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Jazz Close
Meeting à Delle
Eric Barret au saxophone.
Photo D.R.
Eric Barret est l’un des
saxophonistes les plus doués de sa
génération, au son ample et
puissant, que l’on pourra entendre
ce soir au sein d’un trio de haute
volée dont les membres collaborent
régulièrement avec les grandes
figures du jazz contemporain. Depuis
10 ans, le trio réunit Eric Barret aux
saxes, Joël Allouche aux percussions
et Serge Lazarevitch aux guitares.
Eric Barret : « Nous sommes tous les
trois de la même génération et
avons été bercés puis influencés par
les mêmes musiques : rock, pop
music, jazz, particulièrement celui
des années mille neuf cent soixante
et soixante-dix, mais aussi la
chanson, les musiques
traditionnelles… C’est une aventure
singulière que de partager ce même
héritage ».
Patrice Boufflers
FYY ALLER Ce soir à 21 h au Caveau
des Remparts, place de la
République à Delle. Tél :
03.84.36.88.96. Prix des places :
10E et 7E.
En scène Les musiques
métisses de 3 Bad Hours
Sébastien Chapuis,
Nicolas Autin et
Damien Chopard,
anciens de Capt’ain
Jack, ont formé 3 Bad
Hours pour jouer à
trois un répertoire
différent et plus festif.
Au départ, Sébastien et Nico faisait partie d’Hirlinck avant de
former avec d’autres musiciens
Captain’Jack en 2006. Au
début, le répertoire est inspiré
de musique traditionnelle festive
celtique.
Les
deux
compères se sont tout de suite
bien entendus avec Damien
(Gens de la Lune), guitariste,
qui apporte beaucoup de jeunesse et de dynamisme et un
côté plus rock.
Ce trio, acoustique à la base, désirait s’échapper de temps en
temps vers une musique de
comptoir plus légère et lorsque
l’expérience Captain’Jack s’est
terminée, a officialisé son existence prenant le nom de 3 Bad
Hours… « Jeu de mot pas terrible, mais qui traduit l’état
d’esprit très plaisantin du
groupe ». « C’est difficile de se
définir, poursuit Nico. On pourrait dire un voyage de musique
métissée et de chanson
française où l’on retrouve de
nombreuses influences : traditionnel, néo musette, celtique…
Mais on commence aussi à
jouer nos propres compositions ».
Une musique
de partage
Ça tourne rond pour Phénix.
Metal Phénix
aux Moraines
Le groupe metal du pays de
Montbéliard poursuit sa tournée des
popotes. Et ça déménage sérieux !
Les aficionados du metal lourd ont
déjà choisi Phénix. À écouter vite.
F Y ALLER Demain samedi, 21,
Auberge des Moraines, Lepuix-Gy
(90). Entrée gratuite.
« On commence à avoir une
identité propre, avec des personnages qui se dégagent, explique Damien. C’est une musique de complicité, basée sur
l’amitié, poursuit Seb. On est
ensemble pour vivre quelque
chose et le faire partager avec le
public. On n’est pas sur scène
pour faire les beaux. »
Le groupe rappelle aussi, quitte
à décevoir les puristes, qu’il
n’est pas ancré dans les lois qui
régissent les genres et les
Les 3 Bad Hours répètent chaque semaine à Liebvillers dans l’antre
de Nico.
Photo Dominique Lhomme
styles : « On se sert de la quintessence de chaque style musical trad que l’on mixe à notre
gré. À notre avis, le métissage
des musiques, comme celui des
cultures, est un discours d’avenir. »
Avec Jan Vanek,
le 20 décembre
Pour fêter l’anniversaire du pub
le Blam’s à Blamont, le 20 décembre, les 3 Bad Hours seront
cinq… C’est mieux que les Trois
Mousquetaires. Bien que privilégiant l’acoustique, le groupe
sera renforcé par deux musiciens de talent, Thierry Schott à
la batterie, et l’exceptionnel Jan
Vaclav Vanek, à la basse.
« Thierry, qui joue entre autres
dans les Shoepolishers, apporte
déjà un plus, explique Seb. Il
boostera le groupe et apporte
une nouvelle dynamique, il a
une pêche d’enfer. Quant à Jan,
guitariste surdoué, il apportera
un brin de folie. Pour nous,
qu’ils soient à nos côtés, prouvent qu’ils croient en ce que
nous faisons et cela nous fait du
bien. »
Jan Vanek, en fait, pallie l’absence de Laurent Sigrist, qui
fera partie des 3 Bad Hours
lorsque la formation joue à
cinq.
« Cette souplesse nous permet
de jouer partout, précise Nico.
Aussi bien sur une grande
scène qu’au fond d’un troquet
en acoustique. »
Le groupe qui mise beaucoup
sur l’amitié et la complicité
n’aurait manqué sous aucun
prétexte l’anniversaire du désormais célèbre caf-conc’de Blamont : « Le Blam’s, quelle que
soit la formation, nous a toujours bien accueillis, ajoute Seb.
Et c’est là que l’on s’est rencontré. On est comme chez nous.
On joue à domicile en quelque
sorte. Et à Blamont, cela se
passe toujours bien. »
« Nous vouons les uns pour les
autres une amitié hyper profonde. On décide tout à trois. Et
cela doit se ressentir sur scène
dans notre façon de jouer. Nous
jouons de la musique vivante et
nous voulons la faire partager,
pas se renfermer sur nousmêmes. »
Dominique Lhomme
F DÉCOUVRIR Les 3 Bad Hours, au
Roger’s Café, les 12 et
13 décembre (20 h et 21 h) ; au
Blam’s bar à Blamont, le
20 décembre, à 21 h 45. Internet :
http :// myspace.com/3badhours