offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
Transcription
offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
LA GAZETTE OFFICIELLE DU SOCIÉTÉ NOUVELLE API 21 novembre 2012 – N° 2176 TOURISME Publication hebdomadaire – 6 € 62e ANNÉE SOMMAIRE ACTUALITÉ • Offices de tourisme BIENVENUE CHEZ LORRAINE Lac d’Annecy : une destination globale ...................................... • Tendances Vacances des enfants et des jeunes : une problématique sociale ....................................................... • Territoires Cette campagne initiée au mois de septembre se prolongera tout au long de l’année 2013. ■ GOT2176.indd 1 Ici et là : les initiatives en région .............................................. 7 • Actualité – Réglementation – Journal Officiel... 8 – Politiques publiques : PLF 2013 – Collectivités locales : Remise à Lille du prix « Capitale française de la biodiversité » – Thermalisme : participation forfaitaire aux frais de séjour Les quatre CDT/ADT (Moselle Tourisme, Vosges Développement, Meurthe & Moselle Tourisme, CDT Meuse), ainsi que Nancy Tourisme, Center Parcs, le Centre Pompidou Metz, le SIVU Hautes Vosges et les offices de tourisme se sont donc lancés, avec le soutien d’Atout France, à la conquête des femmes alsaciennes, wallones, sarroises…, mais aussi des Parisiennes. Le plan de communication a prévu la création d’un site Internet : www.chezlorraine.fr, l’édition d’un magazine Chez Lorraine (500 000 exemplaires) et les traditionnelles campagnes radio, affichage et publicité. 4 Depuis 2004, le taux de départ des 5-19 ans en France ne progresse plus et les inégalités d’accès aux vacances se renforcent. Chaque année, trois millions d’enfants et de jeunes ne partent pas en vacances. Dans ce contexte, les séjours collectifs enregistrent une baisse de fréquentation tout en suscitant l’intérêt des familles Cette démarche fédère une dizaine d’acteurs touristiques autour d’une nouvelle campagne régionale baptisée « Chez Lorraine » destinée à séduire les femmes, principales prescriptrices en matière de vacances. L’objectif est de générer des courts séjours à l’automne dans les régions voisines telles que l’Alsace, la Champagne-Ardenne, l’Allemagne frontalière et la Wallonie. Ce positionnement a pour vocation de changer l’image de la région qui devient une destination féminine. Ainsi, une jeune femme qui adore sa région et dont le prénom est Lorraine, invite les femmes à découvrir sa collection de bonnes idées d’adresses, de coups de cœur en leur parlant de ce qu’elles aiment et de ce qui les intéresse : sujets déco, de beauté, de cuisine, de week-end en amoureux… L’idée est donc de traiter les habituels sujets touristiques propres à chaque destination sous un angle « féminin ». Parmi les exemples d’offres proposées, on peut citer le shopping avec le linge de qualité des Vosges, la beauté et les villes thermales dont Contrexéville spécialisée dans la minceur, les enfants avec la station de La Besse labellisée « Famille Plus Montagne », sans oublier la cuisine et les spécialités régionales (dragées de Verdun, mirabelle, confiture de groseille, madeleine de Commercy…). 2 Entretien exclusif avec Daniel Cavalli, directeur de l’office de tourisme Dans la perspective de la mise en place en 2013 d’un plan marketing partagé entre les acteurs touristiques lorrains, le comité régional du tourisme (CRT) de Lorraine a engagé dès cette année une mutualisation des moyens de communication avec ses partenaires. • Annonces ........................................................................ • Le tourisme en actions (valeurs boursières) ............... • Brèves .............................................................................. • Perspectives .................................................................. 10 13 14 16 – Un milliard de touristes internationaux fin 2012 (OMT) Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • • • • • • • • • • Y. Abehsera S. Bermann Th. Bochettaz D. Cavalli Y. Daudigny G. Drakopoulos O. Lépine I. Monforte T. Rifai E. Straumann • Abbaye de Fontevraud • ADT Deux-Sèvres • AFCC • Allianz France • Angers • Aquitaine • Atout France • Biarritz • Biarritz Tourisme • BNP Parisbas Real Estate • Bretagne • CCI de France • CDA • CDTL Gers • Centre • Charente-Maritime Tourisme • Châteaux de la Loire, Vallée des Rois • Chine • Chinon • Club de la croisière Marseille Provence • Cluster AQUI O Thermes • Cluster maritime français • Cognac • Cour des comptes • CRT Centre Val de Loire • CRT Lorraine • CRT Poitou-Charentes • Deloitte • DGCIS • Écoles du Ski français • European Cities Marketing • Eurothermes • Fête de la montagne 2012 • Finistère Tourisme • France Montagnes • France Vélo Tourisme • Gers • Global Blue • Indiggo Altermodal • Indre-et-Loire • Institut français de la mer • Haute-Savoie • JPA • Lille • Londres • Lorraine • Marseille • Musée du Grand-Pressigny • Natureparif • OMT • • • • OT Grand Lyon OT Lac d’Annecy OTC Paris OVLEJ-Études et recherches de La JPA • Paris • Poitou-Charentes • Réseau national des sports de nature • Saint-Germain-des-Prés • Seatrade Med Cruise Convention • Terres Nomades • Thermes de Capvern-les-Bains • Touristic’Tour • Unat • Val de Loire • Val Thorens • World Travel Market RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS : • Commune d’Étretat (76) • Commune de Noidans-le-Ferroux (70) • Le Touquet-Paris-Plage Tourisme (62) • Parc naturel régional du Haut-Jura (39) 15/11/2012 16:17:12 ▲ offices de tourisme N° 2176 – 21 novembre 2012 Lac d’Annecy : une destination globale L’office de tourisme du Lac d’Annecy, intercommunautaire depuis janvier 2012, affine sa stratégie d’accueil sur un territoire élargi, et privilégie le tourisme d’affaires et une clientèle de séjours sur des marchés très ciblés. Entretien exclusif avec Daniel Cavalli, directeur de l’office de tourisme. GOT : Quelles sont les particularités de la destination ? Daniel Cavalli : Le territoire du lac d’Annecy constitue un espace touristique homogène et unique sur le plan du paysage et propose une offre diversifiée et complémentaire basée sur des activités lac et montagne. Il bénéficie d’une forte notoriété due à la beauté de ses paysages et à la démarche de qualité environnementale initiée il y a quarante ans, qui a fait du lac « le plus pur d’Europe ». La communauté d’agglomération d’Annecy est labellisée Agglomération d’Art et d’Histoire. Fédérer et mutualiser GOT : Quels sont les objectifs de l’office de tourisme unique ? D. C. : Dès 1989, les collectivités du tour du lac avaient créé un pôle de promotion dénommé la Conférence tourisme du lac d’Annecy qui assurait 90 % des opérations de promotion vers les marchés étrangers. Nous avions donc une expérience en matière de partenariat. En 2003, la compétence tourisme a été transférée à la communauté d’agglomération d’Annecy (13 communes, 140 000 habitants) dans le cadre de la compétence économique. En 2010, les quatre communautés de communes du tour du lac (ayant chacune leur office) ont créé un comité de pilotage informel pour réfléchir à la mise en place d’un office de tourisme 2 GOT2176.indd 2 unique. Le 1er janvier 2012, l’office de tourisme d’Annecy, en EPIC depuis 2007, est devenu intercommunautaire (24 communes en 3 communautés de communes, celle du Pays de Faverges étant en attente d’adhésion) et a pris la dénomination office de tourisme du Lac d’Annecy. Dans le cadre de l’internationalisation des flux touristiques, il s’agit de promouvoir, sous une marque unique Lac Annecy Tourisme, une destination globale à la notoriété nationale et internationale reconnue. Mais aussi de valoriser la complémentarité de l’offre lac et montagne en toutes saisons, notamment dans le cadre de la collaboration avec les stations des Aravis. Il s’agit également de piloter l’économie touristique en fédérant les acteurs dans une démarche cohérente. Enfin, ce regroupement permet de réaliser des économies de gestion. La stratégie de l’office a été élaborée par le comité de pilotage autour de trois axes : qualité de l’accueil ; promotion internationale vers des clientèles principalement hébergées, sur des destinations travaillées méthodiquement ; développement de l’offre lac et montagne. GOT : Comment l’office est-il organisé ? D. C. : L’équipe compte 28 personnes dont 14 à l’accueil (+ 12 saisonniers en été, soit 38 mois), 2 directeurs adjoints assurant la promotion, 4 personnes au tourisme d’affaires, 6 à la direction et à la comptabilité et 2 au numérique. Depuis le 1er janvier 2012, les huit bureaux d’information touristique (5 en hiver) travaillent en réseau (TIC, numéro d’appel unique) et délivrent une information unifiée et cohérente. Ils accueillent environ 280 000 visiteurs par an. La polyvalence des permanents de l’équipe d’accueil, appuyée sur une montée en compétence grâce à la formation, permet de les fidéliser. En plus de la fonction d’accueil, chaque conseiller en séjour se spécialise sur trois ou quatre thèmes (éditions, Sitra, billetterie-boutique, visites guidées, accueil presse…). L’office est labellisé Tourisme & Handicap (4 handicaps). GOT : L’office commercialise… D. C. : Les nuitées et les forfaits pour individuels peuvent être réservés sur le site Internet de l’office et sur smartphone. L’office n’a pas de service groupes. Il assure la billetterie et dispose d’une boutique. Annecy Congrès est dédié au tourisme d’affaires et de congrès. GOT : Quelles sont vos actions de promotion ? D. C. : Notre objectif est d’assurer une fréquentation optimale toute l’année en priorisant les actions de promotion et de commercialisation générant de l’hébergement, sans négliger la clientèle de proximité (80 % de nos recettes proviennent des touristes hébergés). Nos marchés prioritaires sont la France, par le biais de la communication vers les médias pour La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:14 cibler une clientèle située à plus de trois heures (courts séjours avec hébergement), mais également l’Europe de proximité (Allemagne, Benelux, Suisse, Italie, Espagne, Angleterre). Sur ces marchés, notre stratégie est axée sur le renouvellement de clientèle et la répétition des séjours. En France, Suisse et ltalie, l’office cible uniquement de « grandes régions » distantes de 300 kilomètres au minimum, de manière à proposer un séjour d’au moins une nuitée. Sur certains pays émergents, nous menons une action de promotion et de pré-commercialisation forte (Japon, États-Unis, Canada). Depuis cinq ans, nous travaillons également la Corée, la Chine et la Russie (avec Atout France et Rhône-Alpes Tourisme) par du démarchage et des accueils de professionnels et de médias. Le Brésil et les Émirats représentent des opportunités en réceptif. Notre propos est de travailler les marchés de manière intensive et régulière et de veiller à ce que les clientèles démarchées soient en adéquation avec l’offre. En 2012, 26 actions d’accueil et de démarchage ont été menées vers les professionnels (Grand Ski, Londres, Allemagne, Chine, Japon, Russie) ainsi que 51 accueils de presse et 4 actions grand public (Salon de la randonnée à Lyon, campagnes Internet en direction des jeunes avec Atout France, actions en Suisse et en Russie). La fréquentation étrangère est en nette progression. En 2012, l’office de tourisme a comptabilisé 35 % de touristes étrangers (environ 45 % sur le territoire en incluant les groupes) dont 80 % d’Européens et 20 % de touristes russes et d’autres continents. GOT : Comment travaillez-vous en réseau ? D. C. : De 2005 à 2011, la Région Rhône-Alpes a soutenu notre ouverture à l’international, dans le cadre d’un contrat de développement du bassin annécien, pour promouvoir une destination complémentaire lac et montagne (été La Gazette Officielle du Tourisme GOT2176.indd 3 et hiver) vers les pays émergents. Cette marque Lake Annecy Ski Resorts, utilisée seulement à l’étranger, réunit le lac d’Annecy et les stations du massif des Aravis (La Clusaz, Le Grand-Bornand…). L’office a également mené, avec Savoie Mont-Blanc Tourisme, des actions de promotion avec les lacs des Pays de Savoie. Une fréquentation à l’année GOT : Le tourisme d’affaires a un impact économique notable… D. C. : Depuis 1988, le bureau des congrès est intégré à l’office (4 personnes dédiées). La marque générique de la destination est Lac Annecy Tourisme. Annecy Congrès est la marque du tourisme d’affaires, Annecy Events étant destinée au tourisme événementiel. Annecy Congrès assure la promotion de la destination et organise la plupart des congrès nationaux et internationaux. Les entreprises internationales implantées localement (marques outdoor…) génèrent du tourisme d’affaires (séminaires, motivation). Près de la moitié des congrès sont internationaux du fait de la situation géographique, du cadre et de la proximité de l’aéroport de Genève (30 minutes par l’autoroute). L’office dispose d’un bureau d’accueil à l’aéroport (en frais partagés avec les conseils généraux de l’Ain et des Savoie, les grandes stations de la région et le CRT). ▲ offices de tourisme N° 2176 – 21 novembre 2012 En moyenne annuelle, Annecy reçoit 30 à 40 congrès et événements d’entreprise de plus de 100 participants pour environ 18 M€ à 19 M€ de retombées économiques directes (organisation, hébergement). L’office soutient le projet de centre d’expositions, de séminaires et de congrès envisagé par la communauté d’agglomération d’Annecy. GOT : Quels sont les premiers résultats de l’office de tourisme unique ? D. C. : En 2012, l’image du lac a été confortée avec l’adoption d’une charte graphique et le dépôt de la marque Lac Annecy Tourisme. La réservation en ligne est désormais possible sur www.lacannecy.com et le site est diffusé en intégral sur les smartphones et tablettes. Trois comptes Facebook ont été ouverts et notre compte Facebook chinois « weibo » compte 2 500 fans. L’office a lancé une newsletter pro mensuelle, un calendrier papier et numérique des événements par quinzaine et réunit les socioprofessionnels au printemps et à l’automne. La démarche Qualité Tourisme pour obtenir le classement en catégorie I est pratiquement finalisée. ■ Office de tourisme du Lac d’Annecy Tél. : 04 50 45 00 33 www.lac-annecy.com Repères • En 2010, les recettes TTC du territoire de l’office de tourisme unique sont évaluées à 299 M€, dont 235 M€ (78,5 %) pour les touristes hébergés et 64 M€ (21,5 %) pour les excursionnistes à la journée. • Emplois directs générés par l’activité touristique sur le territoire : 4 515 (restauration : 43 %, hébergement : 26 %, sports : 14 %, transports : 13 %, culture et loisirs : 4 %). • 38 690 lits touristiques (dont 23 880 lits marchands). • 2,75 millions de nuitées marchandes en 2010 (hôtellerie : 1 million, meublés de tourisme classés : environ 1 million, campings : 600 000) ; environ 2,7 millions de journées excursionnistes (1 heure à 1 journée). • Budget de fonctionnement 2012 (hors congrès) : 2 252 342 € (communautés de communes : 1 689 000 €, recettes propres : 563 000 €). Budget annexe congrès : 1,5 M€ à 3,5 M€ selon les années. 3 15/11/2012 16:17:14 ▲ tendances N° 2176 – 21 novembre 2012 Vacances des enfants et des jeunes : une problématique sociale Depuis 2004, le taux de départ des 5-19 ans en France ne progresse plus et les inégalités d’accès aux vacances se renforcent. Dans un contexte de non départs principalement dus à des raisons financières, les séjours collectifs enregistrent une baisse de fréquentation tout en suscitant l’intérêt des familles. L ’OVLEJ (Observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes)-Études et recherches de La Jeunesse au Plein Air (JPA) a conduit, en 2011, une étude nationale sur l’accès au départ et les pratiques de vacances des enfants et des jeunes (vacances : ensemble des déplacement d’agrément d’au moins 4 nuits consécutives hors du domicile). Un focus a été effectué sur les colos, camps et séjours linguistiques. Cette étude est la première à être menée sur ce sujet depuis la dernière production de l’Insee en 2004. L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de plus de 2 551 familles ayant un ou plusieurs enfants âgés de 5 à 19 ans, entre le 6 octobre et le 9 décembre 2011, sous forme d’entretiens téléphoniques. Le questionnaire portait sur le départ ou le non départ en vacances pendant la période de référence (1er septembre 2010 au 1er septembre 2011) des parents et de l’ensemble des enfants du ménage, et plus spécifiquement sur l’ensemble des pratiques de vacances de l’enfant dont la date anniversaire était la plus proche de celle de l’enquête. L’OVLEJ regroupe La Jeunesse au Plein Air et l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (Unat), membres fondateurs. Créé en 1999, il a pour objectif de suivre les évolutions du secteur des vacances et des loisirs collectifs afin de fournir à ses partenaires des éléments d’analyse et de prospective. 4 GOT2176.indd 4 Un phénomène d’érosion En 2004, 58 % des enfants de familles à revenu inférieur à 1 500 € mensuels partaient en vacances ; ils ne sont plus que 50 % en 2011 et un tiers d’entre eux n’a pas quitté son lieu de résidence pour une à trois nuits. Dans cette tranche de revenu, ceux qui partent restent de moins en moins longtemps hors du domicile et cette érosion s’étend aux classes moyennes et supérieures. Chaque année, 3 millions d’enfants et de jeunes ne partent pas en vacances (25 % de la population des 5 à 19 ans) et 2 millions ne se déplacent pas (15 %). En trente ans, la proportion de moins de 16 ans partant en vacances chez ou avec les grands-parents s’est réduite de moitié et leur taux de départ en séjour collectif est passé de 16 % à 10 %. Des vacances en famille Les vacances avec les parents se généralisent et, les contraintes financières réduisant le nombre de séjours dans l’année, elles deviennent le seul mode de vacances pour les deux tiers des moins de 16 ans et près de 50 % des plus de 17 ans. Les aides au départ en colonies ou camps de vacances s’avèrent indispensables : 88 % des familles ayant fait partir leur enfant en séjour collectif n’auraient pu le faire sans en bénéficier. Mais les aides des CAF ciblent les familles les plus défavorisées. Si une famille de classe moyenne ne bénéficie pas du soutien d’un comité d’entreprise ou de la commune, le départ en séjour collectif est compromis. Les acteurs du tourisme familial et social alertent sur la nécessité de prendre en compte ces réalités dans les politiques publiques d’aide au départ. Depuis 2007, La Jeunesse au Plein Air milite, avec soixante organisations, pour la création d’une aide au départ en vacances pour les enfants et les adolescents mineurs qui ne partent pas. Colos : quels publics pour quels séjours ? Chaque année, plus d’un million d’enfants et de jeunes partent en vacances collectives. En 2011, 7,5 % des enfants et adolescents de 5 à 19 ans sont partis en colonies, camps ou séjours linguistiques. De plus, les mini-camps ou mini-séjours ont accueilli 2,5 % de la population de la même tranche d’âge pour des durées plus courtes (1 à 4 jours). Au milieu des années 1980, les vacances collectives accueillaient plus de 13 % de la même tranche d’âge. Le taux de départ en vacances collectives, en baisse depuis le milieu des années 1990, semble s’être stabilisé depuis 2008. L’étude constate que, dans le contexte de crise économique et de resserrement des pratiques de vacances autour de la famille, le départ en séjour collectif est soumis à des inégalités sociales et économiques importantes. Partir en vacances devient plus difficile pour les classes sociales les moins aisées et les classes moyennes, La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:15 et les pratiques de vacances des familles se sont transformées. Les enfants et les adolescents sont de moins en moins nombreux à partir sans leurs parents : près de 50 % des partants en 2004, mais seulement un tiers en 2011. Un modèle plébiscité Les séjours collectifs (colonies, camps de vacances, séjours linguistiques) occupent toujours la seconde place, après les séjours avec ou chez les grands-parents. Ils ont accueilli 24 % des 5 à 19 ans et 31 % des 14 à 16 ans partis sans leurs parents en 2011. Les pré-adolescents et adolescents sont les plus nombreux à partir en séjours collectifs. Le départ en colos s’effectue en moyenne à 9 ans, à 7 ans en mini-séjour ; 68 % du public des séjours d’au moins quatre nuits est âgé de 11 ans et plus (56 % pour les mini-séjours). Le départ est soumis à des inégalités sociales et économiques et les filles sont moins nombreuses que les garçons à partir (6,5 % de filles en 2011 contre 7,5 % de garçons). Les enfants des parents aisés et diplômés restent les plus nombreux à fréquenter les colonies, les camps et les séjours linguistiques : ils sont deux fois plus représentés parmi le public des séjours collectifs que dans l’ensemble de la population du même âge. Au-dessus de 4 000 € mensuels, 15 % des enfants bénéficient de séjours collectifs (alors que la moyenne de tous ceux qui en bénéficient est de 7 %). L’accès des familles à l’offre est conditionnée par leur revenu, la politique enfance et jeunesse de leur commune, l’aide de la CAF ou les séjours financés par un comité d’entreprise. Les inégalités économiques se sont accrues au préjudice des enfants de familles à revenus moyens : pour une famille à revenu mensuel entre 2 000 € et 3 000 €, le taux La Gazette Officielle du Tourisme GOT2176.indd 5 de départ est passé de 9 % en 2004 à 6 % en 2011. En-dessous de 1 000 € mensuels, il est passé de 5 % à 8 %. Les aides financières sont déterminantes. En 2011, 65 % des enfants et jeunes partis en colonie ou en camp de vacances ont bénéficié d’une aide financière versée à leur famille ou du financement partiel de leur séjour (pour 25 % des enfants : soutien de la part d’un CE ou assimilé, pour 14 % : participation de la commune et pour 19 %, des CAF, sans oublier les régions et les départements pour les revenus les plus faibles). Les mini-séjours ou mini-camps ne sont pas marqués par des inégalités sociales ou économiques. Les mini-camps, organisés en majorité par les centres de loisirs, permettent une forme d’accès au départ pour les non partants, notamment pour les 11-13 ans, et facilitent un départ ultérieur en séjour collectif. Pour un tiers des enfants et adolescents accueillis en mini-camp, les parents n’ont pas pu partir en vacances ; 7 % des pré-adolescents (11-13 ans) qui n’ont pas pu partir en vacances en 2011 (pour 4 nuits au moins) ont fréquenté un minicamp ou un mini-séjour. Pour les parents interrogés, les séjours collectifs représentent une expérience ludique (84 % des parents) et de socialisation (82 %) qui contribue à l’épanouissement et à l’apprentissage de l’autonomie des enfants (78 %). Les activités proposées constituent une motivation importante ▲ tendances N° 2176 – 21 novembre 2012 pour 75 % des parents, au second rang après les dimensions éducatives. Les familles les plus aisées soulignent plus que les autres que les séjours collectifs permettent de découvrir d’autres manières de vivre et elles sont plus attentives à l’objectif linguistique. Les familles à revenu moyen sont plus sensibles à la découverte de nouvelles activités. La pratique d’activités appréciées par leurs enfants est une motivation plus forte pour les parents des 14-16 ans tandis que la découverte de nouvelles activités est valorisée pour les 5-10 ans. Pour les parents d’adolescents, les séjours collectifs constituent une initiation au voyage en autonomie. Des séjours généralistes, l’été, en France Soixante-treize pour cent des séjours collectifs (4 nuits et plus) s’effectuent pendant les vacances d’été, 15 % pendant les vacances d’hiver et 9 % pendant les congés de printemps. En 2011, 15 % des enfants et adolescents en séjours collectifs sont partis à l’étranger, les pays européens les plus proches accueillant les deux tiers de ce public. Selon les parents, un tiers des colos sont multiactivités. Ce type de séjour, plus fréquent en miniséjour ou sur une durée de quinze à vingt jours, est privilégié par les familles à faible niveau de revenu, les 11-13 ans et/ou les garçons. Les trois quarts des La durée des séjours collectifs • En 2011, la durée des séjours collectifs (4 nuits et plus) est identique à celle observée par l’Insee en 2004, soit 10,4 jours en moyenne. • Après plusieurs décennies de baisse régulière, cette durée s’est stabilisée à un niveau identique à celui de l’ensemble des séjours de vacances des 5 à 19 ans, quelle que soit leur forme. • Après avoir fortement progressé entre 2001 et 2004, la proportion des séjours d’une semaine ou moins reste au niveau observé en 2004 (50 %). Entre 2004 et 2011, les séjours de 15 à 20 jours ont pris une place croissante au détriment de ceux de 8 à 14 jours. 5 15/11/2012 16:17:15 ▲ tendances séjours collectifs sont caractérisés par une diversité d’activités ou des pratiques sportives. Cette dominante sportive est favorisée par les familles à revenu moyen à supérieur (50 % du public entre 2 000 € et 3 000 € mensuels et 67 % entre 3 000 € et 4 000 €). Les thématiques spécifiques sont minoritaires dans les séjours de quatre nuits et plus (8 % du public pour des séjours de découverte de l’environnement, 7 % pour la découverte du patrimoine ou d’un pays, 9 % en séjour linguistique). Les séjours à dominante artistique ou culturelle (sport, danse, cirque…) ont accueilli 5 % du public, souvent pour une courte durée, ceux à dominante scientifique 1 %. L’âge est le premier déterminant du choix de la thématique des séjours. Un quart du public des séjours collectifs est informé par des proches. Près de 40 % de ce public et 60 % des partants en miniséjours sont informés par les équipements de proximité (mairie, centre de loisirs, école, CAF). L’étude permet de constater que seulement 8 % des parents se sont renseignés en première intention sur Internet et 8 % à partir d’un prospectus ou d’un catalogue. Pour les familles ayant un CE, c’est celui-ci qui diffuse l’information sur les séjours qu’il propose ou organise. Le secteur associatif, premier organisateur de séjours collectifs, est rarement identifié par les parents qui inscrivent leurs enfants auprès de leur mairie ou de leur comité d’entreprise. Les familles confondent le plus souvent l’acteur ou la structure auprès duquel ils inscrivent leurs enfants et celui ou celle qui réalise effectivement le séjour. Un secteur en évolution L’enquête menée par l’OVLEJÉtudes et recherches de La JPA permet de cerner les changements en cours concernant l’offre et les attentes du public, de 6 GOT2176.indd 6 N° 2176 – 21 novembre 2012 repérer de nouveaux enjeux et ouvre des perspectives sur les évolutions du secteur. Elle souligne que le produit « colo » a évolué et que ce changement a été accompagné par les communes, les comités d’entreprise et les CAF. Ce type de séjour peut constituer un des leviers à la mise en œuvre du droit aux vacances et aux loisirs collectifs des enfants et des adolescents. Un nombre croissant de communes a développé, avec les CAF et en lien avec les associations, une offre de séjours et des politiques d’aides qui permettent à un public plus large d’accéder à des vacances collectives. Les passerelles entre les centres de loisirs et les séjours facilitent les premiers départs en colos. Les comités d’entreprise demeurent un acteur majeur en contribuant, en 2011, au départ de 21 % du public des séjours de quatre nuits et plus, notamment à l’étranger. Le secteur commercial, en progression, mais minoritaire, cible un public à revenu élevé. Les durées de séjours sont de plus en plus variables, de nouvelles destinations ou thématiques émergent, les séjours à l’étranger restent minoritaires, mais attractifs. « Les colos constituent toujours pour les parents une expérience particulière de vacances assortie d’une spécificité éducative grâce à la dimension collective et de socialisation, dit Isabelle Monforte, chef de projet OVLEJÉtudes et recherches de La JPA. Une valeur ajoutée reconnue Le contenu des séjours peut prendre des formes différentes en matière d’activités en fonction de l’âge des enfants, ou selon les milieux sociaux pour répondre à des attentes spécifiques. Mais le consensus est global pour reconnaître la valeur de cette expérience de vacances collectives. La fréquentation des colos est plutôt stable, avec une tendance légère à la baisse. C’est un secteur en évolution au niveau des pratiques, des types de séjours proposés pour répondre à la diversification des attentes. Une légère progression du secteur commercial apparaît, ainsi que le rôle croissant joué par les collectivités locales dans la prescription et l’aide au départ. Les familles recherchent une relation de proximité avec la structure qui propose le séjour, mais identifient peu le rôle joué par le secteur associatif dans l’organisation de ces séjours. Les attentes sont plus fortes en matière de mobilité et de séjours à l’étranger pour les adolescents. Les courts séjours se sont stabilisés tandis que ceux de quinze à vingt jours sont repartis à la hausse. L’étude permet de constater que le modèle des colos en matière de choix de vacances est encore très présent. » ■ Les destinations • En 2011, 85 % des séjours collectifs des enfants et adolescents ont eu lieu en France métropolitaine. • Le cadre géographique est stable, avec un tiers du public accueilli à la montagne et un tiers à la campagne. Les mini-séjours privilégient la campagne et la ville. • Les principales destinations demeurent Rhône-Alpes (18 % de la fréquentation à l’échelon national), Paca (11 %), Aquitaine (8 %), LanguedocRoussillon (6 %), Pays de la Loire (6 %) et Midi-Pyrénées (5 %). La fréquentation est en hausse en Bretagne (13 % en 2011) et en Ile-de-France (3,5 % en 2011). Haute-Savoie, Savoie et Isère restent en tête des départements d’accueil (16 % des séjours collectifs en France). La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:15 ▲ territoires N° 2176 – 21 novembre 2012 Ici et là : les initiatives en région Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le dynamisme des territoires en matière de tourisme. Prix touristiques : le Gers dans la moyenne Le comité départemental du tourisme et des loisirs (CDTL) du Gers a reconduit l’étude tarifaire réalisée en 2006 par son observatoire économique portant sur certaines composantes de l’offre : hôtels, campings, chambres d’hôtes, sites et monuments, sites de baignade. Plus de 800 prix ont été relevés et un comparatif avec dix départements a été effectué (pour l’essentiel, il s’agit d’espaces touristiques ruraux du sud de la France). L’évolution des tarifs entre 2006 et 2012 sur le département du Gers a également fait l’objet d’une analyse. Selon l’étude, le Gers se positionne « dans la moyenne » du panel, allant de la « moyenne supérieure » pour l’hôtellerie « Logis » du Gers (avec un prix moyen de chambre à partir de 58 €) aux prix les plus bas pour l’hôtellerie de plein air (17 € l’emplacement nu « Campings Qualité », première semaine de juillet). Comparativement, sur le secteur de l’hôtellerie « Logis », les départements de la Drôme et du Vaucluse affichent les prix moyens les plus élevés, tandis que c’est en Aveyron, en Corrèze et dans le Tarn-et-Garonne que se trouvent les tarifs moyens les plus bas. Quant aux emplacements, c’est la Drôme qui pratique les prix les plus hauts. Si la tendance logique est à l’augmentation des prix sur la période 2006-2012, certains prix moyens sont à la baisse (emplacements campings « Campings Qualité », chambres d’hôtes « Clévacances » 3 clés). L’analyse des tarifs ne prend pas en compte l’évolution qualitative La Gazette Officielle du Tourisme GOT2176.indd 7 de l’offre au sein d’une même catégorie. Le Vaucluse, la Drôme et la Dordogne sont les départements présentant les prix moyens les plus élevés. www.reperes-gers.com Rencontres autour de la thématique vélo Le comité régional du tourisme (CRT) Poitou-Charentes a organisé le 13 novembre, aux anciens abattoirs à Cognac, un après-midi d’information et de sensibilisation au tourisme à vélo, thématiquephare de la stratégie partagée du schéma régional de développement touristique 2011-2015. Cette rencontre co-organisée avec l’agence de développement touristique (ADT) des DeuxSèvres a permis de faire un point sur les attentes des clientèles et d’aborder la marque nationale « Accueil Vélo » et les dispositifs de commercialisation. Sur ces points, France Vélo Tourisme, le CRT Centre Val de Loire, Charente-Maritime Tourisme, le cabinet Indiggo Altermodal (conseil en circulations douces) et les professionnels de la région ont témoigné de leurs expériences et de leurs savoir-faire. En Poitou-Charentes, 900 kilomètres de voies cyclables sont inscrites au schéma national Véloroutes Voies Vertes. Le Marais poitevin est traversé par 850 kilomètres d’itinéraires dont 400 dans la partie classée « Grand Site de France ». Enfin, la Véloroute Voie Verte V 43 entre Saumur et La Rochelle, récemment mise en service, a été primée par les services de l’État en tant que « destination majeure du tourisme à vélo ». Cette rencontre était la troisième de l’année proposée par le CRT, après celle d’avril sur l’accueil des clientèles néerlandaises et britanniques et celle de juin sur l’écotourisme. Ces journées s’inscrivent dans le cadre des actions de la mission d’appui aux professionnels du CRT, en complément de ses missions de promotion sur les différents marchés. Une année « compliquée » pour Biarritz L’année 2012 s’est avérée « compliquée » pour Biarritz (PyrénéesAtlantiques) selon Olivier Lépine, le directeur de Biarritz Tourisme, qui évoque plusieurs facteurs comme la conjoncture économique difficile, une clientèle plus économe et la concurrence très agressive des autres destinations. Si le tourisme de loisirs s’est assez bien maintenu, le tourisme d’affaires a enregistré une baisse des participants par nombre de manifestations, une tendance inscrite déjà depuis plusieurs années : alors qu’en 2009, Biarritz en accueillait 26 725, ce chiffre est descendu à 23 338 en 2010 puis à 22 575 en 2011. Face à ce constat, Olivier Lépine souhaite que « tous les professionnels redoublent d’agressivité et de créativité pour maintenir les parts de marché : chacun dans la ville doit vendre sa ville », insiste-t-il. C’est précisément sur ce thème que se sont déroulées à Biarritz, du 14 au 17 novembre, les rencontres d’automne de « European Cities Marketing ». Elles ont abordé le rôle que jouent les habitants, les résidents, les étudiants, les célébrités, les hommes politiques dans la commercialisation et le rayonnement de leur ville. ■ 7 15/11/2012 16:17:15 ▲ politiques publiques N° 2176 – 21 novembre 2012 Actualité - Réglementation - Journal Officiel Politiques publiques 10 % déjà l’an dernier, elle touche cette année, sans exception, l’ensemble des postes budgétaires. PLF 2013 Plus de 80 % des crédits pour la promotion de l’image touristique Tandis que la promotion de l’image touristique de la France concentre plus de 80 % des crédits, les autres crédits directs sont réduits à la portion congrue. En tenant compte des crédits mutualisés (rémunération des personnels de la DGCIS et des Direccte traitant des questions du tourisme, gestion mutualisée des fonctions support des services centraux du ministère de l’Économie et le programme « Entretien des bâtiments de l’État »), le coût complet de l’action « Développement du tourisme » s’établirait donc au total pour 2013 à 79,7 M€, répartis entre 38,7 M€ de crédits directs et 41 M€ de crédits mutualisés. Une estimation qui est néanmoins sujette à caution, car elle varie fortement d’une année à l’autre. Ainsi, dans le PLF pour 2011, étaient-ils estimés à 34,6 M€, avant d’être évalués dans le PLF pour 2012 à 74,5 M€. Le rapporteur recense par ailleurs quatre dépenses fiscales rattachées au programme « Tourisme », pour un montant de 1,19 M€, « soit plus de trente fois le montant des crédits directs du programme » : taux de TVA à 5,5 % (7 % depuis le 1er janvier 2012) pour la fourniture de logement dans les hôtels ; taux de TVA à 5,5 % (7 % depuis le 1er janvier 2012) pour la fourniture de logement dans les terrains de camping classés ; exonération de la contribution patronale et de la participation financière du comité d’entreprise et des organismes à caractère social au financement des chèques-vacances ; réduction d’impôt sur le revenu au titre des investissements dans le secteur du tourisme S’ajoutent enfin l’ensemble des crédits concourant à la politique du tourisme en dehors de la mission « Économie » recensés dans un document de politique transversale (DPT) qui identifie ainsi 22 programmes pour un montant total de 1,8 milliard d’euros. Source : projet de loi de finances pour 2013, rapport présenté au nom de la commission des Affaires économiques L’évolution de l’architecture budgétaire est marquée cette année par la disparition du programme « Tourisme ». Portés jusqu’à l’an dernier par un programme spécifique au sein de la mission « Économie », les crédits du tourisme sont intégrés dans le projet de loi de finances pour 2013 en tant qu’action au programme 134, renommé pour l’occasion « Développement des entreprises et du tourisme ». Le tourisme disparaît donc à nouveau en tant que programme budgétaire, ce qui avait déjà été le cas dans le PLF pour 2008, année du rattachement de l’ancienne Direction du Tourisme – qui dépendait du ministère chargé de l’Équipement – à la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS), soit au ministère chargé de l’Économie. Pour mémoire, le tourisme constituait auparavant un programme de la mission interministérielle « Politiques des territoires ». Il est ensuite réapparu dans la maquette budgétaire en tant que programme distinct dès 2009, à la demande notamment de nombreux parlementaires qui souhaitaient lui assurer davantage de visibilité sur le plan budgétaire. Eric Straumann, député (UMP) du Haut-Rhin et rapporteur pour avis des crédits correspondants, au nom de la commission des Affaires économiques, ne conteste pas le choix opéré, qui répond sur le fond à des considérations de gestion parfaitement rationnelles. Il tient cependant à faire remarquer qu’au gré des modifications apportées à la maquette budgétaire, il est parfois difficile d’identifier les crédits provenant d’autres missions et qui sont affectés aux actions en faveur du tourisme. « La mutualisation des moyens est certes compréhensible et justifiable […], mais il ne faudrait pas que la disparition du programme encourage la dilution administrative des actions en faveur du tourisme. » Le projet de loi de finances pour 2013 propose de fixer les crédits à 44,6 M€ en autorisations d’engagements (AE) et à 38,7 M€ en crédits de paiement (CP), ce qui représente, par rapport au programme 223 du PLF pour 2012 – qui recouvrait exactement le même périmètre –, une hausse de 3,2 % pour les premières, et une baisse de 13,4 % pour les seconds. L’augmentation des autorisations d’engagement trouve son explication dans le renouvellement, programmé pour 2013, des marchés publics relatifs aux enquêtes statistiques et aux études. Quant à la forte baisse des crédits de paiement (13,4 %), qui intervient après une chute de l’ordre de 8 GOT2176.indd 8 Thermalisme PARTICIPATION FORFAITAIRE AUX FRAIS DE SÉJOUR Dans un rapport d’information sur les dépenses du régime général d’assurance maladie autres que les remboursements de soins, le sénateur Yves Daudigny suggère que les prestations supplémentaires obligatoires versées au titre de l’action sanitaire et sociale (que chaque caisse doit verser si les conditions La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:15 d’attribution sont remplies) soient financées sur le risque. Il en est ainsi notamment de la participation forfaitaire aux frais de séjour et de déplacement pour une cure thermale. Le rapporteur considère la distinction entre prestations supplémentaires facultatives et prestations supplémentaires obligatoires « complexe et discutable » : « on voit mal pourquoi des prestations obligatoires ne seraient pas financées sur le risque dès lors que les caisses n’ont aucune marge d’appréciation quand les conditions d’octroi sont remplies, estime le sénateur dans son rapport remis en juillet dernier. La Cour des comptes suggère d’ailleurs qu’il en soit ainsi pour les frais de déplacement et de séjour liés aux cures thermales ». En 2011, ceux-ci ont représenté une dépense de 8,8 M€, soit une diminution de 25 % par rapport à 2008 en raison de la non revalorisation du plafond de ressources depuis 1993. Les dépenses de cures thermales financées par le risque atteignaient quant à elles 229 M€ en 2011. Répondant à une demande de la commission des Affaires sociales du Sénat en date du 2 décembre 2010, la Cour des comptes a réalisé une enquête sur les dépenses de la branche maladie du régime général ne correspondant pas, stricto sensu, à des remboursements de soins, ni à des charges de gestion administrative. D’un montant compris entre 6 et 7 milliards d’euros par an, soit moins de 5 % des charges d’assurance maladie, ces dépenses correspondent principalement au financement des prestations d’autres régimes (à travers les mécanismes de compensation démographique), ainsi qu’à la prise en charge des cotisations sociales des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés. Bon à savoir – L’objectif de la 3e Journée technique du Réseau national des sports de nature (Paris, 4 décembre 2012) est d’informer les acteurs concernés par Natura 2000 et les sports de nature (organisateurs de manifestations sportives, chargés de missions collectivités locales ▲ N° 2176 – 21 novembre 2012 Natura 2000, fédérations sportives, services de l’État, gestionnaires d’espaces naturels, professionnels du tourisme et des loisirs…) en favorisant les échanges et les présentations d’expériences. Elle est organisée par le Pôle ressources national des sports de nature en collaboration avec l’Atelier technique des espaces naturels (ATEN). Le pré-programme est disponible sur le site : www. sportsdenature.gouv.fr L’inscription est gratuite, mais elle est obligatoire (avant le 27 novembre). – La Commission européenne a inscrit à son agenda pour 2013 la mise à jour de la directive 90/314/ CEE du 13 juin 1990, dite « Voyages à forfait ». La directive doit être adaptée pour tenir compte de l’évolution du marché. Ses dispositions doivent être actualisées et clarifiées pour prendre en considération les nouveaux modes de réservations en ligne. – Les citoyens, entreprises et autres parties concernées sont invités à donner leur avis sur certains taux réduits de TVA dans le cadre d’une consultation publique lancée par la Commission européenne. Il leur est également demandé d’examiner quelles seraient les conséquences d’une modification des règles de l’Union en la matière. La consultation s’inscrit dans le cadre plus large des travaux visant à réformer en profondeur le système de TVA de l’Union afin de le rendre plus simple, plus efficace et plus robuste. Elle se terminera le 3 janvier 2013. – À partir du 1er octobre 2013, les prestataires de déménagement, de transport de voyageurs ou de marchandises doivent fournir au bénéficiaire de la prestation une information sur la quantité de dioxyde de carbone (CO2) émise par le mode de transport utilisé. Pour aider les transporteurs à calculer et fournir l’information requise, le ministère de l’Écologie vient de publier sur son site Internet un guide méthodologique, qui précise la manière d’élaborer et de délivrer l’information, les données de référence à utiliser ou encore les cas des prestations soustraitées. ■ Lille, Capitale française de la biodiversité Après Grande-Synthe (Nord) en 2010 et Montpellier en 2011, Lille a été désignée comme la nouvelle « Capitale française de la biodiversité 2012 ». La cérémonie de remise des prix du concours s’est tenue le 19 novembre 2012 au Sénat. Cette troisième édition du concours européen organisé en France par Natureparif récompense cette année les collectivités locales les plus actives en matière d’éducation à la biodiversité. Le jury a apprécié les outils innovants développés par Lille pour intégrer la nature et la biodiversité dans le tissu urbain, et pour avoir mené des actions exemplaires pour réinstaurer la nature en ville avec les citoyens. Aux côtés de Lille, également lauréate de sa catégorie des villes de plus de 100 000 habitants, quatre autres collectivités ont été distinguées : Saint-Nolff (Morbihan) dans la catégorie des petites villes ; Niort (Deuxsèvres) dans la catégorie des villes moyennes ; la communauté urbaine de Strasbourg (Rhin) dans la catégorie des communautés urbaines et d’agglomération, et Versailles (Yvelines) pour le « Prix Natureparif » décerné à une collectivité francilienne. La Gazette Officielle du Tourisme GOT2176.indd 9 9 15/11/2012 16:17:15 ▲ annonces N° 2176 – 21 novembre 2012 Le Parc naturel régional du Haut-Jura Le Touquet-Paris-Plage Tourisme Recrute Son Responsable pôle « office du tourisme du Touquet-Paris-Plage » recrute SON CHARGÉ DE MISSION TOURISME (H/F) MISSIONS Placé sous l’autorité du Président, du Directeur du Parc et du Directeur-Adjoint, et en lien avec l’équipe du Parc, le chargé de mission Tourisme aura en charge les missions suivantes : ❚ Participer à la définition de la politique touristique du Parc en application de la Charte. ❚ Assurer la coordination des actions avec les organismes partenaires du Parc : CDT, CRT, Montagne du Jura, Stations, Grande Traversée du Jura… ❚ Animer les réseaux professionnels partenaires du Parc : Gîtes Panda, Offices de Tourisme… ❚ Mettre en œuvre et assurer le suivi de la politique touristique du Parc : t1SPNPUJPOEFMPGGSFUPVSJTUJRVFMJÏFBVYWBMFVSTEV1BSD t1SPGFTTJPOOBMJTBUJPOEFTBDUFVST t$POTUJUVUJPOEVOFPGGSFUPVSJTUJRVFBVUPVSEFMÏDPNPCJMJUÏ t"DDPNQBHOFNFOUEFTEÏNBSDIFTRVBMJUÏEPOUMB.BSRVF1BSD t.JTFFOQMBDFFUTVJWJEFTPVUJMTEFQSPNPUJPOUPVSJTUJRVFEV1BSD4JUF*OUFSnet, Éditions, Salons… PROFIL ❚ Bonnes connaissances des collectivités territoriales. ❚ Formation supérieure (Bac + 5) en Tourisme. ❚ Qualités organisationnelles et rédactionnelles. ❚ Maîtrise de la méthodologie de montage et de conduite de projets. ❚ Autonomie, esprit d’initiative et travail en équipe. ❚ Réactivité, capacité à gérer les priorités. ❚ Expérience dans l’animation de réunions. ❚.BÔUSJTF JOEJTQFOTBCMF EF MPVUJM JOGPSNBUJRVF 8PSE &YDFM 0VUMPPL 1PXFSpoint. POSTE ❚ Contrat de 3 ans. ❚1PTUFËUFNQTQMFJOICBTÏË-BKPVY ❚7ÏIJDVMFQFSTPOOFMFUQFSNJT#JOEJTQFOTBCMFT ❚1SJTFEFQPTUF®DPNQUFSEFKBOWJFS ❚ Salaire selon profil. Merci d’adresser votre candidature par courrier (lettre de motivation et CV), avant le 3 décembre 2012 à : Monsieur le Président Maison du Parc du Haut-Jura 29 Le Village – 39310 LAJOUX ou par mail : [email protected] Poste à pourvoir à partir de janvier 2013 Missions et activités principales Le Touquet-Paris-Plage Tourisme, établissement public industriel et commercial, a comme vocation, de par ses statuts, de gérer les équipements touristiques, sportifs et culturels de la Station. Sous la responsabilité du Directeur général et du Directeur général adjoint du Touquet-Paris-Plage Tourisme, le responsable du pôle « office du tourisme » aura pour mission : De valoriser au mieux Le Touquet-Paris-Plage et sa région auprès des touristes et des professionnels venus pour des salons, des séminaires… De veiller à la qualité de l’accueil. De coordonner la politique de promotion touristique de la station. À cette fin, il gère au quotidien le budget, l’organisation et les ressources humaines de l’office de tourisme dont il est responsable (10 personnes). Il organise le travail du personnel de l’office, afin de satisfaire au mieux les demandes des visiteurs. De mettre en œuvre des moyens pour informer les visiteurs et les touristes des richesses du Touquet et/ou de la région : son patrimoine culturel, ses événements, ses manifestations ou ses richesses naturelles. D’imaginer des produits touristiques, des circuits touristiques… qu’il doit commercialiser. De mettre en place des opérations marketing et de commercialisation de ces packages touristiques. Sa mission comporte donc un fort aspect commercial puisqu’il doit promouvoir son offre de produits auprès d’agences de voyages et vendre en direct via Internet et toute structure à moyens nécessaires. De superviser la réalisation de brochures d’information, de l’évolution du site Internet marchand ou encore de campagnes d’affichage. De développer des outils de promotion : dépliants, guides touristiques, site Internet, newsletters numériques… De gérer des campagnes de communication via les médias, les agences privées… D’entretenir de bonnes relations avec les acteurs régionaux (CRT, ADRT, associations culturelles, restaurateurs, commerçants, hôteliers). D’assurer la maîtrise et la gestion de la Démarche qualité et de fédérer l’ensemble du personnel autour de cette démarche ; de suivre les classifications (AFNOR, Qualité tourisme…) et les normes liées à un office du tourisme, et d’en assurer leur maintien. De mettre en place des produits dérivés et de développer les recettes de la « boutique ». De développer le chiffre d’affaires du Touquet-Paris-Plage Tourisme. Qualités essentielles requises t4BWPJSEJSJHFSVOFÏRVJQFFUSÏHMFSMFTQSPCMÒNFTBENJOJTUSBUJGTt4FOTEVDPOUBDUEFMÏDPVUF t'BDJMJUÏTEFDPNNVOJDBUJPOOPNCSFVYTVKFUTFOTJNVMUBOÏ t4FOTEFMBEJQMPNBUJFt4FOTEF MPSHBOJTBUJPOFUEFMBNÏUIPEFt&TQSJUDSÏBUJGt#POSFMBUJPOOFMBWFDMFTÏMVTMFTTPDJPQSPGFTTJPOOFMTMPDBVYFUMFTJOTUJUVUJPOOFMT054*$%5$35'/054* t(FTUJPOOBJSFt'PSUFEJTQPOJCJMJUÏ (travail week-end et jours fériés). Compétences requises &YQÏSJFODFQSPGFTTJPOOFMMFEBVNPJOTEFVYBOTEBOTVOFBDUJWJUÏDPNNFSDJBMFFUPVUPVSJTUJRVF #BD²DPMFEFDPNNFSDFNBSLFUJOHUPVSJTNFPV%&44NBSLFUJOHDPNNFSDFUPVSJTNF Langues : maîtrise parfaite de l’anglais et deuxième langue souhaitée (allemand et/ou néerlandais). #POOFDPOOBJTTBODFEFTPVUJMT8PSE&YDFM1PXFSQPJOU #POOFDPOOBJTTBODFE*OUFSOFUEFT5*$ Candidature à transmettre à : Monsieur le Directeur général du Touquet-Paris-Plage Tourisme Palais des congrès – Place de l’Hermitage – 62520 LE TOUQUET-PARIS-PLAGE LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME BULLETIN D’ABONNEMENT La Gazette Officielle du Tourisme Publication hebdomadaire éditée par Société Nouvelle API N° 2176 du 21 novembre 2012 Siège social : 18, allée Marie-Politzer – BP 30229 64205 Biarritz cedex Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41 Rédaction : À Paris : 3, rue Séguier 75006 Paris Tél. : 01 55 42 61 40 – Fax : 01 55 42 61 41 À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer BP 30229 – 64205 Biarritz cedex Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41 Commission paritaire : N° 0413 T 83956 ISSN : 0016-5573 Vente par abonnements Routage Presse rouge Directeur Publication : Jean-Marc Galabert Rédaction : Société Nouvelle API, Biarritz Marie-Pierre Bazin-Cheneaux Tél. : 05 59 43 80 43 Françoise Kergreis Secrétariat de rédaction : Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 43 80 40 Mise en page : Élodie Boisse Abonnements : Société Nouvelle SAI Nathalie Thévenieau Tél. : 05 59 52 84 09 – [email protected] Publicités : Société Nouvelle SAI Tél. : 05 59 43 80 42 – Fax : 05 59 43 80 31 [email protected] Impression : Imprimerie Sordes – Bayonne 18, allée Marie-Politzer - BP 30229 - 64205 Biarritz cedex Prix : 260 € pour un an (52 numéros) Étranger : 285 € Abonnez-vous en ligne : http://www.gazette-tourisme.com/abonnement.php ☐ Je désire souscrire un abonnement d'un an à La Gazette Officielle du Tourisme. Société :........................................................................................................ Nom : ..................................... Adresse : ...................................................... ...................................................................................................................... Code postal : ......................... Ville : ............................................................. Tél. : ....................................... E-mail ............................................................ • Ci-joint en règlement : un chèque bancaire ☐ postal ☐ mandat lettre ☐ à l’ordre de Société Nouvelle SAI ☐ Je souhaite régler à réception d'une facture Le.................................... Site Internet : www.gazette-tourisme.com e-mail rédaction : [email protected] La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal. La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ». Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel), et nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte. 10 GOT2176.indd 10 ☐ Carte bancaire Notez les 3 derniers chiffres du n° au verso de votre carte bancaire Date d’expiration de votre carte bancaire Signature GOT 2176 La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:15 AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE Commune de Noidans-le-Ferroux Délégation de service public pour l’exploitation du complexe sportif, touristique et de loisirs « Les jardins de l’étang » à Noidans-le-Ferroux I. IDENTIFICATION DE LA COLLECTIVITÉ DÉLÉGANTE : Mairie de Noidans-le-Ferroux 1, Chemin des Prés 70130 Noidans-le-Ferroux Monsieur Jean-Louis Bordet, Maire Tél. : 03 84 78 86 89 – Courriel : [email protected] II. OBJET ET PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA DÉLÉGATION : Dans le cadre de la politique de développement touristique, sportif et d’accueil menée sur son territoire, la commune de Noidans-le-Ferroux a décidé de lancer une procédure de délégation de service public destinée à rechercher un partenaire privé dont le rôle est de gérer un complexe sportif et de loisirs intitulé « Les jardins de l’étang » comprenant : t6OFTBMMFEFTGÐUFTt%FTHÔUFTIPNPMPHVÏTj(ÔUFTEF'SBODFxt6O TXJOHPMGIBUSPVTt6ONJOJHPMGt6OFTQBDFBRVBUJRVFt6O UFOOJTt6OÏUBOHEFIBt6ODMVCIPVTF -FYQMPJUBUJPOEFMFOTFNCMFEFDFDPNQMFYFDPOTJTUFFO -PSHBOJTBUJPOEFTSÏTFSWBUJPOTEFMBDDVFJMEVEÏQBSUEFTMPDBUBJSFTFUVUJMJTBUFVSTEFTEJGGÏSFOUFTJOTUBMMBUJPOT -BDDVFJMEFEÏCVUBOUTEÏTJSFVYEFTJOJUJFSBVTXJOHPMGBVUFOOJTË MBOBUBUJPOBJOTJRVBVHPMGVMUÏSJFVSFNFOU -BDDVFJMEFTTDPMBJSFTEBOTMFDBESFEFQSPHSBNNFTQÏEBHPHJRVFT FO MJBJTPO BWFD MF SFDUPSBU MB %3"' MJOTQFDUJPO BDBEÏNJRVF MFT QSPGFTTFVSTE&14EFTÏUBCMJTTFNFOUTTDPMBJSFTMPDBVY -BDDVFJMEFTUPVSJTUFTFUEFTGBNJMMFT -BDDVFJMEFOGBOUTEFDFOUSFTBÏSÏT -BDPMMBCPSBUJPOBWFDMFDMVCEFUFOOJTMPDBM -BDPMMBCPSBUJPOBWFDMFj5SJBOHMF7FSUxDMVCEFTXJOHPMG -B$PMMFDUJWJUÏTPVIBJUFËDFUÏHBSERVFMFTXJOHPMGMFNJOJHPMGFUQMVT UBSEMFHPMGTPJFOUPVWFSUTËUPVTBåOEFQFSNFUUSFVOFQSBUJRVFEÏNPDSBUJTÏFEVHPMGEBOTMFDBESFEVOFBNCJBODFDPOWJWJBMF -F TXJO HPMG QVJT MF HPMG EPJWFOU BJOTJ ÐUSF PVWFSUT BVY JOJUJÏT BVY EÏCVUBOUTFUBVYTDPMBJSFT -BNJTTJPOEFYQMPJUBUJPOEFTÏRVJQFNFOUTFOUSBÔOFOPUBNNFOUMFTNJTTJPOTTVJWBOUFT -FOUSFUJFO EFT EJGGÏSFOUFT JOTUBMMBUJPOT HÔUFT QJTDJOF TBMMF jEFMUBx DMVCIPVTFTXJOHPMGUFOOJTFTQBDFTWFSUT -FODBESFNFOU FU MB GPSNBUJPO EV QFSTPOOFM TBMBSJÏ QBS MF DPODFTsionnaire. -FTUÉDIFTEFHFTUJPOBENJOJTUSBUJWFFUåOBODJÒSFEFDPNQUBCJMJUÏ FUEFGBDUVSBUJPO -BQFSDFQUJPOEFTESPJUTBVQSÒTEFTEJGGÏSFOUTVTBHFSTDPUJTBUJPOT EFTNFNCSFTFOUSÏFTQJTDJOFQBSDPVSTEFTXJOHPMGFOUSÏFTUFOOJTWFOUFTEPCKFUTMPDBUJPOEFNBUÏSJFMSFDFUUFTHÏOÏSÏFTQBSMBDUJWJUÏCBSSFTUBVSBOUMFTWFOUFTSÏTVMUBOUEFMBCPVUJRVF -BQFSDFQUJPOEFTSFDFUUFTSÏTVMUBOUEFMBMPDBUJPOEIÏCFSHFNFOUT et de salles. -BHFTUJPOEFMBDDÒTBVDPVSUEFUFOOJTBVQBSDPVSTEFTXJOHPMG QVJTEFHPMGFUMBDPMMBCPSBUJPOBWFDMFTDMVCTTQPSUJGTQPVSMPSHBnisation de compétitions. 14. La promotion et la commercialisation du complexe. -FDPOUSBUQPVSSBQSÏWPJSVOFQPTTJCJMJUÏQPVSMFEÏMÏHBUBJSFEJOWFTUJS EBOT VO QSPKFU EF HPMG ÏDPEVSBCMF EF OFVG USPVT BJOTJ RVF EBOT EV NPCJMJFSFUEFQFUJUTÏRVJQFNFOUT III. PROCÉDURE DE PASSATION : %ÏMÏHBUJPO QBS BGGFSNBHF EF TFSWJDF QVCMJD FO BQQMJDBUJPO EFT BSUJDMFT-FUTVJWBOUTEVDPEFHÏOÏSBMEFTDPMMFDUJWJUÏTUFSSJUPSJBMFT $($5 -BQSPDÏEVSFTFEÏSPVMFFOEFVYUFNQT 1er temps :MFTTPDJÏUÏTPVQFSTPOOFTJOUÏSFTTÏFTGPOUBDUFEFDBOEJEBture selon les modalités citées au point VII. 2e temps : si leur candidature est retenue, les soumissionnaires sont JOWJUÏTËSFNFUUSFMFVSTPGGSFTTPVTGPSNFEVOQSPKFUDPNQMFUTVSMBCBTF EVDBIJFSEFTDIBSHFTRVJMFVSTFSBBESFTTÏ IV. LIEU D’EXÉCUTION : 4JUFEFTjKBSEJOTEFMÏUBOHxDPNNVOFEF/PJEBOTMF'FSSPVY V. MODALITÉS DE RÉMUNÉRATION ET CONDITIONS FINANCIÈRES : -FGFSNJFSTFSBSÏNVOÏSÏQBSMBQFSDFQUJPOEFSFEFWBODFTQSPWFOBOUEF MBGSÏRVFOUBUJPOEFTVTBHFSTFUQBSMFTSFDFUUFTBOOFYFTMJÏFT La Gazette Officielle du Tourisme GOT2176.indd 11 &O DPOUSFQBSUJF EFT UFSSBJOT FU ÏRVJQFNFOUT NJT B TB EJTQPTJUJPO MF GFSNJFSWFSTFSBVOFSFEFWBODFBOOVFMMFËMBDPNNVOFEF/PJEBOTMF Ferroux. VI. DURÉE DE LA DÉLÉGATION : -B EVSÏF EF MBGGFSNBHF TFSB EF BOT -B DPOWFOUJPO EBGGFSNBHF FOUSFSBFOWJHVFVSMFerNBST VII. MODALITÉS DE PARTICIPATION ET DE PRÉSENTATION DES CANDIDATURES : -FTDBOEJEBUTEFWSPOUQSPEVJSFUPVTMFTEPDVNFOUTQFSNFUUBOUËMBDPNNVOFEBQQSÏDJFSMFVSTHBSBOUJFTQSPGFTTJPOOFMMFTFUåOBODJÒSFTFUMFVS BQUJUVEFËBTTVSFSMBRVBMJUÏFUMBDPOUJOVJUÏEVTFSWJDFQVCMJDBJOTJRVF MÏHBMJUÏEFUSBJUFNFOUEFTVTBHFST t-FUUSF EF DBOEJEBUVSF NPUJWÏF BQQPSUBOU EFT QSFNJÒSFT JOEJDBUJPOT TVSMFTNPEBMJUÏTMVJQFSNFUUBOUEBTTVSFSMFTNJTTJPOTEÏåOJFTËMBSUJDMF t%FTDSJQUJPOEFMBTUSVDUVSFBDUVFMMFEVQPTUVMBOUSBJTPOTPDJBMFGPSNF KVSJEJRVF/¡4JSFUFUåDIJFS,CJTÏWFOUVFMTNPOUBOUEVDBQJUBMTPDJBM BDUJWJUÏTQSJODJQBMFFUBDDFTTPJSFTBTTVSÏFTBDUVFMMFNFOUDPNQUFEFYQMPJUBUJPOEFTUSPJTEFSOJÒSFTBOOÏFT t"UUFTUBUJPO TVS MIPOOFVS RVF MF DBOEJEBU OB QBT GBJU MPCKFU BV DPVST EFT DJOR EFSOJÒSFT BOOÏFT EVOF DPOEBNOBUJPO JOTDSJUF BV CVMMFUJOO¡EVDBTJFSKVEJDJBJSFQPVSMFTJOGSBDUJPOTWJTÏFTBVYBSUJDMFT ----FU-5JUSF*7EVEÏDSFU O¡EVNBJ t"UUFTUBUJPO EBTTVSBODF EF SFTQPOTBCJMJUÏ DJWJMF QSPGFTTJPOOFMMF FO DPVSTEFWBMJEJUÏ t4J MFOUSFQSJTF FTU FO SFESFTTFNFOU KVEJDJBJSF MB DPQJF EV PV EFT KVHFNFOUT QSPOPODÏT BDFUFGGFU 5PVUFGPJTFOBQQMJDBUJPOEFMBSUJDMF-EVDPEFHÏOÏSBMEFTDPMMFDUJWJUÏTUFSSJUPSJBMFTMFTTPDJÏUÏTFODPVSTEFDPOTUJUVUJPOPVOPVWFMMFNFOUDSÏÏFTTPOUBENJTFTËÐUSFDBOEJEBUFT%BOTDFDBTFMMFTTFSPOU EJTQFOTÏFTEFGPVSOJSMF,CJTMF/¡4JSFUMFTÏMÏNFOUTSFMBUJGTBVYDPNQUFTEFYQMPJUBUJPOFUMBUUFTUBUJPOEBTTVSBODF3$QSPGFTTJPOOFMMF -FT DSJUÒSFT EF TÏMFDUJPO EFT DBOEJEBUT BENJT Ë DPODPVSJS TFSPOU MFT TVJWBOUT t-BWPMPOUÏFYQSJNÏFEBOTMBMFUUSFEFDBOEJEBUVSF t-FYQÏSJFODF QSPGFTTJPOOFMMF FO NBUJÒSF EF HFTUJPO EÏRVJQFNFOUT TQPSUJGTFUEIÏCFSHFNFOU t-FTHBSBOUJFTFUDBQBDJUÏTåOBODJÒSFT -FTEPTTJFSTEFDBOEJEBUVSFJOJUJBMFEFWSPOUÐUSFBESFTTÏTTPJUQBSMFUUSF SFDPNNBOEÏFBWFDBDDVTÏEFSÏDFQUJPOTPJUQBSEÏQÙUDPOUSFSÏDÏQJTTÏ BVTJÒHFEFMBNBJSJFEF/PJEBOTMF'FSSPVYËMBESFTTFTVJWBOUF Mairie de Noidans-le-Ferroux 1, Chemin des Prés 70130 Noidans-le-Ferroux -FTEPTTJFSTEFDBOEJEBUVSFTFSPOUQSÏTFOUÏTTPVTEPVCMFFOWFMPQQF t6OF FOWFMPQQF FYUÏSJFVSF NFOUJPOOBOU « Délégation de service public des Jardins de l’étang »FUMBESFTTFDJEFTTVTMBEJUFFOWFMPQQF FYUÏSJFVSFDPOUFOBOUMFOWFMPQQFJOUÏSJFVSFEÏåOJFDJEFTTPVT t6OF FOWFMPQQF JOUÏSJFVSF NFOUJPOOBOU « Candidat…………….., à n’ouvrir qu’en commission de DSP » et contenant le dossier de candiEBUVSFUFMRVFEÏåOJDJEFTTVT VIII. DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES CANDIDATURES : Le vendredi 21 décembre 2012 à 12 heures. IX. CAHIER DES CHARGES DE LA DSP : -FDBIJFSEFTDIBSHFTEFMB%41TFSBUSBOTNJTBVYDBOEJEBUTSFUFOVT QPVSQSÏTFOUFSVOFPGGSFEF%41 X. DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES : Mairie de Noidans-le-Ferroux 1, Chemin des Prés 70130 Noidans-le-Ferroux Tél. : 03 84 78 86 89 – Courriel : [email protected] XI. DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS À LA PUBLICATION : +FVEJOPWFNCSF 11 15/11/2012 16:17:15 AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE relatif à la Délégation de service public du Musée du « Clos Lupin » Commune d’Étretat I. AUTORITÉ DÉLÉGANTE Commune d’Étretat Place Maurice-Guillard – 76790 Étretat Personne auprès de laquelle des informations peuvent être obtenues : Mme Odile LEMAIRE Tél. : 02 35 27 01 23 – Fax : 02 35 28 59 37 Courriel : [email protected] II. PROCÉDURE DE PASSATION Délégation de service public selon les articles L. 1411-1 et suivant du code général des collectivités territoriales. La procédure de mise en concurrence est une procédure négociée. Seuls les candidats recevables seront admis à présenter une offre et la négociation sera organisée avec les trois candidats ayant remis les meilleures offres. Les variantes sont autorisées. III. OBJET DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC Concession d’exploitation du Musée du « Clos Lupin » et de la boutique attenante. Description des missions principales : Le concessionnaire aura pour mission : t&YQMPJUFSFUQSPNPVWPJSMF.VTÏFEVj$MPT-VQJOxJOTUBMMÏEBOTMBNBJTPO de Maurice Leblanc. t&YQMPJUFSMBCPVUJRVFEFTPVWFOJSFUEVWSFTQSFOBOUQMBDFBVSF[EFDIBVTsée de la maison. t0SHBOJTFSEFTÏWÏOFNFOUTFUBOJNBUJPOTFOSFMBUJPOBWFDMBUIÏNBUJRVFEF l’espace. t.FUUSF FO QMBDF MFT NPZFOT OÏDFTTBJSFT Ë MBDDVFJM EV QVCMJD FU BV CPO déroulement des manifestations. t(ÏSFSMFTSFMBUJPOTBWFDMFTQBSUFOBJSFTÏWFOUVFMT t*OTDSJSF MF .VTÏF MÏRVJQFNFOU JNNFVCMF FU QBSD MFT BOJNBUJPOT EBOT VOFQPMJUJRVFDVMUVSFMMFFUUPVSJTUJRVFOPOTFVMFNFOUMPDBMFNBJTÏHBMFNFOU SÏHJPOBMFWPJSFOBUJPOBMFFUJOUFSOBUJPOBMF t(ÏSFSMFTBTQFDUTBENJOJTUSBUJGTåOBODJFSTFUUFDIOJRVFTEFMÏRVJQFNFOU &ODPNQMÏNFOUMFDBOEJEBUFTUBENJTËQSPQPTFSUPVUUZQFEFYUFOTJPOEÏWFMPQQFNFOUPVNJTTJPOBOOFYFFOMJFOBWFDMBUIÏNBUJRVFEVMJFVOPUBNNFOU MJUUÏSBJSFEÒTMPSTRVFMMFTJOTDSJUEBOTVOFEÏNBSDIFEFSBZPOOFNFOUUPVSJTUJRVFFUDVMUVSFMMFEV.VTÏFFUEFMBDPNNVOFPVEFMBSÏHJPO Des travaux de mise aux normes et de réfection sont à envisager. La création EVOLJPTRVFEFWFOUFEBOTMFKBSEJOFUEVODFOUSFEFSFTTPVSDFTQPVSSBÐUSF étudiée ou autres propositions du candidat. Classification CVP : 0CKFUQSJODJQBMo4FSWJDFEF.VTÏF 0CKFUT BOOFYFT o 4FSWJDF EPSHBOJTBUJPO EÏWÏOFNFOUT DVMUVSFMTo-JWSFTCSPDIVSFTFUEÏQMJBOUTJNQSJNÏT IV. CONDITIONS PRINCIPALES DE LA DÉLÉGATION La délégation de service public est envisagée sous la forme d’une concession. -F EÏMÏHBUBJSF EFWSB QSFOESF Ë TB DIBSHF MFT JOWFTUJTTFNFOUT EF NJTF BVY OPSNFT EV CÉUJNFOU ÏWFOUVFMMFNFOU EF DPOTUSVDUJPO BOOFYF MF NBUÏSJFM EF TDÏOPHSBQIJFFTUNJTËEJTQPTJUJPOy-FTQSPQPTJUJPOTEVEÏMÏHBUBJSFEFWSPOU JNQÏSBUJWFNFOUSFTQFDUFSMBVUIFOUJDJUÏEFMBCÉUJTTFFUMBUIÏNBUJRVFQSJODJQBMF E"STÒOF-VQJO -FEÏMÏHBUBJSFBTTVNFSBËTFTSJTRVFTFUQÏSJMTMFYQMPJUBUJPOEV.VTÏF Il tirera sa rémunération des participations des usagers et de l’exploitation commerciale de l’immeuble et des activités annexes. -FTUBSJGTEFDFTFSWJDFTFSPOUåYÏTQBSMBDPNNVOFE²USFUBUTVSQSPQPTJUJPO du délégataire. -BDPNNVOFE²USFUBUNFUMB.BJTPOEF.BVSJDF-FCMBODDMBTTÏFBVEPNBJOF QVCMJDEFMBDPNNVOFËEJTQPTJUJPOHSBUVJUFEVEÏMÏHBUBJSF La durée de la délégation est en principe de 15 ans. 6OFEVSÏFEJGGÏSFOUFQPVSSBÐUSFSFUFOVFFOGPODUJPOEFTJOWFTUJTTFNFOUTPQÏSÏT par le délégataire. 5SPJTQFSTPOOFTTPOUBGGFDUÏFTËMFYQMPJUBUJPOEV.VTÏFEVj$MPT-VQJOxFO $%*FUGPOUMPCKFUEFMPCMJHBUJPONFOUJPOOÏFËMBSUJDMF-EVDPEFEV travail. V. CONDITIONS DE PARTICIPATION Les candidats devront fournir les éléments relatifs à la candidature dans une FOWFMPQQFDBDIFUÏFTVSMBRVFMMFJMTFSBJOEJRVÏ« Délégation de service public du clos Lupin – CANDIDATURE – Ne pas ouvrir. » -FTQMJTEFWSPOUÐUSFBESFTTÏTQBSDPVSSJFSTFMPOEFTNPEBMJUÏTQFSNFUUBOUEÏUBblir la date de réception ou remis contre récépissé à l’adresse suivante : Commune d’Étretat Hôtel de ville – Place Maurice-Guillard – 76790 Étretat La date limite de remise des candidatures est fixée au 28 décembre 2012 à 16 heures. Le dossier de candidature sera composé : "VUJUSFEFTRVBMJUÏTFUDBQBDJUÏTEVDBOEJEBU t-FUUSFEFDBOEJEBUVSFGPSNVMBJSF%$%$PVÏRVJWBMFOU EBUÏFFUTJHOÏF QBSVOSFQSÏTFOUBOUIBCJMJUÏËFOHBHFSMFDBOEJEBU&ODBTEFHSPVQFNFOU 12 GOT2176.indd 12 MBMFUUSFEFDBOEJEBUVSFJEFOUJåFDIBRVFNFNCSFEVHSPVQFNFOUBJOTJRVF son mandataire. t)BCJMJUBUJPOEVTJHOBUBJSF t"UUFTUBUJPOFUEÏDMBSBUJPOTTVSMIPOOFVSQPVSMFDBOEJEBUFUDIBRVFNFNCSF du groupement : o2VJMBTBUJTGBJUËTFTPCMJHBUJPOTåTDBMFTFUTPDJBMFT o2VJMOBQBTGBJUMPCKFUEVOFJOUFSEJDUJPOEFDPODPVSJS o 2VJM OB QBT GBJU MPCKFU EFQVJT NPJOT EF DJOR BOT EVOF DPOEBNOBUJPO EÏåOJUJWFQPVSMVOFEFTJOGSBDUJPOTQSÏWVFTBVYBSUJDMFT ËËËË ËBVEFVYJÒNFBMJOÏBEFMBSUJDMFËMBSUJDMFBVTFDPOE BMJOÏBEFMBSUJDMFBVIVJUJÒNFBMJOÏBEFMBSUJDMFBVTFDPOEBMJOÏBEFMBSUJDMFBVYBSUJDMFTË FUEVDPEFQÏOBMËMBSUJDMFEVDPEFHÏOÏSBMEFTJNQÙUTFUBVYBSUJDMFT-Ë--Ë- 11-3 du code de la défense et L. 317-8 du code de la sécurité intérieure ; o 2VJM OB QBT GBJU MPCKFU EFQVJT NPJOT EF DJOR BOT EVOF DPOEBNOBUJPO JOTDSJUFBVCVMMFUJOO¡EVDBTJFSKVEJDJBJSFQPVSMFTJOGSBDUJPOTNFOUJPOOÏFT BVYBSUJDMFT------ et L. 8251-2 du code du travail ; o2VJMOBQBTGBJUMPCKFUEVOFQSPDÏEVSFEFMJRVJEBUJPOKVEJDJBJSFQSÏWVFË MBSUJDMF-EVDPEFEFDPNNFSDFEVOFGBJMMJUFQFSTPOOFMMFQSPOPODÏF FOBQQMJDBUJPOEFTBSUJDMFT-Ë-EVNÐNFDPEFPVEVOFQSPDÏEVSF ÏRVJWBMFOUF SÏHJF QBS VO ESPJU ÏUSBOHFS -FT QFSTPOOFT BENJTFT Ë MB QSPDÏEVSFEFSFESFTTFNFOUKVEJDJBJSFJOTUJUVÏFQBSMBSUJDMF-EVDPEFEF DPNNFSDFPVËVOFQSPDÏEVSFÏRVJWBMFOUFSÏHJFQBSVOESPJUÏUSBOHFSEPJWFOU KVTUJåFSRVFMMFTPOUÏUÏIBCJMJUÏFTËQPVSTVJWSFMFVSTBDUJWJUÏTQFOEBOUMBEVSÏF prévisible d’exécution de la délégation ; o2VJMTBUJTGBJUDFTPCMJHBUJPOTBVSFHBSEEFMFNQMPJEFUSBWBJMMFVSTIBOEJDBpés conformément aux articles L. 5212-1 et suivant du code du travail. t&YUSBJU,CJTPVÏRVJWBMFOUEFNPJOTEFNPJT t1MBRVFUUFEFQSÏTFOUBUJPOEVDBOEJEBU t"VUJUSFEFTDBQBDJUÏTÏDPOPNJRVFTFUåOBODJÒSFTEVDBOEJEBU o$PNQUFEFSÏTVMUBUFUCJMBOTDFSUJåÏTEFTUSPJTEFSOJFSTFYFSDJDFTEJTQPOJCMFT BWFDJEFOUJåDBUJPOEVEPNBJOFEBDUJWJUÏEFMBQSÏTFOUFDPOTVMUBUJPO o"UUFTUBUJPOEBTTVSBODFQPVSMFTSJTRVFTQSPGFTTJPOOFMTPVEÏDMBSBUJPOBQQSPQSJÏFEFCBORVF t"VUJUSFEFTDBQBDJUÏTUFDIOJRVFTEVDBOEJEBU o%FTDSJQUJPOEFTFGGFDUJGTEFMJNQPSUBODFEVQFSTPOOFMEFODBESFNFOUQPVS DIBDVOFEFTUSPJTEFSOJÒSFTBOOÏFT – Indication des titres d’études et diplômes et/ou de l’expérience professionOFMMFEVDBOEJEBUEFTDBESFTPVGPOEBUFVSTFUEFTSFTQPOTBCMFTEFTNJTTJPOT EFNÐNFOBUVSFRVFDFMMFEFMBDPOTVMUBUJPO o *OEJDBUJPO TVS MFT NPZFOT NBUÏSJFMT EV DBOEJEBU NJT FO VWSF QPVS EFT missions comparables ; – Références détaillées des missions comparables ou ayant un lien avec celle PCKFUEFMBQSÏTFOUFDPOTVMUBUJPOJOEJRVBOUMBEBUFEFEÏCVUEFDPOUSBUFUTB EVSÏFBJOTJRVFMJEFOUJåDBUJPOEVDPDPOUSBDUBOUFUDFEBOTMFTUSPJTEFSOJÒSFT années. 4J QPVS VOF SBJTPO KVTUJåÏF VO DBOEJEBU OFTU QBT FO NFTVSF EF GPVSOJS MFT QJÒDFT KVTUJåDBUJWFT EFNBOEÏFT JM FTU BENJT Ë QSPVWFS TB DBQBDJUÏ QBS UPVT NPZFOTFOMBOHVFGSBOÎBJTF -FTÏMÏNFOUTEVEPTTJFSEPJWFOUÐUSFFOGSBOÎBJTFUFOFVSPT -F EÏSPVMFNFOU EF MB QSPDÏEVSF FU MB DPNQPTJUJPO EF MPGGSF TPOU EÏåOJT BV SÒHMFNFOUEFMBDPOTVMUBUJPORVJTFSBUSBOTNJTQBSDPVSSJFSPVNBJMTVSTJNQMF demande à : Mme Odile LEMAIRE Place Maurice-Guillard – 76790 Étretat Tél. : 02 35 27 01 23 – Fax : 02 35 28 59 37 Courriel : [email protected] -FEPTTJFSFTUÏHBMFNFOUUÏMÏDIBSHFBCMFTVSMFTJUFEFMB7JMMFwww.etretat.fr SVCSJRVFj.BSDIÏT1VCMJDTx VI. CRITÈRES DE SÉLECTION DES OFFRES t2VBMJUÏEVQSPKFUUPVSJTUJRVFFUDVMUVSFM t.POUBHFåOBODJFS t&YQFSUJTFFURVBMJåDBUJPO t3FMBUJPOOFMBWFDMFEÏMÏHBOUFUMFTTUSVDUVSFTMPDBMFT t1SPHSBNNFEFUSBWBVYBNÏOBHFNFOUTBNÏMJPSBUJPOJOWFTUJTTFNFOU 4VJUFËMPVWFSUVSFEFTPGGSFTMBEÏDJTJPOEFMBDPNNJTTJPOEFEÏMÏHBUJPOEF TFSWJDFQVCMJDFUËMBEFNBOEFEFMBDPMMFDUJWJUÏUSPJT DBOEJEBUTBVQMVT TFSPOUSFÎVTFO.BJSJFQPVSQSPDÏEFSËMBQIBTFEFOÏHPDJBUJPO VII. PROCÉDURE DE RECOURS 5SJCVOBMBENJOJTUSBUJGEF3PVFOoBWFOVF(VTUBWF'MBVCFSUo3PVFO Tél. : 02 32 08 12 70 – Fax : 02 32 08 12 71 – Courriel : [email protected] $FUPSHBOFFTUDIBSHÏEFTQSPDÏEVSFTEFSFDPVSTFUFTUFONFTVSFEFSFOTFJgner les candidats concernant l’introduction d’un recours. Date d’envoi du présent avis à la publication : Le 9 novembre 2012. La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:16 ▲ bourse N° 2176 – 21 novembre 2012 Tarifs* des Annonces, Offres d’Emplois et publicités 2012 NOUVEAU Offre d’emploi Consultez chaque jour nos Flash Infos en accès libre sur notre site Internet : 1 page (L : 175 mm x H : 230 mm) 1/2 de page (L : 175 mm x H : 125 mm) 1/4 de page (L : 85 mm x H : 125 mm) 1/8e de page (L : 85 mm x H : 60 mm) www.gazette-tourisme.com RAPPEL ! Nouvelles coordonnées téléphoniques Rédaction : Société Nouvelle API Mme Marie-Pierre Bazin-Cheneaux Ligne directe : 05 59 43 80 43 700 € HT 420 € HT 260 € HT 160 € HT Publicité, annonce de formation, stage, etc. 1 page (L : 175 mm x H 1/2 page (L : 175 mm x H 1/4 page (L : 85 mm x H : 1/8e page (L : 85 mm x H : : 230 mm) 1 400 € HT : 125 mm) 840 € HT 125 mm) 510 € HT 60 mm) 320 € HT * Tarifs valables pour une parution et mise en ligne de votre annonce pendant un mois sur notre site : www.gazette-tourisme.com Régie Publicitaire : Société Nouvelle SAI Tél. : 05 59 43 80 41 – Fax : 05 59 43 80 31 annonces‐gazette@edi‐pole.com ou sur notre site : http ://www.gazette‐tourisme.com/publicite.php Publicités : Société Nouvelle SAI Ligne directe : 05 59 43 80 42 Le tourisme en actions La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du tourisme et des loisirs. Cote au 15 novembre 2012 (valeurs exprimées en €) : Maxi* Mini + 20,46 % 27,15 18,02 + 76,52 % 7,08 3,49 Titre Cours % var. 18/11/2011 ACCOR : 23,84 6,99 Air France : Club Méditerranée : 11,86 -2,39 % 16,94 10,64 Cie des Alpes : 13,00 -17,20 % 17,55 12,50 Edenred : 23,00 + 27,00 % 24,25 17,89 Groupe Eurotunnel : 5,59 -7,91 % 6,69 5,10 Groupe Partouche : 0,88 -41,33 % 1,62 0,86 84,62 -8,31 % 101,26 84,62 Mac Donald’s : * Titre Cours % var. 18/11/2011 Maxi* Mini Bernard Loiseau : 3,80 + 16,92 % 4,21 3,16 Euro Disney : 4,93 + 28,72 % 6,96 3,35 2,85 -29,10 % 4,42 2,85 85,42 + 0,49 % 100,50 84,00 Groupe Flo : Musée Grévin : Pierre & Vacances : 12,35 -44,94 % 29,58 11,89 Sodexo : 60,33 + 19,28 % 63,33 49,52 Trigano : 8,69 -22,13 % 14,31 8,35 Depuis le 18 novembre 2011 Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com Indicateur : – Le chiffre d’affaires consolidé du groupe Compagnie des Alpes (CDA), filiale de la Caisse des Dépôts, s’établit à 677,7 M€ pour l’exercice 2011-2012, en progression de 5,6 % à périmètre réel et de 3,7 % à périmètre comparable. L’activité des remontées mécaniques a connu une croissance de 4,3 %. Le nombre de journées-skieurs affiche une progression de 2 % sur l’ensemble de l’exercice. La Gazette Officielle du Tourisme GOT2176.indd 13 13 15/11/2012 16:17:16 ▲ brèves LE TOURISME EN MARCHE ▲ L’office de tourisme et des congrès (OTC) de Paris met en place un programme de développement durable pour encourager les hôteliers à adopter une démarche éco-responsable. Il met à leur disposition sur le site durable.parisinfo.com, un outil d’auto-diagnostic qui leur permet de mesurer la performance de leur établissement. En fonction du niveau de performance, et après une visite de l’établissement, les hôteliers engagés seront invités à signer la « Charte pour un hébergement durable à Paris ». Financé par l’OT et l’Ademe, et mené en collaboration avec l’UMIH et Atout France, ce programme se fixe pour ambition d’accompagner 250 hébergements parisiens. Il s’adresse aux hôteliers parisiens, indépendants ou affiliés à une chaîne volontaire, adhérents de l’office, qui souhaitent être évalués, accompagnés et valorisés, quels que soient les caractéristiques de l’hôtel et son niveau d’engagement durable. N° 2176 – 21 novembre 2012 À L’HONNEUR THERMALISME Catégorie I L’office de tourisme du Grand Lyon vient d’être classé en catégorie 1. Il disposait déjà depuis 1998 du label 4 étoiles, dont peu d’offices de tourisme bénéficiaient en France. La nouvelle classification « catégorie I », reconnue à l’échelle européenne, le place désormais parmi les offices de tourisme les plus performants en Europe en termes d’accueil, mais aussi de promotion et de développement d’outils numériques. ▲ Plus de 4 000 participants dont 100 représentants d’armateurs et 180 exposants originaires d’une soixantaine de pays sont attendus à Marseille du 27 au 29 novembre, pour la 9e édition du salon international de la croisière Seatrade Med Cruise Convention, événement biennal en Méditerranée. Le Club de la croisière Marseille Provence, hôte de cette manifestation, y tiendra le 27 novembre la 12e édition de Top Cruise, sa convention d’affaires annuelle qui rassemble l’ensemble des acteurs du marché. Afin de valoriser le label « Expert Croisières », l’Association française des compagnies de croisières (AFCC) accompagnera, avec le soutien du Club de la croisière de Marseille, un programme de visites sur mesure avec un groupe d’agents de voyages déjà labellisés. La première édition française de Seatrade Med à Cannes en novembre 2010 avait accueilli quelque 3 000 participants. Avec 810 000 croisiéristes en 2011, Marseille est le premier port de croisières en France. Elle est devenue la 2e destination la plus prisée par les croisiéristes, juste derrière les Caraïbes. Dans le cadre des projets d’aménagement liés à l’obtention de Marseille Provence Capitale européenne de la culture en 2013, Marseille sera dotée d’un nouveau terminal croisières. Elle vise un objectif d’un million de croisiéristes d’ici à 2013. www.seatrade-med.com Talents de la montagne Lors de la Fête de la montagne 2012 qui s’est tenue le 25 octobre dernier à Paris, Allianz France a reçu un trophée au titre de l’innovation pour l’application « Allianz Info Neige ». Parmi les autres « Talents de la montagne », figurent l’association Terres Nomades pour son projet d’ecotourisme dans l’Atlas marocain (Prix de la solidarité) et Yariv Abehsera pour l’implication de Travelfactory (hébergements et locations de vacances) dans le cadre de la promotion et le développement de la montagne. Il s’est vu remettre le Prix spécial Fête de la montagne. Nouvelle DSP pour Capvern-les-Bains La gestion des Thermes de Capvern-les-Bains (Hautes-Pyrénées) devrait être de nouveau assurée via une délégation de service public. La commune, qui avait repris l’exploitation en régie en avril 2010, a lancé un appel d’offres en ce sens (clos le 13 novembre). Jusqu’en 2010, la gestion était assurée par le groupe palois Eurothermes. La nouvelle DSP de dix ans comprend aussi l’espace dédié au bien-être, Edenvik. En 2011, les Thermes ont réalisé 2,3 M€ de CA, l’espace bien-être 280 K€. Quatrevingt-dix salariés sont concernés, soit 45 ETP. La station s’est positionnée depuis plus de vingt ans sur le traitement des maladies du métabolisme (surcharge pondérale) et récemment sur le traitement de l’arthrose du genou. Elle accueille chaque année quelque 4 200 curistes. AQUI O Thermes se distingue Dans le cadre de l’Initiative européenne pour l’excellence des clusters, AQUI O Thermes, le cluster thermal aquitain, s’est vu octroyé un label bronze. Il récompense les Le Funitel, installation-phare du domaine de Val Thorens, accessible au départ de la station et desservant l’incontournable secteur de Péclet, s’offre un coup de jeune pour 2013. Les 38 nouvelles cabines de Péclet (contre 29 avant) seront prêtes pour le 24 novembre, assure Thierry Bochettaz, responsable d’exploitation SETAM (Société d’exploitation des remontées mécaniques). Après Angers en 2006, Tolède en 2008, Turin en 2010, c’est São João da Madeira (Portugal) qui sera, en 2012, la ville d’accueil du IVe Congrès européen du tourisme industriel, dont le partenaire français est le réseau des chambres de commerce et d’industrie (CCI de France). Il se tiendra les 22 et 23 novembre 2012. 14 GOT2176.indd 14 La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:16 MONTAGNE Leçon de ski à Londres Du 29 novembre au 1er décembre, c’est la Fête du ski et de la neige à Paris et Saint-Germain-desPrés, dans le 6e arrondissement, devient pour trois jours Saint-Germain-desNeiges. Dans les rues Princesse et Guisarde, des télécabines et télésièges seront installés, ainsi que trois chalets où des hôtesses accueilleront le public. Les personnes portant une tenue ou des accessoires de ski (sports d’hiver) se verront offrir une boisson avant de participer aux animations, soirées et concours. Une piste de ski de fond de 30 mètres dans chaque rue permettra de s’essayer au ski de fond et au biathlon. Cette opération est organisée par France Montagnes. RENDEZ-VOUS Assises de l’économie maritime et du littoral Les journaux Le Marin et Les Échos organisent, en collaboration avec le Cluster maritime français et l’Institut français de la mer (IFM), les VIIIes Assises de l’économie maritime et du littoral. Cette nouvelle édition se déroule les 20 et 21 novembre. www.economiedelamer. com REPÈRES La France reste l’un des marchés les plus dynamiques d’Europe dans le secteur hôtelier, selon les analystes de BNP Parisbas Real Estate. Au premier semestre 2012, 627 M€ ont ainsi été investis dont 390 M€ à Paris. En région, la Côte d’Azur attire 60 % des investissements, soit 140 M€. Si les conditions de financement sont difficiles, les hôtels représentent une alternative satisfaisante et sécurisée pour les investisseurs face à la volatilité des marchés financiers. Les résultats du premier semestre 2012 continuent en effet d’afficher des hausses du prix moyen et du RevPar (respectivement + 2,6 % et + 0,7 %) par rapport au premier semestre 2011. Les perspectives pour la seconde moitié de l’année restent positives et le niveau record de 2007 (80,8 millions d’arrivées de touristes internationaux en France) devrait être dépassé. Pour autant, le taux d’occupation national baisse de plus d’un point. À 63,9 % sur les six premiers mois de 2012, le taux d’occupation des hôtels français atteint 65,8 % en juin en glissement annuel et s’éloigne par conséquent des records de 2008 (68,1 %). Beaucoup plus attractive, l’hôtellerie parisienne a déjà dépassé les pics de 2008 (80,2 % au premier semestre 2012). En revanche, l’écart s’est creusé entre les hôtels de la capitale et ceux en région qui enregistrent la baisse de taux d’occupation la plus forte (-1,7 point) à 58,8 %. Le prix moyen s’élève à 70,6 € et le RevPar à 41,5 € (153,3 € et 122,9 € à Paris). Selon l’étude, les performances sont à la traîne, car elles sont moins exposées aux flux de voyageurs internationaux, à la fréquentation de la clientèle haut de gamme et au tourisme d’affaires. Paris constitue une porte d’entrée sur le pays, mais l’attractivité de la capitale pourrait être telle que les visiteurs font l’impasse sur les visites en province. ▲ Pour lancer le début de la saison de ski et rappeler l’importance de l’échauffement et des étirements avant et après les premières glisses, France Montagnes, association des acteurs touristiques de la montagne française, et les ESF (Écoles du Ski français) organisent le 22 novembre une leçon de ski géante au Parliament square, face à Big Ben, au cœur de Londres. Une chorégraphie traduisant les mouvements de ski sera réalisée par plus de 250 moniteurs de l’École du Ski français, venus spécialement de toutes les stations de ski françaises. www.france-montagnes. com Saint-Germaindes-Neiges ▲ efforts réalisés depuis 2009 pour rassembler les acteurs de la filière et concrétiser de nouveaux projets. AQUI O Thermes a participé à une étude de référencement menée dans le cadre du projet clusterexcellence.eu basée sur une trentaine d’indicateurs et selon une procédure européenne d’évaluation du management des clusters. www.cluster-excellence.eu ▲ brèves N° 2176 – 21 novembre 2012 En 2012, les consommateurs français envisagent de consacrer, en moyenne, un budget de 639 € à leurs dépenses de fin d’année, soit un montant supérieur de 0,7 % par rapport à l’an dernier, selon la 15e édition de l’étude de Noël 2012 réalisée par Deloitte sur les intentions d’achat des consommateurs européens. Confrontés au développement des coffrets-cadeaux et à un choix de magasins pour les dépenser jugé encore limité, les chèques-cadeaux reculent de la 6e à la 10e place des cadeaux les plus offerts. L’agence Finistère Tourisme a fait appel à l’Institut de géoarchitecture de l’université de Bretagne occidentale (UBO) pour élaborer un guide pour les créateurs et les animateurs de routes touristiques thématiques. On dénombre une trentaine de routes touristiques dans le département. Source : Ouest France Atout France rappelle l’organisation d’une journée technique sur le thème : « Fédérer l’ensemble des acteurs autour d’un projet touristique de territoire ». Ce « Rendez-vous en ville N° 4 » se tiendra le 27 novembre, Espace Haussmann Saint-Lazare à Paris (9e arrondissement). Inscriptions sur le site : www.atout-france.fr La Gazette Officielle du Tourisme GOT2176.indd 15 15 15/11/2012 16:17:16 ▲ perspectives L es arrivées internationales de touristes devraient dépasser le milliard à la fin de l’année 2012 (soit une croissance de 4 %), selon le dernier baromètre de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). En 2011, elles ont atteint 990 millions (chiffre révisé selon l’actualisation des données). Dans l’incertitude économique actuelle, le tourisme est l’un des rares secteurs économiques à présenter une croissance forte, avait déclaré en septembre l’ex-secrétaire général Taleb Rifai (à qui a succédé en avril dernier Georges Drakopoulos), lors du Forum mondial de l’économie touristique à Macao. « Nous devons cependant veiller à ce que le secteur du tourisme soit soutenu par des politiques nationales adéquates et œuvrer à réduire les obstacles existants », avait-il ajouté. La réduction des contraintes liées à l’obtention d’un visa, la simplification des procédures d’entrée sur le territoire, le développement de politiques permettant d’améliorer les liaisons aériennes transfrontalières étaient précisément les sujets à l’ordre du jour du sommet annuel des ministres du Tourisme du monde entier organisé par l’OMT et le World Travel Market (WTM) à Londres le 6 novembre dernier. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’initiative franco-allemande dans le domaine consulaire concernant la délivrance de visas aux Chinois désireux de visiter les deux pays. Un centre commun de visas a ainsi été inauguré à Pékin le 30 octobre 2012, par l’ambassadeur de France en Chine, Sylvie Bermann. La France a reçu l’an dernier 1,1 million de visiteurs chinois et l’Allemagne a de son côté délivré 234 000 visas à des Chinois en 2011. Ces chiffres devraient augmenter en 2012 et presque doubler à l’échéance 2020, avec plus de deux millions de Chinois attendus, selon les prévisions de l’OMT. Depuis 2009, les Chinois sont devenus les premiers consommateurs étrangers et comptent pour plus du quart (26 %) du marché de la détaxe capté par Global Blue, le leader mondial de la détaxe. A fin de bénéficier de la valeur ajoutée du numérique, les villes et les sites touristiques du Val de Loire développent des applications ou sites adaptés pour smartphones et tablettes. Ainsi, depuis le mois de septembre 2012, l’Abbaye de Fontevraud propose un nouveau parcours ludique et éducatif pour les jeunes de 9 à 14 ans qui visitent l’abbaye en famille ou en groupes scolaires et extra-scolaires. Deux versions sont accessibles selon le niveau scolaire des enfants : pour les CM et pour les collégiens. Une version en téléchargement sur App Store est en préparation pour la fin de l’année. Identique à celle louée en billetterie, elle sera gratuite et accessible aux propriétaires d’iPad 2 et du nouvel iPad, mais elle ne pourra pas être utilisée en dehors de l’abbaye. Par ailleurs, l’appli « Fontevraud » développée pour l’iPhone et l’iPad (également gratuite) présente l’Abbaye de Fontevraud, son histoire, son projet et sa programmation artistique : textes, photos et vidéos. Elle permet également d’accéder à toutes les informations pratiques pour préparer sa visite et être informé sur les événements à venir. De son côté, l’application « Saumur » développée par Touristic’Tour a pour but de « faire vivre une expérience touristique aux voyageurs », en prenant en compte notamment la préparation du voyage. Elle permet de découvrir la richesse d’un patrimoine culturel, historique et touristique, notamment à travers les balades romancées écrites par Jean-Baptiste Rabouan. Enfin, les sites des châteaux de la Loire sont optimisés pour une consultation depuis un terminal mobile (smartphone, tablette). Parallèlement à la refonte de son site Internet, l’association « Châteaux de la Loire, Vallée des Rois », qui regroupe 66 sites et monuments le long de la Loire allant de Nantes (Loire-Atlantique) à Briare (Loiret), a mis en ligne un site « mobile » (www.leschateauxdelaloire.mobi), une initiative complétée par celle de la Direction du tourisme du conseil général d’Indre-et-Loire pour deux des monuments qu’elle gère, la forteresse de Chinon et le musée du Grand-Pressigny (www.forteressechinon.fr ; www.monumentstouraine.fr/pag). 16 GOT2176.indd 16 N° 2176 – 21 novembre 2012 APPELS D’OFFRES ET PROJETS – CdC des Trois Forêts (60) Objet du marché : assistance à maîtrise d’ouvrage pour la définition d’une politique touristique intercommunale sur le territoire de la CC3f. Date limite de réception des offres : 10 décembre 2012. [email protected] – CdC du Pays Viganais (30) Objet de la convention : attribution d’une convention d’occupation et d’exploitation temporaire de la Maison du Site du Belvédère de Navacelles sur le territoire des Causses et Cévennes. Date limite de réception des offres : 12 décembre 2012. [email protected] – Conseil général des Côtes-d’Armor Objet de la délégation de service public : aménagement, exploitation et entretien du port de plaisance du Légué (Saint-Brieuc). Date limite de réception des offres : 21 décembre 2012. Tél. : 02 96 62 80 16 – Le Touquet-Paris-Plage Tourisme Objet du marché : contrat de partenariat pour la rénovation du palais des congrès et la construction d’une nouvelle salle de spectacles. Date limite de réception des offres : 7 janvier 2013. [email protected] – Syndicat mixte Symbio (68) Objet du marché : appel à projets pour le redéploiement du site du Bioscope situé à Ungersheim (Haut-Rhin). Date limite de réception des offres : 1er mars 2013. [email protected] La Gazette Officielle du Tourisme 15/11/2012 16:17:16