offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme

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offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
LA GAZETTE OFFICIELLE
DU
SOCIÉTÉ NOUVELLE API
21 novembre 2012 – N° 2176
TOURISME
Publication hebdomadaire – 6 €
62e ANNÉE
SOMMAIRE
ACTUALITÉ
• Offices de tourisme
BIENVENUE CHEZ LORRAINE
Lac d’Annecy : une destination globale ......................................
• Tendances
Vacances des enfants et des jeunes :
une problématique sociale .......................................................
• Territoires
Cette campagne initiée au mois de septembre se
prolongera tout au long de l’année 2013. ■
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Ici et là : les initiatives en région ..............................................
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• Actualité – Réglementation – Journal Officiel...
8
– Politiques publiques : PLF 2013
– Collectivités locales : Remise à Lille du prix « Capitale française
de la biodiversité »
– Thermalisme : participation forfaitaire aux frais de séjour
Les quatre CDT/ADT (Moselle Tourisme, Vosges
Développement, Meurthe & Moselle Tourisme,
CDT Meuse), ainsi que Nancy Tourisme, Center
Parcs, le Centre Pompidou Metz, le SIVU Hautes
Vosges et les offices de tourisme se sont donc
lancés, avec le soutien d’Atout France, à la
conquête des femmes alsaciennes, wallones,
sarroises…, mais aussi des Parisiennes.
Le plan de communication a prévu la création
d’un site Internet : www.chezlorraine.fr, l’édition
d’un magazine Chez Lorraine (500 000 exemplaires)
et les traditionnelles campagnes radio, affichage
et publicité.
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Depuis 2004, le taux de départ des 5-19 ans en France ne progresse plus
et les inégalités d’accès aux vacances se renforcent. Chaque année,
trois millions d’enfants et de jeunes ne partent pas en vacances.
Dans ce contexte, les séjours collectifs enregistrent une baisse de fréquentation
tout en suscitant l’intérêt des familles
Cette démarche fédère une dizaine d’acteurs touristiques autour d’une nouvelle campagne régionale
baptisée « Chez Lorraine » destinée à séduire les
femmes, principales prescriptrices en matière de
vacances. L’objectif est de générer des courts
séjours à l’automne dans les régions voisines
telles que l’Alsace, la Champagne-Ardenne, l’Allemagne frontalière et la Wallonie.
Ce positionnement a pour vocation de changer
l’image de la région qui devient une destination
féminine. Ainsi, une jeune femme qui adore sa
région et dont le prénom est Lorraine, invite les
femmes à découvrir sa collection de bonnes idées
d’adresses, de coups de cœur en leur parlant de
ce qu’elles aiment et de ce qui les intéresse : sujets
déco, de beauté, de cuisine, de week-end en
amoureux… L’idée est donc de traiter les habituels
sujets touristiques propres à chaque destination
sous un angle « féminin ». Parmi les exemples
d’offres proposées, on peut citer le shopping avec
le linge de qualité des Vosges, la beauté et les
villes thermales dont Contrexéville spécialisée
dans la minceur, les enfants avec la station de La
Besse labellisée « Famille Plus Montagne », sans
oublier la cuisine et les spécialités régionales
(dragées de Verdun, mirabelle, confiture de groseille, madeleine de Commercy…).
2
Entretien exclusif avec Daniel Cavalli, directeur de l’office de tourisme
Dans la perspective de la mise en place en 2013
d’un plan marketing partagé entre les acteurs
touristiques lorrains, le comité régional du tourisme
(CRT) de Lorraine a engagé dès cette année une
mutualisation des moyens de communication avec
ses partenaires.
• Annonces ........................................................................
• Le tourisme en actions (valeurs boursières) ...............
• Brèves ..............................................................................
• Perspectives ..................................................................
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– Un milliard de touristes internationaux fin 2012 (OMT)
Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :
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Y. Abehsera
S. Bermann
Th. Bochettaz
D. Cavalli
Y. Daudigny
G. Drakopoulos
O. Lépine
I. Monforte
T. Rifai
E. Straumann
• Abbaye de Fontevraud
• ADT Deux-Sèvres
• AFCC
• Allianz France
• Angers
• Aquitaine
• Atout France
• Biarritz
• Biarritz Tourisme
• BNP Parisbas Real
Estate
• Bretagne
• CCI de France
• CDA
• CDTL Gers
• Centre
• Charente-Maritime
Tourisme
• Châteaux de la Loire,
Vallée des Rois
• Chine
• Chinon
• Club de la croisière
Marseille Provence
• Cluster AQUI O Thermes
• Cluster maritime français
• Cognac
• Cour des comptes
• CRT Centre Val de Loire
• CRT Lorraine
• CRT Poitou-Charentes
• Deloitte
• DGCIS
• Écoles du Ski français
• European Cities
Marketing
• Eurothermes
• Fête de la montagne
2012
• Finistère Tourisme
• France Montagnes
• France Vélo Tourisme
• Gers
• Global Blue
• Indiggo Altermodal
• Indre-et-Loire
• Institut français de la mer
• Haute-Savoie
• JPA
• Lille
• Londres
• Lorraine
• Marseille
• Musée du Grand-Pressigny
• Natureparif
• OMT
•
•
•
•
OT Grand Lyon
OT Lac d’Annecy
OTC Paris
OVLEJ-Études
et recherches de La JPA
• Paris
• Poitou-Charentes
• Réseau national
des sports de nature
• Saint-Germain-des-Prés
• Seatrade Med Cruise
Convention
• Terres Nomades
• Thermes de
Capvern-les-Bains
• Touristic’Tour
• Unat
• Val de Loire
• Val Thorens
• World Travel Market
RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS :
• Commune d’Étretat (76)
• Commune de Noidans-le-Ferroux (70)
• Le Touquet-Paris-Plage Tourisme (62)
• Parc naturel régional du Haut-Jura (39)
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offices de tourisme
N° 2176 – 21 novembre 2012
Lac d’Annecy :
une destination globale
L’office de tourisme du Lac d’Annecy, intercommunautaire depuis
janvier 2012, affine sa stratégie d’accueil sur un territoire élargi, et
privilégie le tourisme d’affaires et une clientèle de séjours sur des
marchés très ciblés.
Entretien exclusif avec Daniel Cavalli, directeur de l’office de tourisme.
GOT : Quelles sont les particularités de la destination ?
Daniel Cavalli : Le territoire du
lac d’Annecy constitue un espace
touristique homogène et unique
sur le plan du paysage et propose
une offre diversifiée et complémentaire basée sur des activités
lac et montagne. Il bénéficie d’une
forte notoriété due à la beauté de
ses paysages et à la démarche
de qualité environnementale initiée il y a quarante ans, qui a fait
du lac « le plus pur d’Europe ». La
communauté d’agglomération
d’Annecy est labellisée Agglomération d’Art et d’Histoire.
Fédérer et mutualiser
GOT : Quels sont les objectifs
de l’office de tourisme unique ?
D. C. : Dès 1989, les collectivités
du tour du lac avaient créé un
pôle de promotion dénommé la
Conférence tourisme du lac d’Annecy qui assurait 90 % des opérations de promotion vers les
marchés étrangers. Nous avions
donc une expérience en matière
de partenariat.
En 2003, la compétence tourisme
a été transférée à la communauté
d’agglomération d’Annecy (13
communes, 140 000 habitants)
dans le cadre de la compétence
économique.
En 2010, les quatre communautés de communes du tour du lac
(ayant chacune leur office) ont
créé un comité de pilotage informel pour réfléchir à la mise en
place d’un office de tourisme
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unique. Le 1er janvier 2012, l’office
de tourisme d’Annecy, en EPIC
depuis 2007, est devenu intercommunautaire (24 communes
en 3 communautés de communes,
celle du Pays de Faverges étant
en attente d’adhésion) et a pris la
dénomination office de tourisme
du Lac d’Annecy.
Dans le cadre de l’internationalisation des flux touristiques, il s’agit
de promouvoir, sous une marque
unique Lac Annecy Tourisme, une
destination globale à la notoriété
nationale et internationale reconnue. Mais aussi de valoriser la
complémentarité de l’offre lac et
montagne en toutes saisons,
notamment dans le cadre de la
collaboration avec les stations
des Aravis. Il s’agit également de
piloter l’économie touristique en
fédérant les acteurs dans une
démarche cohérente. Enfin, ce
regroupement permet de réaliser
des économies de gestion.
La stratégie de l’office a été élaborée par le comité de pilotage
autour de trois axes : qualité de
l’accueil ; promotion internationale vers des clientèles principalement hébergées, sur des
destinations travaillées méthodiquement ; développement de
l’offre lac et montagne.
GOT : Comment l’office est-il
organisé ?
D. C. : L’équipe compte 28 personnes dont 14 à l’accueil (+ 12
saisonniers en été, soit 38 mois),
2 directeurs adjoints assurant la
promotion, 4 personnes au tourisme d’affaires, 6 à la direction
et à la comptabilité et 2 au numérique.
Depuis le 1er janvier 2012, les
huit bureaux d’information touristique (5 en hiver) travaillent en
réseau (TIC, numéro d’appel unique) et délivrent une information
unifiée et cohérente. Ils accueillent
environ 280 000 visiteurs par an.
La polyvalence des permanents
de l’équipe d’accueil, appuyée
sur une montée en compétence
grâce à la formation, permet de
les fidéliser. En plus de la fonction
d’accueil, chaque conseiller en
séjour se spécialise sur trois ou
quatre thèmes (éditions, Sitra,
billetterie-boutique, visites guidées, accueil presse…). L’office
est labellisé Tourisme & Handicap
(4 handicaps).
GOT : L’office commercialise…
D. C. : Les nuitées et les forfaits
pour individuels peuvent être
réservés sur le site Internet de
l’office et sur smartphone. L’office
n’a pas de service groupes. Il
assure la billetterie et dispose
d’une boutique. Annecy Congrès
est dédié au tourisme d’affaires
et de congrès.
GOT : Quelles sont vos actions
de promotion ?
D. C. : Notre objectif est d’assurer une fréquentation optimale
toute l’année en priorisant les
actions de promotion et de commercialisation générant de l’hébergement, sans négliger la
clientèle de proximité (80 % de
nos recettes proviennent des touristes hébergés).
Nos marchés prioritaires sont la
France, par le biais de la communication vers les médias pour
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cibler une clientèle située à plus
de trois heures (courts séjours
avec hébergement), mais également l’Europe de proximité (Allemagne, Benelux, Suisse, Italie,
Espagne, Angleterre). Sur ces
marchés, notre stratégie est axée
sur le renouvellement de clientèle
et la répétition des séjours. En
France, Suisse et ltalie, l’office
cible uniquement de « grandes
régions » distantes de 300 kilomètres au minimum, de manière
à proposer un séjour d’au moins
une nuitée.
Sur certains pays émergents,
nous menons une action de promotion et de pré-commercialisation forte (Japon, États-Unis,
Canada). Depuis cinq ans, nous
travaillons également la Corée,
la Chine et la Russie (avec Atout
France et Rhône-Alpes Tourisme)
par du démarchage et des accueils
de professionnels et de médias.
Le Brésil et les Émirats représentent des opportunités en réceptif.
Notre propos est de travailler les
marchés de manière intensive et
régulière et de veiller à ce que les
clientèles démarchées soient en
adéquation avec l’offre.
En 2012, 26 actions d’accueil et
de démarchage ont été menées
vers les professionnels (Grand
Ski, Londres, Allemagne, Chine,
Japon, Russie) ainsi que 51
accueils de presse et 4 actions
grand public (Salon de la randonnée à Lyon, campagnes Internet
en direction des jeunes avec Atout
France, actions en Suisse et en
Russie).
La fréquentation étrangère est en
nette progression. En 2012, l’office de tourisme a comptabilisé
35 % de touristes étrangers (environ 45 % sur le territoire en incluant
les groupes) dont 80 % d’Européens et 20 % de touristes russes
et d’autres continents.
GOT : Comment travaillez-vous
en réseau ?
D. C. : De 2005 à 2011, la Région
Rhône-Alpes a soutenu notre
ouverture à l’international, dans le
cadre d’un contrat de développement du bassin annécien, pour
promouvoir une destination complémentaire lac et montagne (été
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et hiver) vers les pays émergents.
Cette marque Lake Annecy Ski
Resorts, utilisée seulement à
l’étranger, réunit le lac d’Annecy
et les stations du massif des Aravis
(La Clusaz, Le Grand-Bornand…).
L’office a également mené, avec
Savoie Mont-Blanc Tourisme, des
actions de promotion avec les lacs
des Pays de Savoie.
Une fréquentation à l’année
GOT : Le tourisme d’affaires a un
impact économique notable…
D. C. : Depuis 1988, le bureau
des congrès est intégré à l’office
(4 personnes dédiées). La marque
générique de la destination est
Lac Annecy Tourisme. Annecy
Congrès est la marque du tourisme
d’affaires, Annecy Events étant
destinée au tourisme événementiel. Annecy Congrès assure la
promotion de la destination et
organise la plupart des congrès
nationaux et internationaux.
Les entreprises internationales
implantées localement (marques
outdoor…) génèrent du tourisme
d’affaires (séminaires, motivation). Près de la moitié des congrès
sont internationaux du fait de la
situation géographique, du cadre
et de la proximité de l’aéroport de
Genève (30 minutes par l’autoroute). L’office dispose d’un bureau
d’accueil à l’aéroport (en frais partagés avec les conseils généraux
de l’Ain et des Savoie, les grandes
stations de la région et le CRT).
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offices de tourisme
N° 2176 – 21 novembre 2012
En moyenne annuelle, Annecy
reçoit 30 à 40 congrès et événements d’entreprise de plus de 100
participants pour environ 18 M€
à 19 M€ de retombées économiques directes (organisation,
hébergement). L’office soutient
le projet de centre d’expositions,
de séminaires et de congrès envisagé par la communauté d’agglomération d’Annecy.
GOT : Quels sont les premiers
résultats de l’office de tourisme
unique ?
D. C. : En 2012, l’image du lac
a été confortée avec l’adoption
d’une charte graphique et le dépôt
de la marque Lac Annecy Tourisme. La réservation en ligne est
désormais possible sur www.lacannecy.com et le site est diffusé
en intégral sur les smartphones
et tablettes. Trois comptes Facebook ont été ouverts et notre
compte Facebook chinois « weibo »
compte 2 500 fans. L’office a
lancé une newsletter pro mensuelle, un calendrier papier et
numérique des événements par
quinzaine et réunit les socioprofessionnels au printemps et à
l’automne. La démarche Qualité
Tourisme pour obtenir le classement en catégorie I est pratiquement finalisée. ■
Office de tourisme
du Lac d’Annecy
Tél. : 04 50 45 00 33
www.lac-annecy.com
Repères
• En 2010, les recettes TTC du territoire de l’office de tourisme unique sont
évaluées à 299 M€, dont 235 M€ (78,5 %) pour les touristes hébergés et
64 M€ (21,5 %) pour les excursionnistes à la journée.
• Emplois directs générés par l’activité touristique sur le territoire : 4 515
(restauration : 43 %, hébergement : 26 %, sports : 14 %, transports : 13 %,
culture et loisirs : 4 %).
• 38 690 lits touristiques (dont 23 880 lits marchands).
• 2,75 millions de nuitées marchandes en 2010 (hôtellerie : 1 million,
meublés de tourisme classés : environ 1 million, campings : 600 000) ;
environ 2,7 millions de journées excursionnistes (1 heure à 1 journée).
• Budget de fonctionnement 2012 (hors congrès) : 2 252 342 € (communautés de communes : 1 689 000 €, recettes propres : 563 000 €). Budget
annexe congrès : 1,5 M€ à 3,5 M€ selon les années.
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tendances
N° 2176 – 21 novembre 2012
Vacances des enfants et des jeunes :
une problématique sociale
Depuis 2004, le taux de départ des 5-19 ans en France ne progresse plus et les inégalités d’accès aux
vacances se renforcent. Dans un contexte de non départs principalement dus à des raisons financières,
les séjours collectifs enregistrent une baisse de fréquentation tout en suscitant l’intérêt des familles.
L
’OVLEJ (Observatoire des
vacances et des loisirs des
enfants et des jeunes)-Études et
recherches de La Jeunesse au
Plein Air (JPA) a conduit, en 2011,
une étude nationale sur l’accès
au départ et les pratiques de
vacances des enfants et des jeunes (vacances : ensemble des
déplacement d’agrément d’au
moins 4 nuits consécutives hors
du domicile). Un focus a été effectué sur les colos, camps et séjours
linguistiques. Cette étude est la
première à être menée sur ce sujet
depuis la dernière production de
l’Insee en 2004.
L’enquête a été réalisée auprès
d’un échantillon représentatif de
plus de 2 551 familles ayant un
ou plusieurs enfants âgés de 5 à
19 ans, entre le 6 octobre et le
9 décembre 2011, sous forme
d’entretiens téléphoniques. Le
questionnaire portait sur le départ
ou le non départ en vacances
pendant la période de référence
(1er septembre 2010 au 1er septembre 2011) des parents et de
l’ensemble des enfants du
ménage, et plus spécifiquement
sur l’ensemble des pratiques de
vacances de l’enfant dont la date
anniversaire était la plus proche
de celle de l’enquête.
L’OVLEJ regroupe La Jeunesse
au Plein Air et l’Union nationale
des associations de tourisme et
de plein air (Unat), membres fondateurs. Créé en 1999, il a pour
objectif de suivre les évolutions
du secteur des vacances et des
loisirs collectifs afin de fournir à
ses partenaires des éléments
d’analyse et de prospective.
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Un phénomène d’érosion
En 2004, 58 % des enfants de
familles à revenu inférieur à
1 500 € mensuels partaient en
vacances ; ils ne sont plus que
50 % en 2011 et un tiers d’entre
eux n’a pas quitté son lieu de
résidence pour une à trois nuits.
Dans cette tranche de revenu,
ceux qui partent restent de moins
en moins longtemps hors du
domicile et cette érosion s’étend
aux classes moyennes et supérieures. Chaque année, 3 millions
d’enfants et de jeunes ne partent
pas en vacances (25 % de la population des 5 à 19 ans) et 2 millions
ne se déplacent pas (15 %). En
trente ans, la proportion de moins
de 16 ans partant en vacances
chez ou avec les grands-parents
s’est réduite de moitié et leur taux
de départ en séjour collectif est
passé de 16 % à 10 %.
Des vacances en famille
Les vacances avec les parents se
généralisent et, les contraintes
financières réduisant le nombre
de séjours dans l’année, elles
deviennent le seul mode de
vacances pour les deux tiers des
moins de 16 ans et près de 50 %
des plus de 17 ans.
Les aides au départ en colonies
ou camps de vacances s’avèrent
indispensables : 88 % des familles
ayant fait partir leur enfant en
séjour collectif n’auraient pu le
faire sans en bénéficier. Mais les
aides des CAF ciblent les familles
les plus défavorisées. Si une
famille de classe moyenne ne
bénéficie pas du soutien d’un
comité d’entreprise ou de la
commune, le départ en séjour
collectif est compromis.
Les acteurs du tourisme familial
et social alertent sur la nécessité
de prendre en compte ces réalités dans les politiques publiques
d’aide au départ. Depuis 2007,
La Jeunesse au Plein Air milite,
avec soixante organisations, pour
la création d’une aide au départ
en vacances pour les enfants et
les adolescents mineurs qui ne
partent pas.
Colos : quels publics
pour quels séjours ?
Chaque année, plus d’un million
d’enfants et de jeunes partent en
vacances collectives. En 2011,
7,5 % des enfants et adolescents
de 5 à 19 ans sont partis en colonies, camps ou séjours linguistiques. De plus, les mini-camps
ou mini-séjours ont accueilli 2,5 %
de la population de la même tranche d’âge pour des durées plus
courtes (1 à 4 jours).
Au milieu des années 1980, les
vacances collectives accueillaient
plus de 13 % de la même tranche
d’âge. Le taux de départ en vacances collectives, en baisse depuis
le milieu des années 1990, semble s’être stabilisé depuis 2008.
L’étude constate que, dans le
contexte de crise économique et
de resserrement des pratiques de
vacances autour de la famille, le
départ en séjour collectif est soumis à des inégalités sociales et
économiques importantes. Partir
en vacances devient plus difficile
pour les classes sociales les moins
aisées et les classes moyennes,
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et les pratiques de vacances des
familles se sont transformées.
Les enfants et les adolescents
sont de moins en moins nombreux
à partir sans leurs parents : près
de 50 % des partants en 2004,
mais seulement un tiers en
2011.
Un modèle plébiscité
Les séjours collectifs (colonies,
camps de vacances, séjours linguistiques) occupent toujours la
seconde place, après les séjours
avec ou chez les grands-parents.
Ils ont accueilli 24 % des 5 à 19
ans et 31 % des 14 à 16 ans partis sans leurs parents en 2011.
Les pré-adolescents et adolescents sont les plus nombreux à
partir en séjours collectifs. Le
départ en colos s’effectue en
moyenne à 9 ans, à 7 ans en
mini-séjour ; 68 % du public des
séjours d’au moins quatre nuits
est âgé de 11 ans et plus (56 %
pour les mini-séjours). Le départ
est soumis à des inégalités sociales et économiques et les filles
sont moins nombreuses que les
garçons à partir (6,5 % de filles
en 2011 contre 7,5 % de garçons).
Les enfants des parents aisés et
diplômés restent les plus nombreux à fréquenter les colonies,
les camps et les séjours linguistiques : ils sont deux fois plus
représentés parmi le public des
séjours collectifs que dans l’ensemble de la population du même
âge. Au-dessus de 4 000 € mensuels, 15 % des enfants bénéficient de séjours collectifs (alors
que la moyenne de tous ceux qui
en bénéficient est de 7 %).
L’accès des familles à l’offre est
conditionnée par leur revenu, la
politique enfance et jeunesse de
leur commune, l’aide de la CAF
ou les séjours financés par un
comité d’entreprise. Les inégalités économiques se sont accrues
au préjudice des enfants de
familles à revenus moyens : pour
une famille à revenu mensuel
entre 2 000 € et 3 000 €, le taux
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de départ est passé de 9 % en
2004 à 6 % en 2011. En-dessous
de 1 000 € mensuels, il est passé
de 5 % à 8 %.
Les aides financières sont déterminantes. En 2011, 65 % des
enfants et jeunes partis en colonie ou en camp de vacances ont
bénéficié d’une aide financière
versée à leur famille ou du financement partiel de leur séjour
(pour 25 % des enfants : soutien
de la part d’un CE ou assimilé,
pour 14 % : participation de la
commune et pour 19 %, des CAF,
sans oublier les régions et les
départements pour les revenus
les plus faibles).
Les mini-séjours ou mini-camps
ne sont pas marqués par des inégalités sociales ou économiques.
Les mini-camps, organisés en
majorité par les centres de loisirs,
permettent une forme d’accès au
départ pour les non partants,
notamment pour les 11-13 ans,
et facilitent un départ ultérieur en
séjour collectif. Pour un tiers des
enfants et adolescents accueillis
en mini-camp, les parents n’ont
pas pu partir en vacances ; 7 %
des pré-adolescents (11-13 ans)
qui n’ont pas pu partir en vacances en 2011 (pour 4 nuits au
moins) ont fréquenté un minicamp ou un mini-séjour.
Pour les parents interrogés, les
séjours collectifs représentent une
expérience ludique (84 % des
parents) et de socialisation (82 %)
qui contribue à l’épanouissement
et à l’apprentissage de l’autonomie des enfants (78 %).
Les activités proposées constituent une motivation importante
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tendances
N° 2176 – 21 novembre 2012
pour 75 % des parents, au second
rang après les dimensions éducatives. Les familles les plus
aisées soulignent plus que les
autres que les séjours collectifs
permettent de découvrir d’autres
manières de vivre et elles sont
plus attentives à l’objectif linguistique. Les familles à revenu moyen
sont plus sensibles à la découverte de nouvelles activités. La
pratique d’activités appréciées
par leurs enfants est une motivation plus forte pour les parents
des 14-16 ans tandis que la
découverte de nouvelles activités
est valorisée pour les 5-10 ans.
Pour les parents d’adolescents,
les séjours collectifs constituent
une initiation au voyage en autonomie.
Des séjours généralistes,
l’été, en France
Soixante-treize pour cent des
séjours collectifs (4 nuits et plus)
s’effectuent pendant les vacances
d’été, 15 % pendant les vacances
d’hiver et 9 % pendant les congés
de printemps. En 2011, 15 % des
enfants et adolescents en séjours
collectifs sont partis à l’étranger,
les pays européens les plus proches accueillant les deux tiers de
ce public.
Selon les parents, un tiers des
colos sont multiactivités. Ce type
de séjour, plus fréquent en miniséjour ou sur une durée de quinze
à vingt jours, est privilégié par
les familles à faible niveau de
revenu, les 11-13 ans et/ou les
garçons. Les trois quarts des
La durée des séjours collectifs
• En 2011, la durée des séjours collectifs (4 nuits et plus) est identique à
celle observée par l’Insee en 2004, soit 10,4 jours en moyenne.
• Après plusieurs décennies de baisse régulière, cette durée s’est stabilisée
à un niveau identique à celui de l’ensemble des séjours de vacances des
5 à 19 ans, quelle que soit leur forme.
• Après avoir fortement progressé entre 2001 et 2004, la proportion des
séjours d’une semaine ou moins reste au niveau observé en 2004 (50 %).
Entre 2004 et 2011, les séjours de 15 à 20 jours ont pris une place croissante au détriment de ceux de 8 à 14 jours.
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tendances
séjours collectifs sont caractérisés par une diversité d’activités
ou des pratiques sportives. Cette
dominante sportive est favorisée
par les familles à revenu moyen
à supérieur (50 % du public entre
2 000 € et 3 000 € mensuels et
67 % entre 3 000 € et 4 000 €).
Les thématiques spécifiques sont
minoritaires dans les séjours de
quatre nuits et plus (8 % du public
pour des séjours de découverte
de l’environnement, 7 % pour la
découverte du patrimoine ou d’un
pays, 9 % en séjour linguistique).
Les séjours à dominante artistique
ou culturelle (sport, danse, cirque…) ont accueilli 5 % du public,
souvent pour une courte durée,
ceux à dominante scientifique
1 %. L’âge est le premier déterminant du choix de la thématique
des séjours.
Un quart du public des séjours
collectifs est informé par des proches. Près de 40 % de ce public
et 60 % des partants en miniséjours sont informés par les
équipements de proximité (mairie, centre de loisirs, école, CAF).
L’étude permet de constater que
seulement 8 % des parents se
sont renseignés en première
intention sur Internet et 8 % à
partir d’un prospectus ou d’un
catalogue. Pour les familles ayant
un CE, c’est celui-ci qui diffuse
l’information sur les séjours qu’il
propose ou organise.
Le secteur associatif, premier
organisateur de séjours collectifs,
est rarement identifié par les
parents qui inscrivent leurs
enfants auprès de leur mairie ou
de leur comité d’entreprise. Les
familles confondent le plus souvent l’acteur ou la structure auprès
duquel ils inscrivent leurs enfants
et celui ou celle qui réalise effectivement le séjour.
Un secteur en évolution
L’enquête menée par l’OVLEJÉtudes et recherches de La JPA
permet de cerner les changements en cours concernant l’offre et les attentes du public, de
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N° 2176 – 21 novembre 2012
repérer de nouveaux enjeux et
ouvre des perspectives sur les
évolutions du secteur. Elle souligne que le produit « colo » a évolué et que ce changement a été
accompagné par les communes,
les comités d’entreprise et les
CAF. Ce type de séjour peut
constituer un des leviers à la
mise en œuvre du droit aux
vacances et aux loisirs collectifs
des enfants et des adolescents.
Un nombre croissant de communes a développé, avec les CAF
et en lien avec les associations,
une offre de séjours et des politiques d’aides qui permettent à
un public plus large d’accéder à
des vacances collectives. Les
passerelles entre les centres de
loisirs et les séjours facilitent les
premiers départs en colos. Les
comités d’entreprise demeurent
un acteur majeur en contribuant,
en 2011, au départ de 21 % du
public des séjours de quatre nuits
et plus, notamment à l’étranger.
Le secteur commercial, en progression, mais minoritaire, cible
un public à revenu élevé. Les
durées de séjours sont de plus en
plus variables, de nouvelles destinations ou thématiques émergent, les séjours à l’étranger
restent minoritaires, mais attractifs.
« Les colos constituent toujours
pour les parents une expérience
particulière de vacances assortie
d’une spécificité éducative grâce
à la dimension collective et
de socialisation, dit Isabelle
Monforte, chef de projet OVLEJÉtudes et recherches de La
JPA.
Une valeur ajoutée reconnue
Le contenu des séjours peut prendre des formes différentes en
matière d’activités en fonction de
l’âge des enfants, ou selon les
milieux sociaux pour répondre à
des attentes spécifiques. Mais le
consensus est global pour reconnaître la valeur de cette expérience de vacances collectives.
La fréquentation des colos est
plutôt stable, avec une tendance
légère à la baisse. C’est un secteur
en évolution au niveau des pratiques, des types de séjours proposés pour répondre à la
diversification des attentes. Une
légère progression du secteur
commercial apparaît, ainsi que
le rôle croissant joué par les collectivités locales dans la prescription et l’aide au départ. Les
familles recherchent une relation
de proximité avec la structure qui
propose le séjour, mais identifient
peu le rôle joué par le secteur
associatif dans l’organisation de
ces séjours.
Les attentes sont plus fortes en
matière de mobilité et de séjours
à l’étranger pour les adolescents.
Les courts séjours se sont stabilisés tandis que ceux de quinze
à vingt jours sont repartis à la
hausse. L’étude permet de constater que le modèle des colos en
matière de choix de vacances est
encore très présent. » ■
Les destinations
• En 2011, 85 % des séjours collectifs des enfants et adolescents ont eu lieu
en France métropolitaine.
• Le cadre géographique est stable, avec un tiers du public accueilli à la
montagne et un tiers à la campagne. Les mini-séjours privilégient la
campagne et la ville.
• Les principales destinations demeurent Rhône-Alpes (18 % de la fréquentation à l’échelon national), Paca (11 %), Aquitaine (8 %), LanguedocRoussillon (6 %), Pays de la Loire (6 %) et Midi-Pyrénées (5 %). La
fréquentation est en hausse en Bretagne (13 % en 2011) et en Ile-de-France
(3,5 % en 2011). Haute-Savoie, Savoie et Isère restent en tête des départements d’accueil (16 % des séjours collectifs en France).
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territoires
N° 2176 – 21 novembre 2012
Ici et là : les initiatives en région
Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le
dynamisme des territoires en matière de tourisme.
Prix touristiques :
le Gers dans la moyenne
Le comité départemental du tourisme et des loisirs (CDTL) du
Gers a reconduit l’étude tarifaire
réalisée en 2006 par son observatoire économique portant sur
certaines composantes de l’offre :
hôtels, campings, chambres
d’hôtes, sites et monuments, sites
de baignade. Plus de 800 prix ont
été relevés et un comparatif avec
dix départements a été effectué
(pour l’essentiel, il s’agit d’espaces touristiques ruraux du sud de
la France). L’évolution des tarifs
entre 2006 et 2012 sur le département du Gers a également fait
l’objet d’une analyse.
Selon l’étude, le Gers se positionne « dans la moyenne » du
panel, allant de la « moyenne
supérieure » pour l’hôtellerie
« Logis » du Gers (avec un prix
moyen de chambre à partir de
58 €) aux prix les plus bas pour
l’hôtellerie de plein air (17 € l’emplacement nu « Campings Qualité », première semaine de juillet).
Comparativement, sur le secteur
de l’hôtellerie « Logis », les départements de la Drôme et du Vaucluse affichent les prix moyens
les plus élevés, tandis que c’est
en Aveyron, en Corrèze et dans
le Tarn-et-Garonne que se trouvent les tarifs moyens les plus
bas. Quant aux emplacements,
c’est la Drôme qui pratique les
prix les plus hauts.
Si la tendance logique est à l’augmentation des prix sur la période
2006-2012, certains prix moyens
sont à la baisse (emplacements
campings « Campings Qualité »,
chambres d’hôtes « Clévacances »
3 clés).
L’analyse des tarifs ne prend pas
en compte l’évolution qualitative
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de l’offre au sein d’une même
catégorie.
Le Vaucluse, la Drôme et la Dordogne sont les départements
présentant les prix moyens les
plus élevés.
www.reperes-gers.com
Rencontres autour
de la thématique vélo
Le comité régional du tourisme
(CRT) Poitou-Charentes a organisé le 13 novembre, aux anciens
abattoirs à Cognac, un après-midi
d’information et de sensibilisation
au tourisme à vélo, thématiquephare de la stratégie partagée du
schéma régional de développement touristique 2011-2015.
Cette rencontre co-organisée
avec l’agence de développement
touristique (ADT) des DeuxSèvres a permis de faire un point
sur les attentes des clientèles et
d’aborder la marque nationale
« Accueil Vélo » et les dispositifs
de commercialisation. Sur ces
points, France Vélo Tourisme, le
CRT Centre Val de Loire, Charente-Maritime Tourisme, le cabinet Indiggo Altermodal (conseil
en circulations douces) et les
professionnels de la région ont
témoigné de leurs expériences et
de leurs savoir-faire.
En Poitou-Charentes, 900 kilomètres de voies cyclables sont
inscrites au schéma national Véloroutes Voies Vertes. Le Marais
poitevin est traversé par 850 kilomètres d’itinéraires dont 400 dans
la partie classée « Grand Site de
France ». Enfin, la Véloroute Voie
Verte V 43 entre Saumur et La
Rochelle, récemment mise en service, a été primée par les services
de l’État en tant que « destination
majeure du tourisme à vélo ».
Cette rencontre était la troisième
de l’année proposée par le CRT,
après celle d’avril sur l’accueil
des clientèles néerlandaises et
britanniques et celle de juin sur
l’écotourisme.
Ces journées s’inscrivent dans le
cadre des actions de la mission
d’appui aux professionnels du
CRT, en complément de ses missions de promotion sur les différents marchés.
Une année « compliquée »
pour Biarritz
L’année 2012 s’est avérée « compliquée » pour Biarritz (PyrénéesAtlantiques) selon Olivier Lépine,
le directeur de Biarritz Tourisme,
qui évoque plusieurs facteurs
comme la conjoncture économique difficile, une clientèle plus
économe et la concurrence très
agressive des autres destinations.
Si le tourisme de loisirs s’est assez
bien maintenu, le tourisme d’affaires a enregistré une baisse des
participants par nombre de manifestations, une tendance inscrite
déjà depuis plusieurs années :
alors qu’en 2009, Biarritz en
accueillait 26 725, ce chiffre est
descendu à 23 338 en 2010 puis
à 22 575 en 2011. Face à ce
constat, Olivier Lépine souhaite
que « tous les professionnels
redoublent d’agressivité et de
créativité pour maintenir les parts
de marché : chacun dans la ville
doit vendre sa ville », insiste-t-il.
C’est précisément sur ce thème
que se sont déroulées à Biarritz,
du 14 au 17 novembre, les rencontres d’automne de « European
Cities Marketing ».
Elles ont abordé le rôle que jouent
les habitants, les résidents, les
étudiants, les célébrités, les hommes politiques dans la commercialisation et le rayonnement de
leur ville. ■
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politiques publiques
N° 2176 – 21 novembre 2012
Actualité - Réglementation - Journal Officiel
Politiques publiques
10 % déjà l’an dernier, elle touche cette année, sans
exception, l’ensemble des postes budgétaires.
PLF 2013
Plus de 80 % des crédits pour la promotion de
l’image touristique
Tandis que la promotion de l’image touristique de
la France concentre plus de 80 % des crédits, les
autres crédits directs sont réduits à la portion congrue.
En tenant compte des crédits mutualisés (rémunération des personnels de la DGCIS et des Direccte
traitant des questions du tourisme, gestion mutualisée des fonctions support des services centraux
du ministère de l’Économie et le programme « Entretien des bâtiments de l’État »), le coût complet de
l’action « Développement du tourisme » s’établirait
donc au total pour 2013 à 79,7 M€, répartis entre
38,7 M€ de crédits directs et 41 M€ de crédits mutualisés. Une estimation qui est néanmoins sujette à
caution, car elle varie fortement d’une année à
l’autre. Ainsi, dans le PLF pour 2011, étaient-ils
estimés à 34,6 M€, avant d’être évalués dans le PLF
pour 2012 à 74,5 M€.
Le rapporteur recense par ailleurs quatre dépenses
fiscales rattachées au programme « Tourisme », pour
un montant de 1,19 M€, « soit plus de trente fois le
montant des crédits directs du programme » : taux
de TVA à 5,5 % (7 % depuis le 1er janvier 2012) pour
la fourniture de logement dans les hôtels ; taux de
TVA à 5,5 % (7 % depuis le 1er janvier 2012) pour la
fourniture de logement dans les terrains de camping
classés ; exonération de la contribution patronale et
de la participation financière du comité d’entreprise
et des organismes à caractère social au financement
des chèques-vacances ; réduction d’impôt sur le
revenu au titre des investissements dans le secteur
du tourisme
S’ajoutent enfin l’ensemble des crédits concourant
à la politique du tourisme en dehors de la mission
« Économie » recensés dans un document de politique transversale (DPT) qui identifie ainsi 22 programmes pour un montant total de 1,8 milliard
d’euros.
Source : projet de loi de finances pour 2013,
rapport présenté au nom de la commission
des Affaires économiques
L’évolution de l’architecture budgétaire est marquée
cette année par la disparition du programme « Tourisme ». Portés jusqu’à l’an dernier par un programme spécifique au sein de la mission
« Économie », les crédits du tourisme sont intégrés
dans le projet de loi de finances pour 2013 en tant
qu’action au programme 134, renommé pour l’occasion « Développement des entreprises et du tourisme ».
Le tourisme disparaît donc à nouveau en tant que
programme budgétaire, ce qui avait déjà été le cas
dans le PLF pour 2008, année du rattachement de
l’ancienne Direction du Tourisme – qui dépendait
du ministère chargé de l’Équipement – à la Direction
générale de la compétitivité, de l’industrie et des
services (DGCIS), soit au ministère chargé de l’Économie. Pour mémoire, le tourisme constituait auparavant un programme de la mission interministérielle
« Politiques des territoires ». Il est ensuite réapparu
dans la maquette budgétaire en tant que programme
distinct dès 2009, à la demande notamment de
nombreux parlementaires qui souhaitaient lui assurer davantage de visibilité sur le plan budgétaire.
Eric Straumann, député (UMP) du Haut-Rhin et
rapporteur pour avis des crédits correspondants, au
nom de la commission des Affaires économiques,
ne conteste pas le choix opéré, qui répond sur le
fond à des considérations de gestion parfaitement
rationnelles. Il tient cependant à faire remarquer
qu’au gré des modifications apportées à la maquette
budgétaire, il est parfois difficile d’identifier les crédits provenant d’autres missions et qui sont affectés
aux actions en faveur du tourisme. « La mutualisation
des moyens est certes compréhensible et justifiable
[…], mais il ne faudrait pas que la disparition du
programme encourage la dilution administrative des
actions en faveur du tourisme. »
Le projet de loi de finances pour 2013 propose de
fixer les crédits à 44,6 M€ en autorisations d’engagements (AE) et à 38,7 M€ en crédits de paiement
(CP), ce qui représente, par rapport au programme
223 du PLF pour 2012 – qui recouvrait exactement
le même périmètre –, une hausse de 3,2 % pour les
premières, et une baisse de 13,4 % pour les
seconds.
L’augmentation des autorisations d’engagement
trouve son explication dans le renouvellement, programmé pour 2013, des marchés publics relatifs
aux enquêtes statistiques et aux études.
Quant à la forte baisse des crédits de paiement
(13,4 %), qui intervient après une chute de l’ordre de
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Thermalisme
PARTICIPATION FORFAITAIRE AUX FRAIS DE SÉJOUR
Dans un rapport d’information sur les dépenses du
régime général d’assurance maladie autres que les
remboursements de soins, le sénateur Yves Daudigny
suggère que les prestations supplémentaires obligatoires versées au titre de l’action sanitaire et sociale
(que chaque caisse doit verser si les conditions
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d’attribution sont remplies) soient financées sur le
risque. Il en est ainsi notamment de la participation
forfaitaire aux frais de séjour et de déplacement pour
une cure thermale. Le rapporteur considère la distinction entre prestations supplémentaires facultatives
et prestations supplémentaires obligatoires « complexe
et discutable » : « on voit mal pourquoi des prestations
obligatoires ne seraient pas financées sur le risque
dès lors que les caisses n’ont aucune marge d’appréciation quand les conditions d’octroi sont remplies,
estime le sénateur dans son rapport remis en juillet
dernier. La Cour des comptes suggère d’ailleurs qu’il
en soit ainsi pour les frais de déplacement et de séjour
liés aux cures thermales ».
En 2011, ceux-ci ont représenté une dépense de
8,8 M€, soit une diminution de 25 % par rapport à
2008 en raison de la non revalorisation du plafond
de ressources depuis 1993. Les dépenses de cures
thermales financées par le risque atteignaient quant
à elles 229 M€ en 2011.
Répondant à une demande de la commission des
Affaires sociales du Sénat en date du 2 décembre
2010, la Cour des comptes a réalisé une enquête
sur les dépenses de la branche maladie du régime
général ne correspondant pas, stricto sensu, à des
remboursements de soins, ni à des charges de gestion administrative. D’un montant compris entre 6
et 7 milliards d’euros par an, soit moins de 5 % des
charges d’assurance maladie, ces dépenses correspondent principalement au financement des prestations d’autres régimes (à travers les mécanismes
de compensation démographique), ainsi qu’à la
prise en charge des cotisations sociales des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés.
Bon à savoir
– L’objectif de la 3e Journée technique du Réseau
national des sports de nature (Paris, 4 décembre
2012) est d’informer les acteurs concernés par
Natura 2000 et les sports de nature (organisateurs
de manifestations sportives, chargés de missions
collectivités locales
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N° 2176 – 21 novembre 2012
Natura 2000, fédérations sportives, services de
l’État, gestionnaires d’espaces naturels, professionnels du tourisme et des loisirs…) en favorisant les
échanges et les présentations d’expériences.
Elle est organisée par le Pôle ressources national
des sports de nature en collaboration avec l’Atelier
technique des espaces naturels (ATEN).
Le pré-programme est disponible sur le site : www.
sportsdenature.gouv.fr
L’inscription est gratuite, mais elle est obligatoire
(avant le 27 novembre).
– La Commission européenne a inscrit à son agenda
pour 2013 la mise à jour de la directive 90/314/
CEE du 13 juin 1990, dite « Voyages à forfait ». La
directive doit être adaptée pour tenir compte de
l’évolution du marché. Ses dispositions doivent être
actualisées et clarifiées pour prendre en considération les nouveaux modes de réservations en ligne.
– Les citoyens, entreprises et autres parties concernées sont invités à donner leur avis sur certains taux
réduits de TVA dans le cadre d’une consultation
publique lancée par la Commission européenne. Il
leur est également demandé d’examiner quelles
seraient les conséquences d’une modification des
règles de l’Union en la matière. La consultation s’inscrit dans le cadre plus large des travaux visant à
réformer en profondeur le système de TVA de l’Union
afin de le rendre plus simple, plus efficace et plus
robuste. Elle se terminera le 3 janvier 2013.
– À partir du 1er octobre 2013, les prestataires de
déménagement, de transport de voyageurs ou de
marchandises doivent fournir au bénéficiaire de la
prestation une information sur la quantité de dioxyde
de carbone (CO2) émise par le mode de transport
utilisé. Pour aider les transporteurs à calculer et
fournir l’information requise, le ministère de l’Écologie vient de publier sur son site Internet un guide
méthodologique, qui précise la manière d’élaborer
et de délivrer l’information, les données de référence
à utiliser ou encore les cas des prestations soustraitées. ■
Lille, Capitale française de la biodiversité
Après Grande-Synthe (Nord) en 2010 et Montpellier en 2011, Lille a été désignée comme la nouvelle
« Capitale française de la biodiversité 2012 ». La cérémonie de remise des prix du concours s’est tenue le
19 novembre 2012 au Sénat. Cette troisième édition du concours européen organisé en France par Natureparif récompense cette année les collectivités locales les plus actives en matière d’éducation à la biodiversité.
Le jury a apprécié les outils innovants développés par Lille pour intégrer la nature et la biodiversité dans le
tissu urbain, et pour avoir mené des actions exemplaires pour réinstaurer la nature en ville avec les
citoyens.
Aux côtés de Lille, également lauréate de sa catégorie des villes de plus de 100 000 habitants, quatre autres
collectivités ont été distinguées : Saint-Nolff (Morbihan) dans la catégorie des petites villes ; Niort (Deuxsèvres) dans la catégorie des villes moyennes ; la communauté urbaine de Strasbourg (Rhin) dans la
catégorie des communautés urbaines et d’agglomération, et Versailles (Yvelines) pour le « Prix Natureparif
» décerné à une collectivité francilienne.
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annonces
N° 2176 – 21 novembre 2012
Le Parc naturel régional du Haut-Jura
Le Touquet-Paris-Plage Tourisme
Recrute
Son Responsable pôle « office du tourisme du Touquet-Paris-Plage »
recrute
SON CHARGÉ DE MISSION TOURISME (H/F)
MISSIONS
Placé sous l’autorité du Président, du Directeur du Parc et du Directeur-Adjoint, et
en lien avec l’équipe du Parc, le chargé de mission Tourisme aura en charge les
missions suivantes :
❚ Participer à la définition de la politique touristique du Parc en application de
la Charte.
❚ Assurer la coordination des actions avec les organismes partenaires du Parc :
CDT, CRT, Montagne du Jura, Stations, Grande Traversée du Jura…
❚ Animer les réseaux professionnels partenaires du Parc : Gîtes Panda, Offices
de Tourisme…
❚ Mettre en œuvre et assurer le suivi de la politique touristique du Parc :
t1SPNPUJPOEFMPGGSFUPVSJTUJRVFMJÏFBVYWBMFVSTEV1BSD
t1SPGFTTJPOOBMJTBUJPOEFTBDUFVST
t$POTUJUVUJPOEVOFPGGSFUPVSJTUJRVFBVUPVSEFMÏDPNPCJMJUÏ
t"DDPNQBHOFNFOUEFTEÏNBSDIFTRVBMJUÏEPOUMB.BSRVF1BSD
t.JTFFOQMBDFFUTVJWJEFTPVUJMTEFQSPNPUJPOUPVSJTUJRVFEV1BSD4JUF*OUFSnet, Éditions, Salons…
PROFIL
❚ Bonnes connaissances des collectivités territoriales.
❚ Formation supérieure (Bac + 5) en Tourisme.
❚ Qualités organisationnelles et rédactionnelles.
❚ Maîtrise de la méthodologie de montage et de conduite de projets.
❚ Autonomie, esprit d’initiative et travail en équipe.
❚ Réactivité, capacité à gérer les priorités.
❚ Expérience dans l’animation de réunions.
❚.BÔUSJTF JOEJTQFOTBCMF EF MPVUJM JOGPSNBUJRVF 8PSE &YDFM 0VUMPPL 1PXFSpoint.
POSTE
❚ Contrat de 3 ans.
❚1PTUFËUFNQTQMFJOICBTÏË-BKPVY
❚7ÏIJDVMFQFSTPOOFMFUQFSNJT#JOEJTQFOTBCMFT
❚1SJTFEFQPTUF®DPNQUFSEFKBOWJFS
❚ Salaire selon profil.
Merci d’adresser votre candidature par courrier (lettre de motivation et CV),
avant le 3 décembre 2012 à :
Monsieur le Président
Maison du Parc du Haut-Jura
29 Le Village – 39310 LAJOUX
ou par mail : [email protected]
Poste à pourvoir à partir de janvier 2013
Missions et activités principales
Le Touquet-Paris-Plage Tourisme, établissement public industriel et commercial, a comme vocation,
de par ses statuts, de gérer les équipements touristiques, sportifs et culturels de la Station.
Sous la responsabilité du Directeur général et du Directeur général adjoint du Touquet-Paris-Plage
Tourisme, le responsable du pôle « office du tourisme » aura pour mission :
De valoriser au mieux Le Touquet-Paris-Plage et sa région auprès des touristes et des professionnels venus pour des salons, des séminaires…
De veiller à la qualité de l’accueil.
De coordonner la politique de promotion touristique de la station. À cette fin, il gère au quotidien le budget, l’organisation et les ressources humaines de l’office de tourisme dont il est
responsable (10 personnes). Il organise le travail du personnel de l’office, afin de satisfaire au
mieux les demandes des visiteurs.
De mettre en œuvre des moyens pour informer les visiteurs et les touristes des richesses du
Touquet et/ou de la région : son patrimoine culturel, ses événements, ses manifestations ou ses
richesses naturelles.
D’imaginer des produits touristiques, des circuits touristiques… qu’il doit commercialiser.
De mettre en place des opérations marketing et de commercialisation de ces packages touristiques. Sa mission comporte donc un fort aspect commercial puisqu’il doit promouvoir son offre
de produits auprès d’agences de voyages et vendre en direct via Internet et toute structure à
moyens nécessaires.
De superviser la réalisation de brochures d’information, de l’évolution du site Internet marchand
ou encore de campagnes d’affichage.
De développer des outils de promotion : dépliants, guides touristiques, site Internet, newsletters
numériques…
De gérer des campagnes de communication via les médias, les agences privées…
D’entretenir de bonnes relations avec les acteurs régionaux (CRT, ADRT, associations culturelles,
restaurateurs, commerçants, hôteliers).
D’assurer la maîtrise et la gestion de la Démarche qualité et de fédérer l’ensemble du personnel
autour de cette démarche ; de suivre les classifications (AFNOR, Qualité tourisme…) et les
normes liées à un office du tourisme, et d’en assurer leur maintien.
De mettre en place des produits dérivés et de développer les recettes de la « boutique ».
De développer le chiffre d’affaires du Touquet-Paris-Plage Tourisme.
Qualités essentielles requises
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(travail week-end et jours fériés).
Compétences requises
&YQÏSJFODFQSPGFTTJPOOFMMFEBVNPJOTEFVYBOTEBOTVOFBDUJWJUÏDPNNFSDJBMFFUPVUPVSJTUJRVF
#BD²DPMFEFDPNNFSDFNBSLFUJOHUPVSJTNFPV%&44NBSLFUJOHDPNNFSDFUPVSJTNF
Langues : maîtrise parfaite de l’anglais et deuxième langue souhaitée (allemand et/ou néerlandais).
#POOFDPOOBJTTBODFEFTPVUJMT8PSE&YDFM1PXFSQPJOU
#POOFDPOOBJTTBODFE*OUFSOFUEFT5*$
Candidature à transmettre à :
Monsieur le Directeur général du Touquet-Paris-Plage Tourisme
Palais des congrès – Place de l’Hermitage – 62520 LE TOUQUET-PARIS-PLAGE
LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME
BULLETIN D’ABONNEMENT
La Gazette Officielle du Tourisme
Publication hebdomadaire éditée par Société Nouvelle API
N° 2176 du 21 novembre 2012
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64205 Biarritz cedex
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À Paris : 3, rue Séguier
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Secrétariat de rédaction :
Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 43 80 40
Mise en page :
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Abonnements : Société Nouvelle SAI
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Tél. : 05 59 52 84 09 – [email protected]
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AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
Commune de Noidans-le-Ferroux
Délégation de service public pour l’exploitation du complexe sportif,
touristique et de loisirs « Les jardins de l’étang » à Noidans-le-Ferroux
I. IDENTIFICATION DE LA COLLECTIVITÉ DÉLÉGANTE :
Mairie de Noidans-le-Ferroux
1, Chemin des Prés
70130 Noidans-le-Ferroux
Monsieur Jean-Louis Bordet, Maire
Tél. : 03 84 78 86 89 – Courriel : [email protected]
II. OBJET ET PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉLÉGATION :
Dans le cadre de la politique de développement touristique, sportif et
d’accueil menée sur son territoire, la commune de Noidans-le-Ferroux a
décidé de lancer une procédure de délégation de service public destinée
à rechercher un partenaire privé dont le rôle est de gérer un complexe
sportif et de loisirs intitulé « Les jardins de l’étang » comprenant :
t6OFTBMMFEFTGÐUFTt%FTHÔUFTIPNPMPHVÏTj(ÔUFTEF'SBODFxt6O
TXJOHPMGIBUSPVTt6ONJOJHPMGt6OFTQBDFBRVBUJRVFt6O
UFOOJTt6OÏUBOHEFIBt6ODMVCIPVTF
-FYQMPJUBUJPOEFMFOTFNCMFEFDFDPNQMFYFDPOTJTUFFO
-PSHBOJTBUJPOEFTSÏTFSWBUJPOTEFMBDDVFJMEVEÏQBSUEFTMPDBUBJSFTFUVUJMJTBUFVSTEFTEJGGÏSFOUFTJOTUBMMBUJPOT
-BDDVFJMEFEÏCVUBOUTEÏTJSFVYEFTJOJUJFSBVTXJOHPMGBVUFOOJTË
MBOBUBUJPOBJOTJRVBVHPMGVMUÏSJFVSFNFOU
-BDDVFJMEFTTDPMBJSFTEBOTMFDBESFEFQSPHSBNNFTQÏEBHPHJRVFT
FO MJBJTPO BWFD MF SFDUPSBU MB %3"' MJOTQFDUJPO BDBEÏNJRVF MFT
QSPGFTTFVSTE&14EFTÏUBCMJTTFNFOUTTDPMBJSFTMPDBVY
-BDDVFJMEFTUPVSJTUFTFUEFTGBNJMMFT
-BDDVFJMEFOGBOUTEFDFOUSFTBÏSÏT
-BDPMMBCPSBUJPOBWFDMFDMVCEFUFOOJTMPDBM
-BDPMMBCPSBUJPOBWFDMFj5SJBOHMF7FSUxDMVCEFTXJOHPMG
-B$PMMFDUJWJUÏTPVIBJUFËDFUÏHBSERVFMFTXJOHPMGMFNJOJHPMGFUQMVT
UBSEMFHPMGTPJFOUPVWFSUTËUPVTBåOEFQFSNFUUSFVOFQSBUJRVFEÏNPDSBUJTÏFEVHPMGEBOTMFDBESFEVOFBNCJBODFDPOWJWJBMF
-F TXJO HPMG QVJT MF HPMG EPJWFOU BJOTJ ÐUSF PVWFSUT BVY JOJUJÏT BVY
EÏCVUBOUTFUBVYTDPMBJSFT
-BNJTTJPOEFYQMPJUBUJPOEFTÏRVJQFNFOUTFOUSBÔOFOPUBNNFOUMFTNJTTJPOTTVJWBOUFT
-FOUSFUJFO EFT EJGGÏSFOUFT JOTUBMMBUJPOT HÔUFT QJTDJOF TBMMF jEFMUBx
DMVCIPVTFTXJOHPMGUFOOJTFTQBDFTWFSUT
-FODBESFNFOU FU MB GPSNBUJPO EV QFSTPOOFM TBMBSJÏ QBS MF DPODFTsionnaire.
-FTUÉDIFTEFHFTUJPOBENJOJTUSBUJWFFUåOBODJÒSFEFDPNQUBCJMJUÏ
FUEFGBDUVSBUJPO
-BQFSDFQUJPOEFTESPJUTBVQSÒTEFTEJGGÏSFOUTVTBHFSTDPUJTBUJPOT
EFTNFNCSFTFOUSÏFTQJTDJOFQBSDPVSTEFTXJOHPMGFOUSÏFTUFOOJTWFOUFTEPCKFUTMPDBUJPOEFNBUÏSJFMSFDFUUFTHÏOÏSÏFTQBSMBDUJWJUÏCBSSFTUBVSBOUMFTWFOUFTSÏTVMUBOUEFMBCPVUJRVF
-BQFSDFQUJPOEFTSFDFUUFTSÏTVMUBOUEFMBMPDBUJPOEIÏCFSHFNFOUT
et de salles.
-BHFTUJPOEFMBDDÒTBVDPVSUEFUFOOJTBVQBSDPVSTEFTXJOHPMG
QVJTEFHPMGFUMBDPMMBCPSBUJPOBWFDMFTDMVCTTQPSUJGTQPVSMPSHBnisation de compétitions.
14. La promotion et la commercialisation du complexe.
-FDPOUSBUQPVSSBQSÏWPJSVOFQPTTJCJMJUÏQPVSMFEÏMÏHBUBJSFEJOWFTUJS
EBOT VO QSPKFU EF HPMG ÏDPEVSBCMF EF OFVG USPVT BJOTJ RVF EBOT EV
NPCJMJFSFUEFQFUJUTÏRVJQFNFOUT
III. PROCÉDURE DE PASSATION :
%ÏMÏHBUJPO QBS BGGFSNBHF EF TFSWJDF QVCMJD FO BQQMJDBUJPO EFT BSUJDMFT-FUTVJWBOUTEVDPEFHÏOÏSBMEFTDPMMFDUJWJUÏTUFSSJUPSJBMFT
$($5
-BQSPDÏEVSFTFEÏSPVMFFOEFVYUFNQT
1er temps :MFTTPDJÏUÏTPVQFSTPOOFTJOUÏSFTTÏFTGPOUBDUFEFDBOEJEBture selon les modalités citées au point VII.
2e temps : si leur candidature est retenue, les soumissionnaires sont
JOWJUÏTËSFNFUUSFMFVSTPGGSFTTPVTGPSNFEVOQSPKFUDPNQMFUTVSMBCBTF
EVDBIJFSEFTDIBSHFTRVJMFVSTFSBBESFTTÏ
IV. LIEU D’EXÉCUTION :
4JUFEFTjKBSEJOTEFMÏUBOHxDPNNVOFEF/PJEBOTMF'FSSPVY
V. MODALITÉS DE RÉMUNÉRATION ET CONDITIONS FINANCIÈRES :
-FGFSNJFSTFSBSÏNVOÏSÏQBSMBQFSDFQUJPOEFSFEFWBODFTQSPWFOBOUEF
MBGSÏRVFOUBUJPOEFTVTBHFSTFUQBSMFTSFDFUUFTBOOFYFTMJÏFT
La Gazette Officielle du Tourisme
GOT2176.indd 11
&O DPOUSFQBSUJF EFT UFSSBJOT FU ÏRVJQFNFOUT NJT B TB EJTQPTJUJPO MF
GFSNJFSWFSTFSBVOFSFEFWBODFBOOVFMMFËMBDPNNVOFEF/PJEBOTMF
Ferroux.
VI. DURÉE DE LA DÉLÉGATION :
-B EVSÏF EF MBGGFSNBHF TFSB EF BOT -B DPOWFOUJPO EBGGFSNBHF
FOUSFSBFOWJHVFVSMFerNBST
VII. MODALITÉS DE PARTICIPATION ET DE PRÉSENTATION DES CANDIDATURES :
-FTDBOEJEBUTEFWSPOUQSPEVJSFUPVTMFTEPDVNFOUTQFSNFUUBOUËMBDPNNVOFEBQQSÏDJFSMFVSTHBSBOUJFTQSPGFTTJPOOFMMFTFUåOBODJÒSFTFUMFVS
BQUJUVEFËBTTVSFSMBRVBMJUÏFUMBDPOUJOVJUÏEVTFSWJDFQVCMJDBJOTJRVF
MÏHBMJUÏEFUSBJUFNFOUEFTVTBHFST
t-FUUSF EF DBOEJEBUVSF NPUJWÏF BQQPSUBOU EFT QSFNJÒSFT JOEJDBUJPOT
TVSMFTNPEBMJUÏTMVJQFSNFUUBOUEBTTVSFSMFTNJTTJPOTEÏåOJFTËMBSUJDMF
t%FTDSJQUJPOEFMBTUSVDUVSFBDUVFMMFEVQPTUVMBOUSBJTPOTPDJBMFGPSNF
KVSJEJRVF/¡4JSFUFUåDIJFS,CJTÏWFOUVFMTNPOUBOUEVDBQJUBMTPDJBM
BDUJWJUÏTQSJODJQBMFFUBDDFTTPJSFTBTTVSÏFTBDUVFMMFNFOUDPNQUFEFYQMPJUBUJPOEFTUSPJTEFSOJÒSFTBOOÏFT
t"UUFTUBUJPO TVS MIPOOFVS RVF MF DBOEJEBU OB QBT GBJU MPCKFU BV
DPVST EFT DJOR EFSOJÒSFT BOOÏFT EVOF DPOEBNOBUJPO JOTDSJUF BV
CVMMFUJOO¡EVDBTJFSKVEJDJBJSFQPVSMFTJOGSBDUJPOTWJTÏFTBVYBSUJDMFT
----FU-5JUSF*7EVEÏDSFU
O¡EVNBJ
t"UUFTUBUJPO EBTTVSBODF EF SFTQPOTBCJMJUÏ DJWJMF QSPGFTTJPOOFMMF FO
DPVSTEFWBMJEJUÏ
t4J MFOUSFQSJTF FTU FO SFESFTTFNFOU KVEJDJBJSF MB DPQJF EV PV EFT
KVHFNFOUT
QSPOPODÏT
BDFUFGGFU
5PVUFGPJTFOBQQMJDBUJPOEFMBSUJDMF-EVDPEFHÏOÏSBMEFTDPMMFDUJWJUÏTUFSSJUPSJBMFTMFTTPDJÏUÏTFODPVSTEFDPOTUJUVUJPOPVOPVWFMMFNFOUDSÏÏFTTPOUBENJTFTËÐUSFDBOEJEBUFT%BOTDFDBTFMMFTTFSPOU
EJTQFOTÏFTEFGPVSOJSMF,CJTMF/¡4JSFUMFTÏMÏNFOUTSFMBUJGTBVYDPNQUFTEFYQMPJUBUJPOFUMBUUFTUBUJPOEBTTVSBODF3$QSPGFTTJPOOFMMF
-FT DSJUÒSFT EF TÏMFDUJPO EFT DBOEJEBUT BENJT Ë DPODPVSJS TFSPOU MFT
TVJWBOUT
t-BWPMPOUÏFYQSJNÏFEBOTMBMFUUSFEFDBOEJEBUVSF
t-FYQÏSJFODF QSPGFTTJPOOFMMF FO NBUJÒSF EF HFTUJPO EÏRVJQFNFOUT
TQPSUJGTFUEIÏCFSHFNFOU
t-FTHBSBOUJFTFUDBQBDJUÏTåOBODJÒSFT
-FTEPTTJFSTEFDBOEJEBUVSFJOJUJBMFEFWSPOUÐUSFBESFTTÏTTPJUQBSMFUUSF
SFDPNNBOEÏFBWFDBDDVTÏEFSÏDFQUJPOTPJUQBSEÏQÙUDPOUSFSÏDÏQJTTÏ
BVTJÒHFEFMBNBJSJFEF/PJEBOTMF'FSSPVYËMBESFTTFTVJWBOUF
Mairie de Noidans-le-Ferroux
1, Chemin des Prés
70130 Noidans-le-Ferroux
-FTEPTTJFSTEFDBOEJEBUVSFTFSPOUQSÏTFOUÏTTPVTEPVCMFFOWFMPQQF
t6OF FOWFMPQQF FYUÏSJFVSF NFOUJPOOBOU « Délégation de service
public des Jardins de l’étang »FUMBESFTTFDJEFTTVTMBEJUFFOWFMPQQF
FYUÏSJFVSFDPOUFOBOUMFOWFMPQQFJOUÏSJFVSFEÏåOJFDJEFTTPVT
t6OF FOWFMPQQF JOUÏSJFVSF NFOUJPOOBOU « Candidat…………….., à
n’ouvrir qu’en commission de DSP » et contenant le dossier de candiEBUVSFUFMRVFEÏåOJDJEFTTVT
VIII. DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES CANDIDATURES :
Le vendredi 21 décembre 2012 à 12 heures.
IX. CAHIER DES CHARGES DE LA DSP :
-FDBIJFSEFTDIBSHFTEFMB%41TFSBUSBOTNJTBVYDBOEJEBUTSFUFOVT
QPVSQSÏTFOUFSVOFPGGSFEF%41
X. DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES :
Mairie de Noidans-le-Ferroux
1, Chemin des Prés
70130 Noidans-le-Ferroux
Tél. : 03 84 78 86 89 – Courriel : [email protected]
XI. DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS À LA PUBLICATION :
+FVEJOPWFNCSF
11
15/11/2012 16:17:15
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
relatif à la Délégation de service public du Musée du « Clos Lupin »
Commune d’Étretat
I. AUTORITÉ DÉLÉGANTE
Commune d’Étretat
Place Maurice-Guillard – 76790 Étretat
Personne auprès de laquelle des informations peuvent être obtenues :
Mme Odile LEMAIRE
Tél. : 02 35 27 01 23 – Fax : 02 35 28 59 37
Courriel : [email protected]
II. PROCÉDURE DE PASSATION
Délégation de service public selon les articles L. 1411-1 et suivant du code
général des collectivités territoriales. La procédure de mise en concurrence
est une procédure négociée. Seuls les candidats recevables seront admis à
présenter une offre et la négociation sera organisée avec les trois candidats
ayant remis les meilleures offres. Les variantes sont autorisées.
III. OBJET DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
Concession d’exploitation du Musée du « Clos Lupin » et de la boutique attenante.
Description des missions principales :
Le concessionnaire aura pour mission :
t&YQMPJUFSFUQSPNPVWPJSMF.VTÏFEVj$MPT-VQJOxJOTUBMMÏEBOTMBNBJTPO
de Maurice Leblanc.
t&YQMPJUFSMBCPVUJRVFEFTPVWFOJSFUE”VWSFTQSFOBOUQMBDFBVSF[EFDIBVTsée de la maison.
t0SHBOJTFSEFTÏWÏOFNFOUTFUBOJNBUJPOTFOSFMBUJPOBWFDMBUIÏNBUJRVFEF
l’espace.
t.FUUSF FO QMBDF MFT NPZFOT OÏDFTTBJSFT Ë MBDDVFJM EV QVCMJD FU BV CPO
déroulement des manifestations.
t(ÏSFSMFTSFMBUJPOTBWFDMFTQBSUFOBJSFTÏWFOUVFMT
t*OTDSJSF MF .VTÏF MÏRVJQFNFOU JNNFVCMF FU QBSD
MFT BOJNBUJPOT EBOT
VOFQPMJUJRVFDVMUVSFMMFFUUPVSJTUJRVFOPOTFVMFNFOUMPDBMFNBJTÏHBMFNFOU
SÏHJPOBMFWPJSFOBUJPOBMFFUJOUFSOBUJPOBMF
t(ÏSFSMFTBTQFDUTBENJOJTUSBUJGTåOBODJFSTFUUFDIOJRVFTEFMÏRVJQFNFOU
&ODPNQMÏNFOUMFDBOEJEBUFTUBENJTËQSPQPTFSUPVUUZQFEFYUFOTJPOEÏWFMPQQFNFOUPVNJTTJPOBOOFYFFOMJFOBWFDMBUIÏNBUJRVFEVMJFVOPUBNNFOU
MJUUÏSBJSFEÒTMPSTRVFMMFTJOTDSJUEBOTVOFEÏNBSDIFEFSBZPOOFNFOUUPVSJTUJRVFFUDVMUVSFMMFEV.VTÏFFUEFMBDPNNVOFPVEFMBSÏHJPO
Des travaux de mise aux normes et de réfection sont à envisager. La création
EVOLJPTRVFEFWFOUFEBOTMFKBSEJOFUEVODFOUSFEFSFTTPVSDFTQPVSSBÐUSF
étudiée ou autres propositions du candidat.
Classification CVP :
0CKFUQSJODJQBMo4FSWJDFEF.VTÏF
0CKFUT BOOFYFT o 4FSWJDF EPSHBOJTBUJPO EÏWÏOFNFOUT DVMUVSFMTo-JWSFTCSPDIVSFTFUEÏQMJBOUTJNQSJNÏT
IV. CONDITIONS PRINCIPALES DE LA DÉLÉGATION
La délégation de service public est envisagée sous la forme d’une concession.
-F EÏMÏHBUBJSF EFWSB QSFOESF Ë TB DIBSHF MFT JOWFTUJTTFNFOUT EF NJTF BVY
OPSNFT EV CÉUJNFOU ÏWFOUVFMMFNFOU EF DPOTUSVDUJPO BOOFYF MF NBUÏSJFM EF
TDÏOPHSBQIJFFTUNJTËEJTQPTJUJPOy-FTQSPQPTJUJPOTEVEÏMÏHBUBJSFEFWSPOU
JNQÏSBUJWFNFOUSFTQFDUFSMBVUIFOUJDJUÏEFMBCÉUJTTFFUMBUIÏNBUJRVFQSJODJQBMF
E"STÒOF-VQJO
-FEÏMÏHBUBJSFBTTVNFSBËTFTSJTRVFTFUQÏSJMTMFYQMPJUBUJPOEV.VTÏF
Il tirera sa rémunération des participations des usagers et de l’exploitation
commerciale de l’immeuble et des activités annexes.
-FTUBSJGTEFDFTFSWJDFTFSPOUåYÏTQBSMBDPNNVOFE²USFUBUTVSQSPQPTJUJPO
du délégataire.
-BDPNNVOFE²USFUBUNFUMB.BJTPOEF.BVSJDF-FCMBODDMBTTÏFBVEPNBJOF
QVCMJDEFMBDPNNVOFËEJTQPTJUJPOHSBUVJUFEVEÏMÏHBUBJSF
La durée de la délégation est en principe de 15 ans.
6OFEVSÏFEJGGÏSFOUFQPVSSBÐUSFSFUFOVFFOGPODUJPOEFTJOWFTUJTTFNFOUTPQÏSÏT
par le délégataire.
5SPJTQFSTPOOFTTPOUBGGFDUÏFTËMFYQMPJUBUJPOEV.VTÏFEVj$MPT-VQJOxFO
$%*FUGPOUMPCKFUEFMPCMJHBUJPONFOUJPOOÏFËMBSUJDMF-EVDPEFEV
travail.
V. CONDITIONS DE PARTICIPATION
Les candidats devront fournir les éléments relatifs à la candidature dans une
FOWFMPQQFDBDIFUÏFTVSMBRVFMMFJMTFSBJOEJRVÏ« Délégation de service public
du clos Lupin – CANDIDATURE – Ne pas ouvrir. »
-FTQMJTEFWSPOUÐUSFBESFTTÏTQBSDPVSSJFSTFMPOEFTNPEBMJUÏTQFSNFUUBOUEÏUBblir la date de réception ou remis contre récépissé à l’adresse suivante :
Commune d’Étretat
Hôtel de ville – Place Maurice-Guillard – 76790 Étretat
La date limite de remise des candidatures est fixée
au 28 décembre 2012 à 16 heures.
Le dossier de candidature sera composé :
"VUJUSFEFTRVBMJUÏTFUDBQBDJUÏTEVDBOEJEBU
t-FUUSFEFDBOEJEBUVSFGPSNVMBJSF%$%$PVÏRVJWBMFOU
EBUÏFFUTJHOÏF
QBSVOSFQSÏTFOUBOUIBCJMJUÏËFOHBHFSMFDBOEJEBU&ODBTEFHSPVQFNFOU
12
GOT2176.indd 12
MBMFUUSFEFDBOEJEBUVSFJEFOUJåFDIBRVFNFNCSFEVHSPVQFNFOUBJOTJRVF
son mandataire.
t)BCJMJUBUJPOEVTJHOBUBJSF
t"UUFTUBUJPOFUEÏDMBSBUJPOTTVSMIPOOFVSQPVSMFDBOEJEBUFUDIBRVFNFNCSF
du groupement :
o2VJMBTBUJTGBJUËTFTPCMJHBUJPOTåTDBMFTFUTPDJBMFT
o2VJMOBQBTGBJUMPCKFUEVOFJOUFSEJDUJPOEFDPODPVSJS
o 2VJM OB QBT GBJU MPCKFU EFQVJT NPJOT EF DJOR BOT EVOF DPOEBNOBUJPO
EÏåOJUJWFQPVSMVOFEFTJOGSBDUJPOTQSÏWVFTBVYBSUJDMFT
ËËËË
ËBVEFVYJÒNFBMJOÏBEFMBSUJDMFËMBSUJDMFBVTFDPOE
BMJOÏBEFMBSUJDMFBVIVJUJÒNFBMJOÏBEFMBSUJDMFBVTFDPOEBMJOÏBEFMBSUJDMFBVYBSUJDMFTË
FUEVDPEFQÏOBMËMBSUJDMFEVDPEFHÏOÏSBMEFTJNQÙUTFUBVYBSUJDMFT-Ë--Ë-
11-3 du code de la défense et L. 317-8 du code de la sécurité intérieure ;
o 2VJM OB QBT GBJU MPCKFU EFQVJT NPJOT EF DJOR BOT EVOF DPOEBNOBUJPO
JOTDSJUFBVCVMMFUJOO¡EVDBTJFSKVEJDJBJSFQPVSMFTJOGSBDUJPOTNFOUJPOOÏFT
BVYBSUJDMFT------
et L. 8251-2 du code du travail ;
o2VJMOBQBTGBJUMPCKFUEVOFQSPDÏEVSFEFMJRVJEBUJPOKVEJDJBJSFQSÏWVFË
MBSUJDMF-EVDPEFEFDPNNFSDFEVOFGBJMMJUFQFSTPOOFMMFQSPOPODÏF
FOBQQMJDBUJPOEFTBSUJDMFT-Ë-EVNÐNFDPEFPVEVOFQSPDÏEVSF ÏRVJWBMFOUF SÏHJF QBS VO ESPJU ÏUSBOHFS -FT QFSTPOOFT BENJTFT Ë MB
QSPDÏEVSFEFSFESFTTFNFOUKVEJDJBJSFJOTUJUVÏFQBSMBSUJDMF-EVDPEFEF
DPNNFSDFPVËVOFQSPDÏEVSFÏRVJWBMFOUFSÏHJFQBSVOESPJUÏUSBOHFSEPJWFOU
KVTUJåFSRVFMMFTPOUÏUÏIBCJMJUÏFTËQPVSTVJWSFMFVSTBDUJWJUÏTQFOEBOUMBEVSÏF
prévisible d’exécution de la délégation ;
o2VJMTBUJTGBJUDFTPCMJHBUJPOTBVSFHBSEEFMFNQMPJEFUSBWBJMMFVSTIBOEJDBpés conformément aux articles L. 5212-1 et suivant du code du travail.
t&YUSBJU,CJTPVÏRVJWBMFOUEFNPJOTEFNPJT
t1MBRVFUUFEFQSÏTFOUBUJPOEVDBOEJEBU
t"VUJUSFEFTDBQBDJUÏTÏDPOPNJRVFTFUåOBODJÒSFTEVDBOEJEBU
o$PNQUFEFSÏTVMUBUFUCJMBOTDFSUJåÏTEFTUSPJTEFSOJFSTFYFSDJDFTEJTQPOJCMFT
BWFDJEFOUJåDBUJPOEVEPNBJOFEBDUJWJUÏEFMBQSÏTFOUFDPOTVMUBUJPO
o"UUFTUBUJPOEBTTVSBODFQPVSMFTSJTRVFTQSPGFTTJPOOFMTPVEÏDMBSBUJPOBQQSPQSJÏFEFCBORVF
t"VUJUSFEFTDBQBDJUÏTUFDIOJRVFTEVDBOEJEBU
o%FTDSJQUJPOEFTFGGFDUJGTEFMJNQPSUBODFEVQFSTPOOFMEFODBESFNFOUQPVS
DIBDVOFEFTUSPJTEFSOJÒSFTBOOÏFT
– Indication des titres d’études et diplômes et/ou de l’expérience professionOFMMFEVDBOEJEBUEFTDBESFTPVGPOEBUFVSTFUEFTSFTQPOTBCMFTEFTNJTTJPOT
EFNÐNFOBUVSFRVFDFMMFEFMBDPOTVMUBUJPO
o *OEJDBUJPO TVS MFT NPZFOT NBUÏSJFMT EV DBOEJEBU NJT FO ”VWSF QPVS EFT
missions comparables ;
– Références détaillées des missions comparables ou ayant un lien avec celle
PCKFUEFMBQSÏTFOUFDPOTVMUBUJPOJOEJRVBOUMBEBUFEFEÏCVUEFDPOUSBUFUTB
EVSÏFBJOTJRVFMJEFOUJåDBUJPOEVDPDPOUSBDUBOUFUDFEBOTMFTUSPJTEFSOJÒSFT
années.
4J QPVS VOF SBJTPO KVTUJåÏF VO DBOEJEBU OFTU QBT FO NFTVSF EF GPVSOJS MFT
QJÒDFT KVTUJåDBUJWFT EFNBOEÏFT JM FTU BENJT Ë QSPVWFS TB DBQBDJUÏ QBS UPVT
NPZFOTFOMBOHVFGSBOÎBJTF
-FTÏMÏNFOUTEVEPTTJFSEPJWFOUÐUSFFOGSBOÎBJTFUFOFVSPT
-F EÏSPVMFNFOU EF MB QSPDÏEVSF FU MB DPNQPTJUJPO EF MPGGSF TPOU EÏåOJT BV
SÒHMFNFOUEFMBDPOTVMUBUJPORVJTFSBUSBOTNJTQBSDPVSSJFSPVNBJMTVSTJNQMF
demande à :
Mme Odile LEMAIRE
Place Maurice-Guillard – 76790 Étretat
Tél. : 02 35 27 01 23 – Fax : 02 35 28 59 37
Courriel : [email protected]
-FEPTTJFSFTUÏHBMFNFOUUÏMÏDIBSHFBCMFTVSMFTJUFEFMB7JMMFwww.etretat.fr
SVCSJRVFj.BSDIÏT1VCMJDTx
VI. CRITÈRES DE SÉLECTION DES OFFRES
t2VBMJUÏEVQSPKFUUPVSJTUJRVFFUDVMUVSFM
t.POUBHFåOBODJFS
t&YQFSUJTFFURVBMJåDBUJPO
t3FMBUJPOOFMBWFDMFEÏMÏHBOUFUMFTTUSVDUVSFTMPDBMFT
t1SPHSBNNFEFUSBWBVYBNÏOBHFNFOUTBNÏMJPSBUJPOJOWFTUJTTFNFOU
4VJUFËMPVWFSUVSFEFTPGGSFTMBEÏDJTJPOEFMBDPNNJTTJPOEFEÏMÏHBUJPOEF
TFSWJDFQVCMJDFUËMBEFNBOEFEFMBDPMMFDUJWJUÏUSPJT
DBOEJEBUTBVQMVT
TFSPOUSFÎVTFO.BJSJFQPVSQSPDÏEFSËMBQIBTFEFOÏHPDJBUJPO
VII. PROCÉDURE DE RECOURS
5SJCVOBMBENJOJTUSBUJGEF3PVFOoBWFOVF(VTUBWF'MBVCFSUo3PVFO
Tél. : 02 32 08 12 70 – Fax : 02 32 08 12 71 – Courriel : [email protected]
$FUPSHBOFFTUDIBSHÏEFTQSPDÏEVSFTEFSFDPVSTFUFTUFONFTVSFEFSFOTFJgner les candidats concernant l’introduction d’un recours.
Date d’envoi du présent avis à la publication : Le 9 novembre 2012.
La Gazette Officielle du Tourisme
15/11/2012 16:17:16
▲
bourse
N° 2176 – 21 novembre 2012
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Le tourisme en actions
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tourisme et des loisirs.
Cote au 15 novembre 2012 (valeurs exprimées en €) :
Maxi*
Mini
+ 20,46 %
27,15
18,02
+ 76,52 %
7,08
3,49
Titre
Cours % var. 18/11/2011
ACCOR :
23,84
6,99
Air France :
Club Méditerranée :
11,86
-2,39 %
16,94
10,64
Cie des Alpes :
13,00
-17,20 %
17,55
12,50
Edenred :
23,00
+ 27,00 %
24,25
17,89
Groupe Eurotunnel :
5,59
-7,91 %
6,69
5,10
Groupe Partouche :
0,88
-41,33 %
1,62
0,86
84,62
-8,31 %
101,26
84,62
Mac Donald’s :
*
Titre
Cours % var. 18/11/2011
Maxi*
Mini
Bernard Loiseau :
3,80
+ 16,92 %
4,21
3,16
Euro Disney :
4,93
+ 28,72 %
6,96
3,35
2,85
-29,10 %
4,42
2,85
85,42
+ 0,49 %
100,50
84,00
Groupe Flo :
Musée Grévin :
Pierre & Vacances :
12,35
-44,94 %
29,58
11,89
Sodexo :
60,33
+ 19,28 %
63,33
49,52
Trigano :
8,69
-22,13 %
14,31
8,35
Depuis le 18 novembre 2011
Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com
Indicateur :
– Le chiffre d’affaires consolidé du groupe Compagnie des Alpes (CDA), filiale de la Caisse des Dépôts, s’établit à 677,7 M€ pour
l’exercice 2011-2012, en progression de 5,6 % à périmètre réel et de 3,7 % à périmètre comparable. L’activité des remontées
mécaniques a connu une croissance de 4,3 %. Le nombre de journées-skieurs affiche une progression de 2 % sur l’ensemble de
l’exercice.
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▲
brèves
LE TOURISME EN MARCHE
▲
L’office de tourisme et des congrès (OTC) de Paris
met en place un programme de développement durable pour encourager les hôteliers à adopter une démarche éco-responsable. Il met à leur disposition sur le
site durable.parisinfo.com, un outil d’auto-diagnostic
qui leur permet de mesurer la performance de leur
établissement. En fonction du niveau de performance,
et après une visite de l’établissement, les hôteliers
engagés seront invités à signer la « Charte pour un
hébergement durable à Paris ».
Financé par l’OT et l’Ademe, et mené en collaboration
avec l’UMIH et Atout France, ce programme se fixe
pour ambition d’accompagner 250 hébergements
parisiens.
Il s’adresse aux hôteliers parisiens, indépendants ou
affiliés à une chaîne volontaire, adhérents de l’office,
qui souhaitent être évalués, accompagnés et valorisés,
quels que soient les caractéristiques de l’hôtel et son
niveau d’engagement durable.
N° 2176 – 21 novembre 2012
À L’HONNEUR THERMALISME
Catégorie I
L’office de tourisme du
Grand Lyon vient d’être
classé en catégorie 1. Il
disposait déjà depuis 1998
du label 4 étoiles, dont peu
d’offices de tourisme
bénéficiaient en France.
La nouvelle classification
« catégorie I », reconnue à
l’échelle européenne, le
place désormais parmi les
offices de tourisme les plus
performants en Europe en
termes d’accueil, mais
aussi de promotion et de
développement d’outils
numériques.
▲
Plus de 4 000 participants dont 100 représentants
d’armateurs et 180 exposants originaires d’une soixantaine de pays sont attendus à Marseille du 27 au
29 novembre, pour la 9e édition du salon international
de la croisière Seatrade Med Cruise Convention,
événement biennal en Méditerranée. Le Club de la
croisière Marseille Provence, hôte de cette manifestation, y tiendra le 27 novembre la 12e édition de Top
Cruise, sa convention d’affaires annuelle qui rassemble l’ensemble des acteurs du marché. Afin de valoriser le label « Expert Croisières », l’Association
française des compagnies de croisières (AFCC)
accompagnera, avec le soutien du Club de la croisière
de Marseille, un programme de visites sur mesure
avec un groupe d’agents de voyages déjà labellisés.
La première édition française de Seatrade Med à
Cannes en novembre 2010 avait accueilli quelque
3 000 participants. Avec 810 000 croisiéristes en 2011,
Marseille est le premier port de croisières en France.
Elle est devenue la 2e destination la plus prisée par
les croisiéristes, juste derrière les Caraïbes. Dans le
cadre des projets d’aménagement liés à l’obtention
de Marseille Provence Capitale européenne de la
culture en 2013, Marseille sera dotée d’un nouveau
terminal croisières. Elle vise un objectif d’un million
de croisiéristes d’ici à 2013.
www.seatrade-med.com
Talents de la montagne
Lors de la Fête de la montagne 2012 qui s’est
tenue le 25 octobre dernier à Paris, Allianz
France a reçu un trophée
au titre de l’innovation
pour l’application « Allianz
Info Neige ». Parmi les
autres « Talents de la montagne », figurent l’association Terres Nomades pour
son projet d’ecotourisme
dans l’Atlas marocain
(Prix de la solidarité) et
Yariv Abehsera pour l’implication de Travelfactory
(hébergements et locations de vacances) dans
le cadre de la promotion
et le développement de
la montagne. Il s’est vu
remettre le Prix spécial
Fête de la montagne.
Nouvelle DSP pour
Capvern-les-Bains
La gestion des Thermes
de Capvern-les-Bains
(Hautes-Pyrénées) devrait
être de nouveau assurée
via une délégation de service public. La commune,
qui avait repris l’exploitation en régie en avril 2010,
a lancé un appel d’offres
en ce sens (clos le
13 novembre). Jusqu’en
2010, la gestion était assurée par le groupe palois
Eurothermes. La nouvelle
DSP de dix ans comprend
aussi l’espace dédié au
bien-être, Edenvik. En
2011, les Thermes ont réalisé 2,3 M€ de CA, l’espace
bien-être 280 K€. Quatrevingt-dix salariés sont
concernés, soit 45 ETP. La
station s’est positionnée
depuis plus de vingt ans
sur le traitement des maladies du métabolisme (surcharge pondérale) et
récemment sur le traitement de l’arthrose du
genou. Elle accueille chaque année quelque 4 200
curistes.
AQUI O Thermes
se distingue
Dans le cadre de l’Initiative européenne pour l’excellence des clusters,
AQUI O Thermes, le cluster thermal aquitain, s’est
vu octroyé un label
bronze. Il récompense les
Le Funitel, installation-phare du domaine de Val Thorens, accessible au départ de la station et desservant
l’incontournable secteur de Péclet, s’offre un coup de jeune pour 2013. Les 38 nouvelles cabines de Péclet
(contre 29 avant) seront prêtes pour le 24 novembre, assure Thierry Bochettaz, responsable d’exploitation
SETAM (Société d’exploitation des remontées mécaniques).
Après Angers en 2006, Tolède en 2008, Turin en 2010, c’est São João da Madeira (Portugal) qui sera, en
2012, la ville d’accueil du IVe Congrès européen du tourisme industriel, dont le partenaire français est le
réseau des chambres de commerce et d’industrie (CCI de France).
Il se tiendra les 22 et 23 novembre 2012.
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MONTAGNE
Leçon de ski à Londres
Du 29 novembre au
1er décembre, c’est la Fête
du ski et de la neige à Paris
et Saint-Germain-desPrés, dans le 6e arrondissement, devient pour trois
jours Saint-Germain-desNeiges. Dans les rues Princesse et Guisarde, des
télécabines et télésièges
seront installés, ainsi que
trois chalets où des hôtesses accueilleront le public.
Les personnes portant une
tenue ou des accessoires
de ski (sports d’hiver) se
verront offrir une boisson
avant de participer aux
animations, soirées et
concours. Une piste de ski
de fond de 30 mètres dans
chaque rue permettra de
s’essayer au ski de fond
et au biathlon. Cette opération est organisée par
France Montagnes.
RENDEZ-VOUS
Assises de l’économie
maritime et du littoral
Les journaux Le Marin et
Les Échos organisent, en
collaboration avec le
Cluster maritime français
et l’Institut français de la
mer (IFM), les VIIIes Assises de l’économie maritime et du littoral. Cette
nouvelle édition se déroule
les 20 et 21 novembre.
www.economiedelamer.
com
REPÈRES
La France reste l’un des marchés les plus dynamiques d’Europe dans le secteur hôtelier, selon les analystes de BNP Parisbas Real Estate. Au premier
semestre 2012, 627 M€ ont ainsi été investis dont
390 M€ à Paris. En région, la Côte d’Azur attire 60 %
des investissements, soit 140 M€. Si les conditions
de financement sont difficiles, les hôtels représentent
une alternative satisfaisante et sécurisée pour les
investisseurs face à la volatilité des marchés financiers.
Les résultats du premier semestre 2012 continuent
en effet d’afficher des hausses du prix moyen et du
RevPar (respectivement + 2,6 % et + 0,7 %) par rapport
au premier semestre 2011.
Les perspectives pour la seconde moitié de l’année
restent positives et le niveau record de 2007 (80,8 millions d’arrivées de touristes internationaux en France)
devrait être dépassé. Pour autant, le taux d’occupation
national baisse de plus d’un point. À 63,9 % sur les six
premiers mois de 2012, le taux d’occupation des hôtels
français atteint 65,8 % en juin en glissement annuel et
s’éloigne par conséquent des records de 2008 (68,1 %).
Beaucoup plus attractive, l’hôtellerie parisienne a déjà
dépassé les pics de 2008 (80,2 % au premier semestre
2012). En revanche, l’écart s’est creusé entre les hôtels
de la capitale et ceux en région qui enregistrent la
baisse de taux d’occupation la plus forte (-1,7 point)
à 58,8 %. Le prix moyen s’élève à 70,6 € et le RevPar
à 41,5 € (153,3 € et 122,9 € à Paris). Selon l’étude,
les performances sont à la traîne, car elles sont moins
exposées aux flux de voyageurs internationaux, à la
fréquentation de la clientèle haut de gamme et au
tourisme d’affaires. Paris constitue une porte d’entrée
sur le pays, mais l’attractivité de la capitale pourrait
être telle que les visiteurs font l’impasse sur les visites
en province.
▲
Pour lancer le début de la
saison de ski et rappeler
l’importance de l’échauffement et des étirements
avant et après les premières glisses, France Montagnes, association des
acteurs touristiques de la
montagne française, et les
ESF (Écoles du Ski français) organisent le
22 novembre une leçon
de ski géante au Parliament square, face à Big
Ben, au cœur de Londres.
Une chorégraphie traduisant les mouvements de
ski sera réalisée par plus
de 250 moniteurs de
l’École du Ski français,
venus spécialement de
toutes les stations de ski
françaises.
www.france-montagnes.
com
Saint-Germaindes-Neiges
▲
efforts réalisés depuis
2009 pour rassembler les
acteurs de la filière et
concrétiser de nouveaux
projets.
AQUI O Thermes a participé à une étude de référencement menée dans le
cadre du projet clusterexcellence.eu basée sur
une trentaine d’indicateurs
et selon une procédure
européenne d’évaluation
du management des clusters.
www.cluster-excellence.eu
▲
brèves
N° 2176 – 21 novembre 2012
En 2012, les consommateurs français envisagent
de consacrer, en moyenne, un budget de 639 € à leurs
dépenses de fin d’année, soit un montant supérieur
de 0,7 % par rapport à l’an dernier, selon la 15e édition
de l’étude de Noël 2012 réalisée par Deloitte sur les
intentions d’achat des consommateurs européens.
Confrontés au développement des coffrets-cadeaux
et à un choix de magasins pour les dépenser jugé
encore limité, les chèques-cadeaux reculent de la 6e
à la 10e place des cadeaux les plus offerts.
L’agence Finistère Tourisme a fait appel à l’Institut de géoarchitecture de l’université de Bretagne occidentale
(UBO) pour élaborer un guide pour les créateurs et les animateurs de routes touristiques thématiques. On
dénombre une trentaine de routes touristiques dans le département.
Source : Ouest France
Atout France rappelle l’organisation d’une journée technique sur le thème : « Fédérer l’ensemble des acteurs
autour d’un projet touristique de territoire ». Ce « Rendez-vous en ville N° 4 » se tiendra le 27 novembre, Espace
Haussmann Saint-Lazare à Paris (9e arrondissement).
Inscriptions sur le site : www.atout-france.fr
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▲
perspectives
L
es arrivées internationales de touristes devraient dépasser le milliard
à la fin de l’année 2012 (soit une croissance de 4 %), selon le dernier
baromètre de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). En 2011,
elles ont atteint 990 millions (chiffre révisé selon l’actualisation des
données). Dans l’incertitude économique actuelle, le tourisme est l’un
des rares secteurs économiques à présenter une croissance forte, avait
déclaré en septembre l’ex-secrétaire général Taleb Rifai (à qui a succédé
en avril dernier Georges Drakopoulos), lors du Forum mondial de l’économie touristique à Macao.
« Nous devons cependant veiller à ce que le secteur du tourisme soit
soutenu par des politiques nationales adéquates et œuvrer à réduire les
obstacles existants », avait-il ajouté. La réduction des contraintes liées à
l’obtention d’un visa, la simplification des procédures d’entrée sur le territoire, le développement de politiques permettant d’améliorer les liaisons
aériennes transfrontalières étaient précisément les sujets à l’ordre du jour
du sommet annuel des ministres du Tourisme du monde entier organisé
par l’OMT et le World Travel Market (WTM) à Londres le 6 novembre
dernier. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’initiative franco-allemande
dans le domaine consulaire concernant la délivrance de visas aux Chinois
désireux de visiter les deux pays. Un centre commun de visas a ainsi été
inauguré à Pékin le 30 octobre 2012, par l’ambassadeur de France en
Chine, Sylvie Bermann. La France a reçu l’an dernier 1,1 million de visiteurs chinois et l’Allemagne a de son côté délivré 234 000 visas à des
Chinois en 2011. Ces chiffres devraient augmenter en 2012 et presque
doubler à l’échéance 2020, avec plus de deux millions de Chinois attendus, selon les prévisions de l’OMT. Depuis 2009, les Chinois sont devenus
les premiers consommateurs étrangers et comptent pour plus du quart
(26 %) du marché de la détaxe capté par Global Blue, le leader mondial
de la détaxe.
A
fin de bénéficier de la valeur ajoutée du numérique, les villes et les
sites touristiques du Val de Loire développent des applications ou
sites adaptés pour smartphones et tablettes. Ainsi, depuis le mois de
septembre 2012, l’Abbaye de Fontevraud propose un nouveau parcours
ludique et éducatif pour les jeunes de 9 à 14 ans qui visitent l’abbaye
en famille ou en groupes scolaires et extra-scolaires. Deux versions sont
accessibles selon le niveau scolaire des enfants : pour les CM et pour
les collégiens. Une version en téléchargement sur App Store est en
préparation pour la fin de l’année. Identique à celle louée en billetterie,
elle sera gratuite et accessible aux propriétaires d’iPad 2 et du nouvel
iPad, mais elle ne pourra pas être utilisée en dehors de l’abbaye. Par
ailleurs, l’appli « Fontevraud » développée pour l’iPhone et l’iPad (également gratuite) présente l’Abbaye de Fontevraud, son histoire, son projet et sa programmation artistique : textes, photos et vidéos. Elle permet
également d’accéder à toutes les informations pratiques pour préparer
sa visite et être informé sur les événements à venir. De son côté, l’application « Saumur » développée par Touristic’Tour a pour but de « faire
vivre une expérience touristique aux voyageurs », en prenant en compte
notamment la préparation du voyage. Elle permet de découvrir la richesse
d’un patrimoine culturel, historique et touristique, notamment à travers
les balades romancées écrites par Jean-Baptiste Rabouan. Enfin, les
sites des châteaux de la Loire sont optimisés pour une consultation
depuis un terminal mobile (smartphone, tablette). Parallèlement à la
refonte de son site Internet, l’association « Châteaux de la Loire, Vallée
des Rois », qui regroupe 66 sites et monuments le long de la Loire allant
de Nantes (Loire-Atlantique) à Briare (Loiret), a mis en ligne un site
« mobile » (www.leschateauxdelaloire.mobi), une initiative complétée
par celle de la Direction du tourisme du conseil général d’Indre-et-Loire
pour deux des monuments qu’elle gère, la forteresse de Chinon et le
musée du Grand-Pressigny (www.forteressechinon.fr ; www.monumentstouraine.fr/pag).
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N° 2176 – 21 novembre 2012
APPELS D’OFFRES
ET PROJETS
– CdC des Trois Forêts (60)
Objet du marché : assistance à
maîtrise d’ouvrage pour la définition d’une politique touristique
intercommunale sur le territoire de
la CC3f.
Date limite de réception des offres :
10 décembre 2012.
[email protected]
– CdC du Pays Viganais (30)
Objet de la convention : attribution
d’une convention d’occupation et
d’exploitation temporaire de la Maison du Site du Belvédère de Navacelles sur le territoire des Causses
et Cévennes.
Date limite de réception des offres :
12 décembre 2012.
[email protected]
– Conseil général des Côtes-d’Armor
Objet de la délégation de service
public : aménagement, exploitation
et entretien du port de plaisance
du Légué (Saint-Brieuc).
Date limite de réception des offres :
21 décembre 2012.
Tél. : 02 96 62 80 16
– Le Touquet-Paris-Plage Tourisme
Objet du marché : contrat de partenariat pour la rénovation du palais
des congrès et la construction
d’une nouvelle salle de spectacles.
Date limite de réception des offres :
7 janvier 2013.
[email protected]
– Syndicat mixte Symbio (68)
Objet du marché : appel à projets
pour le redéploiement du site du
Bioscope situé à Ungersheim
(Haut-Rhin).
Date limite de réception des offres :
1er mars 2013.
[email protected]
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