mais n'avait pas obtenu de crédits de
transfert pour eux. Le candidat de 2008 interrogé pour ce rapport a dû suivre deux cours de deuxième année à l'Université Temple
(c'est-à-dire gérontologie, principes de la chirurgie des phalanges et de la chirurgie métatarsienne) en plus des cours de troisième
année habituels pendant sa première année à l'Université Temple. Une fois le candidat admis, les cours suivants devaient être suivis
à l'Université Temple pour faire la transition au doctorat en médecine podiatrique : en troisième année, les principes de chirurgie de
premier rayon, les principes fondamentaux de la dermatologie, l'introduction à la médecine interne, la traumatologie, la chirurgie
reconstructive du pied et de la jambe, l'administration et le perfectionnement professionnels, la santé communautaire, la loi et la
médecine podiatrique, la chirurgie sur cadavre et des stages en maladie vasculaire périphérique, en neurologie, en maladie
infectieuse et en orthopédie générale; et en quatrième année, des satges et des externats. Réglementation au Canada (Alberta et
Colombie-Britannique) : Les candidats de l'Alberta College of Podiatric Physicians doivent avoir réussi un programme d'un collège de
médecine podiatrique au Canada ou aux É.-U. approuvé par le CPME et avoir obtenu un doctorat en médecine podiatrique. Ils
doivent également avoir réussi les trois niveaux de l'American Podiatric Medicine Licensing Examination (APMLE) parrainé par le
National Board of Podiatric Medical Examination (NBPME) ainsi qu'un programme de résidence de deux ans accrédité par le CPME.
Les normes d'accréditation intègrent un ensemble de compétences qui doit être acquis avec succès pendant le programme de
résidence. En Colombie-Britannique, le College of Podiatric Surgeons of British Columbia est l'organisme de réglementation et ses
exigences d'inscription sont semblables à celles décrites ci-dessus pour l'Alberta. Actuellement, seuls les médecins en podiatrie
formés aux É.-U. qui ont terminé le programme de résidence requis sont inscrits pour exercer la podiatrie en Alberta et en ColombieBritannique. L'American Board of Podiatric Surgeons (ABPS) est responsable de l'agrément en chirurgie podiatrique après l'obtention
du permis d'exercice. Actuellement, les candidats doivent suivre un programme de résidence d'un minimum de deux ans approuvé
par le CPME. Une des deux années de formation doit être faite dans un programme de résidence en chirurgie podiatrique approuvé
par le CPME. Les candidats qui participent au programme de résidence en médecine et en chirurgie podiatriques de 24 mois sont
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uniquement admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds. Les candidats qui participent au programme de résidence en médecine
et en chirurgie podiatriques de 36 mois sont admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds et à l'agrément en chirurgie
reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville. L'exigence du programme de résidence de 36 mois s'appliquera sans doute à tous
les candidats pour s'harmoniser aux récentes modifications apportées aux exigences d'accréditation du programme de résidence.
Objet : Ce document législatif définit les podiatres ainsi que la podiatrie et décrit leur champ d'exercice dans l'État de la Caroline du
Sud. Renseignements pertinents : Les termes « podiatrie » ou « podiatre » et « podologie » ou « podologue » ont la même
signification. Le Board of Podiatry Examiners se compose de cinq membres, nommés par le gouverneur selon les conseils et le
consentement du Sénat, dont une personne qui habite dans l'État et qui ne doit pas être podiatre, une personne qui doit être un
podiatre, qui habite dans l'État et qui siégera à titre de président et trois personnes qui doivent être des podiatres. Le Board of
Podiatry Examiners peut promulguer des règlements pour exécuter ses fonctions, y compris, sans toutefois s'y limiter, des
règlements établissant les exigences relatives à la formation continue. Il est illégal pour une personne de se dire podiatre ou
podologue ou d'exercer ces professions ou les tâches associées à la podiatrie ou à la podologie sans obtenir auparavant un permis
d'exercice de la profession de podiatre du State Board of Podiatry Examiners. En plus des exigences relatives à l'obtention du permis
d'exercice énoncées dans le présent chapitre, un candidat à l'obtention d'un permis d'exercice doit avoir terminé un préceptorat ou un
programme de résidence officiel médical post-podiatrique approuvé par l'American Association of Podiatric Physicians and Surgeons
ou l'American Podiatric Medical Association. Le conseil peut délivrer des permis d'exercice restreint aux podiatres qui participent à
des programmes de préceptorat ou de résidence. Il est illégal pour une personne d'exercer la médecine podiatrique dans cet État
sans auparavant obtenir un permis du conseil. Le conseil doit examiner la candidature d'une personne qui présente une preuve
satisfaisante attestant qu'elle a : a) suivi quatre ans d'études secondaires; b) terminé au moins trois années d'études dans un collège
reconnu avant d'étudier la podatrie et c) reçu un diplôme ou un certificat d'un collège reconnu en médecine podiatrique qui est
accrédité par le Council on Podiatric Medical Education. Aux fins de l'examen, le conseil utilisera le National Board of Podiatry
Examination et peut faire passer un autre examen écrit ou oral comme le conseil le juge nécessaire. Toutefois, un examen écrit
donné par le conseil doit être un examen reconnu à l'échelle nationale ou doit être donné par au moins un autre État. Une personne
qui détient un permis d'exercice de la podiatrie doit payer des droits annuels de renouvellement de permis qui sont adoptés dans un
règlement par le conseil et elle doit terminer douze heures de formation continue en médecine dans le cadre d'un programme
approuvé par le South Carolina Board of Podiatry Examiners. Cette exigence relative à la formation continue entre en vigueur dès le
début de 1997 et est applicable aux nouveaux permis et aux permis renouvelés.
Objet : Ce guide décrit les compétences requises pour les immigrants formés à l'étranger afin qu'ils puissent exercer la podiatrie
dans la province de la Colombie-Britannique. Renseignements pertinents : Le College of Podiatric Surgeons of British Columbia
réglemente l'exercice de la podiatrie en Colombie-Britannique en établissant les exigences en matière de formation et de
compétence et les lignes directrices et les normes d'exercice, ainsi qu'en surveillant et en faisant appliquer ces exigences et ces
normes. L'obtention d'un permis d'exercice et l'inscription auprès du College of Podiatric Surgeons of British Columbia sont
obligatoires afin d'exercer légalement la profession de podiatre dans la province. Le doctorat en médecine podiatrique est requis pour
exercer la profession de podiatre et utiliser la désignation de docteur en médecine podiatrique. Il faut également suivre un
programme de résidence.
Objet : Ce document d'information offre un aperçu général des divers modèles d'équipe primaire interprofessionnelle, notamment les
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Référence
South Carolina Code of Laws.
Title 40 – Professions and
Occupations. Chapter 51.
Podiatrists and Podiatry, 2013.
Consulté en août 2014.
Gouvernement de la ColombieBritannique. Podiatrists, 2012.
Consulté en août 2014.
Conference Board du Canada.
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podiatres et (ou) les podologues, actuellement utilisés au Canada. Renseignements pertinents : Les équipes de santé familiale de
l'Ontario comprennent des podiatres ou des podologues, ainsi que des médecins, du personnel infirmier praticien et d'autre
personnel infirmier, des pharmaciens, des diététistes professionnels, des travailleurs sociaux ou des travailleurs en santé mentale,
des éducateurs en santé et des ergothérapeutes. Les centres de santé communautaire en Ontario emploient des podologues ainsi
que des médecins, du personnel infirmier praticien et d'autre personnel infirmier, des diététistes, des orthophonistes, des
audiologues, des travailleurs sociaux, des promoteurs de la santé et des travailleurs en santé communautaire.
Objet : Cet article résume la preuve associée à l'incidence clinique des soins des pieds offerts aux diabétiques au R.-U.
Renseignements pertinents : Des études ont démontré que des équipes multidisciplinaires responsables des soins du pied
diabétique peuvent réduire le taux d'amputation. Par exemple, une clinique de soins des pieds à accès libre à Torbay a été mise en
place en 2006 et se compose d'une équipe multidisplinaire responsable des soins du pied diabétique qui comprend un diabétologue,
deux podiatres et un orthésiste présents une fois par semaine; un chirurgien vasculaire et un chirurgien orthopédiste présents deux
fois par semaine; ainsi que du personnel infirmier spécialisé en viabilité des tissus, des microbiologistes, du personnel infirmier de
liaison en diabète et des radiologistes en appui, au besoin. De 2006 à 2009, le service a signalé (selon des données non publiées)
que le taux d'amputation importante chez les personnes atteintes de diabète avait chuté de 314,7 à 101,5 par 100 000 personnes
diabétiques. Il faut faire preuve de prudence lorsque l'on compare les résultats d'études étant donné que la composition et la fonction
des équipes varient d'une étude à l'autre. Certaines équipes, par exemple, sont axées uniquement sur les soins hospitaliers tandis
que d'autres offrent des services d'approche et des services d'intervention dans la collectivité.
Le Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux fournit des renseignements sur la reconnaissance des titres de
compétence étrangers et l'évaluation des diplômes et des compétences au Canada.
(2011). Renseignements à l'intention des podiatres ayant reçu leur formation à l'étranger – Les sections « Renseignements sur les
conditions d'exercice de la profession » et « Liste des ordres professionnels » décrivent les exigences pour exercer la profession de
podiatre au Canada et donnent la liste des ordres professionnels provinciaux, respectivement.
Objet : Ce survol décrit les étapes nécessaires pour obtenir un permis d'exercice de la profession de podiatre applicables aux
professionnels de la santé formés à l'étranger dans la province de la Saskatchewan. Renseignements pertinents : L'ordre
professionnel des podiatres de la Saskatchewan est le Saskatchewan College of Podiatrists (SCOP). Pour les professionnels de la
santé formés à l'étranger, le SCOP évaluera leurs études et leur expérience de travail et les avisera s'ils sont admissibles aux
examens d'admission provinciaux. Le SCOP reconnaît des programmes d'études de podiatrie des É.-U., du R.-U., de l'Australie, de
la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud. Les candidats doivent présenter les documents suivants au SCOP : 1) un formulaire de
demande d'inscription dûment rempli; 2) des photocopies de tous les relevés de notes des études de médecine
podiatrique/podologique envoyées directement de leur programme d'enseignement au SCOP; 3) un exemplaire du certificat ou du
diplôme d'études de leur programme de podiatrie; 4) une preuve attestant qu'ils sont en règle à titre de podiatre auprès de tous les
organismes de réglementation professionnelle où ils étaient inscrits auparavant; 5) un exemplaire de leur permis d'exercice de la
podiatrie en vigueur; 6) des lettres de recommandation de deux professionnels de la santé réglementés attestant de l'intégrité d'un
candidat; 7) les résultats d'une vérification des antécédents judiciaires; 8) des traductions certifiées de tout document qui n'est pas
rédigé en anglais ou en français à l'origine et 9) tous les droits requis. Si le registraire décide que les candidats n'ont pas satisfait les
critères pour être admissibles aux examens d'admission provinciaux, ils pourraient devoir suivre de la formation additionnelle. Ils
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Référence
Improving Primary Health Care
through Collaboration. Briefing
1 – Current Knowledge about
Interprofessional Teams in
Canada, 2012. Consulté en
août 2014.
M. Kerr. Foot Care for People
with Diabetes. The Economic
Case for Change, 2012.
Consulté en août 2014.
Site Web du Centre
d'information canadien sur les
diplômes internationaux :
http://cicic.ca/
Consulté en août 2014.
Saskatchewan Immigration.
Internationally Educated Health
Professionals. Steps to
Licensing Podiatrists, 2011.
Consulté en août 2014.
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Référence
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Objet : Ce rapport fournit des renseignements généraux à l'appui de l'élaboration de lignes directrices relatives à l'intégration des
professionnels de la santé formés à l'étranger dans les lieux de travail en Ontario. Renseignements pertinents : L'ordre
professionnel ontarien qui régit la profession de podologue est l'Ordre des podologues de l'Ontario. Les exigences particulières
relatives à l'admission à la profession incluent : 1) la réussite d'un programme d'études postsecondaires approuvé par le conseil de
l'Ordre des podologues de l'Ontario; 2) la réussite d'un examen d'inscription et 3) au moins trois mois de pratique clinique pendant les
deux années qui précèdent immédiatement la date de la demande d'inscription.
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Objet : Ce document juridique décrit la réglementation et les exigences en matière de formation continue pour la délivrance de
permis aux podiatres dans l'État du Kansas. Renseignements pertinents : Protection du titre : Il est illégal qu'une personne
prétende être un podiatre, exerce ou assume les fonctions qui incombent à un podiatre, ou fasse de la publicité ou se présente
publiquement comme étant un podiatre, ou utilise dans une enseigne ou une publicité le terme « podiatre », « spécialiste en soins
des pieds », « spécialiste en correction des pieds », « expert en soins des pieds », « praticien en podiatrie », « podologue » ou tout
autre terme ou mention indiquant qu'elle se présente comme un podiatre ou qu'une telle personne exerce ou se dit exercer la
podiatrie ou la correction des pieds de quelque manière que ce soit, sans avoir obtenu au préalable du conseil un permis d'exercice
de la podiatrie dans cet État, sous réserve des dispositions qui suivent. Inscription et obtention du permis d'exercice : Les examens
pour exercer la podiatrie dans cet État auront lieu en même temps et au même endroit que les examens donnés par le conseil en
vertu de la Kansas Healing Arts Act. Tous les candidats visant l'obtention d'un permis d'exercice de la podiatrie en vertu de cette loi :
1) doivent être âgés d'au moins 21 ans; 2) doivent avoir terminé au moins quatre ans d'études dans une faculté de podiatrie qui est
reconnue comme étant en règle auprès du conseil et être titulaire d'un diplôme de cette faculté et 3) pour les candidats visant la
délivrance d'un permis d'exercice à compter du 1er juillet 1988, ils doivent avoir terminé des études supérieures acceptables comme
peut le déterminer le conseil au moyen de règles et de règlements. Les candidats qui ont un permis d'exercice, qui sont inscrits ou
qui sont agréés par un conseil d'un autre État ou d'un autre pays dont les exigences relatives à l'obtention d'un permis d'exercice, à
l'inscription ou à l'agrément sont en général équivalentes à celles de cet État selon le Kansas State Board of Healing Arts peuvent
obtenir un permis d'exercice, après le paiement des droits, et les modifications s'y rapportant, sans faire l'examen. Chaque candidat
visant l'obtention d'un permis pour exercer la podiatrie devra réussir un examen du conseil sur les sujets suivants : anatomie,
bactériologie, chimie, dermatologie, histologie, pathologie, physiologie, pharmacologie et médecine, diagnostic, thérapeutique, ainsi
British Columbia Regulation.
Health Professions Act.
Podiatrists Regulation, 2010.
Consulté en août 2014.
A. Baumann et J. Blythe.
Integrating Internationally
Educated Health Care
Professionals into the Ontario
Workforce, 2009. Association
des hôpitaux de l'Ontario.
Consulté en août 2014.
Kansas Statutes. Regulation of
Podiatrists, 2009.
Consulté en août 2014.
31
devront peut-être suivre une formation clinique ou des cours théoriques. Si le registraire a déclaré que les candidats ont satisfait les
critères d'admissibilité aux examens d'admission provinciaux, ils doivent réussir leurs examens pour obtenir leur permis. Il y a deux
examens : un examen écrit et un examen clinique. Si les candidats ne satisfont pas à toutes les exigences pour obtenir un permis
d'exercice, ils peuvent obtenir un permis d'exercice restreint. Ce permis leur permet d'exercer la podiatrie avec certaines restrictions
pendant qu'ils s'efforcent de satisfaire toutes les exigences du permis d'exercice général. Ils peuvent détenir un permis d'exercice
restreint pour une période limitée avant de satisfaire aux exigences d'un permis d'exercice général.
Objet : La Health Professions Act définit la médecine podiatrique et son champ d'exercice en Colombie-Britannique.
Renseignements pertinents : Le College of Podiatric Surgeons of British Columbia est le nom de l'ordre créé par la Health
Professions Act pour la médecine podiatrique.
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que podiatrie et chirurgie cliniques, limités dans leur portée au traitement des pieds des humains. Formation continue : Chaque
podiatre titulaire d'un permis qui exerce activement la podiatrie au Kansas doit, pour satisfaire aux dispositions de la présente
section, suivre les heures de formation continue qui peuvent être requises par le conseil en vertu de règles et de règlements. Les
catégories suivantes des programmes de formation continue seront prises en compte pour satisfaire aux exigences en matière de
formation continue : 1) les programmes offerts par les collèges de podiatrie; 2) les programmes d'administration des anciens
combattants; 3) les programmes des ordres professionnels américains des podiatres; 4) les programmes des ordres professionnels
des podiatres des États; 5) les séminaires commandités par les groupes de spécialité reconnus de l'association de podiatrie
américaine et 6) les activités des personnes qui publient des articles, qui tiennent des cliniques, qui présentent dans le cadre de
conférences et qui enseignent peuvent représenter dix heures-crédits pour chaque heure de présentation originale et une heurecrédit par heure pour les présentations additionnelles faites à partir des mêmes documents.
Objet : Ce commentaire de l'Ontario Podiatric Medical Association (OPMA) formule plusieurs observations sur la collaboration
interprofessionnelle entre les collèges régissant les professions de la santé et les professionnels de la santé à l'intention du Conseil
consultatif de réglementation des professions de la santé de l'Ontario. Renseignements pertinents : Selon l'OPMA, la podiatrie est
heureuse et honorée de ne pas avoir été touchée par le processus de retrait de l'Assurance-santé de l'Ontario que d'autres
professions de la santé « apparentées » ont connu, notamment la chiropratique, l'optométrie et la physiothérapie. L'OPMA a fait
remarquer que le fait de pouvoir adresser ses factures à l'Assurance-santé de l'Ontario présente un avantage indéniable pour les
patients tout comme un avantage concurrentiel, mais que cela complique néanmoins le travail avec d'autres professionnels. Par
exemple, tout podiatre y penserait à deux fois avant de diriger un patient vers un praticien de la santé si le patient devait payer de sa
poche. Selon l'OPMA, les règles archaïques de l'Assurance-santé de l'Ontario, comme celle qui oblige le podiatre à fournir
personnellement les services qui lui sont facturés, désavantagent également la collaboration interprofessionnelle. Les compagnies
d’assurance ont la réputation de décourager l'aiguillage vers des podiatres en raison d'obstacles législatifs qui nuisent au partage de
facture. Bref, des différences dans les modèles de financement créent des cloisonnements dans la prestation des services qui
représentent d'énormes obstacles à la coordination interprofessionnelle.
Objet : Ce rapport décrit les pratiques d'inscription des professions réglementées, y compris celles de la podiatrie en Ontario.
Renseignements pertinents : La pratique visant à n'inscrire que des podologues et aucun podiatre fait de l'Ontario une exception
en Amérique du Nord. Une personne titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique et formée comme podiatre ne peut actuellement
s'inscrire en Ontario qu'à titre de podologue, dont les actes autorisés se limitent à ceux des podologues tels que précisés dans la Loi
de 1991 sur les podologues. Au Québec, dans certaines régions de l'Ouest canadien et dans la plupart des États américains, la
profession réglementée est la podiatrie. Aux États-Unis, les programmes d’études concernent la podiatrie, non la podologie. Les
candidats doivent remplir toutes les conditions suivantes pour commencer le processus de demande visant leur inscription en tant
que podologue en Ontario : 1) remplir les documents de la demande et les soumettre à l’Ordre des podologues de l'Ontario (OPO);
2) payer des frais de dossier s’élevant à 50 $; 3) réussir un programme de podologie/podiatrie dispensé par un établissement
reconnu; 4) réussir l’examen d’inscription à l’Ordre qui a été établi ou approuvé par le conseil de l’Ordre; 5) avoir une expérience
professionnelle reconnue de trois mois au cours des deux années qui précèdent immédiatement la date de demande d’inscription; 6)
obtenir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent, ou bien être autorisés à exercer leur profession au Canada aux
termes de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. La réglementation sur l’inscription à l’Ordre définit trois catégories de
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Référence
Ontario Podiatric Medical
Association. Submission to
HPRAC on Interprofessional
Collaboration among Health
Colleges and Professionals,
2008. Consulté en août 2014.
Bureau du commissaire à
l’équité. Examen des pratiques
d'inscription de l'Ordre des
podologues de l'Ontario, 2007.
Consulté en août 2014.
36
certificats d’inscription : général, enseignant et étudiant. Certificat d’inscription général : Le certificat d’inscription général autorise le
membre inscrit, sous réserve des conditions et restrictions dont est assorti son certificat d’inscription, à exercer en tant que
podologue aux termes de la Loi de 1991 sur les podologues. Voici les exigences assorties à l’obtention d’un certificat d’inscription
général : 1) le candidat doit avoir réussi un programme postsecondaire reconnu et incluant des cours adaptés au champ d’activité de
la profession, dans les domaines des sciences de la santé, de la podologie, des sciences humaines et de la formation clinique; 2) le
candidat doit avoir réussi l’examen d’inscription requis qui a été établi ou approuvé par le conseil; 3) le candidat doit avoir au moins
trois mois d'expérience en pratique clinique pendant les deux années qui précèdent immédiatement la date de demande d’inscription;
4) si le comité d’inscription estime que le programme réussi par le candidat est insuffisant sous un ou plusieurs aspects, le candidat
doit s’engager par écrit auprès de l’Ordre à se conformer à toutes les conditions et restrictions dont son certificat d’inscription pourrait
être assorti sur décision du comité, jusqu’à ce qu’il satisfasse aux exigences en matière de formation établies par ledit comité; 5) le
candidat doit avoir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent au Canada, ou bien être autorisé à exercer sa
profession au Canada aux termes de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (Canada). Certificat d'inscription
d'enseignant : Un certificat d’inscription d'enseignant peut être accordé à tout candidat dans les circonstances suivantes : 1) le
candidat doit avoir réussi un programme postsecondaire reconnu et incluant des cours adaptés au champ d’activité de la profession,
dans les domaines des sciences de la santé, de la podologie, des sciences humaines et de la formation clinique; 2) le candidat doit
être nommé comme membre du corps professoral d’un programme postsecondaire en Ontario qui satisfait aux normes énoncées
précédemment; 3) si le comité d’inscription estime que le programme réussi par le candidat est insuffisant sous un ou plusieurs
aspects, le candidat doit s’engager par écrit auprès de l’Ordre à se conformer à toutes les conditions et restrictions dont son certificat
d’inscription pourrait être assorti sur décision du comité, jusqu’à ce qu’il satisfasse aux exigences scolaires établies par ledit comité;
4) le candidat doit avoir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent au Canada, ou bien être autorisé aux termes
de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (Canada) à accepter le poste décrit dans le paragraphe 2. Certificat
d'inscription d'étudiant : Un certificat d’inscription d'étudiant peut être accordé à tout candidat : 1) qui est inscrit en Ontario dans un
programme postsecondaire reconnu et incluant des cours adaptés au champ d’activité de la profession, dans les domaines des
sciences de la santé, de la podologie, des sciences humaines et de la formation clinique ou 2) qui s’efforce de satisfaire aux
exigences imposées par le comité d’inscription en matière d’admissibilité à un certificat d’inscription général, tout en exerçant sa
profession sous la supervision d’un membre titulaire d’un certificat d’inscription général ou d'enseignant.
Objet : Ce document juridique décrit les règlements qui régissent la délivrance de permis aux podiatres dans l'État du Rhode Island.
Renseignements pertinents : Formation continue : Tout podiatre autorisé à exercer la podiatrie dans cet État aux termes des
dispositions de la loi (c.-à-d., les chapitres 5 à 29 des General Laws du Rhode Island, dans leur version modifiée, intitulés
« Podiatrists ») et de ses règlements, doit avoir achevé de façon satisfaisante, au plus tard le 30 septembre de chaque année, au
moins quinze crédits de formation médicale continue comme l'indique le Board of Examiners in Podiatry. Cette autorisation doit se
fonder sur les normes, les exigences et les directives aux fins d'approbation de la formation continue en médecine podiatrique du
Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatry Medical Association. Réglementation : Il est interdit à toute personne
ayant obtenu un permis en vertu des dispositions législatives et réglementaires figurant aux présentes, d'afficher ou d'utiliser le titre
« docteur » ou son synonyme sans la mention « podologue » ou « podiatre » et de tromper le public quant aux qualifications
professionnelles limitées en matière de traitement des affections chez les humains. Le candidat qui veut obtenir un permis d'exercice
de la podiatrie doit : 1) être âgé de 18 ans ou plus; 2) être de bonnes mœurs; 3) avoir réussi un cours satisfaisant d'au moins trois
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Rhode Island Department of
Health. Rules and Regulations
for the Licensing of Podiatrists,
2007. Consulté en août 2014.
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années d'études dans un collège ou une université dûment reconnu; 4) fournir une preuve satisfaisante attestant la réussite d'un
programme d'études en médecine podiatrique approuvé et accrédité par le Council on Podiatric Medical Education de l'American
Podiatric Medical Association (le diplôme de doctorat en médecine podiatrique doit être accordé au candidat par le même collège
que celui où il a suivi son programme d'études); 5) avoir terminé un programme de résidence de médecine podiatrique comme défini,
reconnu et accrédité par le Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatric Medical Association (ledit programme doit
également avoir été accrédité par l'organisme susmentionné au moment de la participation à la formation en résidence); 6) avoir
réussi le National Board of Podiatric Examination et le Podiatric Medical Licensing Examination for States (examen PM LEXIS); 7)
satisfaire aux autres exigences énoncées dans le règlement ou celles qui peuvent être établies par le conseil. Les candidats sont
tenus de passer un examen qui permet d'évaluer leurs connaissances et leurs compétences pour exercer la podiatrie dans cet État,
en vertu des dispositions législatives et réglementaires figurant aux présentes. Pour ce qui est des examens écrits, le conseil exige
que les candidats réussissent le National Board of Podiatric Examination et l'examen PM LEXIS, qu'ils peuvent passer lorsqu'ils ont
atteint les exigences pédagogiques figurant aux présentes.
Objet : Ce document juridique décrit les règlements qui régissent la délivrance de permis aux podiatres en Saskatchewan.
Renseignements pertinents : Le Council of the Saskatchewan College of Podiatrists peut délivrer des permis d'exercice et inscrire
à titre de membre une personne qui produit la preuve attestant, à la satisfaction du conseil, qu'elle : 1) a payé les droits prescrits; 2)
respecte les règlements administratifs applicables à l'inscription à titre de membre; 3) a terminé avec succès un programme d'études
en podiatrie qui est prescrit dans les règlements administratifs; 4) a réussi les examens prescrits ou reconnus par le Conseil en vertu
des règlements administratifs. Malgré ce qui précède, le conseil peut délivrer des permis d'exercice et inscrire à titre de membre une
personne qui produit la preuve attestant, à la satisfaction du Conseil, qu'elle : 1) a payé les droits prescrits; 2) s'est conformée aux
règlements administratifs à l'égard de l'inscription comme membre; 3) est inscrite sous un titre équivalent à celui de podiatre en
bonne et due forme en vertu d'une loi d'un autre territoire de compétence au Canada.
L'Australian Podiatry Association of Victoria est un organisme indépendant qui répond aux besoins de la profession et de la
collectivité à Victoria, en Australie.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(2002). Education and Regulation – Cette page décrit « l'enseignement et l'inscription » des podiatres à Victoria, en Australie.
Objet : Cette soumission préparée par l'Australian Podiatry Association of Victoria et le Podiatrists Registration Board of Victoria
porte sur l'élargissement du pouvoir de prescription des podiatres. Renseignements pertinents : Réglementation : Le Podiatrists
Registration Board réglemente l'exercice de la podiatrie à Victoria. Le Podiatrists Registration Board approuve les cours qui
fournissent les compétences (au premier cycle et aux cycles supérieurs) nécessaires à l'inscription des podiatres et a pour objectif de
protéger l'intérêt du public.
Objet : Ce document juridique décrit les règlements qui régissent la délivrance de permis aux podiatres au Manitoba.
Renseignements pertinents : Réglementation : Seuls les podiatres peuvent employer le titre de « podiatre » ou « podologue », une
variante ou une abréviation de ce titre ou un équivalent dans une autre langue. Il est permis à un podiatre inscrit sous le régime de la
présente loi d'utiliser le titre « Docteur » ou l'abréviation « Dr » pourvu qu'il utilise concurremment le mot « podiatre » afin d'indiquer
clairement qu'il n'est pas un médecin au sens de la Loi médicale. Le registraire approuve les demandes d'inscription, à titre de
podiatres, des personnes qui : 1) satisfont aux critères de compétence approuvés par le Conseil; 2) prouvent que leur nom n'a pas
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Saskatchewan Statutes.
Podiatry Act, 2007. Consulté
en août 2014.
Site Web de l'Australian
Podiatry Association of
Victoria :
http://www.podiatryvic.com.au/
Consulté en août 2014.
Australian Podiatry
Association. Podiatry Best
Practice – Extension of Access
to Schedule 4 Drugs, 2002.
Consulté en août 2014.
Législation manitobaine. Loi
sur les podiatres, 2001.
Consulté en août 2014.
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été radié pour un motif valable du registre des personnes autorisées à exercer la podiatrie au Canada ou ailleurs; 3) prouvent
qu'elles n'ont pas été suspendues en raison d'une faute professionnelle par un organisme de réglementation régissant l'exercice de
la podiatrie au Canada ou ailleurs; 4) paient les droits prévus par les règlements administratifs; 5) observent les autres exigences
indiquées dans les règlements.
Objet : Ce guide à l'intention des décideurs décrit l'éducation et la formation des titulaires d'un doctorat en médecine podiatrique aux
États-Unis. Renseignements pertinents : Le programme d'études en médecine podiatrique intègre l'enseignement des sciences de
base et l'enseignement clinique propre à l'anatomie des membres inférieurs. Les deux premières années d'études en médecine
podiatrique se comparent à celles en médecine – les étudiants en médecine podiatrique reçoivent un enseignement approfondi qui
comprend l'anatomie, la biochimie, la pathologie et la pharmacologie. Pendant les troisième et quatrième années de stages cliniques,
les étudiants en médecine podiatrique apprennent à réaliser des examens généraux et physiques axés sur la podiatrie, à interpréter
des résultats d'essai, à poser des diagnostics et à réaliser des interventions thérapeutiques, y compris la chirurgie, dans des
hôpitaux, des cliniques et des établissements de pratique privée accrédités. Une fois leurs études terminées, les titulaires d'un
doctorat en médecine podiatrique s'inscrivent dans l'un des quelque 211 établissements de soins de santé approuvés qui soutiennent
des programmes de résidence en médecine podiatrique. Le programme de résidence fournit des ressources de formation qui
facilitent le rendement progressif et séquentiel du résident quant à la démonstration de ses compétences en prise en charge
médicale et chirurgicale. Dans le cadre des programmes de résidence, les podiatres reçoivent une formation avancée en médecine
et en chirurgie podiatriques, et font des stages cliniques en anesthésiologie, en médecine interne, en pathologie, en radiologie, en
médecine d'urgence ainsi qu'en chirurgies orthopédique et générale qui met principalement l’accent sur le diagnostic et la prise en
charge du patient en consultation interne et externe. Contrairement à la formation en résidence des orthopédistes qui n'exige pas de
chacun d'entre eux un engagement à l'égard de la prise en charge médicale et chirurgicale du pied et de la cheville, les programmes
de résidence en podiatrie doivent respecter des exigences minimales en matière de formation qui incluent des centaines de
diagnostics, d'interventions au pied et à la cheville et de plans de gestion des soins.
L'association médicale podiatrique canadienne est un organisme sans but lucratif qui agit au nom des spécialistes du pied du
Canada.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(n.d.). FAQs – Les sections intitulées « What education and training are required to become a podiatrist? » et « Where can I receive
training to become a podiatrist? » à cette page décrivent les exigences en matière d'enseignement et de formation que doivent
respecter les podiatres et fournissent une liste d'écoles au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni où il est possible de recevoir
respectivement de l'enseignement et de la formation.
Le College of Podiatry est un organisme de bienfaisance enregistré dont l'objectif est de servir l'intérêt du public par l'entremise du
travail de ses membres podiatres et d'activités qui comprennent l'enseignement, la recherche, des conférences scientifiques
annuelles et la promotion des soins des pieds.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(n.d.). Find out about Podiatric Surgeons – Cette page décrit l'enseignement et la formation en chirurgie podiatrique au RoyaumeUni.
Objet : Ce document juridique décrit l'obtention du permis professionnel, l'attestation, la protection du titre, l'enregistrement
administratif et l'examen de podiatrie dans l'État du Connecticut. Renseignements pertinents : Réglementation : Il est interdit à
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American Podiatric Medical
Association. Podiatric
Medicine: A Primer for
Policymakers, (n.d.). Consulté
en août 2014.
Site Web de l'association
médicale podiatrique
canadienne :
http://www.podiatrycanada.org/
Consulté en août 2014.
Site Web du College of
Podiatry :
http://www.scpod.org/
Consulté en août 2014.
Connecticut Statutes. Chapter
375. Podiatry, (n.d.). Consulté
toute personne ayant obtenu un certificat en vertu de ce chapitre d'afficher ou d'utiliser le titre « docteur » ou son synonyme sans la
mention « podiatre » ou « médecine podiatrique » et d'induire le public en erreur quant au champ d'exercice limité de la profession
dans le traitement des affections chez les humains. Un podiatre est titulaire d'un diplôme ou d'un autre certificat d'une école
accréditée ou d'un collège de podologie ou de podiatrie qui est approuvé par le Board of Examiners in Podiatry avec le consentement
du commissaire de la santé publique et qui a obtenu un permis du département de la santé publique après avoir satisfait aux
exigences de ce chapitre. Un candidat qui a obtenu un diplôme d'une école de podologie ou de podiatrie accréditée après le
1er juillet 1947 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi au moins quatre cours notés d'au moins 32 semaines
dans une école approuvée et qu'il a reçu un doctorat en podologie chirurgicale ou un doctorat en podiatrie ou un autre diplôme
équivalent; un candidat qui a obtenu un diplôme d'une école de podologie ou de podiatrie accréditée après le 1er juillet 1951 doit
soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi, avant de commencer l'étude de la podiatrie, des études pendant une année
universitaire d'au moins 32 semaines dans un collège ou une école scientifique approuvé par le Board of Examiners in Podiatry, avec
le consentement du commissaire de la santé publique, qui comprenait l'étude de la chimie et de la physique ou de la biologie; un
candidat qui a obtenu un diplôme d'un collège de podiatrie ou de médecine podiatrique accrédité après le 1er juillet 1971 doit
soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a terminé deux années d'études collégiales avant d'étudier la podiatrie, qui
comprenaient l'étude de la chimie, de la physique ou des mathématiques et de la biologie et qu'il a reçu un doctorat en médecine
podiatrique. Le département de la santé publique peut délivrer un permis pour réaliser de façon indépendante des interventions
chirurgicales générales de la cheville à tout podiatre autorisé qui : 1A) a obtenu un diplôme à partir du 1er juin 2006, d'un programme
de résidence d'une durée de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical
Education ou l'organisme qui lui a succédé, au moment de l'obtention du diplôme; et 1B) détient et conserve une attestation en
vigueur en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Surgery ou de l'organisme qui lui
a succédé; ou 2A) a obtenu un diplôme à partir du 1er juin 2006, d'un programme de résidence d'une durée de trois ans en médecine
et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education ou l'organisme qui lui a succédé, au moment de
l'obtention du diplôme; 2B) est qualifié, mais non certifié en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American
Board of Podiatric Surgery ou l'organisme qui lui a succédé; et 2C) fournit de la documentation que le département juge acceptable,
selon laquelle ledit podiatre autorisé a acquis une formation et une expérience acceptables en interventions chirurgicales générales
ou avancées du centre du pied, de l'arrière-pied et de la cheville; ou 3A) a obtenu un diplôme avant le 1er juin 2006, d'un programme
de résidence d'une durée minimale de deux ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric
Medical Education au moment de l'obtention du diplôme; 3B) détient et conserve une attestation en vigueur en chirurgie
reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Surgery ou de l'organisme qui lui a succédé; et 3C)
fournit de la documentation que le département juge acceptable, selon laquelle ledit podiatre autorisé a acquis une formation et une
expérience acceptables en interventions chirurgicales générales ou avancées du centre du pied, de l'arrière-pied et de la cheville;
sauf qu'un podiatre autorisé qui satisfait aux qualifications de la sous-section 2) de ce paragraphe n'est pas autorisé à pratiquer
d'ostéotomies tibiales et fibulaires jusqu'à ce qu'il détienne et conserve une attestation en vigueur en chirurgie reconstructive de
l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Medicine ou de l'organisme qui lui a succédé. Aux fins de ce
paragraphe, l'expression « interventions chirurgicales générales de la cheville » comprend des interventions sur les tissus mous et
osseux. Le département de la santé publique peut délivrer un permis pour pratiquer de façon indépendante des interventions
chirurgicales avancées de la cheville à tout podiatre autorisé titulaire d'un permis ou qui satisfait aux qualifications requises pour
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obtenir un permis, dans le cas où un tel podiatre autorisé : 1A) a obtenu un diplôme à partir du 1er juin 2006, d'un programme de
résidence d'une durée de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education
ou l'organisme qui lui a succédé, au moment de l'obtention du diplôme; 1B) détient et conserve une attestation en vigueur en
chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Surgery ou de l'organisme qui lui a
succédé; et 1C) fournit de la documentation que le département juge acceptable, selon laquelle ledit podiatre autorisé a acquis une
formation et une expérience acceptables en interventions chirurgicales avancées du centre du pied, de l'arrière-pied et de la cheville;
ou 2A) a obtenu un diplôme avant le 1er juin 2006, d'un programme de résidence d'une durée minimale de deux ans en médecine et
en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education au moment de l'obtention du diplôme; 2B) détient et
conserve une attestation en vigueur en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric
Surgery ou de l'organisme qui lui a succédé; et 2C) fournit de la documentation que le département juge acceptable, selon laquelle
ledit podiatre autorisé a acquis une formation et une expérience acceptables en interventions chirurgicales avancées du centre du
pied, de l'arrière-pied et de la cheville. Aux fins de ce paragraphe, l'expression « interventions chirurgicales avancées de la cheville »
comprend la fixation d'une fracture de la cheville, l'arthrodèse de la cheville, l'arthroscopie de la cheville, l'insertion ou le retrait de
broches de fixation externes dans la diaphyse tibiale au niveau ou au-dessous du niveau de la jonction musculotendineuse du triceps
sural ainsi que l'insertion et le retrait de clous centromédullaires de l'articulation sous-astragalienne tibiale rétrograde et de vis de
blocage jusqu'au niveau de la jonction musculotendineuse du triceps sural, à l'exception du traitement chirurgical de complications de
la diaphyse tibiale liées à l'utilisation de ces broches de fixations externes. Le département de la santé publique doit tenir des
examens sous la supervision du conseil au moins une fois par année aux jours, au moment et à l'endroit que le département choisit.
Objet : Ce document juridique décrit la réglementation des podiatres dans l'État de la Géorgie. Renseignements pertinents : Le
« conseil » s'entend du State Board of Podiatry Examiners. Un permis pour exercer la médecine podiatrique sera délivré à une
personne qui : 1) est titulaire d'un diplôme d'un collège de médecine podiatrique accrédité approuvé par le conseil; 2) est titulaire d'un
doctorat en médecine podiatrique ou d'un diplôme équivalent; 3) réussit de façon satisfaisante un examen approuvé du conseil, si un
examen est requis par le conseil; 4) réussit des études de cycle supérieur d'au moins 12 mois en tant que résident en médecine et
en chirurgie podiatriques dans un programme ou un établissement approuvé par le conseil, en règle auprès du conseil; 5) est âgée
d'au moins 21 ans; 6) n'est pas jugée inadmissible à l'obtention d'un permis en vertu des dispositions du Code, article 43-35-16 et 7)
paie les droits requis au conseil.
Le Podiatrists Board of New Zealand veille à ce que les podiatres exercent leur profession de manière sécuritaire et compétente.
Les pages pertinentes consultées comprennent :
(n.d.). Welcome to the Website of the Podiatrists Board of New Zealand – Cette page décrit le Podiatrists Board of New Zealand
comme étant l'organisme de réglementation des professions de podiatre et de podologie en Nouvelle-Zélande.
Objet : Ce document juridique décrit la Podiatry Practice Act, y compris le permis requis pour exercer la profession ainsi que les
procédures de demande de permis dans l'État du Wyoming. Renseignements pertinents : Réglementation : Il est illégal qu'une
personne prétende être un podiatre, exerce ou assume les fonctions qui incombent à un podiatre, fasse de la publicité sous quelque
forme que ce soit, ou se présente publiquement comme étant un podiatre, ou utilise dans une enseigne ou une publicité le terme
« podiatre », « spécialiste en correction des pieds », « expert en soins des pieds », « spécialiste en soins des pieds », « podologue »
ou tout autre terme ou mention indiquant au public qu'elle se présente comme un podiatre ou un spécialiste en correction des pieds
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Georgia Statutes. Georgia
Podiatry Practice Act, (n.d.).
Consulté en août 2014.
Site Web du Podiatrists Board
of New Zealand :
http://www.podiatristsboard.org
.nz/
Consulté en août 2014.
Wyoming Statutes. Board of
Registration in Podiatry
Practice Act, (n.d.). Consulté
en août 2014.
de quelque manière que ce soit, sans avoir obtenu au préalable du Board of Registration in Podiatry un permis d'exercice de la
podiatrie dans cet État en vertu de la Podiatry Practice Act. Les personnes qui souhaitent exercer la podiatrie dans cet État doivent
présenter une demande à l'aide d'un formulaire autorisé et fourni par le conseil pour obtenir un permis d'exercice de la podiatrie.
Éducation et formation : Cette demande doit être acceptée une fois que le candidat a fourni la preuve qu'il a achevé de manière
satisfaisante deux ans d'études dans un collège des arts libéraux ou de sciences reconnu et qu'il est diplômé d'un programme d'une
faculté de podiatrie établie reconnue par l'American Podiatric Medical Association ou son organisme successeur et le conseil qui
exige 3 360 heures scolaires de travaux en classe. Le conseil n'accréditera pas une faculté de podiatrie qui n'exige pas au moins
quatre années d'étude de la podiatrie pour obtenir un diplôme. Tout candidat visant l'obtention d'un permis d'exercice de la podiatrie
doit avoir terminé avec succès une résidence approuvée par le conseil par voie de règlements. Cette exigence ne s'applique qu'aux
candidats qui ont obtenu leur diplôme d'un collège de podiatrie après le 1er juillet 2005. Une fois que le conseil a accepté la demande,
ainsi que le paiement des droits de permis, le candidat doit réussir un examen préparé conformément aux règlements du conseil. Les
examens doivent englober les sujets suivants : l'histologie, la chirurgie, l'hygiène, la dermatologie, l'anatomie, la physiologie, la
chimie, la bactériologie, la pathologie, le diagnostic et le traitement, la pharmacologie, la thérapeutique, la podiatrie clinique et toute
autre matière que le conseil peut imposer et dont la connaissance est communément et généralement nécessaire aux praticiens de
la médecine podiatrique. Cet article ne doit pas avoir pour effet d'exiger du candidat des études en médecine ou en chirurgie.
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Conseil consultatif de réglementation des professions de la santé
56, rue Wellesley Ouest, 12e étage
Toronto (Ontario) M5S 2S3
Téléphone : 416 326-1550
Numéro sans frais : 1 888 377-7746
Site Web : www.hprac.org/fr
Twitter : http://Twitter.com/HPRACOntario
Courriel : [email protected]

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