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[Gestion technique - Sécurité]
Sans qu’elle ne confine à
la psychose, la sécurité
" intra-buildings " requiert
une attention de plus en
plus soutenue. Ainsi, dans
les grandes entreprises,
les responsables de la
sécurité occupent-ils un
poste-clé. En cause,
probablement, l’actualité
internationale à l’aube de
ce XXIe siècle tourmenté,
mais aussi l’incroyable
sophistication de
contrôles d’accès plus
fiables que jamais et
mariant harmonieusement
design, électronique et
biométrie.
Photos Courtesy of Automatic System
Les contrôles d’accès
C
la
omment protéger vos bâtiments
de visiteurs indésirables tout en
ayant, indirectement, un œil
attentif sur le temps de présence de votre
personnel? Quel est le meilleur compromis entre sécurité et sûreté ? Quel équipement est le mieux
adapté aux besoins de
" Le principe de base de l’entreprise ? Quels en
notion de contrôle d’accès, sont les coûts?
Pour répondre à ces quesc’est de déterminer qui tions, nous avons interpeut rentrer, quand, où rogé Christian Van
Hoeymissen, directeur
et pourquoi " des ventes pour l’Europe
de Group 4 Technology,
une filiale de Group 4
Falck, spécialisée dans les systèmes électroniques de contrôle d’accès, ainsi que
Cédric Brusselmans, Marketing Manager
Photos Courtesy of Automatic System
Le tourniquet
tripode pour
un contrôle
d’accès
dissuasif.
Solution
robuste et
économique.
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Profacility Magazine avril 2004
Le tambour
bas vitré,
alternative
au tourniquet
tripode,
solution plus
discrète et
plus design.
chez Automatic Systems, société leader
au niveau des équipements de contrôle
d’accès tant pour l’intérieur que l’extérieur des bâtiments.
Plantons le décor. De quoi parle-t-on ?
"Le principe de base de la notion de
contrôle d’accès, c’est de déterminer
qui peut rentrer, quand, où et pourquoi",
définit Christian Van Hoeymissen. "Ce
qui importe donc", embraie-t-il, "c’est de
bien définir les besoins". Et Cédric
Brusselmans de compléter en spécifiant
que "dans l’intra-building, tout dépend du
type de piéton". Des utilisateurs finaux,
cet homme de marketing en voit de deux
types : Monsieur et Madame Tout-lemonde et les personnes à mobilité réduite (incluant les livreurs, les gens accompagnés d’un enfant, de valises). Les
contrôles d’accès pour véhicules, et les
Par rapport
aux tourniquets
tripodes, les
portillons
pivotants vitrés
permettent
l’accès aisé à
des personnes à
mobilité réduite.
, modulables à souhait
Sécurité et sûreté :
le délicat équilibre
contrôles des accès à l’extérieur des
bâtiments feront l’objet d’une étude
ultérieure.
Du simple tourniquet
au peigne fin
Lorsqu’on approche l’offre des contrôles
d’accès, la dichotomie entre le mobilier
et la technologie (dans laquelle Group 4
Falck est spécialisé) doit prioritairement
être faite. Même si l’un ne va guère sans
l’autre.
Avec la société Automatic Systems, petit
tour d’horizon des différents mobiliers de
contrôle des accès dans lesquels s’intégreront les technologies les plus pointues. Le premier frein aux intrusions
indésirables a pour nom les "tourniquets
tripodes". "D’une sécurité très basse, les
tourniquets à trois branches canalisent le
Les portillons
pivotants
bidirectionnels
permettent
des contrôles
d’accès dans
les deux
directions.
La gamme des produits de haute sécurité s’ouvre avec la batterie des "portillons
non gardiennés", détecteurs de flux de
trafic grâce à des cellules de captation
plus importantes, plus longues. Leur mission? Empêcher que les gens n’entrent
à plusieurs à la fois -une fraude dite
" du petit train ". Les "tambours rotatifs
de sécurité" s’avèrent plus imperméables
encore. De hauteur nettement plus imposante et qualifiés de "peignes" de par leur
physionomie, ils rentrent déjà dans la
catégorie des contrôles d’accès du périmètre autour des bâtiments. "Les centrales nucléaires, les bases militaires en
sont souvent équipées", note notre guide.
"Aux Etats-Unis et au Canada, on en
place même dans les écoles et les universités. Objet d’ingénierie civile,
certains intègrent même un tapis de
contact, détecteur de poids. C’est très
dans l’air du temps et ça induit une atmosphère sécurisée." Enfin, au sommet de
cette pyramide protectrice, Automatic
Systems situe d’impressionnants sas de
2 m 50 de long. Et totalement hermétiques. A eux de garantir l’unicité de
passage. Quitte à emprisonner l’éventuel
Les portillons non
gardiennés
présentent un niveau
de sécurité élevé et
sont particulièrement
adaptés à un usage
sur des sites à
fréquentation
intense.
fraudeur, souvent débusqué par les soins
d’une caméra reconnaissant le doigt, la
main ou l’iris. On songe ici essentiellement au domaine aérien, de même qu’à
un inconvénient, majeur : ne franchissent
ce barrage que 4 à 5 individus à la minute. D’où des complications en cas d’évacuation.
"Le grand défi des ces systèmes se résume à une balance entre Security et
Safety", concède Cédric Brusselmans.
"Plus la sécurité est haute, plus la sûreté
est basse".
"La surêté, ou Safety, c’est, exemple entre
mille, l’ouverture automatique des portes
des portillons en cas d’urgence comme
une alerte incendie, ou les bras des tourniquets tripodes tombant s’il y a coupure de courant, le fait d’éviter des blessures, etc.
Des meubles caméléon
Leur expérience, les concepteurs de ces
équipements la cadenasse en dix
contraintes, recensées dans tout cahier
des charges. La sécurité, d’abord, bien
sûr. Le budget et l’espace alloués par le
client, ensuite. Le flux ou l’encombrement, enfin. Automatic Systems complète cette matrice de besoins constants
au nombre desquels la sûreté et le
design passent à l’avant-plan. Au niveau
design Cédric Brusselmans met en
exergue : "L’adéquation entre la recherche
de l’architecte et nos produits est, elle,
devenue un must. Notre idée? Passer
d’une machine à un meuble. Le meilleur
design devient celui qu’on ne remarque
pas. Il doit se faire le plus épuré, le plus
caméléon possible. " Parmi les points
d’attention qu’Automatic Systems met
en avant lors de l’analyse de projets,
mentionnons également les respect des
délais, l’intelligence, la fiabilité et la facilité d’utilisation des appareillages. Et
Cédric Brusselmans de préciser "Nous
ne préparons que le mobilier, pas l’intégration. Celui-ci doit pouvoir accueillir
toutes les solutions imaginables".
▼
flux -parfois très élevé- des entrées ",
explique Cédric Brusselmans. "En forte
baisse dans l’intra-building, les tourniquets se voient encore dans les cantines,
les piscines, les centres de fitness…".
Au niveau esthétique, le "tambour bas
vitré" est une alternative au tourniquet
tripode, plus discrète mais également
plus design. Un cran au-dessus dans
l’échelle de sécurité, les "portillons
pivotants vitrés" avec lesquels intervient
la notion de mouvement des contrôles
d’accès. Les "portillons bidirectionnels"
fonctionnent à l’identique. Mais dans les
deux sens. Ces systèmes de contrôle
d’accès sont essentiellement dissuasifs.
Du reste, il s’agit là plus de guider les
piétons que d’une réelle détection
d’intrusion.
Les
tambours
rotatifs
offrent la
plus haute
sécurité.
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[Gestion technique - Sécurité]
Site unique ou multisites?
On le pressentait : ce principe général
suppose divers systèmes, simples et plus
complexes, selon qu’il soit question de
sites uniques ou de multi-sites : "Une
entreprise ayant plusieurs sites aura une
base de données centrale gérée par quelqu’un. Auparavant, les liens entre sites
s’effectuaient avec des lignes ISDN et
des modems. De nos jours, la connexion
s’établit par un réseau LAN, WAN, IP
VPN…Tout dépend de la demande et
du site lui-même."
En guise de réponse, Group 4 Falck met,
in fine, sur la table deux outils surpuissants baptisés Thor® et Multimax®.
Deux possibilités coexistent, selon
Christian Van Hoeymissen, en charge
de grands projets paneuropéens. "Le système bus -NDLR : sites reliés "à la queue
leu leu"- concentre toute l’information
dans le lecteur de badge. C’est notre produit danois, Thor®. Le système en étoile contient toute l’intelligence dans son
concentrateur. C’est le Multimax®, que
nous fabriquons en Angleterre." Disons,
histoire d’être concret, que les banques
adoptent généralement l’intégration avec
intrusion de Thor®. De la sorte, le système d’alarme s’active, se désactive via
le lecteur.
Des badges "all in one"
Alors,
Thor®
ou
Multimax®?
Multimax® ou Thor®? Quoi qu’il en
soit, deux éléments ne souffrent pas la
contestation. Primo, l’un et l’autre affichent un haut niveau de sécurité et ce,
24 heures sur 24, tant d’un point de vue
électronique qu’en terme de maintenance. En atteste une supervision automatique et permanente. Deuzio, ces
presque jumeaux tolèrent, dans 95% des
cas la même variété de lecteurs de
badges.
Cinq centimètres. Vingt centimètres. Ou
un mètre (pour le passage de véhicules).
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© Getty images
Place maintenant à l’électronique
sans laquelle il n’y aurait de solution
globale! Bref, au core business de Group
4 Falck, d’ailleurs l’un des partenaires
privilégiés d’Automatic Systems.
"Tout part toujours de la définition des
besoins. Faut-il contrôler tout le monde,
de jour comme de nuit et en tous lieux ?
Dans ce cas, un badge suffit ", schématise Christian Van Hoeymissen. "Partant de
là, on sait si l’installation nécessite plusieurs lecteurs et où accorder ou restreindre l’accès." A la demande, les
moyens actuels se font naturellement
plus stricts. Ainsi l’"anti Pass Buck". Ce
dispositif enregistre tout le monde et
bloque la sortie de qui serait entré sans
passe-droit. Tout en vérifiant au passage
les heures de prestations des salariés.
Telle s’estime, en général, la distance de
lecture d’un badge, lu en quelques millisecondes, sachant que 80% des compagnies s’arrêtent aux deux premières
mesures. " Les badges ", enchaîne notre
hôte, "peuvent avoir une piste magnétique comprenant les infos. Mais cette
technique perd de la vitesse. Ils peuvent
en outre être de proximité. Il n’y a dès
lors aucun contact; une antenne joue le
rôle de signal." Last but not least, d’autres
badges sont équipés d’une puce menant
à une multiplicité d’applications, de
l’enregistrement du temps en passant
par la machine à café. Et vous savez
quoi? Le format Iso (celui des cartes
bancaires) cache de plus en plus une
combinaison de ces trois méthodes avec
celle du code barre. Que le badge soit
personnalisé ou non.
La fiabilité accrue
de la biométrie
Si un adjectif devait synthétiser le
hard et le software évoqués plus haut,
nul doute que le mot modulable l’emporterait. Preuve en est encore donnée
avec la biométrie. Où Christian Van
Hoeymissen évoque la très haute sécurité. "La vraie biométrie, c’est-à-dire la
reconnaissance du doigt, de la main,
du visage ou de l’iris prend du temps.
Notre solution, l’intégration du doigt
dans le badge via un algorithme, plus
rapide, ne prend qu’une seconde et
demie maximum."
A ce jour, cette technique, identique
pour toute autre partie du corps identifiable vaut, aux alentours de cinq fois le
prix d’un lecteur normal. Mais sa fiabilité est absolue : seule la partie mécanique coince parfois, constate-t-on chez
Group 4 Falck. Aussi la biométrie se
décline-t-elle dans les centres de
recherches, les centrales nucléaires, pour
certains coffres bancaires et dans les
aéroports. Celui de Schipol (à
Amsterdam), par exemple, a lancé un
projet de trois ans sur la vérification de
l’iris et du poids. Pour 70.000 utilisateurs! "Tout le monde utilise l’électronique!", rappelle encore Christian Van
Hoeymissen, comme pour convaincre
de la sûreté maximale qu’elle confère.
Simplement, le doigt (qui salit l’écran du
lecteur) et le visage (changeant) sont-ils
moins prisés en biométrie. Au contraire
de l’iris.
En moyenne, l’électronique grossira votre
budget entre 1.000 euros pour un lecteur
autonome muni d’une base de données
(SAP, Access ou autre) programmée et un
million d’euros pour les solutions les
plus sophistiquées. Reste que ces montants sont toujours fonction du nombre
d’utilisateurs et de portes d’accès. Et
comme le secteur s’avère en prime terriblement évolutif…
Guy BERNARD ■
Système S813 de
SETEC Technology
Parmi les systèmes de contrôle d’accès utilisant la biométrie, ce
système présente un double avantage. Cette technique avec
l’intégration du doigt dans le lecteur, ne prend maximum qu’une
seconde et demie pour la lecture et la validation de l’accès et, en
ce, est beaucoup plus rapide que les autres systèmes biométriques
utilisant par exemple l’œil ou le visage. Au niveau de son
fonctionnement, le système combine la lecture de l’empreinte
digitale à l’usage d’un badge d’accès. L’empreinte de l’utilisateur
est stockée sur le badge, et pour que le lecteur autorise l’accès
au visiteur il faut que
l’empreinte stockée sur
le badge corresponde
à l’empreinte réelle
identifiée par le lecteur.
Ce système peut, en
certains endroits,
utiliser uniquement
la seule lecture du
badge."
Always there for you
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