Le Caire, le 8 avril 2014 Note : A l`attention des chercheurs
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Le Caire, le 8 avril 2014 Note : A l`attention des chercheurs
Le Caire, le 8 avril 2014 Note : A l’attention des chercheurs français sollicités dans le cadre des bourses scientifiques de l’Ambassade de France en Egypte - Institut Français d’Egypte Afin de soutenir les égyptiens souhaitant initier une collaboration scientifique avec des laboratoires français, tout en contribuant à la formation par la recherche des jeunes scientifiques égyptiens, l’Ambassade de France en Egypte - Institut Français d’Egypte (IFE) publie régulièrement des appels à candidatures pour des séjours scientifiques en France. L’objet de la présente note est de présenter ces dispositifs aux chercheurs français souhaitant accueillir un jeune scientifique égyptien dans leur institution. De plus amples informations peuvent être sollicitées auprès du secteur scientifique de l’IFE, à l’adresse suivante : [email protected] 1. Présentation synthétique du programme Chaque année, l’IFE accorde une soixantaine de bourses scientifiques à de jeunes scientifiques égyptiens accueillis dans un laboratoire français à des fins de recherche. Au titre du statut de « boursiers du gouvernement français », ils reçoivent une allocation de vie et bénéficient de diverses prestations gérées par l’organisme Campus France (accès à un logement étudiant, sécurité sociale…). Le programme cible les doctorants et les post-doctorants. Toutes les sciences exactes et les sciences sociales sont éligibles. Néanmoins, les disciplines académiques les plus représentées sont la physique, la chimie, l’ingénierie, la biologie, les sciences de la vie et l’agriculture / agroalimentaire. Les retours d’expérience, de la part des laboratoires d’accueil, sont généralement très positifs, les jeunes chercheurs égyptiens étant appréciés tant pour leur sérieux, leur investissement, leurs capacités expérimentales, et leur caractère. Pour la première fois dans le cadre de cet appel à candidatures, un dispositif de cofinancement avec le Scientific and Technology Development Fund (STDF) permettra d’offrir des séjours allant jusqu’à 9 mois pour les post-doctorants. 2. Quatre dispositifs distincts Afin de candidater au programme de bourses scientifiques, le candidat égyptien doit choisir de postuler à un des quatre dispositifs suivants : - Doctorants en cotutelle : ils peuvent bénéficier d’un séjour maximal de 4 mois en France, reconductible pendant les trois années de leur thèse ; - Doctorants inscrits uniquement en Egypte : ils peuvent bénéficier d’un séjour maximal de 3 mois en France, non reconductible les autres années de leur thèse ; - Jeunes chercheurs (moins de 40 ans) : une bourse d’une durée de 9 mois en France, cofinancée avec le STDF ; - Enfin, un dispositif spécifique est proposé aux candidats à une formation en médecine (entre 1 et 4 mois). Les critères détaillés d’éligibilité, pour chacun de ces dispositifs, sont mentionnés dans les appels à candidatures, à télécharger sur le site de l’IFE : www.institutfrancaisegypte.com 3. Constitution du dossier de candidature et lettre d’invitation Parmi les pièces constitutives du dossier de candidature, le postulant devra notamment fournir un projet de recherche et une lettre d’invitation émanant du laboratoire français ayant accepté de l’accueillir. Le projet de recherche devra avoir fait l’objet d’un échange entre le candidat et le laboratoire français, afin de garantir sa faisabilité et sa cohérence, prenant à la fois en considération les compétences scientifiques du candidat et les priorités de recherche du laboratoire d’accueil. A l’issue de cet échange, le laboratoire d’accueil devra fournir une lettre d’invitation (rédigée en français ou en anglais) mentionnant notamment la durée sollicitée, les dates approximatives du séjour et l’intitulé du projet de recherche qui sera mené par le jeune chercheur égyptien. La lettre d’invitation est parfois décisive lors de la sélection des candidatures. Par conséquent, il est important qu’elle soit argumentée et motivée. Par ailleurs, le laboratoire français devra s’engager à prendre en charge les coûts de recherche (frais de paillasse, consommables…) générés par l’accueil du chercheur égyptien. Toute participation financière additionnelle de la part du laboratoire d’accueil (complément de bourse, prise en charge des frais de déplacement international pour les doctorants…) sera particulièrement appréciée. 4. Cas particuliers des formations en médecine Une note interministérielle (Ministère des affaires étrangères, Ministère des affaires sociales et de la santé, Ministère de l’intérieur, et Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche) en date du 17 juillet 2012 encadre très strictement la délivrance des visas de ressortissants étrangers hors Union Européenne souhaitant bénéficier d’une formation en France dans le domaine de la médecine. Par conséquent, il est demandé aux institutions hospitalières et d’enseignement supérieur de prendre en considération cette règlementation s’ils souhaitent inviter un jeune chercheur dans le domaine de la médecine. C’est ainsi que, appliqué au programme de séjours scientifiques proposé par l’IFE, cette note interministérielle implique que le candidat dans le domaine de la médecine respecte les dispositions suivantes : - S’il s’agit de la formation d’un stagiaire associé (doctorat ou formation pratique complémentaire), celle-ci doit être couverte par un accord de coopération international liant l’établissement d’origine du chercheur et l’établissement d’accueil. Elle doit en outre faire l’objet d’une convention nominative ; - Les établissements publics de santé peuvent en outre accueillir des étrangers en qualité d’observateurs pour une durée maximale d’un mois, et sous réserve de signer une convention de stage d’observation ; - Enfin, un jeune post-doctorant peut présenter un projet de recherche relevant du domaine de la médecine à condition qu’il ne s’agisse pas de formation et qu’il n’implique aucun contact avec un malade, ni participation à un quelconque acte médical. Compte-tenu des dispositifs spécifiques au domaine de la médecine, la lettre d’invitation devra garantir le respect de cette règlementation. 5. Poursuite de la coopération sur le long terme A long terme, la coopération initiée entre le laboratoire français et le jeune chercheur égyptien pourra être relayée par d’autres dispositifs, et notamment : - Missions scientifiques en Egypte du chercheur français (prise en charge, sous conditions, par l’IFE) ; - Invitations en France de chercheurs égyptiens pour de courts séjours (prise en charge, sous conditions, par l’IFE) - il peut s’agir par exemple de l’encadrant égyptien d’un doctorant en co-tutelle ; - Le partenariat Hubert Curien IMHOTEP (http://www.campusfrance.org/fr/imhotep), dispositif cofinancé par le France et l’Egypte, permet de prendre en charge les mobilités croisées de scientifiques français et égyptiens menant conjointement un projet de recherche pendant deux ans. De nombreux lauréats Imhotep sont d’anciens boursiers de l’IFE.