Métallurgie - C2R Bourgogne
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Métallurgie - C2R Bourgogne
e iqu m no co es é c e nc éten a rm p fo Com r e s a P de ère l i à tion u p lu ’Ap ’évo d l t ra et à t n O C Pé CA 1 édition Septembre 2011 Co Métallurgie Observation Économie E m p l o i Formation de la Préfecture Région de Bourgogne e n g Bo o g r u Après avoir signé deux contrats d’objectifs et un contrat de progrès, la filière « Métallurgie» en Bourgogne est l’un des premiers secteurs souhaitant contractualiser, pour une durée de 3 ans, un Contrat d’Appui à la Performance économique et à l’évolution des Compétences (CAPéCO). Ce nouveau contrat (fusion du contrat d’objectifs et du contrat de progrès), s’inscrit dans les objectifs partagés du Schéma Régional de Développement Economique (SRDE) et du Plan Régional de Développement de la Formation Professionnelle (PRDF). Il devrait permettre de renforcer les synergies dans une logique de réponse globale aux enjeux d’une branche en traitant de manière coordonnée les aspects « compétitivité » et « compétences ». L’Etat, le Conseil régional de Bourgogne, l’UIMM Bourgogne, le Rectorat de Dijon et Pôle emploi Bourgogne s’engagent dans cette démarche. En amont de la signature, le C2R Bourgogne est chargé de réaliser un diagnostic de la situation de la branche tant du point de vue de l’économie que de l’emploi et de la formation professionnelle. Celui-ci est réalisé avec les partenaires concernés. Ce document doit permettre aux signataires d’identifier les « leviers » sur lesquels ils pourront s’appuyer afin de mettre en place les actions concrètes de ce contrat. Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 1 Principales caractéristiques de la métallurgie en Bourgogne Le secteur dominant de l’industrie bourguignonne Avec près de 52 000 salariés répartis dans 1 850 établissements, la métallurgie représente plus de la moitié (53 %) des effectifs industriels et des exportations (54%) de la région. Elle est plutôt spécialisée dans le domaine de la fabrication de produits métalliques et réalise un chiffre d’affaires moyen de 8 milliards d’euros de 2005 à 2009. Les zones de Dijon, Chalon-sur-Saône et Auxerre recensent le plus de salariés. Elle est également très structurante pour certains territoires ruraux (Le Charolais, Le Creusot-Montceau et Montbard) du fait de la présence de très gros établissements. La crise économique internationale enraye une forte dynamique Les années d’avant crise sont marquées par une hausse régulière du chiffre d’affaires associée à une légère diminution des effectifs salariés. On observe en conséquence une hausse régulière de la productivité du travail de 2005 à 2008. La croissance de cette période est soutenue par une hausse très rapide de la part du chiffre d’affaires réalisé à l’export (jusqu'à 42,6% en 2008). En 2009 et 2010, la chute des emplois est plus importante dans la métallurgie que dans les autres secteurs industriels bourguignons. Elle perd 5 400 emplois permanents en deux ans. L’emploi intérimaire du secteur passe de 6 225 équivalents temps plein en 2007 à 2 360 en 2009. Fin 2010, les exportations tardent à repartir par rapport aux autres régions françaises. Les précédentes performances à l’export ont accru la dépendance de l’activité du secteur au contexte économique international. Un secteur peu présent sur les activités de recherche et développement La structure des emplois de la filière bourguignonne montre un retard important sur les activités d’études et de recherche en comparaison des autres régions de province. Elle est plus positionnée sur des activités à faible intensité technologique. Le type d’activité assez développé de la métallurgie bourguignonne nécessite relativement plus d’ouvriers qualifiés et moins de cadres et de personnels de recherche et développement. Un renouvellement difficile des compétences Près de 80 % des salariés sont des hommes et un sur quatre a au moins 50 ans. Les métiers spécifiques au secteur sont majoritairement occupés par des actifs vieillissant. Le remplacement de ces derniers est un enjeu important pour le secteur. Ce renouvellement n’est pas facilité par une insertion des lycéens et apprentis devenue difficile depuis la crise et par la faible attractivité des diplômes conduisant aux métiers du secteur. Pourtant la métallurgie n’est pas dépourvue d’atouts. En effet, les salaires y sont plus élevés que dans les autres domaines et les recrutements en CDI sont nombreux. 2 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Observation Economie Emploi Formation dans le secteur Métallurgie -I- LES ENTREPRISES Les établissements 1 - Structure du tissu d’établissements ................................................ 8 2 - Les grands établissements de la métallurgie ..................................10 3 - Évolution du secteur ...................................................................11 4 - La création d’entreprise.................................................................12 L’économie de la branche 5 - Synthèse de l’étude ACSEL ...........................................................13 6 - Rentabilité et efficacité..................................................................14 -II- GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Les actifs 7 - Les métiers des actifs salariés .......................................................18 8 - Le recours à l’intérim....................................................................21 L’attractivité de la branche 9 - Les mouvements de main-d’oeuvre................................................22 10 - Les salaires..................................................................................23 Le marché du travail 11 - Les demandeurs d’emploi..............................................................24 12 - Les besoins des entreprises...........................................................25 -III- LA FORMATION PROFESSIONNELLE Formation initiale 13 - Formation initiale : GÉNÉRALITÉS..................................................28 14 - Formation initiale : INSERTION......................................................30 15 - Formation initiale : ÉLECTRICITÉ - ÉLECTROTECHNIQUE ÉLECTRONIQUE............................................................................31 16 - Formation initiale : MÉCANIQUE - AUTOMATISME...........................32 17 - Formation initiale : MÉTAUX - USINAGE - SOUDAGE........................33 18 - Formation initiale : CONNEXE........................................................34 Formation continue 19 - Formation continue des demandeurs d’emploi.................................35 20 - Formation continue des salariés.....................................................36 -IV- MARCHES INNOVATION Les marchés, l’innovation 21 - Le commerce extérieur..................................................................40 22 - L’innovation .................................................................................43 23 - L’accompagnement à l’innovation en Bourgogne.............................45 24 - Les brevets publiés par la voie nationale.........................................47 ANNEXES...........................................................................................49 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 3 PÉRIMÈTRE DE L’ÉTUDE Fabrication de produits métalliques Fabrication d'équipements électriques 18 500 salariés et 500 établissements 6 400 salariés et 60 établissements Sidérurgie Fonderie Fabrication de produits à base de métal Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique Fabrication d'appareils d'éclairage électrique Fabrication d'appareils électroménages Exemples d'entreprises : ArcelorMittal, AREVA, Vallourec . Exemples d'entreprises : Schneider electric, SEB Fabrication de matériels de transport Fabrication de machines et équipements n.c.a. 6 700 salariés et 90 établissements 8 300 salariés et 190 établissements Construction de véhicules automibiles Construction de matériels ferroviaires Fabrication de carrosseries et remorques Fabrication d'équipements hydroliques et pneumatiques Fabrication de machines-outils pour la travail des métaux Fabrication de machines (pour l'industrie agroalimentaire, la construction, le travail des caoutchoucs et plastiques) Exemples d'entreprises : FTP Powertrain, Alstom, Jtekt Exemples d'entreprises : Thermodyn, METSO Minerals, Cermex Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques 2 100 salariés et 65 établissements Fabrication de produits électroniques Fabrication d'équipements de communication Fabrication de composants électroniques Exemples d'entreprises : TPC, SAGEM Réparation et installation de machines et d'équipements 4 300 salariés et 420 établissements Réparation d'ouvrages en métaux Réparation de matériels électroniques et électriques. Installation de structures métalliques Exemples d'entreprises : Ateliers de Joigny, ACE (Automatisme du Centre Est) Connexe 5 100 salariés et 500 établissements Fabrication de meubles Fabrication de matériels médico-chirurgicals Travaux de menuiserie métallique et serrurerie Exemples d'entreprises : Hermes Métal Légende : Ce schéma permet d’identifier les activités et les grands domaines retenus dans le périmètre de l’étude. Sept grands secteurs d’activités ont été choisis. Chacun rassemble un certain nombre de codes APE d’activités (NAF 2008). Chaque grand secteur est décrit par certaines de ces activités (libellé de code APE) et par des entreprises présentes en Bourgogne exerçant une activité dans le secteur. Lecture du schéma : La métallurgie comprend la fabrication de produits métalliques. Ce grand domaine comprend des secteurs comme la sidérurgie et la fonderie. En Bourgogne, les entreprises de la fabrication de produits métalliques sont ArcelorMittal, AREVA, Vallourec,... La liste complète et détaillée des codes APE retenus est disponible en annexe page 58 4 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie INTRODUCTION En France, 1 550 000 salariés travaillent dans la métallurgie, ce qui représente la moitié de l'industrie française. Les deux secteurs dominants sont la fabrication de produits métalliques et de matériels de transport qui emploient près de la moitié des salariés français de la filière. Les régions où l'industrie est dominée par la métallurgie sont la Franche-Comté, Midi- Pyrénées et l'Alsace. Le secteur prépondérant dans ces trois régions est la fabrication de matériels de transport ainsi que la métallurgie pour l'Alsace. Globalement, les régions spécialisées dans la métallurgie se situent dans le quart nordest du pays et dans les régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées. La Bourgogne quant à elle représente 3 % des salariés de la métallurgie française, ce qui la situe au 14ème rang. Cependant, pour la part de la métallurgie dans l'industrie, la région se situe au 6ème rang national. Celle-ci est plus spécialisée dans la fabrication de produits métalliques. La part des salariés de la métallurgie dans l’industrie en France en 2009 La métallurgie en France Nord -Pas -de -Calais 49 % Haute Champagne Normandie Picardie Ardenne 45 % Basse -Normandie 47 % Lorraine Ile -de -France 48 % 53 % Alsace Bretagne 52 % 50 % 57 % 37 % Centre Pays -de -la -Loire 49 % 50 % Bourgogne Franche -Comté 66 % 53 % Poitou -Charente s 52 % Limousin Auvergne 41 % 39 % Rhône -Alpes Aquitaine 44 % Midi -Pyrénées Languedoc 60 % Roussillon 39 % 55 % Provence - Alpes Côte d'Azur 47 % Corse 28 % Légende 55 % et plus Entre 50 et 55 % Entre 45 et 50 % Moins de 45 % Source : Pôle emploi - 2009 Des territoires façonnés par un passé industriel glorieux La Bourgogne est une région rurale dont les territoires sont souvent structurés par l’emploi industriel. Aujourd’hui encore, nombre de ces territoires spécialisés dans la métallurgie trouvent leur origine dans un passé hérité des 18ème et 19ème siècles. Quelques exemples sont emblématiques de ce passé industriel : Le site d’ArcelorMittal à Gueugnon trouve ses origines au début du 18ème siècle avec la création des premières forges en 1724. Ce site emploi aujourd’hui plus de 1 000 salariés pour la production d’acier inoxydable. Les usines Schneider du Creusot furent pionnières dans la construction des premières locomotives en 1838. Aujourd’hui, Altsom Transport produit des bogies pour locomotives, Trains à Grande Vitesse, métros, tramways. Enfin, la spécialisation dans la métallurgie du territoire de Montbard trouve son origine dans les forges de Buffon fondées en 1768. Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 5 6 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Les entreprises Points clés 51 700 salariés 1 842 établissements Plus de la moitié (53 %) des salariés de l’industrie Un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros (moyenne de 2005 à 2009) Un secteur dominé par la fabrication de produits métalliques De très grands établissements structurants Un secteur avec un niveau de rentabilité élevé Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 7 LES ÉTABLISSEMENTS 1 - Structure du tissu d’établissements Près de 52 000 salariés dans la métallurgie en Bourgogne Fin 2009, la métallurgie compte 51 700 salariés, soit la moitié des salariés de l’industrie bourguignonne (53 %). Ils se répartissent dans 1 842 établissements (soit 42 % de l’industrie régionale). Le département qui recense le plus de salariés est la Saône-et-Loire (21 150 soit 41 % de la métallurgie bourguignonne). Viennent ensuite la Côte-d’Or (14 060 soit 27 %), l’Yonne (10 814 soit 21 %) et la Nièvre (5 676 soit 11 %). Le secteur est présent dans les zones abritant les grandes agglomérations et celles du Creusot-Montceau et du Charolais. La zone de Dijon concentre un cinquième des effectifs. La deuxième grande zone est celle de Chalon-sur-Saône qui compte 6 833 salariés. La troisième est celle d’Auxerre avec 6 770 salariés. Les établissements de la métallurgie sont en moyenne de plus grande taille que ceux de l’industrie (cf graphique page suivante). En effet, la part de moins de 10 salariés est de 62 % contre 69 % pour l’ensemble de l’industrie. Ceci se répercute sur les établissements de 10 à 49 salariés qui regroupent 11 000 salariés, notamment dans la fabrication de produits métalliques et la fabrication d’équipements électriques. Enfin, la métallurgie compte beaucoup de très gros établissements. En effet, les établissements de 200 salariés et plus emploient 45 % des salariés (36 % pour l’industrie). De plus, la métallurgie recense les trois quarts des établissements de 500 salariés et plus de l’industrie bourguignonne. Les salariés de la métallurgie dans l'industrie en 2009 Répartition des salariés de la métallurgie en 2009 Sens 3 630 Chatillon Auxerre 6 770 4 80 Avallon 414 Montbard 1 650 Cosne - Clamecy 1 013 Dijon 10 986 Morvan 100 Nevers 4 563 Autun 725 Beaune 944 Chalon -sur -Saône Le Creusot 6 833 Louhans - Montceau 5 597 675 Charolais 4 042 Les salariés de la métallurgie en 2009 [ 10986 ; 10986 ] [ 6770 ; 10986 [ Mâcon [ 4563 ; 6770 [ 3 278 [ 3278 ; 4563 [ [ 100 ; 3278 [ Source : Pôle emploi - 2009 8 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES ÉTABLISSEMENTS 1 - Structure du tissu d’établissements (suite) Répartition des établissements par taille 0,7 67% Métallurgie 61% Industrie 0,6 0,5 0,4 30% 0,3 25% 0,2 7% 0,1 7% 3% 2% 0 0 à 9 salariés 10 à 49 salariés 50 à 199 salariés 200 salariés et plus Source : Pôle emploi - 2009 Un secteur dominant : la fabrication de produits métalliques Le secteur d’activité le plus important de la métallurgie bourguignonne est la fabrication de produits métalliques. Il recense un peu plus du tiers des salariés du secteur (18 572) et 521 établissements. Ce secteur est très présent dans les zones de Chalon-sur-Saône, Montbard, Digoin et Auxerre. Il est représenté par des entreprises comme AREVA ou ArcelorMittal. Le deuxième est la fabrication de machines et équipements qui compte 8 317 salariés. Ce secteur se retrouvent plutôt dans les zones du Creusot, Montceau-les-Mines, Dijon, Avallon et Sens. La fabrication d’équipements électriques dénombre le moins d’établissements mais se sont ceux dont la taille moyenne est la plus grande (112 salariés contre 28 pour tout le secteur). Les très gros établissements de la métallurgie en Bourgogne exercent dans la fabrication de produits métalliques et de matériels de transport. Dans la zone du Charolais, deux salariés sur cinq de l’industrie travaillent dans un des trois plus gros établissements de la métallurgie. Les domaines d'activités de la métallurgie Fabrication de produits métalliques Fabrication de machines et équipements n.c.a. Fabrication de matériels de transport Fabrication d'équipements électriques Réparation et installation de machines et d'équipements Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques Connexe Total Métallurgie Industrie Répartition des salariés 36% 16% 13% 12% 8% 4% 10% Salariés 18 572 8 317 6 757 6 401 4 356 2 179 5 118 51 700 97 714 Nombre Etablissements 521 191 92 57 419 66 496 1 842 4 352 Source : Pôle emploi - 2009 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 9 LES ÉTABLISSEMENTS 2 - Les grands établissements de la métallurgie Trois zones très dépendantes de la métallurgie En Bourgogne, certaines zones sont très dépendantes de la métallurgie (en rouge foncé sur la carte). La plus dépendante est celle du Charolais dont 69 % des salariés de l'industrie travaillent dans la métallurgie. Elle abrite deux des trois plus grands établissements de la région. De plus, près d'un salarié sur deux de l'industrie du Charolais travaille dans un de ces deux établissements. Les deux autres zones très dépendantes sont Le Creusot-Montceau (avec les entreprises Alstom et Industeel) et Montbard (avec le groupe Vallourec). D'autres zones (Chalon-sur-Saône, Mâcon, Nevers et Auxerre) comptent de grands établissements du secteur (en orange foncé sur la carte). Mais leur économie est plus diversifiée. Elles sont par conséquent moins dépendantes du secteur. Les zones comme Dijon et Sens (en orange clair sur la carte) sont des zones où environ la moitié des salariés de l'industrie travaillent dans la métallurgie. En revanche, celles-ci ne recensent pas de très grands établissements. Les autres territoires de la Bourgogne (en jaune sur la carte) comptent peu de salariés travaillant dans la métallurgie. L'importance de la métallurgie Bourgogne de la métallurgie Les zonesen dépendantes HERMES METAL Sens VALLOUREC Auxerre Chatillon Avallon Montbard Dijon Cosne-Clamecy Morvan Légende Autun Beaune Nevers AREVA Chalon-sur-Saône Le CreusotLouhans Montceau Charolais Mâcon ARCELORMITTAL VALEO ARCELORMITTAL FTP POWERTRAIN Zone abritant de grands établissements et où l'industrie est très dépendante de la métallurgie Zone abritant de grands établissements et où la métallurgie est importante mais où l'économie est diversifiée INDUSTEEL ALSTOM SCHNEIDER ELECTRIC Zone où la métallurgie compte un nombre important de salariés mais pas de grands établissements Zone ne comptant pas un nombre important de salariés de la métallurgie Les principaux établissements de la métallurgie en Bourgogne Raison sociale Effectif* FPT Powertrain AREVA NP ArcelorMittal Stainless France AREVA NP Industeel Vallourec 1 570 1 090 1 080 900 880 800 Schneider Electric 780 ArcellorMittal Stainless France Hermes metal Alstom transport Valeo Securité Habitacle 690 680 600 590 Activité Construction de véhicules automobiles Fabrication de générateurs de vapeur Siderurgie Fabrication de générateurs de vapeur Siderurgie Fabrication de tubes, tuyaux en acier Fabrication de matériel de distribution et de commande electrique Siderurgie Fabrication d'autres meubles Construction de locomotives Fabrication de serrures et de ferrures Localisation siège Le Charolais Italie Chalon-sur-Saône France Le Charolais Luxembourg Chalon-sur-Saône France Le Creusot Luxembourg Montbard France Zone d'emploi Mâcon France Nevers Auxerre Le Creusot Nevers Luxembourg France France France * Effectif arrondi à la dizaine 10 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES ÉTABLISSEMENTS 3 - Évolution du secteur Une baisse continue du nombre de salariés A la fin des années 90 la métallurgie connaît une embellie. Les activités de la fabrication de produits métalliques, de machines et équipements et de matériels de transport sont responsables de cette amélioration. Le début des années 2000 se caractérise par une baisse continue du nombre de salariés. Ce dernier diminue en moyenne de 2 % par an entre 2001 et 2008. Ces baisses sont plus fortes entre 2001 et 2005. Entre 2006 et 2008 le secteur perd moins de salariés (encore grâce à la croissance des activités précédemment citées) avant de subir la crise économique à partir de septembre 2008. La métallurgie est le secteur de l’industrie qui a le plus subi la crise. En effet, la baisse est moins importante dans les autres grands secteurs de l’industrie. Les pertes en nombre de salariés s’élèvent à 5 400 entre 2008 et 2010. Les baisses les plus importantes sont visibles dans la fabrication de machines et équipements (-7,2 %), de matériels de transport (-6,8 %) et d’équipement électriques (-5,8 %). Les zones les plus touchées sont celles d’Auxerre (moins 700 salariés), de Nevers (moins 700 salariés), du Charolais (moins 550 salariés). La zone de Dijon est également frappée mais dans des proportions moindres. Les zones de Chalonsur-Saône et de Mâcon sont quant à elles plus épargnées. Evolution du nombre de salariés depuis 1997 110 Métallurgie Industrie Industrie hors métallurgie 105 100 95 90 85 80 75 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2009 2010 Source : URSSAF - 1997-2010 Evolution du nombre de salariés par domaine d’activité depuis 1997 120 110 100 90 80 70 60 50 40 1997 1998 1999 2000 Fabrication de produits métalliques 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Fabrication de machines et équipements n.c.a. Fabrication d'équipements électriques Fabrication de matériels de transport Réparation et installation de machines et d'équipements Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques Connexe Source : URSSAF - 1997 - 2010 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 11 LES ÉTABLISSEMENTS 4 - La création d’entreprise Des entreprises nouvellement créées pérennes et génératrices d’emplois Jusqu’en 2008, on recensait environ 80 créations d’entreprises par an dans la métallurgie, soit autour de 40 % des créations de l’industrie bourguignonne. Le taux de création de ce secteur est de 9 % contre 11 % pour l’ensemble de l’industrie régionale. Les secteurs les plus créateurs sont la réparation de machines et équipements et la serrurerie métallerie. Ils comptabilisent à eux deux 70 % des créations de la métallurgie. En 2009, le secteur enregistre une baisse du nombre de créations de 20 %. Avant la crise économique le nombre de défaillances d’entreprises était d’environ une trentaine par an. Après une baisse continue entre 2006 et 2008, ce chiffre passe à 51 en 2009. Les secteurs de la serrurerie métallique et de la fabrication de produits métalliques recensent le plus de défaillances, près de 60 % du secteur. Le taux de survie des entreprises de l’industrie hors agro-alimentaire est de 57 % (pour les entreprises crées en 2002). Ceci est au dessus de la moyenne tous secteurs (54 %). Ce sont ces entreprises qui sont le plus génératrices d’emploi à la création et 5 ans après (leur taille ayant en moyenne doublée). De plus, 80 % des emplois créés sont des CDI. Les entreprises créées trouvent donc un terrain d’expansion favorable au sein du territoire bourguignon. Source : INSEE - Enquête SINE Evolution du nombre de créations et de défaillances d’entreprises dans la métallurgie 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 2005 2006 2007 Créations Défaillances 2008 2009 Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 Taux de renouvellement dans la métallurgie (nombre de créations pour une défaillance) 3,5 France 3 Bourgogne 2,5 2 1,5 1 0,5 0 2005 2006 2007 2008 2009 Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 12 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie L’ÉCONOMIE DE LA BRANCHE 5 - Synthèse de l’étude ACSEL Les principaux enseignements de l’étude ACSEL La filière « métallurgie » en Bourgogne a connu un développement assez soutenu sur la période 2005/2008 pour atteindre plus de 9 milliards de chiffre d’affaires avant de subir les effets de la crise économique en 2009 et voir son activité se réduire brutalement de 23%. Bien que son chiffre d’affaires ait fortement baissé sur cette dernière année d’étude, celui-ci reste encore supérieur de 8.1% à celui de 2005. Il est à noter que dans le même temps le chiffre d’affaires de la filière au niveau national est devenu inférieur de 15% à cette même référence. Les effectifs salariés ont, pour les mêmes raisons et sur la seule dernière année de l’étude été réduits de 5% après une longue période de stabilité. La valeur ajoutée dégagée a évolué à l’image du chiffre d’affaires pour se situer en 2009 environ 10% au dessus de son résultat de l’année 2005. La filière bourguignonne se caractérise par un poids relativement important de PME (+5 points par rapport à la comparaison nationale), de taille moyenne, dominées par les SARL (71.5%). Ces entreprises sont plus vite représentatives en Bourgogne et leur nombre est équitablement réparti sur la pyramide des âges. La population des dirigeants y est un peu plus âgée que dans d’autres secteurs avec près de la moitié des chefs d’entreprise de plus de 50 ans. Le dynamisme est réel dans la filière avec un taux moyen de renouvellement des entreprises de la filière de plus de 2,5 entreprises créées pour une qui disparaît. Bien que fragilisé par la crise, le secteur l’a plutôt bien traversée avec un taux d’entreprises vivantes après 5 années de très bon niveau, un désendettement constant sur les 5 ans en particulier sur les crédits à court terme et une structure financière solide. Les groupes, peu représentés (24%) pèsent lourds dans les attributs du secteur puisqu’ils représentent environ 80% des effectifs, 82% de la valeur ajoutée, 86% des investissements et 95% des exportations Cette première impression favorable peut être complétée par l’observation d’une rentabilité bien supérieure à celle de la filière nationale. Le taux de marge brute y est de 4 points supérieur et l’écart se creuse encore sur la période observée. Face à la crise, la filière bourguignonne a fait des choix : - Réduction des charges externes de 31% (23% en France) - Réduction des frais de personnel intérimaire de 46% (23% en France) - Réduction de la sous-traitance de 24% (19% en France) - Préservation autant que possible de l’emploi durable en lien peut être avec la difficulté observée de longue date à trouver dans ce secteur de l’emploi qualifié. Enfin, l’étude de la vulnérabilité des entreprises de la filière rassure sur la pérennité de ce secteur et de l’emploi associé au cours des prochaines années. La filière bourguignonne présente cependant quelques points de vigilance. Les besoins en fonds de roulement d’exploitation sont nettement supérieurs dans la filière bourguignonne en lien avec un poids des stocks qui s’accroît pour représenter près de 63 jours de chiffre d’affaires en 2009 contre 46 pour la filière nationale. Les frais de recherche et développement sont limités et concentrés sur quelques trop rares entreprises. L’investissement est réduit alors même que les marges d’endettement existent –faiblesse de l’endettement face à des capitaux propres confortables- et que l’outil productif atteint un degré d’obsolescence élevé. Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 13 L’ÉCONOMIE DE LA BRANCHE 6 - Rentabilité et efficacité Un niveau de rentabilité élevé La filière bourguignonne est très performante en matière de rentabilité. Elle enregistre un taux de valeur ajouté de 10 points supérieur à la filière nationale et cela se confirme au niveau du taux de marge brute. L’écart se creuse sur la période pour atteindre près de 4 points en 2009. Il est à noter que la filière nationale se caractérise par des performances en retrait par rapport à la filière régionale sur toutes les tailles d’entreprise, notamment sur les plus grandes. A l’inverse la filière régionale présente des rentabilités brutes favorables, particulièrement pour les entreprises de plus de 50 salariés. Evolution du chiffre d’affaires (en milliards d’euros) 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 2005 2006 2007 2008 2009 Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 Premiers niveaux de marges et de rentabilité (en %) Bourgogne France Taux de VA Taux de marge brute Taux de VA Taux de marge brute 2005 31,6 6,7 22,1 5,7 2006 29,5 7,1 21,9 5,5 2007 28 7,8 21,5 5,7 2008 28,2 8 20,9 4,7 2009 31,2 7 21,5 3,2 Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 Un investissement réduit L’effort d’investissement faiblit sur la période et permet juste de stabiliser l’obsolescence de l’outil de production à un niveau assez élevé. Toutefois, les investissements se focalisent sur les outils d’exploitation et non pas sur la croissance externe. La filière régionale ne semble pas avoir la volonté ou les moyens d’une structuration de la filière, caractérisée par des structures juridiques légères (essentiellement des SARL). 14 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie L’ÉCONOMIE DE LA BRANCHE 6 - Rentabilité et efficacité (suite) Taux d’investissement brut global* (en %) 40 Bourgogne 35 30 31,9 France de province 31,7 31 30,8 26,5 24 25 22,1 20 * Taux d’investissement brut global : part de l’ensemble des investissements réalisés dans l’année pour 100€ de valeur ajoutée Source : ACSEL Métallurgie Banque de France - Direction des entreprises - 2011 15,3 15 10 5 0 2006 Degré d’obsolescence des immobilisations corporelles (en %) 2007 2008 2009 72 Bourgogne 71,1 France de province 71 70 69,5 69,2 69,1 69 68,9 68,1 68 67,6 67,7 67,6 67,3 67 66 Source : ACSEL Métallurgie Banque de France - Direction des entreprises - 2011 65 2005 2006 2007 2008 2009 Le poids des stocks pèse sur la trésorerie Pour réaliser leur activité de production, les entreprises bénéficient de ressources d’exploitation (crédits fournisseurs) et financent des besoins d’exploitation (crédits clients, stocks). Ces besoins dépendent notamment des secteurs d’activités, de la longueur et de l’importance des cycles de production. Les Besoins en Fonds de Roulement d’exploitation sont très nettement supérieurs dans la filière bourguignonne du fait sans doute de la plus petite taille des entreprises. Ils sont toutefois en amélioration sur la période permettant de réduire l’écart avec la filière nationale. A titre d’illustration, le gain de 12 jours sur la période a permis d’alléger les besoins de près de 55O M€. En présence de délais clients et fournisseurs similaires sur la filière nationale et régionale, ce sont les stocks qui pèsent le plus sur le BFR et la trésorerie. Rapporté au chiffre d’affaires ils sont en progression. Ce dernier était lui-même en forte progression de 2005 à 2008. Quelques sous-secteurs présentent des poids de stocks particulièrement lourds : - Fabrication de produits informatiques et électriques (94 jours en 2009) - Fabrication de machine et d’équipements NCA (97 jours en 2009) - Fabrication d’autres matériels de transport (73 Jours en 2009) Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 15 L’ÉCONOMIE DE LA BRANCHE 6 - Rentabilité et efficacité (suite) Poids des besoins en fonds de roulement et d’exploitation (en jours de CA) 70 60 Bourgogne 60,1 56,5 France de province 55,3 54,1 51 50 40 31,7 30 27,3 25,2 30,6 27,1 20 10 Source : ACSEL Métallurgie Banque de France - Direction des entreprises - 2011 0 2005 2006 2007 2008 2009 70 Poids des stocks (en jours de CA) Bourgogne 60 France de province 57,4 56,2 63,1 58,8 56,1 50 46,8 45,7 42,9 42,2 40,8 40 30 20 Source : ACSEL Métallurgie Banque de France - Direction des entreprises - 2011 10 0 2005 Charges de personnel moyennes par salarié (en k€) 2006 2007 2008 2009 60 Bourgogne 50 40 38,4 40,4 49,9 48,4 46,4 45,4 42,2 France de province 44,1 49,9 44 30 20 Source : ACSEL Métallurgie Banque de France - Direction des entreprises - 2011 10 0 2005 16 2006 2007 2008 2009 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Gestion des ressources humaines Points clés Très peu de femmes dans le secteur Des salariés vieillissants sur les métiers spécifiques Un manque de cadres par rapport à la filière nationale L’intérim repart à la hausse en 2010 après une forte baisse due à la crise Beaucoup de départs en retraite et un turn-over assez faible Un salaire médian plus élevé que la médiane tous secteurs 7 000 demandeurs d’emploi (cat A, B, C) inscrits sur les métiers de la métallurgie 3 550 offres d’emploi sur les métiers de la métallurgie Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 17 LES ACTIFS 7 - Les métiers des actifs salariés Des actifs salariés vieillissants non remplacés Le secteur de la métallurgie emploie plus de 50 000 actifs salariés soit près de la moitié des salariés de l’industrie bourguignonne. Les deux tiers de ces salariés exercent un métier spécifique au secteur. Le tiers restant concerne principalement des métiers administratifs, commerciaux et d’études. On y retrouve une majorité de cadres et d’employés. Les femmes sont plus nombreuses sur ces postes puisqu’elles représentent un salarié sur trois (contre un sur cinq en général dans le secteur). Les métiers spécifiques à la métallurgie sont majoritairement occupés par des hommes (86 %) et pour une durée indéterminée (94 %). Les femmes y sont sous-représentées quelque soit la tranche d’âge. Un salarié sur quatre a au moins 50 ans, cette proportion est légèrement supérieure à la proportion de l’industrie et tous secteurs. Cependant, des disparités sont visibles selon le sexe puisque ce sont les hommes qui sont sur-représentés sur cette tranche d’âge. De plus, ce phénomène de vieillissement des actifs prend de l’ampleur : la proportion de salariés de 50-59 ans a presque doublé en 17 ans. Elle est passée de 14 % en 1990 à 26 % en 2007. Peu de jeunes travaillent dans le secteur puisque les moins de 25 ans ne représentent que 8 % des actifs contre 12 % tous secteurs. Des disparités existent au niveau de la répartition homme femme selon le secteur d’activité. Ces dernières sont nombreuses dans la fabrication de produits informatiques et d’équipements électriques particulièrement à partir de 45 ans. Des ouvriers qualifiés nombreux au détriment des cadres et personnels de recherche Les métiers spécifiques à la métallurgie concernent principalement les domaines de la mécanique, du travail des métaux, de l’électronique et de la maintenance. On y retrouve beaucoup de postes d’ouvriers (sept salariés sur dix sur ces métiers). Le métier le plus exercé est celui d’ouvrier non qualifié de la mécanique, qui regroupe 10 % des salariés du secteur. La fabrication de produits métalliques étant très présente dans la région, les métiers liés au travail du métal sont sur représentés par rapport à la moyenne nationale. De même, les ouvriers non qualifiés de l’électricité et des industries de process sont plus présents en proportion dans la métallurgie bourguignonne qu’au niveau national. En revanche, les postes d’ingénieurs et cadres de l’industrie et le personnel d’études et de recherche sont sous-représentés dans la métallurgie bourguignonne. Les actifs salariés de la métallurgie Actifs salariés Ouvriers non qualifiés de la mécanique Techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques Ouvriers qualifiés travaillant par formage de métal Ouvriers qualifiés de la mécanique Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance Ouvriers qualifiés de la maintenance Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie Ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique Ouvriers non qualifiés des industries de process Ouvriers qualifiés des industries de process Ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique Techniciens et agents de maîtrise de l'électricité et de l'électronique Techniciens et agents de maîtrise des industries de process Total métiers de la métallurgie Fonction support (administratif, logistique, vente,…) Total secteur métallurgie Industrie Tous métiers 5 529 3 944 3 237 3 137 3 053 2 167 2 062 2 037 1 996 1 795 1 746 1 727 1 545 1 360 831 36 167 18 752 54 919 113 394 591 344 Femmes 21% 6% 2% 9% 5% 4% 1% 8% 20% 57% 27% 9% 36% 8% 11% 14% 35% 21% 28% 49% CDI 90% 97% 95% 98% 97% 94% 92% 96% 89% 92% 90% 96% 98% 96% 97% 94% 94% 94% 93% 85% Dont 50 ans et plus Moins de 25 ans 20% 16% 28% 6% 25% 9% 26% 5% 27% 6% 24% 8% 26% 12% 32% 4% 17% 15% 28% 8% 29% 11% 30% 6% 31% 7% 26% 6% 35% 3% 26% 9% 27% 7% 26% 8% 24% 9% 24% 12% Source : INSEE - RP 2007 - Exploitation complémentaire Des métiers à cibler dans le cadre de la GPEC 5 familles professionnelles spécifiques de la métallurgie (rassemblant 1 salarié sur quatre du secteur dont 28 % de plus de 50 ans) se caractérisent par la différence de profils entre les salariés expérimentés et les plus jeunes : ouvriers qualifiés de l’électricité et de l’électronique, ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal, techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques, techniciens et agents de maîtrise de l’électricité et de l’électronique, techniciens et agents de maîtrise de la maintenance. Pour ces métiers (caractérisés par un fort « effet d’apprentissage interne »), les salariés expérimentés ont acquis des compétences souvent propres à l’entreprise. Ils ont pu débuter sur d’autres métiers et évoluer au sein de l’entreprise grâce à l’importance des marchés internes. Les jeunes embauchés ont des niveaux de formation plus élevés que leurs aînés et des formations précises sans pour autant être spécifiques à ces métiers. En d’autres termes, ces jeunes proviennent d’un nombre assez restreint de formations qui permettent d’accéder à de nombreux métiers. Notons enfin que la question de la transmission des compétences est moins préoccupante pour la maintenance dans laquelle la part des jeunes est plus importante. 18 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES ACTIFS 7 - Les métiers des actifs salariés (suite) Pyramide des âges des salariés de la métallurgie 65 ans et plus Hommes : 79 % Femmes : 21 % 60 à 64 ans 55 à 59 ans 50 à 54 ans 45 à 49 ans 40 à 44 ans 35 à 39 ans 30 à 34 ans 25 à 29 ans Moins de 25 ans 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% Industrie 0% 2% 4% 6% 8% Source : INSEE - RP 2007 Exploitation complémentaire Métallurgie 6 salariés sur 10 sont ouvriers Dans la métallurgie, 58 % des salariés sont des ouvriers (proportion identique à l’ensemble de l’industrie). Près de 60 % de ces derniers sont qualifiés (55 % dans l’industrie). Les ouvriers qualifiés sont plus âgés que les non qualifiés. De plus, ils sont sur-représentés par rapport à l’ensemble de l’industrie à partir de 40 ans. Le nombre massif de départs à la retraite sur ces postes va devenir un enjeu au niveau des compétences acquises par ces salariés. Les femmes et les hommes de moins de 30 ans sont quant à eux sur-représentés sont sur les postes d’ouvriers non qualifiés. On retrouve une forte proportion de cadres dans la fabrication de machines et équipements et la fabrication de produits informatiques (17 %). Le secteur de la fabrication de matériel de transport compte une forte présence d’ouvriers (64 %). Par rapport à la filière nationale, la proportion de cadres est moins élevée (11 % contre 18%). Ceci se répercute sur les ouvriers qui sont plus nombreux en proportion sur le territoire bourguignon. La qualification des salariés de la métallurgie Métallurgie Bourgogne 11% 6% Industrie Bourgogne 10% 9% Métallurgie France de province 14% 0% Cadres 10% Employés 34% 24% 7% 18% Métallurgie France 25% 32% 25% 7% 20% 26% 32% 25% 30% 24% 40% 22% 30% 50% Professions Intermédiaires 60% 20% 70% Ouvriers qualifiés 80% 90% 100% Ouvriers non qualifiés Source : INSEE - RP 2007 - Exploitation complémentaire Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 19 LES ACTIFS 7 - Les métiers des actifs salariés (suite) Une majorité de niveau V Les ouvriers étant nombreux dans la métallurgie, on retrouve une forte part de niveau V (BEP/CAP) parmi les salariés du secteur. Celle-ci est d'ailleurs légèrement plus élevée que dans l'industrie (42 % contre 40 %). Ceci se répercute sur la part des niveaux inférieurs à V qui est plus faible dans la métallurgie. Pour les autres niveaux de formation, les proportions sont identiques à l’ensemble de l'industrie avec 15 % de niveau IV (Bac), 12 % de niveau III (BTS) et 7 % de niveau II et I (licence, master, ingénieur). Le niveau de diplôme des salariés de la métallurgie Métallurgie 23% 42% 26% Industrie 0% 10% 15% 40% 20% 30% Inférieur à V 40% Niveau V 15% 50% Niveau IV 60% Niveau III 70% 80% 12% 7% 12% 7% 90% 100% Niveau I et II Source : INSEE - RP 2007 - Exploitation complémentaire Validation des acquis de l’expérience En 2009, 51 certifications ont été validées en totalité dans le domaine de la métallurgie. Les BTS enregistrent le plus grand nombre de validations : 22 personnes ont validé un BTS, notamment 8 BTS maintenance industrielle et 5 BTS Assistant technique d’ingénieur. Le niveau V représente 19 validations, principalement des titres professionnels. Enfin, on dénombre 8 validations pour des bac professionnels et 2 licences professionnelles Un dirigeant sur deux a plus de 50 ans La pyramide des âges de la filière régionale ne se démarque pas sensiblement de la pyramide nationale. On peut toutefois souligner des chefs d’entreprises un peu plus âgés qu’au niveau national et que dans d’autres secteurs mais sans que cela appelle une attention particulière. Plus de la moitié des entrepreneurs ont moins de 50 ans. La proportion de dirigeants ayant entre 40 et 49 ans et 50 et 59 ans est sensiblement la même (un tiers). Les quinquagénaires sont majoritairement présents dans les entreprises de 50 à 250 salariés. 600 500 Répartition des dirigeants par tranches d’âge 400 300 200 100 Source : ACSEL Métallurgie Banque de France - Direction des entreprises - 2011 20 0 Moins de 40 ans 40 - 49 ans 50 - 59 ans 60 - 69 ans 70 ans et plus Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES ACTIFS 8 - Le recours à l’intérim Après une forte chute due à la crise économique, l’intérim repart en 2010 Au début des années 2000, le nombre d’intérimaires travaillant dans la métallurgie diminue avant de repartir à la hausse jusqu’en 2007 pour atteindre 6 225 équivalents temps plein. Cette période se solde tout de même par une légère augmentation du nombre d’intérimaire (260 ETP). Dans le même temps, la perte d’emplois permanents se situe aux alentours des 9 000 postes. La croissance de l’emploi intérimaire de 2000 à 2007 n’explique donc pas la chute des emplois permanents sur la même période. Dès 2008, on observe une baisse du nombre d’intérimaires due à la forte réduction d’activité de la fin de l’année. De 2008 à 2009, la chute est de près de 60 % (40 % pour l’ensemble de l’industrie). Pour faire face à la crise, les entreprises ont fortement réduit l’emploi intérimaire. Les frais de personnel intérimaire ont été réduits de 46 % (contre 23 % au national). En 2010, l’activité intérimaire redémarre à la hausse. Le taux de recours est le plus élevé dans le secteur de la réparation et installation de machines et équipements. Les secteurs fortement demandeurs d’emplois intérimaires que sont la fabrication de produits métalliques, de machines et équipement et de matériels de transport enregistrent les plus fortes baisses. Les intérimaires dans la métallurgie (en ETP moyen) Fabrication de produits métalliques Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques Fabrication d'équipements électriques Fabrication de machines et équipements n.c.a. Fabrication de matériels de transport Réparation et installation de machines et d'équipements Métallurgie Industrie 2 008 1 924 173 759 1 135 867 828 5 686 9 755 2 009 789 198 376 376 257 360 2 357 5 354 2 010 1 203 199 550 495 380 561 3 388 6 675 Sources : Pôle emploi - Traitement : DARES - DIRECCTE -SEPES - 2008 à 2010 12% 11% Evolution du taux de recours à l’intérim dans la métallurgie depuis 2000 10% Taux de recours à l'intérim 9% 8% 7% 6% 5% 4% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Sources : URSSAF - Pôle emploi - Traitement : DARES - DIRECCTE -SEPES 16 Bourgogne 12 10 13,5 13,4 14 9,9 12,7 12 France 12,9 11,6 10,6 10,3 8 7,1 Poids du personnel intérimaire dans les charges de personnel (en %) 6 4 2 0 2005 2006 2007 2008 2009 Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 21 L’ATTRACTIVITÉ DE LA BRANCHE 9 - Les mouvements de main-d’oeuvre Des entrées en CDI et un nombre important de départs en retraite La métallurgie représente environ un tiers des mouvements de main d’œuvre de l’industrie en Bourgogne (alors qu’elle recense la moitié des salariés). Plus d’un tiers des entrées se font en CDI, ce qui est un chiffre élevé. En revanche la proportion de jeune est plus faible que la moyenne de l’industrie (35 % contre 41 %). Si le nombre d’entrées dans le secteur a légèrement augmenté entre 2009 et 2010, le nombre de sorties a chuté de 18 %. Ceci étant dû au nombre de licenciements économiques qui a été divisé par trois dans le secteur. La part des départs à la retraite est quant à elle toujours élevée (11 %). La part des jeunes dans les sorties est faible (22 % contre 28 % dans l’industrie), en revanche celle des seniors est forte (36 % contre 28 % dans l’industrie). Le turn-over est assez faible dans la métallurgie puisque 90 % des salariés exerçaient dans le même secteur (contre 85 % tous secteurs) l’année précédente. La proportion de nouveaux entrants dans ce secteur est faible (2% contre 7% tous secteurs). Les mouvements de main d’œuvre dans la métallurgie en 2010 Métallurgie Industrie Total Entrées Dont CDI Sorties 5 681 16 293 162 251 36% 27% 17% 6 606 18 466 164 218 Dont Licenciement Retraite économique 9% 11% 8% 7% 2% 3% Source : DIRECCTE - 2010 22 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie L’ATTRACTIVITÉ DE LA BRANCHE 10 - Les salaires Des salariés rémunérés au dessus de la médiane tous secteurs Le salaire net médian des salariés de la métallurgie (environ 1 600 €) est supérieur à la moyenne tous secteurs (1 378 €). Pour la plupart des grands domaines d’activités, les salaires en Bourgogne sont proches de la médiane nationale. Deux secteurs sont en deçà : la fabrication de produits informatiques et de la fabrication de matériels de transport. Ceci s’explique par une plus faible présence des cadres en Bourgogne. Des disparités en fonction du sexe sont visibles. Les salariés de la métallurgie (hommes et femmes) reçoivent un salaire net médian plus élevé que la moyenne tous secteurs. Les écarts de salaire entre hommes et femmes sont un peu plus élevés que dans la moyenne. En effet, les femmes sont payées environ 15 % de moins que les hommes. Cette différence ne se voit pas chez les salariés de moins de 30 ans. En effet, le salaire horaire net de cette tranche d’âge est quasi équivalent pour les hommes et les femmes pour la plupart des secteurs d’activités. Deux hypothèses peuvent expliquer ce phénomène : soit un changement de mentalité faisant que les femmes rattrapent leurs retards soit qu’à l’embauche le salaire est équivalent entre les hommes et les femmes et que les différences se creusent en cours de carrière. Le salaire mensuel net médian par secteurs dans la métallurgie Fabrication de produits métalliques Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques Fabrication d'équipements électriques Fabrication de machines et équipements n.c.a. Fabrication de matériels de transport Réparation et installation de machines Tous secteurs Bourgogne 1 673 1 499 1 657 1 714 1 629 1 441 1 378 France 1 606 2 044 1 676 1 724 1 912 1 508 1 446 Source : DADS - INSEE - 2008 Salaire horaire net des moins de trente ans en Bourgogne Fabrication de produits métalliques Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques Fabrication d'équipements électriques Fabrication de machines et équipements n.c.a. Fabrication de matériels de transport Réparation et installation de machines Tous secteurs Hommes 9,9 9,8 10,3 10,1 10,2 8,6 9,0 Femmes 10,0 10,0 9,6 9,7 10,3 8,4 8,4 Source : DADS - INSEE - 2008 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 23 LE MARCHÉ DU TRAVAIL 11 - Les demandeurs d’emploi Un nombre de demandeurs d’emploi en baisse En mars 2011, un peu plus de 7 000 demandeurs d’emploi (cat A, B, C) sont inscrits sur un métier de la métallurgie. Ce nombre est en diminution de 6 % par rapport à mars 2010 alors que le nombre total de demandeurs d’emploi a augmenté de 4 % sur la même période. Les demandeurs d’emploi inscrits sur les métiers de la métallurgie sont plus âgés que la moyenne : les moins de 26 ans sont moins présents (16 % contre 20 %) à l’inverse des 50 ans et plus (22 % contre 20 %). Les femmes sont globalement assez peu représentées. Cependant des disparités sont visibles sur certains métiers comme montage assemblage mécanique ou conduite d’installation automatisée. Près de la moitié des demandeurs d’emploi sont chômeurs de longue durée : notamment sur les métiers de conduite d’équipement. Près de six demandeurs d’emploi sur dix ont un niveau V. Cette sur-représentation entraîne une proportion moindre par rapport à la moyenne tous métiers sur les autres niveaux de diplôme. Les deux métiers les plus demandés sont : montage - assemblage mécanique (environ 20 % des inscrits) et soudage manuel (près de 800 demandeurs d’emploi). Les demandeurs d’emploi à fin mars 2011 (cat A,B,C) Nombre de demandeurs Montage - assemblage mécanique Soudage manuel Conduite d'installation automatisée ou robotisée de fabrication mécanique Conduite d'équipement d'usinage Chaudronnerie - tôlerie Conduite d'équipement de formage et découpage des matériaux Installation et maintenance d'équipements industriels et d'exploitation Maintenance mécanique industrielle Câblage électrique et électromécanique Management et ingénierie de production Métallurgie Tous métiers Moins de 26 ans 12% 13% 12% 18% 27% 13% 30% 25% 16% 4% 16% 20% 1 275 791 677 569 393 353 333 292 245 218 7 037 98 787 Dont Femme 44% 2% 32% 11% 1% 24% 0% 0% 12% 15% 18% 52% Chomage longue durée 53% 48% 55% 51% 41% 59% 28% 51% 58% 49% 48% 39% Evolution depuis mars 2010 -8% -9% -10% -9% 3% -20% 28% -10% -12% -8% -6% 4% Source : Pôle emploi via DIRECCTE - mars 2011 70% Métiers de la métallurgie Répartition des demandeurs d’emploi par niveau (cat A,B,C) Tous métiers 59% 60% 50% 45% 40% 30% 20% 16% 7% 10% 20% 18% 16% 9% 7% 3% 0% I et II Source : Pôle emploi via DIRECCTE - mars 2011 III IV V V bis et VI Les jeunes reçus par les missions locales En 2010, sur les 29 106 jeunes de 16 à 25 ans qui ont formulé une demande de nature emploi ou formation, 949 (soit 3 %) concernent les métiers de la métallurgie. Ce nombre est en augmentation (20 %) par rapport à 2009. Les mission locales du Creusot/ Montceau et du Chalonnais accueillent le plus de jeunes (un peu plus d'une centaine chacune sur ces métiers). La plupart sont des hommes (91%). Près de 60 % sont demandeurs d'emploi et 30 % sont en emploi (majoritairement en contrat d'intérim ou à durée déterminée). Près de 30 % des jeunes ont un niveau V et un sur quatre n'a pas de qualification. Plus le niveau de diplôme augmente et plus la part des femmes est importante. Les jeunes inscrits sur les métiers de la métallurgie sont plus mobiles que la moyenne puisque 55 % ont un moyen de locomotion individuel motorisé contre 43 % pour les autres. Source : ASSOR - 2010 24 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LE MARCHÉ DU TRAVAIL 12 - Les besoins des entreprises 3 352 offres d’emploi sur les métiers de la métallurgie En 2010, les métiers de la métallurgie ont enregistré 3 352 offres d’emploi. Environ 43 % concernent des postes d’ouvriers qualifiés. La proportion d’offres durables (CDI ou CDD de plus de 6 mois) est de 41 %, ce qui est supérieure à la moyenne tous métiers (36 %). Près de la moitié de ces offres sont déposées par le secteur de l’intérim. Les métiers les plus demandés sont dans le domaine de l’installation, la maintenance, la conduite d’équipement, la chaudronnerie et le soudage. Les offres d'emploi déposées en 2010 pour les métiers de la métallurgie Installation et maintenance d'équipements industriels et d'exploitation Montage - assemblage mécanique Conduite d'équipement d'usinage Chaudronnerie - tôlerie Soudeur manuel Ajusteur de fabrication Conduite d'installation de production des métaux Technicien en méthodes et industrialisation Technicien qualité en mécanique et travail des métaux Câblage électrique et électromécanique Métiers métallurgie Tous métiers Nombre 408 319 284 252 249 137 132 130 127 119 3 352 75 784 Offres durables* 60% 21% 40% 34% 23% 24% 14% 61% 72% 19% 41% 36% * : CDI ou CDD de plus de 6 mois Source : Pôle emploi via DIRECCTE - 2010 En 2010, le secteur de la métallurgie a déposé 2 229 offres. Ce qui correspond à 40 % des offres déposées en 2010 par l’ensemble de l’industrie. Le principal secteur recruteur étant la fabrication de produits métalliques (42 %). En Bourgogne, la branche professionnelle propose des actions afin de promouvoir les métiers de la métallurgie et d’alimenter ses besoins de main-d’oeuvre. Voici deux exemples : En Saône-et-Loire et en Côte-d’Or, «Job evolution» en est un. Il permet de découvrir les métiers de la métallurgie. Il s’adresse aux demandeurs d’emploi et à toute autre personne intéressée par le secteur. Il peut aussi renseigner sur l’offre de formation existante ou sur les offres d’emploi. Un autre dispositif existant est «Boost avenir». Celui-ci a été créé afin de pourvoir les besoins des industries de la métallurgie en Haute Côte-d’Or (en particulier celles regroupées autour de la Métal’Valley). Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 25 26 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie La formation professionnelle Points clés 3 552 formés en dernière année en 2009-2010 40 % de formés dans le domaine de l’électricité - électrotechnique - électronique Des formations qui attirent peu les jeunes Environ 550 demandeurs d’emploi formés par an principalement dans le domaine des Métaux - Usinage - Soudage Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 27 FORMATION INITIALE 13 - Formation initiale : GÉNÉRALITÉS Un nombre de formés en baisse et des formations qui attirent peu En formation initiale, pour l’année scolaire 2009-2010, on dénombre 3 552 formés en dernière année dans une spécialité de la métallurgie. Après avoir été stable entre 2007 et 2008 (autour des 4 000) ce nombre a diminué de 12 % entre 2008 et 2009. Ceci est principalement dû à la réforme du Bac professionnel qui a entraîné la suppression du BEP. En effet, le nombre de formés en niveau V, a baissé de 40 % entre 2008 et 2009. Ceci provient d’une diminution de moitié du nombre de formés en dernière année de BEP. Ceci affecte notamment le domaine de l’électricité, électrotechnique, électronique où le niveau V représente 56 % des formés de la spécialité. Les niveaux III sont en augmentation de 10 % depuis 2007. Ceci s’explique par la hausse du nombre de formés en BTS, notamment dans les domaines de l’électricité, électrotechnique, électronique et la mécanique - automatisme. Ces formations attirent peu les jeunes (cf tableau des taux d’attractivité page suivante). En effet, elles sont parmi les moins demandées des formations orientées production. Quelque soit le diplôme, leur taux d’attractivité est plus faible que la moyenne production et tous domaines. Seul les BTS ont un taux d’attractivité supérieur à 1 (plus de voeux numéro 1 que de place). L’électricité, électrotechnique, électronique est le domaine de la métallurgie qui attire le plus et qui compte le plus de formés (40 %) devant la mécanique - automatisme (27 %) et les métaux - usinage - soudage (24 %). Sur le territoire bourguignon, une cinquantaine d’établissements dispensent des formations dans les domaines de la métallurgie. Ceux de la Saône-et-Loire et de l’Yonne sont assez bien répartis sur ces territoires. Pour la Nièvre, seule la partie ouest du département recense des établissements. En Côte-d’Or, la majorité des établissements se concentrent dans la zone de Dijon. Cette dernière réunit un tiers des formés de la métallurgie. La deuxième zone est celle d’Auxerre qui compte près de 600 formés. Les formés en dernière année par domaine de formation depuis 2007-2008 Domaine de formation 2007-2008 2008-2009 2009-2010 Electricité - Electrotechnique - Electronique Mécanique - Automatisme Métaux - Usinage - Soudage Sous total Connexe Total 1 786 1 096 795 3 677 363 4 040 1 717 1 041 958 3 716 358 4 074 1 363 964 838 3 165 387 3 552 Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Années scolaires 2007-2008 à 2009-2010 Répartition des formés en dernière année par voie de formation en 2009-2010 762; 21% 2079; 59% 711; 20% Statut scolaire Apprentissage Universitaire Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 28 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie FORMATION INITIALE 13- Formation initiale : GÉNÉRALITÉS (suite) Taux d'attractivité par niveau de formation (vœux effectués pour la rentrée scolaire 2009-2010) Niveau III IV V Diplôme Taux d'attractivité métallurgie Taux d'attractivité production 1,2 0,6 0,9 0,8 1,4 1 1,2 1,4 BTS DUT BAC PRO CAP Taux d'attractivité toutes formation 1,6 1,2 1,3 1,6 Source : SAIO - Année scolaire 2008-2009 Evolution de la répartition des formés en dernière année par voie de formation 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% Statut scolaire Apprentissage Universitaire 0% 2007 2008 2009 Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Années scolaires 2007-2008 à 2009-2010 Répartition des formés en dernière année par niveau en 2009-2010 274; 8% 784; 22% 317; 9% 742; 21% 1435; 40% I II III IV V Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 29 FORMATION INITIALE 14 - Formation initiale : INSERTION Une meilleure rémunération mais moins de contrats à durée indéterminée Parmi les formés sous statut scolaire de l’année 2008, 44 % ont trouvé un emploi salarié 6 mois après leur sortie de formation dont un peu plus d’un tiers en CDI et un quart en intérim. Cette dernière proportion est plus élevée que la moyenne tous domaines (11 %). Pour les apprentis, l’insertion est meilleure. En effet, deux tiers ont un emploi salarié 6 mois après leur sortie de formation dont 60 % en CDI. Ces résultats sont équivalents à la moyenne tous domaines. Sur la génération de sortants suivante (2009), l’insertion est plus difficile. En effet, les jeunes diplômés en emploi salariés sont moins nombreux notamment chez les apprentis (moins 13 %). L’embauche en CDI a plus diminué chez les diplômés de la métallurgie que la moyenne tous domaines. Pour le statut scolaire ce sont les niveaux V qui sont touchés, alors que ce sont les niveaux III et IV pour les apprentis. Le salaire net médian déclaré par les répondants est de 1 375 € net. Celui-ci est plus élevé que la moyenne (1 200 €). Pour les formations universitaires de niveau III (DUT), le taux d’insertion est compris entre 83 % et 100%. Pour les formations de niveau II et plus, les chiffres ne sont pas significatifs. L’insertion à 6 mois des formés sous statut scolaire (sortant 2008) Niveau de formation Nombre de répondants 186 V 312 IV 180 III 679 Métallurgie 4 809 Tous domaines En emploi salariés 30% 43% 60% 44% 44% Dont CDI 52% 25% 41% 36% 41% Dont Intérim 28% 27% 25% 26% 11% Chômage 49% 39% 32% 40% 38% Source : Rectorat - SSA, enquête IPA - 2009 L’insertion à 6 mois des formés en apprentissage (sortant 2008) Nombre de répondants 74 V 173 IV 147 III 53 I 446 Métallurgie 4 067 Tous domaines Niveau de formation En emploi salariés 45% 67% 74% 81% 67% 60% Dont CDI 47% 54% 64% 73% 60% 66% Dont Intérim 7% 11% 12% 9% 10% 7% Chômage 39% 28% 19% 19% 26% 30% Source : Rectorat - SSA, enquête IVA - 2009 30 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie FORMATION INITIALE 15 - Formation initiale : ÉLECTRICITÉ - ÉLECTROTECHNIQUE - ÉLECTRONIQUE La spécialité comptant le plus de formés Cette spécialité recense 1 363 formés en dernière année pour l’année scolaire 2009-2010. C’est aussi celle qui attire le plus les jeunes. En effet ces taux d’attractivités sont assez élevés pour le secteur, surtout les niveaux IV et V. Environ 4 formés sur 5 suivent ces formations sous statut scolaire, ce qui est plus élevé que la moyenne du secteur (60 %). Plus de la moitié (56 %) suivent une formation de niveau IV, 462 élèves sont en terminale technologique et 301 sont en année terminale de Bac professionnel (notamment le Bac pro électrotechnique énergie équipements communicants). Les trois quart des niveau III sont de BTS, notamment en BTS électrotechnique. Un tiers des formés de cette spécialité le sont à Dijon. Répartition des formés en dernière année par niveau en 2009-2010 Niveau Intitulé formation Licence Professionnelle Electricité et électronique option contrôle par vision artificielle Total Niveau II BTS Electrotechnique BTS Systemes electroniques III DUETI Génie électrique et informatique industrielle DUT Génie électrique et informatique industrielle Total Niveau III Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants Bac Pro Micro-informatique et réseaux : installation et maintenance Bac Pro Système électronique numérique spécialité électrodomestique IV Bac Pro Systèmes électroniques numériques Bac Techno STI Génie électronique Bac Techno STI Génie électrotechnique Total Niveau IV BEP Métiers de l'électrotechnique BEP Systèmes électroniques industriels et domestiques V CAP Préparation et réalisation d'ouvrages électriques Total Niveau V Total Electricité - Electrotechnique - Electronique Nombre de formés II 10 10 110 47 6 38 201 223 14 6 58 187 275 763 241 30 118 389 1 363 Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 Répartition des formés par voie de formation en 2009-2010 211; 15% 54; 4% 1098; 81% Statut scolaire Apprentissage Universitaire Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 31 FORMATION INITIALE 16 - Formation initiale : MÉCANIQUE - AUTOMATISME Une spécialité dominée par le niveau III et plus Cette spécialité recense 964 formés en dernière année en 2009-2010. Un tiers suivent une formation de niveau III, majoritairement des BTS. La proportion de niveau IV est plus faible que dans les deux autres spécialités, 28 % contre au moins 40 %. Les diplômes de maintenance industrielle (BEP, Bac pro, BTS) comptent le plus de formés. Dans la spécialité mécanique - automatisme, ce sont d’ailleurs ces formations qui attirent le plus les jeunes. Les zones de Dijon et d’Auxerre recensent environ 300 formés chacune, soit deux tiers des formés de cette spécialité. Répartition des formés en dernière année par niveau en 2009-2010 Niveau Intitulé formation I Ingénieur ITII spécialité génie industriel Total Niveau I Licence Professionnelle Production industrielle - conception 3D et calcul de structures II Licence Professionnelle Production industrielle option management des processus industriels Total Niveau II BTS Assistance technique d'ingénieur BTS Conception de produits industriels BTS Informatique et réseaux pour l'industrie et les services techniques BTS Maintenance industrielle III BTS Mécanique et automatismes industriels DUETI Génie industriel et maintenance DUT Génie industriel et maintenance Total Niveau III Bac Pro Etude et définition de produits industriels Bac Pro Maintenance des équipements industriels IV Bac Pro Pilotage des systèmes de production automatisée Total Niveau IV BEP Maintenance des équipements industriels CAP Conduite de systemes industriels option fabrication-assemblage V CAP Conduite de systèmes industriels option production et transformation des métaux Total Niveau V Total Mécanique - Automatisme Nombre de formés 139 139 26 43 69 20 52 50 104 78 2 23 329 27 222 19 268 120 12 27 159 964 Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 Répartition des formés par voie de formation en 2009-2010 172; 18% 492; 51% 300; 31% Statut scolaire Apprentissage Universitaire Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 32 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie FORMATION INITIALE 17 - Formation initiale : MÉTAUX - USINAGE - SOUDAGE La spécialité la moins demandée Domaine de formation comptant le moins de formés (838) en dernière année en 2009-2010, les métaux - usinage soudage attirent assez peu les jeunes. En effet, les taux d’attractivité sont faibles et quasiment toujours en dessous de 1. Ce qui veut dire qu’il y a plus de places que de demandes formulées en voeux numéro 1 dans ces formations. Environ 40 % des formés suivent une formation de niveau IV, ce qui est dans la moyenne. A noter que la principale formation de niveau III est le DUT Génie mécanique et productique alors que dans les autres domaines, le niveau III est dominé par les BTS. La zone de Dijon regroupe 30 % des formés de cette spécialité. La deuxième est celle du Creusot, avec 20 % des formés. Ceci est dû aux formations universitaires, très présentes dans la zone (40 %). Répartition des formés en dernière année par niveau en 2009-2010 Niveau I Total Niveau I Intitulé formation ESIREM Matériaux Master Chimie des interfaces et matériaux Master Physique, laser et matériaux DU Ingénierie en cfao Licence Professionnelle Production industrielle option mécatronique Licence Professionnelle Transformations industrielles option ingénierie et contrôle des matériaux et des structures Total Niveau II BTS Constructions métalliques BTS Industrialisation des produits mécaniques BTS Réalisation d'ouvrages chaudronnés III DUETI Génie mécanique et productique DUT Génie mécanique et productique DUT Science et génie des matériaux Total Niveau III Bac Pro Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques Bac Pro Technicien d'usinage Bac Pro Technicien modeleur IV Bac Pro Technicien outilleur Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique Bac Techno STI Génie mécanique option structure métallique Total Niveau IV BEP Métiers de la production mécanique informatisée BEP Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques V MC Operateur regleur sur machines a commande numerique Total Niveau V Total Métaux - Usinage - Soudage II Nombre de formés 47 7 12 66 7 18 24 49 10 27 12 7 109 23 188 40 41 6 11 244 18 360 84 83 8 175 838 Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 Répartition des formés par voie de formation en 2009-2010 254; 30% 461; 55% 123; 15% Statut scolaire Apprentissage Universitaire Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 33 FORMATION INITIALE 18 - Formation initiale : CONNEXE Le domaine connexe a été créé dans la mesure où des jeunes formés à des formations relevant de ces domaines peuvent être amenés à travailler dans les entreprises relevant du champ de la métallurgie. Ce domaine est dominé par les diplômes universitaires. Les licences professionnelles représentent près de 200 formés. Les zones de Dijon et d’Auxerre concentrent 78 % des formés du domaine connexe. A noter qu’il existe un partenariat entre l’université de Marne-la-Vallée et l’UIMM 89. Cela concerne trois licences professionnelles (commerce, maintenance industrielle et santé) qui comptent une soixantaine de sortants par an ainsi que deux masters professionnels (qualité et maintenance) pour une vingtaine de sortants. Répartition des formés en dernière année par niveau en 2009-2010 Niveau I Total Niveau I II Total Niveau III Total Niveau IV Total Niveau V Total Niveau Total Nombre de formés 43 26 69 Intitulé formation Master Qualité, environnement et sécurité dans l'industrie Master Sciences du Management Marketing Licence Professionnelle Gestion de la production industrielle Management des activités supports à la production Licence professionnelle Gestion de la production industrielle Mesures et capteurs intelligents Licence Professionnelle Management des activités internationales des pme-pmi Licence Professionnelle Management des organisations, spécialité manager de projet pme-pmi : direction, création, reprise Licence Professionnelle Manager technico-commercial en PME-PMI (MATECO) Licence Professionnelle Système d'information logistique - supply chain Licence Professionnelle Systèmes informatiques et logiciels option systèmes intra/internet pour l’entreprise Licence Professionnelle Systèmes informatiques et logiciels spécialité gestionnaire de système informatique d'entreprise II DUT Qualité, logistique industrielle et organisation III BP Installations équipements électriques IV CAP Serrurier métallier V 22 20 16 27 14 20 42 29 189 24 24 44 44 61 61 387 Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 Répartition des formés par voie de formation en 2009-2010 28; 7% 77; 20% 282; 73% Statut scolaire Apprentissage Universitaire Sources : Rectorat, Conseil régional de Bourgogne, Université de Bourgogne - Année scolaire 2009-2010 34 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie FORMATION CONTINUE 19 - Formation continue des demandeurs d’emploi Le niveau V largement majoritaire. En 2009, 531 demandeurs d’emploi ont suivi une formation du domaine de la métallurgie dont 373 dans les domaines principaux. Ce chiffre est en baisse de 10 % par rapport à 2009. Une grande majorité des formés (318) le sont dans le domaine des métaux - usinage - soudage. Près de 85 % sont formés à l’AFPA dont la moitié dans le centre de Montceau-les-Mines. Les GRETA ont formé une trentaine de personnes. Environ 120 soudeurs ont été formés en 2009, ce qui en fait la principale formation des demandeurs d’emploi. Environ 9 demandeurs d’emploi sur 10 sortent de ces formations avec un niveau V (la moyenne tous domaines est d’environ 45 %). Les demandeurs d’emploi formés depuis 2007 Domaine de formation Electricité - Electrotechnique - Electronique Mécanique - Automatisme Métaux - Usinage - Soudage Sous total Connexe Préqualification Total 2007 48 51 381 480 29 78 587 2008 30 74 322 426 165 591 2009 3 52 318 373 36 122 531 Sources : Conseil régional de Bourgogne, Pôle emploi, AFPA - Année 2009 et campagne 2008-2009 Les demandeurs d’emploi formés par voie de formation en 2009 Domaine de formation Electricité - Electrotechnique - Electronique Mécanique - Automatisme Métaux - Usinage - Soudage Sous total Connexe Préqualification Total Programme Formations Programme régional de conventionnées formation régional Pôle emploi de l'AFPA 3 13 39 5 48 265 8 61 304 36 40 42 40 48 103 380 Total 3 52 318 373 36 122 531 Sources : Conseil régional de Bourgogne, Pôle emploi, AFPA - Année 2009 et campagne 2008-2009 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 35 FORMATION CONTINUE 20 - Formation continue des salariés PLAN DE FORMATION En 2010, 377 salariés (dont 66 femmes) des entreprises de la métallurgie ont suivi une formation de plus de 70 heures via le plan de formation. Ce nombre est en baisse de 27 % par rapport à 2009. Deux tiers de ces salariés ont été formés sur le territoire bourguignon (contre 82 % en 2009). Les principaux pôles de formation extérieurs sont la région parisienne et lyonnaise. Les deux domaines de formation les plus demandés sont les langues étrangères (30 %) et les techniques industrielles fondamentales et de transformation (20 %). Près de 9 salariés sur 10 appartiennent à une entreprise embauchant 10 salariés ou plus. Toutes durées confondues, le total diminue légèrement entre 2009 et 2010. Excepté dans la Nièvre où ce nombre a fortement augmenté. Nombre de salariés de la métallurgie ayant suivi une formation en plan de formation ADEFIM Durée formation < 70 heures Côte-d'Or > 70 heures Total Côte-d'Or < 70 heures Nièvre > 70 heures Total Nièvre < 70 heures Saône-et-Loire > 70 heures Total Saône-et-Loire < 70 heures Yonne > 70 heures Total Yonne < 70 heures Total > 70 heures Total Bourgogne 2009 4 559 229 4 788 600 13 613 7 395 221 7 616 1 441 52 1 493 13 995 515 14 510 2010 4 507 177 4 684 1 069 39 1 108 5 940 113 6 053 1 636 48 1 684 13 152 377 13 529 Source : ADEFIM - 2009-2010 Droit individuel à la formation En 2010, 167 salariés de la métallurgie (dont 45 femmes) ont suivi une formation de 70 heures ou plus via le droit individuel à la formation. Ce nombre est en hausse de 42%. Près de 80 % des formations ont lieu en Bourgogne. Cependant, lorsque que l’on regarde l’évolution de l’ensemble des DIF (sans limite de durée), on constate une baisse de 38 %. Notamment pour les domaines des langues étrangères, de l’informatique pour les entreprises de Côte-d’Or et pour les formations ayant lieu en Bourgogne. Nombre de salariés de la métallurgie ayant suivi une formation en DIF par département ADEFIM Durée formation < 70 heures Côte-d'Or > 70 heures Total Côte-d'Or < 70 heures Nièvre > 70 heures Total Nièvre < 70 heures Saône-et-Loire > 70 heures Total Saône-et-Loire < 70 heures Yonne > 70 heures Total Yonne < 70 heures Total > 70 heures Total Bourgogne 2009 1 388 22 1 410 239 17 256 1 195 49 1 244 460 29 489 3 282 117 3 399 2010 564 16 580 126 10 136 941 82 1 023 315 59 374 1 946 167 2 113 Source : ADEFIM - 2009-2010 36 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie FORMATION CONTINUE 20 - Formation continue des salariés (suite) PERIODE DE PROFESSIONNALISATION En 2010, 563 salariés de la métallurgie (dont 97 femmes) ont suivi une formation de 70 heures ou plus via une période de professionnalisation. Environ 40 % concerne le domaine des technologies industrielles fondamentales et de transformations et 14 % le management. Nombre de salariés de la métallurgie ayant suivi une formation en période de professionnalisation par département ADEFIM Durée formation < 70 heures > 70 heures Total Côte-d'Or < 70 heures Nièvre > 70 heures Total Nièvre < 70 heures Saône-et-Loire > 70 heures Total Saône-et-Loire < 70 heures Yonne > 70 heures Total Yonne < 70 heures Total > 70 heures Total Bourgogne Côte-d'Or 2009 1 505 321 1 826 438 51 489 1 825 218 2 043 782 79 861 4 550 669 5 219 2010 1 312 259 1 571 291 40 331 1 675 192 1 867 452 72 524 3 730 563 4 293 Source : ADEFIM - 2009-2010 CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION En 2010, 393 salariés de la métallurgie (dont 142 femmes) ont suivi une formation de 70 heures via un contrat de professionnalisation. Ce nombre est en hausse de 25 % par rapport à 2009. Environ 60 % ont suivi une formation industrielle Nombre de salariés de la métallurgie ayant suivi une formation en contrat de professionnalisation par département ADEFIM Côte-d'Or Nièvre Saône-et-Loire Yonne Total 2009 71 18 140 82 311 2010 84 31 194 84 393 Dont CQPM (2010) 33% 74% 64% 70% 60% Source : ADEFIM - 2009-2010 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 37 FORMATION CONTINUE 20 - Formation continue des salariés (suite) Congé individuel de formation 44 salariés ont effectué un CIF en 2009 pour une formation dans le domaine de la métallurgie. La majorité (41) sont des hommes. Près de la moitié ont effectué une formation de niveau V dont 6 soudeurs. En 2010, ce nombre a diminué pour passer à 35. Près des deux tiers sont des formations de niveau V. Les salariés ayant effectué un CIF dans une formation de la métallurgie en 2010 CIF CDD CIF CDI Total Femme 1 2 3 Homme 4 28 32 Total 5 30 35 Source : FONGECIF - 2010 Répartition des CIF par domaine de formation Domaine de formation Electricité - Electrotechnique - Electronique Mécanique - Automatisme Métaux - Usinage - Soudage Sous Total Connexe Total 2009 6 18 16 40 4 44 2010 16 9 7 32 3 35 Source : FONGECIF - 2009-2010 Les certificats de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM) En 2010, 324 salariés de la métallurgie (dont 58 femmes) ont validé un CQPM. Ce nombre est en légère augmentation (5 %) par rapport à 2009. Plus de 90 % des formations concernent le domaine industriel. Près des trois quarts sont réalisés via des contrats de professionnalisation et 19 % en période de professionnalisation. Environ un tiers sont réalisés dans des entreprises de moins de 10 salariés. La plupart des formations non industrielles sont réalisées dans des entreprises de 50 salariés et plus. Nombre de salariés ayant validé un CQPM par département ADEFIM Côte-d'Or Nièvre Saône-et-Loire Yonne Total 2009 95 25 126 61 307 2010 87 29 139 69 324 Source : ADEFIM - 2009-2010 38 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Marchés, innovation Points clés Une filière plus exportatrice que la filière nationale mais dont les exportations tardent à repartir après la crise Une filière positionnée sur des activités de moyennes et faibles technologies Les personnels d’études et de recherche sont deux fois moins présents que dans la filière nationale Des structures de soutien à l’innovation jeunes et difficiles à évaluer Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 39 LES MARCHÉS, L’INNOVATION 21- Le commerce extérieur Le commerce international La filière a connue une nette amélioration de l’activité à l’export dans la période d’avant crise (2005-2008). En 2008, 42,6 % du chiffre d’affaire était réalisé en dehors de France (échantillon banque de France). En contrecoup de cette progression, la Bourgogne enregistre une très forte baisse de ses exportations entre 2008 et 2009 (-30,9 %). En 2010, alors que les exportations de produits de la métallurgie repartent à la hausse en France (+14,5 %), la Bourgogne connait une baisse de 5,6 % et fait partie des rares régions à ne pas connaitre de croissance de ses exportations. La Franche-Comté ou la région Rhône-Alpes par exemple ont connu une hausse significative en 2010. Entre 2009 et 2010, es exportations baissent significativement dans les machines et équipements. (-16,6%) en particulier pour les « autres machines à usage spécifiques ». Ce secteur des machines et équipements est un secteur fortement exportateur puisqu’il représente 27 % des exportations de la métallurgie bourguignonne (16 % en France). De manière plus détaillée, le sous secteur qui a le plus diminué à l’exportation est « autres parties et accessoires pour véhicules automobiles ». Le sous secteur qui a le plus augmenté à l’exportation est « Produits sidérurgiques de base et ferroalliages ». L’Union Européenne est largement majoritaire dans les échanges. En France comme en Bourgogne, environ 40 % des exportations de la branche sont réalisées vers 4 pays : Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni. Hors Union Européenne, l’Amérique du nord est le principal client de la Bourgogne et représente 5,3 % des exportations de la filière. Evolution des exportations par produit de 2008 à 2010 en Bourgogne EQUIPEMENTS ELECTRIQUES INFORMATIQUE - ELECTRONIQUE - OPTIQUE MACHINES ET EQUIPEMENTS MATERIELS DE TRANSPORT METALLURGIE - PRODUITS METALLIQUES CONNEXE Total 2008 784 169 104 130 1 574 095 1 454 006 2 220 300 97 160 6 233 860 2009 516 522 97 357 1 340 624 935 334 1 415 254 57 577 4 305 090 Bourgogne Evolution 08-09 -34,1% -6,5% -14,8% -35,7% -36,3% -40,7% -30,9% 2010 492 158 127 802 1 117 072 857 687 1 465 875 57 549 4 060 594 Evolution 09-10 -4,7% 31,3% -16,7% -8,3% 3,6% 0,0% -5,7% Source : Douanes - 2008 -2010 Evolution des exportations par produit de 2008 à 2010 en France EQUIPEMENTS ELECTRIQUES INFORMATIQUE - ELECTRONIQUE - OPTIQUE MACHINES ET EQUIPEMENTS MATERIELS DE TRANSPORT METALLURGIE - PRODUITS METALLIQUES CONNEXE Total 2008 19 529 030 26 839 856 37 276 202 87 865 205 34 615 742 7 813 392 213 939 427 2009 16 170 470 22 569 351 28 626 082 72 506 205 24 686 515 7 474 001 164 558 624 France Evolution 08-09 -17,2% -15,9% -23,2% -17,5% -28,7% -4,3% -23,1% 2010 17 754 087 26 699 385 31 264 607 84 031 059 29 424 804 7 749 503 189 173 944 Evolution 09-10 3,7% 9,8% 18,3% 9,2% 15,9% 19,2% 14,5% Source : Douanes - 2008 -2010 Comparaison des structures régionale et nationale en 2010 Bourgogne Export % Import % EQUIPEMENTS ELECTRIQUES 12,0% 15,1% INFORMATIQUE - ELECTRONIQUE - OPTIQUE 3,1% 4,1% MACHINES ET EQUIPEMENTS 27,1% 16,4% MATERIELS DE TRANSPORT 20,8% 14,2% METALLURGIE - PRODUITS METALLIQUES 35,6% 46,6% CONNEXE 1,4% 3,6% Total 100% 100% France Export % Import % 9,0% 9,2% 13,6% 20,1% 15,9% 15,6% 42,7% 32,6% 14,9% 16,3% 3,9% 6,2% 100% 100% Source : Douanes - 2009 -2010 40 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES MARCHÉS, L’INNOVATION 21 - Le commerce extérieur (suite) Les importations et les exportations par produits en 2010 export import 1 519 913 767 METALLURGIE - PRODUITS METALLIQUES 1 465 875 241 462 929 063 MATERIELS DE TRANSPORT 857 686 693 535 559 913 MACHINES ET EQUIPEMENTS INFORMATIQUE - ELECTRONIQUE OPTIQUE 1 117 071 686 133 492 739 127 801 680 490 853 328 EQUIPEMENTS ELECTRIQUES CONNEXE 492 158 354 117 633 277 Source : Douanes - 2009 -2010 57 548 672 Part du chiffre d’affaires réalisé à l’export 45 Bourgogne 40 35 France de province 38,3 37,7 42,6 40,3 39,8 38,3 37,6 34,9 33,9 32,9 30 25 20 15 10 5 0 2005 2006 2007 2008 2009 Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 41 LES MARCHÉS, L’INNOVATION 21 - Le commerce extérieur (suite) France Bourgogne Les principaux clients et fournisseurs de produits de la métallurgie en 2010 de la Bourgogne et de la France Fournisseurs Valeur Palmarès des 5 (en milliers principaux pays d'euros) TOUS PAYS 3 260 382 Allemagne 567 884 Belgique 585 006 Italie 410 345 Chine 192 372 Japon 160 910 TOUS PAYS 212 388 637 Allemagne 49 590 703 Chine 22 245 153 italie 17 922 380 Amérique du nord 15 402 706 Espagne 14 466 686 % par Pays Palmarès des 5 principaux pays 100% 17,4% 17,9% 12,6% 5,9% 4,9% 100% 23,3% 10,5% 8,4% 7,3% 6,8% TOUS PAYS Allemagne Italie Espagne Royaume-Uni Amérique du nord TOUS PAYS Allemagne Espagne Italie Royaume-Uni Amérique du nord Clients Valeur (en milliers d'euros) 4 118 142 693 174 414 430 353 736 222 822 218 414 196 923 444 38 131 383 14 268 374 13 435 385 11 351 811 11 504 452 % par Pays 100% 16,8% 10,1% 8,6% 5,4% 5,3% 100% 19,4% 7,2% 6,8% 5,8% 5,7% Source : Douanes - 2010 Evolutions pour les principaux clients de produits de la métallurgie Bourgogne Palmarès des 5 principaux pays TOUS PAYS Allemagne Italie Espagne Royaume-uni Belgique 2008 Valeur (en milliers d'euros) 6 246 995 1 097 720 679 770 669 783 361 146 320 950 % par pays Palmarès des 5 principaux pays 100% 17,6% 10,9% 10,7% 5,8% 5,1% TOUS PAYS Allemagne Italie Espagne Royaume-Uni Amérique du nord 2010 Valeur (en milliers d'euros) 4 118 142 693 174 414 430 353 736 222 822 218 414 % par pays 100% 16,8% 10,1% 8,6% 5,4% 5,3% Source : Douanes - 2008 - 2010 Evolutions pour les principaux fournisseurs de produits de la métallurgie Bourgogne Palmarès des 5 principaux pays TOUS PAYS Belgique Allemagne Italie Chine Japon 2008 Valeur (en milliers d'euros) 4 348 181 792 600 761 070 749 603 222 362 182 089 % par pays 100% 18,2% 17,5% 17,2% 5,1% 4,2% Palmarès des 5 principaux pays TOUS PAYS Allemagne Belgique Italie Chine Japon 2010 Valeur (en milliers d'euros) 3 260 382 567 884 585 006 410 345 192 372 160 910 % par pays 100% 17,4% 17,9% 12,6% 5,9% 4,9% Source : Douanes - 2008 - 2010 42 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES MARCHÉS, L’INNOVATION 22 - L’innovation Une politique industrielle fondée sur le soutien à l’innovation Depuis la fin des années 1990, le soutien de la puissance publique à l’innovation fait l’objet d’un large consensus, partagé par les économies les plus avancées de l’Union Européenne. Dans un contexte d’économie mondialisée, face à des pays dont la compétitivité est basée sur les faibles coûts de main-d’œuvre ou sur l’abondance des matières premières, la recherche de la compétitivité par l’innovation apparaît en effet comme une voie possible. Définie en 2000, la stratégie de Lisbonne, proposait ainsi de faire de l’Europe « l’économie de la connaissance la plus compétitive du monde d’ici 2010 » et s’inscrivait donc dans ce cadre consensuel. Elle pointait en outre le retard pris par l’Europe face au Japon et aux Etats-Unis. En ce sens, cette stratégie encourageait notamment les états membres à augmenter les dépenses de recherche et développement pour atteindre 3 % du PIB annuel. Cette stratégie a cependant été largement remise en cause dans les faits dans un premier temps et contrariée par la crise financière dans les années plus récentes. En 2010, les effets de cette stratégie à long terme ne peuvent pas encore être évalués. En outre, l’innovation est un phénomène complexe dont les conséquences sur l’emploi sont difficiles à mesurer. C’est un concept large qui dépasse les aspects technologiques ou la production de produits nouveaux. Il peut ainsi recouvrir également les changements organisationnels, commerciaux et financiers. Le positionnement du secteur Plusieurs indicateurs traduisent un positionnement moins marqué de la métallurgie bourguignonne sur les activités de recherche et développement en comparaison de la filière nationale. Les personnels d’étude et de recherche sont sous représentés dans la filière. Ils sont deux fois moins présents en proportion par rapport à la filière nationale (1 258 salariés soit 2,3 % des salariés de la branche). Les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie (2037) sont également sous représentés par rapport à la filière nationale (Source : INSEE - RP 2007). Rapporté au chiffre d’affaires, le poids des frais de recherche et de brevets de la filière bourguignonne est en retrait, mais il tend à rattraper son retard sur la filière nationale. En 2009, il atteint son plus haut niveau depuis 2005. Selon l’indicateur d’intensité technologique, les entreprises de la métallurgie sont largement sous représentées sur le segment des entreprises à forte intensité technologique en comparaison de la France de province. Elles sont surreprésentées sur les segments de technologie faible à moyenne-faible. Positionnement technologique* de la filière en fonction des effectifs (en %) Haute Techno 60 40 Techno Indéterminé 20 moyenne-haute 0 Techno moyenne-faible Cible Techno faible Comparaison *Le degré d’intensité t e c h n o l o g i q u e d’u n secteur dépend de l’importance, sur longue période, des frais engagés en matière de recherche, de développement et de créations de brevets. Les branches industrielles et des services sont ainsi ventilées en 4 groupes d’intensité technologique, du plus élevé au plus faible, qui permet ensuite de déterminer le profil d’intensité technologique d’un territoire. Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 43 LES MARCHÉS, L’INNOVATION 22 - L’innovation (suite) Poids des frais de recherche et brevets dans le chiffre d’affaires 0,6 0,56 Bourgogne 0,5 0,46 0,39 0,4 0,31 0,3 France de province 0,41 0,37 0,48 0,38 0,34 0,29 0,2 0,1 0 Source : ACSEL Métallurgie - Banque de France - Direction des entreprises - 2011 44 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES MARCHÉS, L’INNOVATION 23 - L’accompagnement à l’innovation en Bourgogne En France, le soutien public à l’innovation adopte une forme proche de la forme actuelle dès 2005 avec la création d’OSEO et la mise en place des pôles de compétitivité. Plus récemment, le grand emprunt a également pour vocation de soutenir l’emploi via le financement de projets de recherche aboutissant à l’innovation. En Bourgogne, la structure « Bourgogne innovation » est opérationnelle depuis le 1er janvier 2006. La politique des pôles de compétitivité a été décidée lors du comité interministériel d'aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT) du 13 décembre 2002. Elle doit permettre d’encourager le regroupement d’activités économiques et de recherche d’un même secteur sur un territoire. Les collaborations entre université et entreprises doivent ainsi être facilitées par la proximité géographique. In fine, ces « clusters » labellisés doivent permettre aux entreprises d’améliorer leur capacité d’innovation, d’augmenter leur productivité et leur compétitivité. Le Pôle Nucléaire Bourgogne Le Pôle Nucléaire Bourgogne (PNB) a obtenu le label de pôle de compétitivité en juillet 2005. Il est spécialisé dans les domaines de l’énergie et de la Microtechnique / Mécanique et plus particulièrement dans la fabrication de composants pour centrales nucléaires. En 2009, Il compte 102 établissements dont 66 en Bourgogne, 46 en Saône et Loire, 18 en Côte d’Or. Son activité est concentrée sur 4 territoires. Les zones d’emploi de Chalon-sur-Saône, Dijon, Le Creusot et Montceau-les-Mines comptent 53 établissements appartenant au PNB. Comme les autres pôles, le PNB est une structure jeune et sa pérennité n’est pas assurée. Suite à l’audit des pôles réalisé en 2008, le Pôle Nucléaire Bourgogne est classé parmi les 13 pôles menacés de perdre leur label et enjoint à se « reconfigurer en profondeur ». Cette reconfiguration portait alors sur 3 points : - Clarifier le système de gouvernance - Veiller à une meilleure implication des PME - Travailler la recherche et développement Le 10 mai 2010, le comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire décide d’accorder au Pôle Nucléaire de Bourgogne le maintien de son label pôle de compétitivité. En 2010, 32 projets de recherche et développement ont été labélisés par le pôle. Ces projets ont nécessités 27 000 k€ d’investissement et ont permis de créer 35 emplois directs. Au total début 2011, le PNB déclare 149 adhérents : - 69 PME - 47 groupes - 15 membres associés - 5 organismes « Recherche, transfert, technologie » - 7 organismes de formation - 6 organismes d’enseignement Les centres de recherches et de formation associés au PNB Le Commissariat à l’énergie Atomique (CEA Valduc) L’Université de Bourgogne : pôle science des matériaux, ingénierie des procédés L’école arts et métiers Paristech de Cluny L’école supérieure d’ingénieurs de recherche en matériaux et infotronique (Esirem) de Dijon Les IUT du Creusot et de Chalon sur Saône Le Lycée Léon Blum du Creusot Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 45 LES MARCHÉS, L’INNOVATION 23 - L’accompagnement à l’innovation en Bourgogne (suite) OSEO : une entreprise publique nationale soutien de l’innovation C r é é e e n 2 0 0 5 , O s é o e s t u n e s o c i é t é a n o ny m e d é t e n u e p a r l ’ É t a t , l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t consignations, les banques et assureurs, ainsi que certains fonds et entrepreneurs. Elle est née de l’absorption par la BDPME (Banque des PME) de l’Anvar (Agence de l’innovation) et de la Sofaris. Oséo a pour principal objectif de faciliter le financement des PME et des entreprises de taille intermédiaire, leur capacité d’innovation et de croissance. Il garantit, à la demande des banques, les prêts bancaires accordés à des entreprises déjà profitables et participe (par des aides ciblées ou des prêts) au financement de plusieurs milliers de projets ou d’investissement par an. En Bourgogne, depuis 2008, OSEO a délivré 45 aides dans 26 entreprises bourguignonnes de la métallurgie pour un montant de 4 267 000 euros. Le montant moyen d’une aide pour un programme est 94 822 euros allant de 10 000 à 560 000 euros. La moitié des programmes ont été financés pour moins de 50 000 euros. L’ensemble des programmes soutenus représente un investissement total de 16 587 806 euros soit un effet multiplicateur de 3,9 par rapport aux aides accordées. Les 45 projets soutenus depuis 2008 par OSEO en Bourgogne pour la métallurgie Total Yonne 4 Nb de projets soutenus depuis 2008 45 selon la taille de l'établissement : PME < 50 sal PME > 50 sal 60% 40% selon l'ancienneté de création de l'entreprise : PME de moins de 3 ans PME de plus de 3 ans 15% 85% Côte d'Or 18 Saône-et-Loire 13 Source : OSEO - septembre 2011 Nièvre 10 Bourgogne Innovation Association de Loi 1901 créée en 2006, Bourgogne Innovation constitue le portail de l’innovation en Bourgogne. Bourgogne Innovation accueille, oriente et simplifie l’accès aux ressources adaptées à la conduite de projets innovants ou de développement technologique. Elle accompagne techniquement et financièrement les projets. Bourgogne Innovation s’adresse à différents types de public : - Les Entreprises innovantes afin de les conseiller et de les mettre en relation, puis de les accompagner financièrement et techniquement dans leurs premières démarches d’innovation au plan national et européen (Prestation de Conseil Technologique, Prestation de Protection de Création Innovante, Prestation Technologique Réseau, Projets européens...), et dans leurs démarches d’éco-conception... - Les Laboratoires de recherche en finançant le recours à des experts pour appuyer leurs premiers pas dans la valorisation de leurs résultats de recherche... (Prestation de Conseil en Valorisation). Nombre de prestations par pôles / CPP Nombre total de CPP Métallurgie prestations* PNB Prestations en Conseil Technologique (PCT) Elles s'adressent aux entreprises bourguignonnes avec une priorité en faveur de PME qui souhaitent bénéficier de l'avis d'un expert pour formaliser leur démarche, identifier des solutions technologiques, rechercher des partenaires... Le montant de l'opération (1 000 € HT) est entièrement pris en charge par Bourgogne Innovation dans le cadre de conventions avec l'Etat. Prestations Technologiques Réseau (PTR) Elles s'adressent aux PME de la région avec une priorité en faveur des TPE qui souhaitent bénéficier de l'assistance d'un prestataire extérieur afin d'effectuer une étude de faisabilité, des essais techniques, d'améliorer leur niveau de performance... L'aide accordée peut couvrir jusqu'à 80 % de coût de la prestation avec un plafond d'intervention de 10 000 € HT. 2008 2 11 55 2009 6 12 65 2010 9 13 52 2008 2 5 43 2009 2 12 59 2010 8 9 60 Source : Bourgogne Innovation - décembre 2010 * tous secteurs confondus 46 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie LES MARCHÉS, L’INNOVATION 24 - Les brevets publiés par la voie nationale Bourgogne Machines et appareils électriques, énergie électrique Manutention Machines-outils Moteurs, pompes, turbines Machines à fabriquer du papier et des textiles Autres machines spécialisées Procédés et appareils thermiques Composants mécaniques Transports Total métallurgie Total tous domaines 2008 5 19 6 8 1 7 2 4 17 69 151 2009 6 21 7 15 1 5 3 6 15 79 157 2010 12 12 4 9 2 5 6 7 13 70 164 2008 2009 2010 860 879 959 598 363 907 152 577 257 754 2152 6 620 14 830 548 310 1031 134 552 249 724 2324 6 751 14 941 517 294 789 111 582 323 620 2097 6 292 14 458 Source : INPI (OPI) 2009 - 2010 - 2011 France Machines et appareils électriques, énergie électrique Manutention Machines-outils Moteurs, pompes, turbines Machines à fabriquer du papier et des textiles Autres machines spécialisées Procédés et appareils thermiques Composants mécaniques Transports Total métallurgie Total tous domaines Source : INPI (OPI) 2009 - 2010 - 2011 Rapport Bourgogne/France 2010 Machines et appareils électriques, énergie électrique 1,25% Manutention Machines-outils Moteurs, pompes, turbines Machines à fabriquer du papier et des textiles Autres machines spécialisées Procédés et appareils thermiques Composants mécaniques Transports Total métallurgie Total tous domaines 2,32% 1,36% 1,14% 1,80% 0,86% 1,86% 1,13% 0,62% 1,11% 1,13% Source : INPI (OPI) 2009 - 2010 - 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 47 48 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Annexes • Cartographies des formations professionnelles ....................p 50 • Le champ d’activités .........................................................p 58 • Les métiers ......................................................................p 60 • Les formations référencées au contrat d’objectifs ................p 61 • Les niveaux de formation ..................................................p 63 • Notes méthodologiques ....................................................p 64 • Sigles utilisés dans ce document ........................................p 68 • Bibliographie ....................................................................p 69 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 49 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Cartographie des formations initiales réalisées en 2009-2010 Electricité – Electrotechnique – Electronique L E G E N D E Statut scolaire - Education Nationale - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009-2010. - En italique figurent les formations des établissements privés. Apprentissage Statut universitaire LT Gustave Eiffel Bac Techno STI, Génie électrotechnique (47) Bac Techno STI, Génie électronique (43) BTS Electrotechnique (22) BTS Systèmes électroniques (16) LP Eugène Guillaume Bac Pro Systèmes électroniques numériques (9) LPO Hippolyte Fontaine LPO Saint Joseph Montbard BEP Métiers de l'électrotechnique (63) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (20) Bac Techno STI Génie électrotechnique (31) Côte-d'Or Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (29) Bac Pro Systèmes électroniques numériques (24) Bac Techno STI Génie électrotechnique (23) Bac Techno STI Génie électronique (16) BTS Electrotechnique (16) BTS Systèmes électroniques (12) CFA du bâtiment Antoine Rosati BEP Métiers de l'électrotechnique (12) CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électriques (22) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (26) Dijon Longvic LPO Clos Maire CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électriques (11) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (9) Auxonne LPO Prieur de la Côte d’Or Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (6) Beaune CFA Interprofessionnel La Noue BEP Métiers de l'électrotechnique (4) Bac Pro Système électronique numérique (6) LGT Catherine et Raymond Janot Bac Techno STI, Génie électrotechnique (25) Bac Techno STI, Génie électronique (32) BTS Systèmes électroniques (13) LP PIerre et Marie Curie BEP systèmes électronique industriels et domestiques (19) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (12) Sens LPO Joseph Fourier BEP Métiers de l'électrotechnique (40) Bac Techno STI Génie électrotechnique (35) Joigny LPO Saint Jacques Bac Pro Micro-informatique et réseaux : installation et maintenance (14) Auxerre CFA du bâtiment BEP Métiers de l'électrotechnique (5) CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électriques (23) Yonne Avallon LPO des Chaumes CFA de l'industrie de l’Yonne Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (12) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (10) Sources : Conseil régional, Rectorat, Université de Bourgogne Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 50 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Cartographie des formations initiales réalisées en 2009-2010 Electricité – Electrotechnique – Electronique L E G E N D E Statut scolaire - Education Nationale - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009-2010. - En italique figurent les formations des établissements privés. Apprentissage Statut universitaire LP Julien De Balleure BEP Métiers de l'électrotechnique (43) BEP systèmes électronique industriels et domestiques (11) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (20) CFA du bâtiment CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électriques (38) LT Nicephore Niepce LPO Léon Blum Bac Techno STI, Génie électrotechnique (26) Bac Techno STI, Génie électronique (34) BTS Systèmes électroniques (6) BEP Métiers de l'électrotechnique (23) Bac Techno STI Génie électronique (30) Université de Bourgogne DUT Génie électrique et informatique industrielle (38) DUETI Génie électrique et informatique industrielle (6) Licence Pro Electricité et électronique option contrôle par vision artificielle (10) Autun LP Théodore Monot Le Creusot Chalon-sur-Saône BEP Métiers de l'électrotechnique (18) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (15) Bac Pro Systèmes électroniques numériques (25) Blanzy Montceau-les-Mines LGT Henri Parriat Saône-et-Loire Bac Techno STI Génie électrotechnique (25) BTS Electrotechnique (23) LGT La Prat’s Bac Techno STI Génie électrotechnique (22) Digoin Paray-le-Monial LP René Cassin Cluny Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (24) LGT Camille Claudel Bac Techno STI Génie électronique (14) Mâcon LP Astier LP du Sacré Coeur BEP Métiers de l'électrotechnique (8) Bac Techno STI Génie électrotechnique (10) LGT Pierre-Gilles de Gennes Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (13) Cosne-Cours-sur-Loire LGT Jules Renard Bac Techno STI Génie électrotechnique (31) Bac Techno STI Génie électronique (15) BTS Electrotechnique (19) Nièvre LPO Saint Joseph Bac Techno STI Génie électronique (3) LP Pierre Bérégovoy BEP Métiers de l'électrotechnique (25) Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (18) Fourchambault Nevers Marzy CFA du bâtiment CFA de l'industrie de la Nièvre Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants (9) BTS Electrotechnique (30) CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électriques (24) Sources : Conseil régional, Rectorat, Université de Bourgogne Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 51 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Cartographie des formations initiales réalisées en 2009-2010 dans le domaine Mécanique – Automatisme Post Bac L E G E N D E - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009-2010. - En italique figurent les formations des établissements privés. Statut scolaire - Education Nationale Apprentissage Statut universitaire LP PIerre et Marie Curie LP Eugène Guillaume CFA de l’industrie de l’Yonne CFA de l’industrie 21-71 BEP Maintenance des équipements industriels (16) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (8) CAP Conduite de systèmes industriels option production et transformation des métaux (14) LPO Joseph Fourier BEP Maintenance des équipements industriels (14) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (15) CFA de l’industrie de l’Yonne BEP Maintenance des équipements industriels (7) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (23) Bac Pro Pilotage des systèmes de production automatisée (6) BEP Maintenance des équipements industriels (9) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (56) Bac Pro Pilotage des systèmes de production automatisée (5) Sens LPO Saint Joseph Bac Pro Etude et définition de produits industriels (10) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (22) Joigny LPO Hippolyte Fontaine BEP Maintenance des équipements industriels (20) Bac Pro Etude et définition de produits industriels (10) Auxerre LPO des Chaumes Bac Pro Maintenance des équipements industriels (10) Avallon LGT Pierre-Gilles de Gennes Bac Pro Maintenance des équipements industriels (7) CFA de l'industrie de la Nièvre LPO Maurice Genevoix LPO Prieur de la Côte d’Or Chenôve Bac Pro Maintenance des équipements industriels (19) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (8) CAP Conduite de systèmes industriels option fabrication-assemblage (6) Bac Pro Pilotage des systèmes de production automatisée (8) Dijon Cosne-Cours-sur-Loire LPO Saint Joseph LP Antoine Antoine Montbard Nevers Autun Decize CAP Conduite de systèmes industriels option production et transformation des métaux (13) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (2) Beaune LPO Clos Maire Bac Pro Maintenance des équipements industriels (12) Chalon-sur-Saône Blanzy Louhans LP PIerre et Marie Curie Paray-le-Monial BEP Maintenance des équipements industriels (8) LP Théodore Monot Bac Pro Maintenance des équipements industriels (4) Auxonne LP Julien De Balleure BEP Maintenance des équipements industriels (17) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (24) LPO Henri Vincenot CAP Conduite de systèmes industriels option fabrication-assemblage (6) Mâcon LP René Cassin BEP Maintenance des équipements industriels (18) BEP Maintenance des équipements industriels (5) LP Astier BEP Maintenance des équipements industriels (6) Bac Pro Maintenance des équipements industriels (12) LPO du Sacré Coeur Bac Pro Etude et définition de produits industriels (7) Sources : Conseil régional, Rectorat, Université de Bourgogne Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 52 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Cartographie des formations initiales réalisées en 2009-2010 Mécanique – Automatisme Post Bac L E G E N D E Statut scolaire - Education Nationale Apprentissage - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009-2010. - En italique figurent les formations des établissements privés. Statut universitaire LGT Catherine et Raymond Janot BTS Conception de produits industriels (13) BTS Informatique et réseaux pour l’industrie et les services techniques (10) CFA de l’industrie 21-71 BTS Assistance technique d’ingénieur (7) BTS Maintenance industrielle (39) BTS Mécanique et automatismes industriels (11) Sens LPO Chevalier d’Eon BTS Assistance technique d’ingénieur (13) LPO Saint Joseph BTS Conception de produits industriels (15) BTS Mécanique et automatismes industriels (24) LPO Joseph Fourier BTS Maintenance industrielle (13) CFA de l’industrie de l’Yonne BTS Conception de produits industriels (16) BTS Mécanique et automatismes industriels (14) Ingénieur ITII spécialité génie industriel (61) Tonnerre LT Gustave Eiffel Auxerre BTS Informatique et réseaux pour l’industrie et les services techniques (20) BTS Maintenance industrielle (26) Université de Bourgogne Licence Pro Production industrielle – Management des processus industriels (43) Ingénieur ITII spécialité génie industriel (78) Dijon Université de Bourgogne Licence Pro Production industrielle – Conception 3d et calcul de structures (26) CFA de l'industrie de la Nièvre BTS Maintenance industrielle (13) Nevers LGT Jules Renard BTS Mécanique automatismes industriels: (19) Sourceetcartographique Articque LT Nicephore Niepce Chalon-surLe Creusot Saône BTS Conception de produits industriels (8) BTS Informatique et réseaux pour l’industrie et les services techniques (20) Université de Bourgogne LPO Léon Blum Tournus DUT Génie industriel et maintenance (23) DUETI Génie industriel et maintenance (2) BTS Maintenance industrielle (13) LGT Gabriel Voisin BTS Mécanique et automatismes industriels (10) Sources : Conseil régional, Rectorat, Université de Bourgogne Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 53 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Cartographie des formations initiales réalisées en 2009-2010 Métaux – Usinage - Soudage Bac et avant Bac L E G E N D E Statut scolaire - Education Nationale - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009-2010. - En italique figurent les formations des établissements privés. Apprentissage Statut universitaire LGT Catherine et Raymond Janot CFA de l’industrie 21-71 BEP Métiers de la production mécanique informatisée (10) BEP Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (38) Bac Pro Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (10) Bac Pro Technicien d’usinage (8) Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (19) LP PIerre et Marie Curie BEP Métiers de la production mécanique informatisée (8) BEP Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (12) LPO Louis Davier Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (24) LP Blaise Pascal Bac Pro Technicien outilleur (1) LPO Hippolyte Fontaine Sens Bac Pro Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (8) Joigny Migennes LPO Saint Joseph Bac Pro Technicien d’usinage (7) Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (9) CFA de l’industrie de l’Yonne Bac Pro Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (10) Bac Pro Technicien d’usinage (4) Auxerre LT Gustave Eiffel LPO Joseph Fourier BEP Métiers de la production mécanique informatisée (8) Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (18) Dijon Varzy LP Métiers de la céramique Henry Moisand Longchamp LP Le Mont-Chatelet Beaune BEP Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (6) LPO Saint Joseph Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (19) Nevers Bac Pro Technicien d’usinage (8) CFA de l'industrie de la Nièvre Le Creusot BourbonLancy BEP Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (10) Bac Pro Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (5) Digoin LGT Jules Renard Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (35) Chalon-surSaône Tournus Mâcon Bac Pro Technicien modeleur (6) LPO Clos Maire BEP Métiers de la production mécanique informatisée (9) Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (22) LP Julien De Balleure BEP Métiers de la production mécanique informatisée (9) Bac Pro Technicien outilleur (10) LT Nicephore Niepce Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (22) LGT Gabriel Voisin Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (24) LP René Cassin Ecole Fpt-powertrain technologies BEP Métiers de la production mécanique informatisée (15) MC Opérateur régleur sur machines à commandes numériques (8) BEP Métiers de la production mécanique informatisée (8) Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (17) LPO Léon Blum BEP Métiers de la production mécanique informatisée (17) BEP Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (17) Bac Pro Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (7) Bac Pro Technicien d’usinage (14) Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (21) Bac Techno STI Génie mécanique option structure métallique (18) LGT Camille Claudel Bac Techno STI Génie mécanique option productique mécanique (14) Sources : Conseil régional, Rectorat, Université de Bourgogne Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 54 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Cartographie des formations initiales réalisées en 2009-2010 Métaux – Usinage - Soudage Post Bac L E G E N D E Statut scolaire - Education Nationale Apprentissage - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009-2010. - En italique figurent les formations des établissements privés. Statut universitaire CFA de l’industrie de l’Yonne BTS Industrialisation des produits mécaniques (5) BTS Réalisation d’ouvrages chaudronnés (1) CFA de l’industrie 21-71 Auxerre BTS Industrialisation des produits mécaniques (12) Université de Bourgogne Dijon DUT Génie mécanique et productique (62) DUETI Génie mécanique et productique (1) ESIREM Matériaux (47) Master Chimie spécialité Interface et matériaux (7) Master Physique spécialité Laser et matériaux (12) LPO Léon Blum BTS Réalisation d’ouvrages chaudronnés (11) CFA de l’éducation nationale BTS Constructions métalliques (10) Université de Bourgogne DU Ingénierie en CFAO (7) DUT Génie mécanique et productique (47) DUETI Génie mécanique et productique (6) Licence Pro Production industrielle option mécatronique (18) Le Creusot Chalon-surSaône Université de Bourgogne DUT Science et génie des matériaux (23) Licence Pro Transformations industrielles option ingénierie et contrôle des matériaux et des structures (24) Digoin LGT Camille Claudel BTS Industrialisation des produits mécaniques (10) Sources : Conseil régional, Rectorat, Université de Bourgogne Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 55 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Cartographie des formations initiales réalisées en 2009-2010 Connexe L E G E N D E - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009-2010. - En italique figurent les formations des établissements privés. Statut scolaire - Education Nationale Apprentissage Statut universitaire CFA bâtiment CAP Serrurier métallier (8) CFA bâtiment Antoine Rosati BP Installations équipements électriques (24) CAP Serrurier métallier (14) LPO Joseph Fourier CAP Serrurier métallier (7) Université de Bourgogne DUT Qualité, logistique industrielle et organisation (24) Licence Pro Gestion de la production industrielle spécialité Management des activités supports à la production (22) Licence Pro Management des activités internationales des pme-pmi (16) Licence Pro Manager technico-commercial en pme-pmi (MATECO) (14) Licence Pro Systèmes informatiques et logiciels spécialité gestionnaire de système informatique d’entreprise (29) LPO Hippolyte Fontaine Auxerre CAP Serrurier métallier (6) Université de Bourgogne Dijon CFA bâtiment BP Installations équipements électriques (20) Autun Marzy Le Creusot Chalon-surSaône Blanzy Université de Bourgogne Licence Pro Gestion de la production industrielle spécialité Mesures et capteurs intelligents (20) Licence Pro Management des organisations spécialité Manager de pme-pmi : direction, création, reprise (27) Licence Pro Systèmes informatiques et logiciels spécialité Systèmes intra/internet pour l’entreprise (42) Master Qualité spécialité Environnement et sécurité dans l’industrie (43) Master Sciences du management spécialité Marketing (26) spécialité Laser et matériaux (12) CFA bâtiment CAP Serrurier métallier (11) LP Thomas Dumorey CAP Serrurier métallier (8) Université de Bourgogne Licence Pro Système d’information logistique – supply chain (20) LP Théodore Monot CAP Serrurier métallier (7) Sources : Conseil régional, Rectorat, Université de Bourgogne Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 56 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Cartographie des formations continues des demandeurs d’emploi réalisées en 2009 L E G E N D E Formation continue des demandeurs d’emploi - Entre () figure l’effectif formé en année terminale pour chaque formation pour l’année 2009. AFPA TP Soudeur à l’arc électrode enrobée et tig (6) TP Soudeur semi-auto mig-mag (29) GRETA 21 Technicien courant faible (3) Migennes AFPI Bourgogne 21-71 Préparatoire à la qualification multi filière dans la métallurgie (40) AFPA GRETA Loire Morvan Dijon CAP conduite de systèmes industriels option fabrication-assemblage (1) AFPI Nièvre Fourchambault Soudeur (5) AFPA Chevigny-SaintSauveur TP Agent de fabrication d’ensembles métalliques (25) TP Chaudronnier (6) TP Soudeur à l’arc électrode enrobée et tig (12) TP Soudeur semi-auto mig-mag (17) Préprofessionnalisation industrie (19) Nevers Decize GRETA Loire Morvan Qualification industrielle (13) Chalon-surLe Creusot Saône TP Electricien de maintenance sur systèmes automatisés (20) TP Chaudronnier (32) TP Electromécanicien des équipements industriels (26) TP Soudeur à l’arc électrode enrobée et tig (9) TP Soudeur semi-auto mig-mag (5) AFPA TP Electricien de maintenance sur systèmes automatisés (16) GRETA Chalon-Louhans CAP Construction d’ensembles chaudronnés (11) Montceaules-Mines GRETA d’Entre Saône-et-Loire CAP Construction d’ensembles chaudronnés (16) Cluny IFPA Action préparatoire à la qualification industrie métallurgie (14) GRETA d’Entre Saône-et-Loire Action préparatoire à la qualification industrie métallurgie (15) Centre de formation permanente des ingénieurs et Cadres de l’ENSAM AFPA TP Technicien de maintenance industrielle (13) TP Technicien d’études en chaudronnerie et tuyauterie industrielle (14) TP Agent de fabrication d’ensembles métalliques (30) TP Fraiseur sur machine conventionnelle et à commande numérique (16) TP Tourneur sur machine conventionnelle et à commande numérique (14) TP Soudeur à l’arc électrode enrobée et tig (23) TP Soudeur semi-auto mig-mag (22) TP Tuyauteur industriel (26) Préprofessionnalisation industrie (21) Dessinateur / Projeteur XAO (12) Sources : Conseil régional, AFPA, Pôle emploi Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 Sources : Conseil régional, AFPA, Pôle emploi Découpage : Les zones d’emploi Conception : C2R Bourgogne – Septembre 2011 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 57 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Le champ d’activités Code activité économique en NAF2008 2410Z 2420Z 2433Z 2434Z 2441Z 2442Z 2443Z 2444Z 2445Z 2451Z 2452Z 2453Z 2454Z 2511Z 2512Z Métallurgie et fabrication de 2521Z produits métalliques 2529Z Domaine CAPéCO 2530Z Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques 2550A 2550B 2561Z 2562A 2562B 2571Z 2572Z 2573A 2573B 2592Z 2593Z 2599A 2599B 2611Z 2612Z 2620Z 2630Z 2640Z 2651A 2651B 2652Z 2660Z Fabrication d'équipements électriques 58 2670Z 2680Z 2711Z 2712Z 2720Z 2732Z 2733Z 2740Z 2751Z 2752Z 2790Z Libellé NAF 2008 Sidérurgie Fabrication de tubes, tuyaux, profilés creux et accessoires Profilage à froid par formage ou pliage Tréfilage à froid Production de métaux précieux Métallurgie de l'aluminium Métallurgie du plomb, du zinc ou de l'étain Métallurgie du cuivre Métallurgie des autres métaux non ferreux Fonderie de fonte Fonderie d'acier Fonderie de métaux légers Fonderie d'autres métaux non ferreux Fabrication de structures métalliques et de parties de structures Fabrication de portes et fenêtres en métal Fabrication de radiateurs et de chaudières pour le chauffage central Fabrication d'autres réservoirs, citernes et conteneurs métalliques Fabrication de générateurs de vapeur, à l'exception des chaudières pour le chauffage central Forge, estampage, matriçage - métallurgie des poudres Découpage, emboutissage Traitement et revêtement des métaux Décolletage Mécanique industrielle Fabrication de coutellerie Fabrication de serrures et de ferrures Fabrication de moules et modèles Fabrication d'autres outillages Fabrication d'emballages métalliques légers Fabrication d'articles en fils métalliques, de chaînes et de ressorts Fabrication d'articles métalliques ménagers Fabrication d'autres articles métalliques Fabrication de composants électroniques Fabrication de cartes électroniques assemblées Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques Fabrication d'équipements de communication Fabrication de produits électroniques grand public Fabrication d'équipements d'aide à la navigation Fabrication d'instrumentation scientifique et technique Horlogerie Fabrication d'équipements d'irradiation médicale, d'équipements électromédicaux et électrothérapeutiques Fabrication de matériels optique et photographique Fabrication de supports magnétiques et optiques Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques Fabrication de matériel de distribution et de commande électrique Fabrication de piles et d'accumulateurs électriques Fabrication d'autres fils et câbles électroniques ou électriques Fabrication de matériel d'installation électrique Fabrication d'appareils d'éclairage électrique Fabrication d'appareils électroménagers Fabrication d'appareils ménagers non électriques Fabrication d'autres matériels électriques Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Le champ d’activités (suite) Domaine CAPéCO Code activité économique en NAF2008 2812Z 2813Z 2814Z 2815Z 2821Z 2822Z 2825Z Libellé NAF 2008 2829B 2830Z 2841Z 2849Z 2891Z 2892Z 2893Z 2894Z 2895Z Fabrication d'équipements hydrauliques et pneumatiques Fabrication d'autres pompes et compresseurs Fabrication d'autres articles de robinetterie Fabrication d'engrenages et d'organes mécaniques de transmission Fabrication de fours et brûleurs Fabrication de matériel de levage et de manutention Fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels Fabrication d'équipements d'emballage, de conditionnement et de pesage Fabrication d'autres machines d'usage général Fabrication de machines agricoles et forestières Fabrication de machines-outils pour le travail des métaux Fabrication d'autres machines-outils Fabrication de machines pour la métallurgie Fabrication de machines pour l'extraction ou la construction Fabrication de machines pour l'industrie agro-alimentaire Fabrication de machines pour les industries textiles Fabrication de machines pour les industries du papier et du carton 2896Z Fabrication de machines pour le travail du caoutchouc ou des plastiques 2899A 2899B 2910Z 2920Z 2931Z 2932Z 3011Z Fabrication de matériels de 3012Z transport 3020Z 3030Z 3091Z 3092Z 3099Z 3311Z 3312Z 3313Z 3314Z 3315Z Autres industries 3316Z manufacturières- réparation 3317Z et installation de machines 3319Z 3320A et d'équipements 3320B Fabrication de machines d'imprimerie Fabrication d'autres machines spécialisées Construction de véhicules automobiles Fabrication de carrosseries et remorques Fabrication d'équipements électriques et électroniques automobiles Fabrication d'autres équipements automobiles Construction de navires et de structures flottantes Construction de bateaux de plaisance Construction de locomotives et d'autre matériel ferroviaire roulant Construction aéronautique et spatiale Fabrication de motocycles Fabrication de bicyclettes et de véhicules pour invalides Fabrication d'autres équipements de transport n.c.a. Réparation d'ouvrages en métaux Réparation de machines et équipements mécaniques Réparation de matériels électroniques et optiques Réparation d'équipements électriques Réparation et maintenance navale Réparation et maintenance d'aéronefs et d'engins spatiaux Réparation et maintenance d'autres équipements de transport Réparation d'autres équipements Installation de structures métalliques, chaudronnées et de tuyauterie Installation de machines et équipements mécaniques Conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de contrôle des processus industriels Installation d'équipements électriques, de matériels électroniques et optiques ou d'autres matériels Fabrication de meubles de bureau et de magasin Fabrication de meubles de cuisine Fabrication de sièges d'ameublement d'intérieur Fabrication d'autres meubles et industries connexes de l'ameublement Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire Autres activités manufacturières n.c.a. Travaux de menuiserie métallique et serrurerie Travaux de montage de structures métalliques 2829A Fabrication de machines et équipements n.c.a. 3320C 3320D Connexe 3101Z 3102Z 3109A 3109B 3250A 3299Z 4332B 4399B Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 59 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Les métiers FAP 225 Libellé FAP 225 C0Z20 Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique C1Z40 Ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique C2Z70 Techniciens en électricité et en électronique Agents de maîtrise et assimilés en fabrication de matériel électrique, électronique C2Z80 D0Z20 Régleurs D1Z41 Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal D2Z41 D2Z42 D3Z20 D4Z40 D4Z41 D6Z70 D6Z80 E0Z22 E1Z43 E2Z70 G0A40 G0A41 G1Z70 H0Z90 H0Z92 60 H2501 H2902 H2903 H2904 Ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de H2905 métal H2906 D1Z40 D2Z40 Rome V3 Libellé Rome V3 H2601 Bobinage électrique H2602 Câblage électrique et électromécanique Conduite d'installation automatisée de production électrique, H2603 électronique et microélectronique H2604 Montage de produits électriques et électroniques H2605 Montage et câblage électronique H1504 Technicien en contrôle essai qualité en électricité et électronique H2601 Bobinage électrique H2602 Câblage électrique et électromécanique Conduite d'installation automatisée de production électrique, H2603 électronique et microélectronique H2604 Montage de produits électriques et électroniques H2605 Montage et câblage électronique H1504 Technicien en contrôle essai qualité en électricité et électronique H2914 H2912 H2903 H2905 H2906 H2908 H2910 H2902 Chaudronniers, tôliers, traceurs, serruriers, métalliers, H2904 forgerons H2911 Tuyauteurs H2914 Soudeurs H2913 H2901 H2909 H2911 H2913 Ouvriers non qualifiés métallerie, serrurerie, montage H3401 H3402 H3403 H3404 H1506 Monteurs, ajusteurs et autres ouvriers qualifiés de la mécanique H2901 H2909 H3401 H3402 Agents qualifiés de traitement thermique et de surface H3403 H3404 H1506 H2908 Techniciens en mécanique et travail des métaux H2910 H2912 H2503 Agents de maîtrise et assimilés en fabrication mécanique H2912 Ouvriers non qualifiés en métallurgie, verre, céramique et H2907 matériaux de construction Autres ouvriers qualifiés en verre, H2907 céramique, métallurgie, matériaux de construction et énergie Techniciens des industries de process H1404 Ouvriers qualifiés de la maintenance en mécanique I1310 Ouvriers qualifiés de la maintenance en électricité et en I1309 électronique H1208 H1303 Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance et de I1302 l'environnement I1304 I1309 I1310 Ingénieurs et cadres de fabrication et de la production H2502 H1401 Ingénieurs des méthodes de production, du contrôle qualité H1402 Encadrement de production de matériel électrique et électronique Chaudronnerie - tôlerie Conduite d'équipement d'usinage Conduite d'équipement de déformation des métaux Conduite d'équipement de formage et découpage des matériaux Conduite d'installation automatisée ou robotisée de fabrication mécanique Tuyauteur Réglage d'équipement de production industrielle Conduite d'équipement d'usinage Conduite d'équipement de formage et découpage des matériaux Conduite d'installation automatisée ou robotisée de fabrication mécanique Modelage de matériaux non métalliques Moulage sable Chaudronnerie - tôlerie Conduite d'équipement de déformation des métaux Réalisation de structures métalliques Tuyauteur Soudeur manuel Ajusteur de fabrication Montage - assemblage mécanique Réalisation de structures métalliques Soudeur manuel Conduite de traitement d'abrasion de surface Conduite de traitement par dépôt de surface Conduite de traitement thermique Peinture industrielle Technicien qualité en mécanique et travail des métaux Ajusteur de fabrication Montage - assemblage mécanique Conduite de traitement d'abrasion de surface Conduite de traitement par dépôt de surface Conduite de traitement thermique Peinture industrielle Technicien qualité en mécanique et travail des métaux Modelage de matériaux non métalliques Moulage sable Réglage d'équipement de production industrielle Pilotage d'unité élémentaire de production mécanique Réglage d'équipement de production industrielle Conduite d'installation de production des métaux Conduite d'installation de production des métaux Technicien en méthodes et industrialisation Maintenance mécanique industrielle Maintenance électrique Technicien en études et conception en automatisme Technicien en Hygiène Sécurité Environnement -HSE- industriel Installation et maintenance d'automatismes Installation et maintenance d'équipements industriels et Maintenance électrique Maintenance mécanique industrielle Management et ingénierie de production Management et ingénierie gestion industrielle et logistique Management et ingénierie méthodes et industrialisation Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Les formations référencées au CAPéCO Domaine de formation Niveau V Electricité Electrotechnique Electronique IV III II SRN V Métaux - Usinage Soudage IV III II I Intitulé formation BEP Métiers de l'électrotechnique (dernière session en 2010 remplacé par BEP électrotechnique énergie équipements communicants) BEP Systèmes électroniques industriels et domestiques (remplace BEP Métiers de l'électronique) CAP Préparation et réalisation d'ouvrages électriques TP Agent de montage et de câblage en électronique BAC PRO Electrotechnique énergie équipements communicants BAC PRO Micro-informatique et reseaux : installation et maintenance BAC PRO Systèmes électroniques numériques BAC TECHNO STI génie électronique BAC TECHNO STI génie électrotechnique BTS Electrotechnique BTS Systèmes électroniques DUT Génie électrique et informatique industrielle DUETI Génie électrique et informatique industrielle Licence Professionnelle Electricité et électronique spécialité contrôle par vision artificielle Technicien courants faibles BEP Métiers de la production mécanique informatisée BEP Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques CAP Construction d'ensembles chaudronnés MC Opérateur régleur sur machines à commande numérique MC Soudage TP Agent de fabrication d'ensembles métalliques TP Chaudronnier(iere) TP Soudeur arc électrode enrobé et tig remplacé en 2010 par le TP Soudeur TP Soudeur semi-auto mig-mag remplacé en 2010 par le TP Soudeur TP Fraiseur sur machine conventionnelle et à commande numérique TP Tourneur sur machines conventionnelles et à commande numérique TP Tuyauteur industriel BAC PRO Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (dernière session 2011 remplacé par BAC PRO Technicien en chaudronnerie industrielle) BAC PRO Technicien d'usinage BAC PRO Technicien outilleur BAC PRO Technicien modeleur BAC TECHNO STI génie mécanique option productique mécanique BAC TECHNO STI génie mécanique option structures métalliques TP Technicien d'etudes en chaudronnerie et tuyauterie industrielle BTS Constructions métalliques BTS Industrialisation des produits mécaniques (remplace le BTS Productique mécanique) BTS Réalisation d'ouvrages chaudronnés DUT Génie mécanique et productique DUT Science et génie des matériaux DUETI Génie mécanique et productique Licence Professionnelle Production industrielle spécialité mécatronique Licence Professionnelle Transformation industrielle spécialité ingénierie et contrôle des matériaux et des structures Licence Professionnelle Transformation industrielle spécialité Laser DU Ingénierie en cfao Master mixte Sciences de la matière spécialité chimie des interfaces et matériaux Master mixte Sciences de la matière spécialité Physique, laser et matériaux Ingénieur de recherche en matériaux (ESIREM) Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 61 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Les formations référencées au CAPéCO (suite) Domaine de formation Niveau V IV Mécanique - Automatisme III II I V IV III Connexe Intitulé formation BEP Maintenance des équipements industriels CAP Conduite de systèmes industriels option fabrication-assemblage CAP Conduite de systèmes industriels option production et transformation des métaux TP Electromécanicien de maintenance industrielle (remplace Agent de maintenance des équipements industriels) TP Conducteur d'installations et machines automatisées BAC PRO Etude et définition de produits industriels BAC PRO Maintenance des équipements industriels BAC PRO Pilotage des systèmes de production automatisée TP Technicien de maintenance industrielle BTS Assistance technique d'ingénieur BTS Conception de produits industriels BTS Informatique et réseaux pour l'industrie et les services techniques BTS Maintenance industrielle BTS Mécaniques et automatismes industriels DUT Génie industriel et maintenance DUETI Génie industriel et maintenance Dessinateur / projeteur cao Licence Professionnelle Production industrielle spécialité Conception 3D et calculs de structures Licence Professionnelle Production industrielle spécialité Management des processus industriels Ingénieur ITII spécialité génie industriel CAP Serrurier métallier BP Serrurerie métallerie BP Installations équipements électriques BP Pilote d'installations de production par procédés TP Electricien de maintenance des systèmes automatisés (remplace Agent de maintenance sur systèmes automatisés) DUT Qualité, logistique industrielle et organisation Licence Professionnelle Systèmes informatiques et logiciels spécialité Gestionnaire de système informatique d'entreprise Licence Professionnelle Systèmes informatiques et logiciels spécialité Système Intra/Internet pour l'entreprise Licence Professionnelle Commerce spécialité Management des activités internationales des PME-PMI Licence Professionnelle Commerce spécialité Manager technico-commercial en PME-PMI II I Formations préparatoires aux métiers de la métallurgie 62 V VI Licence Professionnelle Logistique spécialité Système d'information logistique - supply chain Licence Professionnelle Management des organisations spécialité Manager de projets PMEPMI : direction, création, reprise Licence Professionnelle Gestion de la production industrielle spécialité Mesures et capteurs intelligents Licence Professionnelle Gestion de la production industrielle spécialité Management des activités supports à la production Master Professionnel Sciences de la matière spécialité Qualité, environnement et sécurité dans l'industrie Master Professionnel Sciences du management spécialité Marketing Préprofessionnalisation industrie Qualification industrielle Préqualification métiers de la métallurgie Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Les niveaux de formation au CAPéCO Niveau VI Années intermédiaires du premier cycle de l’enseignement secondaire (sections d’éducation spéciale et sections d’enseignement général et professionnel adapté inclues), hors quatrièmes technologiques. Les formations de l’enseignement primaire ou bien les formations dispensées dans les institutions pour handicapés peuvent y figurer. Niveau V bis Années terminales du premier cycle (troisièmes générales et technologiques), quatrièmes technologiques et sections terminales de l’enseignement spécial. Années intermédiaires du second cycle court : première année des certificats d’aptitude professionnelle (CAP) et des brevets d’études professionnelles (BEP) en 2 ans, première année des certificats d’aptitude professionnelle agricole (CAPA) et des brevets d’études professionnelles agricoles (BEPA) en 2 ans, première et seconde années des CAP et des CAPA en 3 ans. Niveau V Années terminales du second cycle court : années terminales des CAP/BEP, des CAP/BEP en 1 an, des CAPA/BEPA. Sont également concernés les mentions complémentaires (MC), certains titres professionnels (TP, ex CFP). Années intermédiaires du second cycle long (secondes et premières générales et technologiques, première année de préparation des baccalauréats et brevets professionnels). Niveau IV Années terminales des seconds cycles longs : baccalauréats, brevets de technicien (BT), brevets de technicien agricole (BTA). Sont également concernés certains TP. Formations de l’enseignement supérieur d’où l’individu sort sans diplôme. Niveau III Diplômés des cycles courts de l’enseignement supérieur : brevets de technicien supérieur (BTS), brevets de technicien supérieur agricole (BTSA), diplômes universitaires de technologie (DUT), etc. Niveau I et II Diplômés des cycles longs de l’enseignement supérieur : licences LMD, licences pro, master, master pro, doctorats, diplômes des écoles d’ingénieurs et des cycles longs des écoles de commerce, etc. Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 63 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Notes méthodologiques des indicateurs socio-économiques Le Recensement de la population (RP) et les enquêtes de recensement annuelles - INSEE Le recensement de la population a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Les cinq premières enquêtes de recensement ont été réalisées de 2004 à 2008. Elles permettent de produire les résultats du recensement, millésimé 2006, date du milieu de la période. Chaque année, des résultats de recensement sont produits à partir des cinq enquêtes annuelles les plus récentes : abandon des informations issues de l’enquête la plus ancienne et prise en compte de l’enquête nouvelle. Ce recensement, organisé suivant une méthode rénovée, succède aux recensements généraux de la population dont 1999 aura été la dernière édition. Les exportations et importations - Douanes A la demande du C2R Bourgogne, le département des statistiques et des études économiques de la Direction générale des douanes et droits indirects fournit des données sur les exportations et les importations par produit selon la nomenclature CPF (Classification des Produits Française). Les données de l’Urssaf Les employeurs du Régime général de Sécurité sociale déclarent leurs cotisations sociales aux Urssaf à l’aide du Bordereau récapitulatif des cotisations (BRC). Le champ général des données Urssaf porte sur l’ensemble des établissements du secteur privé (y compris l’éducation et la santé relevant du secteur concurrentiel, hors salariés de particuliers employeurs). Un établissement est dénombré à la fin d’un trimestre s’il a versé des salaires durant le trimestre considéré. L’effectif (salarié) par année est un effectif moyen sur les quatre trimestres de l’année. Un salarié actif un trimestre sur quatre compte pour 0,25. Etude ACSEL (Analyse Conjoncturelle et Structurelle Economique Localisée) - Banque de France L’étude ACSEL a été réalisée par la Banque de France à la demande du Conseil régional de Bourgogne dans le cadre d’une convention. L’étude dresse une analyse de la situation économique et financière de la branche «Métallurgie». Les résultats ont systématiquement été comparés aux résultats de la branche en France de province (France hors région Ile-de-France). L’étude porte sur les entreprises relevant du champ de la branche métallurgie (périmètre élaboré par la Banque de France, le C2R Bourgogne et l’UIMM) et dont le siège social est situé en Bourgogne. Elle a été réalisée en janvier 2011 par Philippe FLOUR, Adjoint au Directeur régional de la Banque de France à Dijon et Patrick Garcia, responsable du pôle études économiques à la Banque de France de Lyon. Elle a été présentée le 9 février 2011 dans les locaux de la maison des entreprises de Dijon aux représentants de la Région, du C2R Bourgogne, de la filière (UIMM), de l’État notamment ses services de l’emploi et de la formation et de l’Université de Bourgogne. Les principaux résultats de cette étude sont reproduits dans ce document. La Validation des acquis de l’expérience (VAE) La mise en place de la VAE par la loi de Modernisation sociale du 17 janvier 2002 a créé une nouvelle voie d’accès aux certifications professionnelles. C’est en effet un moyen de faire reconnaître officiellement les compétences acquises par l’expérience professionnelle : la VAE ouvre la possibilité d’obtenir, uniquement sur la base de cette expérience, les mêmes certifications que celles attribuées à l’issue d’une formation. Les données sur l’intérim - Pôle emploi - traitement : Dares/Direccte/Sepes Il s’agit du nombre d’intérimaires moyen en équivalent temps plein (ETP) qui travaillent dans un établissement bourguignon relevant du champ de la métallurgie (selon la NAF 2008). 64 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Les offres d’emploi enregistrées - Pôle emploi Les données présentées dans le document concernent les offres d’emploi déposées à Pôle emploi au cours d’une année complète (il s’agit donc d’un cumul sur une période). Les statistiques sont présentées selon selon le métier proposé. A noter que les offres en intérim sont déposées par des agences d’intérim et sont donc classées dans le secteur «service opérationnel» même si elles concernent des emplois qui s’exercent dans la métallurgie. La Déclaration annuelle de données sociales (DADS) - Insee La déclaration annuelle de données sociales (DADS) est une formalité déclarative que doit accomplir toute entreprise employant des salariés. Dans ce document commun aux administrations fiscales et sociales, les employeurs fournissent annuellement et pour chaque établissement, un certain nombre d’informations relatives à l’établissement et aux salariés. Pour chaque salarié les informations suivantes sont déclarées : la nature de l’emploi et la qualification, les dates de début et de fin de période de paie, le nombre d’heures salariées, la condition d’emploi (temps complet, temps partiel), le montant des rémunérations versées, etc. Pour l’Insee, les DADS permettent de produire des statistiques sur les salaires et l’emploi. Les demandeurs d’emploi en fin de mois - Pôle emploi Le nombre de Demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) est le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi quelle que soit la date de leur inscription (il s’agit du stock présent à la fin du mois). Le mois de mars, subissant le moins de variations saisonnières, a été choisi pour toutes les études concernant la demande d’emploi. Les données sur les demandeurs d’emploi sont présentées selon de nouveaux regroupements statistiques en vigueur (catégories A,B,C,D,E). La plupart des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi : certains sont sans emploi (catégorie A), d’autres exercent une activité réduite courte, d’au plus 78h au cours du mois (catégorie B), ou une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois (catégorie C). Par ailleurs, certaines personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi : elles sont soit sans emploi et non immédiatement disponibles (catégorie D), soit pourvues d’un emploi (catégorie E). Les missions locales La notion de demande : Tout entretien individuel, information collective, atelier font obligatoirement l’objet - d’un traitement de la demande - dans le système d’information Parcours3. C’est la demande exprimée par le jeune qui sera enregistrée par le conseiller. En cas de pluralité de demandes, le conseiller détermine et enregistre celle qui est la plus importante. Lors d’une demande d’emploi/formation la précision du métier visé est obligatoire au moyen du code ROME. Toute demande doit être assortie obligatoirement d’une proposition ou d’une date de prochain rendez-vous. Les actualités de nature visite, médiation, courrier et téléphone peuvent être assorties d’une demande et proposition(s). Les données sur les Mouvements de Main-d’oeuvre (MMO) - Direccte L’enquête trimestrielle sur les mouvements de main-d’œuvre (EMMO) est réalisée depuis 1988. Elle a pour but de compléter, sur le champ des établissements de 1 à 49 salariés, l’information obtenue à partir de la déclaration mensuelle des mouvements de main-d’œuvre (DMMO), à laquelle tous les établissements de 50 salariés ou plus sont assujettis selon le code du travail. Depuis 1996, une refonte de l’enquête a permis de faciliter sa gestion et de mettre à la disposition des utilisateurs nationaux et régionaux, un outil statistique de fusion des résultats des deux chaînes DMMO et EMMO (appelé ici MMO), qui permet d’étudier les flux de main-d’œuvre dans les établissements de 10 salariés et plus, jusqu’au niveau géographique de la zone d’emploi. Depuis 2007, avec l’extension du champ de l’enquête aux établissements de 1 à 9 salariés, cet outil statistique permet d’étudier les flux de main-d’œuvre dans l’ensemble des établissements employeurs. Le champ de l’enquête EMMO sont les établissements de 1 à 49 salariés, identifiés par leur numéro SIRET. Sont exclus du champ de l’enquête l’administration de l’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics administratifs et la Poste. Les établissements de travail temporaire et les activités extra-territoriales sont également exclus. Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 65 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Notes méthodologiques des indicateurs de la formation et de l’insertion Périmètre des formations * Le recensement des formations concerne aussi bien la formation initiale sous statut scolaire, universitaire et en apprentissage que la formation continue : formation des demandeurs d’emploi, formation alternée, formations des salariés. * S’agissant de la formation des salariés, le recensement n’est que partiel, dans la mesure où les plans de formation financés directement par les entreprises ou par des conventions bilatérales avec des organismes de formation ne sont pas répertoriés. * Concernant les formations initiales et celles des demandeurs d’emploi, un classement des formations professionnelles a été opéré entre les formations propres au domaine métallurgie et les formations connexes. Il s’agit, dans ce dernier cas, des formations qui peuvent intéresser la branche métallurgie mais qui concernent également d’autres branches professionnelles (ex : CAP Serrurier métallier). Ce domaine Connexe a été créé dans la mesure où des jeunes formés à des formations relevant de ces domaines peuvent être amenés à travailler dans les entreprises relevant du champ de la métallurgie. Les formations propres à la métallurgie ont été réparties en trois domaines : - Electricité - Electrotechnique – Electronique - Mécanique – Automatisme - Métaux – Usinage – Soudage La liste des formations propres à chaque domaine figure dans la nomenclature formations page 60. Années étudiées L’année étudiée dans ce document est l’année scolaire 2009-2010 pour la formation initiale, l’année 2009 pour la formation continue des demandeurs d’emploi (campagne de juillet 2008 à décembre 2009 pour le programme régional hors AFPA) et les années 2009 et 2010 pour la formation alternée et la formation continue des salariés. Sources statistiques * Les effectifs de la formation initiale sous statut scolaire, apprentissage et universitaire sont communiqués respectivement par le Rectorat, le Conseil régional et l’Université de Bourgogne. Seuls les effectifs en année terminale sont retenus pour se rapprocher le plus possible des sortants (notons toutefois que les élèves en année terminale de formation ne sont pas tous des sortants qui accéderont au marché du travail dans la mesure où des poursuites d’études existent). Par ailleurs, il est difficile de connaître le statut des étudiants suivant une formation universitaire. Aussi, l’ensemble des effectifs fournis par l’université ont été classés en formation initiale même si certains formés peuvent être demandeurs d’emploi ou salariés. Les effectifs de la formation continue des demandeurs d’emploi, ayant bénéficié d’une aide nous ont été communiqués par les organismes suivants : - l’AFPA pour les actions du programme régional de formations de l’AFPA, - Pôle emploi pour les formations conventionnées, pour les chèques formation - le Conseil régional pour le Programme régional. * Les effectifs de la formation alternée sont transmis par les ADEFIM de chaque département : Ils concernent les contrats de professionnalisation (financés sur les fonds de l’alternance). 66 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Notes méthodologiques des indicateurs de la formation et de l’insertion * La formation des salariés regroupe : - les Congés individuels de formation en Contrat à durée indéterminée et déterminée (CIF CDI et CIF CDD), dont les effectifs sont communiqués par le FONGECIF, - le plan de formation, le DIF et les périodes de professionnalisation dont les effectifs sont transmis par les ADEFIM de chaque département. Cartographie des formations Sont cartographiées les formations initiales et continues des demandeurs d’emploi. Les formations des salariés et par alternance ne sont pas cartographiées. Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 67 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Sigles utilisés dans ce document ACSEL Analyse conjoncturelle et structurelle Economique Localisée ADEFIM Association de développement des Formations de la Métallurgie AFPA Association pour la Formation Professionnelle des Adultes APE Activité Principale Exercée ASSOR Association régionale des missions locales de Bourgogne BAC PRO Baccalauréat Professionnel BTS Brevet de Technicien Supérieur BEP Brevet d’études professionnelles C2R Centre Régional de Ressources pour le travail, l’emploi et la formation CA Chiffre d’affaires CAP Certificat d’aptitude professionnelle CAPéCO Contrat d’Appui à la Performance économie et à l’évolution des COmpétences CDD Contrat à durée déterminée CDI Contrat à durée indéterminée CFA Centre de Formation des Apprentis CIF Congé Individuel de Formation CPF Classification des Produits Française CQPM Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie DADS Déclarations Annuelles des Données Sociales DEFM Demande d’Emploi en Fin de Mois DIF Droit Individuel à la Formation DIRECCTE Direction régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi DUT Diplôme Universitaire de Technologie DUETI Diplôme Universitaire d’Enseignement de Technologique International ETP Equivalent temps Plein FAP Famille Professionnelle INPI Institut National de la propriété Industrielle INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques MMO Mouvements de Main-d’Oeuvre NAF Nomenclature d’Activités Française ONQ Ouvrier Non Qualifié OQ Ouvrier Qualifié PRDF Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles ROME Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois RP Recensement de la Population SAIO Service Académique d’Information et d’Orientation SEPES Service Etudes, Prospective, Evaluation et Statistiques UIMB Union des industries de la Métallurgie Bourgogne UIMM Union des industries et des métiers de la Métallurgie URSSAF Union Recouvrement Sécurité Sociale Allocations Familiales VAE Validation des Acquis de l’Expérience ZE Zone d’Emploi 68 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Bibliographie - Filière métallurgie en Bourgogne, Banque de France, ACSEL, 11 avril 2011. - Le chiffre du commerce extérieur, douanes, 1er trimestre 2011. - La filière automobile : diagnostic dans le cadre de la GPEC et de l’anticipation des mutations économiques, C2R Bourgogne, décembre 2010. - Tableau de bord des pôles de compétitivité, DGCIS, 2010. - Les pôles de compétitivité bourguignons : les enjeux en termes de recherche et de formation » CESR de Bourgogne, 25 novembre 2010. - Contribution à l’analyse quantitative des besoins de renouvellement de main d’œuvre dans la métallurgie à l’horizon 2015, Céreq, janvier 2008. - Les Pôles de compétitivité, Que peut-on en attendre ?, CEPREMAP, Gilles Duranton, Philippe Martin, Thierry Mayer, Florian Mayneris, 2008 - Chardon O., « La spécialité de formation joue un rôle secondaire pour accéder à la plupart des métiers », économie et statistiques n° 388-389, 2005. Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie 69 • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes • Annexes Ce document a été réalisé par un comité technique composé des partenaires suivants • Etat / DIRECCTE • • Education nationale • • Conseil régional de Bourgogne • • Pôle emploi • • UIMB • • Les 4 ADEFIM départementales• • Banque de France • • Bourgogne innovation • • CCIR • • Association des missions locales de Bourgogne • • OSEO • • Université de Bourgogne • • URSSAF • Conception / Coordination : • C2R Bourgogne • 70 Septembre 2011 - Observation Économie Emploi Formation - CAPéCO Métallurgie Production Édition C2R Bourgogne Centre régional de ressources pour le travail, l’emploi et la formation en Bourgogne Immeuble le Grama 15 Place Grangier 21000 DIJON Tél 03 80 54 14 14 Fax 03 80 54 14 15 E-mail [email protected] Site http://www.c2r-bourgogne.org de la Préfecture Région de Bourgogne Le C2R est au service des acteurs et partenaires régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle Il intervient en tant qu’outil d’aide à la décision de diffusion de l’information d’animation des réseaux d’acteurs de prospective et d’innovation - Septembre 2011 -