L`EUROPE : Aujourd`hui un risque, demain une vraie chance !

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L`EUROPE : Aujourd`hui un risque, demain une vraie chance !
Le risque serait que l’Europe reste un marché commun soumis à la seule loi de la concurrence.
La chance, c’est qu’elle peut devenir une Europe politique, capable d’imposer ses lois aux
multinationales, pour défendre les travailleurs et leur environnement.
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L'EUROPE :
Aujourd’hui un risque, demain une vraie chance !
délocalisations vers les pays à plus bas salaire, chaque gouvernement impose les législations les
moins favorables aux salariés et la destruction des emplois. Au seul profit des actionnaires !
Aujourd’hui, la démolition des garanties sociales (retraites, chômage, santé) s'étend en tache d'huile
à tous les pays de l’Union Européenne. Toute régression dans un pays entraîne à court ou moyen
terme les mêmes régressions dans les autres pays !
ACCUSER L'EUROPE DE TOUS LES MAUX, C'EST DUPER LES CITOYENS !
L’EUROPE, DEMAIN UNE CHANCE !
Imposons une constitution où les élus des citoyens décideront des lois qui s’appliquent dans tous les
pays d’Europe, car alors les patrons ne pourront plus faire jouer le chantage à la délocalisation !
Battons-nous pour des politiques européennes de services publics, d'harmonisation fiscale, de
réglementations européennes sociales, de développement de l'emploi, donnons ce mandat à nos
futurs députés européens.
Battons-nous pour des emplois stables, qui respectent l'environnement et la santé, qui permettent de
se loger, se nourrir, se soigner, s'éduquer, qui donnent accès aux loisirs et à la culture, et
sanctionnons les « patrons bandits » avec de nouvelles lois européennes.
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On nous fait croire que nos gouvernements se battent à Bruxelles pour nous défendre ! Mais ce sont
ces mêmes gouvernements qui développent la politique de contre-réformes libérales dans chaque
pays, ces mêmes gouvernements qui font du libéralisme la règle européenne lors des « sommets »
en Conseil Européen, et ce sont les députés de droite qui votent ces réformes au Parlement Européen.
La privatisation des services publics est un choix économique que le gouvernement Raffarin applique
avec enthousiasme car c'est son idéologie: toujours moins de services publics, toujours moins de
soutien aux associations et toujours plus de marché, de concurrence, d'inégalités.
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AUJOURD’HUI, AU NOM DE LA «CONCURRENCE DES VOISINS» et sous la menace des
Ce qu'il nous faut c'est une Europe solidaire, qui finance les services d'intérêts généraux, qui impose la
convergence par le haut des lois sociales, des salaires et du temps libre en Europe.
Cette Europe passe par le développement de la citoyenneté européenne : citoyenneté de résidence, droit d'asile,
garantie des libertés, des droits syndicaux, organisation du dialogue social et des négociations collectives au
niveau européen.
Le 13 juin, nous élirons un nouveau Parlement Européen. Faisons de ce vote une élection constituante,
pour une Europe écologiste et solidaire !

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