situation financiere de monteux
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situation financiere de monteux
SSIIT TU UA AT TIIO ON N FFIIN NA AN NC CIIE ER RE E D DE EM MO ON NT TE EU UX X L’analyse financière de la commune de Monteux porte sur cinq ans, à savoir la période qui s’étend de 2008 à 2012. Elle est réalisée au cours du mois de novembre 2013 et certains éléments de cet exercice sont donc déjà connus. Monteux compte 11 055 habitants et sa population est en augmentation constante. Elle adhère à la Communauté de Communes des Sorgues du Comtat depuis sa création en 2001. La voirie y a été intégralement transférée ainsi que les charges de personnel correspondantes. L’EPCI a adopté le régime fiscal de la TPU et la commune perçoit au titre de celle-ci, l’attribution de compensation. Les données retraitées sont issues du budget principal de la commune et sont extraites du compte de gestion du receveur municipal. L’unité utilisée est l’euro ou le millier d’euros selon les graphiques. Des comparaisons sont effectuées principalement par rapport aux moyennes départementales et régionales des communes de même strate démographique. PRINCIPAUX CONSTATS Au cours de la période étudiée le résultat comptable (total des produits de fonctionnement moins total des charges) est légèrement positif. En 2012 il est de 45€/hab. la moyenne départementale est de 126 €/hab. et régionale de 162. Il faut toutefois noter que Monteux a changé de strate en 2006 pour rentrer dans la catégorie démographique des communes de 10 000 à 19999 habitants. Pour la strate inférieure la moyenne départementale est de 95€/hab. L’autofinancement dégagé sur l’exercice 2012, de 857 509 euros, s’élève à 1 807 595euros si on y inclue le résultat excédentaire reporté de 950 086 €. Le remboursement de la dette en capital ( 357 154 €) est donc largement assuré et la commune dégage ainsi 1 450 441 € pour financer des investissements nouveaux. La richesse fiscale, d’un niveau inférieur à la moyenne des communes de la strate, provient pour environ 30,50 % des reversements de fiscalité de l’EPCI contre 37,20 % en 2009. Ceci montre une forte augmentation des bases d ‘imposition, alors que les taux, eux, qui ont augmenté en 2010 et légèrement en 2011, restent sensiblement inférieurs aux moyennes départementale, régionale et nationale. Lors de l’analyse réalisée en 2006 , la remarque avait été faite que le fait que les ressources fiscales provenant pour environ 45% des reversements de fiscalité de l’EPCI, il était porteur de fragilité dans la mesure où ces reversements ne sont pas appelés, par définition, à évoluer de façon dynamique en fonction des besoins de la collectivité La commune a su de toute évidence, répondre à cette situation grâce à une dynamique en matière immobilière et par conséquent fiscale en agissant ainsi sur les bases d’imposition par une évolution sensible de la matière imposable. Depuis deux ans les taux d’imposition ont ainsi pu être maintenus à un niveau raisonnable. Trésorerie de MONTEUX Par ailleurs, des transferts de compétence supplémentaires (habitat par exemple) contribuent à diminuer les charges de fonctionnement de la commune ainsi que l’impact relatif des reversements de fiscalité dans le total des ressources de la collectivité . Le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal, est passé en dessous de1 depuis 2010 (0.97, puis 0.96 en 2011 et 2012. La commune dispose donc désormais d’une marge de manœuvre en matière fiscale. On examinera ce point par ailleurs dans l’étude des différents taux d’imposition qui suivra. En effet ce coefficient est calculé en tenant compte des 4 taxes et pas seulement de celles qui touchent les ménages. De 2008 à 2012 la commune a mobilisé 3 871 000 € de nouveaux emprunts pour financer 11 288 453€ d’investissement, soit seulement 34, 30 % du financement total. Tableau de synthèse en EUROS Résultat comptable Produits de fonctionnement (1) dont ressources fiscales dont DGF et autres dotations 2012 499 358 11 452 511 6 973 567 3 269 546 2012/2011 -2,0% +4,7% +4,2% +5,5% Charges de fonctionnement (1) 10 595 004 dont charges de personnel 5 943 936 dont subventions et participations 1 423 397 dont charges financières 612 658 +4,7% +7,2% +7,5% +3,1% Capacité d'autofinancement brute 857 507 +4,8% Dépenses d'équipement 2 595 402 +86,4% Remboursements de dettes* 1 207 154 +250,7% Emprunts* 2 000 000 +9342,9% (1) Produits (hors plus values de cession) et charges réelles * hors refinancements 2 LES PRODUITS Sur la période étudiée les produits de fonctionnement réels ont progressé de 28,30% et représentent 1 162€/hab pour une moyenne départementale à 1403 et régionale à 1522 . Comparés à la strate démographique inférieure (communes dont la population est comprise entre 5000 et 9 999 habitants) ils sont proches des moyennes (1001€ pour la moyenne départementale). Les ressources fiscales : elles représentent 61 % des produits de fonctionnement courants et s’élèvent à 6 973 567 euros (à noter que le produit de la fiscalité reversée est inclus dans ce montant, sa part étant de 30,50 %), dont 4 213 639 au titre de la fiscalité « ménages ». Les reversements de fiscalité représentent 192 €/hab. pour une moyenne départementale qui se situe à 417. Il faut noter que bien qu’ayant sensiblement augmentés en 2010, les taux d’imposition de la fiscalité « ménage » n’ont pas bougé depuis et figurent parmi les plus bas du département. Ces taux sont respectivement de : TH TFB TFNB Commune moyenne 13, 29 19, 40 47, 82 départementale 15, 97 24, 17 50 44 Le produit de la fiscalité (fiscalité reversée exclue) progresse régulièrement. Depuis 2008 (+48, 50 %). Il est passé de 2 837 043 € à 4 213 639 €.). Cette progression avec une hausse des taux seulement sur 2011 et surtout 2010, s’explique essentiellement par l’évolution positive de la matière fiscale due à l’augmentation régulière de la population et aux constructions nouvelles. Les impôts locaux représentent 381 €/hab. en 2012, plaçant la commune en dessous des moyennes départementales (505€/hab) et régionale (576€/hab.) Un examen plus détaillé de la fiscalité directe dans la suite de l’étude permettra d’évaluer les marges de manœuvre de la collectivité dans ce domaine. La dotation globale de fonctionnement a régressé de 2.13 % sur la période 2008/2012. Les autres produits courants hors produits exceptionnels (compte 77) représentent 10,56 % des produits de fonctionnement courants.. Ils ont progressé de 5,20 % en 2012 contre 0.22 % en 2011. 3 Évolution des produits 12 000 000 10 000 000 1 122 314 (Euros) 8 000 000 1 309 076 3 274 858 3 202 078 5 571 709 5 624 991 1 147 109 1 149 642 3 188 141 3 099 813 6 308 387 6 690 642 1 209 398 3 269 546 6 000 000 4 000 000 6 973 567 2 000 000 0 2008 2009 Ressources fiscales 2010 2011 DGF et autres dotations 2012 Autres produits réels Structure des produits de la fiscalité en 2012 Structure des produits de la fiscalité en 2012 CFE 0% FNB 5% TH 42% FB 53% TH FB FNB CFE Depuis 2011 les collectivités perçoivent un panier de ressources fiscales rénové consécutif à la suppression de la taxe professionnelle et à la réforme de la fiscalité directe locale. Ce panier de ressources se compose, suivant les collectivités, de ressources sur lesquelles ces dernières 4 disposent d'un pouvoir de vote des taux (TH, FB, FNB et le cas échéant CFE) et d'impôts locaux dits de répartition (CVAE, IFER, TASCOM). Ne sont reprises dans ce graphique que les ressources pour lesquelles les collectivités disposent de marges de manœuvre. 5 LES CHARGES Après une baisse en 2003 (effet du transfert »voirie » à la Communauté de Communes), les charges de fonctionnement progressent régulièrement depuis. Elles augmentent de 12, 88 % sur la période étudiée, soit une moyenne annuelle de 2,58%. En 2008 elles représentaient 862 €/habitant pour atteindre 958 €/hab en 2012.. La part des charges structurelles, constituées des frais de personnel, des participations /contingents, et des charges d’intérêts de la dette, représentent 57, 50 % du total des charges de la commune contre une moyenne départementale de la même strate démographique qui est de l’ordre de 62%. Les frais de personnel représentent 56,10 % des charges de fonctionnement réelles. Ils représentent en 2012, 538€/hab..Les moyennes départementales et régionales de la strate sont respectivement de 704 et 722 €/hab. Les achats et charges externes sont en stables sur la période(2 350 759 € en 2012 contre 2 349 570 en 2008) et baissent légèrement en 2012 (- 2.67%). Ils représentent 22,20 % des charges courantes. Avec 213 €/hab., la commune se situe en dessous des moyennes départementale (254€/hab) .et régionale (292€/hab). Les frais financiers baissent de 4, 40 % sur la période étudiée. Ils représentent 55 €/hab. et 5,78 % du total des charges. En €/hab. les moyennes de la strate sont de 53 pour la moyenne départementale et de 48 pour la région. Les contingents, participations et subventions versés augmentent de 24,3 % sur la période étudiée et représentent 10,81% des charges courantes. Les charges exceptionnelles s’élèvent à 1 474 710 € et représentent 13,90% des charges de fonctionnement.. On y retrouve essentiellement des écritures relatives à des cessions d’immobilisation et à des annulations de titres. Le ratio de rigidité des charges structurelles mesure le poids des trois principales dépenses obligatoires (les frais de personnel, les contingents et participations obligatoires, et les charges d’intérêts de la dette) sur les produits de fonctionnement. En 2012, ce ratio est de 0,62, identique à l’année 2011. Ce ratio détérioré s’explique essentiellement par le fait que les produits de fonctionnement réels sont d’un niveau inférieur à celui des autres communes de la strate et progressent légèrement moins que les charges structurelles. Sur la période étudié, les produits augmentent de 14,88 % comparativement aux charges structurelles qui elle progressent de 15, 60 %. Le facteur positif est le fait que l’écart d’évolution des charges par rapport aux produits tend à diminuer au profit des produits. Si la commune encaisse les recettes nouvelles escomptées en 2014, le montant de progression des recettes de fonctionnement devrait être supérieur à celui des charges et ainsi la situation de la commune s’en trouverait améliorée surtout si les charges de personnel sont mieux maîtrisées. Ainsi ce ratio pourrait s’améliorer dans les années à venir surtout avec l’évolution prévisible de la matière fiscale. Il convient tout de même de rester vigilant car tout déphasage du rythme de progression des dépenses de fonctionnement par rapport à celui des recettes peut être interprété comme une diminution de la marge de manœuvre. 6 Évolution des charges 12 000 000 10 000 000 (Euros) 8 000 000 6 000 000 2 547 732 640 991 1 145 000 2 615 013 2 517 344 2 761 251 2 658 686 603 688 1 179 022 598 928 1 315 788 594 096 1 323 499 1 423 397 5 443 743 5 430 567 5 545 736 5 943 936 612 658 4 000 000 5 052 408 2 000 000 0 2008 Charges de personnel Charges financières 2009 2010 2011 2012 Contingents, participations, subventions Autres charges réelles 7 LA CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT EN HAUSSE La Capacité d'autofinancement (CAF) représente l'excédent résultant du fonctionnement utilisable pour financer les opérations d'investissement (remboursements de dettes, dépenses d'équipement…). Elle est calculée par différence entre les produits réels de fonctionnement (hors produits de cession d'immobilisation) et les charges réelles. La CAF brute, en baisse en 2009, progresse depuis régulièrement passant de 392 345 € (36€/hab. à 857 509 € soit 78 €/hab contre une moyenne départementale à 173 €. La CAF nette de remboursement de dettes bancaires est négative mais cela provient d’un remboursement d’emprunt de 850 000 €., sans cet élément exceptionnel et positif elle serait positive de 500 355 €, soit 46/€hab pour une moyenne départementale à 54. Du fait de l’augmentation des recettes de fonctionnent qui se rapprochent de celle des dépenses et d’un encours de dette relativement stable et d’un remboursement en capital en légère baisse par rapport à 2009, la CAF s’améliore. L’excédent brut de fonctionnement (EBF) correspond à l’excédent des produits courants sur les charges courantes. C’est la ressource fondamentale de la commune , indépendante des produits et charges financières et exceptionnelles. . Sur la période, l’EBF de la commune progresse de 28, 30 % par rapport à 2008 et de 64, 4 % par rapport à 2009. La capacité d’autofinancement brute (qui réintroduit les charges et produits financiers et exceptionnels)suit l’évolution de l’EBF et s’améliore elle aussi progressivement. Le coefficient d’autofinancement courant (CAC) est le rapport entre les charges d’exploitation (augmentées du remboursement en capital de la dette) et les produits d’exploitation (hors produit de cessions d’actifs). En 2012 il est de 0,96. La valeur seuil étant de 1, cela signifie que la commune dégage de l’autofinancement même si celui-ci est pour l’instant limité. Il était de 0,97 en 2008 et de 1 en 2009. Il s’améliore donc lentement. Cela se confirme si l’on étudie la CAF nette de remboursement de dettes bancaires et assimilées, qui est positive en 2012 (500 355 €) et permet ainsi d’assurer un certain financement des investissements. La CAF nette est en effet ce dont dispose la commune pour financer ses investissements. Elle progresse par rapport à 2008 et régulièrement depuis 2009. En 2008 elle représentait 24€/hab. et en 2012 elle est de 45 €/hab. La légère baisse du montant des annuités d’emprunt et le resserrement de l’écart entre la progression des dépenses et des recettes de fonctionnement ont permis cette évolution positive pour la commune. Le remboursement réel des emprunts est de 357 000 € en 2012, de 313 745 en 2008 et de 397 892 € en 2009 8 LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS Pour financer ses dépenses d'investissement, les collectivités ont trois solutions qu'elles peuvent combiner : l'autofinancement de l'année (la CAF brute), le recours à l'emprunt ou encore ses propres réserves (fonds de roulement). Le financement principal des dépenses d'investissement repose sur la capacité d'autofinancement brute que dégage la collectivité. Toutefois, cette CAF brute doit, en priorité, être utilisée pour le remboursement des dettes Une fois la dette remboursée, il reste à la commune un certain montant pour financer ses investissements. Cette somme, complétée d'autres ressources d'investissement (subventions, cessions d'immobilisations, FCTVA, Dotation d'Équipement des Territoires Ruraux...), constitue le financement disponible. Ce financement disponible constitue les ressources que peut mobiliser la collectivité pour financer de nouvelles dépenses d'équipement. Il est positif de 2 446 152 € et représente 221 € par habitant. En 2012, la commune a pu financer ses investissements grâce à son autofinancement à hauteur de 360 000 € (excédent de financement capitalisé), aux amortissements (348 505€) et aux ressources externes telles que le FCTVA (190 055 €) et les subventions reçues (275 145 €). Les cessions d’éléments d’actif y ont contribué pour 1 347 703 euros. Pour compléter son financement disponible et ainsi financer en intégralité ses dépenses d'équipement, la collectivité peut avoir recours à l'emprunt. En 2012 Monteux a emprunté 2000 000 €. Il faut noter qu’en contre partie elle a remboursé 1 2074 154 € de capital, qu’elle n’a pas emprunté en 2010, seulement 21 180€ en 2011 et qu’il n’est pas prévu d’emprunt sur l’exercice 2013. . Le total des ressources d’investissement a représenté 426 € /hab. pour une moyenne départementale de 436 et régionale de 465. Le financement des investissements de la commune est en général bien équilibré entre ressources propres et ressources externes. Les dépenses d’équipement se sont élevées à 2 595 402 € en 2012 et représentent 66, 75 % des dépenses totales d’investissement. Si on ne tient pas compte de la somme de 850 000€ de capital d’emprunt remboursés, ce pourcentage est de plus de 91 %. En euros par habitant les dépenses d’équipements représentent : Commune 2008 2009 2010 2011 2012 233 315 121 127 235 moyenne départementale 213 251 259 251 236 Avant le changement de strate démographique de comparaison (en 2006), la commune de Monteux avait des dépenses d’investissement en €/hab. nettement au- dessus des moyennes départementales, signe d’un certain dynamisme . 9 Il faut noter que la commune, avec un peu plus de 11 000 habitants, se situe vers le bas de la strate de 10 000 à 10 999 habitants. Le rapprochement entre le total des ressources d'investissement (CAF, recettes d'investissement, emprunts) et le total des emplois d'investissement (dépenses d'équipement, remboursements de dettes, etc...), permet de déterminer si la commune a dû puiser dans ses réserves (diminution du fonds de roulement) ou au contraire a pu reconstituer ses réserves (augmentation du fonds de roulement). En effet, les réserves constituent une des 3 variables d'ajustement des politiques d'investissement menées par les collectivités aux côtés du recours à l'emprunt et de la hausse de la fiscalité. En l’occurrence le fonds de roulement de la commune de Monteux a augmenté de 961 633 €. Le financement des investissements 6 000 000 5 000 000 0 961 633 39 0117 (Euros) 4 000 000 2 000 000 3 000 000 2 595 402 2 000 000 1 945 799 1 000 000 1 207 154 857 507 0 Emplois 2012 Remboursements de dettes CAF Variation du FDR Dépenses d'équipement Autres ressources Ressources 2012 Autres dépenses Emprunts Évolution des principaux éléments financiers 10 (Euros) 4 000 000 3 500 000 2 000 000 3 000 000 2 500 000 1 500 000 2 000 000 1 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 CAF & DEP. D'EQUIPEMENT EMPRUNTS & REMD. DE DETTES 2 500 000 500 000 0 0 2008 Emprunts 2009 2010 Remb. de dettes 2011 CAF 2012 Dép. d'équipement 11 LES ÉQUILIBRES FINANCIERS Le fonds de roulement s'apparente à une réserve. Il permet de couvrir le décalage entre encaissement de recettes et paiement de dépenses. Le fonds de roulement constitue également une réserve dans laquelle la collectivité pourra être amenée à puiser pour financer ses dépenses d'équipement. En 2012 il s’élève à 1 698 564 €. Le besoin en fonds de roulement (BFR) est égal à la différence entre l'ensemble des créances plus stocks et les dettes à court terme. Une créance constatée, non encaissée génère un besoin de financement. A l'inverse, une dette pas encore payée vient diminuer ce besoin de financement. Il est négatif en 2011 et positif en 2012 de 1 618 815 €. Les actifs d’exploitation sont abondés par les soldes débiteurs des comptes de liaison (bénéfice des budgets annexes). Les restes à réaliser sont peu importants. Le BFR calculé au 31/12/N est une photographie à une date donnée et dépend du rythme d’émission des mandats et des titres en fin d’année. La trésorerie comprend le solde du compte au Trésor, mais également les autres disponibilités à court terme comme les valeurs mobilières de placement. Au 31/12/2012 la trésorerie nette est de 79 744 €.€. Elle a baissé sur la période et ne représente que 17 jours de dépenses de fonctionnement. Toutefois la commune n’a pas connu de réels problèmes de trésorerie sur la période étudiée. La ligne de trésorerie est gérée utilement. 12 Variation des éléments du bilan 1 330 851 1 083 105 231 020 818 188 587 167 247 747 1 042 637 1 698 562 1 618 816 736 923 1 458 628 1 618 816 1 380 362 79 744 13 400 -238 456 -721 697 (E uro s) -25 467 113 2008 2009 Fonds de roulement 2010 2011 2012 Besoin en fonds de roulement RAR 12 Trésorerie 13 LES MARGES DE MANOEUVRE LA FISCALITÉ DIRECTE LOCALE La commune étant adhérente à la Communauté de Commune des Sorgues du Comtat, elle ne perçoit pas l’ex taxe professionnelle mais l’attribution de compensation versée par l’EPCI. Ses seules marges de manœuvre résident donc dans le vote des taux des trois autres taxes (impôts sur les ménages). Monteux voyant sa population croître sensiblement sur la période, les bases des taxes locales dont la taxe d’habitation et le foncier bâti ont sensiblement augmenté (respectivement + 19,21 % et + 18,10% entre 2009 et 2012. Evolution des bases pour ces deux taxes : TH + 5, 17 % (2012/2011) + 6, 15 % (2010/2009) TFB + 5, 43 % (2012/2011) + 5, 47 % (2010/2009) La progression des impôts »ménages » est dynamique sur la période, en particulier pour la taxe d’habitation et le foncier bâti.. La taxe d’habitation représente (hors fiscalité reversée par l’EPCI) 42, 10 % des recettes fiscales et la taxe foncière sur les propriétés bâties 52, 45%. C’est essentiellement dû à l’augmentation de la population, aux constructions nouvelles et à l’augmentation des taux d’imposition de 2011. Ce mouvement devrait se confirmer sur les prochaines années notamment avec la fin de l’aménagement des nouveaux lotissements. Sur la période étudiée (2009/2012) les taux d’imposition ont été revus à la hausse en 2010 et 2011 mais n’avaient pas changé depuis de nombreuses années. Ils sont inchangés sur 2012 et l’année en cours. Les taux des trois taxes locales sont sensiblement inférieurs aux moyennes départementales et régionales : TH FB FNB Taux commune 13,29 19,40 47,82 Moyenne départ. 15,97 24,17 50,44 Moyenne régionale 15,31 23,50 49,95 Les moyennes nationales sont respectivement de 15, 75 pour la TH, 22, 96 pour le foncier bâti et 59, 62 pour le non bâti. Il faut par ailleurs noter que le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal (CMPF) est en 2012 le meilleur de ces 5 dernières années à 0,88. Le CMP exprime le rapport entre le produit des contributions directes (commune + groupement) d’une part, et d’autre part, le potentiel fiscal de la commune calculé avec les taux nationaux d’imposition.(sans strate) Plus le CMPF s’éloigne de 1 (supérieur à 1) et plus la pression fiscale sera forte et les marges de manœuvre réduites, plus il s’éloigne de 1 (inférieur à 1) et plus la pression fiscale diminue et les marges de manœuvre augmentent. 14 Avec un CMPF de 0.88 la commune dispose d’une large marge de manœuvre en matière de taux d’imposition. Il est par ailleurs intéressant de constater que ce coefficient étant calculé en prenant en compte les 4 taxes (donc ex TP comprise) .et que les taux d’imposition communaux étant relativement bas, c’est le taux de cotisation foncière des entreprises (ex taxe professionnelle), que la commune ne maîtrise pas car perçue pas l’EPCI qui affecte quelque peu ce ratio, lequel pourrait donc être encore meilleurs. Il faut rappeler que la cotisation foncière des entreprises , a été perçue pour la première fois par les collectivités au cours de l'exercice 2011 (en 2010, le produit de cette taxe avait été perçu par l'État et reversé aux collectivités sous la forme d'une compensation relais). Indiquer que les entreprises ont été taxées à la CFE et à la CVAE dès 2010 alors même que ces ressources n'abondaient pas le budget des collectivités mais celui de l'État. Par conséquent, les bases de CFE ont été établies par les services de la DGFiP sur 2010. En conclusion, La commune dispose donc d’une marge de manœuvre confortable en matière fiscale, en raison de ses taux d’imposition faibles par rapport aux moyennes des communes de la strate. En 2005 l’exonération de 2 ans a été supprimée. Celle-ci peut donc envisager avec sérénité l’évolution de la matière fiscale imposable, d’autant plus que sa population, ainsi que la construction de maisons nouvelles sont en constante progression. Ainsi, dans les années à venir, comme par le passé, les bases d’imposition devraient continuer à croître ce qui permettra à la commune de bénéficier de recettes fiscales supplémentaires. Il est également possible de mettre en place une imposition des logements vacants vides. . Comparaison des bases (en €/hab.) 1400 1207 1302 1 216 1031 1200 1000 800 600 400 41 200 0 8 0 0 TH FB FNB Commune 2012 CFE Moyenne 2012 15 Comparaison des taux 2012 59,62 60,00 47,82 50,00 40,00 30,00 Commune 2012 Moyenne 2012 22,96 19,40 15,75 20,00 13,29 10,00 0,00 0,00 0,00 TH FB FNB CFE Structure des produits de la fiscalité en 2012 2500000 TH 2 210 198 FB 2000000 1 773 696 FNB CFE 1500000 Impôts locaux de répartition (CVAE, IFER) 1000000 Allocations compensatrices DCRTP 269 236 500000 214 718 0 0 0 0 0 Reversement FNGIR (732) Prélévement FNGIR (739) 0 2012 L'ENDETTEMENT Depuis 2008, l’endettement de la commune a peu varié, mais le ratio de surendettement s’est amélioré, passant de 1, 33 à 1, 21 pour l’année 2012. Ceci s’explique par une légère amélioration de la structure de la section de fonctionnement. Le capital + charges financières, passe de 13 885 145 € en 2008, à 14 474 108 € en 2012. 16 En €/habitant l’encours de la dette de la commune au 31 décembre est de 1254 pour une moyenne départementale de la même strate démographique à 1324 et régionale à 1197. Le coefficient d’endettement est en baisse par rapport aux années 2008 à 2011 et devrait logiquement poursuivre son amélioration en 2013. Il correspond au rapport : encours de la dette sur les produits de fonctionnement CAF. Son évolution est la suivante : 2012 2011 2010 2009 2008 1, 21 1, 19 1, 24 1, 35 1, 33 Exprimé en euros par habitant, l’encours total de la dette s’établit comme suit au 31/12 de chaque année de la période étudiée : Commune m. départementale Régionale (changement de strate en 2006) 2012 2011 2010 2009 2008 1 254 1 189 1 226 1 258 1 206 1 336 1 370 1 397 1 456 1 562 1 223 1 236 1 261 1 297 1 290 La commune n’ayant pas prévu d’emprunter en 2013, son endettement en €/hab. restera inférieur à la moyenne départementale et passera probablement en dessous de la moyenne régionale des communes de la strate. Peu à peu Monteux dispose donc de nouvelles possibilités d’emprunter pour financer ses investissements malgré un ratio encore un peu élevé. Le ratio Encours dette au 31/12 sur CAF brute est de 16, 16. Cela signifie qu’il faudrait un peu plus de 16 années de CAF pour rembourser le total de la dette. Ce ratio, trop élevé, devrait s’améliorer sur les années suivantes si les recettes de fonctionnement augmentent plus vite que les charges et si l’endettement est maîtrisé. La solvabilité de la commune devrait donc être meilleure. Il faut rappeler qu’en 2012 un emprunt de 2 000 000 € a été réalisé mais qu’aucun autre n’est prévu en 2013. A la date de la rédaction de l’analyse financière, une amélioration des ratios de fonctionnement sur 2013 paraît envisageable. Pour les communes du département de la strate il est de 7, 67 et pour la région de 5, 36. Un ratio compris entre 6 et 10 ans constitue la zone médiane (source : Gestion Financière des Collectivités Locales – Edition Le Moniteur) Ces ratios permettent d'apprécier la solvabilité de la commune, à savoir sa capacité à rembourser ses dettes financières à partir soit de ses produits de fonctionnement, soit de l'excédent dégagé en fonctionnement. 17 La combinaison de l’emprunt, des ressources externes et des ressources propres, a permis à la commune de réaliser d’importants investissements : stade, salle des fêtes, écoles, crèches, place de la Glacière, gymnase….signe de son dynamisme. Évolution de l'encours de dettes et des charges financières 13 861 450 640 991 13 696 263 13 391 613 612 658 13 244 154 603 688 598 928 13 068 604 594 096 2008 2009 2010 Dettes financières 2011 2012 Charges financières FACTEURS DE RISQUES EXTERNES D’une part, la commune a garanti pour 4 895 496 euros d’emprunts (au 31/12/2011) pour Vaucluse Logement, SA HLM Méditerranée, OPHL et OGEC. D’autre part elle a réalisé des emprunts sur ses Budgets Annexes (7 850 000 euros au 31/12/2011). Il est vrai que ces budgets (lotissements notamment) devraient se solder à moyen terme en dégageant une plus value qui viendra alimenter l’autofinancement du budget principal. Le budget annexe « Centre Ancien » dont la dette est de 4 000 000 € devrait voir des ventes permettant le remboursement de la dette. Ce risque doit cependant être signalé. 18