e_Achats_Infos_n°17_mars08
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e-ACHATS INFOS n°17 – MARS 2008 - nouvelle série, 6ème année AU SOMMAIRE ET EN BREF : * ACTUALITE, NOMINATIONS, PARTENARIATS * PRODUITS MARQUANTS * ACHATS RESPONSABLES & DEVELOPPEMENT DURABLE * DOSSIER : L’E-ACHAT ET LES PME (1ERE PARTIE) : BESOINS ET LIMITES * 3 QUESTIONS A… PIERRE PELOUZET, DIRECTEUR DES ACHATS SNCF * CHIFFRES : 153 MDS $, MONTANT ANNUEL TOTAL DES PERTES DUES A UNE MAUVAISE GESTION DES CONTRATS EN 2005 (SELON ABERDEEN) * ZOOM SUR… OPASE * PROJETS D’ENTREPRISE : DGA, ESSILOR, EXXON MOBIL, MAHLE, SEB, WIRLPOOL … * TALENTS E-ACHATS : QUELQUES DEMANDES D’EMPLOI EN CE MOMENT SUR LE SITE WWW.E-ACHATS.FR * AGENDA, FORMATIONS ACTUALITE Basware annonce un chiffre d’affaires de 73 M€ pour 2007, en croissance de 22% par rapport à 2006, avec un bénéfice de 7,5 M€. Pour l’année 2008, la société mise sur une croissance du chiffre d’affaires de 15 à 25% et sur un bénéfice de l’ordre de 10 à 15% du chiffre d’affaires. www.basware.com L’année 2007 a été marquée par trois événements majeurs pour BravoSolution : création de la première filiale non-européenne (Chine) ; acquisition de Mobile Workers, qui permet à l’éditeur de compléter son offre par des outils de Spend Analysis et Spend Management ; acquisition de Verticalnet, pour étendre sa portée géographique vers les Etats-Unis. « Cette acquisition nous permet aussi d’acquérir des clients aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. En particulier, alors que 90% de notre activité au Royaume-Uni concerne le secteur public, Verticalnet a surtout des clients du secteur privé », explique Bruno Pillon, directeur général de BravoSolution. Si l’intégration des outils de Mobile Workers dans l’offre BravoSolution se fait naturellement, pour Verticalnet la situation est plus délicate : les deux sociétés sont concurrentes sur les fonctions de gestion de négociation et de Spend Management. « Nous allons procéder à la convergence des offres, ce qui modifie notre plan de release, mais nous ne prendrons pas le risque de faire migrer nos clients », ajoute Bruno Pillon. www.bravosolution.fr cc-hubwoo, éditeur d’une suite d’outils d’achats électroniques, et notamment d’applications à la demande ou SaaS (Software as a Service), change de nom et d’identité visuelle, et devient Hubwoo. Ce changement fait suite aux acquisitions d’Intersources en août 2007 et de blueSolutions en janvier 2008. L’offre en technologies et services de Hubwoo couvre désormais l’ensemble du processus Source-to-Pay (de l’approvisionnement à la facturation). www.hubwoo.com Concernant la récente acquisition de Business Objects par SAP, nous avons interrogé Jacques Libeyre, directeur solutions pour SAP France, pour connaître l’impact de cette acquisition sur l’offre SAP. BO couvre à ce jour deux domaines : la plate-forme de Business Intelligence et reporting, qui peut exploiter l’entrepôt de données BW de SAP ; et la consolidation statutaire issue du rachat par BO de Cartesis et ALG (offre d’Activity Based Costing/profitabilité). L’une des premières offres conjointes est issue de ce dernier produit et de la solution SAP de planning, simulation et stratégie management : l’environnement de gestion de la performance financière (Financials Performance Management – FPM). « L’acquisition de BO n’aura pas d’impact majeur sur le module Spend Analysis dans l’offre SRM de SAP », confie Jacques Libeyre, qui rappelle que « la suite SAP SRM est constituée de quatre modules : E-Procurement, Contract Lifecycle Management (xCLM), E-Sourcing (résultant du rachat de la société Frictionless, et ayant donné lieu à une offre en mode ASP, hébergée par Hubwoo) et Spend Analysis (xSA). Par ailleurs, l’offre SRM – mis à part l’E-Procurement qui est intégré au PGI – est encore en phase de validation chez les clients, et ne représente que 5 à 7% du chiffre d’affaires licences global de SAP. » www.sap.com SynerTrade a clos l’exercice 2007 avec un résultat multiplié par 3, une profitabilité supérieure à 20% et une croissance de ses ventes de logiciels de + 40%. www.synertrade.com Erratum (e-Achats Infos n°16, rubrique actualité) : Le chiffre d'affaires total de SAP est de 10,25 milliards de dollars pour 2007 (+9% par rapport à 2006) et son bénéfice est de 2,74 milliards de dollars (+6%). NOMINATION Philippe Besançon rejoint AirPlus International en tant que directeur France. Etant notamment à l’origine du lancement de l’activité dématérialisation des factures au sein d’Accelya, il apporte au spécialiste des solutions de paiement et de gestion des voyages d’affaires une expertise de plus de 16 années dans le traitement de la facturation voyage. Jean-Brice Bonnet, anciennement chez DDS Logistics, crée, avec Công-Thach Lê, son propre cabinet de conseil, LB Consulting, spécialisé dans la logistique et les systèmes d’information. Gérard Dahan, précédemment directeur Corporate Marketing Europe d’Ariba, entre chez BravoSolution en tant que directeur de la communication au niveau mondial du Groupe et directeur marketing de BravoSolution France. « Nous souffrions d’un manque de reconnaissance d’image. Gérard Dahan va accompagner le changement de statut », commente Bruno Pillon, directeur général de BravoSolution. PARTENARIATS Basware et Flucticiel forment une alliance depuis 2004 pour accompagner les entreprises (Ile-de-France, Nord et Est de la France) dans l’optimisation de leur processus « Purchase-to-Pay ». Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de la stratégie indirecte de Basware. www.basware.com ; www.flucticiel.com Crossgate, spécialiste de l’intégration B2B et de l’EDI, a lancé en partenariat avec SAP une offre B2B : 360° Services. Cette offre, intégrée aux solutions SAP, propose des services EDI sur abonnement pour communiquer avec les partenaires, fournisseurs et clients. Trois mois après son lancement, 16 entreprises l’ont déjà adoptée. www.crossgate.fr ; www.sap.com 2 France Télécom a choisi Sciences Po (Institut d’Etudes Politiques de Paris), en partenariat avec CKS (société spécialisée dans le conseil achat), pour la mise en place de la certification d’un cursus Acheteur au sein de son université des achats (« Sourcing University ») créée en 2003. www.francetelecom.com ; www.sciences-po.fr ; www.cks-consulting.com Sterling Commerce a choisi TrustWeaver comme partenaire pour mettre son offre de gestion de la facture dématérialisée en conformité avec les nombreuses législations fiscales nationales. Ce partenariat prévoit l’intégration en OEM des technologies de conformité de TrustWeaver dans les offres logicielles ou « on demand » de Sterling Commerce. www.sterlingcommerce.fr ; www.trustweaver.com PRODUITS MARQUANTS BIS Digital Invoice est une solution de dématérialisation fiscale des factures. Cette solution proposée par Seeburger supporte tous les types de formats de données structurés et bénéficie des modules de communication disponibles avec le Business Integration Server du même éditeur. www.seeburger.com Le Coffre-fort des factures électroniques (CFAC) de Cecurity.com, juridiquement évalué par le cabinet Caprioli & Associés (« legal opinion »), permet la production et la conservation à des fins probatoires de factures électroniques dématérialisées. www.cecurity.com Sterling Commerce lance deux nouvelles solutions de gestion des fournisseurs. Sterling Integrator Retail Edition permet de relier électroniquement les distributeurs à un nombre plus élevé de fournisseurs, transporteurs et autres intermédiaires de la chaîne logistique ; c’est une passerelle d’intégration qui accepte tous les formats d’échanges avec les fournisseurs. Sterling Supply Chain Visibility On Demand permet aux distributeurs de répondre proactivement aux incidents sur la chaîne logistique grâce à une infrastructure d’échange électronique hébergée, fiable et sécurisée. www.sterlingcommerce.fr Stoora.com est une nouvelle plate-forme pour les échanges industriels internationaux, créée par Jean-Mathieu Boris, un « jeune » inventeur français de 87 ans. Grâce à un langage commun basé sur les « résultats de fabrication » accompagné d’un logiciel, elle facilite la mise en relation du donneur d’ordre et du fournisseur. Pour l’acheteur, l’utilisation de la plate-forme est gratuite. Pour le fournisseur, l’inscription, la réception et la consultation d’appels d’offres sont également gratuites ; il ne paie que lorsqu’il décide de répondre à un appel d’offres. www.stora.com ACHATS RESPONSABLES & DEVELOPPEMENT DURABLE Le Forum de Davos (World Economic Forum, ou Forum économique mondial), qui s’est réuni du 23 au 27 janvier, a identifié les deux thèmes « Supply Chain Risks » et « Environnement et changement climatique » comme priorités majeures des entreprises en 2008. EcoVadis SP est une plate-forme pour l’évaluation de la performance environnementale et sociale des fournisseurs. Elle intègre un logiciel web « on-demand » et un service d’analyse permettant de créer une base de données mutualisée, des évaluations de 3 performances des fournisseurs sur 23 critères environnementaux et sociaux, couvrant 150 familles d’achat dans plus de 100 pays. www.ecovadis.com DOSSIER : L’E-ACHAT ET LES PME (1ERE PARTIE) : BESOINS ET LIMITES Notre enquête (cf. dossier « Spécial prospective 2008 » dans e-Achats Infos n°15 de janvier 2008) a mis en évidence une nouvelle tendance : un mouvement perceptible en direction du mid-market et des PME, évoqué notamment par des éditeurs de PGI. Pourquoi passer à l’e-achat ? Jusqu’ici l’e-achat intéressait principalement les grandes entreprises. Or les PME sont également concernées : ces technologies s’imposent à elles essentiellement pour deux raisons. Soit elles sont filiales d’un grand groupe qui souhaite harmoniser ses processus d’achat, ce qui nécessite d’équiper ces filiales avec le même type d’outil ; dans ce cas, elles font souvent appel à une solution en mode hébergé, soit par la société mère, soit par l’éditeur avec une solution « on-demand » ou SaaS (Software as a Service). « La demande vient de grands comptes pour leurs filiales dans des pays un peu éloignés », commente Charles-Henri Royon, vice-président Continental Europe, Ariba. Soit elles se trouvent en position de fournisseur de grands comptes et elles ont déjà dû se plier aux contraintes imposées par leurs clients en matière de processus ; elles peuvent alors décider d’étendre ces technologies, et notamment la dématérialisation, aux processus d’achat. A ces obligations s’ajoutent, pour les organismes publics (mairies, hôpitaux et autres collectivités territoriales), celles découlant du Code des Marchés Publics (CMP) qui impose, depuis le 1er janvier 2005, de pouvoir recevoir des offres dématérialisées. Enfin, les PME peuvent choisir d’adopter de telles solutions tout simplement pour être plus performantes, à l’instar des grands comptes. Par exemple en rationalisant leur base fournisseurs et en cherchant à l’étendre à de nouveaux pays ou régions (pays à bas coût, notamment), ou bien en optimisant l’ensemble du processus « Purchase-to-Pay » et en recourant de plus en plus fréquemment à l’automatisation pour le traitement des tâches répétitives, afin d’offrir à leurs services d’achat et d’approvisionnement davantage de temps pour leurs activités à valeur ajoutée. Un besoin de simplification et d’harmonisation des processus Afin de réduire les coûts et de maîtriser les dépenses dans les échanges avec leurs clients, les PME demandent une uniformisation des processus et une standardisation autour de plates-formes e-business. « Il n’est jamais venu à l’idée d’une entreprise de créer son propre réseau téléphonique. Il est donc tout à fait logique que les fournisseurs de taille petite à moyenne, en particulier, militent en faveur d’une solution commune », estime Markus Quicken, membre du directoire de SupplyOn, opérateur d’une plate-forme de services internet pour le secteur automobile et l’industrie. « Si vous devez exploiter un grand nombre de portails, vous ne pouvez ni concevoir des processus efficaces ni réaliser des synergies, notamment en matière d’apprentissage », renchérit un équipementier automobile. « Nos clients et nous-mêmes sommes confrontés à des problématiques très similaires », ajoute un autre fournisseur international. « Il est donc judicieux que le plus grand nombre possible de partenaires utilisent le même standard, fournissant une base technologique commune pour l’échange de documents et d’autres processus faisant intervenir différentes entreprises. » 4 Passer au stade opérationnel Rares sont les PME/PMI à disposer d'applications d’e-achat ou e-procurement opérationnelles. En effet, la mise en ligne de catalogues, la dématérialisation des flux et la mise en place de processus standard dans toute l’entreprise représente généralement un projet lourd et complexe pour une PME, même s’il est déroulé progressivement. C’est une telle démarche qu’a suivie l’Institut Claudius Regaud, entreprise toulousaine de 760 personnes. Ce centre de lutte contre le cancer, qui a lancé un projet PGI avec Oracle il y a trois ans, utilise en particulier Oracle Procurement. « Nous avons mis progressivement des catalogues en ligne, nous allons y ajouter deux catalogues en punch-out, ainsi que des catalogues spécifiques par services et par catégories d’articles », explique JeanChristophe Simon, directeur des achats et de la logistique de l’Institut Claudius Regaud. Aujourd’hui, 50% des demandes d’achats (médicaments, produits de laboratoire, mais aussi produits d’entretien, fournitures de bureau, prestations, etc.) passent par le système, l’objectif étant d’arriver à couvrir 80% des demandes d’achats. Si l’e-procurement fait souvent partie du PGI, l’e-sourcing, moins dépendant des processus de gestion, peut faire l’objet d’une solution de type « on-demand » ou SaaS (Software as a Service), ou encore ASP (Application Service Provider), ou place de marché. C’est une telle solution qu’a choisie Microcar, PME vendéenne de quelque 150 salariés, filiale du groupe Bénéteau. Le constructeur de véhicules sans permis gère depuis quelques années déjà ses relations fournisseurs avec la plate-forme collaborative MFG.com (ex SourcingParts). Des difficultés organisationnelles Quelle que soit la taille de l’entreprise, celle-ci rencontre généralement des difficultés organisationnelles lors de la mise en place de la solution. « Le système concentre toutes les fonctions de l’entreprise : on abat des cloisons. Au niveau des utilisateurs, il y a une remise en cause de leurs pratiques et de leurs méthodes de travail, et une plus forte responsabilité individuelle en raison de la traçabilité », estime Jean-Christophe Simon. Chez Microcar, la directrice des achats, Pascale Le Berre souligne que « l’utilisation d’un outil d’e-achat nécessite d’être structuré tant chez l’acheteur, qui doit formuler une demande précise, que chez le fournisseur, qui doit donner une réponse formatée et dans les temps. » La mise en place de telles solutions passe évidemment par une formation qui ne doit pas être négligée, même si les outils sont simples techniquement : « L’utilisation de l’e-achat et surtout de l’e-procurement dans les entreprises est facilitée par le fait que les processus professionnels ressemblent aux processus personnels », note Jean-Christophe Simon. « On utilise les mêmes processus de demande que lorsque l’on fait une commande sur internet à la maison. » Par ailleurs, pour faciliter l’adoption de ces outils, il est essentiel de motiver les utilisateurs, en leur faisant toucher du doigt les avantages qu’ils peuvent retirer du système, comme le recommande Jean-Christophe Simon : « Pour le management, c’est un gain de temps en matière de pilotage ; l’information est fiabilisée, partagée en temps réel ; du point de vue tactique, l’optimisation obtenue en assemblant les demandes d’achats permet de réduire les frais de port ; enfin, le demandeur peut avoir en temps réel le suivi de sa demande d’achat. » (2e partie le mois prochain : « Des solutions pour les PME ») 5 3 QUESTIONS A… Pierre Pelouzet, Directeur des Achats SNCF e-Achats Infos : Comment sont organisés les achats à la SNCF ? Pierre Pelouzet : Les achats du groupe SNCF représentent 12 milliards d’euros et 800 personnes. J’ai pris la direction des achats le 1er septembre 2007 et nous avons lancé le 6 février 2008 le nouveau programme SynergiA, dont l’objectif est de donner une vision des achats pour les années à venir. Ce programme se décline en cinq axes : performance économique ; service au client interne ; sécurisation et allègement des processus en matière de suivi des achats ; développement durable et politique PME ; ressources humaines en tant que vecteur de performance. Un « campus achat », ouvert le 1er mars, servira de moteur de compétences. Ce programme se traduit par deux changements dans l’organisation. Le premier changement concerne la répartition entre départements centraux, responsables de la stratégie achat, à Lyon et Paris, et les 7 centres interrégionaux, responsables des achats de proximité, qui représentent 80% des actes d’achat. Les départements centraux auront un responsable grand compte pour les domaines TGV, TER, fret, infrastructures, etc., en miroir de l’organisation interne de l’entreprise. En parallèle les Chefs de Centres Régionaux joueront ce même rôle vis-à-vis des Directions Régionales. Le deuxième changement consiste à nommer un porteur de chaque axe du programme SynergiA, au premier niveau de la direction des achats : un responsable performance économique ; un responsable service au client interne (pour les achats de proximité) ; un responsable achats durables et PME ; un DRH ; un responsable du plan de sécurisation et enfin un responsable qualité. e-Achats Infos : Quels outils d’e-achat utilisez-vous ? Pierre Pelouzet : La SNCF a un PGI, Peoplesoft, sur la base duquel a été développé Strategic Sourcing, un outil d’e-achat adapté à la problématique SNCF. Nous avons un intranet achat et un clausier rassemblant les problématiques juridiques et facilitant la rédaction de contrats. e-Achats Infos : Quels sont les objectifs de ce programme et de cette organisation, et quels sont les moyens mis en œuvre pour les atteindre ? Pierre Pelouzet : Nous avons des objectifs sur tous les axes du programme, avec des critères de mesure pour chaque élément : la performance doit être un tout. Par exemple, sur l’axe économique, l’objectif est d’économiser 100 M€ par an et, sur la partie Service, de mesurer la satisfaction de nos clients internes. L’organisation développement durable n’est pas encore formellement en place, mais nous sommes déjà bien engagés, avec des objectifs très clairs et de nombreuses initiatives déjà réalisées. Ce programme et cette évolution de l’organisation sont accompagnés par les équipes projets, toujours en place, et les responsables achats qui en font partie. Pour démultiplier notre action, tout en y incluant un maximum de collaborateurs, nous travaillons maintenant à la mise en place de réseaux apprenant. Mais ça c’est une prochaine étape… CHIFFRES ¾ Le marché total de l’e-achat est passé de 1,843 milliard de dollars en 2003 à 3,039 milliards en 2008, avec un taux de croissance annuel moyen de +10%. Le secteur connaissant la plus forte croissance est la gestion de contrats, avec +30%, passant de 94 M$ à 352 M$. (source : Forrester) 6 ¾ 67% des entreprises françaises sont concernées par la dématérialisation fiscale des factures ; 29% d’entre elles ont déjà une solution en exploitation, 28% l’ont initialisée ou l’envisagent d’ici 2009. (source : Markess International) ¾ La part des dépenses indirectes réglées par cartes d’achat est passée de 6% en 2003 à 28% en 2007. Dans le même temps, le pourcentage de transactions payées par cartes d’achat est passé de 16% à 57%. Le coût moyen de la transaction réalisée avec la carte d’achat est de 9 €. Le passage d’un processus manuel à la carte d’achat apporte une réduction de 85% des coûts de transaction. (source : Accenture, American Express) ¾ 153 milliards de dollars par an : c’est le montant total des pertes dues à une mauvaise gestion des contrats en 2005. En 2007, 70% des sociétés considèrent la gestion des contrats comme prioritaire. (source : Aberdeen, cité par Ariba) Rectificatif de Christian Rey, fondateur de Vence Conseil et auteur des « Nouveaux outils en ligne pour la fonction achat » (cité dans e-Achats Infos n°16), concernant la rubrique Chiffres de notre précédent numéro : « Si lors des premières enchères sur une catégorie, il est possible d'espérer des gains élevés dus au saut technologique de la nouvelle méthode de négociation, jusqu'à 50% ou plus pour certaines catégories "délaissées", les enchères suivantes sur cette même catégorie ne montreront que les gains incrémentaux de perfectionnement production de cette catégorie, l'écart de compétitivité de prix avec une technologie de négociation classique étant maintenu. Je ne veux donc pas laisser espérer que "chaque fois qu'une enchère sera faite, il y aura un gain de 20%". » UN NOUVEAU SERVICE DESORMAIS EN LIGNE ! ZOOM SUR… OPASE • • • • • Activité : solutions de mesure, de pilotage et d’optimisation de la performance des achats et de la vente de prestations intellectuelles, proposées en mode SaaS (Software as a Service) en complément de l’utilisation d’une plate-forme d’intermédiation entre donneurs d’ordres et fournisseurs. Création : 2006 Chiffre d'affaires : n.c. Nombre de collaborateurs : 5 Principaux dirigeants : Jean-Christophe Legros (Président), Eugène Suzyumov (Associé, directeur technique), Lisa Lédé (associée, DAF) 7 • Quelques clients : Areva T&D, Altran, Alten, Coframi, Sogeti, Devoteam, GFI informatique, Alter Solutions, SII, etc. • Credo : l’adoption d’une solution informatique doit prendre en compte des critères de réduction des coûts d’acquisition et de maintenance, de rapidité de mise en œuvre (réduction du "time-to-market") et d’accroissement du niveau de service, tout en minimisant les risques associés. D’où l’intérêt d’un service complet en mode SaaS, permettant d’intégrer ces critères tout en transformant des coûts fixes importants en coûts variables minimisés. • Objectif à moyen terme : proposer des solutions toujours plus performantes, efficaces et pragmatiques à ses clients. Site : www.opase.com PROJETS D’ENTREPRISE DGA, carte d’achat Après une phase pilote, la Délégation Générale pour l’Armement (DGA) a déployé son programme de carte d’achat, en identifiant les processus et les familles d’achat pouvant être concernés. Cela a permis de réduire les délais d’approvisionnement de 3 semaines à 2 jours, et les 50 à 60 factures mensuelles se sont transformées en un seul relevé d’opérations. www.defense.gouv.fr/dga ; www.association-apeca.org Essilor, BravoSolution Dans le cadre de son projet SMART (Spend Management Analysis & Reporting Tool), le spécialiste des verres correcteurs Essilor s’est doté des outils Referential Management et Corporate Purchasing Portal de BravoSolution pour la consolidation et l’analyse des dépenses achats du groupe. Le choix de l’outil a été fait en septembre 2006. Il est déjà déployé dans une quarantaine d’entités : les principales filiales européennes, puis les usines asiatiques. La dernière vague de déploiement concernera le reste des filiales et usines, ainsi que les activités aux Etats-Unis. Les objectifs fixés ont été atteints à fin janvier 2008 avec la consolidation de plus de 80% des achats. www.essilor.fr ; www.bravosolution.fr Exxon Mobil, Ariba Exxon Mobil a adopté les outils Ariba pour améliorer les échanges liés aux commandes auprès des fournisseurs de biens stockés, réduire le nombre de factures papier, automatiser la gestion des exceptions et du workflow d’approbation des factures, et faire face à un contexte réglementaire et fiscal complexe car très international. Avec l’outil Supplier Enablement, 6400 fournisseurs ont été mis en ligne pour échanger les commandes, confirmations, factures et avis de règlements ; Ariba Supplier Network est intégré avec 8 instances de SAP R/3 et permet le déploiement auprès de « petits » fournisseurs via le « Quick Enablement » (webform). www.exxonmobil.com ; www.ariba.com Mahle, Crossgate L’équipementier automobile Mahle a mis en place l’EDI (échange de données informatisées) avec Crossgate dans l’ensemble de l’entreprise. Déjà utilisée pour la facturation électronique, cette solution d’automatisation des échanges B2B, compatible avec le PGI SAP, permettra notamment au groupe d’intégrer ses petits fournisseurs. www.crossgate.fr Seb, EDT, SAP Le Groupe Seb échange des données avec ses fournisseurs via EDI avec la solution webEDI d’EDT. L’ensemble du processus d’approvisionnement, de la commande jusqu’à la confirmation de commande, est dématérialisé. Les approvisionneurs de Seb saisissent les commandes directement à partir de SAP. Les fournisseurs reçoivent une notification des nouveaux messages webEDI par email et peuvent importer ces commandes dans 8 leur propre système de gestion. Dans un premier temps, le projet concerne principalement deux entités du groupe, Tefal et Calor, avec plus de 100 fournisseurs connectés, échangeant près de 1500 messages par semaine. Résultat : gain en efficacité, réduction des erreurs de saisie, traçabilité accrue. www.groupeSEB.com ; www.edt.fr Whirlpool, ReadSoft Le fabricant d’électroménager Whirlpool a choisi la solution de ReadSoft pour automatiser le traitement de ses factures fournisseurs. Le contrat initial, d’un montant de 200 000 €, prévoit le traitement de 250 000 factures annuelles, reçues des filiales européennes du groupe. www.whirlpool.com ; www.readsoft.fr EN CE MOMENT SUR « TALENTS e-ACHATS »… DEMANDES D’EMPLOI e-sourcing Actuellement étudiant en Master 2 Achats(option Ingénierie des places de marchés électroniques) à l'Université de Besançon, je recherche un stage de fin d'études en Achats pour une durée minimale de 4 mois à partir du 3 mars 2008 Expériences professionnelles : 2005-2006 Préparateur de commandes chez Primages Aimargues Mission : Préparation des commandes par client, inventaire des stocks de produits. Type de poste recherché : Stage de fin d'études –Disponibilité : A partir du mois de mars Localisation : Indifférent Contacter : [email protected] Acheteur production/hors production en industrie Expériences professionnelles : Diplômée du master management stratégique des achats (DESMA), je suis actuellement à la recherche d’un poste d’acheteur. Expérience dans des secteurs variés tels que la distribution, services, recherche et industrie... Type de poste recherché : CDI ou CDD - Disponibilité : Immédiate - Localisation : Région lyonnaise Contacter : [email protected] Pour déposer une offre d’emploi ou découvrir l’ensemble des demandes du site www.eachats.fr, cliquez ici : http://www.e-achats.fr/talents AGENDA 12-13 mars : Documation 2008, CNIT Paris La Défense www.documation.fr 13-14 mars : conférence Performance et stratégie achats 2008, Marcus Evans, Paris www.physicalsupplychains.com 2 avril : Les achats responsables : nouveaux enjeux et nouvelles réglementations pour la relation client/fournisseur - conférence CDAF, en partenariat avec Bouygues Telecom et EcoVadis www.confdd.eventbouyguestelecom.fr 2-3 avril : Produrable, salon des acteurs & métiers du développement durable, Espace Grande Arche, Paris La Défense www.produrable.com FORMATIONS 9 Management des achats – CESCI (Centre d’études supérieures de commerce international) : cursus en 2 ans, ouvert aux Bac+3, lancé à la rentrée universitaire 2007/2008. (Rappelons que le CESCI propose déjà un master spécialisé en management des achats internationaux) www.cesci.asso.fr Formation à la carte d’achat – session de formation acheteurs publics. Prochaine session : 11-12 mars www.association-apeca.org ¾ VOUS SOUHAITEZ ABONNER GRATUITEMENT UN COLLEGUE, CLIENT OU FOURNISSEUR A CETTE LETTRE : [email protected] (Dans la zone « objet », tapez : NEWSLETTER + son adresse e-mail) ¾ VOUS SOUHAITEZ DIFFUSER GRATUITEMENT CETTE NEWSLETTER SUR VOTRE INTRANET OU VIA VOTRE PORTAIL ACHAT : demande d’autorisation légale à [email protected] (Dans la zone « objet », tapez : DIFFUSION + vos coordonnées pour contact direct) ¾ VOUS SOUHAITEZ PUBLIER UNE ANNONCE D’OFFRE OU DE RECHERCHE D’EMPLOI DANS LE DOMAINE DES ACHATS, DES SERVICES ET TECHNOLOGIES ASSOCIEES : rédiger votre texte directement sur le site www.eachats.fr, rubrique « Talents e-Achats » ¾ VOUS SOUHAITEZ VOUS DESABONNER : [email protected] (Dans la zone « objet », tapez : DESAB+ votre adresse e-mail) © 1ER TRIMESTRE 2008 - FAITS & CHIFFRES Directeur de la publication : Philippe GRANGE Rédaction : Claire REMY, Ph. GRANGE e-Achats Infos est une publication de la société FAITS & CHIFFRES. Tous droits réservés. Nos coordonnées (pour nous transmettre vos informations, commentaires ou questions) : [email protected] 10