Restitution de l`atelier de formation sur L`approche participative PDF
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Atelier de formation sur L’Approche participative : «Méthodes et Outils» 26-28 Avril 2004 Berkane-Maroc Projet MetWetCoast SOMMAIRE Rapport élaboré par : M. Ali Regragui Mme. Saida Bourous Mme. Drissia Moustabchir M. Hassan Doumi M Chihab Hafid M.Ait Ousaidan I / CONTEXTE………………………………………………….4 II/ DEROULEMENT DES TRAVAUX……………………….5 A/ Sessions plénières 5 - Fondement de l’apprentissage et de l’action Participative - Processus d’Elaboration de programmes participatifs - Les outils d’analyses 5 6 8 B/ Sessions de travail en groupes 8 C/ Visite sur le terrain D/ Séance d’évaluation 12 III/ RECOMMANDATIONS . …………….………………… 13 IV/ ANNEXES…………………………………………………… - Programme - Liste des participants - Fiche d’évaluation - Fiche d’identification - Liste des acronymes AVANT-PROPOS 2 Le programme de formation pour 2004 : Sous le signe de l’adhésion aux objectifs et aux principes du projet MedWetCoast La formation représente une composante essentielle du projet MedWetCoast qui permet aux gestionnaires des sites couverts par ledit projet et aux personnels concernés d’acquérir de nouvelles compétences et d’acquérir les habitudes de prise de décision intersectorielles. L'objectif visé par cette composante est de transmettre aux acteurs spécialisés les outils d'adaptation de leurs connaissances aux nouvelles situations, et d'aider les acteurs généralistes à comprendre les principes de la gestion des zones côtières et humides. Outre cet objectif global, la composante formation du projet s’est assignée les objectifs spécifiques suivants : Etre un moyen d'acquérir des connaissances et des méthodologies appropriées à l'organisation d'une gestion intersectorielle pour les zones côtières et humides ; Constituer un outil dans la mise en place de la gestion des sites ; Renforcer la capacité d'une institution nationale à organiser des sessions de formation dans le domaine de la conservation des zones humides et côtières. A cet effet, les points focaux formation des six pays méditerranéens concernés par ce projet se sont réunis à Paris les 16 et 17 Décembre 2003 avec pour objet d’examiner les modalités d’initiation et de mise en œuvre du plan d’action de l’année 2004. L’efficacité de ce programme de formation est tributaire de quelques principes de base, à savoir : la focalisation sur les besoins de formation locaux ; la mise de l'accent sur une manière pratique de résolution des problèmes, où l’appel aux connaissances générales sera réduit au minimum ; la sélection des stagiaires devra s’accompagner d’un maximum d'efficacité. Le programme de formation proposé est composé de quatre (4) ateliers de formation dont les thèmes visent au renforcement des capacités des différents intervenants en matière de protection et de conservation des zones humides et côtières, en rapport avec l’état d’avancement du projet. Le programme est proposé comme suit : Programme de formation 3 Année 2004 Thème Objectifs 1. Approche participative : Méthodes Initiation aux techniques d’intégration et outils de la population à la gestion durable des ressources 2. Valeurs et fonctions écologiques et Sensibilisation aux raisons de la socioéconomiques des sites du projet conservation des zones humides 3. Problématique de la gestion Initiation aux méthodes de gestion sur écologique des zones humides au les plans institutionnel, légal et Maroc (expériences nationales et financier application aux sites du projet) 4. Mise en valeur écotouristique des Initiation aux modes de mise en aires protégées (Expériences en Europe valeur « conservatrice » en tant que et au Maroc) moyens de développement local Cette formation vise à mettre en exergue l'importance de la sauvegarde de la biodiversité, en milieu côtier et humide, à travers des actions en faveur de différents publics en les associant au projet, et dont la réussite est conditionnée en grande partie par leur adhésion. 4 I/ CONTEXTE Le développement et le renforcement des partenariats avec la société civile, le secteur privé, les collectivités locales pour la participation et l’engagement actif aux efforts de développement durable du Maroc est une composante fondamentale de la stratégie nationale pour la protection de l’environnement. Ainsi, la conception et la mise en oeuvre de projets environnementaux doivent leur efficacité à l’adoption d’une approche de concertation, de synergie, de partage de responsabilité et de solidarité pour garantir le succès de toute action environnementale visant la gestion rationnelle des ressources naturelles et valorisant les ressources humaines en vue du développement durable. Cette approche dite « approche participative » devenue, après Rio 92, l’un des piliers du développement durable, a été adoptée avec succès par plusieurs programmes de développement local et ce, par l’adaptation des concepts novateurs de l’approche aux spécificités du territoire ciblé et à la multiplicité de la problématique de son développement. Cependant, cette approche ne peut atteindre ses résultats que si elle est adoptée par les acteurs du développement, en particulier la société civile et les Collectivités Locales entre autres, ou encore par l’organisation et le renforcement de leurs capacités. C’est dans cette perspective qu’à été développé dans le cadre du projet MedWetCoast pour la conservation des zones humides et côtières, un programme de formation thématique visant à sensibiliser et initier les acteurs locaux aux meilleures techniques de gestion, de conservation et de valorisation des zones humides. La première étape du programme de formation précité a été consacrée à la connaissance des méthodes et outils de l’approche participative au profit des représentants du réseau d’acteurs en terme de gestion et d’utilisation des milieux sensibles. II/DEROULEMENT FORMATION DE LA SESSION DE Les travaux de cet atelier de formation ont été entamés par une séance d’ouverture marquée par les interventions de Messieurs le Gestionnaire du projet, le représentant de la Direction Régionale des Eaux et Forêts de la Région 5 de l’Oriental, de l’Inspecteur Régional de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, du point focal formation du projet et d’un élu local. Cette formation s’est déroulée en sessions plénières et travaux de groupes : A/ SESSIONS PLENIERES : leur but est de faire ressortir les points essentiels permettant d’élaborer des Programmes Participatives (EPP) basés sur une approche d’apprentissage par l’expérience. Ainsi, ces sessions ont été structurées comme suit : AI / FONDEMENT DE L’APPRENTISSAGE ET DE l’ACTION PARTICIPATIVE (AAP) L’élaboration d’un programme participatif est « le processus par lequel on travaille en partenariat avec la communauté pour concevoir des programmes réalisables, désirés et durables ». Ledit programme permet : ¾ D’analyser leurs besoins ; ¾ D’identifier les solutions susceptibles de satisfaire ses besoins ; et ¾ De concevoir, de mettre en œuvre et d’évaluer un plan d’action. Le concept générique d’Apprentissage et d’Action Participatifs (AAP) renvoie à l’ensemble des méthodes participatives déjà existantes ( ex: L’Evaluation Rurale Participative(ERP), Méthode Active de Recherche et de Planification (MARP). L’AAP est constituée de trois piliers : 1 : Attitudes et comportements Les attitudes et comportements sont selon de nombreux praticiens de l’AAP les éléments fondamentaux pour une bonne animation de la participation communautaire. On peut citer parmi les types d’attitudes et de comportements nécessaires à l’animation réussie de l’AAP le respect des capacités et des savoirs locaux, la flexibilité, la recherche de la diversité et la conscience autocritique. etc… 2 : Méthodes ou techniques Elles sont utilisées pour recueillir et analyser les données au cours du processus AAP. L’utilisation de ces techniques appelle deux stratégies-clés à savoir : ¾ Disposer d’une équipe pluridisciplinaire et ; ¾ Pratiquer la triangulation qui consiste à l’utilisation de sources d’information variées et des techniques de collecte de données différentes 6 pour arriver à un haut niveau d’exactitude des résultats (ex : La confection de cartes et diagrammes, Les entretiens semi-structurés, Les analyses matricielles, etc…. 3 : Partage Le partage de l’information et des expériences est un élément fondamental de l’AAP. Il se situe à plusieurs niveaux : ¾ Partage d’informations entre les membres de la communauté eux-mêmes ; ¾ Partage d’informations entre la communauté et les professionnels externes ; ¾ Partage d’expériences entre les institutions menant l’AAP ; ¾ Partage d’informations entre les animateurs eux mêmes. AII / PROCESSUS PARTICIPATIFS D’ELABORATION DE PROGRAMMES La méthodologie à suivre pour la réalisation d’un projet ou d’un programme de type participatif comporte quatre phases : 1 / Phase préparatoire Elle consiste à: ¾ L’information et la sensibilisation de la communauté concernée; ¾ Le choix de la zone d’action ; ¾ La collecte de données de base ; ¾ La programmation des activités du terrain. 2 / Phase de Diagnostic Participatif (DP) : Le diagnostic participatif est une méthode qui sert à répondre aux questions suivantes : Quelles sont les activités qui sont nécessaires et qui peuvent être appuyées ? Est-ce que les bénéficiaires acceptent les activités proposées par les intervenants extérieurs ? Est-ce que les activités proposées sont pertinentes et réalisables ou pas ? Cette phase comporte six activités principales : ¾ ¾ ¾ ¾ La validation des données de base issues de la phase préparatoire; L’inventaire des données naturelles et socio-économiques, L’identification des problèmes, besoins et contraintes ; L’identification des potentialités ; 7 ¾ L’analyse des problèmes et la recherche de solutions possibles ; ¾ La hiérarchisation des problèmes. 2-2 Les avantages du diagnostic participatif Ils peuvent être résumés comme suit : ¾ Donner le pouvoir aux membres de la communauté pour la prise des décisions qui affectent leur environnement ; ¾ Fournir des garde-fous au développement qui permettent l’évaluation des risques ainsi que les coûts et avantages des activités en question ; ¾ Fournir un lien direct entre la communauté et les décideurs extérieurs ; ¾ Fournir une nouvelle façon de voir les problèmes. 2-3 Les limites du diagnostic participatif sont comme suit : ¾ Le DP produit des questions, des hypothèses et des options préliminaires pour le développement, mais pas toujours des réponses définitives ; ¾ Les techniques du DP peuvent être rapides, mais la mise en œuvre et le processus de développement ne le sont pas toujours ; ¾ Les techniques du DP sont complémentaires à d’autres méthodologies de recherche et d’action ; ¾ Les techniques du DP sont coûteuses en temps et en ressources humaines et matérielles. 3/ Phase de Planification Participative (PP) Avec comme principales activités : ¾ L’identification participative des actions prioritaires ; ¾ L’analyse de faisabilité sociale, technique; économique, financière et institutionnelle de chaque action ¾ L’élaboration d’un plan de développement communautaire ; ¾ L’établissement du programme d’action annuel et d’un contrat ou convention relative à ce programme. 4/ Phase de mise en œuvre de suivi et d’évaluation : C’est en partant des axes dégagés de la PP que les opérations de mise en œuvre et d’évaluation proprement dite sont menées. Cette phase consiste à : ¾ La programmation détaillée de l’exécution ; 8 ¾ L’exécution et la supervision des travaux ; ¾ La mise en place d’un dispositif de suivi ; ¾ L’évaluation des programmes. A III / LES OUTILS D’ANALYSE Ils serviront pour la hiérarchisation des priorités de la communauté qui ont été dégagées à partir des problèmes et solutions proposées. Ces outils différents selon les thèmes et les buts visés par le projet (ex : entretiens semi structurés, Conception des cartes, Transects, calendriers saisonniers, diagrammes, etc…). Ainsi, et à titre d’exemple, pour le thème Production Végétale les outils d’analyse qui peuvent être envisagés sont les suivants : ¾ Entretien semi structuré ; ¾ Carte de terroir ; ¾ Carte des exploitations(occupation des sols, répartition des terres agricoles); ¾ Calendrier cultural ; ¾ Carte des ressources en eau (dimensionnement et état des ouvrages d’adduction d’eau) ¾ Arbre à problèmes ; ¾ Diagramme système ; ¾ Transect (parcellaires d’exploitation), etc… B/ SEANCE DE TRAVAIL EN GROUPES Au cours de cet atelier, et en vue de mettre en pratique les connaissances acquises dans le domaine de l’approche participative, les participants on été invités à se répartir en groupes de travail. Chacun de ces groupes de travail a appliqué les outils de l’approche participative à un site retenu dans le cadre du projet MedWetCoast. Le travail demandé consistait en l’identification des principaux intervenants au niveau de chaque site ainsi que l’identification des problèmes correspondants. 9 1 : Identifier des partenaires intervenant au niveau du site choisi Concernant la lagune de Nador, le groupe de travail a identifié un certain nombre d’intervenants dans ce site et que l’on peut répartir de la manière suivante : A/ DEPARTEMENTS MINISTERIELS : ¾ Le SEE en raison de l’intérêt de la préservation et de la protection de la lagune de Nador ; ¾ Le HCEFLCD en raison du domaine forestier se trouvant au niveau du site et dont il a la charge de gestion ; ¾ l’Equipement notamment via le Direction des Ports et du Domaine Public Maritime en raison de sa responsabilité dans la gestion du domaine public maritime entourant toute la lagune et de la lagune elle-même si l’on considère que cette dernière entre dans le domaine public maritime ; 10 ¾ l’Habitat et l’Urbanisme pour leur responsabilité dans le domaine de la planification de l’habitat et de la réglementation de l’urbanisme et de l’occupation de l’espace au niveau de la lagune ; ¾ Les différents documents d’urbanisme dont ce Département a la charge illustrent bien la place opportune que détient ce Ministère dans le site en question ; ¾ Le Tourisme en raison notamment des infrastructures touristiques projetées au niveau de la lagune ; ¾ La Pêche Maritime dont l’intervention est liée essentiellement aux activités de pêche exercées dans le milieu lagunaire. Bien entendu, ces différents Départements ministériels sont relayés au niveau régional et local par leurs différents services extérieurs. Il convient d’ajouter à ces Départements ministériels l’Agence pour le Développement des Provinces du Nord qui intervient de manière générale dans tous les projets de développement de ces provinces. B/ COLLECTIVITES LOCALES Il s’agit en particulier de ce qui suit : ¾ Le conseil de la région de l’oriental dont la mission essentielle se résume dans la planification des actions et de leur coordination spatiale au niveau de toute la région. La région est à cet effet le cadre de concertation et planification par excellence ; ¾ L’Assemblée Préfectorale de Nador ; et enfin ¾ Les différentes communes urbaines et rurales riveraines de la lagune (tels que les communes de Nador et de B’ni Nsar) ainsi que d’autres communes qui bien que n’étant pas riveraines de cette lagune se situant en amont d’elle ne sont pas de moindre importance pour la protection de ce site en raison notamment des impacts de certaines de leurs activités sur ce milieu (à titre d’exemple, certaines communes situées en amont de la lagune déversent leurs effluents liquides vers les cours d’eau qui euxmêmes déversent sur la lagune et contribuent ainsi à la détérioration de ce milieu). 11 Il convient d’ajouter à ces intervenants locaux la RADEEN (cette dernière a pour charge la gestion de 2 unités d’épuration et de traitement des eaux usées situées au niveau de la lagune) et les autorités locales dont les actions ne sont pas de moindre importance et peuvent se révéler fort opportunes dans la mise en œuvre des mesures de protection. C/ OPERATEURS ECONOMIQUES ET SOCIAUX Il s’agit essentiellement d’une unité d’aquaculture et d’une unité de production de sel en plus des pêcheurs qui exercent leurs activités au niveau de la lagune. On peut leur ajouter également les opérateurs touristiques intéressés par la mise en place d’installations hôtelières et autres. D/ ONG ET POPULATION LOCALE : Le rôle des ONG et de la population locale n’est plus à démontrer. Certains d ces ONG préconisent la protection du site, d’autres par contre représentent et défendent les intérêts des habitants riverains de la lagune. La population est concernée dans la mesure ou certains individus réclament des droits fonciers et de propriété de même que des droits d’exploitation sur les différents terrains fonciers se trouvant sur le cordon dunaire et sur la lagune elle-même. 2 Application des méthodes et outils d’analyse pour l’identification des problèmes Dans le même ordre d’idées, les organisateurs ont demandé aux participants de mettre en application d’autres instruments de l’approche participative. Pour l’identification des problèmes. Le choix s’est fait sur l’identification des conflits et des divergences d’intérêts pouvant survenir entre les différents acteurs et intervenants énumérés ci-dessus. La synthèse qui peut être dégagée concernant les conflits et divergences d’intérêts dans la lagune de Nador est la suivante : 2.1 : Le problème foncier et de propriété demeure un obstacle majeur entre les différents intervenants notamment entre les riveraine locaux, la DPDPM et les Eaux et Forêts chacun, dans l’absence d’une délimitation matérielle et définitive, réclamant des droits fonciers et de propriété sur les terrains en question ; 2.2 : Les activités d’aquaculture paraissent en contradiction avec le déversement des eaux usées au niveau de la lagune, de même que les pêcheurs artisanaux sont en conflit avec les aquaculteurs opérant au niveau de la lagune. 12 Le deuxième groupe de travail s’est exercé sur le cas du site de l’embouchure de la Moulouya, selon les mêmes outils de travail. C/ VISITE SUR LE TERRAIN Une sortie sur le terrain a été organisée et au cours de laquelle les participants ont pu constater visuellement la beauté du site de l'embouchure de la Moulouya. Ce dernier constitue l'une des zones humides retenues dans le cadre du projet MedWetCoast. Les participants ont pu également constater la construction d'une route côtière reliant la plage de Saïdia au Cap de l'Eau, ce qui va permettre d'améliorer l'accessibilité du site en question aux visiteurs intéressés. Cette accessibilité du site aux engins à moteur peut avoir des effets négatifs sur le milieu environnant en cas de dépassement de la capacité d'accueil vu le nombre important de visiteurs éventuels. De même, les participants ont été informés du projet d'implantation d'une zone touristique de grande envergure dont la capacité hôtelière devrait concurrencer celle d'Agadir. Les questions de rejets solides et liquides d’approvisionnement en eau potable ont été soulevées. Cependant, il a été signalé lors des discussions à ce sujet que les promoteurs de ce projet touristique étaient convaincus de la nécessité de la protection de cette zone humide, d'autant plus que ledit projet se base sur l'écotourisme pour promouvoir son produit. Le maintien de ces zones humides y va donc de l'intérêt même du 13 projet pour l'organisation de randonnées. Il convient de signaler également que la plage de Saïdia est proposée pour l'obtention du pavillon bleu qui est un label écologique attestant de la qualité de la plage. D/ SEANCE D’EVALUATION L’analyse des résultats du questionnaire d’évaluation du présent atelier de formation ( cf tableau)permet de relever les recommandations suivantes : - Les participants ont particulièrement apprécié les éléments suivants : a- Organisation – Logistique ; b- Rapports animateurs / assistance ; c- Participation de l’assistance. Un effort doit cependant viser à améliorer la répartition des séquences du programme de l’atelier pour le tiers des participants. - Pour évaluer les différentes composantes du programme de l’atelier, les participants octroient un degré de satisfaction supérieur au travail en groupe et à la séquence des exercices par rapport aux critères cognitifs ; - De même qu’ils recommandent d’y affecter davantage de temps ; - Par ailleurs, l’assistance juge que les séances réservées au travail en groupe et aux visites de sites sont les plus précieuses ; - Les participants estiment que les compétences acquises qui seront les plus utiles dans leur activité concernent les outils de l’approche participative. RECOMMANDATIONS Au terme de cette formation les deux recommandations suivantes ont été formulées : - Il est souhaitable d’associer les opérateurs socioéconomiques régionaux à ces formations (FADESA, MAROST …) ; - Il est recommandé d’inclure dans ce cours une étude de cas réelle appliquée à l’approche participative en plus des exemples qui ont illustré les séquences du programme de formation. 14 La séance de clôture a été caractérisée par l’intervention de Monsieur le Gouverneur de la Province de Berkane qui a mis l’accent sur l’importance du projet pour le développement de cette région. Il a également lancé un appel aux différents acteurs pour adhérer aux objectifs du projet et à la réalisation des actions prévues dans ce cadre. 15 ANNEXE 16 ATTELIER DE FORMATION SUR LE THEME : APPROCHE PARTICIPATIVE : METHODES ET OUTILES Berkane , du 26 au 28 avril 2004 PROGRAMME Premier journée : le lundi 26 avril 2004 9h00-10h15 Ouverture de l’atelier Responsables locaux Gestionnaires du projet MedWetCoast 10h15-10h30 10h30-12h15 Pause café Prise de contact et cadrage stratégique de la formation ( attentes des participants, validation des objectifs de la formation) 14h 15-16h15 Historique et contexte de l’approche participative. Fondements de l’approche participative 16h15-16h15 Pause café 16h15-18h00 Procédures socio-économiques (identification-diagnostic des problèmes et des besoins) Deuxième journée : le mardi 27 avril 2004 8h30-10h15 Introduction à l’élaboration de programmes participatifs. Diagnostic participatif (itinéraire méthodologique, concepts et objectifs) 10h15-10h30 Pause café 10h30-12h15 Préparation de la participation, identification des parties prenantes et animation du travail sur le terrain Déjeuner 14h15-16h00 Présentation et pratique de certains outils utilisés dans l’étude du contexte de développement ( cartes des ressources, transects, diagramme de Venn,etc.) 16h00-16h15 Pause café 16h15-18h00 Présentation et pratique de certains outils utilisés lors l’analyse des moyens d’existence des membres de la communauté ( horloges des activités journalières ; calendriers saisonniers, matrices des revenus et des dépenses, etc.) Troisième journée : le mercredi 28 avril 2004 8h30-10h15 Présentation et pratique de certains outils développement de la communauté ( classement par paires, organigramme, analyse des problèmes ; etc). 10H30-12H15 Pause café 10h30-12h15 Eléments méthodologiques de la planification et élaboration du plan d’action communautaire Déjeuner 14h15-16h00 Elaboration du plan de développement et Suivi 16H00-16H00 16h15-18h00 Pause café Synthèse et évaluation Animateurs : Mehdi ZIRARI Abdellatif KHATTABI Mehdi ZIRARI Abdellatif KHATTABI Mehdi ZIRARI Abdellatif KHATTABI Abdellatif KHATTABI Mehdi ZIRARI Mehdi ZIRARI Abdellatif KHATTABI Abdellatif KHATTABI Mehdi ZIRARI Mehdi ZIRARI Abdellatif KHATTABI Abdellatif KHATTABI Mehdi ZIRARI Abdellatif KHATTABI Mehdi ZIRARI Equipe MedWetCaost 17 et LISTE DES PARTICIPANTS A L’ATELIER DE FORMATION SUR LE THEME APPROCHE PARTICIPATIVE : METHODES ET OUTILS Berkane, du 26 au 28 avril 2004 Prénom et Nom Najib Bachiri Benammar Ziadi Mbarek Boumaza Yahia Tijani Abderrahman Belghiti Abderrahman Chemlali Mohamed El Harti 6 représentants de d’environnement scolaires Said El Berkani Taib Saidi Mohamed Derfaoui Mimoune Mahboub El Habib Fateh Mimoune Boukhidous Moustapha Youssoufi Hassan Mokhtari Fouzi Semni Abdelilah Diraoui Province de Nador Allal Kychouh Abelkader Arraiss Hocine Kissami Institutionnels Ahmed Salhi Nadia Chaair Mohamed El Khalloufi Abdelkader Kadi Hassan Doumi Saida Bourous Abdallah Ait Ben Ouissadan Chihab Hafid Organisateurs de la formation Youssef Slaoui Ali Regragui Drissia Moustabchir Sana Jemily Abdellatif Khattabi Mehdi Zirari Qualité Société civile Homme et Environnement, Berkane Amis de TAFOGHALT Anciens élèves de Madagh Centre National Des Zones Humides Aprocibb, Berkane Pharmacien, Berkane clubs Berkane Elus locaux Conseil Provincial de la Province de Nador Président de la Commune Rurale de Madagh Province de Berkane Représentant du Secrétariat du Cabinet de Monsieur le Gouverneur Représentant du Secrétariat du Cabinet de Monsieur le Gouverneur Chef de la Division des Affaires Rurales Division de l’Urbanisme Service des Projets d’Investissement Service des Projets d’Investissement Ingénieur d’Etat, Commune Rurale de Taforhalt Technicien, Commune Rurale de Madagh Ingénieur d’Application, Commune Rurale de Beni Ansar Technicien, Commune Rurale de Beni Chiker Administrateur, Commune Rurale de Ahfir Chef de l’Arrondissement des Eaux et Forêts de Berkane, Direction Régionale des Eaux et Forêts de l’Oriental Ingénieur d’Etat forestier, DREFO Administrateur, DREFO Inspection Régionale de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement Administrateur responsable du suivi du projet MedWetCoast, Secrétariat d’Etat chargé de l’Environnement Administrateur Chef du Service des Bases de Données sur l’Environnement, SEE Ingénieur d’Etat, SEE Administrateur membre de la Cellule Littoral, SEE Gestionnaire du projet Point focal formation, SEE SEE Assistante du Gestionnaire du projet Intervenants PhD en Foresterie, Professeur à l’Ecole Nationale Forestière d’Ingénieurs, Salé - Maroc DES en Economie Agricole, CNAM, Paris, France (en cours), Consultant indépendant 18 Evaluation Tableau de synthèse Question 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Désignation Rapports animateurs / assistance Participation Organisation Répartition des séquences du programme Alternance cours / exercices Logistique Rapports organisateurs / assistance Autres D B C A Exercices SEPP Documentation Travail pratique Etude sur le terrain Planification participative Evaluation à postériori Exposés plus détaillés et pratiques des méthodes d’apprentissage Visites de sites SEPP Travail en groupe Etude sur le terrain Historique, contexte et fondements de l’AP Diagnostic participatif Elaboration des cartes avec la population Outils de l’AP SEPP Documentation Connaissances Méthodologie de travail Méthodologie de planification Organisation et logistique Exposés longs / Donner plus de temps aux discusions Non participation à toutes les séances Alternance cours / exemples Documentation Plus de détails sur les étapes de l’AP Non Oui Non Documentation Séances pratiques sur le terrain 19 Réponse 6 5 3 3 3 2 1 1 63 60 60 58 2 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 63 1 1 1 7 1 2 1 FICHE D’EVALUATION FINALE 1 Qu’avez –vous apprécié le plus dans cet atelier de formation ? - Organisation Logistique Répartition des séquences du programme de cet atelier de formation Alternance cours / exercices Participation de l’assistance Rapport animateur / assistance Rapport organisateurs / assistance Autres… 2- Choisissez un chiffre sur l’échelle ci-dessous pour illustrer votre degré de satisfaction par rapport aux différentes composantes du programme de l’atelier de formation échelle je n’ai pas aimé j’ai beaucoup aimé a. les concepts élémentaires d’élaboration de programme participatifs b. les échanges d’idées entre mes collègues au cours de l’atelier c. les exercices menés au cours des sessions d. le travail en groupes au cours des sessions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 3 - Quelles sont , selon vous, les sessions qui nécessitaient davantage de temps ? 4- Laquelle des sessions avez –vous trouvé la plus précieuse ? 5- Lesquelles des compétences que vous avez acquises vous seront plus utiles dans votre travail ? 6- Lesquelles des compétences que vous avez acquises vous seront moins utiles dans votre travail ? 7-Pourriez-vous estimer dans quelle mesure cet atelier de formation a-t-il répondu à vos attentes déclinées au début de cet atelier de formation ? 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 8- Avez-vous des suggestions sur d’autres thèmes à inclure dans cet atelier de formation ? 9- Seriez-vous disposés à recommander cet atelier de formation à d’autres personnes ? 10- Veuillez nous faire toute autre suggestion susceptible de nous aider à améliorer cet atelier de formation à l’avenir. 20 Liste des acronymes EPP : Elaboration de Programmes Participatifs APP : Apprentissage et d’Action Participatifs ERP : Evaluation Rurale Participative MARP : Méthode Active de Recherche et de Planification DP : Diagnostic PP : Planification Participative RADEEN : Régie Autonome de Distribution d’Eau et de l’Electricité de Nador HCEFLCD : Haut Commissariat des Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification 21 22