partie 1 comprehension de l`oral

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partie 1 comprehension de l`oral
Pages 181-187 S'ÉVALUER Préparation au DELF B2
PARTIE 1 COMPREHENSION DE L’ORAL
Exercice 1
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Le débat du jour – François Bernard
FB : Bonsoir et bienvenue à l’écoute du débat sur RFI.
La journée mondiale de la santé, organisée ce mardi par l’OMS, s’est intéressée particulièrement à la sécurité sanitaire
des aliments. L’évolution des modes de production, de conservation soulève parfois des problèmes quant à la salubrité
des aliments. Alors, faut-il s’inquiéter de l’industrialisation de la production, de l’utilisation massive de produits
chimiques, de la propagation des OGM ou des nano éléments dans les aliments qui sont proposés à la consommation ?
Les aliments sont-ils sains ? On en parle avec 2 invités ce soir. Je vous les présente tout de suite. Daniel NAIRAUD est
directeur général du Fonds français pour l’alimentation et la santé. Bonsoir à vous Daniel Nairaud (DN)
DN : Bonsoir.
Et puis Laurent CHEVALLIER (LC), médecin, nutritionniste, président de la Commission alimentation du réseau
environnement santé. Vous avez publié, Laurent Chevallier, le Livre antitoxique chez Fayard. Vous êtes au téléphone,
puisque vous habitez près de Montpellier. Bonsoir à vous.
LC : Bonsoir.
FB : Alors, je vais commencer avec vous Laurent Chevallier, rapidement pour un premier tour de table. Les dangers qui
guettent les consommateurs semblent nombreux. Quels sont ceux auxquels il faut faire particulièrement attention selon
vous ?
LC : Écoutez on a une problématique particulièrement inquiétante et préoccupante pour nous médecins puisque dans
l’alimentation vous trouvez un nombre considérable de composés chimiques. Il y 350 additifs qui sont autorisés dans
l’alimentation. On peut trouver des résidus de pesticides. On a des éléments, des emballages qui peuvent passer dans les
aliments. Donc on a une réelle préoccupation par rapport à ça et on voit qu’aujourd’hui on a quand même un Français
sur deux, selon les chiffres de la Caisse primaire d’assurance maladie, qui ont des maladies ou des troubles. Donc ceci
est tout à fait préoccupant. Par ailleurs, on voit qu’en termes d’alimentation on a toujours pas une réglementation
beaucoup plus sévère ou des incitations plus importantes par rapport à la consommation de sodas chez les jeunes qui
sont tout à fait délétères pour des consommations régulières. Donc effectivement, nous médecins, nous sommes très
préoccupés par l’évolution que l’on voit actuellement et je crois qu’on a cette problématique de tous ces cocktails
chimiques que l’on trouve dans les aliments et qui est inquiétante.
FB : Vous partagez les inquiétudes de Laurent Chevallier, Daniel Nairaud ?
DN : Alors écoutez, je les ais, perçois, certainement de manière un peu différente, pour la bonne et simple raison que
depuis à peu près un quart de siècle je consacre mon existence professionnelle à mettre en place le cadre, à la fois
réglementaire mais également de politique publique permettant à chacun d’entre nous d’avoir une sécurité suffisante, y
compris, au regard de ce qu’ils consomment. Donc, bien entendu, il s’agit pas du tout de nier que les faits sont ceux
qu’ils ont aujourd’hui. Il s’agit de se poser la question pour moi de savoir, si finalement, on a fait tout ce qu’il aurait
fallu faire, si les marges de progrès sont encore possibles et dans ce cas-là ce qu’elles sont.
FB : Mais est-ce que les pouvoirs publics en France nous protègent des risques qu’évoquait Laurent Chevallier à
l’instant ? Comment nous protègent-ils ?
DN : En tous cas, si vous permettez, j’aimerais bien faire un petit retour sur les 25 ans qui se sont passés. On a eu une
dynamique réglementaire tout à fait remarquable et aujourd’hui les réglementations ne font pas défaut en matière
d’innocuité des éléments, certainement pas. C’est à dire, à la fois parce qu’on a démarré finalement à une époque, où le
principal risque à considérer était la transmission des maladies animales à l’homme. Je pense à l’après-guerre, à la
brucellose, à la tuberculose, etc. Et donc finalement les premières réglementations sont nées avec cette obligation de
protection. Notamment sur la filière animale, et sur la viande en particulier. Et puis ce corpus n’a cessé de s’étoffer et il
a changé d’échelle au début des années 2000 avec ce que chacun considère comme étant la constitution du droit
alimentaire et qui a un fameux règlement que tout le monde connaît par son numéro, qui est le règlement 178-2002, et
qui a fixé les principes généraux de la législation alimentaire en Europe, conféré des niveaux de sécurité tout à fait
supérieurs à ce qu’ils pouvaient être encore ailleurs et surtout créé l’autorité européenne de sécurité sanitaires et
alimentaire.
FB Les règlements nous protègent Laurent Chevallier, suffisamment à votre avis ?
LC : Non sûrement pas. On a des preuves régulières, et une preuve qui était flagrante il n’y a pas longtemps quand on
s’est aperçu que finalement on pouvait remplacer de la viande de bœuf par de la viande de cheval sans que finalement
personne ne s’en aperçoive. La cour des comptes elle-même s’en émeut puisqu’elle estime que les systèmes de
surveillance sont souvent défaillants. On s’aperçoit d’une chose aussi c’est que finalement les contrôles sont en baisse et
que encore plus grave quand il y a des sanctions, quand on s’aperçoit qu’il y a des malversations, et bien finalement les
sanctions sont tout à fait insuffisantes. Alors là où je rejoins monsieur Daniel Nairau, c’est concernant effectivement
l’aspect microbiologique, c’est à dire qu’on a fait d’énormes progrès pour qu’il y ait moins de bactéries, de virus dans
les aliments, ça s’est tout à fait exact et ça a été un vrai progrès. Alors on a pratiquement plus de typhoïde ou du moins
c’est très rare. Alors qu’on en avait dans les années 50 jusqu’à à peu près 15 000 cas par an en France. En revanche, ce
qu’on a vu arriver, c’est toute cette chimie qui est arrivée et je suis désolé de contredire un peu monsieur Daniel Nairau
concernant la sécurité que l’on a au niveau de l’Europe, notamment au niveau de ce qu’on appelle l’EFSA, l’agence
sanitaire de sécurité. Elle est tout à fait défaillante aussi.
1. case cochée la salubrité des aliments
2. Ils jugent dangereux le nombre considérable de produits chimiques dans les aliments.
3. case cochée 1 Français sur 2.
4. case cochée une réglementation beaucoup plus sévère
5. a) un cadre réglementaire b) un cadre de politique publique
6. case cochée pour éviter la transmission des maladies animales à l’homme
7. case cochée la création d’un règlement du droit alimentaire européen
8. case cochée Les consommateurs peuvent être trompés sur ce qu’ils mangent.
9. case cochée Leur nombre diminue.
10. case cochée Ils sont déficients.
11. case cochée De gros progrès ont été fait concernant la qualité microbiologique des aliments.
12. Elle est défaillante.
Exercice 2
Journaliste : Vous êtes sur Euradio Nantes et je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau rdv de « made in
ESS », une émission proposée par la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire des Pays de la Loire et
consacrée cette semaine à la consommation.
Quand on parle de consommer autrement dans le domaine alimentaire, on pense un peu automatiquement à l’agriculture
biologique et aux circuits courts de distribution. Donc nous allons évoquer ces aspects avec vous Patrice Hurel vous
faites partie du collectif AMAP 44 qui propose des paniers en circuit court. Alors est-ce que vous pouvez d’abord
expliquer ce qu’est une AMAP ?
Patrice Hurel (PH) : AMAP : association de maintien de la culture paysanne. Voilà la définition. C’est un concept qui a
traversé toute la planète, qui a démarré au Japon dans les années 60 où là-bas 30 % de la consommation de légumes au
Japon se fait par ce circuit courts. Il faut vraiment habiter la France pour connaître autant de grandes surfaces et de
caddies. Bon maintenant localement, effectivement, la première AMAP est venue, en fait d’un maraîcher à Toulon qui
en même temps se voyait exproprier de sa terre justement pour construire une grande surface. Et en même temps, il a
découvert à New York que ce type de, parce qu’il a traversé les États-Unis, là-bas ils appellent des CSA. Voilà, donc ça
a été le premier mouvement très militant accompagné par une association qui s’appelait Agence Provence. Et puis ça a
fait tache d’huile, pour arriver en Loire-Atlantique, parlons localement, en 2004, la première AMAP aux Sorinières. Et
après effectivement, ça a été un peu l’escalade. On a été à la rencontre d’une demande de plus en plus croissante. Et à ce
jour, je comptais encore hier soir, 103 lieux de distribution d’AMAP. Quand je dis lieux de distribution d’AMAP c’est
à dire que sur un même lieu de distribution d’AMAP on peut avoir plusieurs producteurs.
Journaliste : D’accord. Est-ce que vous pouvez concrètement dire comment ça se passe ? Parce qu’il y en a peut être qui
connaissent pas.
PH : Concrètement, c’est pouvoir s’engager, acheter à l’avance, en fait, un panier, alors de légumes, de produits laitiers,
de pain. À chaque fois on a un contrat unique avec un producteur, donc si on parle de légumes un contrat unique avec
un maraîcher. On va s’engager sur une période de 6 mois à venir chercher un panier, toutes le semaines, on va dire un
jeudi soir entre 18 et 19 h 30. Bon, ça dépend des lieux, sur Nantes il y en a un paquet. Et voilà, sauf que dans mon
panier, finalement avec les légumes je ne choisis pas les légumes. Autrement dit c’est des légumes de saison, produits
issus de l’agriculture biologique sans produits chimiques Et par ce biais, c’est surtout un engagement social, un lien que
l’on veut établir et soutenir une économie locale par le biais d’agriculteurs.
1.case cochée soutenir l’activité des agriculteurs
2. case cochée dans le monde entier
3. case cochée au Japon
4. Sur un même lieu de distribution d’AMAP, on peut avoir plusieurs producteurs.
5. S’engager, c’est pouvoir acheter à l’avance. C’est un engagement, sur une période donnée, à venir chercher un
panier, toute les semaines.
6. case cochée des légumes qui poussent à cette période.
7. case cochée l’économie locale
PARTIE 2 COMPREHENSION DES ECRITS
Exercice 1
1. case cochée une grève chez une radio publique.
2. Elle est intimement mêlée à nos pratiques quotidiennes.
3. case cochée un contact avec le monde extérieur
4. - « 83 % des Français (de plus de 15 ans) écoutent la radio chaque jour ».
- « La durée d’écoute moyenne de la radio par auditeur atteint 3 heures ».
(et aussi « 45 millions d'auditeurs quotidiens. »)
5. case cochée Faux
« Mais surtout elle a été dynamisée par le sans fil, le fameux « transistor » des années 1960 et, ces dernières années, par
le téléphone portable. »
6. 2 réponses possibles ? Il est matinal → « La radio c’est avant tout le média du matin. »
+ Il et assidu → 83-% des Français (de plus de 15 -ans) écoutent la radio chaque jour, » « Enfin,
l’auditeur est un être particulièrement fidèle. »
7. case cochée pour prendre leurs repères.
8. La radio résiste bien car elle est facilement accessible.
case cochée Vrai
« Aujourd'hui, un ménage français possède en moyenne 10 appareils capables de capter la radio, depuis les réveils
jusqu’aux autoradios, aux ordinateurs et aux smartphones. »
Le téléphone portable a un impact négatif sur le développement de la radio.
case cochée Faux
« elle a été dynamisée par le sans fil, le fameux « transistor » des années 1960 et, ces dernières années, par le téléphone
portable. »
9. case cochée La radio fait partie de la vie des Français.
Exercice 2
1. case cochée pessimiste.
2. Ce sont des Européens de 25 à 34 ans.
3. Dans les milieux populaires, les parents acceptent facilement que leurs enfants restent tard à la maison.
case cochée Faux
« Ainsi, des parents qui ont fait peu d'études ont du mal à comprendre que leurs enfants qui en ont fait davantage ne
soient pas totalement indépendants. »
Les jeunes des milieux populaires ne se sentent pas toujours complètement accueillis par leurs parents.
case cochée Vrai
« Cette incompréhension peut être mal vécue par les jeunes qui ne se sentent accueillis qu'à moitié . »
4. case cochée choisir l’hébergement adapté.
5. Car cette nouvelle forme de solidarité montre qu’il n’y a plus de guerre de génération aujourd’hui.
6. case cochée les inégalités liées à la classe sociale
7. case cochée cLes enfants aidaient leurs parents.
8. D'après l'auteur, les flux financiers sont désormais à 90 % des flux descendants, et l'aide des grands parents vers les
petits enfants s'est développée. Les grands-parents sont plus impliqués dans la solidarité familiale qu'auparavant.
9. Les risques peuvent être :
- l'infantilisation ;
- une forme de dépendance ;
- une cohabitation sans partage.
PARTIE 3 PRODUCTION ECRITE
Manquante
PARTIE 4 PRODUCTION ORALE
Manquante