Actu Kiné Resp - Kiné Garde Nîmes

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Actu Kiné Resp - Kiné Garde Nîmes
Actu Kiné Resp
RESEAUX BRONCHIOLITE
Le 25 Juin dernier, à Annecy-le-vieux (Haute Savoie), s’est déroulée la
deuxième journée des réseaux bronchiolite, à l’initiative conjointe de
l’Association des Réseaux Bronchiolite (ARB ) Ile-de-France et du réseau
Bronchiolite de Haute-Savoie (RB 74), en partenariat avec l’Université de
Savoie. Cette rencontre a réuni une quarantaine de kinésithérapeutes et deux
médecins de différentes régions. Une occasion de partager leurs expériences
et de réaffirmer l’utilité de ces structures pendant les épidémies hivernales.
La bronchiolite touche chaque année de mi-octobre à mi-avril près de 460 000
nourrissons, soit 30% des moins de deux ans.
Infection virale qui nécessite des soins adéquats ; essentiellement la
kinésithérapie respiratoire, les parents n’ont parfois d’autre solution ,
notamment les week-ends et les jours fériés, que de se rendre aux urgences de
l’hôpital le plus proche.
C’est sous l’impulsion de kinésithérapeutes désireux de résoudre ce problème
d’accès aux soins, que 17 réseaux bronchiolite ont vu le jour en France depuis
2001.
« Un numéro de téléphone commun et permanent rend plus lisible
l’organisation en réseau et en facilite l’accès »
Des structures différentes, un même service.
En Ile-de-France le réseau créé en 2001 et composé de près de 400 médecins
et 600 kinés.
Ces derniers effectuent des tours d’astreinte les week-ends et jours fériés de mioctobre à mi-mars.
Avec ce système, les consultations médicales sont assurées 7 jours sur 7.
En Haute-Savoie, le RB 74 compte environ 80 kinésithérapeutes. « Ils ont pris en
charge plus de 1000 nourrissons pendant la saison 2004-2005 ».
En 2004/2005, RB 74 a reçu une subvention du Conseil Général et espère
recevoir cette année une subvention de l’URCAM mais celle-ci tarde à soutenir
les réseaux considérant que ces structures ne s’occupant pas d’une
pathologie chronique, ne rentrent pas dans les critères d’admission du FAQSV
(Fonds d’Admission de la Qualité des Soins en Ville).
« La fiche de transmission améliore la qualité de la prise en charge »
Première motivation : se former
Les réseaux bronchiolite c’est garantir la permanence des soins mais c’est
également mettre en place une démarche d’amélioration de la qualité des
pratiques professionnelles, coordonner le travail des médecins et des
kinésithérapeutes.
La fiche – bilan : essentielle
Les adhérents au réseau élaborent généralement des outils de communication
interne, comme la fiche bilan.
Sydney Sebban rappelle « qu’elles transmettent de l’information et permettent
d’améliorer la qualité de la prise en charge. La fiche bilan est un moyen
efficace de suivre la pathologie et de détecter les signes d’aggravation ».
Les réseaux permettent de changer nos manières de penser : Dominique Pelca
(kinésithérapeute et secrétaire de l’ARB) « nous avons appris à partager, à ne
plus nous voir comme des agents exécutant d’une technique prescrite, mais
bien comme les partenaires des médecins, de nos confrères, des parents et
des enfants que nous soignons. Nous sommes devenus, dans le travail en
réseau, des co-auteurs du soin pour la bronchiolite ».
Les promoteurs des différents réseaux présents à Annecy-le-Vieux le 25 juin ont
évoqué la nécessité de se regrouper maintenant en une fédération.
Celle-ci aura plus de poids au niveau politique et face aux administrations,
laissant son autonomie à chaque association.
Les participants se sont donné rendez-vous en juin 2006 pour concrétiser ce
projet lors de la troisième journée des réseaux bronchiolite.
Fanny Blondin
Réf : Kiné Actualité n ° 996. 29 septembre 2005. pages 26 27.Résumé NICOLAS E