STS 4 : Religion et spiritualite

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STS 4 : Religion et spiritualite
STS 4
SPIRITUALITY AND RELIGIOSITY // RELIGION ET SPIRITUALITE
Hubert KNOBLAUCH
(Institut für Soziologie, Technische Universität Berlin, Germany)
[email protected]
Spirituality and Religiosity: a Linguistic Approach // Spiritualité et Religiosité: approche
linguistique
FOIERA Manuela (University of Warwick – UK - Centre for Translation and Cultural
Comparative Studies)
[email protected]
Emphasizing how in Western cultures the linguistic space for expressing religious terms is
already occupied by a Judeo-Christian terminology, Jacques Derrida provocatively wrote that
“the history of the word religion should in principle forbid every non-Christian from using the
name ‘religion’”. Europe is home to a culture whose linguistic repertoire in terms of religious
practices is saturated with references to Christianity. When coming into contact with
“foreign” religions, and especially with Oriental religions, the cultural overlap of notions such
as religion and spirituality can result from the lack of linguistic alternatives to express feelings
pertaining to the semantic sphere of the sacred and the holy. The import and the translation of
a new religious vocabulary can thus be viewed both as an important agent for linguistic
cross-fertilisation, or as a sensitive ground where religious manipulation can take
place.Taking Italy as a case study, this paper aims at analysing the impact of non-Christian
religions on a linguistic territory permeated with Biblical references. In particular, it will
focus on the growth of New Religious Movements of Buddhist origins, such as the
International Soka Gakkai.
En mettant l’accent sur le fait que, dans les cultures occidentales, le champ linguistique
exprimant les termes religieux est déjà dominé par une terminologie Judéo-chrétienne,
Jacques Derrida écrits, de façon provocatrice, que “l’histoire du mot « religion » devrait en
principe interdire à tout non-chrétien l’emploi même du terme « religion »’. L’Europe
possède une culture dont le répertoire linguistique relatif aux pratiques religieuses est saturé
des références au Christianisme. Toute entrée en contact avec des religions « étrangères », et
spécialement avec les religions Orientales, met en évidence l’indistinction culturelle entre les
notions de religion et de spiritualité, due au manque d’alternatives linguistiques capables
d’exprimer des sentiments liés aux sphères sémantiques du domaine saint et sacré. C’est
pourquoi l’import et la traduction d’un tout nouveau vocabulaire religieux peuvent être
considérés autant comme une importante source d’enrichissement mutuel que comme un
terrain épineux où pourrait prendre graine une manipulation religieuse. Centré sur l’analyse
du cas Italien, cette présentation a pour but l’étude de l’impact des religions non-Chrétiennes
sur un territoire linguistique imbibé de références bibliques et, en particulier, l’étude de
nouveaux mouvements religieux d’origine bouddhistes en nombre croissant, tout comme le
Soka Gakkai International.
Religiosité et Spiritualité: vers une élucidation des conceptes // Religiosity and
Spirituality : Towards an Elucidation of the Concepts
VOYÉ, Liliane (Université Catholique de Louvain, Belgique)
[email protected]
Le glissement du terme religion vers ceux de religiosité et de spiritualité pose la question de la
définition de chacun de ceux-ci : ce papier se voudrait une contribution à la construction de
celle-ci et, en particulier, à la précision de la distinction entre religiosité et spiritualité.
The shift of the term religion towards those of religiosity and spirituality poses the question of
the definition of each of these terms: this paper will offer a contribution to the construction of
these definitions, and particularly, it will try to clarify the distinction between religiosity and
spirituality.
The meaning of “spirituality” among alternative therapists // La signification du
"spiritualité" parmi des thérapeutes alternatifs
AHLIN, Lars (University of Aarhus)
[email protected]
In this paper I primarily will deal with the question: What do alternative therapists refer to
when they use the notion “spirituality”? Results from an investigation carried out among all
the alternative therapists in Aarhus, Denmark’s second largest city, present an opportunity to
answer to this question indirectly. In the questionnaire the therapists were asked how
important and how essential they believed that “spirituality” (not defined) was in their
practise. Based on these answers the alternative therapists were divided into three groups:
spiritual (53 %), ambiguous (19 %) and non-spiritual therapists (30 %). The importance
assigned to spirituality in their therapeutic practise was thereafter used as the independent
variable in relation to several questions about religious and spiritual beliefs and practises and
in relation to several other questions of relevance. If, for example, a significantly higher
percentage of the spiritual therapists had a specific belief, this belief was considered to be
something characteristic of spirituality. In this way several characteristics of spirituality were
highlighted. Further, an analysis was made of the relation between the three types of
therapists and the religious self-designation the therapists had made, either as Christian,
religious, spiritually seeking, spiritually clear or some combination of these.
En cet article je traiterai la question principalement : À quoi les thérapeutes alternatifs se
réfèrent-ils quand ils emploient la notion "spiritualité" ? Les résultats d'une recherche
effectuée parmi tous les thérapeutes alternatifs à Aarhus, la seconde ville du Danemark,
présentent une occasion de donner une réponse indirectement à cette question. Dans le
questionnaire les thérapeutes ont été demandés comme important et comme essentiel ils ont
voulu dire que l'"spiritualité" (non défini) était dans leur pratiquez. Basé sur ces réponses les
thérapeutes alternatifs ont été divisés en trois groupes : thérapeutes spirituel (53 %), ambigus
(19 %) et thérapeutes non-spirituels (30 %). Ensuite l'importance assignée au spiritualité
dans pratiquent a été employé comme variable indépendante par rapport à plusieurs
questions au sujet de croyance de religieuses/spirituel et pratique. Au cas où il y avait un
pourcentage plus élevé significatif parmi les thérapeutes spirituels ayant par exemple une
croyance spécifique, cette croyance a été considérée comme quelque chose de caractéristique
pour le spiritualité. De cette façon plusieurs caractéristiques pour la spiritualité sont venues
à l'avant. De plus, une analyse a été faite de la relation entre les trois types de thérapeutes et
leur art de l'auto-portrait-designation religieux soit chrétien, religieux, chercheur spirituel,
éclairé spirituellement soit certaine combinaison de ces derniers.
Understanding spirituality: from framing to habitus and field, from psychology to
sociology // Comprendre spiritualité, pas des cadres mais habitus et champs, pas une
approche psychologique mais anthropologique
VINK, Nico (ISHSS, Universiteit van Amsterdam, Netherlands)
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The change from institutional to individual religiosity , means above all a focus , both
theoretical and practical, on personal religious experience at an individual and institutional
level. Unfortunately since James, psychology has claimed an almost exclusive right to analyze
religious experience. Sociology has preferred to study the function of religiosity in society,
neglecting its subjective dimension. Worse, religious experience has been studied by the
mainstream cognitive psychology from a individualistic and rationalistic perspective, using
the concept of framing.
This paper will argue that Bourdieu’s idea that somebody’s social position in social and
cultural fields are embodied in dispositions or habitus offers a way to reconcile the objective
and subjective dimensions. This is possible only if the borders and hierarchies between fields
and the subdivision of the religious field especially are taken into account. Could the concept
of Transcendence be useful to identify the religious field? The turn towards religious
experience has been explained as a consequence of individualism, but till what extent this is a
consequence of the “colonization” of common sense by psychology?
La transition de la religiosité institutionnelle vers une spiritualité individuelle signifie surtout
une concentration théorique et pratique sur l’expérience personnelle, pas seulement
individuelle mais aussi dans les institutions religieuses. Par hasard, depuis William James
Psychologie a reindivendique le droit presque exclusive d’analyser l’expérience religieuse.
La sociologie a préfère étudier la fonction de la religion dans la société, en négligeant la
dimension subjective. Malheureusement l’expérience religieuse a été étudie d’ une
perspective individualiste et rationnelle dans le cadre du psychologie cognitive dominante,
pour exemple a travers le théorie du cadre.
Cette contribution veut défendre avec Bourdieu la thèse que la position sociale d’un
personne dans les champs sociale et culturelle sont incorpores dans l’habitus ou la
disposition, une thèse que peut réconcilier les dimensions subjective et objective. Cette
réconciliation suppose que on prend en compte les limites et hierachies entre les champs. Le
concept de transcendance peut contribuer a la délimitation du champs religieuse ? La
transition vers l’expérience religieuse a été explique comme une conséquence
d’individualisation générale, mais peut être nous devons voir-la comme une conséquence de
la colonisation de sens commun par la psychologie ?
Religion vs. Spirituality – where does the New Age fit in? // Religion versus spiritualité –
où situer le mouvement du New age ?
BOTVAR, Pål Ketil (KIFO Centre for Church Research, Vinderen, Oslo, Norway)
[email protected]
In this paper I discuss the relationship between religion and spirituality on the bases of
empirical data from Scandinavia. In the Scandinavian culture spirituality is usually associated
with the Christian retreat movement. This makes it difficult to use the concept as an
alternative to Christian religiosity. This is, however, not the only problem related to the
concept. When defined as something different from mainline Christianity, spirituality also has
to be distinguished from other types of alternative religion, such as the New Age that
dominated the alternative religious scene in the 1980s and 1990s. The core elements of the
New Age movement do no seem to fit into the new model introduced by authors like Heelas
& Woodhead. A third problem has to do with the level of the analyses. The picture looks quite
different when the units in the study are ordinary citizens compared to studies based on
members of specific religious groups. The paper suggests that different indicators and
typologies are used when religion and spirituality are studied on the mass level contra the elite
or group level.
Dans ce document je traite de la relation entre la ‘religion’ et la ‘spiritualité’ en me fondant
sur une empirie scandinave. En Scandinavie la conception de ‘spiritualité’ est normalement
liée au mouvement de retraite dans les églises chrétiennes (Christian retreat). Par
conséquence, il est difficile d’employer la conception de ‘spiritualité’ dans le sense alternatif
de la religiosité chrétienne. Un autre problème lié à l’usage de cette conception dans la
culture scandinave est le suivant : défini différemment du christianisme majoritaire la
‘spiritualité’ devrait être séparée aux autres types de religiosité alternative, comme celle du
‘New age’ qui jouait le rôle du protagoniste dans la religiosité alternative dans les années
1980s et 1990s. Les éléments de base du mouvement du New age ne parait plus corresponder
au modèle neuf, lancé par les chercheurs comme Heelas et Woodhead. Un problème ultérieur
concerne le niveau d’analyse. Les unités de l’étude étant et des personnes d’observance
religieuse moyenne et des membres de groupes de prière, d’évangélisation etc. ce document
propose une approche différenciée parmi les niveaux meso et micro quant aux indicateurs et
typologies.
Searching spirituality inside of religiosity : The case of Catholics in Poland // A la
recherche de spiritualité dans la religiosité. Le cas des catholiques en Pologne.
BOROWIK, Irena (Jagiellonian University, Krakow, Poland)
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Poland is internationally known as a country of high religiosity, especially while measured by
religious participation, rites de passage, and belonging to the Catholic tradition and to the
Catholic Church. These elements traditionally are considered by sociologists as dimensions of
religiosity. There are also other dimensions like ethics or system of beliefs which are
frequently contested, rejected or not known by many Poles in spite of their Catholic widely
shared identity. For instance many Poles have doubts concerning salvation, religious
interpretation of what happens to human after death or salvations as a such, as something
what could be reached. Taking this into account, a sociologically fascinating question is how
this general picture of high level of belonging and more complicated and confused system of
beliefs and ethics could be linked with questions concerning personal feelings and relations
to so called Unlimited problems. In other words the aim of the paper is searching of spiritual
dimension of religiosity of Polish society that in general seems to be quite hidden.
La Pologne est connue comme un pays de haute religiosité, mesurée notamment par la
participation dans les pratiques réligieuses, par les rites de passage et par l’appartenance à
la tradition catholique et à l’Eglise Catholique. Traditionnellement, les sociologues
considèrent ces éléments comme les dimensions fondamentales de la religiosité. D‘autres
dimensions, comme l’éthique ou le système de croyances sont aussi étudiés. Les recherches
concernant ces derniers ont demontré que certains éléments de la doctrine catholique sont
souvent mis en question, rejetés ou inconnus de nombreux Polonais, bien qu’ils s’identifient
généralement à la foi catholique. Par exemple, plusieures Polonais ont des doutes concernant
le salut - sois l’interpretation religieuse du sort de l‘homme après la mort, sois le salut en soi
même, comme l‘état qui peut être atteint. Prenant en compte cela, il est fascinant, de point de
vue sociologique, comment cet image de haute niveau d’appartenance et en même temps des
croyances et d’ethique assez compliqués et embrouillés pourrais être associés à la question
de sentiments et rélations personnelles envers les problemès ultimes. Cet exposé a pour but la
recherche de la dimension spirituelle de la société polonaise, la dimension qui semble être
plutôt caché.
Un monde psycho-spirituel au Vietnam // A psycho-spiritual world in Vietnam
NGUYEN, Kim Hien, (GSRL, France et Institut des Recherches Religieuses, Vietnam)
[email protected]
Dans les pays communistes asiatiques en train de se rénover comme le Vietnam, l'émergence
de la spiritualité est fortement liée au contexte de l’après-guerre froide, contexte du recul
progressif d’un Etat-Parti autoritaire ; plus profondément, il fait partie du processus de la
privatisation du religieux qui a déjà marqué les pays occidentaux à partir des années 1950 et
1960. La spiritualité, ici, marque en fait, à la fois le retour du besoin religieux en général, et,
surtout, la formation d’un nouvel espace social relativement autonome par rapport à des
religions instituées ainsi qu’à des traditions cultuelles indigènes, dans lequel se développe(nt)
une (des) culture(s) spirituelle(s). Dans un milieu social structuré pendant assez longtemps par
l’opposition stricte entre la religion et l’athéisme scientifique, pour bon nombre de personnes,
le choix de la spiritualité semble une issue raisonnable. Notre préoccupation centrale est de
comprendre comment un monde psycho-spirituel s’est construit, quelles sont les expériences
centrales au sein de ce monde, quelles ressources religieuses et symboliques y sont
mobilisées, et quels sont les liens entre celui-là, les cultures du Tao ou du Ðạo (c'est-à-dire la
religiosité dans les traditions chinoise et vietnamienne) et la renaissance de la religiosité en
général.
In the Asian communist countries renovating itself like Vietnam, the emergence of spirituality
is strongly related to the context of the post-war period cold, context of the progressive
retreat of an authoritative State-Party; more deeply, it forms part of the process of
privatization of the religious who already marked the Western countries as from the years
1950 and 1960. Spirituality, here, mark in fact, at the same time the return of the religious
need in general, and, especially, formation of a new relatively autonomous social space
compared to religions instituted like with indigenous pertaining to worship traditions, in
which develop spiritual culture(s). In a social background structured during longtimes by the
strict opposition between the religion and scientific atheism, for considerable people, the
choice of spirituality seems a reasonable exit. Our concern central is to understand how
world psycho-spiritual is built, which are experiments central within this world, which
religious resources and symbolic systems are mobilized there, and which are the bonds
between that one, cultures of the Tao or the Ðao (i.e. religiosity in the traditions Chinese and
Vietnamese) and rebirth of the religiosity in general.
The Discourse on Spirituality in Non-Western Context, the Korean case // Le discours
sur la spiritualité dans un contexte non-occidental, le cas de la Corée
WOO, Hai Ran (The Catholic University of Korea)
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Surely the discourse on spirituality has been reactivated upon the impact of fast spreading
"alterative" or non-institutional religiosity (New Age) in modern societies. In South Korea the
word "spirituality" (kor. yõngsõng) was saved for the Christianity for long. But the popularity
of the term within Christian churches is relative new. It is partly because of the boom of
"alternative" religious practices Christian churches regard as serious threat to them. Namely
the popularity of various technics for enhancing individual mental and/or physical potentiality
centered on ki(chin.chi, life force) training. Under the circumstance that the meaning of
"spirituality" is strongly preoccupied by Christianity and the discourses on "spirituality" are
not seldom constructed as a mean to undermine "new spirituality" (New Age), it is quite
questionable whether the term "spirituality" can be used as a value-neutral term in Korean
context. Many western sociologists argue for the use of the term "spirituality" based on the
changed negative perception of (established and institutional) "religion". But in South Korea
there is no couterpart. On the contrary the total number of Korean people who belong to one
of the three big affiliations (Buddhism, Protestanism, Catholicism) is rather increasing. In the
context neither to substitute "religion" for "spirituality" nor to oppose the former to the latter
is justified.
Certainement, les discussions sur la spiritualité ont recommencé depuis la propagation de
religions alternatives ou non-institutionnelles (New Age) dans les sociétés modernes. En
Corée du Sud, le terme "spiritualité" (cor. õngsõng) a depuis longtemps été réservé pour la
christianité. Mais la opularité du terme dans les églises chrétiennes est relativement récent.
Ceci est partiellement dû à l'essor des religions "alternatives" qui sont considérées par
l'Eglise Chrétienne comme pouvant poser un danger. En particulier, il faut noter la
popularité de maintes techniques promouvant le potential mental et/ou moral et étant
centrées sur l'entrainement du ki (chin.chi, la force vivante). Etant donné que la signification
du terme "spiritualité" est fortement associé à la Christianité et que les discussions sur la
spiritualité ont lieu souvent ayant pour but d'affaiblir la nouvelle spiritualité (New Age), il est
douteux que le terme spiritualité peut être utilisé d'une façon neutre dans la société coréenne.
Plusieurs sociologues occidentaux préfèrent l'utilisation du terme spiritualité pour
contrecarrer la piètre opinion du public des religions établies et institutionnelles. Cependant,
la situation en Corée du Sud est différente. Au contraire de l'Occident, le nombre d'adepts
affiliés aux trois grandes organisations (Bouddhisme, Protestantisme, et Catholicisme)
continue d'augmenter. Dans cette optique, il n'est pas justifié de remplacer le terme
spiritualité par religion, ni de mettre les deux termes en conflit.
Teographies: orthodox-heterodox cartographies of the sacred. Representation and
identity in the speech of a "non-religious" Christian congregation // Teographies :
cartographies orthodoxe-hétérodoxes du sacré. Représentation et identité dans le discours
d'un rassemblement chrétien "non-réligieux".
DEL ÁNGEL DE LOS SANTOS, Javier (Universidad Autónoma de Tamaulipas)
[email protected] or [email protected]
New Christian "religious" movements are born in Latin America although some are called
simply "spirituality”. This imprecision “religion-spirituality” is product, to a large extent, of
the new will of the religious speech in the postmodernity: a speech that competes, between all
the global symbolic systems, to model and to mold the reality of the believers by means of
novel processes of construction of subjectivity and intersubjectivity, orthodoxy and
heterodoxy, belonging and exclusion.
In this communication I analyze a new Christian’s congregation speech, called "Fountain of
Life", which do not identify itself like "religious". My methodological strategy consists of
deciphering the cultural model of the congregation through which I call teographies, that is to
say, divine cartographies that allow understanding the representations of the sacred and the
rituals that conform identity through a code shared of beliefs, practices and forms of
organization. The religious identity today disappears between the belonging and the reference
of the assigned believers institutional or emotionally to a congregation. This investigation,
inscribed in the sociology of the symbolic structures and the systems of meaning, tries at this
historical moment to describe these mechanisms of resurgence or reconfiguration of the
religious... or of the spiritual.
Nouveaux mouvements "religieux" chrétiens sont soutenus en Amérique Latine bien que
certains s'appellent simplement l'"spirituality". Cette imprécision "religion-religionspirituality" est produit, largement, de la nouvelle volonté du discours religieux dans le
postmodernitè: un discours qui concurrence, entre tous les systèmes symboliques globaux,
pour modeler et mouler la réalité des croyants au moyen de processus de roman de
construction de la subjectivité et l'intersubjectivity, orthodoxie et hétérodoxie, appartenir et
exclusion.
Dans cette communication j'analyse d'un nouveau le discours du rassemblement chrétien,
appelé la "Fontaine de la Vie", qui ne s'identifient pas comme "religieux". Ma stratégie
méthodologique se compose déchiffrer le modèle culturel du rassemblement par lequel
j'appelle des teographies, c'est-à-dire, les cartographies divins qui permettent à arrangement
les représentations du sacré et les rituels qui se conforment identité par un code partagé de la
croyance, des pratiques et des formes d'organisation. L'identité religieuse disparaît
aujourd'hui entre appartenir et la référence des croyants affectés institutionnels ou avec
émotion à un rassemblement. Cette recherche, inscrite dans la sociologie des structures
symboliques et les systèmes de la signification, essaye à ce moment historique de décrire ces
mécanismes de réapparition ou de reconfiguration du religieux... ou du spiritualite.
Chrétiens et Musulmans born again en France, entre imitation et compétition // Born
again Muslims and Christians in France, imitation or competition ?
MARZOUKI, Nadia (Institut d’Etudes Politiques, Paris)
[email protected]
Quels sont les rapports entre les Chrétiens born again et les Musulmans born again en
France? Le caractère plus militant de la pratique religieuse des individus born again ne
conduit-il pas à une forme de convergence entre les deux revivalismes et à un même
éloignement par rapport aux formes « traditionnelles » de religiosité ? Dans un premier temps,
ce papier s’interrogera sur la similarité des pratiques et des discours des milieux born
again en France. Ces groupes coexistent-ils pacifiquement ou sont-ils en compétition les uns
avec les autres sur le marché de la conversion? L’analyse du parcours de quelques individus
fait apparaître la nécessite de repenser la notion de conversion. Les cas d’individus passant de
l’islam born again au christianisme born again pour finalement abandonner les deux ne
semblent plus des cas exceptionnels.
What is the relation between born again Christians and born again Muslims in France ? The
religious practice of born again individuals tends to be more confrontational than
« traditional » religious practices. Does this allow us to argue that there is a convergence of
the two types or revivalism ? This paper will first examine the similarities between Muslim
and Christian born again movements in France. Is there a pacific coexistence between the
two movements or are they competing on the conversion market? A close analysis of the
experience of a few born again individuals brings new light to the notion of conversion. It is
not exceptional any more for an individual to go from born again Islam to born again
Christianity and to eventually give up on both.