Tirs de nuit : urgence signalée Stop à la l`hypocrisie !

Transcription

Tirs de nuit : urgence signalée Stop à la l`hypocrisie !
Communiqué de presse
Tirs de nuit : urgence signalée
Stop à la l’hypocrisie !
Lundi 14 mai, 17h30, salle de Borda à la Préfecture. Les représentants du monde agricole, des chasseurs, de l’ONCFS,
la Louveterie, les renseignements généraux et enfin l’Administration planchent sur les dégâts de sanglier sur le
département des Landes. Tout ce beau monde convié par Mr le Préfet, devait nous l’espérions, aboutir sur une prise
de décision pragmatique concernant l’outil ultime pour la régulation de la bête noire : le tir de nuit.
Encore une réunion pour ralentir la prise de décision...si décision il y a ! Et pendant ce temps les dégâts continuent
!...
Six ans après l’opération du camp du poteau où plus de 20 sangliers avaient été abattus, les autres repoussés évitant
ainsi les dégâts sur semis, Jeudi 10 mai, une opération eut lieu sur la commune de HERRE où 26 sangliers furent vus
et 4 abattus. Ce dispositif a été tenu par 4 personnes de 22h à 6h30 du matin. Même s’il est toujours rageant de ne
pas réussir tous les tirs, cette action punitive a été un succès. Il est regrettable qu’une seconde opération n’ait pas
été réalisée dans 72 heures suivantes.
Mais il est beaucoup plus pénible de constater que notre Administration continue à chercher des parades pour ne
pas assouplir la délivrance des sésames permettant ce mode de régulation. Dans 15 jours, les maïs seront trop hauts
et les tirs de nuit seront impossibles..
L'agrainage pendant les semis conjugué aux tirs à l'affût sur les champs ensemencés, a démontré toute son
efficacité. Le tir de nuit sur des animaux qui commettent des dégâts est destiné à insécuriser les champs, les
renvoyer sur les agrains et accessoirement les éliminer. Il n’est plus supportable, qu’en cette période d’urgence,
l’administration freine la mise en œuvre de tous ces moyens qui, usés en complémentarité, seraient efficaces.
Cela fait 3 ans que les partenaires demandent le tir de nuit. Cela fait presque un mois que les syndicats alertent la
préfecture sur la situation alarmante des agriculteurs et ce n’est qu’à présent que les représentants de
l’Administration se défendent de ne pas avoir les remontées d’informations de chaque parcelle touchée alors que
jamais ils ne se sont souciés de savoir comment fonctionnait le système, notamment celui de l’indemnisation des
dégâts. Dans les prochaines 24 h, la FDC40 fera remonter numériquement et cartographiquement les zones où des
tirs de nuit prioritaires sont à réaliser. Une nouvelle fois, le département possède 39 louvetiers qui peuvent être
associés à du personnel fédéral dans chaque unité de gestion avec l'équipement adéquat. D’autres départements
privilégient cette technique pour la régulation des renards, car très efficace, moins perturbante la nuit et nécessitant
moins de personnes… ce qui n’est que du bon sens !
Les chasseurs et agriculteurs font front commun pour aboutir à une solution rapide, mais force est de constater que
dans les Landes, le changement, ce n’est pas maintenant…

Documents pareils