Vivons-nous une crise de longévité au Canada?
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Vivons-nous une crise de longévité au Canada?
DOSSIER DE RÉFLEXION JUIN 2014 POINTS IMPORTANTS : À BOUT de COURSE Vivons-nous une crise de longévité au Canada? 1.De plus en plus de données indiquent que nous vivrons plus longtemps 2.Faire la distinction entre les perceptions des clients et la réalité 3.Offrir certaines garanties La bonne nouvelle, c’est que nous vivrons plus longtemps. Pour un nombre toujours plus grand de clients, voilà une occasion en or de tirer un meilleur rendement de cet inestimable actif qu’est le temps. Ce peut être réconfortant de savoir qu’on vivra longtemps. On aura l’occasion de connaître plus de moments heureux avec nos proches, d’explorer encore plus la vie, de jouir de la beauté et des merveilles du monde, de créer des souvenirs qui pourront être transmis aux prochaines générations. Cela peut faire la différence entre dresser simplement une liste de rêves et réaliser effectivement ces rêves. La mauvaise nouvelle? Cette longévité a un coût. Un coût que de trop nombreux Canadiens ne sont pas prêts à assumer. Ce n’est plus possible de ne pas tenir La vie est plus radieuse sous le soleil compte des nouveaux indices pointant vers cette dure réalité : de nombreux clients ne sont tout simplement pas prêts à couvrir le coût de leurs années de retraite. Des prédictions trop prudentes sur l’espérance de vie, le traumatisme de la crise de 2008 et l’apathie à propos de ce que les sources de revenus gouvernementales pourront réellement couvrir à la retraite, qui durera souvent aussi longtemps que la vie active, ont désillusionné de nombreux clients. En termes simples, de nombreux Canadiens n’ont pas pensé à générer un revenu qui durera aussi longtemps qu’eux. DOSSIER DE RÉFLEXION JUIN 2014 Occasions à saisir Le temps est souvent un facteur clé dans notre monde affairé. La bonne nouvelle, c’est que nous disposons de plus de temps. Les Canadiens vivent plus longtemps qu’il y a à peine 35 ans. Et l’espérance de vie de ceux qui atteignent 65 ans – bon nombre de nos clients baby boomers – a sensiblement augmenté. Qu’est-ce que cela signifie pour les conseillers? Il ne s’agit pas de recréer de A à Z des plans financiers, mais bien plutôt d’utiliser des connaissances à jour sur la longévité pour amorcer la conversation avec les clients. Pour nombre d’entre eux, cela signifiera de rajuster l’horizon de la planification de leur retraite pour se préparer à profiter de la longue et belle retraite qu’ils ont méritée sans se soucier de voir leur capital s’épuiser. Comme industrie, nous devons rester au fait des nouvelles recherches et des études exclusives comme celles qui sont présentées dans le présent document. Ensemble, nous devons nous assurer de faire les rajustements voulus pour aider les clients à atteindre une sécurité financière qui durera aussi longtemps que leur nouvelle longévité. Nous disposons de beaucoup de temps pour aider les jeunes clients, mais nous disposons en outre d’une occasion en or d’aider les clients du baby-boom qui, incontestablement, vivront plus longtemps que leurs parents. Les statistiques sur « l’espérance de vie à 65 ans » sont plus pertinentes que les statistiques sur « l’espérance de vie à la naissance » en ce qui concerne l’importante cohorte des baby-boomers. Est-ce que suffisamment de clients procèdent aux rajustements voulus ou même tiennent compte de l’espérance de vie dans la planification de leur épargne-retraite? Les conseillers se trouvent dans une excellente position pour offrir de précieux conseils aux clients et pour leur montrer comment utiliser le bon horizon de planification de la retraite pour faire en sorte que leur capital dure aussi longtemps qu’eux. Il s’agit d’aider les clients à prospérer alors qu’ils vivront plus longtemps. Nous sommes là pour aider. Les recherches actuelles sur la longévité ont été utilisées pour mettre à jour nos outils d’aperçus et nos documents de marketing et faciliter ainsi ces conversations entre les conseillers et leurs clients. Pour en savoir davantage sur les solutions de retraite proposées par la Financière Sun Life, adressezvous à votre directeur des ventes ou consultez le Centre de documentation sur la retraite, que vous trouverez à la section « retraite » du site www.conseiller.ca. Rocco Taglioni vice-président principal, distribution et marketing assurance individuelle et gestion de patrimoine Financière Sun Life 2 Le pire? Il pourrait y avoir des conseillers, partout au pays, qui ne se penchent pas sur cette question. Certains d’entre eux, quand ils déterminent l’horizon de la planification, utiliseraient-ils des hypothèses périmées, rendant ainsi caduques leurs conclusions? Dans ce dossier de réflexion, nous montrerons que les Canadiens vivent aujourd’hui plus longtemps que ceux des générations précédentes. Nous explorerons les incidences de cette nouvelle longévité prolongée sur les horizons de planification de la retraite. Enfin, nous exposerons les nouvelles recherches exclusives de la Financière Sun Life – fondées sur la collecte de données auprès de clients et de conseillers – sur les perceptions quant à l’espérance de vie et sur leur incidence sur la planification de la retraite. Des clients et même quelques conseillers pourraient sous-estimer la longévité des Canadiens. La façon dont nous planifions aujourd’hui le revenu de retraite fait en sorte que les clients risquent d’épuiser de leur vivant le capital dont ils disposent. Nos données et études uniques visent à aider les conseillers à tester les hypothèses et les mesures qu’ils utilisent dans la planification de la retraite pour faire en sorte que l’âge d’or de leurs clients ne soit pas terni et que la joie de vivre une vie bien remplie ne laisse pas les clients dans une situation financière périlleuse sinon même désastreuse De plus en plus de données indiquent que nous vivrons plus longtemps Nous avons tous vu ces formules accrocheuses sur les cartes d’anniversaire : « 30 ans, c’est le nouveau 20 ans ». « 40 ans, c’est le nouveau 30 ans ». Ou encore mieux : « 70 ans, c’est comme avoir 50 ans ». Notre société redéfinit ce que vieillir signifie. Les cohortes comme celles des baby-boomers continueront probablement à bousculer les tendances en ce qui concerne la « façon traditionnelle » de vieillir. Après tout, cette citation anonyme reprise par Ellen Goodman du Boston Globe en 1988 : « Je n’ai aucunement l’intention de vieillir dignement. J’ai plutôt l’intention de me battre tout le long », a fait du chemin. Elle a trouvé un écho chez tellement de baby-boomers qu’elle a fait l’objet de campagnes de marketing et de publicités télévisées d’envergure et qu’elle a été utilisée par des produits cosmétiques antivieillissement dans toute l’Amérique du Nord et au-delà. Dignement ou non, les choses se résument ainsi : les Canadiens d’aujourd’hui vivent plus longtemps que ceux des générations précédentes. Au cours des 50 dernières années, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a remarqué des gains remarquables de l’espérance de vie de la population des 34 pays développés membres de l’organisation. Aujourd’hui, en moyenne, l’espérance de vie à la naissance* atteint 80 ans dans les pays de l’OCDE, un gain de plus de 10 ans depuis que l’organisation a été créée, en 1960.1 Parmi les pays de l’OCDE, les femmes vivent près de 6 ans plus longtemps que les hommes, atteignant en moyenne 83 ans contre 77 ans pour les hommes. Au Canada, l’espérance de vie à la naissance* est de 81 ans, un an de plus que la moyenne de l’OCDE, sans mentionner le fait qu’elle est de 3 ans supérieure à l’espérance de vie moyenne aux États-Unis. En fait, le fossé de l’espérance de vie entre les deux pays s’élargit chaque décennie : la différence était de moins d’un an à la fin des années 1970.2 Et l’espérance de vie à 65 ans ne fait qu’augmenter. Selon Statistique Canada, l’espérance de vie moyenne des Canadiens de 65 ans a sensiblement augmenté. Il y a 35 ans, l’espérance de vie moyenne d’un homme de 65 ans était de 79,6 ans. Aujourd’hui, elle est de 83,5 ans. La même chose se vérifie chez les femmes : il y a 35 ans, elles vivaient en moyenne jusqu’à 84 ans et aujourd’hui, leur espérance de vie moyenne est de 86,6 ans.3 Les dernières données de l’Institut canadien des actuaires (ICA) indiquent que 25 % des femmes et 17 % des hommes de 65 ans vivront au-delà de 95 ans. En outre, ces gains en espérance de vie entraînent l’augmentation du nombre de Canadiens centenaires. Selon le recensement de 2011, 5 825 Canadiens étaient âgés de 100 ans ou plus, comparativement à 4 635 en 2006 et à 3 795 en 2001. Statistique Canada révèle que le taux de croissance sur cinq ans des personnes âgées atteignant 100 ans ou plus a atteint un énorme 25,7 % entre 2006 et 2011. Et d’ici 2061, avec la gigantesque cohorte de baby-boomers, on prévoit que le Canada comptera près de 80 000 centenaires, alors qu’ils n’étaient que 3 795 en 2001. NOUS VIVONS PLUS LONGTEMPS Et nous devons en tenir compte dans la planification de la retraite. 65 ans 1979 100 + Espérance de vie à Le nombre de centenaires (100 ans et plus) augmente. En 2061, ils pourraient être près de 80 000.*** 2012 84 80 ans 87 84 Il y a 35 ans, l'espérance de vie moyenne à 65 ans était de près de 80 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes. En 2012, l'espérance de vie moyenne à 65 ans était de près de 84 ans pour les hommes et de près de 87 ans pour les femmes.* 25 95 17 % 2001 3 795 5 825 2061 80 000 ans on estime % Aujourd’hui, que 25 % des femmes de 65 ans et 17 % des hommes de 65 ans atteindront 95 ans et plus.** 2011 augmentation de 25 ,7 % De plus en plus de Canadiens atteignent l’âge de 100 ans et le nombre de centenaires a augmenté de 25,7 % entre 2006 et 2011.*** * Espérance de vie, tables abrégées de mortalité, Statistique Canada, 2014. ** Institut canadien des actuaires, 2014. *** Les centenaires au Canada, Recensement de 2011, Statistique Canada, Mai 2012. LES STATISTIQUES Au Canada, le recensement est effectué tous les cinq ans. Le dernier recensement, publié le 10 mai 2011, comprend Au Canada, les points saillants suivants : 700 000 • Le nombre de personnes âgées (65 ans et plus) se chiffre à près de 5 millions, une augmentation d’un peu plus de 14 %. • Le nombre de personnes âgées n’a jamais été aussi élevé au Canada. vivent déjà au-delà de 85 ans • Les premiers baby-boomers ont atteint 65 ans en 2011. Plus de 700 000 Canadiens sont âgés de 85 ans ou plus.* • L’âge médian Canadiens en mai 2011 était 40,6 C’est plus que ledes nombre de jeunes de moins de 18deans quians. font partie d’une équipe de hockey mineur au Canada.** • Le groupe d’âge des 60 à 64 ans est celui dont la croissance, à 29 %, est la plus rapide. * Estimations de la population totale, Canada, les provinces et les territoires, Statistique Canada, 2013. ** Hockey Canada (www.hockeycanada.ca). • La proportion de gens âgés de plus de 65 ans est plus élevée dans les régions rurales et éloignées que dans les grandes villes ou en banlieue de celles-ci. LONGÉVITÉ ETla rapidité PLAN RETRAITE • Le groupe d’âge dont de laDE croissance vient au deuxième 67 88 rang est celui des centenaires. * Le nombre d’années qu’un nouveau-né vivrait si les tendances dominantes de mortalité au moment de sa naissance ne changeaient pas tout au long de sa vie. 1 Indicateur de vivre mieux, © OCDE. http://www.oecd.org/fr/ 2 Ibid. 3 Statistique Canada. Tableau 102-0122 - Espérance de vie en fonction de la santé, selon le sexe, CANSIM (base de données). Dernières modifications : 24 mai 2012 • 5 825 Canadiens sont âgés de plus de 100 ans. % • Il y a 500 femmes centenaires pour chaque groupe de 100 hommes centenaires. • La Saskatchewan affiche le taux de centenaires le plus élevé de toutes les provinces et de tous les territoires. sont fortement d’accord Près de 67 % des conseillers estiment qu'une discussion sur la longévité tient une place très importante dans la planification de la retraite.* ans Toutefois, l'âge moyen utilisé par les conseillers dans la création 3 d'un plan de retraite pour leurs clients et dans l'estimation de la durée du capital était de 88 ans. DOSSIER DE RÉFLEXION JUIN 2014 Faire la distinction entre les perceptions des clients et la réalité Les Canadiens vieillissent, mais vieillissent-ils en sagesse? En octobre 2013, la Financière Sun Life a réalisé un sondage national auprès d’un groupe de consommateurs âgés de 42 ans et plus pour recueillir des données représentatives sur leurs perceptions quant à la longévité. La moyenne des réponses des membres de ce groupe trahissait les perceptions suivantes, que nous avons comparées aux réalités actuelles : Perception 1 En moyenne, les membres du groupe âgés de 55 à 72 ans, hommes ou femmes, ont dit qu’ils s’attendaient à vivre jusqu’à environ 80 ans. Réalité À 65 ans, l’espérance de vie des hommes est de 84 ans et celui des femmes, de 87 ans; cependant, nombreux sont ceux qui vivent plus longtemps que ces moyennes. De plus, à 65 ans, la probabilité que le dernier survivant d’un couple homme-femme vive jusqu’à 90 ans est de 50 %. Et dans un cas sur quatre, un membre de ce couple vivra jusqu’à 94 ans.4 Perception 2 Les perceptions sur l’espérance de vie moyenne étaient constantes dans tous les groupes d’âge et pour tous les niveaux de revenu. Réalité Selon Statistique Canada,5 l’espérance de vie globale au Canada est l’une des plus élevées au monde, mais les données régionales révèlent d’importantes différences. Les régions où l’espérance de vie est la moins élevée sont aussi celles ayant certains des taux les plus élevés de tabagisme, d’obésité et d’alcoolisme. Les régions en cause connaissent aussi des taux élevés de chômage à long terme, les niveaux d’études les plus bas, peu d’immigration, une population autochtone relativement élevée et sont surtout rurales ou isolées. Les régions où le revenu est élevé sont aussi associées à une espérance de vie plus longue. Bien que les femmes aient une espérance de vie plus longue que celle des hommes dans tous les groupes de revenu, à mesure que le revenu augmente, le fossé entre l’espérance de vie des hommes et des femmes se rétrécit, de 6,1 ans dans le groupe au revenu le moins élevé à 3,7 ans dans le groupe au revenu le plus élevé. En outre, le niveau de revenu semble avoir une plus grande incidence pour les hommes que pour les femmes : le fossé entre les membres du groupe au revenu le moins élevé et ceux du groupe au revenu le plus élevé s’établit à 4,7 ans pour les hommes, mais à 2,3 ans pour les femmes. Perception 3 Parmi les répondants, 67 % ont dit qu’ils craignaient d’épuiser leur capital de leur vivant. Et quelque 64 % de ces derniers ont dit qu’ils sont inquiets parce qu’ils n’ont pas de plan financier qui leur permettrait d’avoir accès à de l’argent la vie durant. Leur principale inquiétude était que l’aide gouvernementale ne serait pas suffisante. Ceux qui croient que leur capital sera suffisant pour répondre à leurs besoins leur vie durant donnent les raisons suivantes : • Ils ont une pension, ou • ont épargné suffisamment d’argent, ou • ont planifié. Réalité Les Canadiens qui ont un plan financier, ou ceux qui ont tendance à planifier, sont plus enclins à croire que leur capital sera suffisant. Le plus récent groupe de discussion que nous avons mis sur pied, en janvier 2014, le confirme : 86 % des membres de ce groupe de discussion déjà à la retraite ont dit qu’ils ont un plan, 67 % ont dit qu’ils avaient un conseiller et 10 % se sont décrits comme connaissant très bien les placements. Les résultats de notre étude révèlent que ce sont ces gens qui sont les plus réalistes en ce qui concerne le montant qu’ils peuvent dépenser annuellement à la retraite de façon à ce que leur capital dure le plus longtemps possible. N.B. – Au cours de ces discussions de groupe, les préoccupations suivantes étaient plus importantes que l’inquiétude liée à l’épuisement du capital : • la détérioration de la santé physique (81 %) • la santé d’un membre de la famille (75 %) • ne pas avoir suffisamment d’argent pour vivre confortablement (68 %). Statistique Canada, 2012. Lawson Greenberg et Claude Normandin. Coup d’œil sur la santé : « Variations en matière d’espérance de vie à la naissance », au nom de Statistique Canada. Avril 2011. No de catalogue : 82-624-X. 4 5 4 NOUS VIVONS PLUS LONGTEMPS Et nous devons en tenir compte dans la planification de la retraite. 65 Espérance de vie à ans 100 + Les conséquences de ne pas tenir compte du facteur « X » 1979 Selon l’étude de la LIMRA ‘Ready, Set, Retire’ effectuée en 2012, près de quatre préretraités sur 10 n’ont pas émis d’hypothèse quant à l’âge jusqu’auquel ils vivraient au moment de planifier leur retraite. Cette absence d’hypothèse peut avoir des incidences sur le style de vie à la retraite qu’ils recherchent ou auquel ils s’attendent. Même parmi les préretraités qui travaillent avec un conseiller, près d’un sur trois n’a pas pris en compte un âge maximal hypothétique dans la planification de sa retraite. Pour les clients de nature inquiète, cela pourrait les amener à sous-dépenser et à ne pas jouir d’un style de vie de qualité à la retraite. D’autre part, certains clients pourraient trop dépenser parce qu’ils n’ont pas Le nombre de centenaires (100 ans et plus) augmente. En 2061, ils pourraient être près de 80 000.*** 2012 84 80 ans 87 84 2001 2011 3 795 5 825 pensé à leur longévité probable. D’une Il y a 35 ans, l'espérance de vie moyenne façon ou d’uneàautre, 65 ans les étaitrecherches de près de 80 ans pour les 2061 études sur hommes et de 84 ans pour les femmes. Plusieurs En montrent que les Canadiens sous2012, l'espérance de vie moyenne à 65 ans estiment leur longévité, cedequi était de près 84 pourrait ans pour les hommesle comportement des et de près de 87 ans pour les femmes.* entraîner des difficultés financières consommateurs laissent dans les dernières années de leur vie. ans augmentation de % entendre qu’un de nos Ce penchant consiste à vouloir obtenir , penchants naturels nous un avantage immédiat. Les enfants on estime % Aujourd’hui, ne sont pas les seuls à rechercher De plus en plus de Canadiens que 25 % des femmes de pousse à accorder plus atteignent l’âge de 100 ans et le une satisfaction immédiate! En règle 65 ans et 17 % des hommes nombre de centenaires augmentéà 65 ans atteindront d’importance aux agains générale, prendre des décisions de de 25,7 % entre 2006 et 2011.*** 95 ans et plus.** aujourd’hui qui n’apporteront des court terme qu’aux gains * Espérance de vie, tables abrégées de mortalité, Statistique Canada, 2014. avantages qu’à long canadien terme des nous paraît ** Institut actuaires, 2014. *** Les centenaires au Canada, Recensement de 2011, à Statistique Mai 2012. longCanada, terme. difficile ou même anormal. La preuve en est que seule une proportion relativement faible de Canadiens a un plan financier ou de retraite et qu’elle Aupas Canada, n’épargne même en fonction d’une longévité potentiellement longue. 25 95 17 80 000 25 7% LES STATISTIQUES 700 000 vivent déjà au-delà de 85 ans Plus de 700 000 Canadiens sont âgés de 85 ans ou plus.* C’est plus que le nombre de jeunes de moins de 18 ans qui font partie d’une équipe de hockey mineur au Canada.** Faire la lumière sur les hypothèses périmées * Estimations de la population totale, Canada, les provinces et les territoires, Statistique Canada, 2013. ** Hockey Canada (www.hockeycanada.ca). La Financière Sun Life a réalisé un sondage similaire sur la longévité en novembre 2013 auprès d’un échantillon aléatoire de conseillers de tout le pays. Le sondage a permis de découvrir que les conseillers utilisent un âge moyen de 88 ans dans l’élaboration de plans financiers ou de retraite et pour déterminer jusqu’à quand le capital de leurs clients devait durer. Ils ont été nombreux à fonder ce calcul sur l’hypothèse que les hommes vivent en moyenne jusqu’à 81 ans et les femmes, jusqu’à 85 ans, ajoutant quelques années par mesure de prudence et pour faire bonne mesure. LONGÉVITÉ ET PLAN DE RETRAITE 67 88 % ans sont fortement d’accord Près de 67 % des conseillers estiment qu'une discussion sur la longévité tient une place très importante dans la planification de la retraite.* Toutefois, l'âge moyen utilisé par les conseillers dans la création d'un plan de retraite pour leurs clients et dans l'estimation de la durée du capital était de 88 ans. * Sondage sur la longévité réalisé par la Financière Sun Life, octobre 2013. 5 DOSSIER DE RÉFLEXION JUIN 2014 Or, les données actuelles montrent que ce n’est tout simplement pas le cas puisque le Canadien moyen vit beaucoup plus longtemps. Les dernières données sur la longévité montrent qu’une femme sur quatre et qu’un homme sur six âgés aujourd’hui de 65 ans vivront jusqu’à 95 ans et plus.6 Et les coûts des dépenses de santé devraient augmenter. Malheureusement, ils ne diminueront pas ni ne resteront statiques. Selon le sondage de la Financière Sun Life sur la longévité, près de 67 % des conseillers estiment qu’une discussion sur la longévité avec leurs clients tient une place très importante dans la planification de la retraite. Pourtant, certains d’entre eux sous-estiment la longévité actuelle des Canadiens. Ne pas utiliser un horizon de planification suffisamment long pose donc un risque très réel. Si on ne commence pas à utiliser de meilleurs outils permettant de planifier de façon plus réaliste une longévité accrue, quelles en seront les conséquences à long terme? Est-ce que certains conseillers utilisent des outils de planification dont les données par défaut sont périmées et prévoient une longévité trop courte (p. ex., 85 ans)? Les habitudes actuelles de planification – par exemple, choisir 90 ans comme âge par défaut de planification – ne correspondent plus aux données démographiques actuelles sur le vieillissement. Les conseillers élargissent-ils leur horizon de planification en fonction des nouvelles recherches sur la longévité? Combien d’entre eux ont-ils élargi leur horizon de planification pour tenir compte des recherches effectuées depuis 20 ou 30 ans, ou même au cours des 10 dernières années? Bien qu’il soit impossible de prédire avec certitude la longévité d’une personne donnée, la vraie question qui se pose, particulièrement pour les conseillers qui assument une responsabilité si importante, est la suivante : quel côté du spectre chronologique vaut-il mieux privilégier? Voulez-vous que vos clients se privent et dépensent moins ou qu’ils dépensent aveuglément? Privilégier un horizon de planification plus long augmente les chances que les clients jouissent de la retraite à laquelle ils rêvent tout en diminuant les risques d’épuisement de leur capital, ou de devenir un fardeau pour leur famille ou de ne compter que sur d’autres formes d’aide gouvernementale. Beaucoup de monde serait d’accord pour dire que le pire cauchemar de tout conseiller serait de dire à un client qu’il n’a plus d’argent. Ou qu’il ne doit plus compter que sur la valeur de sa maison pour financer sa retraite. Institut canadien des actuaires (ICA), 2014. 6 6 On lira ci-dessous les réponses textuelles d’un échantillon aléatoire de conseillers de tout le pays ayant participé à notre recherche de novembre 2013 et à d’autres recherches plus récentes. Elles traduisent de réelles préoccupations, et quelques hypothèses périmées, qui assaillent les conseillers de tout le pays en ce qui concerne la planification pour des clients dont la longévité augmente : « La plupart de mes clients, quand ils vieillissent, ne dépensent pas beaucoup. Leurs dépenses diminuent de concert avec leurs activités. Nous tirerons parti plus tard de la valeur de leur maison...si leur planification a été un peu juste... » « On jette un coup d’œil à ce qu’ils dépensent aujourd’hui...et on fait des projections à 65 ans...on crée avec eux un budget au moyen d’un aidemémoire sur ce qui coûtera moins cher et sur ce qui coûtera plus cher... on déterminera l’argent disponible après impôt dont ils auront besoin... et on le protégera contre l’inflation jusqu’à au moins 90 ans...et c’est toujours en dollars après impôt parce que c’est ainsi que les clients pensent. » « J’ai un client qui a 65 ans. Il est convaincu qu’il décédera à 72 ans parce que personne dans sa famille ne s’est rendu à cet âge. C’est héréditaire. Quel est donc le taux de retrait qui serait viable pour lui? » Bilan Nos recherches montrent que de nombreux clients, et même quelques conseillers, pourraient sous-estimer, compte tenu des derniers résultats et des dernières projections, la longévité future des Canadiens. Sommes-nous aux prises avec une crise de longévité au Canada, et est-ce que les méthodes actuelles de planification du revenu de retraite font courir aux clients le risque d’épuiser leur capital de leur vivant? Ce qui est plus troublant est le fait que de nombreux Canadiens comptent sur les sources de revenus gouvernementales, comme Régime de rentes du Québec (RRQ) ou le Régime de pensions du Canada (RPC) et la Sécurité de la vieillesse (SV), pour financier leur retraite. Mais le RRQ/RPC a été créé en 1965 alors que l’espérance de vie moyenne au Canada était de 68 ans pour les hommes et de 74 ans pour les femmes. Ces deux régimes ont été créés pour que les personnes âgées ne vivent pas dans la pauvreté et non pour qu’ils puissent conserver le style de vie dont ils bénéficiaient avant la retraite. De nombreux Canadiens ne croient pas que les sources de revenus gouvernementales seront suffisantes pour couvrir leurs dépenses leur vie durant. Puisque la santé des Canadiens s’améliore et qu’ils vivent plus longtemps, les clients doivent entrevoir une retraite qui durerait 20 ou 30 ans ou même plus. Offrir certaines garanties Pour les conseillers, ce peut être difficile d’aider les clients à déterminer combien d’argent ils peuvent dépenser au cours des premières années de leur retraite sans courir le risque d’épuiser tout leur capital. En tenant compte du fait que la crise financière de 2008 a décimé de nombreux comptes d’épargne-retraite, le tableau devient encore plus clair : les garanties sont importantes. Et de nouvelles données laissent entendre que les Canadiens et les Québécois sentent toujours les effets de 2008 et recherchent plus de garanties pour protéger leur épargne-retraite. L’indice canadien de report de la retraite Sun Life de 2014, qui en est à sa sixième édition, révèle que 97 % des répondants disent qu’il est très important (70 %) ou assez important (27 %) pour eux qu’une partie de leur revenu de retraite soit garantie leur vie durant – une augmentation de 22 % comparativement à 2008. Le succès des produits offrant une prestation de retrait à vie garantie ou une prestation de retrait minimum garanti indique que les conseillers reconnaissent aussi la valeur d’inclure certaines garanties dans les plans de retraite. En ce qui concerne la planification de la retraite des Canadiens, qui vivent plus longtemps, il est important que les conseillers envisagent des solutions qui permettent à leurs clients d’établir la durée précise du revenu tiré du portefeuille de fonds communs de placement qui s’inscrit dans la solution proposée. C’est comme fixer un repère pour le revenu tiré d’un fonds commun de placement. Ce repère rend concret un échéancier qui était auparavant vague, ce qui aide les clients à savoir à quel rythme ils peuvent dépenser et retirer de l’argent de leurs fonds communs de placement parce qu’ils savent alors combien de temps leur argent doit durer. Il est important pour les clients et pour les conseillers de rechercher des solutions diverses qui comprennent certaines garanties. Une solution pourrait consister à utiliser un pourcentage du portefeuille de placements d’un client pour l’achat d’un produit de revenu garanti, comme une rente viagère, qui constituerait la part prudente du portefeuille de revenu de retraite. Offrir certaines garanties peut aider les clients à se sentir à l’aise de dépenser pendant les premières années de leur retraite sans craindre d’épuiser leur capital. 7 Personne ne prévoit échouer; on échoue seulement à prévoir Par-dessus tout, les clients ont besoin d’un plan. Mais peu de clients en ont un. Notre Indice canadien de report de la retraite Sun Life 2013 montre que huit Canadiens sur 10 n’ont pas de plan financier écrit. Et nous savons que ceux qui ont un plan financier et qui demandent des conseils s’en tirent mieux. Selon l’Analyse économétrique de la valeur des conseils au Canada de Claude Montmarquette, professeur d’économie à l’Université de Montréal, les ménages canadiens qui obtiennent l’aide d’un conseiller ont, sur une base globale, 4,2 fois plus d’actifs financiers que ceux qui n’obtiennent pas de conseils. L’analyse conclut également que, sur le plan statistique, les ménages qui obtiennent des conseils ont plus tendance à épargner que ceux qui n’en obtiennent pas. Leur taux d’épargne sera aussi plus élevé. Qui plus est, quand on leur demande ce qu’ils pensent de la valeur des conseils qu’ils reçoivent, les ménages travaillant avec un conseiller sont plus convaincus que les autres qu’ils auront suffisamment d’argent pour prendre leur retraite. Avec un plan financier, la valeur de vos conseils et les données à jour sur la longévité, vous pouvez aider vos clients à atteindre la sécurité financière leur vie durant. Quelle que soit leur longévité. Et nous sommes là pour aider. Pour en savoir davantage sur les solutions de retraite proposées par la Financière Sun Life, parlez-en à votre directeur des ventes ou visitez le Centre de documentation sur la retraite de www.conseiller.ca. À propos de la Financière Sun Life La Financière Sun Life (TSX : SLF) est une organisation de services financiers de premier plan à l’échelle internationale qui offre aux particuliers et aux entreprises une gamme diversifiée de services et de produits dans les domaines de l’assurance et des placements. Mon argent pour la vie est l’approche personnalisée de la Financière Sun Life pour la planification de la vie financière et de la retraite.* Nous sommes déterminés à aider les clients à bâtir et à préserver leur patrimoine, et à atteindre la sécurité financière à toutes les étapes de leur vie. Pour en apprendre davantage sur le contenu de ce dossier de réflexion, communiquez avec votre directeur des ventes à la Financière Sun Life. Pour en savoir plus sur Mon argent pour la vie – l’approche personnalisée de la Financière Sun Life pour la planification de la vie financière et de la retraite* – visitez le www.monargentpourlavieconseiller.ca La vie est plus radieuse sous le soleil Ces renseignements vous sont donnés à titre indicatif seulement. La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, ne fournit pas de conseils d’ordre juridique, comptable ou fiscal, ni aucun autre conseil de nature professionnelle. Avant de donner suite à une demande d’un client, veuillez lui préciser qu’il vaut mieux qu’il consulte un professionnel spécialisé qui fera un examen approfondi de sa situation sur le plan juridique et fiscal. La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie est membre du groupe Financière Sun Life. * Seuls les conseillers qui détiennent le titre de planificateur financier au Québec (Pl. Fin.) ou, en dehors du Québec, de planificateur financier agréé (CFP), de conseiller financier agréé (CH.F.C.) ou un titre équivalent sont habilités à porter le titre de planificateur financier. © Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, 2014. 820-4176-10-14