Etude asymptotique de suites de solutions d`une équation
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Etude asymptotique de suites de solutions d`une équation
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Enoncés Etude asymptotique de suites de solutions d’une équation Exercice 1 [ 02289 ] [Correction] Soit n un entier naturel et En l’équation x + ln x = n d’inconnue x ∈ R∗+ . a) Montrer que l’équation En possède une solution unique notée xn . 1 c) Former un développement asymptotique à trois termes de xn quand n → +∞. Exercice 5 [ 01478 ] [Correction] √ Montrer que l’équation tan x = x possède une unique solution xn dans chaque intervalle In = ]−π/2 ; π/2[ + nπ (avec n ∈ N∗ ). Réaliser un développement asymptotique à quatre termes de xn . b) Montrer que la suite (xn ) diverge vers +∞. c) Donner un équivalent simple de la suite (xn ). Exercice 2 [ 01477 ] [Correction] Soit f : ]0 ; +∞[ → R la fonction définie par f (x) = ln x + x a) Montrer que pour tout n ∈ N, il existe un unique xn tel que f (xn ) = n. Exercice 6 [ 02599 ] [Correction] Soient n ∈ N∗ et l’équation (En ) : xn + x − 1 = 0 a) Montrer qu’il existe une unique solution positive de (En ) notée xn et que limn→+∞ xn = 1. b) On pose yn = 1 − xn . Montrer que, pour n assez grand, ln n ln n ≤ yn ≤ 2 2n n b) Former le développement asymptotique de la suite (xn )n∈N à la précision (ln n)/n. (on posera fn (y) = n ln(1 − y) − ln(y)). c) Montrer que ln(yn ) ∼ − ln n puis que Exercice 3 [ 00310 ] [Correction] Pour n ∈ N, on considère l’équation x+ √ 3 x=n xn = 1 − ln n +o n ln n n d’inconnue x ∈ R. a) Montrer que cette équation possède une unique solution xn . b) Déterminer la limite de xn puis un équivalent simple de (xn )n∈N . c) Donner un développement asymptotique à trois termes de (xn )n∈N . Exercice 4 [ 00311 ] [Correction] a) Pour tout n ∈ N, justifier que l’équation x + ex = n possède une unique solution xn ∈ R. b) Déterminer la limite de (xn ) puis un équivalent de xn . Exercice 7 [ 00316 ] [Correction] Montrer que l’équation xn + x2 − 1 = 0 admet une unique racine réelle strictement positive pour n ≥ 1. On la note xn . Déterminer la limite ` de la suite (xn ) puis un équivalent de xn − `. Exercice 8 [ 00317 ] [Correction] Pour tout entier n ≥ 2, on considère l’équation (En ) : xn = x + 1 dont l’inconnue est x ≥ 0. a) Montrer l’existence et l’unicité de xn solution de (En ). b) Montrer que (xn ) tend vers 1. c) Montrer que (xn ) admet un développement limité à tout ordre. Donner les trois premiers termes de ce développement limité. Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Enoncés Exercice 9 [ 00318 ] [Correction] Pour n ≥ 2, on considère le polynôme 2 c) Déterminer un développement asymptotique à 2 termes de (xn ). Pn = X n − nX + 1 a) Montrer que Pn admet exactement une racine réelle entre 0 et 1, notée xn . b) Déterminer la limite de xn lorsque n → +∞. c) Donner un équivalent de (xn ) puis le deuxième terme du développement asymptotique xn . Exercice 13 [ 04139 ] [Correction] On étudie l’équation tan x = x d’inconnue x réelle. a) Soit n ∈ N. Montrer que cette équation possède une unique solution xn dans l’intervalle In = ]−π/2 ; π/2[ + nπ. b) Déterminer un équivalent de la suite (xn )n∈N ainsi définie. c) Réaliser un développement asymptotique à trois termes de xn . Exercice 10 [ 00312 ] [Correction] a) Soit n ∈ N. Montrer que l’équation xn + ln x = 0 possède une unique solution xn > 0. b) Déterminer la limite de xn . c) On pose un = 1 − xn . Justifier que nun ∼ − ln un puis déterminer un équivalent de un . Exercice 11 [ 03154 ] [Correction] Pour n ∈ N∗ on introduit le polynôme Pn (X) = X(X − 1) . . . (X − n) a) Montrer que le polynôme Pn0 possède une unique racine dans l’intervalle ]0 ; 1[ ; celle-ci sera noté xn . b) Étudier la monotonie de la suite (xn )n≥1 . c) Former la décomposition en éléments simples de la fraction rationnelle F = Pn0 Pn d) En déduire un équivalent de la suite (xn )n≥1 . Exercice 12 [ 02471 ] [Correction] 1/x Soit f (x) = (cos x) et (C) le graphe de f . a) Montrer l’existence d’une suite (xn ) vérifiant : b) (xn ) est croissante positive. ii) la tangente à (C) en (xn , f (xn )) passe par O. Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections Corrections 3 b) Puisque xn = f −1 (n) et f −1 → +∞, on a xn → +∞. +∞ √ On en déduit 3 xn = o(xn ) puis Exercice 1 : [énoncé] xn ∼ n a) Le tableau de variation de f : x 7→ x + ln x permet d’affirmer que cette fonction réalise une bijection croissante de R∗+ vers R. L’équation En possède alors pour solution unique xn = f −1 (n). b) Le tableau de variation de f −1 donne lim+∞ f −1 = +∞. Par suite xn → +∞. c) xn → +∞ donne ln xn = o(xn ). La relation xn + ln xn = n donne alors xn + o(xn ) = n et donc xn ∼ n. Exercice 2 : [énoncé] a) La fonction f : x 7→ x + ln x réalise une bijection de ]0 ; +∞[ sur R d’où l’existence de (xn ). b) Comme n → +∞, xn = f −1 (n) → +∞. Par suite ln xn = o(xn ) et n = xn + ln xn ∼ xn . Donc xn = n + o(n). Soit yn = xn − n. On a : yn = − ln xn = − ln(n + o(n)) = − ln n + ln(1 + o(1)) = − ln n + o(1) Donc c) On peut écrire xn = n + yn avec yn = o(n). Puisque √ yn + 3 n + yn = 0 on a √ √ On peut écrire yn = − 3 n + zn avec zn = o ( 3 n). Puisque √ √ 3 √ √ 1−3n n 3 3 − n + zn + n 1 + +o =0 3 n n on obtient 1 zn ∼ √ 33n Finalement xn = n − √ 3 1 +o n+ √ 33n x −∞ f (x) −∞ 1 ln n ln n ln n + o( ) = +o zn = − ln(n − ln(n) + o(1)) + ln n = − ln 1 − n n n n ln n +o n ln n n x réalise une bijection de R+ +∞ % +∞ c) Posons yn = xn − ln n = o(ln n). On a yn + ln n + n eyn = n donc eyn = 1 − √ 3 b) f (xn ) = n ≤ n + 1 = f (xn+1 ) donc xn ≤ xn+1 car f −1 est croissante. Si (xn ) est majorée par M alors f (xn ) = n ≤ f (M ) ce qui est absurde. La suite (xn ) étant croissante et non majorée, elle diverge vers +∞. xn = o(exn ) donc exn ∼ n → +∞ = 6 1 puis xn ∼ ln n. Exercice 3 : [énoncé] a) La fonction f : R+ → R définie par f (x) = x + vers R+ . 1 √ 3 n Exercice 4 : [énoncé] Soit zn = yn + ln n. On a : Donc a) Soit f : R → R définie par f (x) = x + ex . xn = n − ln n + o(1) xn = n − ln n + √ yn ∼ − 3 n yn ln n + →1 n n d’où yn → 0 et eyn = 1 + yn + o(yn ) Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections On a alors yn + ln n + n(1 + yn + o(yn )) = n d’où nyn + o(nyn ) = − ln n et yn ∼ − 4 On a 1 ln n n p nπ + π 2 1 =√ q nπ + o(1) 1+ et Par suite ln n +o xn = ln n − n ln n n donc eyn = 1 − zn = √ 1 ln n + zn + n 2 ln n n 2 +o ln n n 2 1 2n 1 n3/2 1 arctan x = x − x3 + o(x3 ) 3 On écrit yn = − lnnn + zn et 1 1 1 +o =√ − √ 4 nπ πn3 + o n1 1 1 1 1 1 1 − √ − √ +o 3 π 3 n3 nπ 4 πn3 Finalement xn = nπ + π 1 3 + 4π 1 −√ + 3/2 3/2 + o 2 nπ π n 1 n3/2 1 n3/2 donc 1 (ln n)2 ln n + zn + nzn + +o − n 2 n (ln n)2 n =0 a) On introduit ϕn (x) = xn + x − 1. ϕ0n (x) = nxn−1 + 1 > 0, ϕn est continue strictement croissante et réalise une bijective et de [0 ; +∞[ vers [−1 ; +∞[ d’où l’existence et l’unicité de xn . On a ϕn (1) = 1 donc xn ∈ ]0 ; 1[. Si n xn+1 < xn alors xn+1 n+1 < xn puis puis 2 zn ∼ − (ln n) 2n2 Finalement ln n (ln n)2 xn = ln n − − +o n 2n2 ln n n 2 ! Exercice 5 : [énoncé] √ Sur In , la fonction f : x 7→ tan x − x est continue, croît strictement de −∞ vers +∞. Cela assure l’existence et l’unité de xn . On a π π − + nπ < xn < + nπ 2 2 donc xn ∼ nπ. √ Posons yn = xn − nπ. On a tan yn = xn et yn ∈ ]− π2 ; π2 [ donc √ π yn = arctan xn → 2 Posons zn = Exercice 6 : [énoncé] √ π π 1 1 − yn = − arctan xn = arctan√ = arctanp 2 2 xn nπ + π2 + o(1) n xn+1 n+1 + xn+1 − 1 < xn + xn − 1 ce qui est absurde. On en déduit que (xn ) est croissante et étant majorée cette suite converge. Posons ` sa limite, ` ∈ ]0 ; 1]. Si ` < 1 alors xnn + xn − 1 = 0 donne à la limite ` − 1 = 0 ce qui est absurde. Il reste ` = 1. b) fn est strictement décroissante sur ]0 ; 1[, fn (yn ) = 0, ln n ln n 2 ln n fn ∼ > 0 et fn ∼ − ln n < 0 2n 2 n donc à partir d’un certain rang ln n ln n ≤ yn ≤ 2 . 2n n c) ln n ln n ≤ ln yn ≤ ln 2 2n n donne ln(yn ) ∼ − ln n puis n ln(1 − yn ) = ln yn donne −nyn ∼ − ln n puis yn ∼ lnnn et finalement ln n ln n xn = 1 − +o . n n ln Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections Exercice 7 : [énoncé] Posons fn (x) = xn + x2 − 1. L’étude de la fonction fn assure l’existence et l’unicité d’une solution xn ∈ R+ à l’équation étudiée. De plus, on observe que xn ∈ [0 ; 1]. Puisque 0 = fn+1 (xn+1 ) ≤ fn (xn+1 ), on peut affirmer xn+1 ≥ xn . La suite (xn ) est croissante et majorée donc converge vers un réel `. Puisque pour tout n ∈ N, xn ∈ [0 ; 1], à la limite ` ∈ [0 ; 1]. Si ` < 1 alors 0 ≤ xnn ≤ `n → 0 et la relation xnn + x2n − 1 = 0 donne à la limite `2 = 1 ce qui est absurde. On conclut que ` = 1. Posons un = 1 − xn , On a (1 − un )n = un (2 − un ) 5 c) On a xn = x + 1 ⇐⇒ n ln x = ln(x + 1) ⇐⇒ g(x) = 1 n avec g(x) = ln x ln(x + 1) définie sur [1 ; +∞[. La fonction g est de classe C ∞ , g 0 (x) > 0 donc g réalise une bijection de [1 ; +∞[ vers [0 ; 1[, de plus (puisque g 0 (x) 6= 0) g −1 est aussi de classe C ∞ et donc g −1 admet un DLn (0) pour tout n ∈ N et donc xn = g −1 (1/n) admet un développement limité à tout ordre. Formons ses trois premiers termes g −1 (x) = a + bx + cx2 + o(x2 ) donc n ln(1 − un ) = ln un + ln(2 − un ) a = g −1 (0) = 1. g(g −1 (x)) = x donc d’où ln(1 + bx + cx2 + o(x2 )) = x ln(2 + bx + o(x2 )) −nun ∼ ln un puis ln n + ln un ∼ ln(− ln un ) puis or b2 b bx + c − x2 + o(x2 ) = ln(2)x + x2 + o(x2 ) 2 2 ln(− ln un ) = o(ln un ) donc ln un ∼ − ln n donc puis ln n un ∼ n et enfin b = ln 2 et c = Finalement ln n xn − 1 ∼ − n Exercice 8 : [énoncé] a) Il suffit d’étudier fn : x 7→ xn − (x + 1). b) fn (1) ≤ 0 donc xn ≥ 1. De plus fn+1 (xn ) = xn+1 − (xn + 1) = (xn − 1)(xn + 1) ≥ 0 n donc xn+1 ≤ xn . La suite (xn ) est décroissante et minorée par 1 donc elle converge vers ` ≥ 1. Si ` > 1 alors xnn ≥ `n → +∞ or xnn = xn + 1 → ` + 1. Ce qui est impossible et il reste ` = 1. (1 + ln(2)) ln(2) 2 xn = 1 + ln 2 (1 + ln(2)) ln 2 + +o n 2n2 1 n2 Exercice 9 : [énoncé] a) La fonction x 7→ Pn (x) est strictement décroissante sur [0 ; 1] car Pn0 (x) = n(xn−1 − 1) est strictement négatif sauf pour x = 1. La fonction continue Pn réalise donc une bijection strictement décroissante de [0 ; 1] vers [Pn (1) ; Pn (0)] = [2 − n ; 1]. On en déduit l’existence et l’unicité de la solution xn à l’équation Pn (x) = 0. Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections b) Puisque xn ∈ [0 ; 1], on a xn+1 ≤ xnn puis n Pn+1 (xn ) = xn+1 n et par encadrement n − (n + 1)xn + 1 ≤ Pn (xn ) = 0 Ainsi Pn+1 (xn ) ≤ Pn+1 (xn+1 ) et donc xn+1 ≤ xn car la fonction Pn+1 est strictement décroissante. La suite (xn ) est décroissante et minorée, elle converge donc vers un réel ` ∈ [0 ; 1]. Si ` > 0 alors Pn (xn ) = xnn − nxn + 1 → −∞ ce qui est absurde. On conclut ` = 0. c) On a 6 (1 + εn ) → 1 On peut conclure εn ∼ xn ∼ 1 n 1 εn + avec εn → 0 n n Puisque xnn = nxn − 1, on a εn = xnn = (1 + εn )n ≥0 nn Nous allons montrer (1 + εn )n −→ 1 n→+∞ 1 nn+1 Exercice 10 : [énoncé] x 0 fn (x) −∞ (1 + εn )n 2n ≤ nn nn % 1 +∞ 1 % +∞ d’où l’existence et l’unicité de xn avec en plus la propriété xn ∈ ]0 ; 1[. b) On a fn+1 (xn ) = xn+1 + ln(xn ) = (1 − xn ) ln(xn ) < 0 n donc xn+1 ≥ xn . La suite (xn ) est croissante et majorée par 1 donc converge vers ` ∈ ]0 ; 1]. Si ` < 1 alors 0 = xnn + ln xn → − ln ` car 0 ≤ xnn ≤ `n → 0. Ceci est impossible. Il reste ` = 1. c) (1 − un )n = − ln(1 − un ) ∼ un → 0 6= 1 donc n ln(1 − un ) ∼ ln un puis nun ∼ − ln un → +∞ = 6 1. ln n + ln un ∼ ln(− ln un ) donc ln n = − ln un + ln(− ln un ) + o(ln(− ln un )) or ln(− ln un ) = o(ln un ) donc ln n ∼ − ln un puis ce qui permettra de déterminer un équivalent de εn puis de conclure. Puisque εn → 0, pour n assez grand, on a |1 + εn | ≤ 2 et alors εn = 1 1 + +o n nn+1 a) Soit fn : x 7→ xn + ln x. On a et donc xnn = o(nxn ). Sachant xnn − nxn + 1 = 0, on obtient nxn ∼ 1 puis xn = et finalement xn = xnn 1 = xnn−1 → 0 nxn n Écrivons ensuite 1 nn un ∼ − ln n ln un ∼ n n Exercice 11 : [énoncé] On en déduit n 1 ≤ (1 + εn ) ≤ Or 2n 1+ n n n 2n = exp n ln 1 + n n 2n 2n n ln 1 + n ∼ n−1 → 0 n n a) Par application du théorème de Rolle à la fonction t 7→ Pn (t) sur chacun des intervalles [k ; k + 1] (avec 0 ≤ k ≤ n − 1), on obtient que le polynôme Pn0 admet au moins une racine dans chacun des intervalles ]k ; k + 1[. Puisque le polynôme Pn0 est de degré n, il possède au plus n racines et donc il ne possède pas d’autres racines que celles précédentes. En particulier, le polynôme Pn0 possède exactement une racine dans l’intervalle ]0 ; 1[. Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections 7 Exercice 12 : [énoncé] b) On a Pn+1 (X) = Pn (X)(X − (n + 1)) a) La fonction f est définie et C ∞ sur D = En dérivant et en évaluant en xn on obtient 0 Pn+1 (xn ) = Pn (xn ) Ik = ]− D’une part (−1)n Pn (xn ) = xn n Y (k − xn ) k=1 est une quantité positive. D’autre part, l’expression k∈Z Ik avec π π + 2kπ ; + 2kπ[ 2 2 Pour x ∈ D, la tangente en (x, f (x)) passe par O si, et seulement si, xf 0 (x) = f (x). Après transformation, ceci équivaut pour x > 0 à l’équation x tan x + ln(cos(x)) + x = 0 (−1)n Pn+1 (x) = x(x − 1) n+1 Y (k − x) k=2 est négative sur [0 ; 1]. On en déduit ses variations sur [0 ; 1] puis le signe de sa dérivée sur ce même intervalle. Puisque qu’elle est négative sur [0 ; xn+1 ] et positive sur [xn+1 ; 1], on obtient xn+1 ≤ xn La suite (xn )n≥1 est donc décroissante. c) Puisque les racines de Pn sont exactement les 0, 1, . . . , n et puisque celles-ci sont simples, on obtient n X 1 Fn = X −k k=0 d) Sachant Fn (xn ) = 0, on obtient n X 1 1 = xn k − xn k=1 Puisque 0 ≤ xn ≤ x0 ≤ 1, on obtient n n n X X X 1 1 1 1 1 ≤ ≤ ≤ + k xn k − x0 1 − x0 k−1 k=1 S k=1 Posons ϕ(x) = x tan x + ln(cos(x)) + x. ϕ est définie et de classe C ∞ sur D. ϕ0 (x) = x(1 + tan2 x) + 1 > 0 sur D ∩ R∗+ . − + Quand x → π2 + 2kπ , ϕ(x) → +∞. Quand x → − π2 + 2kπ , ϕ(x) → −∞. ϕIk réalise donc une bijection de Ik vers R (pour k ∈ N∗ ). La suite (xn )n∈N∗ avec xn = (ϕIn )−1 (0) est solution. b) Evidemment xn ∼ 2nπ et donc xn = 2nπ + yn . Après calculs, on obtient (2nπ + yn )(cos yn + sin yn ) = − cos(yn ) ln(cos yn ) La fonction t 7→ t ln t est bornée sur ]0 ; 1] car prolongeable par continuité en 0 et donc cos yn ln(cos yn ) −→ 0 cos yn + sin yn = − n→+∞ 2nπ + yn Sachant |yn | < π/2, on en déduit yn → −π/4. On conclut π 1 xn = 2nπ − + o 4 n k=2 Ainsi ln n + O(1) ≤ 1 ≤ ln(n − 1) + O(1) xn et on peut conclure 1 xn ∼ ln n Exercice 13 : [énoncé] a) Sur In , la fonction fn : x 7→ tan x − x est continue et croît strictement de −∞ vers +∞. Elle réalise donc une bijection de In vers R. L’équation fn (x) = 0 possède alors une unique solution dans In . Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections 8 b) Puisque xn est un élément de In , on dispose de l’encadrement − π π + nπ < xn < + nπ 2 2 On en déduit xn ∼ n→+∞ nπ c) Posons yn = xn − nπ On a tan yn = xn avec yn ∈ ]− π π ; [ 2 2 et donc π 2 On peut ainsi déjà écrire le développement asymptotique à deux termes yn = arctan xn −→ n→+∞ xn = n→+∞ nπ + π + o(1) 2 Déterminons un équivalent de ce o(1) en étudiant zn = π π − yn = − arctan xn 2 2 Sachant ∀x > 0, arctan(x) + arctan π 1 = x 2 on obtient zn = arctan 1 xn = n→+∞ arctan Finalement xn = n→+∞ nπ + 1 nπ + π 2 π 1 − +o 2 nπ + o(1) ∼ n→+∞ 1 nπ 1 n Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD