Examen documentaire rapide sur la formation, la
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Examen documentaire rapide sur la formation, la
Podologie et podiatrie Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Conseil consultatif de réglementation des professions de la santé Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence RÉSUMÉ DES PRINCIPAUX RÉSULTATS Études et formation des podiatres et des podologues • Des programmes de formation pour devenir podiatre et podologue sont offerts dans plusieurs territoires de compétence et décernent des diplômes en podologie (p. ex., en Ontario), des baccalauréats en podiatrie (p. ex., au R.-U.) et des doctorats en médecine podiatrique (p. ex., aux É.-U.). • Comme les docteurs en médecine, les docteurs en médecine podiatrique doivent suivre des études supérieures pour acquérir des connaissances pratiques et des compétences avant d'obtenir leur permis d'exercice. • Les podologues ont un champ d'exercice plus restreint que les podiatres. L'Université Temple à Philadelphie a déjà offert des programmes pour combler cet écart dans les études. Ces programmes ne sont plus offerts, et la présente étude n'a trouvé aucun autre programme semblable. Réglementation des podiatres et des podologues • Les organismes de réglementation des podiatres et (ou) des podologues protègent divers titres, notamment les suivants : « podiatre », « podologue », « spécialiste en soins des pieds », « spécialiste en correction des pieds », « expert en soins des pieds », « praticien en podiatrie », « chirurgien en podiatrie », « médecin podiatre », « docteur en médecine podiatrique », « podo orthésiste », « docteur en podiatrie », « docteur en chirurgie podologique » et « docteur des pieds ». • Au Canada, les exigences relatives à l'inscription et à l'obtention du permis d'exercice comprennent généralement la réussite d'un programme de podiatrie ou de podologie dans un établissement accrédité, la réussite d'un examen d'agrément approuvé par un organisme de réglementation et une preuve attestant que le candidat n'a pas été reconnu coupable d'une infraction criminelle ou d'une faute professionnelle. • La plupart des États américains exigent la réussite d'un programme de quatre ans dans une faculté de médecine podiatrique, un minimum de deux ans dans un programme de résidence d'un cycle supérieur et la réussite d'un examen d'agrément. Toutefois, de plus en plus de territoires de compétence exigent la réussite d'un programme de résidence de trois ans. • Au R.-U., pour exercer la profession de podiatre ou de chirurgien en podiatrie, il faut tout d'abord réussir un programme menant à un grade en podiatrie et s'inscrire auprès du Health and Care Professions Council. Par la suite, il faut suivre des études supérieures en chirurgie podiatrique pendant au moins deux ans, mais il s'agit habituellement de contrats de trois ans et il faut réussir deux examens officiels pendant la formation. La réussite d'une formation au niveau supérieur permet d'obtenir le titre de fellow du College of Podiatry. Collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres professionnels de la santé • L'importance de la collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres professionnels de la santé, notamment les omnipraticiens, le personnel infirmier, les diététiciens, les chirurgiens orthopédistes et vasculaires, les microbiologistes et les physiothérapeutes a été soulignée dans plusieurs territoires de compétence. Page 2 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Des équipes multidisciplinaires de soins des pieds pour les diabétiques peuvent réduire le taux d'amputation des membres inférieurs et apporter d'autres avantages, notamment écourter les séjours à l'hôpital. Toutefois, les conclusions sont moins claires pour les admissions à l'hôpital. Sécurité des patients et risques de préjudice associés aux soins des pieds • Peu de renseignements ont été trouvés sur la sécurité des patients et les risques de préjudice associés aux soins des pieds. Deux études ont cerné un potentiel pour des soins inappropriés découlant de la classification erronée du risque et de la toxicité liée à un anesthésique. Aspects économiques liés aux soins des pieds • Peu de renseignements ont été trouvés sur les aspects économiques liés aux soins des pieds. Deux études menées aux É.-U. et au R.-U. ont laissé entendre que la podiatrie pourrait réduire les coûts associés aux soins des pieds. • OBJECTIFS Les objectifs énoncés par le demandeur consistaient à trouver et à résumer la documentation portant sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence. Des renseignements précis ont été demandés sur les éléments suivants : • les études et les établissements d'accréditation pour combler l'écart dans les compétences entre les podiatres et les podologues; • la collaboration entre les podiatres, les podologues et les autres professionnels de la santé dans la prestation des soins des pieds; • la sécurité des patients et les risques de préjudice associés aux soins des pieds offerts par les podiatres, les podologues et les autres professionnels de la santé; • les répercussions économiques de la prestation des soins de pieds par les podiatres, les podologues et les autres professionnels de la santé; • les soins aux diabétiques et aux personnes âgées liés aux soins des pieds. Le présent examen s'appuie sur un examen mené par l'Unité de planification en août 2014 qui présente les champs d'exercice et les modèles de soins des pieds au Canada, aux É.-U., au R.-U., en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Danemark (se reporter à l'Examen documentaire rapide sur les champs d'exercice et les modèles de soins des pieds dans d'autres territoires de compétence). Le présent examen doit être lu conjointement avec cet examen. MÉTHODES DE RECHERCHE La base de données de la bibliothèque numérique du ministère de la Santé et des Soins de longue durée, PubMed et Google Scholar ont permis de repérer des articles évalués par des pairs. La littérature grise a été repérée à l'aide de Google et des sites Web gouvernementaux pertinents. La recherche s'est limitée aux sources de langue anglaise et, par conséquent, pourrait ne pas avoir saisi toute la portée des initiatives entreprises dans les pays non anglophones. Page 3 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Les termes du thésaurus Medical Subject Heading (MeSH) « Podiatry » (podiatrie), « Chiropody » (podologie), « Education » (formation), « Accreditation » (accréditation), « Certification » (agrément), « Licensure » (obtention du permis d'exercice), « Government Regulation » (réglementation gouvernementale), « Interprofessional Relations » (relations interprofessionnelles), « Patient Safety » (sécurité du patient), « Professional Misconduct » (faute professionnelle), « Costs and Cost Analysis » (coûts et analyse des coûts), « Economics » (économie), « Diabetes Mellitus » (diabète sucré) et « Risk, Aged » (risque, agé[e]) ont été utilisés avec les mots-clés suivants pour trouver des articles et des documents se rapportant au présent examen : « podiatrie », « podiatre », « podologie », « podologue », « soins des pieds », « programme de transition », « compétence », « pratique autonome », « collaboration », « interprofessionnel », « faute », « protection du public », « risque de préjudice », « coût des avantages sociaux », « répercussions économiques », « diabète », « diabétique », « aîné(e) », « âgé(e) » et « personne âgée ». Au total, le présent examen couvre et cite 50 documents de référence, soit six exposés narratifs / exposés généraux / commentaires, 10 rapports de recherche originaux parus dans des publications examinées par des pairs et 34 documents provenant de la littérature grise. Le tableau 12 de l'annexe B est un résumé présentant des précisions pour chacune des sources citées dans l'examen. Au total, la recherche de matériel pertinent et la rédaction du présent examen ont nécessité environ 16 jours de travail par une seule personne. DESCRIPTION DES RÉSULTATS 1. Limites de la documentation Certains des articles provenant de publications évaluées par les pairs (6/16) trouvés au cours de la recherche effectuée pour le présent examen étaient des exposés narratifs (plutôt que des examens systématiques)a, des exposés généraux ou des commentaires, et ils peuvent avoir été soumis au biais des auteurs. De plus, peu de renseignements ont été trouvés sur les programmes de transition destinés aux podologues, sur la sécurité des patients et les risques de préjudice associés aux soins des pieds ainsi que sur les aspects économiques liés aux soins des pieds; aucun renseignement n'a été trouvé sur les soins des pieds offerts aux personnes âgées. 2. Terminologie Dans certains territoires de compétence, les termes « podiatrie » et « podologie » ou « podiatre » et « podologue » ont la même signification (South Carolina Code of Laws, 2013) et ils peuvent être utilisés de manière interchangeable (Hayes et Bussey, 2011). Toutefois, selon l'Ontario Podiatric Medical Associationb, il existe en Ontario d'importantes différences entre les podiatres et les Pour obtenir de plus amples renseignements sur les différents types d'examens, veuillez consulter la Bibliothèque Cochrane. b L'Ontario Podiatric Medical Association œuvre au service des podiatres en Ontario en intervenant au nom de la profession auprès du gouvernement et des autres parties intéressées. a Page 4 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence podologues au niveau de la formation, des services offerts et de la couverture du Régime d'assurance-santé de l'Ontario : • les podiatres sont titulaires d'un diplôme d'études supérieures en médecine podiatrique, tandis que les podologues détiennent un diplôme d'études postsecondaires en podologie; • les podiatres peuvent communiquer un diagnostic et pratiquer des interventions chirurgicales sur les os, alors que les podologues ne peuvent faire ni l'un ni l'autre; • les podiatres ont des privilèges de facturation en vertu du Régime d'assurance-santé de l'Ontario, mais pas les podologues (Ontario Podiatric Medical Association, 2014). Le présent examen fait la distinction entre la podiatrie et la podologie en vue de se conformer aux modèles de podiatrie et de podologie que l'on retrouve en Ontario. 3. Études et formation des podiatres et des podologues 3.1. Formation des podiatres et des podologues Des programmes de formation pour devenir podiatre et podologue sont offerts dans plusieurs territoires de compétence et décernent des diplômes en podologie (p. ex., en Ontario), des baccalauréats en podiatrie (p. ex., au R.-U.) et des doctorats en médecine podiatrique (p. ex., au Québec et aux É.-U.) (Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux, 2011). Le tableau 1 de l'annexe A énonce les établissements au Canada, aux É.-U. et au R.-U. qui offrent des programmes de formation en podiatrie ou en podologie. Les programmes sont décrits cidessous. Diplômes en podologie Dans le présent examen, l'Ontario est le seul territoire de compétence qui offre un programme qui décerne des diplômes en podologie. Selon un rapport de 2013 sur les compétences des podiatres et des podologues qui exercent actuellement en Ontario, produit par le Professional Examination Servicec au nom de l'Ordre des podologues de l'Ontariod, le programme a tout d'abord été offert par le Collège George Brown, mais a, par la suite, été repris par l'institut Michener vers 1990. En 2007, le programme est également passé d'un programme postsecondaire qui décerne un diplôme d'études en podologie à un programme postbaccalauréat qui décerne un diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie) (Muenzen et Dionne, 2013). Le programme actuel : • accepte les candidats titulaires d'un baccalauréat ès sciences d'une université reconnue ou d'un baccalauréat ès arts en kinésiologie avec un cours avec crédit complet en physiologie humaine et un cours avec crédit complet en anatomie humaine (Institut Michener, 2013); • dure sept semestres à temps plein sur une période de trois ans (Institut Michener, 2013); Professional Examination Service aide divers professions, secteurs et établissements à créer des programmes d'accréditation et offre des conseils sur les nouveautés en matière d'accréditation, les nouvelles tendances et la technologie. d L'Ordre des podologues de l'Ontario réglemente les podiatres et les podologues en Ontario et établit des normes d'exercice et des exigences en matière de formation pour l'admission à la profession et le maintien du niveau de compétence. c Page 5 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence • offre divers cours sur des sujets comme les interventions chirurgicales sur les tissus mous, les services de soins des pieds destinés aux patients à risque élevé, la législation et la gestion, la collaboration interprofessionnelle et la méthodologie de recherche (Muenzen et Dionne, 2013). Le tableau 2 de l'annexe A résume la liste des cours du programme. Baccalauréats en podiatrie Plusieurs territoires de compétence internationaux offrent des programmes d'études postsecondaires de trois ans menant à l'obtention d'un baccalauréat en podiatrie. De plus, certains territoires offrent des programmes de quatre ans (Muenzen et Dionne, 2013). Par exemple : • au R.-U., le Health Care and Professions Councile accrédite 13 universités pour offrir des programmes de trois ans (Muenzen et Dionne, 2013). Les podiatres du R.-U. obtiennent un baccalauréat ès sciences en podiatrie ou en médecine podiatrique après trois ans ou un baccalauréat spécialisé équivalent après quatre ans (Association médicale podiatrique canadienne, n.d.). • En Australie, la podiatrie suit de près le modèle de son homologue britannique, avec des programmes de trois ans lancés dans les années 1960 et offerts un peu partout dans le pays de nos jours. Il existe également quelques programmes de quatre ans (p. ex., à la Queensland University of Technology) (Muenzen et Dionne, 2013). • En Afrique du Sud, l'Université de Johannesburg offre un programme de trois ans en podiatrie (Muenzen et Dionne, 2013). Le tableau 3, le tableau 4 et le tableau 5 de l'annexe A résument les listes des cours ou les plans de programme de certains établissements au R.-U., en Australie et en Afrique du Sud, respectivement. Doctorats en médecine podiatrique Plusieurs territoires de compétence canadiens et américains offrent des programmes d'études supérieures de quatre ans menant à l'obtention d'un doctorat en médecine podiatrique (DPM). • Au Canada, l'Université du Québec à Trois-Rivières est le seul établissement qui offre un diplôme en podiatrie (Ontario Podiatric Medical Association, 2014). Créé en 2004, le programme était principalement fondé sur les programmes de podiatrie américains et était conçu pour répondre aux normes d'accréditation du Council on Podiatric Medical Education des États-Unis (Muenzen et Dionne, 2013; Association podiatrique médicale canadienne, n.d.)f. Pour y être admis, il faut être titulaire d'un diplôme collégial ou l'équivalent et avoir suivi des cours préalables de sciences de base. Le programme intègre de la pratique clinique dans divers milieux, notamment les hôpitaux (Muenzen et Dionne, 2013). Le tableau 6 de l'annexe A résume les cours offerts dans le cadre du programme de podiatrie à l'Université du Québec à Trois-Rivières au Québec. Le Health Care and Professions Council est un organisme de réglementation qui tient un registre des professionnels de la santé, notamment les podiatres et les podologues, qui satisfont aux normes en matière de formation, de compétences professionnelles, de comportement et de santé. f Le Council on Podiatric Medical Education des États-Unis est un organisme d'accréditation pour la formation médicale podiatrique qui tient son pouvoir de la House of Delegates de l'American Podiatric Medical Association. e Page 6 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence • Aux É.-U., il y a neuf facultés de médecine podiatrique accréditées par le Council on Podiatric Medical Education. Les neuf facultés exigent : o pour l'admission : 1) un minimum de trois ans ou 90 heures-semestre de cours de premier cycle à l'université; 2) des cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie inorganique, en physique, en mathématique et en anglais; 3) la réussite de l'examen d'admission en médecine; o pour les études, que les deux premières années soient consacrées aux cours en classe et aux travaux pratiques en sciences médicales, par exemple, l'anatomie, la microbiologie, la biochimie, la pathologie, la pharmacologie et la physiologie; o que les deux dernières années soient consacrées aux cours de sciences cliniques permettant d'acquérir de l'expérience pratique sur les troubles des pieds et des chevilles et les divers types de traitements offerts dans les cliniques et les hôpitaux accrédités. Les cours cliniques comprennent le diagnosticg, la thérapeutiqueh, l'anesthésie et la chirurgiei. Les stages cliniques peuvent varier selon l'intérêt de l'étudiant (Alberta Learning Information Service, 2014a; Muenzen et Dionne, 2013; Kim et coll., 2012; Association médicale podiatrique canadienne, n.d.). 3.2. Formation additionnelle pour les podiatres Un aperçu historique de la podiatrie par un docteur en médecine podiatrique aux États-Unis a indiqué que, comme les docteurs en médecine, les docteurs en médecine podiatrique doivent suivre des études supérieures pour acquérir des connaissances et des compétences pratiques avant d'obtenir leur permis d'exercice (Levy, 2012). Études supérieures Aux É.-U., au R.-U. et en Australie, les études supérieures varient de un à trois ans. • Aux É.-U., les programmes de résidence en médecine et chirurgie podiatrique consistent en deux ou trois ans d'études supérieures sur la prise en charge médicale et chirurgicale des patients internes/externes axée sur le diagnostic et la prise en charge des patients (Levrio, 2009) et les membres inférieurs (Kim et coll., 2012)j. o La première année consiste principalement en un stage de un an en médecine interne, en anesthésiologie, en pathologie, en radiologie, en médecine d'urgence et générale, ainsi qu'en chirurgie orthopédique et vasculaire (Kim et coll., 2012; American Podiatric Medical Association, n.d.). Les cours sur le diagnostic incluent des sujets comme l'interrogatoire clinique, l'examen physique, les procédés de laboratoire clinique et la radiologie diagnostique (Muenzen et Dionne, 2013). h Les cours sur la thérapeutique comprennent des sujets comme la pharmacologie, la médecine physique, la science de l'orthèse et la science de la prothèse (Muenzen et Dionne, 2013). i Les cours sur la chirurgie portent sur des sujets comme la chirurgie générale, la chirurgie orthopédique et la chirurgie vasculaire (Kim et coll., 2012). j Les membres inférieurs comprennent les hanches, les cuisses, les jambes, les chevilles et les pieds. g Page 7 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence • o Les deuxième et troisième années sont axées sur les interventions chirurgicales du pied et de la cheville, notamment les services podiatriques et orthopédiques et le sauvetage de membresk (Kim et coll., 2012). o La plus grande différence entre les programmes de deux ans et ceux de trois ans est que les résidents qui suivent le programme de trois ans reçoivent plus de formation en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville et en traumatologie que les résidents qui suivent le programme de deux ans (Levrio, 2009). Le tableau 7 de l'annexe A résume les exigences en matière de formation pour les interventions chirurgicales à la cheville dans l'État de New York. o Environ 211 établissements de soins de santé aux É.-U. sont des parrains approuvés des programmes de résidence en médecine podiatrique (American Podiatric Medical Association, n.d.). Au R.-U. et en Australie, pour devenir un chirurgien podiatrique, il faut suivre des études supérieures, d'une durée de 1 à 2 ans de pratique clinique, et obtenir une maîtrise (College of Podiatry, n.d.; Muenzen et Dionne, 2013). Le R.-U. exige également jusqu'à six ans de formation en chirurgie, selon le rôle du chirurgien en podiatrie (College of Podiatry, n.d.). o La pratique clinique au R.-U. offre de l'expérience dans la prise en charge non chirurgicale de problèmes au pied et à la cheville dans un milieu supervisé (College of Podiatry, n.d.). o Le programme de maîtrise de trois ans au R.-U. est axé sur la théorie de la chirurgie podiatrique et nécessite habituellement de 1 à 2 ans de pratique générale (College of Podiatry, n.d.). Le programme de maîtrise en Australie peut porter sur la chirurgie podiatrique, la médecine podiatrique, la science médicale ou la santé publique (Muenzen et Dionne, 2013). o La formation en chirurgie au R.-U. dure un an et est donnée en clinique. Elle est obligatoire pour devenir chirurgien en podiatrie (Hayes et Bussey, 2011). Il faut six ans pour devenir chirurgien en podiatrie consultant du National Health Service pouvant diriger un service de chirurgie podiatrique (College of Podiatry, n.d.). Programmes de perfectionnement La podiatrie continue d'évoluer en tant que sous-spécialité chirurgicale assujettie à un nombre croissant d'exigences et de normes de formation. En plus d'études supérieures, il existe des programmes de perfectionnement aux É.-U. et en Australie. • Aux É.-U., après avoir terminé le programme de résidence, il est possible de suivre un programme de perfectionnement en médecine sportive, en chirurgie reconstructive avancée ou en sauvetage de membres (Kim et coll., 2012). • En Australie, pour exercer la profession de chirurgien podiatrique, les candidats doivent suivre un programme de perfectionnement de trois ans auprès de l'Australasian College of Podiatric Surgeonsl. Le sauvetage de membres signifie la préservation d'un pied fonctionnel sans qu'il soit nécessaire d'installer une prothèse. k Page 8 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence o Le programme consiste en des conférences, des études de cas, du perfectionnement des compétences, des stages cliniques, des activités d'examen par les pairs, du perfectionnement progressif de compétences préopératoires, peropératoires et postopératoires, du mentorat ainsi que de la recherche et de la rédaction d'articles. o Le programme est axé sur le développement des connaissances, l'acquisition et l'application de compétences de prise en charge peropératoires et l'atteinte des compétences nécessaires pour tous les aspects des interventions chirurgicales, notamment les interventions chirurgicales à l'arrière-pied et à la cheville (Muenzen et Dionne, 2013). 3.3. Programmes de transition pour les podologues Au début des années 2000, l'Université Temple de Philadelphie a conçu un programme souple de doctorat en médecine podiatrique qui avait pour but de permettre aux podologues formés en Ontario et au R.-U. d'obtenir un doctorat en médecine podiatrique. Le programme visait à combler les lacunes en matière de formation cernées à l'époquem et à répondre aux besoins des podologues qui travaillaient à temps pleinn. Il pouvait être suivi en trois à cinq ans. Toutefois, le programme n'a jamais été mis en place pour deux raisons : • le programme de l'institut Michener (c.-à-d. le diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé [podologie] en Ontario), sur lequel était fondé le principe du programme souple de doctorat en médecine podiatrique de l'Université Temple, a changé peu de temps après le lancement prévu du programme de l'Université Temple; • la première année où l'Université Temple a offert le programme souple de doctorat en médecine podiatrique, il n'y a eu aucune inscription (Muenzen et Dionne, 2013). Du milieu à la fin des années 2000, l'Université Temple a admis un bon nombre de diplômés de l'institut Michener à son programme de doctorat en médecine podiatrique dans le cadre d'un « processus d'équivalences ». Dans le cadre de ce processus, les diplômés de l'institut Michener obtenaient des crédits de transfert pour les cours de l'institut Michener qui étaient jugés équivalents aux cours de l'Université Temple et ils étaient admis à la troisième année du programme de quatre ans de doctorat en médecine podiatrique de l'Université Temple. Depuis 2013, l'Université Temple n'offre plus ce processus d'admission aux étudiants (Muenzen et Dionne, 2013). L'Australasian College of Podiatric Surgeons est un organisme national dont les principales fonctions comprennent la formation des chirurgiens podiatriques, l'agrément de chaque chirurgien podiatrique et la défense de leurs droits. m Avant d'être admis au programme, les étudiants devaient faire l'objet d'un processus d'évaluation de trois jours dans 14 domaines. Un syllabus, des objectifs d'apprentissage et une liste de suggestions de lecture étaient fournis pour chaque cours. Selon le résultat de leur examen, les étudiants pouvaient se mériter des crédits pour au plus sept cours en histologie, en anatomie générale, en anatomie des membres inférieurs, en neuroscience, en biochimie, en physiologie, ainsi qu'en microbiologie et en immunologie médicales. Les sept autres cours, pour lesquels les étudiants ne pouvaient obtenir de crédits de transfert, incluaient la pharmacologie, la pathologie, la radiologie du pied et de la cheville, la pathomécanique, la médecine physique et la réadaptation, les principes de la chirurgie podiatrique, ainsi que les principes de la salle opératoire (Muenzen et Dionne, 2013) n Le programme comprenait des cours donnés la fin de semaine au Canada, ainsi que de la formation et des stages cliniques aux États-Unis (Muenzen et Dionne, 2013) l Page 9 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence 4. Réglementation des podiatres et des podologues Les organismes de réglementation de la podiatrie et de la podologie protègent les titres de ces professions, approuvent les programmes de formation, inscrivent les professionnels et leur délivrent des permis d'exercice en vertu de la loi de leur territoire de compétence. Le tableau 8 de l'annexe A contient une liste des organismes de réglementation de chaque territoire de compétence mentionné dans le présent examen. 4.1. Protection du titre Les lois de divers territoires de compétence limitent l'utilisation de certains titres pour les professionnels des soins des pieds de sorte que seuls les professionnels qui sont inscrits auprès d'un organisme de réglementation et (ou) auxquels un organisme de réglementation a délivré un permis d'exercice peuvent exercer la profession dans leur territoire de compétence respectif. Les lois limitent aussi l'utilisation du terme « docteur » au sein des professions des soins des pieds. Titres des professionnels des soins des pieds Plusieurs territoires de compétence, notamment l'Alberta (Alberta Learning Information Service, 2014b), le Manitoba (Législation manitobaine, 2001), le Kansas (Kansas Statutes, 2009), la Caroline du Sud (South Carolina Code of Laws, 2013), le Wisconsin (Wisconsin Statutes, 2014), le Wyoming (Wyoming Statutes, n.d.) et le R.-U. (Hayes et Bussey, 2011)o, protègent l'utilisation des titres de « podiatres » et (ou) de « podologues ». En outre : • le Manitoba protège les variations ou les abréviations des titres de « podiatre » et de « podologue » (Législation manitobaine, 2001); • le Wisconsin protège le titre de « spécialiste en soins des pieds » (Wisconsin Statutes, 2014), le Wyoming protège les titres de « spécialiste en soins des pieds », « spécialiste en correction des pieds » et « expert en soins des pieds » (Wyoming Statutes, n.d.), et le Kansas protège les titres de « spécialiste en soins des pieds », « spécialiste en correction des pieds », « expert en soins des pieds » et de « praticien en podiatrie » (Kansas Statutes, 2009). Utilisation du terme « docteur » Plusieurs territoires de compétence au Canada et aux É.-U. ont jugé qu'il était nécessaire de qualifier le terme « docteur » en lien avec la spécialité des soins des pieds pour éviter d'induire le public en erreur quant au champ d'exercice limité des podiatres par rapport aux docteurs en médecine (Législation manitobaine, 2001; Rhode Island Department of Health, 2007; Connecticut Statutes, n.d.). • Au Manitoba, les podiatres peuvent utiliser le terme « docteur » conjointement avec le terme « podiatre » pour indiquer clairement qu'ils ne sont pas des médecins (Législation Cet aperçu de la podiatrie générale par des chercheurs du R.-U. indique qu'il n'existe actuellement aucune inscription ou réglementation prévue par la loi pour les praticiens dans le secteur privé de la santé des pieds. Par conséquent, sauf pour les titres de « podiatre » et de « podologue » qui sont protégés, les professionnels de la santé des pieds qui jouent le rôle de podiatre dans le secteur privé ne sont assujettis à aucune restriction juridique ou officielle (Hayes et Bussey, 2011). o Page 10 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence • manitobaine, 2001). De plus, l'Alberta protège également les titres de « chirurgien podiatrique », de « docteur en médecine podiatrique » et de « médecin podiatre » pour les podiatres (Alberta Learning Information Service, 2014b). Le Connecticut et le Rhode Island interdisent l'utilisation du terme « docteur » ou de son synonyme sans la désignation de « podiatre », de « médecine podiatrique » ou de « podologue » afin de ne pas induire en erreur le public quant au champ d'exercice limité de la profession pour traiter les problèmes de santé chez l'humain (Connecticut Statutes, n.d.; Rhode Island Department of Health, 2007). Pour la même raison, le Wisconsin protège les titres de « docteur en podiatrie », de « docteur en médecine podiatrique », de « docteur en chirurgie podologique » et de « docteur des pieds » (Wisconsin Statutes, 2014). 4.2. Approbation de la formation Les organismes de réglementation approuvent les cours et les programmes offerts aux podiatres et aux podologues. Par exemple : • Aux É.-U., le Council on Podiatric Medical Education est l'organisme responsable de l'accréditation en médecine podiatrique, de l'évaluation des programmes en podiatrie, des programmes de résidence de cycle supérieur, de l'agrément et de la formation continue des docteurs en médecine podiatrique (Muenzen et Dionne, 2013; Levrio, 2009). L'American Board of Podiatric Surgeons est responsable de l'agrément en chirurgie podiatrique (Muenzen et Dionne, 2013). • Au R.-U., le Health Care and Professions Council est responsable d'accréditer les programmes en podiatrie offerts par les universités (Muenzen et Dionne, 2013). • En Australie, le Podiatrists Registration Board of Victoria approuve les cours de premier cycle et de cycle supérieur en podiatrie à Victoria (Australian Podiatry Association, 2002). 4.3. Inscription et obtention du permis d'exercice Au Canada, la plupart des provinces établissent leurs propres normes professionnelles ainsi que leurs propres exigences relativement à l'inscription des podiatres et (ou) des podologues et à l'obtention du permis d'exercice par l'entremise d'un organisme de réglementation (Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux, 2011). Le tableau 9 de l'annexe A résume les exigences relatives à l'inscription et à l'obtention de permis d'exercice dans les territoires de compétence canadiens qui incluent habituellement chacun des éléments qui suivent : • la réussite d'un programme en podiatrie ou en podologie offert dans un établissement accrédité; • la réussite d'un examen d'inscription approuvé par un organisme de réglementation; • une preuve attestant que le candidat n'a pas été reconnu coupable d'une infraction criminelle ou d'une faute professionnelle (Alberta Learning Information Service, 2014b; ProfessionsSantéOntario, 2014; Muenzen et Dionne, 2013; Saskatchewan Statutes, 2007; Législation manitobaine, 2001). Page 11 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Il existe des différences notables entre les provinces et les territoires du Canada, notamment les suivantes : • pour exercer leur profession en Ontario, les podiatres doivent être titulaires d'un doctorat en médecine podiatrique, tandis que les podologues doivent avoir suivi un programme d'études postsecondaires en podologie (Ontario Podiatric Medical Association, 2014); • l'Alberta, la Colombie-Britannique et le Québec exigent un doctorat en médecine podiatrique pour exercer la profession de podiatre. L'Alberta et la Colombie-Britannique exigent également le suivi d'un programme de résidence pour exercer la profession de podiatre (Alberta Learning Information Service, 2014a; Muenzen et Dionne, 2013; Gouvernement de la Colombie-Britannique, 2012; Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux, 2011); • à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard, dans les Territoires-du-Nord-Ouest, au Yukon et au Nunavut, il n'existe aucune loi qui régit les professions des soins des pieds (Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux, 2011). Le tableau 10 de l'annexe A résume les exigences en ce qui a trait à l'obtention du permis d'exercice dans les États américains. La plupart des États américains ont les exigences suivantes relativement à l'inscription : • un programme de quatre ans dans une faculté de médecine podiatrique; • un minimum de deux ans de formation dans un programme de résidence de cycle supérieur; • la réussite d'un examen d'inscription (New York State Education Department, 2014a; Wisconsin Statutes, 2014; Muenzen et Dionne, 2013; South Carolina Code of Laws, 2013; Kansas Statutes, 2009; Rhode Island Department of Health, 2007; Connecticut Statutes, n.d.; Georgia Statutes, n.d.; Wyoming Statutes, n.d.). Toutefois, de plus en plus de territoires de compétence exigent la réussite d'un programme de résidence de trois ans (Kim et coll., 2012; Levy, 2012), et, d'ici 2015, tous les programmes de résidence accrédités aux É.-U. dureront trois ans. On s'attend à ce que les États adoptent par la suite cette exigence pour l'exercice de la profession au cours des années (Muenzen et Dionne, 2013). • Les candidats qui participent au programme de résidence en médecine et en chirurgie podiatriques de 24 mois sont uniquement admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds. • Les candidats qui participent au programme de médecine et de chirurgie podiatrique de 36 mois sont admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds et à l'agrément en chirurgie reconstructive du pied arrière et de la cheville (Muenzen et Dionne, 2013). • Un candidat doit être agréé en chirurgie du pied avant d'être admissible à l'agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville. • Le Council on Podiatric Medical Education reconnaît deux conseils d'agrément : l'American Board of Podiatric Surgery et l'American Board of Podiatric Orthopaedics and Primary Podiatric Medicine (Levrio, 2009). Page 12 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Au R.-U., pour exercer la profession de podiatre ou de chirurgien podiatrique, il faut tout d'abord réussir un programme approuvé menant à un diplôme en podiatrie et s'inscrire auprès du Health and Care Professions Council (College of Podiatry, n.d.). Par la suite, il faut suivre des études supérieures en chirurgie podiatrique pendant au moins deux ans, mais il s'agit habituellement de contrats de trois ans et il faut réussir deux examens officiels pendant la formationp. La réussite d'une formation au niveau supérieur permet d'obtenir le titre de fellow du College of Podiatry. Lorsqu'ils ont obtenu le titre de fellow, les candidats peuvent suivre une formation additionnelle en chirurgie podiatrique, qui est nécessaire pour être désigné chirurgien en podiatrie consultant du National Health Service pouvant diriger un service de chirurgie podiatrique (Maher, 2013; College of Podiatry, n.d.). Le tableau 11 de l'annexe A résume les exigences en matière d'études et de formation pour l'inscription des professionnels des soins des pieds et l'obtention d'un permis d'exercice dans divers territoires de compétence. 4.4. Exigences en matière de formation continue Des documents juridiques de plusieurs États américains ont relevé les exigences suivantes pour la formation continue des podiatres : • New York : 50 heures de formation continue approuvée par le New York State Board for Podiatry sur une période d'inscription de trois ans (New York State Education Department, 2014b); • Rhode Island : minimum de 15 crédits par année de formation continue conformément à ce qui est approuvé par le Board of Examiners in Podiatry (Rhode Island Department of Health, 2007); • Caroline du Sud : 12 heures de formation continue par année conformément à ce qui est approuvé par le South Carolina Board of Podiatry Examiners (South Carolina Code of Laws, 2013); • Wisconsin : minimum de 30 heures d'éducation permanente sur une période d'inscription de deux ans (Wisconsin Statutes, 2014). 5. Collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres professionnels de la santé 5.1. Collaboration interprofessionnelle L'importance de la collaboration entre les fournisseurs de soins des pieds et les autres professionnels de la santé a été soulignée dans un examen documentaire antérieur de l'Unité de planification qui a désigné les omnipraticiens, le personnel infirmier, les diététistes, les chirurgiens orthopédistes et vasculaires, les endocrinologues, les microbiologistes, les physiothérapeutes, les podo-orthésistesq et les orthésistesr comme des collaborateurs actuels ou éventuels des podiatres Initialement, les examens de cycle supérieur n'étaient offerts que par les organismes professionnels. Au cours des 20 dernières années, cette responsabilité est passée des organismes professionnels aux universités et au National Health Service (Maher, 2013). q Les podo-orthésistes sont des experts en orthétique du pied et en chaussures orthopédiques. p Page 13 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence (consulter la section 4.1. – Soins multidisciplinaires et intégrés et la section 4.2. – Soins aux diabétiques du document Examen documentaire rapide sur les champs d'exercice et les modèles de soins des pieds dans d'autres territoires de compétence). Par ailleurs, les équipes Santé familiale et les centres de santé communautaires en Ontario sont des regroupements de médecins et de professionnels de la santé autres que des médecins qui incluent des podiatres et (ou) des podologues, ainsi que du personnel infirmier praticien et d'autre personnel infirmier, des pharmaciens, des diététistes, des orthophonistes, des audiologistes, des ergothérapeutes et des travailleurs sociaux (Conference Board du Canada, 2012). L'Ontario Podiatric Medical Association a indiqué que bien que les podiatres aient la capacité d'adresser leurs factures à l'Assurance-santé de l'Ontario, ce qui présente un avantage indéniable pour les patients et un avantage concurrentiel pour la profession, cela complique néanmoins le travail avec d'autres professionnels pour lesquels les patients doivent payer les services de leur poche, faisant ressortir un obstacle à la collaboration interprofessionnelle que créent les différences dans les modèles de financement (Ontario Podiatric Medical Association, 2008). 5.2. Efficacité des équipes multidisciplinaires responsables des soins du pied diabétique Quatre études réalisées au Royaume-Uni et deux aux États-Unis ont démontré que des équipes multidisciplinaires responsables des soins du pied diabétique peuvent réduire le taux d'amputation des membres inférieurs. Cela dit, il faut faire preuve de prudence lorsque l'on compare les résultats d'études étant donné que la composition, la fonction et le cadre des équipes varient d'une étude à l'autre (Kerr, 2012). • Une étude quinquennale menée au Royaume-Uni portant sur une équipe responsable des soins du pied diabétique qu'appuyait un service de podologie communautaires dans un centre de traitement du diabète a révélé que les taux d'amputation importantet chez les personnes atteintes de diabète avaient chuté de 76 % (passant de 310,5 à 75,8 par 100 000 personnes diabétiques) après la mise en place d'une équipe de soins des pieds entre1995 et 2000. Les taux d'amputation mineure chez les personnes atteintes de diabète n'avaient pas changé de façon importante au cours des cinq années (Canavan et coll., 2008)u. Les orthésistes sont des professionnels spécialement formés pour concevoir, fabriquer et ajuster des orthèses. L'équipe comprenait les membres suivants : 1) un diabétologue (c.-à-d. un spécialiste du diabète) qui a formé l'équipe, supervisé les soins du pied diabétique et coécrit l'étude; 2) un podologue en soins pour diabétiques de la collectivité; 3) un chirurgien vasculaire et orthopédiste, un orthétiste, des podologues en soins pour diabétiques et un diabétologue, qui ont tous contribué à établir des protocoles et des cheminements de soins visant la prise en charge des problèmes du pied diabétique (Canavan et coll., 2008). t Les auteurs ont défini l'amputation importante comme toute perte d'un membre au niveau de la partie ou près de la partie du pied appelée l'articulation tarso-métatarsienne (c.-à-d. l'articulation située entre les os du tarse et du métatarse) et l'amputation mineure comme toute perte d'un membre loin de cette articulation (Canavan et coll., 2008). u Les auteurs ont souligné que pendant la période de l'étude, le recours à l'angioplastie chez les personnes atteintes de diabète et aux médicaments pour réduire les risques cardiovasculaires avait augmenté. Les auteurs ont suggéré que ces interventions ont possiblement contribué à la réduction du nombre d'amputations (Canavan et coll., 2008). r s Page 14 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence • • • • Une étude de trois ans effectuée au Royaume-Uni portant sur une équipe chargée de la protection du pied diabétique dans les secteurs des soins primaires et secondairesv a signalé une augmentation de 42 % des amputations mineures, mais une diminution de 60 % des amputations importantes pendant les trois années (Bowen et coll., 2008)wx. Une étude de dix ans menée au Royaume-Uni portant sur une équipe multidisciplinaire en podiatriey d'un grand hôpital général de district a signalé que les taux d'amputation importante et mineurez chez les personnes atteintes de diabète avaient chuté de 84 % (passant de 41,4 à 6,7 par 10 000 personnes diabétiques) et de 21 % (passant de 11,8 à 9,3 par 10 000 personnes diabétiques) respectivement entre 1995 et 2005 (Krishnan et coll., 2008)aa. Selon un article publié au Royaume-Uni sur les données économiques relatives à la santé en matière de soins des pieds chez les personnes atteintes de diabète, des données non publiées d'une clinique de soins des pieds à accès libre appuyée par une équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétiquebb mise en place en 2006 suggéraient que le taux d'amputation importante chez les personnes atteintes de diabète avait chuté de 68 % (passant de 314,7 à 101,5 par 100 000 personnes diabétiques) entre 2006 et 2009 (Kerr, 2012)cc. Une étude réalisée aux États-Unis sur un programme de gestion des maladiesdd visant à prévenir les complications liées aux membres inférieurs chez les personnes atteintes de Au Royaume-Uni, les soins primaires sont des soins de santé locaux que dispensent des omnipraticiens, des centres de santé sans rendez-vous, des dentistes, des pharmaciens et des optométristes tandis que les hôpitaux dispensent les soins secondaires (West Middlesex University Hospital, 2014). w La description de cette étude n'a été obtenue qu'à partir du résumé du document présenté dans le cadre de la 42e réunion scientifique annuelle de la Vascular Society of Great Britain and Ireland en 2007. Le résumé ne fournissait aucun autre détail sur l'intervention (Bowen et coll., 2008). x Les auteurs n'y ont pas défini l'amputation importante ni l'amputation mineure (Bowen et coll., 2008). y L'étude n'indiquait pas quelles professions formaient l'équipe multidisciplinaire en podiatrie. Toutefois, les auteurs ont déclaré que du personnel infirmier spécialisé en diabète ou un podiatre surveillait toutes les salles pertinentes deux fois par semaine afin d'identifier et de suivre les patients présentant des problèmes liés au pied diabétique (Krishnan et coll., 2008). z Les auteurs ont défini l'amputation importante comme la perte de toute partie d'un membre au-dessus de la cheville (Krishnan et coll., 2008). aa Les auteurs ont fait remarquer que la vérification prospective et l'analyse annuelle du rendement avaient probablement contribué aux améliorations mentionnées et que durant cette période, des améliorations avaient été apportées aux services vasculaires, radiologiques et microbiologiques, ainsi qu'au sein du travail multidisciplinaire (Krishnan et coll., 2008). bb L'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique comprenait les membres suivants : 1) un diabétologue, deux podiatres et un orthésiste présents une fois par semaine; 2) un chirurgien vasculaire et un chirurgien orthopédiste présents deux fois par semaine; 3) du personnel infirmier spécialisé en viabilité des tissus, des microbiologistes, du personnel infirmier de liaison en diabète et des radiologistes en appui, au besoin (Kerr, 2012). cc Les auteurs n'y ont pas défini l'amputation importante ni l'amputation mineure (Kerr et coll., 2012). dd Ce programme comprenait les éléments suivants : 1) du personnel en podiatrie et du personnel infirmier effectuant le dépistage, chez les personnes diabétiques, des facteurs de risque connus liés aux complications des membres inférieurs; 2) la stratification des patients en fonction de leur risque de présenter des complications liées au pied diabétique; 3) des soins préventifs ou actifs aux patients en fonction de protocoles axés sur le risque spécifique (les patients à faible risque ont subi un nouveau dépistage annuel alors que les patients à risque élevé ont dû faire l'objet v Page 15 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence • diabète dans un organisme de soins de santé intégrésee a signalé que la fréquence annuelle de l'ensemble des amputations avait chuté de 52 % (passant de 128,9 à 61,8 par 10 000 personnes diabétiques) après la mise en œuvre du programme, ce qui était une constatation importante sur le plan statistique (Lavery et coll., 2005). Une étude menée aux États-Unis portant sur une équipe multidisciplinaireff d'un centre médical pour anciens combattants fournissant des soins aux personnes atteintes de diabète qui présentaient une infection ou une ulcération du pied menaçant l'un de leurs membres a révélé que le taux d'amputation total, si l'on effectue une comparaison sur une période de trois ans avant la création d'une équipe multidisciplinaire et 18 mois après celle-ci, avait chuté de 40 % (passant de 76 amputations pour 118 patients à 45 amputations pour 116 patients), ce qui était une constatation importante sur le plan statistique. Les amputations ont également été pratiquées à des endroits plus distaux (c.-à-d., loin du genou, vers les orteils) après la création de l'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique comparativement à la période précédant sa mise en place (Meltzer et coll., 2002). Trois études ont fait état d'améliorations apportées à l'admission à l'hôpital, à la durée du séjour à l'hôpital et à la prise en charge des soins des pieds après la mise en place d'une équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique. • Une étude de trois ans effectuée au Royaume-Uni sur une équipe chargée de la protection du pied diabétique dans les secteurs des soins primaires et secondaires a signalé une diminution de la durée moyenne du séjour à l'hôpital (passant de 47 à 19 jours), une augmentation du nombre de patients traités (7 % par année) et une hausse des admissions à l'hôpital (passant de 118 à 174 patients par année) pendant les trois années (Bowen et coll., 2008). • L'étude réalisée aux États-Unis sur le programme de prise en charge des maladies visant à prévenir les complications liées aux membres inférieurs chez les personnes atteintes de diabète a signalé une diminution de 22 % de la durée moyenne du séjour à l'hôpital (passant de 4,75 à 3,72 jours) et une baisse de 38 % du nombre d'admissions à l'hôpital liées aux pieds (passant de 22,9 à 14,2 par 1 000 patients par année) après la mise en œuvre du programme (Lavery et coll., 2005). • Une étude menée aux États-Unis sur un programme pilote de dépistage lié aux soins des pieds en milieu communautaire qui avait adopté une démarche d'équipe pour les d'une évaluation podiatrique régulière au moins quatre fois par année); 4) la détermination des besoins des patients en matière de chaussures et de semelles intérieures thérapeutiques par un podo-orthésiste certifié (Lavery et coll., 2005). ee Aux États-Unis, un organisme de soins de santé intégrés (OSSI) constitue une forme de régime d'assurance-santé. En règle générale, les bénéficiaires ne peuvent se présenter que chez les fournisseurs de soins de santé qui travaillent pour l'OSSI ou qui sont sous contrat avec lui, sauf en cas d'urgence. Les OSSI offrent souvent des soins intégrés et mettent l'accent sur la prévention et le bien-être (Healthcare.gov, n.d.; Medicare.gov, n.d.). ff Cette équipe comprenait un médecin podiatre, des chirurgiens et des résidents plasticiens, un auxiliaire médical, des chirurgiens vasculaires, un orthésiste, du personnel infirmier de recherche sur les plaies, du personnel infirmier qui gère les cas, du personnel infirmier clinique, des travailleurs sociaux et des nutritionnistes (Meltzer et coll., 2002). Page 16 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence personnes atteintes de diabètegg a démontré qu'après leur participation au programme, 33 % des personnes participant à l'étude s'étaient procuré les chaussures appropriées afin de prendre en charge leurs problèmes aux pieds. Les auteurs ont suggéré que la démarche d'équipe avait contribué à ce que les patients comprennent que le choix des chaussures appropriées peut atténuer ou prévenir les problèmes aux pieds (Hendricks et Hendricks, 2001). Deux études ont démontré l'efficacité d'inclure un podiatre dans une équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique pour améliorer les résultats sur la santé. • Une étude menée au Royaume-Uni qui évaluait l'incidence économique de la perte temporaire (c.-à-d., sept mois) et partielle d'une équipe non chirurgicale de podiatres spécialiséshh dans une clinique du pied diabétique a indiqué une augmentation du nombre d'admissions à l'hôpital et de la durée du séjour à l'hôpital (327 journées d'hospitalisation de plus pendant la pénurie de personnel comparativement aux 12 mois précédant l'interruption du service). Les auteurs ont suggéré que des podiatres spécialisés peuvent réduire le recours non nécessaire aux hôpitaux en fournissant des soins du pied diabétique dans des établissements de soins externes (Gooday et coll., 2013). • Une étude de six ans réalisée aux États-Unis sur la prestation de soins par divers professionnels, y compris des podiatres et des cliniciens spécialisésii, aux personnes présentant des complications des membres inférieurs liées au diabète a révélé que les patients qui consultent un podiatre et un clinicien spécialisé au cours de l'année qui précède l'apparition des complications étaient statistiquement de 19 % à 64 % beaucoup moins susceptibles de subir des amputations comparativement à ceux qui n'avaient pas consulté les deux professionnelsjj. Cependant, l'état des personnes qui ne consultaient qu'un podiatre n'était pas très différent de celui des personnes qui ne consultaient que d'autres professionnels de la santé en ce qui a trait aux amputations nécessaires (Sloan et coll., 2010)kk. Le programme de dépistage lié aux soins des pieds était offert par une équipe d'éducateurs agréés en diabète qui donnait de la formation sur les soins des pieds et un podo-orthésiste certifié qui examinait les pieds et les chaussures des patients. La formation sur les soins des pieds comprenait des directives sur l'auto-inspection, les soins cutanés et le choix de chaussures à porter. L'examen incluait l'évaluation des déformations du pied et des zones de pression, des déviations de la démarche et des problèmes aux pieds connexes, ainsi que l'ajustement et le bon choix de chaussures à porter (Hendricks et Hendricks, 2001). hh L'équipe non chirurgicale de podiatres d'origine comprenait 3,89 podiatres en équivalent temps plein. Au cours des sept mois, le personnel de podiatrie a été réduit à 1,89 personne en équivalent temps plein et partiellement remplacé par un podiatre non spécialisé sur une base temporaire. Les podiatres spécialisés ont été définis comme des podiatres qui font partie de l'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique d'une clinique de soins tertiaires des pieds axée sur la prise en charge du pied diabétique et ses complications connexes (Gooday et coll., 2013). ii Les cliniciens spécialisés comprenaient des chirurgiens généralistes, des chirurgiens orthopédistes, des spécialistes en radiodiagnostic et, selon la gravité du diabète, des dermatologues, des neurologues, des physiatres et des spécialistes en réadaptation, des physiothérapeutes, des spécialistes des maladies infectieuses ainsi que des chirurgiens plasticiens et reconstructeurs (Sloan et coll., 2010). jj Les autres professionnels de la santé incluaient des omnipraticiens, des médecins de famille, des internistes, des endocrinologues, du personnel infirmier praticien et des auxiliaires médicaux (Sloan et coll., 2010). kk L'étude a utilisé les données longitudinales nationales des demandes de remboursement au titre du programme Medicare (Sloan et coll., 2010). gg Page 17 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence 6. Sécurité des patients et risques de préjudice associés aux soins des pieds Peu de renseignements ont été trouvés sur la sécurité des patients et les risques de préjudice associés aux soins des pieds offerts par les podiatres, les podologues et les autres professionnels de la santé. Deux études ont cerné un potentiel de classification erronée du risque et de la toxicité liée à un anesthésique. 6.1. Classification erronée du risque L'importance de classer les personnes atteintes de diabète en fonction de leur risque de contracter des maladies du pied pour que les soins des pieds puissent être prodigués par un professionnel de la santé approprié à une fréquence adaptée aux besoins du patient a été soulignée dans un examen documentaire antérieur de l'Unité de planification (consulter la section 4.2. – Soins aux diabétiques du document Examen documentaire rapide sur les champs d'exercice et les modèles de soins des pieds dans d'autres territoires de compétence). Sur le principe que cette classification du risque doit présenter sensibilité, précision, fiabilité et duplication, peu importe qui l'applique, une étude réalisée au Royaume-Uni s'est penchée sur les variations dans l'évaluation de l'état de santé du pied chez trois patients atteints de diabète parmi 17 cliniciens podiatres. Bien que les cliniciens podiatres aient utilisé un formulaire d'évaluation normalisé et un système de classification du risque, l'étude a démontré une importante variation dans l'évaluation de l'état du pied des trois patients ainsi que dans l'attribution de différentes catégories de risque, ce qui signifie que le même patient aurait reçu différents cheminements cliniques pour la prise en charge de la santé de son pied. Les auteurs ont recommandé qu'une plus grande attention soit accordée aux examens cliniques pendant la formation aux premier, deuxième et troisième cycles (Thompson et coll., 2005). 6.2. Toxicité des anesthésiques Un examen effectué en 2008 au Royaume-Uni sur la toxicité liée à un anesthésique local a fait ressortir que contrairement au domaine médical, où l'on s'attend habituellement à ce qu'un anesthésiste administre des anesthésiques locaux et prenne en charge toute complication médicale liée à ceux-ci, en podiatrie, les anesthésiques locaux sont couramment administrés par le podiatre responsable du traitement. Bien que les auteurs n'aient trouvé aucun rapport sur la toxicité liée à un anesthésique local dans la documentation portant sur la podiatrie, ils ont soulevé que les podiatres doivent être formés et en mesure d'évaluer et de prendre en charge les complications potentielles d'une anesthésie locale allant des réactions allergiques à une toxicité aiguë (Maher et coll., 2008)ll. 7. Aspects économiques liés aux soins des pieds ll La toxicité peut découler d'une dose excessive d'anesthésique, d'états pathologiques comme une insuffisance hépatique ou, plus communément, être directement attribuable à une injection intravasculaire accidentelle (Maher et coll., 2008). Page 18 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Peu de renseignements ont été trouvés sur les aspects économiques liés aux soins des pieds, qui comprennent les deux études ci-dessous. • Une étude menée au Royaume-Uni qui évaluait l'incidence économique de la perte temporaire (c.-à-d., sept mois) et partielle d'une équipe non chirurgicale de podiatres spécialisésmm dans une clinique du pied diabétique a indiqué que pendant la pénurie de personnel non chirurgical spécialisé en podiatrie et jusqu'à six mois après la reprise des activités normales de la clinique, les coûts pour le système de soins de santé avaient augmenté de 89 925 £ (143 140 $CAN)nn. On a attribué cette hausse à une augmentation du nombre d'admissions à l'hôpital et de la durée du séjour à l'hôpital équivalant à 327 journées d'hospitalisation de plus comparativement aux 12 mois précédant l'interruption du service (Gooday et coll., 2013). • Une étude réalisée aux États-Unis sur les soins médicaux des membres inférieurs dispensés par un médecin podiatre dans le cadre d'un traitement d'ulcères du pied diabétique a signalé des coûts de soins de santé inférieursoo chez les patients qui avaient reçu des soins d'un médecin podiatre avant l'apparition d'un ulcère, comparativement aux patients qui n'avaient pas reçu de tels soins, peu importe si les patients bénéficiaient d'une assurance commerciale (coûts inférieurs de 13 474 $US [13 327 $CAN]) ou d'une couverture Medicare (coûts inférieurs de 3 624 $US [3 584 $CAN]). Les auteurs ont utilisé une importante base de données de réclamations nationale pour examiner les coûts de soins de santé totaux pour l'année précédant l'apparition d'un ulcère du pied diabétique et deux ans après l'apparition de l'ulcère (Carls et coll., 2011)pp,qq. L'équipe non chirurgicale de podiatres d'origine comprenait 3,89 podiatres en équivalent temps plein. Au cours des sept mois, le personnel de podiatrie a été réduit à 1,89 personne en équivalent temps plein et partiellement remplacé par un podiatre non spécialisé sur une base temporaire. Les podiatres spécialisés ont été définis comme des podiatres qui font partie de l'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique d'une clinique de soins tertiaires des pieds axée sur la prise en charge du pied diabétique et ses complications connexes (Gooday et coll., 2013). nn Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2010 (1 £ = 1,5918 $CAN) (Banque du Canada, 2010). oo Les coûts de soins de santé totaux ont été calculés à partir de réclamations médicales (c.-à-d. les patients hospitalisés, les patients externes et le service des urgences) et des réclamations en lien avec les pharmacies des patients externes, y compris celles qu'ont faites l'employeur et le patient (pour les patients qui bénéficiaient d'une assurance commerciale) et celles qu'ont faites Medicare, l'employeur et le patient (pour les patients inscrits au programme Medicare) (Carls et coll., 2011). pp Les personnes qui détenaient une assurance commerciale avaient moins de 65 ans tandis que celles inscrites au programme Medicare étaient âgées de 65 ans et plus (Carls et coll., 2011). Les coûts de soins de santé ne devraient donc pas être comparés entre les deux groupes d'assurés. qq Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2011 (1 $US = 0,9891 $CAN) (Banque du Canada, 2011). mm Page 19 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence ANNEXE A Tableau 1. Établissements offrant des programmes de podiatrie ou de podologie au Canada, aux É.-U. et au R.-U. Territoire de compétence Canada É.-U. Programme Diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie) Doctorat en médecine podiatrique Doctorat en médecine podiatrique Établissement • Institut Michener en Ontario • Université du Québec à Trois-Rivières • • Barry University School of Podiatric Medicine en Floride California School of Podiatric Medicine de la Samuel Merritt University en Californie College of Podiatric Medicine and Surgery de la Des Moines University en Iowa College of Podiatric Medicine de la Western University of Health Sciences en Californie Dr. William M. Scholl College of Podiatric Medicine de la Rosalind Franklin University of Medicine and Science en Illinois New York College of Podiatric Medicine à New York Ohio College of Podiatric Medicine en Ohio Podiatric Medicine Program de la Midwestern University en Arizona Temple University School of Podiatric Medicine en Pennsylvanie Glasgow Caledonian University à Glasgow Matthew Boulton College of Further and Higher Education à Birmingham New College Durham à Durham Queen Margaret University College à Édimburgh University of Brighton à Eastbourne University of East London à Londres University of Huddersfield à Huddersfield University of Northampton à Northampton University of Plymouth à Plymouth University of Salford à Salford University of Southampton à Southampton University of Ulster dans le comté d'Antrim University of Wales Institute Cardiff, Wales Centre for Podiatric studies à Cardiff • • • R.-U. Baccalauréat ès sciences ou baccalauréat ès sciences spécialisé en podiatrie ou en médecine podiatrique • • • • • • • • • • • • • • • • • Le tableau énonce les deux établissements au Canada (Muenzen et Dionne, 2013; Association médicale podiatrique canadienne, n.d.), les neuf aux É.-U. (Alberta Learning Information Service, 2014a) et les 13 au R.-U. (Association médicale podiatrique canadienne, n.d.) qui offrent des programmes de podiatrie ou de podologie. Page 20 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 2. Liste des cours du diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie) de l'institut Michener en Ontario Semestre Semestre 1 Semestre 2 Semestre 3 Semestre 4 Semestre 5 Semestre 6 Semestre 7 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Cours Principes fondamentaux de la collaboration interprofessionnelle I Structure et fonction des membres inférieurs Dissection anatomique des membres inférieurs Pathophysiologie Médecine podiatrique I Dermatologie Principes fondamentaux de la collaboration interprofessionnelle II Biomécanique de la podiatrie I Pathophysiologie II Pharmacologie clinique Médecine podiatrique II Exercice de la podiatrie I Recherche Diagnostic en laboratoire et imagerie Biomécanique de la podiatrie II Anesthésie podiatrique et injections Médecine podiatrique III Pratique clinique de la podiatrie II Simulation clinique de la collaboration interprofessionnelle Prise en charge du pied à risque élevé Pédopodiatrie Médecine podiatrique sportive Chirurgie podiatrique des tissus mous Pratique clinique de la podiatrie III Leadership dans les soins de santé Soins médicaux fondés sur les données probantes Pratique clinique de la podiatrie IV Lois et gestion de la pratique Stage de podiatrie en milieu clinique (pratique clinique V) Stage externe de podiatrie en milieu clinique Projet de recherche Le tableau résume la liste des cours offerts dans le programme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie) à l'institut Michener en Ontario (Muenzen et Dionne, 2013). Page 21 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 3. Grandes lignes du programme de podiatrie de la University of Salford au R.-U. Année 1re année 2e année 3e année • • • • • • • • • • • • • • Cours Concepts des soins de santé Sciences de la vie intégrées Introduction à la pratique professionnelle Études et pratique professionnelles Études et pratique professionnelles (deux cours) Études de la démarche de l'humain Principes fondamentaux de la médecine Démarche et thérapies de la locomotion (deux cours) Médicaments délivrés sur ordonnance Analgésie locale Diagnostic et prise en charge (deux cours) Gestion et leadership dans la pratique clinique (deux cours) Pratique clinique Méthodes de prise de renseignements Le tableau énonce les cours du programme de podiatrie de la University of Salford au R.-U. (Muenzen et Dionne, 2013). Page 22 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 4. Échantillon de la liste de cours du programme de podiatrie de la Queensland University of Technology en Australie Année, semestre 1re année, 1er semestre 1re année, 2e semestre 2e année, 1er semestre 2e année, 2e semestre 3e année, 1er semestre 3e année, 2e semestre 4e année, 1er semestre 4e année, 2e semestre • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Cours Anatomie Chimie pour la science de la santé et de la médecine Santé publique contemporaine Processus et compétences interpersonnels Biomécanique Anatomie avancée Science biomoléculaire Physiologie humaine Analyse clinique podiatrique de la démarche Processus pathogéniques Épidémiologie Médecine podiatrique I Pharmacologie pour les professionnels de la santé Microbiologie Médecine de réadaptation et thérapies physiques Médecine podiatrique II Pharmacothérapie pour les podiatres Interprétation d'images radiographiques Médecine Médecine podiatrique III Anesthésiologie podiatrique Thérapie clinique pour les podiatres Médecine orthopédique et sportive Médecine podiatrique IV Stage en milieu professionnel I Médecine podiatrique V Chirurgie podiatrique Transition vers la profession clinique Stage en milieu professionnel II Médecine podiatrique VI Le tableau donne un échantillon des cours du programme de podiatrie de la Queensland University of Technology in Australia (Muenzen et Dionne, 2013). Page 23 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 5. Grandes lignes du programme de podiatrie de la University of Johannesburg en Afrique du Sud Année 1re année 2e année 3e année • • • • • • • • • • • • Cours Médecine podiatrique I (podiatrie et microbiologie) Études sociales (psychologie, sociologie et communication) Anatomie et physiologie Chimie Médecine podiatrique II (pathologie, médecine et podiatrie) Anatomie podiatrique II Physiologie II Études cliniques II Médecine podiatrique III (podopédiatrie, podogériatrie et médecine sportive) Études cliniques III (théorie et pratique) Projet de recherche Système de gestion de la santé Le tableau énonce les cours du programme de podiatrie de l'University of Johannesburg en Afrique du Sud (Muenzen & Dionne, 2013). Page 24 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 6. Liste des cours à l'Université du Québec à Trois-Rivières au Québec Année, trimestre 1re année, trimestre d'automne 1re année, trimestre d'hiver 2e année, trimestre d'automne 2e année, trimestre d'hiver 2e année, trimestre d'été 3e année, trimestre d'automne • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Cours Anatomie humaine Biochimie clinique I Histologie : morphologie générale Podiatrie I Introduction à l'orthopédie Stage d'observation en podiatrie Physiologie humaine I Anatomie du système nerveux central Biochimie clinique II Kinésiologie en éducation physique et en santé Histologie : morphologie des systèmes Podiatrie II Physiologie humaine II Anatomique podiatrique Microbiologie et infectiologie Chirurgie générale en clinique podiatrique Biomécanique et podiatrie Chirurgie podiatrique I Pathologie Biophysique et radioprotection Radiologie podiatrique Pharmacologie Pathomécanique Podiatrie III Orthèses et prothèses Chirurgie podiatrique II Introduction à psychopathologie Clinique podiatrique I Documentation scientifique dans les sciences cliniques Dermatologie Soins d'urgence Médecine interne Neurologie clinique Pharmacologie et podiatrie Podiatrie IV Orthopédie podiatrique I Clinique podiatrique II Clinique de radiologie I Clinique pédiatrique I Clinique orthopédique I Clinique de chirurgie podiatrique I Analyses de laboratoire Page 25 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Année, trimestre 3e année, trimestre d'hiver 3e année, trimestre d'été 4e année, trimestre d'automne 4e année, trimestre d'hiver • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Cours Traumatologie Orthopédie podiatrique II Introduction à l'orthopédie Podogériatrie Maladies périphériques vasculaires Pédopodiatrie Pathologie podiatrique Chirurgie de l'avant-pied Clinique podiatrique III Clinique de radiologie II Clinique pédiatrique II Clinique orthopédique II Clinique de chirurgie podiatrique II Épidémiologie et santé communautaire Chirurgie de reconstruction Podiatrie sportive Clinique podiatrique IV Clinique de radiologie III Clinique pédiatrique III Clinique orthopédique III Clinique de chirurgie podiatrique III Stage en médecine interne Externat en médecine podiatrique I Administration d'une clinique Médecine physique Éthique médicale et aspects juridiques Chirurgie podiatrique III Clinique podiatrique V Clinique de radiologie IV Clinique pédiatrique IV Clinique orthopédique IV Clinique de chirurgie podiatrique IV Externat en podiatrie II Externat facultatif Clinique de radiologie V Clinique pédiatrique V Clinique orthopédique V Clinique de chirurgie podiatrique V Stage clinique en cabinet privé Le tableau résume les cours offerts dans le cadre du programme de podiatrie de l'Université du Québec à Trois-Rivières au Québec (Muenzen et Dionne, 2013). Page 26 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 7. Exigences de formation en matière de chirurgie de la cheville dans l'État de New York Chirurgie de la cheville Interventions chirurgicales générales de la cheville (Il s'agit des interventions chirurgicales de la cheville qui pourraient inclure les interventions sur les tissus mous et osseux de la cheville [c.-à-d., liés aux osrr], sauf celles qui sont expressément autorisées pour les podiatres titulaires du droit de pratiquer des interventions chirurgicales podiatriques avancées de la cheville, conformément à ce qui est décrit ci-dessous.) • • • Interventions chirurgicales avancées (Il s'agit des interventions chirurgicales à la cheville qui pourraient inclure la fixation d'une fracture de la cheville, l'arthrodèse de la cheville, l'arthroscopie de la chevilless, l'insertion ou le retrait de broches de fixation externes dans la diaphyse tibiale [c.-à-d., le corps du tibia] au niveau ou au-dessous du niveau de la jonction musculotendineuse [c.-à-d., la jonction du muscle et du tendon] du triceps sural [c.-à-d., le triceps de la partie inférieure de la jambe ou les muscles du mollet] [à l'exception du traitement chirurgical de complications de la diaphyse tibiale liées à l'utilisation de ces broches de fixations externes], l'insertion ou le retrait de clous centromédullaires de l'articulation sousastragalienne tibiale rétrograde [c.-à-d., la • • Exigences de formation Programme de résidence de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric Surgery; ou programme de résidence de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education et admissibilité à l'agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric Surgery avec une formation et une expérience acceptables, dont au moins 10 interventions chirurgicales à la cheville effectuées pendant les cinq ans qui précèdent immédiatement la présentation de la demande; ou programme de résidence de deux ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric Surgery avec une formation et une expérience acceptables, dont au moins 20 interventions chirurgicales à la cheville effectuées pendant les cinq ans qui précèdent immédiatement la présentation de la demande. Programme de résidence de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric Surgery avec une formation et une expérience acceptables, dont au moins 10 interventions chirurgicales à la cheville effectuées pendant les cinq ans qui précèdent immédiatement la présentation de la demande et au moins 15 fixations d'une fracture de la cheville, arthrodèses de la cheville et arthroscopies de la cheville effectuées pendant les dix ans qui précèdent immédiatement la présentation de la demande; ou programme de résidence de deux ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education et agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric Surgery avec une formation et une expérience acceptables, dont au moins 20 interventions chirurgicales à la cheville dans les cinq ans qui précèdent immédiatement la présentation de la demande et au moins 15 fixations d'une fracture de la cheville, Le langage médical a été interprété à l'aide de trois dictionnaires en ligne (c.-à-d. Merriam-Webster, 2014, Free Dictionary, 2014, Dictionary.com, 2014) et de sources additionnelles trouvées au moyen de recherches avec Google. ss L'arthroscopie de la cheville est une intervention chirurgicale qui utilise une minuscule caméra à fibres optiques ou un « arthroscope » qui agrandit les images de la cheville et les transmet à un écran vidéo. rr Page 27 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence cheville et l'articulation astragalocalcanéenne combinéestt] et de vis de blocage jusqu'au niveau de la jonction musculotendineuse du triceps sural.) arthrodèses de la cheville et arthroscopies de la cheville effectuées pendant les dix ans qui précèdent immédiatement la présentation de la demande. Le tableau résume les exigences en formation pour les interventions chirurgicales à la cheville dans l'État de New York (New York State Education Department, 2014a). Des exigences similaires pour les interventions chirurgicales à la cheville sont en vigueur au Connecticut (Connecticut Statutes, n.d.). Les clous centromédullaires s'entendent d'éléments servant à fixer une fracture dans laquelle une longue tige métallique est insérée à l'extrémité d'un os long par la cavité médullaire. tt Page 28 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 8. Organismes de réglementation des podiatres et (ou) des podologues dans certains territoires de compétence Pays Territoire de compétence Ontario Ordre des podologues de l’Ontario Alberta College of Podiatric Physicians of Alberta ColombieBritannique College of Podiatric Surgeons of British Columbia Manitoba Ordre des podiatres du Manitoba NouveauBrunswick Association de podiatrie du Nouveau-Brunswick Québec Ordre des podiatres du Québec Saskatchewan Saskatchewan College of Podiatrists Connecticut Board of Examiners in Podiatry State Board of Podiatry Examiners South Carolina Board of Podiatry Examiners R.-U. Australie Connecticut Géorgie Caroline du Sud R.-U. Victoria NouvelleZélande NouvelleZélande Podiatrists Board of New Zealand Canada É.-U. Organisme de réglementation Health and Care Professions Council Podiatrists Registration Board of Victoria Référence College of Chiropodists of Ontario (2013), Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (2011) Alberta Learning Information Service (2014b), Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (2011) British Columbia Government (2012), Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (2011), British Columbia Regulation (2010) Législation manitobaine (2001), Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (2011) Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (2011) Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (2011) Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (2011), Saskatchewan Immigration (2011) Connecticut Statutes (n.d.) Georgia Statutes (n.d.) South Carolina Code of Laws (2013) College of Podiatry (n.d.) Australian Podiatry Association (2002) Podiatrists Board of New Zealand (n.d.) Page 29 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 9. Exigences relatives à l'inscription et à l'obtention du permis d'exercice de la podiatrie et (ou) podologie dans certains territoires de compétence canadiens Territoire de compétence Ontario Alberta ColombieBritannique Exigence Référence Pour exercer leur profession en Ontario, les podiatres doivent être titulaires d'un doctorat en médecine podiatrique tandis que les podologues doivent avoir suivi un programme d'études postsecondaires en podologie. Pour s'inscrireuuvv, les podiatres et les podologues doivent également : • réussir un programmeww et un examen d'inscription approuvé par le conseil de l'Ordre des podologues de l'Ontario; • avoir une expérience en pratique clinique d'au moins trois mois pendant les deux années qui précèdent immédiatement la demandexx; • démontrer une aptitude raisonnable à communiquer oralement et par écrit en anglais ou en français; • fournir une preuve de citoyenneté canadienne ou de résidence permanente ou une autorisation d'exercer la profession en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés au Canadayy; • fournir une preuve attestant que le candidat n'a pas été reconnu coupable d'une infraction criminelle ni d'une faute, d'incompétence ou d'inaptitude professionnelle. Pour s'inscrire à titre de podiatre, un candidat doit : • être titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique d'un collège au Canada ou aux É.-U., approuvé par l'Alberta Board of Examiners in Podiatry ou le Council on Podiatric Medical Education des É.-U.; • réussir l'examen d'inscription en médecine podiatrique parrainé par le National Board of Podiatric Medical Examination; • réussir l'examen d'inscription en médecine podiatrique des États; • suivre un programme de résidence de cycle supérieur de deux ans approuvé par le Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatric Medical Association. Les exigences d'inscription sont semblables à celles décrites ci-dessus pour l'Alberta. ProfessionsSa ntéOntario (2014), Ontario Podiatric Medical Association (2014), Ordre des podologues de l'Ontario (2013), Baumann et Blythe (2009), Bureau du commissaire à l’équité (2007) Alberta Learning Information Service (2014b), Muenzen et Dionne (2013) Muenzen et Dionne (2013) uu Depuis le 1er juillet 1993, les nouveaux membres qui s'inscrivent auprès de l'Ordre des podologues de l'Ontario sont tenus de s'inscrire en tant que podologues. Toutefois, les podiatres qui se sont inscrits auprès de l'Ordre avant le 1er juillet 1993 sont autorisés à continuer d'exercer leur profession en tant que podiatres. La pratique visant à n'inscrire que des podologues et aucun podiatre fait de l'Ontario une exception en Amérique du Nord (Bureau du commissaire à l’équité, 2007). vv Le règlement sur l'inscription à l'Ordre des podologues de l'Ontario énonce trois catégories de certificats d'inscription : général, enseignant et étudiant. Les exigences énoncées dans le présent examen s'appliquent au certificat d'inscription général. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Bureau du commissaire à l’équité (2007) et l'Ordre des podologues de l'Ontario (2013) ww Les candidats dont l’école n’apparaît pas sur la liste peuvent présenter l’information sur leur éducation à des fins d’examen et d’évaluation par l’Ordre (ProfessionsSantéOntario, 2014). xx Cela ne s'applique pas aux candidats qui ont réussi un programme approuvé dans les deux années précédant la date de la demande (ProfessionsSantéOntario, 2014). yy Il est possible d'obtenir une exemption à cette exigence (ProfessionsSantéOntario, 2014). Page 30 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Territoire de compétence Manitoba Saskatchewan Exigence Le registraire approuve les demandes d'inscription, à titre de podiatres, des personnes qui : • satisfont aux critères de compétence approuvés par le Conseil de l'Ordre des podiatres du Manitoba; • prouvent que leur nom n'a pas été radié pour un motif valable du registre des personnes autorisées à exercer la podiatrie au Canada ou ailleurs; • prouvent qu'elles n'ont pas été suspendues en raison d'une faute professionnelle par un organisme de réglementation régissant l'exercice de la podiatrie au Canada ou ailleurs; • observent les autres exigences indiquées dans les règlements pris en application de la Loi sur les podiatres de 2001. Le Council of the Saskatchewan College of Podiatrists peut délivrer des permis d'exercice et inscrire à titre de membrezz une personne qui produit la preuve attestant, à la satisfaction du Conseil, qu'elle : • respecte les règlements administratifs applicables à l'inscription à titre de membre; • a suivi un programme d'études en podiatrie qui est prescrit dans les règlements administratifsaaa; • a réussi les examens prescrits ou reconnus par le Conseil en vertu des règlements administratifs (ou une personne qui est inscrite à un titre équivalent à podiatre en bonne et due forme en vertu d'une loi d'un autre territoire de compétence au Canada). Référence Législation manitobaine (2001) Saskatchewan Statutes (2007) zz Le Saskatchewan College of Podiatrists délivre deux types de permis d'exercice : 1) un permis d'exercice général; 2) un permis d'exercice restreint. Pour obtenir de plus amples renseignements, se reporter à Saskatchewan Immigration (2011) aaa Le Saskatchewan College of Podiatrists reconnaît des programmes d'études en podiatrie des É.-U., du R.-U., de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud (Saskatchewan Immigration, 2011). Page 31 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 10. Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice de la podiatrie dans certains États américains Territoire de compétence Connecticut Géorgie Kansas Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice Référence Un podiatre doit être titulaire d'un diplôme ou d'un autre certificat d'une école accréditée ou d'un collège de podologie ou de podiatrie qui est approuvé par le Board of Examiners in Podiatry avec le consentement du commissaire de la santé publique. Le podiatrie doit également avoir obtenu un permis du département de la santé publique après avoir satisfait les exigences ci-dessous. Un candidat qui est diplômé d'une école de podologie ou de podiatrie approuvée après le : • 1er juillet 1947 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi au moins quatre cours notés d'au moins 32 semaines dans une école approuvée et qu'il a reçu un doctorat en podologie chirurgicale ou un doctorat en podiatrie ou un autre diplôme équivalent; • 1er juillet 1951 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi, avant de commencer l'étude de la podiatrie, des études pendant une année universitaire d'au moins 32 semaines dans un collège ou une école scientifique approuvé par le Board of Examiners in Podiatry, avec le consentement du commissaire de la santé publique; • 1er juillet 1971 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a terminé deux années d'études collégiales avant d'étudier la podiatrie et qu'il a reçu un doctorat en médecine podiatrique. Un permis pour exercer la médecine podiatrique sera délivré à une personne qui : • est titulaire d'un diplôme d'un collège de médecine podiatrique accrédité approuvé par le State Board of Podiatry Examiners; • détient un doctorat en médecine podiatrique ou un équivalent; • réussit de façon satisfaisante un examen approuvé du conseil, si un examen est requis par le conseil; • réussit des études de cycle supérieur d'au moins 12 mois en tant que résident en médecine et en chirurgie podiatriques dans un programme ou un établissement approuvé par le conseil, en règle auprès du conseil; • est âgé d'au moins 21 ans. Tous les candidats visant l'obtention d'un permis pour exercer la podiatrie en vertu de la Podiatry Act : • doivent être âgés d'au moins 21 ans; • doivent avoir terminé au moins quatre ans d'études dans l'école de podiatrie qui est reconnue comme étant en règle auprès du Kansas State Board of Healing Arts et doivent en détenir un diplôme; • pour les candidats visant la délivrance d'un permis d'exercice à compter du 1er juillet 1988, ils doivent avoir terminé des études de cycle supérieur acceptables comme peut le déterminer le conseil au moyen de règles et de règlements. Les candidats qui ont un permis d'exercice, qui sont inscrits ou qui sont agréés par un conseil d'un autre État ou d'un autre pays dont les exigences relatives à l'obtention d'un permis d'exercice, à l'inscription ou à l'agrément sont en général équivalentes à celles du Kansas selon le Kansas State Board of Healing Arts peuvent obtenir un permis d'exercice sans faire l'examen. Connecticut Statutes (n.d.) Georgia Statutes (n.d.) Kansas Statutes (2009) Page 32 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Territoire de compétence New York Rhode Island Caroline du Sud Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice Référence Pour être admissible à un permis pour exercer la podiatrie, un candidat doit satisfaire aux exigences suivantes : • formation : avoir terminé des études, notamment un doctorat en médecine podiatrique, conformément aux règlements du commissaire; • expérience : avoir une expérience satisfaisant au conseil et conforme aux règlements du commissaire; • examen : réussir un examen satisfaisant au conseil, conformément aux règlements du commissaire; • âge : être âgé d'au moins 21 ans; • personnalité : être de bonnes mœurs comme déterminé par le département; • formation continue : suivre les programmes d'études offerts par l'ordre de podiatrie de l'État de New York ou l'équivalent de tels programmes d'études, comme approuvé par le conseil de la podiatrie de l'État, conformément aux règlements du commissaire. Un candidat visant l'obtention d'un permis pour exercer la podiatrie doit : • être âgé d'au moins 18 ans; • être de bonnes mœurs; • avoir réussi un cours satisfaisant d'au moins trois années d'études dans un collège ou une université dûment reconnu; • fournir une preuve satisfaisante attestant la réussite d'un programme d'études en médecine podiatrique approuvé et accrédité par le Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatric Medical Association; • avoir terminé un programme de résidence de médecine podiatrique comme défini, reconnu et accrédité par le Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatric Medical Association; • avoir réussi le National Board of Podiatric Examination et le Podiatric Medical Licensing Examination; • satisfaire aux autres exigences énoncées dans le règlement ou celles qui peuvent être établies par le Board of Examiners of Podiatry. Un candidat à l'obtention d'un permis d'exercice doit avoir terminé un préceptorat ou un programme de résidence officiel médical post-podiatrique approuvé par l'American Association of Podiatric Physicians and Surgeons ou l'American Podiatric Medical Association. Le Board of Podiatric Examiners doit examiner la candidature d'une personne qui présente une preuve satisfaisante attestant qu'elle : • a suivi quatre ans d'études secondaires; • a terminé au moins trois années d'études dans un collège reconnu avant d'étudier la podiatrie; • a reçu un diplôme ou un certificat d'un collège reconnu en médecine podiatrique qui est accrédité par le Council on Podiatric Medical Education. Aux fins de l'examen, le conseil utilisera le National Board of Podiatry Examination et peut faire passer un autre examen écrit ou oral comme le conseil le juge nécessaire. Toutefois, un examen écrit donné par le conseil doit être un examen reconnu à l'échelle nationale ou doit être donné par au moins un autre État. New York State Education Department (2014c) Rhode Island Department of Health (2007) South Carolina Code of Laws (2013) Page 33 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Territoire de compétence Wisconsin Wyoming bbb Exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice Un « podiatre » s'entend d'une personne : 1) qui est titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique ou d'un doctorat en podologie chirurgicale ou d'un diplôme équivalent, conformément à ce qui est établi par le conseil d'accréditation affilié et 2) qui détient un permis qui autorise l'exercice de la podiatrie ou de la médecine et de la chirurgie podiatriques que lui a accordé le conseil d'accréditation affilié. Le conseil d'accréditation affilié accordera un permis pour exercer la podiatrie à une personne qui : • présente une preuve satisfaisant au conseil d'accréditation affilié attestant que le candidat n'a pas de dossier d'arrestations ou de condamnations; • présente une preuve satisfaisante au conseil d'accréditation affilié à l'effet que : o le candidat a étudié dans une faculté de médecine et de chirurgie podiatriques approuvée par le conseil d'accréditation affilié et détient un diplôme d'une telle faculté comme un doctorat en médecine podiatrique ou un diplôme équivalent comme le détermine le conseil d'accréditation affilié, sauf si le conseil d'accréditation affilié renonce à ces exigences; o le candidat a suivi deux années d'études de cycle supérieur dans un programme approuvé par le conseil d'accréditation affilié ou un an d'études de cycle supérieur dans un programme approuvé par le conseil d'accréditation affilié si les études d'un an ont été terminées avant le 1er juin 2010bbb; • réussit un examen. La demande de permis d'exercice sera accordée au candidat qui présente une preuve qu'il : • a réussi deux années d'études dans un collège en arts libéraux ou en sciences; • est diplômé d'un programme d'une faculté de podiatrie établie reconnue par l'American Podiatric Medical Association ou son organisme successeur et le conseil qui exige 3 360 heures scolaires de travaux en classe; • a terminé un programme de résidence approuvé par le conseil; • a réussi un examen satisfaisant préparé en vertu des règles et des règlements du conseil d'inscription en podiatrie. Référence Wisconsin Statutes (2014) Wyoming Statutes (n.d.) Aucun renseignement n'a été trouvé sur les conditions de cette exigence après le 1er juin 2010. Page 34 de 60 Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Tableau 11. Exigences d'éducation et de formation en podiatrie dans divers territoires de compétence Territoire de compétence Ontario Titre du poste Alberta Podiatre ColombieBritannique Podiatre Podologue Préalable(s) à l'admission au programme de podologie/podiatrie • Baccalauréat ès sciences ou baccalauréat ès arts en kinésiologie • L'équivalence de un crédit complet en physiologie humaine • L'équivalence de un crédit complet en anatomie humaine Il est possible de faire des études en podiatrie au Québec ou aux États-Unis. • Au Québec : o diplôme d'études collégiales ou un diplôme équivalent; o cours préalables de base en sciences. • Aux États-Unis : o minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heuressemestre de crédits universitaires de premier cycle; o cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie minérale, en physique, en mathématiques et en anglais; o réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine. Il est possible de faire des études en podiatrie au Québec ou aux États-Unis. • Au Québec : o diplôme d'études collégiales ou un diplôme équivalent; o cours préalables de base en sciences. • Aux États-Unis : o minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heuressemestre de crédits universitaires de premier cycle; o cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie minérale, en physique, en mathématiques et en anglais; • réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine. Diplôme requis Diplôme d'études de niveau avancé de trois ans en sciences de la santé (podologie) Doctorat en médecine podiatrique de quatre ans Doctorat en médecine podiatrique de quatre ans Page 35 de 60 Formation supplémentaire Résidence Résidence Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Territoire de compétence Québec Titre du poste Préalable(s) à l'admission au programme de podologie/podiatrie Podiatre Doctorat en médecine podiatrique de quatre ans États-Unis Podiatre (certifié en chirurgie du pied) Il est possible de faire des études en podiatrie au Québec ou aux États-Unis. • Au Québec : o diplôme d'études collégiales ou un diplôme équivalent; o cours préalables de base en sciences. • Aux États-Unis : o minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heuressemestre de crédits universitaires de premier cycle; o cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie minérale, en physique, en mathématiques et en anglais; • réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine. • minimum de trois ans d'études universitaires ou 90 heures-semestre de crédits universitaires de premier cycle; • cours de premier cycle en biologie, en chimie organique, en chimie minérale, en physique, en mathématiques et en anglais; • réussir l'examen d'admission de la faculté de médecine. Titres de compétences en podiatrie (podiatres certifiés en chirurgie du pied) (c.-à-d. un doctorat en médecine podiatrique de quatre ans plus deux ans de résidence en chirurgie du pied) aux États-Unis Aucune information n'a été trouvée. Baccalauréat ès sciences de trois ans en podiatrie ou en médecine podiatrique ou baccalauréat ès sciences de quatre ans spécialisé en podiatrie ou en médecine podiatrique Maîtrise de trois ans en théorie de la chirurgie podiatrique RoyaumeUni Podiatre (certifié en reconstruction de l'arrièrepied / chirurgie de la cheville) Podiatre Chirurgien en podiatrie Titre de compétence de podiatre au Royaume-Uni (c.-à-d., un baccalauréat ès sciences de trois ans en podiatrie ou en médecine podiatrique ou un baccalauréat ès sciences de quatre ans spécialisé en podiatrie ou en médecine podiatrique) plus de un à deux ans de pratique clinique Diplôme requis Doctorat en médecine podiatrique de quatre ans Formation supplémentaire Médecine podiatrique de deux ans et résidence en chirurgie Une année supplémentaire en médecine podiatrique et une résidence en chirurgie Page 36 de 60 Formation de un an en chirurgie Examen documentaire rapide sur la formation, la réglementation, la collaboration, la sécurité et les aspects économiques liés aux soins des pieds dans d'autres territoires de compétence Territoire de compétence Titre du poste Préalable(s) à l'admission au programme de podologie/podiatrie Chirurgien en podiatrie consultant Australie Chirurgien en podiatrie Titre de compétence en podiatrie au Royaume-Uni (c.-à-d., un baccalauréat ès sciences de trois ans en podiatrie ou en médecine podiatrique ou un baccalauréat ès sciences de quatre ans spécialisé en podiatrie ou en médecine podiatrique et une maîtrise de trois ans en théorie de la chirurgie podiatrique plus de un à deux ans de pratique clinique et un an de formation en chirurgie) Aucune information n'a été trouvée. Diplôme requis Formation supplémentaire Cinq années supplémentaires en formation chirurgicale dans une clinique • Baccalauréat ès sciences de trois à quatre ans en podiatrie; • maîtrise en chirurgie podiatrique, en médecine podiatrique, en sciences médicales ou en santé publique. Page 37 de 60 Bourse de recherche de trois ans ANNEXE B Tableau 12. Description du contenu des articles examinés par des pairs et de la littérature grise faisant l'objet d'un résuméccc N° Description 1 Objet : Ce survol rédigé par un chirurgien en podiatrie consultant décrit les interventions chirurgicales podiatriques pratiquées par les professionnels paramédicaux au Royaume-Uni. Renseignements pertinents : La formation préparatoire comprend un baccalauréat ès sciences de trois ou quatre ans qui comporte généralement de nombreux modules partagés avec d'autres programmes de professions de la santé. Une fois qu'ils sont qualifiés, les podiatres peuvent proposer une gamme de traitements, pratiquer des interventions chirurgicales mineures et administrer des anesthésiques locaux. Les études supérieures en chirurgie podiatrique sont offertes aux podiatres depuis le début des années 1970 et ont continué d'évoluer en fonction des besoins en éducation qui ont changé. Au début, seuls les organismes professionnels offraient l'examen de cycle supérieur; une formation rapide faisait suite à un programme de stages. Au cours des 20 dernières années, les organismes professionnels ont fait place aux universités et au National Health Service (NHS) en matière d'accès à la formation. Aujourd'hui, les podiatres titulaires d'un diplôme de premier cycle et qui possèdent au moins deux ans d'études dans un programme de cycle supérieur en podiatrie doivent ensuite obtenir une maîtrise ès sciences (M.Sc.) en théorie de la chirurgie podiatrique. Plusieurs universités en Angleterre et en Écosse décernent ces diplômes pour lesquels le podiatre étudie habituellement à temps partiel parallèlement à l'acquisition de l'expérience clinique. Tous les candidats font ensuite l'objet d'une évaluation objective officielle portant sur leurs compétences, leurs connaissances et leur compréhension avant de poser leur candidature pour un stage. La formation chirurgicale initiale est donnée sur une période minimale de deux ans, bien que les stages soient généralement offerts sous forme de contrats de trois ans. Pendant la formation, les candidats doivent réussir deux examens officiels en un maximum de trois essais. La réussite de ces examens permet d'obtenir le titre de fellow du College of Podiatry. Après avoir obtenu le titre de fellow en chirurgie podiatrique, les candidats doivent ensuite parfaire leurs connaissances avec un Certificate of Completion of Specialist Podiatric Training (CCSPT). Ils y parviennent en occupant un poste de trois ans en tant que chef de service adjoint en podiatrie. Après avoir obtenu leur M.Sc., réussi les examens de formation spécialisée et suivi leur formation en chirurgie du CCSPT, les candidats peuvent poser leur candidature pour le poste de chirurgien en podiatrie consultant au NHS. Objet : Ce survol rédigé par des professionnels de la santé décrit le rôle d'un podiatre dans les interventions visant à sauver le membre d'une personne atteinte de diabète aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Renseignements pertinents : Le domaine de la podiatrie continue d'évoluer en tant que sous-spécialité chirurgicale assujettie à un nombre croissant d'exigences et de normes de formation. Éducation : Les deux premières années couvrent le programme d'études des sciences de base qui ressemble aux études en médecine traditionnelle, à l'exception d'une courte introduction aux principes de la biomécanique. Les deux années suivantes 2 Examen/survol/commentaire provenant de publications examinées par des pairs Référence A. Maher. « Podiatry: An illustration of surgery provided by allied health professionals », Journal of Perioperative Practice, vol. 23, no 10 (2013), pp. 218 à 221. P. J. Kim, C. E. Attinger, K. K. Evans et J. S. Steinberg. « Role of the podiatrist in diabetic limb salvage », Journal of Vascular Surgery, vol. 56, Veuillez noter que les études, les programmes et les résultats présentés dans ce tableau peuvent provenir de territoires de compétence dont les systèmes de santé diffèrent considérablement de ceux de l'Ontario. Dans l'éventualité où vous souhaiteriez citer de nombreux passages provenant de l'une de ces sources ou de plusieurs d'entre elles, nous vous recommandons de communiquer avec l'auteur principal de cette analyse qui vous aidera à en évaluer l'applicabilité à l'échelle locale. ccc Page 38 de 60 N° 3 4 Description intègrent l'enseignement clinique en accordant une importance croissante aux pathologies qui touchent les membres inférieurs. Les stages cliniques incluent la chirurgie générale, la chirurgie vasculaire, la médecine interne, les maladies infectieuses et la médecine d'urgence. Ces stages peuvent varier en fonction de l'intérêt de l'étudiant. Formation : La durée des résidences est habituellement de trois ans avec un accent mis dès le début sur la chirurgie des membres inférieurs. La première année consiste principalement en un stage de un an en médecine interne, en médecine d'urgence, en chirurgie générale, en chirurgie orthopédique et en chirurgie vasculaire. Ces stages peuvent varier selon les programmes de résidence. Les deuxième et troisième années incluent davantage de formation en chirurgie du pied et de la cheville au sein de services de podiatrie, d'orthopédie et de sauvetage des membres. Une fois la résidence terminée, il est possible de poursuivre une formation spécialisée en médecine sportive, en chirurgie reconstructive avancée ou en sauvetage des membres. Objet : Ce survol historique rédigé par un docteur en médecine podiatrique décrit le statut historique et actuel de ces professionnels aux États-Unis. Renseignements pertinents : Aux États-Unis, un peu comme c'est le cas pour un docteur en médecine et un ostéopathe, un docteur en médecine podiatrique ne possède pas suffisamment de connaissances ni de compétences immédiatement après avoir terminé ses études en podiatrie pour appliquer le large éventail de compétences de sa spécialité. À l'instar d'un docteur en médecine et d'un ostéopathe, dans presque tous les États des États-Unis, un docteur en médecine podiatrique doit faire des études supérieures en médecine d'au moins un an pour être admissible à un permis d'exercice. En fait, comme pour un nouveau diplômé en médecine ou en ostéopathie, le diplôme d'études en médecine n'est que préparatoire aux études supérieures en médecine comme résident en médecine podiatrique. D'ailleurs, le docteur en médecine, l'ostéopathe et le docteur en médecine podiatrique exercent les seules professions de la santé qui exigent un diplôme d'études supérieures après l'obtention d'un diplôme professionnel de premier cycle. De plus, en raison de l'exigence d'obtenir une certification de l'organisme à cet effet, presque tous les diplômés en médecine podiatrique font au moins deux ans d'études supérieures en médecine, et bien que l'exigence d'une résidence d'une durée de trois ans ne soit pas encore en vigueur, cela devient la tendance, partiellement en raison des efforts que poursuit la profession pour instaurer la parité avec ses collègues docteurs en médecine et ostéopathes. Objet : Ce survol rédigé par des chercheurs décrit la podiatrie au Royaume-Uni. Renseignements pertinents : Formation : Les auteurs ont laissé entendre que la formation en podiatrie la plus complète qui s'adresse aux praticiens en podiatrie est peut-être offerte aux États-Unis où elle comprend un internat de quatre ans au cycle supérieur. Après avoir obtenu leur diplôme, les étudiants suivent une résidence d'une durée de deux à trois ans. Au Royaume-Uni (à l'exception de l'Écosse), la formation en podiatrie ressemble à celle de l'Australie, tant du point de vue de la conception du programme que de la pratique opérationnelle, à l'exception notable que la formation au Royaume-Uni est d'une durée de trois ans tandis qu'en Écosse et en Australie, le programme dure quatre ans. À l'instar de l'Australasie, les praticiens en podiatrie du Royaume-Uni peuvent poursuivre leurs études et être reconnus comme chirurgiens en podiatrie. La formation exige plusieurs années d'études supérieures, y compris une maîtrise ès sciences en principes de la chirurgie podiatrique menant à une année de stage préparatoire à la chirurgie au sein d'une équipe chirurgicale en podiatrie désignée. Réglementation : Au Royaume-Uni, une personne ne peut employer le titre de « podiatre » ou « podologue » à moins d'être inscrite auprès du Health and Care Professions Council. Ces titres sont dorénavant protégés et leur utilisation par des non-inscrits est illégale. Toutefois, il n'existe actuellement aucune inscription obligatoire ni réglementation pour les praticiens en santé des pieds du secteur privé. Seuls les titres « podologue » et « podiatre » sont protégés. Par conséquent, aucune limite légale ou officielle n'est en place pour les praticiens en santé des pieds qui assument le même rôle que celui d'un podiatre dans le secteur Page 39 de 60 Référence no 4 (2012), pp. 1168 à 1172. L. A. Levy. « A historical and current analysis for the DPM acquiring an MD or DO degree and an unrestricted medical license », Journal of American Podiatric Medical Association, vol. 102, no 2 (2012), pp. 172 à 176. C. Hayes et S. Bussey. « Podiatric medicine unravelled », British Journal of Healthcare Assistants, vol 5. no 12 (2011), pp. 596 à 599. N° 5 6 Description privé. Objet : Ce survol rédigé par le directeur exécutif adjoint de l'American Podiatric Medical Association décrit la médecine podiatrique aux États-Unis. Renseignements pertinents : Formation : Pendant leur programme de résidence, les podiatres reçoivent une formation avancée en médecine et en chirurgie, et font des stages cliniques en anesthésiologie, en médecine interne, en pathologie, en radiologie, en médecine d'urgence ainsi qu'en chirurgies orthopédique et générale et effectuent des stages au choix. Le programme insiste sur le diagnostic et la prise en charge du patient tout au long de la résidence. La résidence en médecine et en chirurgie podiatriques est un programme d'évaluation validée, fondé sur les compétences et axé sur les ressources qui comprend une formation de cycle supérieur d'une durée de deux ou trois ans en prise en charge médicale et chirurgicale des patients hospitalisés et externes. La principale différence entre les programmes de deux et de trois ans, c'est que les résidents du programme de trois ans possèdent une formation pratique plus poussée en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville et en traumatologie. Réglementation : Depuis plus de 90 ans, le Council on Podiatric Medical Education (CPME) est l'organisme responsable de l'accréditation en médecine podiatrique, assurant l'évaluation et la promotion de l'enseignement en podiatrie, des études supérieures, de l'agrément et de la formation continue des docteurs en médecine podiatrique. Le CPME, par l'entremise de son comité mixte sur la reconnaissance des organismes de certification spécialisée, a la responsabilité de surveiller les conseils d'agrément spécialisés en médecine podiatrique depuis le début des années 1960. Le CPME reconnaît actuellement deux conseils d'agrément : l'American Board of Podiatric Surgery (ABPS) et l'American Board of Podiatric Orthopaedics and Primary Podiatric Medicine (ABPOPPM). L'ABPS délivre l'agrément en chirurgie du pied et en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville. Un candidat doit être agréé en chirurgie du pied avant d'être admissible à l'agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville. L'agrément de l'ABPOPPM indique que les pairs ont jugé que le podiatre a démontré ses connaissances et ses compétences dans les domaines ayant fait l'objet de l'examen. Contexte : Les podiatres britanniques ont recours à l'anesthésie locale depuis le début des années 1960. L'utilisation de l'anesthésie locale a permis l'avancement du champ d'exercice et l'établissement de la chirurgie podiatrique. Elle est cependant associée à des risques potentiels et à des effets indésirables, y compris la toxicité. Objectifs : Examiner la documentation actuelle sur la toxicité liée à un anesthésique local et prendre en considération les récents développements dans la prise en charge de la toxicité aiguë. Résultats : Les techniques d'anesthésie locale sont aujourd'hui enseignées dans le cadre du programme de podiatrie de premier cycle, ce qui permet aux podiatres de réaliser des anesthésies locales une fois leur formation terminée. Le fait que l'anesthésie par blocage nerveux utilisée en podiatrie soit réalisée par le podiatre qui administre le traitement est particulièrement important. Il arrive souvent que dans le cadre d'une intervention chirurgicale podiatrique, l'anesthésie par blocage nerveux soit réalisée par un membre de l'équipe ayant reçu la formation appropriée. Cette démarche tranche nettement avec le domaine médical, où l'on s'attend habituellement à ce qu'un anesthésiste administre un anesthésique local et assume la responsabilité et la prise en charge de toute complication médicale liée à cet agent. Les podiatres doivent donc être formés et en mesure d'évaluer et de prendre en charge adéquatement les complications potentielles d'une anesthésie locale. Les complications comprennent des réactions allergiques et une toxicité aiguë – cette dernière découle d'une dose excessive d'anesthésique, d'états pathologiques comme une insuffisance hépatique ou, plus communément, est directement attribuable à une injection intravasculaire accidentelle. Conclusions : Bien qu'elle soit sécuritaire, l'anesthésie locale peut causer des préjudices graves en cas de toxicité. Toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour minimiser le risque de toxicité et, le cas échéant, des mesures doivent être appliquées pour minimiser ses Page 40 de 60 Référence J. Levrio. « Podiatric medicine: A current assessment », Journal of the American Podiatric Medical Association, vol. 99, no 1 (2009), pp. 65 à 72. A. J. Maher, S. A. Metcalfe et S. Parr. « Local anaesthetic toxicity », Foot, vol. 18, no 4 (2008), pp. 192 à 197. N° 7 8 ddd Description conséquences. Référence Rapports de recherche originaux parus dans des publications examinées par des pairs Contexte : Les podiatres font partie intégrante de l'équipe multidisciplinaire de soins des pieds dans le traitement des complications liées au pied diabétique. En raison de circonstances imprévisibles, l'équipe non chirurgicale de podiatres d'un service spécialisé en soins du pied diabétique au Royaume-Uni a perdu 50 % de ses effectifs pendant presque sept mois en 2010. L'équipe non chirurgicale de podiatres d'origine comprenait 3,89 podiatres en équivalent temps plein. Au cours des sept mois, le personnel de podiatrie a été réduit à 1,89 personne en équivalent temps plein et partiellement remplacé par un podiatre non spécialisé sur une base temporaire pour combler l'un des deux postes vacants. Les podiatres spécialisés ont été définis comme des podiatres qui font partie de l'équipe multidisciplinaire responsable des soins du pied diabétique d'une clinique de soins tertiaires des pieds axée sur la prise en charge du pied diabétique et ses complications connexes. Objectifs et méthodes : Les auteurs ont évalué l'incidence économique de cette perte en examinant les données relatives aux cinq années précédant cette interruption d'une durée de sept mois et pendant deux ans après la reprise du « service normal ». Résultats : Les auteurs ont suggéré que la perte des podiatres non chirurgiens avait entraîné une augmentation importante du nombre d'admissions dans les hôpitaux et que la durée moyenne du séjour à l'hôpital avait également augmenté (327 journées d'hospitalisation de plus pendant la pénurie de personnel comparativement aux 12 mois précédant l'interruption du service). Par ailleurs, le nombre total de suivis en 2009 avait chuté de plus de 17 % en 2010, ce qui reflète une diminution de la capacité d'intervention de la clinique. Pendant la pénurie de personnel non chirurgical spécialisé en podiatrie et jusqu'à six mois après la reprise des activités normales de la clinique, les coûts pour le système de soins de santé avaient augmenté de 89 925 £ (143 140 $CAN)ddd. Conclusions : Ces conclusions laissent entendre que les podiatres spécialisés non chirurgiens qui prennent part au traitement du pied diabétique peuvent éviter l'admission injustifiée à l'hôpital et prévenir l'augmentation des taux d'hospitalisation en fournissant des évaluations et des soins de qualité dans des établissements externes. Objectifs : Cette étude avait pour objectif d'examiner la valeur économique des soins médicaux spécialisés que des médecins podiatres donnaient aux membres inférieurs dans le cadre du traitement d'ulcères du pied diabétique, en évaluant les incidences en matière de coûts pour les patients souffrant d'ulcères du pied diabétique qui avaient ou n'avaient pas reçu les soins d'un médecin podiatre au cours de l'année précédant l'apparition de l'ulcère. Méthodes : Les auteurs ont analysé la valeur économique parmi les patients couverts par une assurance commerciale et ceux participant au programme Medicare, incluant des prestations supplémentaires d’assurance-maladie payées par l'employeur. L'analyse comprenait deux parties. Dans la partie I, les coûts ou les économies par patient associé aux médecins podiatres ont été examinés à l'aide de l'appariement par scores de propension et de techniques de régression. Dans la partie II, on a extrapolé les coûts ou les économies pour les populations. Résultats : Les résultats ajustés par régression et les résultats appariés ont indiqué que les patients couverts par une assurance commerciale qui avaient consulté un médecin podiatre affichaient des coûts de soins de santé inférieurs de 13 474 $US (13 327 $CAN) et que les patients qui participaient au programme Medicare et avaient consulté un médecin podiatre affichaient des coûts de soins de santé inférieurs C. Gooday, R. Murchison et K. Dhatariya. « An analysis of clinical activity, admission rates, length of hospital stay, and economic impact after a temporary loss of 50% of the non-operative podiatrists from a tertiary specialist foot clinic in the United Kingdom », Diabetic Foot & Ankle, vol. 4, n° 21757 (2013). G. S. Carls, T. B. Gibson, V. R. Driver, J. S. Wrobel, M. G. Garoufalis, R. R. Defrancis et coll. « The economic value of specialized lower-extremity medical care by podiatric physicians in the treatment of diabetic foot ulcers », Journal of American Podiatric Medical Association, vol. 101, no 2 (2011), pp. 93 Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2010 (1 £ = 1,5918 $CAN) (Banque du Canada, 2010). Page 41 de 60 N° 9 10 eee Description de 3 624 $US (3 584 $CAN) comparativement aux patients qui n'avaient pas consulté de médecin podiatre pendant la période de suivi de deux anseee; ces deux conclusions étaient statistiquement significatives. Conclusions : Ces conclusions sous-entendent que les soins médicaux que dispense un podiatre peuvent réduire la maladie et les fardeaux économiques liés au diabète. Objectifs : Établir l'efficacité de recevoir des soins dispensés par des podiatres et des cliniciens spécialisés dans le cas d'amputations de membres inférieurs liées au diabète. Méthodes : On a utilisé des données du programme Medicare (cinq pour cent des réclamations) recueillies entre 1991 et 2007. Les personnes qui présentaient des complications des membres inférieurs liées au diabète ont été suivies pendant six ans. Des visites chez des podiatres, des cliniciens spécialisés et d'autres professionnels de la santé ont fait l'objet d'un suivi en vue d'établir si la réception de tels soins avait réduit les risques de subir une amputation des membres inférieurs. Résultats : La moitié des personnes faisant partie de l'échantillon qui présentait des complications des membres inférieurs est décédée au cours des six années suivantes. Les maladies des membres inférieurs plus graves ont augmenté les risques de décès et d'amputations. Les personnes qui avaient consulté un podiatre et un clinicien spécialisé au cours de l'année précédant l'apparition de tous les stades de complications étaient statistiquement de 19 % à 64 % beaucoup moins susceptibles de subir des amputations comparativement à celles qui n'avaient consulté que d'autres professionnels. Cependant, l'état des personnes qui n'avaient consulté qu'un podiatre n'était pas très différent de celui des personnes qui n'avaient consulté que d'autres professionnels de la santé en ce qui a trait aux amputations. Conclusions : Les personnes présentant une complication des membres inférieurs affichaient un taux de mortalité élevé. Consulter un podiatre et un clinicien spécialisé au cours de l'année précédant le diagnostic de complication des membres inférieurs protégeait les patients d'amputations des membres inférieurs, ce qui suggère que les soins multidisciplinaires sont profitables. Contexte : Plus de 40 % des patients atteints d'artériopathie périphérique sont diabétiques, et le pronostic de ce groupe de patients est beaucoup plus sombre que celui des patients diabétiques qui ne souffrent pas d'artériopathie périphérique. Au Royaume-Uni, la plupart des amputations des membres inférieurs sont causées par une maladie vasculaire liée au diabète. Objectifs : Les auteurs ont voulu cerner les méthodes visant à réduire le taux d'amputation chez les patients atteints du diabète. Méthodes : Une base de données prospective a été constituée pour les patients souffrant de complications liées au pied diabétique. Pendant six mois, des exercices de cartographie ont été entrepris pour cerner les secteurs qui adoptaient de mauvaises pratiques. Une équipe de protection du pied travaillant dans les secteurs de soins primaires et secondaires a adopté et mis en œuvre un protocole. Les résultats des trois premières années de ce projet sont présentés. Résultats : Les amputations mineures ont augmenté de 42 %, mais on a constaté une diminution globale de 60 % des amputations importantes réalisées pendant les trois années. Les auteurs n'y ont pas défini l'amputation importante ni l'amputation mineure. On a constaté une augmentation annuelle de 7 % chez les patients traités, et les admissions à l'hôpital sont passées de 118 à 174 patients par année. Toutefois, en dépit de ces augmentations, la durée moyenne du séjour à l'hôpital est passée de 47 à 19 jours, libérant 5 662 journées d'hospitalisation. Conclusions : Les conclusions laissent entendre qu'une équipe de protection du pied peut réduire les taux d'amputation importante et le nombre de journées d'hospitalisation chez les patients atteints de diabète. Les auteurs ont fait remarquer qu'une équipe de protection du pied est extrêmement rentable, étant donné qu'elle réduit la durée du séjour à l'hôpital de 60 %. Une démarche nationale à l'égard des maladies vasculaires liées au diabète pourrait avoir une incidence importante sur les taux d'amputation au Royaume-Uni. Référence à 115. F. A. Sloan, M. N. Feinglos et D. S. Grossman. « Receipt of care and reduction of lower extremity amputations in a nationally representative sample of U.S. Elderly », Health Services Research, vol. 45, no 6, partie 1 (2010), pp. 1740 à 1762. G. Bowen, H. Barton, G. Haggan, J. Brooke, J. Sweet, S. Baxter et coll. « The impact of a diabetic foot protection team (DFPT) on outcome for patients with diabetic vascular disease », British Journal of Surgery, vol. 95, no 2 (2008), pp. 4 et 5. Le montant en dollars canadiens (CAN) a été calculé à l'aide du taux de change moyen de 2011 (1 $US = 0,9891 $CAN) (Banque du Canada, 2011). Page 42 de 60 N° 11 12 13 Description Remarque : La description de cette étude n'a été obtenue qu'à partir du résumé du document présenté dans le cadre de la 42e réunion scientifique annuelle de la Vascular Society of Great Britain and Ireland en 2007. Objectifs : Il existe une lacune sur le plan de la collecte continue de données longitudinales en fonction de la population en matière d'amputation des membres inférieurs au Royaume-Uni. Les auteurs présentent des données précises sur les tendances des amputations des membres inférieurs liées et non liées au diabète dans la région de South Tees, au Royaume-Uni, qui ont été recueillies sur une période de cinq ans. Méthodes : Tous les cas d'amputation des membres inférieurs dans cette région, du 1er juillet 1995 au 30 juin 2000, ont été identifiés. Une constatation estimative effectuée à l'aide d'une analyse de captage et recaptage indiquait presque 100 % d'amputation des membres inférieurs pour la région. Les données longitudinales ont été recueillies à l'aide d'une méthode normalisée du protocole de la Global Lower Extremity Amputation Study. Résultats : Au cours des cinq années, la région de South Tees a cumulé 454 amputations des membres inférieurs, dont 223 étaient liées au diabète (49 %). Les taux d'amputation importante des membres inférieurs liée au diabète chez les personnes atteintes de diabète étaient passés de 310,5 à 75,8 par 100 000 personnes diabétiques après la mise en place d'une équipe de soins des pieds entre 1995 et 2000. Les taux d'amputation mineure des membres inférieurs liée au diabète chez les personnes atteintes de diabète n'avaient pas changé de façon importante au cours des cinq années. Au cours de la même période, le nombre d'amputations des membres inférieurs non liées au diabète est passé de 12,3 à 22,8 par 100 000 personnes non diabétiques. Conclusions : Les conclusions suggèrent que dans la région de South Tees, pendant la période où les taux d'amputation des membres inférieurs non liée au diabète augmentaient, ceux des amputations des membres inférieurs liées au diabète chutaient. Ces tendances contradictoires indiquent une amélioration importante des soins aux patients atteints d'une maladie liée au pied diabétique en raison d'une meilleure organisation des soins spécialisés en diabète. Objectifs : Évaluer les changements relatifs aux taux d'amputation des membres inférieurs diabétiques chez une population donnée relativement stable sur une période de dix ans après la mise en place d'une équipe multidisciplinaire en soins des pieds au Royaume-Uni. Méthodes : Tous les patients présentant des problèmes de pieds qui ont été hospitalisés au Ipswich Hospital, un grand hôpital général de district, ont été identifiés par une surveillance bihebdomadaire de toutes les salles pertinentes de l'établissement. Les résultats, y compris les amputations, ont été enregistrés. Résultats : La fréquence d'amputations importantes a chuté de 62 %, passant de 7,4 à 2,8 pour 100 000 habitants. Les taux d'amputation totaux ont également baissé (40 %), mais dans une moindre mesure en raison d'une légère augmentation des amputations mineures. Exprimées sous forme de fréquence par 10 000 personnes diabétiques, les amputations importantes ont chuté de 84 %, passant de 41,4 à 6,7, et les amputations mineures de 21 %, passant de 11,8 à 9,3 amputations. Conclusions : D'importantes baisses des taux d'amputation ont été enregistrées pendant la période de dix ans après avoir apporté des améliorations aux services de soins des pieds, y compris au travail d'équipe multidisciplinaire. Objectifs : Démontrer l'efficacité d'un programme de gestion des maladies liées au pied diabétique dans un organisme de gestion des soins. Méthodes : Les auteurs ont mis en œuvre un programme de prise en charge des maladies des membres inférieurs qui comprenait des protocoles de dépistage et de traitement des membres diabétiques dans un organisme de gestion des soins. Le dépistage comportait l'évaluation de neuropathie, de maladie vasculaire périphérique, de déformations, de zones de pression des pieds et d'antécédents de pathologie des membres inférieurs. Les patients ont été stratifiés en groupes à faible risque et à risque élevé, et des protocoles de soins préventifs ou actifs ont été appliqués. L'utilisation des protocoles a été suivie pendant 28 mois et Page 43 de 60 Référence R. J. Canavan, N. C. Unwin, W. F. Kelly et V. M. Connolly. « Diabetes- and nondiabetesrelated lower extremity amputation incidence before and after the introduction of better organized diabetes foot care: continuous longitudinal monitoring using standard method », Diabetes Care, vol. 31, no 3 (2008), pp. 459 à 463. S. Krishnan, F. Nash, N. Baker, D. Fowler et G. Rayman. « Reductions in diabetic amputations over 11 years in a defined U.K. population », Diabetes Care, vol. 31, no 1 (2008), pp. 99 à 101. L. A. Lavery, R. P. Wunderlich et J. L. Tredwell. « Disease management for the diabetic foot: effectiveness of a diabetic foot prevention program to reduce amputations and N° 14 15 16 Description comparée aux 12 mois de données historiques recueillies avant la mise en œuvre du programme de prise en charge des maladies. Résultats : Après la mise en œuvre du programme de prise en charge des maladies, la fréquence des amputations a baissé de 52 %, passant annuellement de 128,9 à 61,8 pour 10 000 personnes diabétiques, ce qui était une constatation statistiquement significative. Le nombre d'admissions à l'hôpital liées aux maladies du pied a baissé de 38 %, passant de 228,6 à 142,3 pour 10 000 membres par année. La durée moyenne du séjour à l'hôpital a baissé de 22 %, passant de 4,75 à 3,72 jours. Conclusions : Un programme de dépistage et de traitement du pied diabétique fondé sur la population peut entraîner une réduction considérable du nombre d'hospitalisations et améliorer les résultats cliniques. Contexte : Le dépistage des facteurs de risque du pied constitue un préalable à l'utilisation efficace et prudente des ressources disponibles, mais celui-ci doit présenter un degré élevé de sensibilité et de précision tout comme il doit offrir fiabilité et reproductibilité, peu importe la personne qui réalise le test de dépistage. Objectifs : Cette étude avait pour objectif d'évaluer la variation entre les cliniciens dans leurs évaluations de l'état de santé du pied et de la catégorie de risque des patients atteints de diabète. Méthodes : Dix-sept cliniciens ont évalué trois patients atteints de diabète à l'aide d'un formulaire d'évaluation normalisé et d'un système de classification du risque. Résultats : On a observé une variation importante entre les cliniciens dans l'évaluation de l'état du pied. Une différence était également apparente dans les catégories de risque attribuées à deux des trois patients. Conclusions : En raison de la variation que présentaient les évaluations du pied des cliniciens, le même patient aurait reçu différents cheminements cliniques pour prendre en charge la santé de son pied selon le clinicien qui aurait mené l'évaluation initiale. Les auteurs ont recommandé qu'une plus grande attention soit accordée aux examens cliniques aux premier, deuxième et troisième cycles. Contexte : Le taux d'amputation des membres inférieurs chez les personnes atteintes de diabète est élevé, et le taux d'échec de cicatrisation de la plaie au moment de l'amputation atteint 28 %. Même lorsque la guérison est parfaite au premier site d'amputation, 50 % des patients nécessitent de nouvelles amputations au cours d'une période de deux à cinq ans. Objectifs : Cette étude avait pour objet de fournir des données valides sur les résultats avant (période de contrôle) et 18 mois après (période d'essai) l'adoption d'une démarche multidisciplinaire ayant recours à des méthodes éprouvées pour améliorer les soins des plaies en établissement de santé. L'examen rétroactif de fiches médicales a été réalisé auprès de 118 patients en période de contrôle et de 116 patients en période d'essai. Résultats : Le taux d'amputation avait diminué de façon importante pendant la période d'essai (64 % pour les patients en période de contrôle c. 39 % pour les patients en période d'essai) et les amputations qui étaient nécessaires ont été pratiquées à un niveau beaucoup plus distal. Aucune amputation au-dessus du genou n'a dû être réalisée chez 45 patients pendant la période d'essai, comparativement à 14 des 76 patients chez qui elle a été nécessaire pendant la période de contrôle. Conclusions : Ces données sur les résultats laissent entendre que des soins intégrés constituent une démarche efficace pour les patients qui présentent des problèmes liés au pied diabétique. Objectifs : Évaluation d'un programme pilote de dépistage lié aux soins des pieds en milieu communautaire adoptant une démarche d'équipe qui englobait les services d'un éducateur agréé en diabète et d'un podo-orthésiste certifié. Méthodes : Un centre de diabète communautaire autonome établi dans la région métropolitaine du grand Washington, dans le district de Columbia, et offrant des soins à des patients externes atteints de diabète a recruté 40 personnes diabétiques au moyen de messages d'intérêt public. L'éducateur agréé en diabète donnait de la formation de base sur les soins des pieds, y compris des directives sur l'auto-inspection, les soins cutanés et le choix de chaussures à porter. Le podo-orthésiste certifié qui collaborait au programme examinait minutieusement les Page 44 de 60 Référence hospitalizations », Diabetes Research and Clinical Practice, vol. 70, no 1 (2005), pp. 31 à 37. L. Thompson, C. Nester, L. Stuart et P. Wiles. « Interclinician variation in diabetes foot assessment – a national lottery? », Diabetic Medicine, vol. 22, no 2 (2005), pp. 196 à 199. D. D. Meltzer, S. Pels, W. G. Payne, R. J. Mannari, D. Ochs, J. Forbes-Kearns et coll. « Decreasing amputation rates in patients with diabetes mellitus », Journal of American Podiatric Medical Association, vol. 92, no 8 (2002), pp. 425 à 428. L. E. Hendricks et R. T. Hendricks. « The certified diabetes educator and the pedorthist working together », Diabetes Educator, vol. 27, no 6 (2001), pp. 812 à 818. N° Description 17 L'Alberta Learning Information Service est le portail provincial qui fournit de l'information sur la planification professionnelle, les études et la formation postsecondaires, le financement de l'enseignement, la recherche d'emploi, les tendances du marché du travail et les questions relatives au milieu de travail. Les pages pertinentes consultées comprennent : (2014a). Podiatrist Educational Requirements – La section « Educational Requirements » de cette page décrit les exigences en matière de formation continue pour les podiatres et énonce les neuf écoles d'enseignement postsecondaire aux É.-U. qui offrent des doctorats en médecine podiatrique. (2014b). Podiatrist Certification Requirements – Les sections « Legislation » et « Education » de cette page décrivent les exigences relatives à l'inscription et à l'agrément des podiatres dans la province de l'Alberta. ProfessionsSantéOntario est la stratégie provinciale qui vise à déterminer les besoins en matière de ressources humaines dans le domaine de la santé et à y répondre. Les pages pertinentes consultées comprennent : (2014). Podologues et podiatres – La section « Exigences d’inscription » de cette page décrit les exigences d'inscription auprès de l'Ordre des podologues de l'Ontario pour les podiatres et les podologues qui ont étudié à l'étranger et qui veulent exercer dans la province. Le New York State Education Department administre la réglementation professionnelle dans l'État de New York par l'intermédiaire de son Office of the Professions. Les pages pertinentes consultées comprennent : (2014a). Podiatric Ankle Surgery Privileges – Les sections « Standard Ankle Surgery Requirements » et « Advanced Ankle Surgery Requirements » de cette page décrivent la formation et les exigences d'agrément pour les privilèges liés aux chirurgies podiatriques de la cheville admissibles, entrées en vigueur le 17 février 2014. (2014b). Frequently Asked Questions – La réponse à la question « Suis-je obligé de suivre de la formation continue pour inscrire mon permis? » de cette page décrit les exigences en matière de formation continue pour un podiatre. (2014c). Education Law. Article 141, Podiatry – La section « Requirements for a Professional License » de cette page décrit les exigences pour être admissible à un permis d'exercice de podiatre. 18 19 chaussures que portaient les patients pour en vérifier l'ajustement et le caractère approprié. Il examinait également les pieds des patients afin de mieux évaluer les déformations ainsi que les zones de pression et cherchait à déceler des déviations de la démarche et des problèmes aux pieds connexes. Le podo-orthésiste vérifiait les chaussures que portaient les patients afin d'établir le type de chaussures dont ils auraient besoin, le cas échéant. Résultats : Le programme a permis d'établir que 50 % des femmes et 37 % des hommes ne portaient pas les chaussures appropriées à leur catégorie de risque associée à l'état de leurs membres inférieurs. Après avoir rencontré l'éducateur agréé en diabète et le podo-orthésiste certifié, 33 % des patients se sont procuré des chaussures appropriées à leurs problèmes de pieds chez différents fournisseurs de chaussures locaux. Conclusions : Les conclusions suggèrent que les patients retirent certains avantages d'une collaboration entre un éducateur agréé en diabète et un podo-orthésiste certifié à l'égard des soins des pieds qui leur sont offerts. Littérature grise Page 45 de 60 Référence Site Web Alberta Learning Information Service : http://alis.alberta.ca/index.html Consulté en août 2014. Site Web de ProfessionsSantéOntario : http://www.healthforceontario.c a/fr/Home Consulté en août 2014. Site Web du New York State Education Department : http://www.op.nysed.gov/ Consulté en août 2014. N° 20 21 22 Description L'Ontario Podiatric Medical Association œuvre au service des podiatres en Ontario en intervenant au nom de la profession auprès du gouvernement et des autres parties intéressées. Les pages pertinentes consultées comprennent : (2014). About OPMA – La section intitulée « Podiatry and Chiropody » de cette page décrit les différences entre les podiatres et les podologues en Ontario. Objet : Ce document législatif définit les pratiques médicales du Wisconsin, y compris celles de la podiatrie. Renseignements pertinents : Formation : Le terme « podiatre » s'entend d'une personne qui est titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique ou en podologie chirurgicale ou d'un diplôme équivalent, conformément à ce qui est établi par le conseil d'accréditation affilié et qui détient un permis qui autorise l'exercice de la podiatrie ou de la médecine et de la chirurgie podiatriques que lui a accordé le conseil d'accréditation affilié. Formation continue : Le conseil d'accréditation affilié promulgue des règles établissant les exigences et les procédures destinées aux titulaires de permis en matière de programmes de formation continue ou de cours devant être suivis afin d'être admissible au renouvellement d'un permis accordé en vertu de ce sous-chapitre. Les règles requièrent qu'un titulaire de permis suive un programme de formation continue ou un cours de 30 heures dans les deux ans qui précèdent immédiatement la date de renouvellement. Titre de la profession : Personne ne peut exercer la podiatrie, se désigner podiatre, utiliser ou porter le titre de « docteur en chirurgie podologique », « docteur en podiatrie » ou « docteur en médecine podiatrique » ou ajouter au nom de la personne les mots ou les lettres « docteur », « Dr », « Dre », « D.S.C. », « D.P.M. », « docteur des pieds », « spécialiste en soins des pieds » ou tout autre titre, lettre ou désignation qui représentent ou qui ont tendance à représenter la personne à titre de podiatre à moins que la personne soit titulaire d'un permis en vertu de ce sous-chapitre. Inscription et obtention du permis d'exercice : Le conseil d'accréditation affilié accordera un permis d'exercice à titre de podiatre à une personne qui fait tout ce qui suit : 1) présente une demande d'obtention de permis d'exercice au département sur un formulaire fourni par le département; 2) paie les droits exigibles; 3) présente une preuve satisfaisante au conseil d'accréditation affilié attestant qu'elle n'a pas de dossier d'arrestations ou de condamnations; 4) présente une preuve satisfaisante au conseil d'accréditation affilié à l'effet : a) qu'elle a étudié dans une faculté de médecine et de chirurgie podiatriques approuvée par le conseil d'accréditation affilié et détient un diplôme d'une telle faculté comme un doctorat en médecine podiatrique ou un diplôme équivalent comme le détermine le conseil d'accréditation affilié, sauf si le conseil d'accréditation affilié renonce à ces exigences; b) qu'elle a suivi deux années d'études de cycle supérieur dans un programme approuvé par le conseil d'accréditation affilié ou un an d'études de cycle supérieur dans un programme approuvé par le conseil d'accréditation affilié si les études d'un an ont été terminées avant le 1er juin 2010; et 5) réussit un examen. Le conseil d'accréditation affilié peut accorder un permis d'exercice restreint à un candidat si le conseil d'accréditation affilié juge qu'il n'a pas fait preuve qu'il possède l'éducation et la formation adéquates ou un résultat adéquat à un examen antérieur ou un rendement adéquat dans une pratique antérieure et que, en se fondant sur des questions de santé et de sécurité publique, le candidat n'est pas admissible à l'obtention d'un permis à part entière. Le conseil d'accréditation affilié fera passer ou prendra les mesures pour faire passer les examens pour l'obtention d'un permis d'exercice de la podiatrie. Les examens comporteront des épreuves écrites ou orales, ou les deux, dans le cadre desquelles un candidat devra démontrer une compétence minimale dans des sujets étroitement liés à l'exercice de la podiatrie. L'Ordre des podologues de l'Ontario réglemente et régit les professions de podologue et de podiatre en vertu de la Loi de 1991 sur les podologues, la Loi de 1991 sur les professions de la santé réglementées, ainsi que des règlements et des règlements Page 46 de 60 Référence Site Web de l'Ontario Podiatric Medical Association : http://www.opma.ca/ Consulté en août 2014. Wisconsin Statutes. Chapitre 448. Medical Practices Subchapter IV, 2014. Consulté en août 2014. Site Web de l'Ordre des podologues de l’Ontario : N° 23 24 Description administratifs de la province de l'Ontario. Les pages pertinentes consultées comprennent : (2013). Requirements for Registration as a Chiropodist in the Province of Ontario – Cette page décrit les exigences d'inscription pour obtenir un certificat d'inscription général, un certificat d'inscription d'enseignant et un certificat d'inscription d'étudiant. L'institut Michener offre des programmes d'études et décerne des diplômes et des certificats postsecondaires aux professionnels des sciences de la santé. Les pages pertinentes consultées comprennent : (2013). Graduate Advanced Diploma of Health Sciences (Chiropody) – Les sections « How long does it take? » et « Admission Requirements » de cette page décrivent le diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie) de l'institut Michener. Objet : Ce rapport présentait une évaluation des compétences que le Professional Examination Service a mené au nom de l'Ordre des podologues de l'Ontario pour évaluer les études et la préparation pratique des membres de l'Ordre afin d'exercer une portée élargie de l'exercice de la podiatrie de la province de l'Ontario. Renseignements pertinents : Études et formation au Canada : En Ontario, le programme de podologie était à l'origine offert au Collège George Brown, mais a, par la suite, été repris par l'institut Michener vers 1990. Le programme de l'institut Michener inclut sept semestres d'études sur une période de trois ans. À l'origine, il s'agissait d'un programme postsecondaire et les étudiants obtenaient un diplôme en podologie (ou en médecine podiatrique, selon l'année de remise de diplôme). Depuis l'année d'admission de 2007, le programme est devenu un programme postbaccalauréat et le diplôme décerné est un diplôme d'études de niveau avancé en sciences de la santé (podologie). Le programme de l'institut Michener comprend des cours sur les interventions chirurgicales sur les tissus mous, les services de soins des pieds destinés aux patients à risque élevé, la législation et la gestion, la collaboration interprofessionnelle et la méthodologie de recherche. L'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est la seule université au Québec à offrir un diplôme en podiatrie. Le programme a été mis sur pied en 2004 et est en grande partie fondé sur les programmes d'études de podiatrie américains. Un diplôme d'études collégiales ou l'équivalent, ainsi que le fait d'avoir suivi des cours préalables de sciences de base sont requis pour être admis au programme. Les cours préalables sont les mêmes qui sont requis pour être admis aux programmes de médecine ou de dentisterie au Québec. Le programme de l'UQTR a été conçu pour répondre aux normes d'accréditation du Council on Podiatric Medical Education (CPME). Ce programme mène à l'obtention d'un doctorat en médecine podiatrique (DPM). Le programme intègre de la pratique clinique dans divers milieux, notamment les hôpitaux affiliés avec le New York College of Podiatric Medicine. Études et formation aux É.-U. : Il y a neuf facultés de médecine podiatrique accréditées aux États-Unis. Les facultés doivent intégrer des compétences pédagogiques particulières dans leur programme pour être accréditées. Ces compétences ont été établies par le conseil des doyens de l'American Association of Colleges of Podiatric Medicine et approuvées par le conseil des doyens et le Council on Podiatric Medical Education. Bien qu'un minimum de trois ans ou 90 heures-semestre de cours de premier cycle dans une université accréditée requis pour l'admission, plus de 97 % des étudiants qui sont admis à la faculté de médecine podiatrique sont titulaires d'un baccalauréat. Toutes les facultés de médecine podiatrique exigent des cours de premier cycle en biologie, en chimie inorganique, en chimie organique et en physique. Les études menant à un doctorat en médecine podiatrique sont d'une durée de quatre ans. Les deux premières années sont consacrées aux cours en classe et aux travaux pratiques en sciences médicales, par exemple, l'anatomie, la microbiologie, la biochimie, la pathologie, la pharmacologie et la physiologie. La troisième et la quatrième année sont consacrées aux cours de Page 47 de 60 Référence http://www.cocoo.on.ca/ Consulté en août 2014. Site Web de l'institut Michener : http://www.michener.ca/ Consulté en août 2014. P. M. Muenzen et S. Dionne. Final Report of the Competency Assessment Project. Ordre des podologues de l’Ontario, 2013. Consulté en août 2014. N° Description sciences cliniques permettant d'acquérir de l'expérience pratique dans les cliniques et les hôpitaux accrédités. Les cours cliniques incluent le diagnostic général (c'est-à-dire l'interrogatoire clinique, l'examen physique, les procédés de laboratoire clinique et la radiologie diagnostique), la thérapeutique (c'est-à-dire la pharmacologie, la médecine physique, la science de l'orthèse et la science de la prothèse), l'anesthésie et la chirurgie. Après avoir terminé le programme de quatre ans requis par les facultés de médecine podiatrique, un podiatre nouvellement diplômé doit participer à un programme de résidence. Actuellement, la plupart des États exigent un minimum de deux ans dans un programme d'études supérieures de résidence dans un établissement de soins de santé approuvé à des fins d'obtention d'un permis d'exercice. D'ici 2015, tous les programmes de résidence accrédités aux É.-U. dureront trois ans et les États devront adopter par la suite cette exigence pour l'exercice de la profession au fil du temps. Études et formation au R.-U. : Au R.-U., le Health Care and Professions Council est responsable d'accréditer 13 programmes en podiatrie ou en podologie. Les 13 programmes sont des programmes postsecondaires de trois ans menant à un baccalauréat. En Australie, la podiatrie suit de près le modèle de son homologue britannique, et la mise en place d'un programme de formation uniforme de trois ans à la fin des années 1960 a établi une équivalence pédagogique qui existe encore de façon générale. Études et formation en Australie : La Queensland University of Technology (QUT) offre un programme de baccalauréat de quatre ans. Pour exercer à titre de chirurgien podiatrique en Australie, un podiatre doit avoir suivi des études supérieures intensives complètes en médecine et en chirurgie qui lui permettent d'effectuer des interventions chirurgicales reconstructives sur le pied et la cheville. Les candidats doivent suivre un programme de perfectionnement auprès de l'Australasian College of Podiatric Surgeons. Les exigences d'admission à ce programme incluent l'obtention d'un diplôme de premier cycle en podiatrie après avoir suivi un programme accrédité, un minimum de deux ans de pratique clinique au cycle supérieur et la réussite d'un programme de maîtrise accrédité en chirurgie podiatrique, en médecine podiatrique, en sciences médicales ou en santé publique. Le programme de perfectionnement consiste en des conférences, des études de cas, des cours de perfectionnement des compétences, un stage clinique, des activités d'examen par les pairs, du perfectionnement progressif de compétences préopératoires, peropératoires et postopératoires, du mentorat ainsi que de la recherche et de la préparation pour la publication d'articles. La première phase de la formation est axée sur le développement des connaissances et est suivie d'un examen en sciences chirurgicales générales. La deuxième phase est axée sur le développement des connaissances, l'acquisition et l'application de compétences de prise en charge peropératoires et est suivie d'un examen théorique sur les interventions chirurgicales sur le pied et la cheville. La troisième phase est axée sur l'acquisition de compétences dans tous les aspects de la chirurgie. Aux É.-U., cette phase inclut des ateliers sur les interventions chirurgicales sur l'arrière-pied et la cheville et un préceptorat international. Chaque phase dure environ un an. Études et formation en Afrique du Sud : En Afrique du Sud, le Technikon Witwatersrand offre un programme qui décerne un diplôme postsecondaire de trois ans. L'ancien Technikon Witwatersrand est maintenant devenu la University of Johannesburg. Programme de transition : Au début des années 2000, l'Université Temple de Philadelphie a conçu un programme souple de doctorat en médecine podiatrique qui avait pour but de permettre aux podologues formés en Ontario et au R.-U. d'obtenir un doctorat en médecine podiatrique. Le programme était conçu pour répondre aux besoins des podologues qui travaillaient à temps plein. Il pouvait être suivi en trois à cinq ans. Bien que le programme n'ait jamais été lancé, le processus de conception du programme a permis de cerner les lacunes qui existaient à l'époque et qui devraient être abordées dans le cadre d'un programme de transition. En outre, et plus important encore, le format du cours (c'est-à-dire des cours donnés la fin de semaine au Canada, ainsi que de la formation et des stages cliniques aux États-Unis, chacun de deux et quatre semaines) offre un modèle potentiel pour un processus de transition. Avant d'être admis au programme, les Page 48 de 60 Référence N° Description étudiants devaient faire l'objet d'un processus d'évaluation de trois jours dans 14 domaines. Un syllabus, des objectifs d'apprentissage et une liste de suggestions de lecture étaient fournis pour chaque cours. Selon le résultat de leur examen, les étudiants pouvaient se mériter des crédits pour au plus sept cours : histologie, anatomie générale, anatomie des membres inférieurs, neuroscience, biochimie, physiologie, ainsi que microbiologie et immunologie médicale. Les sept autres cours, pour lesquels les étudiants ne pouvaient obtenir de crédits de transfert, sont : pharmacologie, pathologie, radiologie du pied et de la cheville, pathomécanique, médecine physique et réadaptation, principes de la chirurgie podiatrique, ainsi que principes de la salle opératoire. Deux facteurs peuvent avoir influencé la décision de ne pas lancer le programme : 1) le programme de l'institut Michener a changé peu de temps après le lancement prévu du programme souple de doctorat en médecine podiatrique et 2) lorsque l'évaluation et le test de placement ont été offerts pour la première fois, personne ne s'est inscrit. Toutefois, du milieu à la fin des années 2000, l'Université Temple a admis un bon nombre de diplômés de l'institut Michener à son programme de doctorat en médecine podiatrique dans le cadre d'un processus d'équivalences. L'Université Temple n'offre plus ce processus d'admission aux étudiants. Les diplômés de l'institut Michener obtenaient des crédits de transfert pour les cours qui étaient jugés équivalents aux cours de l'Université Temple et ils étaient admis à la troisième année du programme de quatre ans. En 2008, un candidat a déclaré avoir reçu des crédits de transfert pour des cours de Michener en anatomie générale, en neuroscience, en pratique podiatrique I, en biomécanique et en recherche. Le candidat devait suivre des cours en ligne dans six sujets avant l'admission : pharmacologie, biochimie, histologie, immunologie, pathologie et radiologie. Le candidat avait pris certains de ces cours à Michener, mais n'avait pas obtenu de crédits de transfert pour eux. Le candidat de 2008 interrogé pour ce rapport a dû suivre deux cours de deuxième année à l'Université Temple (c'est-à-dire gérontologie, principes de la chirurgie des phalanges et de la chirurgie métatarsienne) en plus des cours de troisième année habituels pendant sa première année à l'Université Temple. Une fois le candidat admis, les cours suivants devaient être suivis à l'Université Temple pour faire la transition au doctorat en médecine podiatrique : en troisième année, les principes de chirurgie de premier rayon, les principes fondamentaux de la dermatologie, l'introduction à la médecine interne, la traumatologie, la chirurgie reconstructive du pied et de la jambe, l'administration et le perfectionnement professionnels, la santé communautaire, la loi et la médecine podiatrique, la chirurgie sur cadavre et des stages en maladie vasculaire périphérique, en neurologie, en maladie infectieuse et en orthopédie générale; et en quatrième année, des satges et des externats. Réglementation au Canada (Alberta et Colombie-Britannique) : Les candidats de l'Alberta College of Podiatric Physicians doivent avoir réussi un programme d'un collège de médecine podiatrique au Canada ou aux É.-U. approuvé par le CPME et avoir obtenu un doctorat en médecine podiatrique. Ils doivent également avoir réussi les trois niveaux de l'American Podiatric Medicine Licensing Examination (APMLE) parrainé par le National Board of Podiatric Medical Examination (NBPME) ainsi qu'un programme de résidence de deux ans accrédité par le CPME. Les normes d'accréditation intègrent un ensemble de compétences qui doit être acquis avec succès pendant le programme de résidence. En Colombie-Britannique, le College of Podiatric Surgeons of British Columbia est l'organisme de réglementation et ses exigences d'inscription sont semblables à celles décrites ci-dessus pour l'Alberta. Actuellement, seuls les médecins en podiatrie formés aux É.-U. qui ont terminé le programme de résidence requis sont inscrits pour exercer la podiatrie en Alberta et en ColombieBritannique. L'American Board of Podiatric Surgeons (ABPS) est responsable de l'agrément en chirurgie podiatrique après l'obtention du permis d'exercice. Actuellement, les candidats doivent suivre un programme de résidence d'un minimum de deux ans approuvé par le CPME. Une des deux années de formation doit être faite dans un programme de résidence en chirurgie podiatrique approuvé par le CPME. Les candidats qui participent au programme de résidence en médecine et en chirurgie podiatriques de 24 mois sont Page 49 de 60 Référence N° 25 26 27 Description uniquement admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds. Les candidats qui participent au programme de résidence en médecine et en chirurgie podiatriques de 36 mois sont admissibles à l'agrément en chirurgie des pieds et à l'agrément en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville. L'exigence du programme de résidence de 36 mois s'appliquera sans doute à tous les candidats pour s'harmoniser aux récentes modifications apportées aux exigences d'accréditation du programme de résidence. Objet : Ce document législatif définit les podiatres ainsi que la podiatrie et décrit leur champ d'exercice dans l'État de la Caroline du Sud. Renseignements pertinents : Les termes « podiatrie » ou « podiatre » et « podologie » ou « podologue » ont la même signification. Le Board of Podiatry Examiners se compose de cinq membres, nommés par le gouverneur selon les conseils et le consentement du Sénat, dont une personne qui habite dans l'État et qui ne doit pas être podiatre, une personne qui doit être un podiatre, qui habite dans l'État et qui siégera à titre de président et trois personnes qui doivent être des podiatres. Le Board of Podiatry Examiners peut promulguer des règlements pour exécuter ses fonctions, y compris, sans toutefois s'y limiter, des règlements établissant les exigences relatives à la formation continue. Il est illégal pour une personne de se dire podiatre ou podologue ou d'exercer ces professions ou les tâches associées à la podiatrie ou à la podologie sans obtenir auparavant un permis d'exercice de la profession de podiatre du State Board of Podiatry Examiners. En plus des exigences relatives à l'obtention du permis d'exercice énoncées dans le présent chapitre, un candidat à l'obtention d'un permis d'exercice doit avoir terminé un préceptorat ou un programme de résidence officiel médical post-podiatrique approuvé par l'American Association of Podiatric Physicians and Surgeons ou l'American Podiatric Medical Association. Le conseil peut délivrer des permis d'exercice restreint aux podiatres qui participent à des programmes de préceptorat ou de résidence. Il est illégal pour une personne d'exercer la médecine podiatrique dans cet État sans auparavant obtenir un permis du conseil. Le conseil doit examiner la candidature d'une personne qui présente une preuve satisfaisante attestant qu'elle a : a) suivi quatre ans d'études secondaires; b) terminé au moins trois années d'études dans un collège reconnu avant d'étudier la podatrie et c) reçu un diplôme ou un certificat d'un collège reconnu en médecine podiatrique qui est accrédité par le Council on Podiatric Medical Education. Aux fins de l'examen, le conseil utilisera le National Board of Podiatry Examination et peut faire passer un autre examen écrit ou oral comme le conseil le juge nécessaire. Toutefois, un examen écrit donné par le conseil doit être un examen reconnu à l'échelle nationale ou doit être donné par au moins un autre État. Une personne qui détient un permis d'exercice de la podiatrie doit payer des droits annuels de renouvellement de permis qui sont adoptés dans un règlement par le conseil et elle doit terminer douze heures de formation continue en médecine dans le cadre d'un programme approuvé par le South Carolina Board of Podiatry Examiners. Cette exigence relative à la formation continue entre en vigueur dès le début de 1997 et est applicable aux nouveaux permis et aux permis renouvelés. Objet : Ce guide décrit les compétences requises pour les immigrants formés à l'étranger afin qu'ils puissent exercer la podiatrie dans la province de la Colombie-Britannique. Renseignements pertinents : Le College of Podiatric Surgeons of British Columbia réglemente l'exercice de la podiatrie en Colombie-Britannique en établissant les exigences en matière de formation et de compétence et les lignes directrices et les normes d'exercice, ainsi qu'en surveillant et en faisant appliquer ces exigences et ces normes. L'obtention d'un permis d'exercice et l'inscription auprès du College of Podiatric Surgeons of British Columbia sont obligatoires afin d'exercer légalement la profession de podiatre dans la province. Le doctorat en médecine podiatrique est requis pour exercer la profession de podiatre et utiliser la désignation de docteur en médecine podiatrique. Il faut également suivre un programme de résidence. Objet : Ce document d'information offre un aperçu général des divers modèles d'équipe primaire interprofessionnelle, notamment les Page 50 de 60 Référence South Carolina Code of Laws. Title 40 – Professions and Occupations. Chapter 51. Podiatrists and Podiatry, 2013. Consulté en août 2014. Gouvernement de la ColombieBritannique. Podiatrists, 2012. Consulté en août 2014. Conference Board du Canada. N° 28 29 30 Description podiatres et (ou) les podologues, actuellement utilisés au Canada. Renseignements pertinents : Les équipes de santé familiale de l'Ontario comprennent des podiatres ou des podologues, ainsi que des médecins, du personnel infirmier praticien et d'autre personnel infirmier, des pharmaciens, des diététistes professionnels, des travailleurs sociaux ou des travailleurs en santé mentale, des éducateurs en santé et des ergothérapeutes. Les centres de santé communautaire en Ontario emploient des podologues ainsi que des médecins, du personnel infirmier praticien et d'autre personnel infirmier, des diététistes, des orthophonistes, des audiologues, des travailleurs sociaux, des promoteurs de la santé et des travailleurs en santé communautaire. Objet : Cet article résume la preuve associée à l'incidence clinique des soins des pieds offerts aux diabétiques au R.-U. Renseignements pertinents : Des études ont démontré que des équipes multidisciplinaires responsables des soins du pied diabétique peuvent réduire le taux d'amputation. Par exemple, une clinique de soins des pieds à accès libre à Torbay a été mise en place en 2006 et se compose d'une équipe multidisplinaire responsable des soins du pied diabétique qui comprend un diabétologue, deux podiatres et un orthésiste présents une fois par semaine; un chirurgien vasculaire et un chirurgien orthopédiste présents deux fois par semaine; ainsi que du personnel infirmier spécialisé en viabilité des tissus, des microbiologistes, du personnel infirmier de liaison en diabète et des radiologistes en appui, au besoin. De 2006 à 2009, le service a signalé (selon des données non publiées) que le taux d'amputation importante chez les personnes atteintes de diabète avait chuté de 314,7 à 101,5 par 100 000 personnes diabétiques. Il faut faire preuve de prudence lorsque l'on compare les résultats d'études étant donné que la composition et la fonction des équipes varient d'une étude à l'autre. Certaines équipes, par exemple, sont axées uniquement sur les soins hospitaliers tandis que d'autres offrent des services d'approche et des services d'intervention dans la collectivité. Le Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux fournit des renseignements sur la reconnaissance des titres de compétence étrangers et l'évaluation des diplômes et des compétences au Canada. (2011). Renseignements à l'intention des podiatres ayant reçu leur formation à l'étranger – Les sections « Renseignements sur les conditions d'exercice de la profession » et « Liste des ordres professionnels » décrivent les exigences pour exercer la profession de podiatre au Canada et donnent la liste des ordres professionnels provinciaux, respectivement. Objet : Ce survol décrit les étapes nécessaires pour obtenir un permis d'exercice de la profession de podiatre applicables aux professionnels de la santé formés à l'étranger dans la province de la Saskatchewan. Renseignements pertinents : L'ordre professionnel des podiatres de la Saskatchewan est le Saskatchewan College of Podiatrists (SCOP). Pour les professionnels de la santé formés à l'étranger, le SCOP évaluera leurs études et leur expérience de travail et les avisera s'ils sont admissibles aux examens d'admission provinciaux. Le SCOP reconnaît des programmes d'études de podiatrie des É.-U., du R.-U., de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud. Les candidats doivent présenter les documents suivants au SCOP : 1) un formulaire de demande d'inscription dûment rempli; 2) des photocopies de tous les relevés de notes des études de médecine podiatrique/podologique envoyées directement de leur programme d'enseignement au SCOP; 3) un exemplaire du certificat ou du diplôme d'études de leur programme de podiatrie; 4) une preuve attestant qu'ils sont en règle à titre de podiatre auprès de tous les organismes de réglementation professionnelle où ils étaient inscrits auparavant; 5) un exemplaire de leur permis d'exercice de la podiatrie en vigueur; 6) des lettres de recommandation de deux professionnels de la santé réglementés attestant de l'intégrité d'un candidat; 7) les résultats d'une vérification des antécédents judiciaires; 8) des traductions certifiées de tout document qui n'est pas rédigé en anglais ou en français à l'origine et 9) tous les droits requis. Si le registraire décide que les candidats n'ont pas satisfait les critères pour être admissibles aux examens d'admission provinciaux, ils pourraient devoir suivre de la formation additionnelle. Ils Page 51 de 60 Référence Improving Primary Health Care through Collaboration. Briefing 1 – Current Knowledge about Interprofessional Teams in Canada, 2012. Consulté en août 2014. M. Kerr. Foot Care for People with Diabetes. The Economic Case for Change, 2012. Consulté en août 2014. Site Web du Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux : http://cicic.ca/ Consulté en août 2014. Saskatchewan Immigration. Internationally Educated Health Professionals. Steps to Licensing Podiatrists, 2011. Consulté en août 2014. N° Description Référence 32 Objet : Ce rapport fournit des renseignements généraux à l'appui de l'élaboration de lignes directrices relatives à l'intégration des professionnels de la santé formés à l'étranger dans les lieux de travail en Ontario. Renseignements pertinents : L'ordre professionnel ontarien qui régit la profession de podologue est l'Ordre des podologues de l'Ontario. Les exigences particulières relatives à l'admission à la profession incluent : 1) la réussite d'un programme d'études postsecondaires approuvé par le conseil de l'Ordre des podologues de l'Ontario; 2) la réussite d'un examen d'inscription et 3) au moins trois mois de pratique clinique pendant les deux années qui précèdent immédiatement la date de la demande d'inscription. 33 Objet : Ce document juridique décrit la réglementation et les exigences en matière de formation continue pour la délivrance de permis aux podiatres dans l'État du Kansas. Renseignements pertinents : Protection du titre : Il est illégal qu'une personne prétende être un podiatre, exerce ou assume les fonctions qui incombent à un podiatre, ou fasse de la publicité ou se présente publiquement comme étant un podiatre, ou utilise dans une enseigne ou une publicité le terme « podiatre », « spécialiste en soins des pieds », « spécialiste en correction des pieds », « expert en soins des pieds », « praticien en podiatrie », « podologue » ou tout autre terme ou mention indiquant qu'elle se présente comme un podiatre ou qu'une telle personne exerce ou se dit exercer la podiatrie ou la correction des pieds de quelque manière que ce soit, sans avoir obtenu au préalable du conseil un permis d'exercice de la podiatrie dans cet État, sous réserve des dispositions qui suivent. Inscription et obtention du permis d'exercice : Les examens pour exercer la podiatrie dans cet État auront lieu en même temps et au même endroit que les examens donnés par le conseil en vertu de la Kansas Healing Arts Act. Tous les candidats visant l'obtention d'un permis d'exercice de la podiatrie en vertu de cette loi : 1) doivent être âgés d'au moins 21 ans; 2) doivent avoir terminé au moins quatre ans d'études dans une faculté de podiatrie qui est reconnue comme étant en règle auprès du conseil et être titulaire d'un diplôme de cette faculté et 3) pour les candidats visant la délivrance d'un permis d'exercice à compter du 1er juillet 1988, ils doivent avoir terminé des études supérieures acceptables comme peut le déterminer le conseil au moyen de règles et de règlements. Les candidats qui ont un permis d'exercice, qui sont inscrits ou qui sont agréés par un conseil d'un autre État ou d'un autre pays dont les exigences relatives à l'obtention d'un permis d'exercice, à l'inscription ou à l'agrément sont en général équivalentes à celles de cet État selon le Kansas State Board of Healing Arts peuvent obtenir un permis d'exercice, après le paiement des droits, et les modifications s'y rapportant, sans faire l'examen. Chaque candidat visant l'obtention d'un permis pour exercer la podiatrie devra réussir un examen du conseil sur les sujets suivants : anatomie, bactériologie, chimie, dermatologie, histologie, pathologie, physiologie, pharmacologie et médecine, diagnostic, thérapeutique, ainsi British Columbia Regulation. Health Professions Act. Podiatrists Regulation, 2010. Consulté en août 2014. A. Baumann et J. Blythe. Integrating Internationally Educated Health Care Professionals into the Ontario Workforce, 2009. Association des hôpitaux de l'Ontario. Consulté en août 2014. Kansas Statutes. Regulation of Podiatrists, 2009. Consulté en août 2014. 31 devront peut-être suivre une formation clinique ou des cours théoriques. Si le registraire a déclaré que les candidats ont satisfait les critères d'admissibilité aux examens d'admission provinciaux, ils doivent réussir leurs examens pour obtenir leur permis. Il y a deux examens : un examen écrit et un examen clinique. Si les candidats ne satisfont pas à toutes les exigences pour obtenir un permis d'exercice, ils peuvent obtenir un permis d'exercice restreint. Ce permis leur permet d'exercer la podiatrie avec certaines restrictions pendant qu'ils s'efforcent de satisfaire toutes les exigences du permis d'exercice général. Ils peuvent détenir un permis d'exercice restreint pour une période limitée avant de satisfaire aux exigences d'un permis d'exercice général. Objet : La Health Professions Act définit la médecine podiatrique et son champ d'exercice en Colombie-Britannique. Renseignements pertinents : Le College of Podiatric Surgeons of British Columbia est le nom de l'ordre créé par la Health Professions Act pour la médecine podiatrique. Page 52 de 60 N° 34 35 Description que podiatrie et chirurgie cliniques, limités dans leur portée au traitement des pieds des humains. Formation continue : Chaque podiatre titulaire d'un permis qui exerce activement la podiatrie au Kansas doit, pour satisfaire aux dispositions de la présente section, suivre les heures de formation continue qui peuvent être requises par le conseil en vertu de règles et de règlements. Les catégories suivantes des programmes de formation continue seront prises en compte pour satisfaire aux exigences en matière de formation continue : 1) les programmes offerts par les collèges de podiatrie; 2) les programmes d'administration des anciens combattants; 3) les programmes des ordres professionnels américains des podiatres; 4) les programmes des ordres professionnels des podiatres des États; 5) les séminaires commandités par les groupes de spécialité reconnus de l'association de podiatrie américaine et 6) les activités des personnes qui publient des articles, qui tiennent des cliniques, qui présentent dans le cadre de conférences et qui enseignent peuvent représenter dix heures-crédits pour chaque heure de présentation originale et une heurecrédit par heure pour les présentations additionnelles faites à partir des mêmes documents. Objet : Ce commentaire de l'Ontario Podiatric Medical Association (OPMA) formule plusieurs observations sur la collaboration interprofessionnelle entre les collèges régissant les professions de la santé et les professionnels de la santé à l'intention du Conseil consultatif de réglementation des professions de la santé de l'Ontario. Renseignements pertinents : Selon l'OPMA, la podiatrie est heureuse et honorée de ne pas avoir été touchée par le processus de retrait de l'Assurance-santé de l'Ontario que d'autres professions de la santé « apparentées » ont connu, notamment la chiropratique, l'optométrie et la physiothérapie. L'OPMA a fait remarquer que le fait de pouvoir adresser ses factures à l'Assurance-santé de l'Ontario présente un avantage indéniable pour les patients tout comme un avantage concurrentiel, mais que cela complique néanmoins le travail avec d'autres professionnels. Par exemple, tout podiatre y penserait à deux fois avant de diriger un patient vers un praticien de la santé si le patient devait payer de sa poche. Selon l'OPMA, les règles archaïques de l'Assurance-santé de l'Ontario, comme celle qui oblige le podiatre à fournir personnellement les services qui lui sont facturés, désavantagent également la collaboration interprofessionnelle. Les compagnies d’assurance ont la réputation de décourager l'aiguillage vers des podiatres en raison d'obstacles législatifs qui nuisent au partage de facture. Bref, des différences dans les modèles de financement créent des cloisonnements dans la prestation des services qui représentent d'énormes obstacles à la coordination interprofessionnelle. Objet : Ce rapport décrit les pratiques d'inscription des professions réglementées, y compris celles de la podiatrie en Ontario. Renseignements pertinents : La pratique visant à n'inscrire que des podologues et aucun podiatre fait de l'Ontario une exception en Amérique du Nord. Une personne titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique et formée comme podiatre ne peut actuellement s'inscrire en Ontario qu'à titre de podologue, dont les actes autorisés se limitent à ceux des podologues tels que précisés dans la Loi de 1991 sur les podologues. Au Québec, dans certaines régions de l'Ouest canadien et dans la plupart des États américains, la profession réglementée est la podiatrie. Aux États-Unis, les programmes d’études concernent la podiatrie, non la podologie. Les candidats doivent remplir toutes les conditions suivantes pour commencer le processus de demande visant leur inscription en tant que podologue en Ontario : 1) remplir les documents de la demande et les soumettre à l’Ordre des podologues de l'Ontario (OPO); 2) payer des frais de dossier s’élevant à 50 $; 3) réussir un programme de podologie/podiatrie dispensé par un établissement reconnu; 4) réussir l’examen d’inscription à l’Ordre qui a été établi ou approuvé par le conseil de l’Ordre; 5) avoir une expérience professionnelle reconnue de trois mois au cours des deux années qui précèdent immédiatement la date de demande d’inscription; 6) obtenir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent, ou bien être autorisés à exercer leur profession au Canada aux termes de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. La réglementation sur l’inscription à l’Ordre définit trois catégories de Page 53 de 60 Référence Ontario Podiatric Medical Association. Submission to HPRAC on Interprofessional Collaboration among Health Colleges and Professionals, 2008. Consulté en août 2014. Bureau du commissaire à l’équité. Examen des pratiques d'inscription de l'Ordre des podologues de l'Ontario, 2007. Consulté en août 2014. 36 certificats d’inscription : général, enseignant et étudiant. Certificat d’inscription général : Le certificat d’inscription général autorise le membre inscrit, sous réserve des conditions et restrictions dont est assorti son certificat d’inscription, à exercer en tant que podologue aux termes de la Loi de 1991 sur les podologues. Voici les exigences assorties à l’obtention d’un certificat d’inscription général : 1) le candidat doit avoir réussi un programme postsecondaire reconnu et incluant des cours adaptés au champ d’activité de la profession, dans les domaines des sciences de la santé, de la podologie, des sciences humaines et de la formation clinique; 2) le candidat doit avoir réussi l’examen d’inscription requis qui a été établi ou approuvé par le conseil; 3) le candidat doit avoir au moins trois mois d'expérience en pratique clinique pendant les deux années qui précèdent immédiatement la date de demande d’inscription; 4) si le comité d’inscription estime que le programme réussi par le candidat est insuffisant sous un ou plusieurs aspects, le candidat doit s’engager par écrit auprès de l’Ordre à se conformer à toutes les conditions et restrictions dont son certificat d’inscription pourrait être assorti sur décision du comité, jusqu’à ce qu’il satisfasse aux exigences en matière de formation établies par ledit comité; 5) le candidat doit avoir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent au Canada, ou bien être autorisé à exercer sa profession au Canada aux termes de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (Canada). Certificat d'inscription d'enseignant : Un certificat d’inscription d'enseignant peut être accordé à tout candidat dans les circonstances suivantes : 1) le candidat doit avoir réussi un programme postsecondaire reconnu et incluant des cours adaptés au champ d’activité de la profession, dans les domaines des sciences de la santé, de la podologie, des sciences humaines et de la formation clinique; 2) le candidat doit être nommé comme membre du corps professoral d’un programme postsecondaire en Ontario qui satisfait aux normes énoncées précédemment; 3) si le comité d’inscription estime que le programme réussi par le candidat est insuffisant sous un ou plusieurs aspects, le candidat doit s’engager par écrit auprès de l’Ordre à se conformer à toutes les conditions et restrictions dont son certificat d’inscription pourrait être assorti sur décision du comité, jusqu’à ce qu’il satisfasse aux exigences scolaires établies par ledit comité; 4) le candidat doit avoir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent au Canada, ou bien être autorisé aux termes de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (Canada) à accepter le poste décrit dans le paragraphe 2. Certificat d'inscription d'étudiant : Un certificat d’inscription d'étudiant peut être accordé à tout candidat : 1) qui est inscrit en Ontario dans un programme postsecondaire reconnu et incluant des cours adaptés au champ d’activité de la profession, dans les domaines des sciences de la santé, de la podologie, des sciences humaines et de la formation clinique ou 2) qui s’efforce de satisfaire aux exigences imposées par le comité d’inscription en matière d’admissibilité à un certificat d’inscription général, tout en exerçant sa profession sous la supervision d’un membre titulaire d’un certificat d’inscription général ou d'enseignant. Objet : Ce document juridique décrit les règlements qui régissent la délivrance de permis aux podiatres dans l'État du Rhode Island. Renseignements pertinents : Formation continue : Tout podiatre autorisé à exercer la podiatrie dans cet État aux termes des dispositions de la loi (c.-à-d., les chapitres 5 à 29 des General Laws du Rhode Island, dans leur version modifiée, intitulés « Podiatrists ») et de ses règlements, doit avoir achevé de façon satisfaisante, au plus tard le 30 septembre de chaque année, au moins quinze crédits de formation médicale continue comme l'indique le Board of Examiners in Podiatry. Cette autorisation doit se fonder sur les normes, les exigences et les directives aux fins d'approbation de la formation continue en médecine podiatrique du Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatry Medical Association. Réglementation : Il est interdit à toute personne ayant obtenu un permis en vertu des dispositions législatives et réglementaires figurant aux présentes, d'afficher ou d'utiliser le titre « docteur » ou son synonyme sans la mention « podologue » ou « podiatre » et de tromper le public quant aux qualifications professionnelles limitées en matière de traitement des affections chez les humains. Le candidat qui veut obtenir un permis d'exercice de la podiatrie doit : 1) être âgé de 18 ans ou plus; 2) être de bonnes mœurs; 3) avoir réussi un cours satisfaisant d'au moins trois Page 54 de 60 Rhode Island Department of Health. Rules and Regulations for the Licensing of Podiatrists, 2007. Consulté en août 2014. 37 38 39 40 années d'études dans un collège ou une université dûment reconnu; 4) fournir une preuve satisfaisante attestant la réussite d'un programme d'études en médecine podiatrique approuvé et accrédité par le Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatric Medical Association (le diplôme de doctorat en médecine podiatrique doit être accordé au candidat par le même collège que celui où il a suivi son programme d'études); 5) avoir terminé un programme de résidence de médecine podiatrique comme défini, reconnu et accrédité par le Council on Podiatric Medical Education de l'American Podiatric Medical Association (ledit programme doit également avoir été accrédité par l'organisme susmentionné au moment de la participation à la formation en résidence); 6) avoir réussi le National Board of Podiatric Examination et le Podiatric Medical Licensing Examination for States (examen PM LEXIS); 7) satisfaire aux autres exigences énoncées dans le règlement ou celles qui peuvent être établies par le conseil. Les candidats sont tenus de passer un examen qui permet d'évaluer leurs connaissances et leurs compétences pour exercer la podiatrie dans cet État, en vertu des dispositions législatives et réglementaires figurant aux présentes. Pour ce qui est des examens écrits, le conseil exige que les candidats réussissent le National Board of Podiatric Examination et l'examen PM LEXIS, qu'ils peuvent passer lorsqu'ils ont atteint les exigences pédagogiques figurant aux présentes. Objet : Ce document juridique décrit les règlements qui régissent la délivrance de permis aux podiatres en Saskatchewan. Renseignements pertinents : Le Council of the Saskatchewan College of Podiatrists peut délivrer des permis d'exercice et inscrire à titre de membre une personne qui produit la preuve attestant, à la satisfaction du conseil, qu'elle : 1) a payé les droits prescrits; 2) respecte les règlements administratifs applicables à l'inscription à titre de membre; 3) a terminé avec succès un programme d'études en podiatrie qui est prescrit dans les règlements administratifs; 4) a réussi les examens prescrits ou reconnus par le Conseil en vertu des règlements administratifs. Malgré ce qui précède, le conseil peut délivrer des permis d'exercice et inscrire à titre de membre une personne qui produit la preuve attestant, à la satisfaction du Conseil, qu'elle : 1) a payé les droits prescrits; 2) s'est conformée aux règlements administratifs à l'égard de l'inscription comme membre; 3) est inscrite sous un titre équivalent à celui de podiatre en bonne et due forme en vertu d'une loi d'un autre territoire de compétence au Canada. L'Australian Podiatry Association of Victoria est un organisme indépendant qui répond aux besoins de la profession et de la collectivité à Victoria, en Australie. Les pages pertinentes consultées comprennent : (2002). Education and Regulation – Cette page décrit « l'enseignement et l'inscription » des podiatres à Victoria, en Australie. Objet : Cette soumission préparée par l'Australian Podiatry Association of Victoria et le Podiatrists Registration Board of Victoria porte sur l'élargissement du pouvoir de prescription des podiatres. Renseignements pertinents : Réglementation : Le Podiatrists Registration Board réglemente l'exercice de la podiatrie à Victoria. Le Podiatrists Registration Board approuve les cours qui fournissent les compétences (au premier cycle et aux cycles supérieurs) nécessaires à l'inscription des podiatres et a pour objectif de protéger l'intérêt du public. Objet : Ce document juridique décrit les règlements qui régissent la délivrance de permis aux podiatres au Manitoba. Renseignements pertinents : Réglementation : Seuls les podiatres peuvent employer le titre de « podiatre » ou « podologue », une variante ou une abréviation de ce titre ou un équivalent dans une autre langue. Il est permis à un podiatre inscrit sous le régime de la présente loi d'utiliser le titre « Docteur » ou l'abréviation « Dr » pourvu qu'il utilise concurremment le mot « podiatre » afin d'indiquer clairement qu'il n'est pas un médecin au sens de la Loi médicale. Le registraire approuve les demandes d'inscription, à titre de podiatres, des personnes qui : 1) satisfont aux critères de compétence approuvés par le Conseil; 2) prouvent que leur nom n'a pas Page 55 de 60 Saskatchewan Statutes. Podiatry Act, 2007. Consulté en août 2014. Site Web de l'Australian Podiatry Association of Victoria : http://www.podiatryvic.com.au/ Consulté en août 2014. Australian Podiatry Association. Podiatry Best Practice – Extension of Access to Schedule 4 Drugs, 2002. Consulté en août 2014. Législation manitobaine. Loi sur les podiatres, 2001. Consulté en août 2014. 41 42 43 44 été radié pour un motif valable du registre des personnes autorisées à exercer la podiatrie au Canada ou ailleurs; 3) prouvent qu'elles n'ont pas été suspendues en raison d'une faute professionnelle par un organisme de réglementation régissant l'exercice de la podiatrie au Canada ou ailleurs; 4) paient les droits prévus par les règlements administratifs; 5) observent les autres exigences indiquées dans les règlements. Objet : Ce guide à l'intention des décideurs décrit l'éducation et la formation des titulaires d'un doctorat en médecine podiatrique aux États-Unis. Renseignements pertinents : Le programme d'études en médecine podiatrique intègre l'enseignement des sciences de base et l'enseignement clinique propre à l'anatomie des membres inférieurs. Les deux premières années d'études en médecine podiatrique se comparent à celles en médecine – les étudiants en médecine podiatrique reçoivent un enseignement approfondi qui comprend l'anatomie, la biochimie, la pathologie et la pharmacologie. Pendant les troisième et quatrième années de stages cliniques, les étudiants en médecine podiatrique apprennent à réaliser des examens généraux et physiques axés sur la podiatrie, à interpréter des résultats d'essai, à poser des diagnostics et à réaliser des interventions thérapeutiques, y compris la chirurgie, dans des hôpitaux, des cliniques et des établissements de pratique privée accrédités. Une fois leurs études terminées, les titulaires d'un doctorat en médecine podiatrique s'inscrivent dans l'un des quelque 211 établissements de soins de santé approuvés qui soutiennent des programmes de résidence en médecine podiatrique. Le programme de résidence fournit des ressources de formation qui facilitent le rendement progressif et séquentiel du résident quant à la démonstration de ses compétences en prise en charge médicale et chirurgicale. Dans le cadre des programmes de résidence, les podiatres reçoivent une formation avancée en médecine et en chirurgie podiatriques, et font des stages cliniques en anesthésiologie, en médecine interne, en pathologie, en radiologie, en médecine d'urgence ainsi qu'en chirurgies orthopédique et générale qui met principalement l’accent sur le diagnostic et la prise en charge du patient en consultation interne et externe. Contrairement à la formation en résidence des orthopédistes qui n'exige pas de chacun d'entre eux un engagement à l'égard de la prise en charge médicale et chirurgicale du pied et de la cheville, les programmes de résidence en podiatrie doivent respecter des exigences minimales en matière de formation qui incluent des centaines de diagnostics, d'interventions au pied et à la cheville et de plans de gestion des soins. L'association médicale podiatrique canadienne est un organisme sans but lucratif qui agit au nom des spécialistes du pied du Canada. Les pages pertinentes consultées comprennent : (n.d.). FAQs – Les sections intitulées « What education and training are required to become a podiatrist? » et « Where can I receive training to become a podiatrist? » à cette page décrivent les exigences en matière d'enseignement et de formation que doivent respecter les podiatres et fournissent une liste d'écoles au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni où il est possible de recevoir respectivement de l'enseignement et de la formation. Le College of Podiatry est un organisme de bienfaisance enregistré dont l'objectif est de servir l'intérêt du public par l'entremise du travail de ses membres podiatres et d'activités qui comprennent l'enseignement, la recherche, des conférences scientifiques annuelles et la promotion des soins des pieds. Les pages pertinentes consultées comprennent : (n.d.). Find out about Podiatric Surgeons – Cette page décrit l'enseignement et la formation en chirurgie podiatrique au RoyaumeUni. Objet : Ce document juridique décrit l'obtention du permis professionnel, l'attestation, la protection du titre, l'enregistrement administratif et l'examen de podiatrie dans l'État du Connecticut. Renseignements pertinents : Réglementation : Il est interdit à Page 56 de 60 American Podiatric Medical Association. Podiatric Medicine: A Primer for Policymakers, (n.d.). Consulté en août 2014. Site Web de l'association médicale podiatrique canadienne : http://www.podiatrycanada.org/ Consulté en août 2014. Site Web du College of Podiatry : http://www.scpod.org/ Consulté en août 2014. Connecticut Statutes. Chapter 375. Podiatry, (n.d.). Consulté toute personne ayant obtenu un certificat en vertu de ce chapitre d'afficher ou d'utiliser le titre « docteur » ou son synonyme sans la mention « podiatre » ou « médecine podiatrique » et d'induire le public en erreur quant au champ d'exercice limité de la profession dans le traitement des affections chez les humains. Un podiatre est titulaire d'un diplôme ou d'un autre certificat d'une école accréditée ou d'un collège de podologie ou de podiatrie qui est approuvé par le Board of Examiners in Podiatry avec le consentement du commissaire de la santé publique et qui a obtenu un permis du département de la santé publique après avoir satisfait aux exigences de ce chapitre. Un candidat qui a obtenu un diplôme d'une école de podologie ou de podiatrie accréditée après le 1er juillet 1947 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi au moins quatre cours notés d'au moins 32 semaines dans une école approuvée et qu'il a reçu un doctorat en podologie chirurgicale ou un doctorat en podiatrie ou un autre diplôme équivalent; un candidat qui a obtenu un diplôme d'une école de podologie ou de podiatrie accréditée après le 1er juillet 1951 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a suivi, avant de commencer l'étude de la podiatrie, des études pendant une année universitaire d'au moins 32 semaines dans un collège ou une école scientifique approuvé par le Board of Examiners in Podiatry, avec le consentement du commissaire de la santé publique, qui comprenait l'étude de la chimie et de la physique ou de la biologie; un candidat qui a obtenu un diplôme d'un collège de podiatrie ou de médecine podiatrique accrédité après le 1er juillet 1971 doit soumettre une preuve satisfaisante attestant qu'il a terminé deux années d'études collégiales avant d'étudier la podiatrie, qui comprenaient l'étude de la chimie, de la physique ou des mathématiques et de la biologie et qu'il a reçu un doctorat en médecine podiatrique. Le département de la santé publique peut délivrer un permis pour réaliser de façon indépendante des interventions chirurgicales générales de la cheville à tout podiatre autorisé qui : 1A) a obtenu un diplôme à partir du 1er juin 2006, d'un programme de résidence d'une durée de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education ou l'organisme qui lui a succédé, au moment de l'obtention du diplôme; et 1B) détient et conserve une attestation en vigueur en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Surgery ou de l'organisme qui lui a succédé; ou 2A) a obtenu un diplôme à partir du 1er juin 2006, d'un programme de résidence d'une durée de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education ou l'organisme qui lui a succédé, au moment de l'obtention du diplôme; 2B) est qualifié, mais non certifié en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville par l'American Board of Podiatric Surgery ou l'organisme qui lui a succédé; et 2C) fournit de la documentation que le département juge acceptable, selon laquelle ledit podiatre autorisé a acquis une formation et une expérience acceptables en interventions chirurgicales générales ou avancées du centre du pied, de l'arrière-pied et de la cheville; ou 3A) a obtenu un diplôme avant le 1er juin 2006, d'un programme de résidence d'une durée minimale de deux ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education au moment de l'obtention du diplôme; 3B) détient et conserve une attestation en vigueur en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Surgery ou de l'organisme qui lui a succédé; et 3C) fournit de la documentation que le département juge acceptable, selon laquelle ledit podiatre autorisé a acquis une formation et une expérience acceptables en interventions chirurgicales générales ou avancées du centre du pied, de l'arrière-pied et de la cheville; sauf qu'un podiatre autorisé qui satisfait aux qualifications de la sous-section 2) de ce paragraphe n'est pas autorisé à pratiquer d'ostéotomies tibiales et fibulaires jusqu'à ce qu'il détienne et conserve une attestation en vigueur en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Medicine ou de l'organisme qui lui a succédé. Aux fins de ce paragraphe, l'expression « interventions chirurgicales générales de la cheville » comprend des interventions sur les tissus mous et osseux. Le département de la santé publique peut délivrer un permis pour pratiquer de façon indépendante des interventions chirurgicales avancées de la cheville à tout podiatre autorisé titulaire d'un permis ou qui satisfait aux qualifications requises pour Page 57 de 60 en août 2014. 45 46 47 obtenir un permis, dans le cas où un tel podiatre autorisé : 1A) a obtenu un diplôme à partir du 1er juin 2006, d'un programme de résidence d'une durée de trois ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education ou l'organisme qui lui a succédé, au moment de l'obtention du diplôme; 1B) détient et conserve une attestation en vigueur en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Surgery ou de l'organisme qui lui a succédé; et 1C) fournit de la documentation que le département juge acceptable, selon laquelle ledit podiatre autorisé a acquis une formation et une expérience acceptables en interventions chirurgicales avancées du centre du pied, de l'arrière-pied et de la cheville; ou 2A) a obtenu un diplôme avant le 1er juin 2006, d'un programme de résidence d'une durée minimale de deux ans en médecine et en chirurgie podiatriques accrédité par le Council on Podiatric Medical Education au moment de l'obtention du diplôme; 2B) détient et conserve une attestation en vigueur en chirurgie reconstructive de l'arrière-pied et de la cheville de l'American Board of Podiatric Surgery ou de l'organisme qui lui a succédé; et 2C) fournit de la documentation que le département juge acceptable, selon laquelle ledit podiatre autorisé a acquis une formation et une expérience acceptables en interventions chirurgicales avancées du centre du pied, de l'arrière-pied et de la cheville. Aux fins de ce paragraphe, l'expression « interventions chirurgicales avancées de la cheville » comprend la fixation d'une fracture de la cheville, l'arthrodèse de la cheville, l'arthroscopie de la cheville, l'insertion ou le retrait de broches de fixation externes dans la diaphyse tibiale au niveau ou au-dessous du niveau de la jonction musculotendineuse du triceps sural ainsi que l'insertion et le retrait de clous centromédullaires de l'articulation sous-astragalienne tibiale rétrograde et de vis de blocage jusqu'au niveau de la jonction musculotendineuse du triceps sural, à l'exception du traitement chirurgical de complications de la diaphyse tibiale liées à l'utilisation de ces broches de fixations externes. Le département de la santé publique doit tenir des examens sous la supervision du conseil au moins une fois par année aux jours, au moment et à l'endroit que le département choisit. Objet : Ce document juridique décrit la réglementation des podiatres dans l'État de la Géorgie. Renseignements pertinents : Le « conseil » s'entend du State Board of Podiatry Examiners. Un permis pour exercer la médecine podiatrique sera délivré à une personne qui : 1) est titulaire d'un diplôme d'un collège de médecine podiatrique accrédité approuvé par le conseil; 2) est titulaire d'un doctorat en médecine podiatrique ou d'un diplôme équivalent; 3) réussit de façon satisfaisante un examen approuvé du conseil, si un examen est requis par le conseil; 4) réussit des études de cycle supérieur d'au moins 12 mois en tant que résident en médecine et en chirurgie podiatriques dans un programme ou un établissement approuvé par le conseil, en règle auprès du conseil; 5) est âgée d'au moins 21 ans; 6) n'est pas jugée inadmissible à l'obtention d'un permis en vertu des dispositions du Code, article 43-35-16 et 7) paie les droits requis au conseil. Le Podiatrists Board of New Zealand veille à ce que les podiatres exercent leur profession de manière sécuritaire et compétente. Les pages pertinentes consultées comprennent : (n.d.). Welcome to the Website of the Podiatrists Board of New Zealand – Cette page décrit le Podiatrists Board of New Zealand comme étant l'organisme de réglementation des professions de podiatre et de podologie en Nouvelle-Zélande. Objet : Ce document juridique décrit la Podiatry Practice Act, y compris le permis requis pour exercer la profession ainsi que les procédures de demande de permis dans l'État du Wyoming. Renseignements pertinents : Réglementation : Il est illégal qu'une personne prétende être un podiatre, exerce ou assume les fonctions qui incombent à un podiatre, fasse de la publicité sous quelque forme que ce soit, ou se présente publiquement comme étant un podiatre, ou utilise dans une enseigne ou une publicité le terme « podiatre », « spécialiste en correction des pieds », « expert en soins des pieds », « spécialiste en soins des pieds », « podologue » ou tout autre terme ou mention indiquant au public qu'elle se présente comme un podiatre ou un spécialiste en correction des pieds Page 58 de 60 Georgia Statutes. Georgia Podiatry Practice Act, (n.d.). Consulté en août 2014. Site Web du Podiatrists Board of New Zealand : http://www.podiatristsboard.org .nz/ Consulté en août 2014. Wyoming Statutes. Board of Registration in Podiatry Practice Act, (n.d.). Consulté en août 2014. de quelque manière que ce soit, sans avoir obtenu au préalable du Board of Registration in Podiatry un permis d'exercice de la podiatrie dans cet État en vertu de la Podiatry Practice Act. Les personnes qui souhaitent exercer la podiatrie dans cet État doivent présenter une demande à l'aide d'un formulaire autorisé et fourni par le conseil pour obtenir un permis d'exercice de la podiatrie. Éducation et formation : Cette demande doit être acceptée une fois que le candidat a fourni la preuve qu'il a achevé de manière satisfaisante deux ans d'études dans un collège des arts libéraux ou de sciences reconnu et qu'il est diplômé d'un programme d'une faculté de podiatrie établie reconnue par l'American Podiatric Medical Association ou son organisme successeur et le conseil qui exige 3 360 heures scolaires de travaux en classe. Le conseil n'accréditera pas une faculté de podiatrie qui n'exige pas au moins quatre années d'étude de la podiatrie pour obtenir un diplôme. Tout candidat visant l'obtention d'un permis d'exercice de la podiatrie doit avoir terminé avec succès une résidence approuvée par le conseil par voie de règlements. Cette exigence ne s'applique qu'aux candidats qui ont obtenu leur diplôme d'un collège de podiatrie après le 1er juillet 2005. Une fois que le conseil a accepté la demande, ainsi que le paiement des droits de permis, le candidat doit réussir un examen préparé conformément aux règlements du conseil. Les examens doivent englober les sujets suivants : l'histologie, la chirurgie, l'hygiène, la dermatologie, l'anatomie, la physiologie, la chimie, la bactériologie, la pathologie, le diagnostic et le traitement, la pharmacologie, la thérapeutique, la podiatrie clinique et toute autre matière que le conseil peut imposer et dont la connaissance est communément et généralement nécessaire aux praticiens de la médecine podiatrique. Cet article ne doit pas avoir pour effet d'exiger du candidat des études en médecine ou en chirurgie. Page 59 de 60 Conseil consultatif de réglementation des professions de la santé 56, rue Wellesley Ouest, 12e étage Toronto (Ontario) M5S 2S3 Téléphone : 416 326-1550 Numéro sans frais : 1 888 377-7746 Site Web : www.hprac.org/fr Twitter : http://Twitter.com/HPRACOntario Courriel : [email protected]