d:\serv\docs\xx\qxpnet\AL\20081212
Transcription
d:\serv\docs\xx\qxpnet\AL\20081212
écouter Jazz Close Meeting à Delle Eric Barret au saxophone. Photo D.R. Eric Barret est l’un des saxophonistes les plus doués de sa génération, au son ample et puissant, que l’on pourra entendre ce soir au sein d’un trio de haute volée dont les membres collaborent régulièrement avec les grandes figures du jazz contemporain. Depuis 10 ans, le trio réunit Eric Barret aux saxes, Joël Allouche aux percussions et Serge Lazarevitch aux guitares. Eric Barret : « Nous sommes tous les trois de la même génération et avons été bercés puis influencés par les mêmes musiques : rock, pop music, jazz, particulièrement celui des années mille neuf cent soixante et soixante-dix, mais aussi la chanson, les musiques traditionnelles… C’est une aventure singulière que de partager ce même héritage ». Patrice Boufflers FYY ALLER Ce soir à 21 h au Caveau des Remparts, place de la République à Delle. Tél : 03.84.36.88.96. Prix des places : 10E et 7E. En scène Les musiques métisses de 3 Bad Hours Sébastien Chapuis, Nicolas Autin et Damien Chopard, anciens de Capt’ain Jack, ont formé 3 Bad Hours pour jouer à trois un répertoire différent et plus festif. Au départ, Sébastien et Nico faisait partie d’Hirlinck avant de former avec d’autres musiciens Captain’Jack en 2006. Au début, le répertoire est inspiré de musique traditionnelle festive celtique. Les deux compères se sont tout de suite bien entendus avec Damien (Gens de la Lune), guitariste, qui apporte beaucoup de jeunesse et de dynamisme et un côté plus rock. Ce trio, acoustique à la base, désirait s’échapper de temps en temps vers une musique de comptoir plus légère et lorsque l’expérience Captain’Jack s’est terminée, a officialisé son existence prenant le nom de 3 Bad Hours… « Jeu de mot pas terrible, mais qui traduit l’état d’esprit très plaisantin du groupe ». « C’est difficile de se définir, poursuit Nico. On pourrait dire un voyage de musique métissée et de chanson française où l’on retrouve de nombreuses influences : traditionnel, néo musette, celtique… Mais on commence aussi à jouer nos propres compositions ». Une musique de partage Ça tourne rond pour Phénix. Metal Phénix aux Moraines Le groupe metal du pays de Montbéliard poursuit sa tournée des popotes. Et ça déménage sérieux ! Les aficionados du metal lourd ont déjà choisi Phénix. À écouter vite. F Y ALLER Demain samedi, 21, Auberge des Moraines, Lepuix-Gy (90). Entrée gratuite. « On commence à avoir une identité propre, avec des personnages qui se dégagent, explique Damien. C’est une musique de complicité, basée sur l’amitié, poursuit Seb. On est ensemble pour vivre quelque chose et le faire partager avec le public. On n’est pas sur scène pour faire les beaux. » Le groupe rappelle aussi, quitte à décevoir les puristes, qu’il n’est pas ancré dans les lois qui régissent les genres et les Les 3 Bad Hours répètent chaque semaine à Liebvillers dans l’antre de Nico. Photo Dominique Lhomme styles : « On se sert de la quintessence de chaque style musical trad que l’on mixe à notre gré. À notre avis, le métissage des musiques, comme celui des cultures, est un discours d’avenir. » Avec Jan Vanek, le 20 décembre Pour fêter l’anniversaire du pub le Blam’s à Blamont, le 20 décembre, les 3 Bad Hours seront cinq… C’est mieux que les Trois Mousquetaires. Bien que privilégiant l’acoustique, le groupe sera renforcé par deux musiciens de talent, Thierry Schott à la batterie, et l’exceptionnel Jan Vaclav Vanek, à la basse. « Thierry, qui joue entre autres dans les Shoepolishers, apporte déjà un plus, explique Seb. Il boostera le groupe et apporte une nouvelle dynamique, il a une pêche d’enfer. Quant à Jan, guitariste surdoué, il apportera un brin de folie. Pour nous, qu’ils soient à nos côtés, prouvent qu’ils croient en ce que nous faisons et cela nous fait du bien. » Jan Vanek, en fait, pallie l’absence de Laurent Sigrist, qui fera partie des 3 Bad Hours lorsque la formation joue à cinq. « Cette souplesse nous permet de jouer partout, précise Nico. Aussi bien sur une grande scène qu’au fond d’un troquet en acoustique. » Le groupe qui mise beaucoup sur l’amitié et la complicité n’aurait manqué sous aucun prétexte l’anniversaire du désormais célèbre caf-conc’de Blamont : « Le Blam’s, quelle que soit la formation, nous a toujours bien accueillis, ajoute Seb. Et c’est là que l’on s’est rencontré. On est comme chez nous. On joue à domicile en quelque sorte. Et à Blamont, cela se passe toujours bien. » « Nous vouons les uns pour les autres une amitié hyper profonde. On décide tout à trois. Et cela doit se ressentir sur scène dans notre façon de jouer. Nous jouons de la musique vivante et nous voulons la faire partager, pas se renfermer sur nousmêmes. » Dominique Lhomme F DÉCOUVRIR Les 3 Bad Hours, au Roger’s Café, les 12 et 13 décembre (20 h et 21 h) ; au Blam’s bar à Blamont, le 20 décembre, à 21 h 45. Internet : http :// myspace.com/3badhours