HOTLINE GRATUITE MAIS À QUEL PRIX ? LA QoS
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HOTLINE GRATUITE MAIS À QUEL PRIX ? LA QoS
Edition n° 497 Lundi 20 Février 2006 Support technique HOTLINE GRATUITE MAIS À QUEL PRIX ? Ce n’est pas une première. Par le passé, les téléconseillers de Wanadoo (cf. http://www.lexpansion.com/art/2656.80465.0.html) ou encore du Club Internet (cf. http://www.echosdunet.net/news/ index.php?id_news=1658) avaient déjà dénoncé leurs conditions de travail. Le 10 février dernier, la gronde est venue - cette fois - des centres d’appels d’Alice (Telecom Italia) suite à une décision de la direction de « stopper unilatéralement toute représentativité du personnel ». Sur les sites de Bordeaux et de Marseille, 800 personnes n’ont plus de délégués syndicaux, plus de Comité d’Entreprise, etc... L’après-midi même, l’opérateur transalpin était contraint de revenir sur sa décision pour remettre les grévistes au travail. Mais Didier Cazenave, porte-parole intersyndicale ne démordait pas : « On nous propose des nouvelles rotations avec sept jours d’affilée, des journées de 10 heures de travail, deux week-end par mois. Il est impossible de penser qu’on puisse obtenir de la qualité pour nos clients dans de telles conditions ». Tout ceci pour 950 euros net par mois... Au printemps 2005, l’ancien Ministre Délégué à l’Industrie, Patrick Devedjian, proposait une série de mesures visant à l’amélioration des relations entre clients et prestataires de service (cf. http://www.aduf. org/newsletter/0395.pdf, parmi lesquelles la gratuité du temps d’attente lors d’un appel à une hotline technique (gratuité qui devrait être effective courant 2006, cf. http://www.aduf.org/newsletter/0395. pdf). Plus tard, à la rentrée 2005, Alice devançait les obligations légales et renchérissait en annonçant une hotline totalement gratuite, élément phare de son argumentaire commercial. La suite fut moins réjouissante : dysfonctionnements techniques qui la rende pratiquement injoignable encore aujourd’hui (cf. http://www.01net.com/editorial/300675/fai/alice-toujours-empetree-dans-les-filsde-sa-hot-line :-( et maintenant mouvements sociaux. Sans médisance déplacée, la hotline totalement gratuite d’Alice est un véritable fisco. Alors, on s’interroge : « Le système hotline/gratuité est-il vraiment viable ? Gratuité rythme-t-elle inévitablement avec détérioration de la qualité de service ? Au-delà d’une gratuité certes populaire mais n’allant pas forcément dans le sens de notre intérêt, comment le législateur compte-t-il imposer aux prestataires de services un niveau de qualité acceptable ? Pour l’heure, sur ce point précis, rien n’a été prévu. :-( A suivre... Source : France 3, journal 19/20 IP/ADSL LA QoS, COMMENT CA MARCHE ? Nous le disions vendredi, pour pallier à une largeur de « tuyauterie » momentanément réduite, principale cause des dysfonctionnements connus dans certaines zones non dégroupées (IP/ADSL), Free a dû mettre en place une politique de QoS (Quality of Service) drastique (cf. http://www.aduf.org/archives/0497.pdf). Un Freenaute nous explique - exemples à l’appui (attention, sa démonstration est tout de même réservée à un public averti)- le fonctionnement du QoS, ce service qui hiérarchise les flux transitant sur la bande passante de Free : http://linuxfr.org/comments/381532.html#381532. Merci à MacCob ! Insolite DU LARD OU DU COCHON ? Qui n’a jamais reçu un email en se demandant si les propos tenus par son expéditeur étaient sérieux ou ironiques ? Car, la communication électronique est appauvrie : pas de gestes, pas de son, pas de ton. Nos courriels sont alors sujets à interprétation. C’est ce qu’ont tenté de démontrer deux universitaires américains : http://www.pcinpact.com/actu/news/26647Saiton-vraiment-lire-ce-que-disent-les-email.htm?vc=1. Cette newsletter est cliquable. Les mots en gras cachent des liens hypertextes. Passez la main Acrobat Reader sur l’un de ces mots, un W apparaît. Cliquez. Vous êtes sur Internet ;-) Toutes les marques de commerce, marques de service, logos et autres marques qui pourraient apparaitre dans cette newsletter appartiennent à leurs propriétaires respectifs.