HCTISN - carte d`identité Chinon MSNR pour pdf online sans liens FT
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CARTE D’IDENTITE Site de Chinon Actualisée au 13/07/2012 Le site et ses installations Situation géographique et économique Le centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Chinon s’étend sur 155 hectares en bordure de Loire. Implanté au sein du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, il est installé sur le territoire de la commune d’Avoine à l’Ouest du département d’Indre-et-Loire (37), situé sur la rive gauche de la Loire à michemin entre Tours et Angers. Le CNPE de Chinon emploie plus de 1300 salariés d’EDF et 300 salariés d’entreprises extérieures, et fait appel, pour réaliser les travaux lors des arrêts pour maintenance des unités de 800 à 1500 intervenants supplémentaires. Activités du site La centrale nucléaire a produit 25,8 milliards de kWh en 2011, soit environ 5,6 % de la production d’électricité française d’EDF. Cette production représente l’équivalent de 40 fois l’agglomération de la ville de Tours. INB du site Obtenir des informations sur le cadre législatif et réglementaire des INB (à venir) L’ensemble des installations regroupe : • quatre unités de production d’électricité en fonctionnement, • trois unités en cours de déconstruction, • l’atelier des matériaux irradiés (appelé AMI), • un magasin inter régional (appelé MIR) de stockage de combustible neuf destiné aux réacteurs de la filière à eau pressurisée REP du parc nucléaire français. Le CNPE de Chinon a connu deux périodes de construction : Chinon A de 1956 à 1966 et Chinon B de 1976 à 1987. Pendant la première période, trois unités de puissance croissante, de la filière Uranium Naturel Graphite Gaz (UNGG) ont été mises en service : • Chinon A1 (ou EDF 1) en 1963 d’une puissance de 70 MW (arrêtée en 1973 et transformée en musée appelé « La Boule »), • Chinon A2 en 1965 d’une puissance de 210 MW (arrêtée en 1985), • Chinon A3 en 1966 d’une puissance de 480 MW (arrêtée en 1990). Ces réacteurs, en phase de déconstruction, correspondent aux installations nucléaires de base n°133, 153 et 161. La deuxième période d’exploitation a commencé en 1976 avec le début des travaux de la première des quatre unités de 900 MW de la filière Réacteur à Eau Pressurisée (REP) de Chinon B. Le couplage au © HCTISN réseau a été réalisé en 1982 pour Chinon B1, 1983 pour Chinon B2, 1986 pour Chinon B3 et 1987 pour Chinon B4. Ces réacteurs correspondent aux installations nucléaires de base n°107 (Chinon B1 et B2) et 132 (Chinon B3 et B4). Le site de Chinon accueille également l’Atelier des Matériaux Irradiés (AMI). Il s’agit d’un ensemble d’installations et de laboratoires, chargé des examens, contrôles et expertises métallurgiques, mécaniques et chimiques sur les différents matériels radioactifs des centrales EDF. L’AMI a été construit en 1959 à proximité d’EDF 1, première centrale nucléaire d’EDF. A partir des années 1989, l’AMI a répondu aux demandes des premiers réacteurs graphite gaz puis à celles des réacteurs de la génération à eau pressurisée. L’atelier a pour mission d’appuyer la direction du parc nucléaire et d’apporter des aides et assistance aux centrales. Cette installation correspond à l’installation nucléaire de base n°94. Enfin, un Magasin Inter Régional (MIR) de stockage de combustible neuf destiné aux réacteurs du parc nucléaire français est également installé sur le site, il constitue l’installation nucléaire de base n°99. Repères, évolution du site • 1957 - Démarrage du chantier de construction UNGG • 1963 à 1966 - Mise en service de l’unité de production de Chinon A1 - A2 - A3 • Fin des années 1970 - Démarrage du chantier de construction REP • 1973 - Arrêt de production de Chinon A1 • 1981 et 1982 - Mise en service des unités de production n°1 et n°2 • 1984 - Fin du démantèlement partiel de Chinon A1 • 1985 - Arrêt de production de Chinon A2, le démantèlement partiel est aujourd’hui terminé. • 1986 - Transformation de Chinon A1 en Musée de l’Atome • 1986 et 1987 - Mise en service des unités de production n°3 et n°4 • 1990 - Arrêt de production de Chinon A3 • 1994 à 2000 - 1ère visite décennale des 4 unités de production • 2001 - La centrale obtient la certification environnementale ISO 14001. Il s’agit de la 1ère centrale nucléaire en France à obtenir cette certification. • 2003 - 2ème visite décennale de l’unité de production n°1 • 2005 - La centrale obtient la certification ISO 9001. • 2006 - 2ème visite décennale de l’unité de production n°2 • 2009 - 2ème visite décennale de l’unité de production n°3. • 2010 - 2ème visite décennale de l’unité de production n°4. Pour en savoir plus sur l’actualité du site Prévention Prévention des risques Démarche de prévention des risques Obtenir des informations sur la démarche de prévention des risques (à venir) © HCTISN • Risque sismique : La sismicité de la région du site de Chinon est prise en compte avec plusieurs séismes d’intensité épicentrale VII et deux d’intensité VII-VIII sur l’échelle MSK qui se sont produits par le passé dans un périmètre de 100 km autour du site. Parmi les sept événements capables d’induire une intensité sur site de VII MSK, trois se situent à plus de 200 km de distance, sur la faille de Quimper-Angers. Malgré l’éloignement pour le dimensionnement des installations, ces séismes sont considérés comme pouvant se reproduire sous le site. Le Séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) correspond à plusieurs séismes de caractéristiques (magnitude, profondeur) différentes mais de même intensité épicentrale (VII MSK). L’événement le plus pénalisant est donc considéré dans le dimensionnement du site de Chinon. A la conception puis lors des réexamens périodiques de sûreté, le dimensionnement parasismique de l’installation a recours à des pratiques d’ingénierie robustes qui s’appuient sur des hypothèses et des méthodes pénalisantes qui génèrent des marges. • Risque inondation : Le niveau d’inondation, pour lequel le site de Chinon est dimensionné, est conforme au référentiel en vigueur. Conformément à la Règle fondamentale de sûreté (RFS) en vigueur, la Côte majorée de sécurité déterminée pour le CNPE de Chinon correspond au niveau atteint par une crue dont le débit est obtenu en majorant de 15 % le débit de la crue millénale. • Risque aérien : La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, telles que les chutes d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le démarrage des centrales. Quel que soit l’événement initiateur d’un accident (séisme, inondation, chute d’avion, etc.), l’exploitant s’assurera de garantir l’alimentation électrique et le refroidissement de ses installations pour limiter les conséquences de l’accident sur l’environnement et les populations. • Risque légionelle : Les circuits de refroidissement à aéroréfrigérants des centrales nucléaires entraînent, par conception, un développement de légionelles. En effet, les légionelles sont présentes dans l’eau des rivières et la température à l’intérieur des circuits de refroidissement entraîne leur développement. EDF a réalisé beaucoup d’études et apporté des réponses aux questions de l’impact de ces légionelles présentes dans l’eau, donc potentiellement dans le panache qui s’élève autour des sites. Parallèlement, des travaux ont été menés sur l’impact des produits biocides injectés pour éliminer ces légionelles. A Chinon, pour respecter les valeurs guide de concentration en légionelles définies par l’ASN, deux stations de traitement chimique de l’eau à la monochloramine ont été installées en 2005 : une station pour traiter les aéroréfrigérants de l’INB 107 et une station pour traiter les aéroréfrigérants de l’INB 132. Ce traitement est adapté à la lutte contre la prolifération des amibes. Un laboratoire spécifique a été installé sur le site pour assurer la surveillance de l’efficacité du traitement. • Risque amibe : Le CNPE de Chinon peut être confronté au risque de prolifération des amibes, qui sont naturellement présentes dans les cours d’eau en amont des installations et transitent par leurs circuits de refroidissement. Les amibes trouvent en effet un terrain de développement favorable dans l’eau des circuits de refroidissement dits “fermés” des centrales. Depuis 2010, les condenseurs des unités de production 1 à 4 sont composés de tubes en inox (supprimant l’effet biocide des anciens tubes en laiton), dont la température est comprise entre 25° et 45°C. Afin d’éviter tout risque pour la santé publique, EDF réalise un traitement biocide de l’eau des circuits de refroidissement © HCTISN des centrales concernées. Ce traitement, à base principalement de monochloramine, utilisé aussi pour le traitement anti-légionnelle, garantit une concentration en Naegleria fowleri constamment inférieure au seuil de 100 amibes pathogènes par litre, recommandé par les autorités sanitaires. Organisation Afin de faire face à des situations de crise de sûreté nucléaire ou de sécurité classique, une organisation spécifique est définie. Elle identifie les actions à mener et la responsabilité des acteurs. Validée par l’Autorité de sûreté nucléaire, cette organisation est déterminée par le Plan d’urgence interne (PUI) applicable à l’intérieur du périmètre du site et définie en cohérence avec le Plan particulier d’intervention (PPI) de la préfecture de l’Indre-et-Loire. Pour tester l’efficacité du Plan d’Urgence Interne, le CNPE de Chinon réalise des exercices de simulation au plan local. Certains exercices impliquent aussi le niveau national d’EDF. D’autres sollicitent aussi l’ASN et la Préfecture. En permanence, sur une centrale nucléaire, quelle que soit son importance, près d’une centaine de personnes est d’astreinte pour assurer la gestion technique, la mise en œuvre des moyens ou la communication. Situation d’urgence/information PPI Obtenir des informations sur les situations d’urgence (à venir) Le Plan d’urgence interne (PUI) est placé sous la responsabilité d’EDF, plus particulièrement du directeur de la centrale. Dans tous les cas, le déclenchement du « PUI » entraîne la mobilisation immédiate des moyens techniques et humains nécessaires pour ramener l’installation dans un état sûr et limiter, au maximum, les conséquences sur les personnes et les biens, sur le site et dans l’environnement. Si le risque de rejets est avéré, le préfet déclenche le Plan particulier d’intervention (PPI) (Lien vers le site de la préfecture d’Indre-etLoire). Ce plan permet aux pouvoirs publics, sous la responsabilité du préfet du département concerné, de prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement, mais aussi d’informer en permanence. Gestion des rejets du site et surveillance de l’environnement Plan de surveillance Obtenir des informations sur la surveillance de la radioactivité dans l’environnement (à venir) Dans ce cadre, tous les sites nucléaires d’EDF disposent d’un système de management de l’environnement certifié ISO 14001. Leur maîtrise des événements susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement repose sur une application stricte des règles de prévention (bonne gestion des effluents, de leur traitement, de leur entreposage, de leur contrôle avant rejet, etc.) et sur un système complet de surveillance de l’environnement autour des centrales nucléaires. Le programme de surveillance est établi conformément à la réglementation ; il est soumis à l’approbation préalable de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Ce programme fixe, en fonction des rejets autorisés, la nature, les fréquences, la localisation des différents © HCTISN prélèvements réalisés, ainsi que la nature des analyses à faire. Sa stricte application fait l’objet de contrôles programmés ou inopinés de la part de l’ASN qui réalise des expertises indépendantes. Ce dispositif est complété par une étude annuelle radioécologique et hydrobiologique d’impact sur les écosystèmes confiée par EDF à des laboratoires externes qualifiés (IRSN, CEMAGREF, IFREMER, ONEMA, Laboratoires universitaires) avec, tous les 10 ans, une étude radioécologique plus poussée. La grande variété d’analyses, effectuée lors de ces études, permet de connaître plus finement l’impact de nos installations sur l’environnement, témoin de la qualité d’exploitation des centrales. Lien contacts CLI de Chinon Rejets Le fonctionnement d’une centrale est contrôlé en permanence par EDF et par les pouvoirs publics, conformément à la réglementation en vigueur : -*les effluents radioactifs gazeux sont contrôlés avant rejet par la cheminée, -*les effluents liquides radioactifs et non radioactifs sont contrôlés puis rejetés, par une canalisation spécifique, dans le fleuve ou la mer. Des contrôles de température sont aussi effectués. Autorisations • Rejets liquides © HCTISN • Rejets gazeux Compte-tenu de leurs activités, les unités en déconstruction et le Magasin Interrégional ne génèrent pas de rejets radioactifs gazeux. populations s Résultats des mesures, impact des rejets sur l’environnement et les population Les résultats des mesures sont synthétisés et disponibles dans les mairies riveraines et sur le site internet des exploitants. Ils sont également consultables sur le site du réseau national de mesure de la radioactivité dans l’environnement. Un bilan synthétique des rejets est publié chaque année dans le rapport d’activité spécifique au titre des articles L.125-15 et L.125-16 du code de l’environnement (ex article 21 de la loi Transparence et sécurité en matière nucléaire - TSN). Lien vers le rapport TSN 2011 Evénements liés aux activités activités du site Evénements classés sur l’échelle INES Obtenir des informations sur l’échelle INES (à venir) L’échelle INES (International Nuclear Event Scale) est destinée à faciliter la perception par les médias et le public de l’importance des incidents et accidents nucléaires. Elle est appliquée dans une soixantaine de pays depuis 1991. Cette échelle s’applique à tout événement se produisant dans les installations nucléaires de base (INB) civiles, y compris celles classées secrètes, et lors du transport des matières nucléaires. Ces événements sont classés par l’ASN selon 8 niveaux de 0 à 7 selon leur importance. L’application de l’échelle INES aux INB se fond sur trois critères de classement : les conséquences à l’extérieur du site, appréciées en terme de rejets radioactifs pouvant toucher le public et l’environnement ; les conséquences à l’intérieur du © HCTISN site, pouvant toucher les travailleurs, ainsi que l’état des installations ; la dégradation des lignes de défense, en profondeur de l’installation, constituée des barrières successives (systèmes de sûreté, procédures, contrôles techniques ou administratifs, etc.) interposés entre les produits radioactifs et l’environnement. Lien vers la liste des avis d’incidents et la liste des lettres de suite / site de l’ASN Lien vers les événements du site Gestion des déchets du site Obtenir des informations sur la gestion des déchets des INB (à venir) Comme toute activité industrielle, la production d’électricité réalisée par EDF sur l’ensemble de son parc de production nucléaire génère des déchets. Certains sont des déchets radioactifs : ils ne sont pas utilisables ultérieurement et ne sont pas traités comme des déchets conventionnels en raison de leur niveau de radioactivité. Conformément à la loi du 28 juin 2006, EDF est responsable du devenir et du traitement de ses combustibles usés ainsi que des déchets radioactifs associés au fonctionnement de ses centrales. EDF veille notamment, en lien avec l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), à ce que leur stockage final se réalise dans les meilleures conditions économiques, environnementales et de sûreté. Lien vers fiche inventaire 2012 ANDRA © HCTISN