2016 05 Living Longer Global.pub - Allianz Global Investors France
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Neil Dwane À propos de la longévité Les perspectives du stratégiste d’AllianzGI 6 juin 2016 Le coût de la longévité est devenu bien lourd à porter ! L’Homme vit plus longtemps et mieux grâce à l’amélioration des systèmes de santé et des applications technologiques qui en découlent : bon point ! Mais les coûts associés aux soins de santé augmentent également à un rythme bien supérieur à l’inflation générale : mauvais point ! La longévité implique une hausse des besoins d’épargne, que ce soit tout au long de la vie professionnelle ou en générant davantage de revenus à partir de l’épargne existante : défi réalisable ! Nous devons encourager et informer nos clients sur l’importance de détenir davantage d’actifs capables de constituer une source d’appréciation du capital, même pendant leur retraite, afin de leur permettre de financer à la fois leurs frais de santé et l’allongement de l’espérance de vie sans avoir à sacrifier leur niveau de vie ! Les nouveaux centenaires Nous sommes à présent tous au courant du phénomène de vieillissement en cours au sein de nombreux pays, à mesure que les baby-boomers partent à la retraite. Leurs enfants, membres de la fameuse génération Y, héritent pour leur part d’un environnement économique pénalisé par le poids de la dette nationale, des prêts étudiants, des niveaux de chômage élevés et de la tendance protectionniste des électeurs, qui cherchent à préserver l’avenir de leurs descendants. Ces facteurs contribuent à renforcer notre thème actuel de la Répression financière et confirment les perspectives de croissance atone, de faiblesse durable des taux d’intérêt et, par conséquent, d’une quête de rendement toujours plus poussée. Cependant, la technologie et le séquençage de l’ADN sont en passe d’améliorer rapidement les conditions de santé à travers le monde. Par exemple, des médicaments génériques, libérés de la protection des brevets, deviennent progressivement disponibles aux populations plus défavorisées dans le monde émergent et contribuent à allonger l’espérance de vie de ces populations. La bonne nouvelle pour l’humanité est donc que nous vivons plus longtemps et en meilleure santé. L’ampleur de cet allongement de l’espérance de vie est plutôt remarquable. En effet, ma propre mère, née en 1932, avait à la naissance une espérance de vie de 63 ans. À l’époque, la problématique de la retraite était relativement limitée et cela explique pourquoi le gouvernement britannique a fixé pour la première fois en 1945 l’âge de la retraite à 65 ans. Or, elle a aujourd’hui 84 ans et continue de conduire sa voiture ! Fort heureusement, elle avait épargné pour financer sa retraite. Pour ma part, je suis né en 1962 et mon espérance de vie s’élevait à l’époque à près de 70 ans. À présent, je suis censé vivre au-delà des 90 ans et mes enfants, nés après 1985 et donc des représentants de la génération Y, devraient devenir centenaires Planifier pour financer l’allongement de la durée de vie La première préoccupation qui découle de cette merveilleuse amélioration de la condition humaine tient au fait que nous engageons environ 80% de nos dépenses médicales au cours des 10 dernières années de notre vie. Dès lors, compte tenu de l’inflation du coût de la santé de près de 8% à 10% par an, nous sommes tous confrontés à l’impérative nécessité d’investir pour générer un niveau de rendement qui nous permettra de préserver le pouvoir d’achat de notre épargne-santé ! La deuxième difficulté est liée au fait qu’il convient d’intégrer en amont les progrès à venir en matière de santé et de nutrition, qui pourraient également contribuer à l’allongement de notre espérance de vie. Cela signifie que les conseillers financiers doivent soit s’accorder en amont avec leurs clients sur la date prévisible de leur fin de vie, soit œuvrer activement pour dégager les revenus nécessaires en vue de préserver le niveau de vie de leurs clients tout au long de leur retraite. D’après mes calculs, pour chaque tranche de 10 années de vie supplémentaire, un conseiller financier devra accroître de 30% le patrimoine de son client. Par conséquent, l’approche traditionnelle qui consistait à basculer les actifs de ses clients en obligataire et en monétaire à l’aube de leur retraite ne suffit plus, en particulier dans un environnement marqué par des politiques de taux d’intérêt nuls, voire négatifs ! souhaiter. En effet, l’enjeu consiste à accumuler un capital suffisant pour faire face à la hausse supérieure au taux d’inflation des coûts de la santé et financer l’allongement de leur espérance de vie. Naturellement, tout excédent ainsi généré pourrait être transmis à leurs héritiers ! Enfin, la dernière considération relève davantage des autorités publiques et de la société dans son ensemble. En effet, peu importe le mécanisme retenu (la NHS au Royaume-Uni, Hartz IV en Allemagne ou Medicare/Medicaid aux États-Unis), de nombreux pays ont opté pour une mutualisation de ces différents coûts, qui se retrouvent financés par l’État. Or, ces dépenses publiques seront confrontées aux mêmes problématiques d’inflation des coûts et d’allongement de l’espérance de vie, qui devront alors être financées au détriment d’autres parties des budgets nationaux ou par l’émission de davantage de dette souveraine. En effet, il est estimé qu’aux États-Unis, le passif existant associé aux coûts de la santé publique et aux dépenses sociales viendrait accroître de 80 000 milliards USD les dépenses publiques, alors même que la dette publique représente actuellement 100% du PIB, soit 19 000 milliards USD ! La plupart des pays de l’OCDE font également face à des charges futures comparables, sans pour autant être contraints de les faire figurer dans leurs bilans, contrairement aux entreprises ou aux fonds de pension, qui doivent clairement rendre des comptes sur l’intégralité de leur passif. - Neil Dwane La troisième problématique dont les gérants de portefeuille et les conseillers financiers doivent tenir compte est la nécessité de convaincre des clients retraités de conserver un profil de gestion bien plus dynamique qu’ils ne pourraient le Tout investissement comporte des risques. La valeur et le revenu d’un investissement peuvent diminuer aussi bien qu'augmenter et l’investisseur n’est dès lors pas assuré de récupérer le capital investi. Les avis et opinions exprimés dans la présente communication reflètent le jugement de la société de gestion à la date de publication et sont susceptibles d’être modifiés à tout moment et sans préavis. 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