COMMENT WANG FÔ FUT SAUVE
Transcription
COMMENT WANG FÔ FUT SAUVE
COMMENT WANG FÔ FUT SAUVE Compagnie MUNGO D’après la nouvelle de M. Yourcenar (éditions Gallimard) Duo pour une comédienne marionnettiste et un dessinateur, pour un public à partir de 8 ans Comment Wang-Fô fût sauvé un spectacle imaginé par Isabelle Bach et Benoît Souverbie Mis en scène : Philippe Chanuel avec la complicité de Xavier Martin Jeu, marionnettes et scénographie : Isabelle Bach Décors : Benoît Souverbie Plasticien sur scène : Benoît Souverbie Conception sonore : Jean Claude Varin Création lumière : Philippe Lautieri Co-production : Cie Mungo, Théâtre de la grande Ourse, scène conventionnée jeunesse - Villeneuve les Maguelones (34), le Domaine d’Ô - Montpellier (34), Centre Culturel Athena - Auray (56) Avec le soutien de : Conseil Régional Languedoc Roussillon, Office Culturel - Gignac (34) Sur notre scène atelier, espace imaginaire, de jeux et de papiers, se conjuguent : des phrases de Marguerite Yourcenar des dessins de Benoît Souverbie des marionnettes et le jeu joyeux d’Isabelle Bach En noir et blanc, la comédienne et le plasticien nous content, en duo, le destin du peintre « qui pouvait donner la vie à ses peintures par une dernière touche de couleur. » LA SITUATION Le dessinateur se livre devant nos yeux à une grande composition. Toutes les phases vont être données à voir, du premier trait posé sur la feuille blanche jusqu’à la touche finale. Processus créatif en direct avec ses défaillances, ses pauses, ses « repentirs ». Lorsque le public est prêt, petit à petit, des mots, des phrases, s’échappent du conte. La comédienne se met à dire tout haut, puis à incarner les personnages de la nouvelle. Troublé et amusé, le peintre va peu à peu se laisser gagner par l’univers clownesque de son modèle acolyte et se prêter au jeu. grâce à son trait rapide et dynamique, il dialogue avec elle. COMMENT L’ART PEUT IL NOUS AIDER DANS NOTRE CONDITION D’HOMME ? Le thème de « la condition humaine » est dans la Nouvelle de M.Yourcenar traité sous l’angle de la relation entre l‘art et la réalité, l’art et la mort, la réalité et l’illusion. L’art est nécessairement relié à la question de notre condition notamment puisqu’il est une pratique spécifiquement humaine, et parce qu’il établit une certaine relation avec le réel. En peignant, le peintre s’échappe-t-il du réel ? Le peintre survit-il par sa peinture ? Autant de questions qui restent posées à la fin de la nouvelle… et auxquelles nous tentons de suggérer une réponse graphique et théâtrale dans le même temps. Wang-Fô révèle peu à peu à son disciple Ling l’invisible du monde visible et les grâces de l’insignifiant. «Un coup de vent creva la fenêtre et l’averse entra dans la chambre. Wang-Fô se pencha pour faire admirer à Ling la zébrure de l’éclair et Ling, émerveillé cessa d’avoir peur de l’orage. » Se laisser pénétrer par la poésie des choses, c’est probablement s’offrir la possibilité de vivre avec plus de douceur et de fantaisie. POINT DE VUE Il s’agit d’un de ces contes philosophiques délicieux et déconcertants que l’on doit à Marguerite Yourcenar, quand le relativisme oriental désarçonne notre rationnel occidental. Dans celui-ci, un grand maître artiste peintre, bien que mendiant errant, se retrouve harcelé par un roi tout puissant ; jusqu’à ce qu’il se sauve sur une barque qu’il vient juste de dessiner… Avec une jubilation gourmande, joyeuse et des plus communicative, Isabelle Bach nous raconte l’histoire, l’incarne, manipule ici un masque, là une silhouette, s’emballe de papiers infinis, innombrables et immaculés qui s’entassent ensuite en tas, en grotte… mélangés à ceux que son comparse couvre sans fin de dessins, de fusains, de paysages en estampes et de vieillards barbichus. Entre la fougueuse et le sage, entre la virevoltante et le scrutateur, entre la raconteuse et le rapporteur, nous suivons les joutes espiègles et fines qui nous conduisent peu à peu à l’estoc final : l’art aura le dernier mot, celui de tous les possibles. Luc De Maesschalck Contact artistique : Les Oiseaux de passage 13 Boulevard St Jean 34150 Aniane Tel 04 67 29 65 91 Contact diffusion : Laurence MENER LES GOMERES Le Trio, Théâtre du Blavet place F. Mitterrand 56 650 INZINZAC LOCHRIST Tel : 06 30 97 68 57 ou 09 62 20 70 04 Mail : [email protected]