Nouvelles créations 2016 de la Maison FOUQUE

4 Générations de santonniers :
- Jean Baptiste Fouque
- Paul Fouque
- Mireille Fouque
- Emmanuel Fouque
Nouvelles créations 2016
de la Maison FOUQUE, fondée en 1934
En 2016, Emmanuel Fouque a créé de nouveaux modèles de santons qui font officiellement leur
entrée dans la crèche, dans les collections d'art et dans le catalogue de la Maison FOUQUE.
Concernant les santons de crèche, les grandes nouveautés sont :
Le Menuisier et son établi et le Boucher-Charcutier.
Le Menuisier et son etabli
Ce modèle rend hommage à la tradition du travail du bois en
Provence. Particulièrement aux artisans dont le talent fut à l’origine
de la réputation du mobilier provençal créé au fil des siècles, à
l’image des magnifiques commodes et armoires nîmoises et
arlésiennes en noyer, finement sculptées et ferrées au niveau des
serrures. Ces armoires étaient souvent offertes en dot par le père
de la mariée. Lorsque l’armoire était richement décorée de ferrures,
on disait alors, par référence à l’armoire, que la mariée était « bien
ferrée ». Ce modèle salue également la mémoire de Joseph Sec
(1716-1794), célèbre maître menuisier aixois, notamment auteur
d’un imposant monument allégorique, connu sous le nom de
« Mausolée Joseph Sec », toujours visible au n°. 8 de l’avenue
Pasteur, à Aix-en-Provence, Joseph Sec, menuisier et marchand de
bois, est également à l’origine de la construction d’une grande partie du nord de la ville d’Aix.
Le Boucher Charcutier
Ce personnage incarne l’un des métiers traditionnels et l’une des
figures emblématiques de la vie en Provence depuis des siècles. A
travers lui, c’est également la plus importante fête de Provence que
célèbre la Maison Fouque : La Sainte-Barbe. Depuis 1538, le Pays
d’Aix célèbre chaque année la fête de Sainte-Barbe, le 4
décembre. Durant des siècles, cette fête réunissait tout les gens du
terroir du fait de la grande foire organisée ce jour-à. De toute la
région, la population accourait à Aix-en-Provence pour
s’approvisionner en produits de tous genres. Les paysans venaient
vendre leurs animaux et les semences. Les bergers descendus des
Alpes approvisionnaient notamment les bouchers en charcuterie.
Les épouses profitaient de cette venue « en ville » pour acheter un
vêtement neuf, les denrées et les provisions hivernales, sur les marchés ou dans les magasins
décorés pour ce grand jour. Ce jour-là, comme c’est encore le cas, les santonniers présentaient
leurs dernières créations à la Rotonde et les enfants ouvraient avec émerveillement la « boite en
carton » pour préparer la crèche. Et le soir, de retour à la maison, on dégustait jambon et saucisses
achetés sur le marché !