Le Vendredi Saint - Paroisse Saint-Symphorien-en-Côte

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Le Vendredi Saint
dimanche 17 avril 2011, par Père Alain Dumont
Le Vendredi Saint est le premier jour du grand Triduum Pascal.
Voici le Jour du Salut, jour où l’Amour de Dieu se manifeste du haut de la croix.
Aujourd’hui particulièrement, tout est Amour : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils ».
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En ce jour, pas d’autre liturgie que l’Office de la Passion.
Marqué de gravité et de tendresse, il exprime l’adoration et la stupeur des hommes devant la folie de la
croix.
Le prêtre entre et vient se prosterner devant l’autel. Pas de chant d’entrée, l’heure est à la prière
silencieuse.
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Nous entendons en première lecture un passage du livre d’lsaïe sur le Serviteur Souffrant (Is
52,13-53,-12) : le Serviteur de Dieu est l’innocent humilié qui porte nos souffrances, nos péchés, se
livrant lui-même et librement à la mort. Il verra cependant la lumière, et il justifiera la multitude des
hommes. - - Le Ps 30 nous fait redire avec le Christ : « Entre tes mains, je remets mon esprit ».
L’épître aux Hébreux nous rappelle que le Christ, pour nous sauver, a obéi au Père en toutes
choses, librement et par amour.
L’évangile de la Passion selon saint Jean nous manifeste Jésus comme le Fils livré, condamné par les
hommes et crucifié pour leur Salut. « Tout est accompli ».
Marie devient Mère de l’Église : « Femme, voici ton fils... Voici ta mère ».
L’eau et le sang jaillissent du côté transpercé d’où naissent l’Église et les sacrements qui donnent la
Vie.
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L’humanité entière au pied de la croix, devant Jésus, Grand Prêtre de la Nouvelle Alliance, entre dans la
Grande Prière Universelle, modèle de toutes les prières universelles : nous prenons le temps de prier :
• pour l’Église,
• pour le pape, les évêques, les prêtres, les diacres et les fidèles,
• pour les catéchumènes et l’unité des chrétiens.
Puis nous prions :
• pour nos frères Juifs,
• pour les croyants non chrétiens,
• pour les non-croyants,
• pour les pouvoirs publics
• et pour tous ceux qui souffrent.
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Après avoir présenté le monde entier à la miséricorde de Dieu, nous accueillons et adorons la croix qui «
a porté le Salut du monde ».
D’abord amenée en procession, la Croix est proposée à l’adoration des fidèles. Pendant ce temps, on
prend des chants d’une solennité grave, mais jamais tristes. Nous accueillons le Christ qui, « élevé de
terre, attire tout à Lui ».
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Vient alors la liturgie des « présanctifiés » : on recouvre l’autel dépouillé d’une nappe, et l’on y dépose
les hosties consacrées la veille.
Le chant de communion est sobre, sans fioriture.
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À la fin de l’office, l’Église entre à nouveau dans le grand silence du deuil et de l’espérance. Elle restera
ainsi jusqu’au samedi soir où retentiront à nouveau les cloches et où sera proclamé le chant du Gloire à
DIEU qui acclame le Christ ressuscité.

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