Plan de développement de l`Institut de Santé Globale 2014-2020
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Plan de développement de l`Institut de Santé Globale 2014-2020
Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 1 Plan de développement de l’Institut de Santé Globale 2014-2020 Antoine Flahault, Emiliano Albanese, Bettina Borisch, Christine Bouchardy, Jean-François Etter, Emmanuel Kabengele Sommaire Définitions : Santé publique, Santé globale, Santé internationale Contexte de la création de l’Institut de Santé Globale (ISG) Objectifs de l’ISG Stratégie Réorganisation de l’ISG Organigramme de l’ISG Division « Epidémiologie et prévention du cancer » Division « Santé et droits de l’homme » Division « Santé mentale publique et vieillissement/Public Mental Health and Aging » Laboratoire « Big Data et Santé Globale » Unité de Coordination de la Santé Internationale Unité de Gestion administrative Unité « Fonds documentaire de santé globale » Unité de Coordination des formations en santé publique et santé globale Relations avec l’Ecole Romande de Santé Publique Relations avec la Swiss School of Public Health + Feuille de route 2014-2020 Conclusions 2 3 4 4 5 6 7 8 9 9 10 10 11 12 17 18 19 21 Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 2 Définitions : Santé Publique, Santé Globale, Santé Internationale Dans une définition retenue par Wernli et coll., les auteurs du rapport faisant une cartographie des activités de santé globale à l’Université de Genève et remis au Recteur en mai 2012 1, « La santé globale constitue un champ d’étude, de recherche et d’activité dans le domaine de la santé qui se concentre sur des problématiques à caractère transnational, dont la complexité requiert une approche interdisciplinaire, et dont la finalité est de réaliser un accès équitable à la santé partout dans le monde. » Au moment du lancement de l’Alliance Académique Européenne pour la Santé Globale (EAGHA), nous avons réfléchi collectivement aux différentes significations des termes « santé globale ». Les paragraphes qui suivent s’inspirent de cette réflexion publiée dans le Lancet 2. On parlera de santé globale (et non plus de santé publique) « lorsque les déterminants de la santé ou les phénomènes sanitaires eux-mêmes contournent, dépassent voire oublient les frontières strictes des Etats, chaque pays n’étant alors plus en mesure de traiter ces questions par ses seules institutions nationales 3 » La notion de santé globale recouvre différentes interprétations qui ne font cependant pas consensus aujourd’hui. Les uns la considèrent inséparable de la santé publique 4, les autres distinguent les concepts de santé globale, de santé internationale, et de santé publique, tout en reconnaissant des liens entre eux 5. Ainsi, la santé internationale renverrait « aux pratiques, aux politiques et aux systèmes de santé des pays étrangers, en s’intéressant davantage aux différences entre les pays qu’à leurs points communs 6 ». Par ailleurs, la plupart des instituts universitaires de santé globale, que ce soit aux USA, au Canada ou en Europe affichent une volonté de répondre à l’intérêt croissant des étudiants en médecine vis-à-vis des problèmes de santé des pays à revenus faibles et moyens, ou à ceux qui dépassent le cadre des frontières nationales5,7. La santé globale académique recouvre aussi l’étude des institutions en charge de la santé globale, en cherchant à comprendre notamment leur architecture et les mécanismes par lesquels ces institutions (ex. : le Fonds Mondial contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, GAVI, la Banque Mondiale, 1 Wernli, D., Beran, D., & Slama, S. (2013). Santé globale à l'Université de Genève: Cartographie des activités, mai 2012: Université de Genève. 2 Haines A, Flahault A, Horton R. European Academic Institutions for Global Health. Lancet, 2011, 377:363-5. 3 Lee K, Collin J, eds. Global change and health. Maidenhead, Berkshire, UK: McGraw Hill, Open University Press, 2005. 4 Fried L, Bentley MB, Buekens P, et al. Global health is public health. Lancet 2010; 375: 535–37 55 Koplan J, Merson M, Reddy KS, et al, for the Consortium of Universities for Global Health Executive Board. Towards a common definition of global health. Lancet 2009; 373: 1993–95. 6 Global Health Education Consortium. Global vs international health: what is the difference? http://globalhealtheducation.org/Pages/GlobalvsInt.aspx (accessed Nov 7, 2010). 7 Medsin. http://www.medsin.org (accessed Nov 7, 2010) Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 3 l’OMS, le FMI) fixent leurs priorités, mettent en œuvre leurs programmes et évaluent leurs impacts sur les politiques et les systèmes de santé des pays concernés 8. On parle, enfin, de diplomatie en santé globale, lorsque l’objectif est de mettre la santé au cœur de la politique étrangère et d’apporter aux diplomates les outils leur permettant de comprendre les enjeux de santé pout les traités internationaux et les stratégies de sécurité extérieure 9,10. Contexte de la création de l’Institut de Santé Globale Dans le cadre de cette réflexion sur la santé globale, menée depuis plusieurs mois à l’Université de Genève et aux HUG, dans l’esprit du lancement du Geneva Health Forum et de la plateforme qui l’accompagne (Global Health Forum), et parallèlement à la création du Global Studies Institute, l’Institut de Santé Globale (ISG) a été créé au sein du Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève le 1er janvier 2014 sur les fondations de l’ex-Institut de Médecine Sociale et Préventive (IMSP), dont il reprend les ressources et certaines des missions. L’ISG est en charge d’une partie de la formation pré-graduée en santé publique et santé globale des étudiants en médecine et de plusieurs formations post-grades de santé publique et santé globale. La position unique de Genève en termes de santé globale permet à l’ISG de se développer à proximité de la Genève Internationale, en lien et partenariat avec les organisations internationales, les ONG et les industries de santé jouant un rôle actif pour la santé globale. L’ISG est l’une des composantes de l’Ecole Romande de Santé Publique (ERSP) et de la Swiss School of Public Health (SSPH+). A ce titre, l’avenir de l’ISG sera de savoir jouer des complémentarités avec ses partenaires en sachant tirer avantage des atouts que lui confère sa position unique à Genève en termes de santé globale. Le pôle genevois de l’ERSP s’est vu reconnaître et confier quatre domaines de compétences : la santé internationale et humanitaire, y compris la santé et les droits de l’homme ; l’épidémiologie et la prévention des cancers, y compris la coordination des registres romands des tumeurs ; l’épidémiologie et la prévention du tabagisme et des autres addictions ; et l’épidémiologie et la prévention des affections bucco-dentaires. L’ISG peut tirer avantage de la mise en place d’une collaboration entre l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et l’Université de Genève, en particulier dans la constitution d’une équipe de recherche conjointe sur l’utilisation des bases de données massives (Big Data) pour répondre à des questions de santé globale, notamment dans la perspective de l’arrivée d’équipes de l’EPFL, de l’Université de Genève et des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), sur le Campus Biotech à Sécheron. En particulier, la création d’un pôle de compétence dans le domaine de la santé mentale publique et du vieillissement y ferait sens. 8 Balabanova D, McKee M, Mills A, Walt G, Haines A. What can global health institutions do to help strengthen health systems in low income countries? Health Res Policy Syst 2010; published online June 29. DOI:10.1186/1478-4505-8-22. 9 Drager N, Fidler D. Foreign policy, trade and health: at the cutting edge of global health diplomacy. Bull World Health Organ 2007; 85: 162. 10 Kickbusch I, Silberschmidt G, Buss P. Global health diplomacy: the need for new perspectives, strategic approaches and skills in global health. Bull World Health Organ 2007; 85: 230–32. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 4 D’autres institutions et structures contribuent à l’ERSP, dont le CERAH (Centre d’enseignement et de recherche en action humanitaire, structure commune de l’Université de Genève et de l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement, IHEID). Citons aussi le rôle joué par le Global Studies Institute pour fédérer les forces interfacultaires et interdisciplinaires sur les questions globales et faciliter la mise en place d’un enseignement au niveau master de santé globale. Les ressources, en particulier humaines, de l’ISG sont parmi les plus limitées en volume, par rapport aux autres Instituts homologues de médecine sociale et préventive du pays, avec 15 EPT fin 2013 (dont 6 membres du corps professoral) financés par le Département de l’instruction publique du canton de Genève (et 10 EPT financés sur fonds propres). Le but de ce document est de proposer une stratégie de développement de l’ISG nouvellement créé, avec une vision portée jusqu’en 2020, en explicitant ses objectifs et ses missions, et en envisageant les ressources qui seront nécessaires pour parvenir à les atteindre. Objectifs de l’ISG L’analyse des éléments de contexte et d’environnement présentés ci-dessus permettent de formuler pour l’ISG les objectifs suivants : 1. Développer trois axes thématiques, appelés « divisions » : « Epidémiologie et Prévention des Cancers » ; « Santé et Droits de l’Homme » ; « Santé Mentale Publique et Vieillissement » 2. Mettre en place un laboratoire mixte de recherche - Université de Genève – HUG – EPFL - sur « Big Data in Global Health » 3. Créer une unité de coordination de la santé internationale, chargée de fédérer les actions du domaine portées par l’ISG, mais aussi la Faculté de Médecine, les HUG, le GSI 4. Rassembler au sein d’une unité « Fonds documentaire de santé globale », les bases du fonds documentaires de l’OMS (centre collaborateur) et des éléments de documentation de santé globale de l’ISG, en lien avec l’unité de documentation de l’IUMSP-ERSP 5. Assurer la gestion des enseignements de l’ISG au sein d’une unité « Formations en santé publique et santé globale », en lien avec l’unité de formation de l’IUMSP-ERSP 6. Constituer une unité de « gestion administrative de l’ISG » Stratégie La transformation de l’Institut de Médecine Sociale et Préventive en Institut de Santé Globale a été décidée en 2013 par le Rectorat de l’Université de Genève et le Décanat de sa Faculté de Médecine. Elle répond aux éléments de contexte évoqués ci-dessus, à la volonté de tenir compte de la place unique de Genève en matière de santé globale et santé humanitaire, et aux objectifs listés ci-dessus. Cette transformation résulte aussi de la convention AZUR, qui confère au pôle genevois des responsabilités en matière d’animation et de coordination de domaines de compétence au sein de l’Ecole Romande de Santé Publique, composante de la SSPH+. Pour parvenir à cette transformation, une réorganisation a semblé nécessaire : elle vise à mieux coordonner les forces présentes au sein de l’ISG, mais aussi créer des synergies et des collaborations Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 5 avec les partenaires naturels de l’ISG que sont les HUG, les autres composantes de la Faculté et de l’Université, les autres membres de l’ERSP ainsi que l’EPFL et l’IHEID/CERAH. En cohérence avec la stratégie retenue par l’IUMSP de Lausanne (formulée dans un document homologue couvrant la période 2013-2020), l’ISG entend placer les missions générales (formation, fonds documentaire) ou les tâches non académiques (gestion administrative) dans des unités distinctes. Cette stratégie s’appuie sur un plan de développement des ressources, en particulier des ressources humaines, en adéquation avec les missions confiées à l’ISG. Elle tient compte également du calendrier des départs à la retraite des personnels actuellement en place, en envisageant le renouvellement des cadres à un horizon plus lointain (car tous les actuels professeurs de l’ISG prendront leur retraite entre 2022 et 2025). Réorganisation de l’ISG La réorganisation proposée pour l’ISG vise à renforcer la cohérence des structures internes à l’Ecole Romande de Santé Publique, en adoptant une terminologie similaire à celle de l’IUMSP. Cette structuration vise aussi à décloisonner l’ISG tant en interne, en évitant la création d’une Division par cadre par exemple, puisque seules trois Divisions seront créées, qu’à l’extérieur de l’ISG, en ouvrant la structure aux autres composantes de la Faculté et de l’Université de Genève, mais aussi de l’ERSP et de l’EPFL. Ainsi les trois Divisions créées recoupent les axes majeurs de développement de l’ISG prévus par la convention AZUR de l’ERSP : « l’épidémiologie et la prévention du cancer », « santé et droits de l’homme », et en y ajoutant un axe non prévu dans la convention mais qui nous paraît majeur : la « santé mentale publique et vieillissement ». De plus, le projet prévoit la création d’un laboratoire de recherche centré sur les sciences de l’information en santé globale (Big Data) en partenariat avec d’autres composantes de l’Université de Genève, de l’ERSP et de l’EPFL. Il rassemblera toutes les forces de recherche de l’ISG, et au-delà certaines compétences de recherche en technologies de l’information des HUG (Prs A. Geissbühler et C. Lovis), en bioinformatique de l’IUMSP (Zoltan Kutalik et le Swiss Bioinformatic Institute), et de sciences de l’ingénieur en mathématique et informatique de l’EPFL (reste à préciser). Par ailleurs, trois Unités assureront les prestations internes et externes fournies par l’ISG : la « gestion administrative », le « fonds documentaire de santé globale », et les « formations en santé publique et santé globale ». L’Unité « fonds documentaire et santé globale » pourra à terme envisager des mutualisations avec l’Unité homologue de l’IUMSP « Documentation et données en santé globale ». Les structures de l’ISG sont présentées à la Figure 1 et ses relations avec son environnement Figure 2. Les premiers éléments détaillant les missions des Divisions et Unités sont présentés après. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 6 Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 7 Division « Epidémiologie et prévention du cancer » Cette division met en œuvre les principes décidés dans la convention AZUR de l’ERSP, notamment en assurant la coordination des registres romands des tumeurs, en étroite collaboration avec le registre vaudois des tumeurs. La restructuration de l’IUMSP à Lausanne a pris en compte le partage des prérogatives entre les deux institutions de l’ERSP, en prévoyant la transformation du poste de PO (de Fabio Levi) en un poste mis au recrutement sur l’épidémiologie et de la prévention des maladies chroniques. Cette restructuration devra s’accompagner d’un renforcement parallèle des forces académiques en épidémiologie des cancers à l’ISG. Le Registre genevois des tumeurs (Pr C. Bouchardy) se consacre à l’enregistrement du cancer dans le canton de Genève et à la recherche épidémiologique sur le cancer : facteurs de risque, disparités d’atteinte, évaluation des actions de prévention, dépistage et des soins. Cette recherche se fait dans le cadre de mandats des autorités sanitaires ou des réseaux multidisciplinaires créés par le Registre regroupant les professionnels concernés du secteur public et privé, et les patients. Le Registre participe à des études internationales sur les différences d’atteintes et de survie. Il a aussi mis sur pied des programmes de santé publique, participé à la fondation l’Institut National pour l’Épidémiologie et l’Enregistrement du Cancer (NICER), et créé le premier Registre familial du cancer du sein en Suisse. Le Registre genevois agit notamment pour promouvoir l’épidémiologie du cancer, impliquer les patients dans les procédures de décisions ainsi que pour la recherche des interactions entre les facteurs environnementaux et génétiques. Son équipe se compose d’enquêteurs, de responsables de l’enregistrement, de biostatisticiens, d’assistants de recherche/administration, et d’épidémiologistes et une professeure titulaire (Simone Benhamou). Environ 7 postes (équivalent plein temps) DIP/PAT et entre 2 à 4 postes financés par des fonds de recherche privés. L’équipe du Pr JF Etter, se consacrant à l’étude du tabagisme, vient renforcer la division, en termes de prévention du cancer et d’autres de maladies non-transmissibles. Cette équipe compte actuellement un PA (100% DIP), deux psychologues (40%+20%, fonds externes) et deux informaticiens (2x20%, fonds externes). Actuellement, les projets de recherche de cette équipe portent sur diverses nouvelles technologies, dont les cigarettes électroniques et les applications pour appareils mobiles. Ces projets sont réalisés en collaboration avec les USA, UK, France, Nouv-Zélande. L’équipe de la Pr B. Borisch rejoint la Division en apportant sa contribution et son réseau fédéral et international en matière de politiques de prévention et dépistage du cancer. Elle renforce les liens de l’ISG avec par exemple le CIRC (OMS, Lyon), et le European working group on breast cancer screening pathology. Elle contribue aux réflexions sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement, « Public Health Global Setting », « Policy Development », « Health Equity » et à l’animation de la Fédération Mondiale des Associations de Santé Publique. La prof Borisch assure une partie de la formation pré-graduée en santé orale, en accord avec les compétences du pôle Genevois de l’ERSP. Son équipe compte actuellement un PA (1EPT), deux collab et 1 stagiaire (0.5 DIP+1.2 fonds privés). La Division participe aux recherches du Laboratoire « Big Data in Global Health », notamment en matière bio-informatique et de recherche phénotype-génotype, mais aussi sur les programmes d’évaluation de l’efficacité et la sécurité des cigarettes électroniques. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 8 Division « Santé et droits de l’homme » Une des leçons importantes de la lutte contre de la pandémie du VIH/ Sida réside dans la démonstration de l’existence des liens entre la santé des populations et leurs droits fondamentaux. Ce nouveau paradigme sur les déterminants sociaux de la santé met en lumière les bases conceptuelles de ces liens, à savoir que (a) la santé est une question de droits de l’homme ; (b) que les violations des droits de l’homme affectent la santé et (c) qu’inversement une meilleure protection des droits humains contribue à la promotion et à la protection de la santé. Les recherches et l’expertise menées dans ce domaine par le groupe d’Emmanuel Kabengele Mpinga justifient la création de cette Division. La Division fait partie d’un réseau international animé par l’Université de Harvard. Les travaux de recherche porteront sur la nature de liens entre la santé et les droits de l’homme, sur les indicateurs de la mise en œuvre du droit à la santé ainsi que sur les fondements épistémologiques de cette discipline dans une perspective globale. En collaboration avec la médecine humanitaire des HUG ainsi qu’avec diverses organisations œuvrant dans l’humanitaire, les activités de recherche s’orienteront aussi sur les coûts économiques et sociaux des atteintes aux droits de l’homme et sur les stratégies de prévention des atteintes aux droits de l’homme dans les systèmes de santé. La Division participera aux recherches du Laboratoire « Big Data in Global Health », notamment par les travaux destinés à mieux comprendre le potentiel protecteur des données massives dans la surveillance de la mise en œuvre du droit à la santé d’une part, et sur les risques d’atteinte aux droits de l’homme tant dans le processus de collecte, de stockage, d’échanges et d’utilisation de ces données d’autre part. La Division contribue aussi à la création d’un centre collaborateur avec le CICR, notamment pour organiser et enseigner le cours HELP (Health Emergencies for Large Populations) à Genève et dans le monde (actuellement 12 sites avec des collaborations académiques pour HELP). Le centre collaborateur participera également au développement pédagogique de HELP et à d’autres mandats d’évaluation venant du CICR, par exemple dans le projet « health care in danger ». Une cellule d’étude de l’intégrité dans la recherche en santé globale sera mise sur pied, elle s’attachera à analyser les besoins et les inégalités d’accès aux résultats de recherche de qualité dans les domaines cliniques et de santé publique d’une part, mais également à analyser l’impact de la fraude dans la recherche scientifique sur ces même aspects. Elle visera par ailleurs à promouvoir une politique de formation, d’information et de transparence en matière de manquement à l’intégrité scientifique dans le milieu académique, sous une perspective de droit à la santé et à l’information. La Division comprend un Prof (1EPT) et quatre cadres scientifiques, Dr Beat Stoll ( 0.85 DIP) Dr Nadia Elia (0.3 DIP), Dr. Max Klohn ( 0.5 EPT- DIP), et Véronique Zesiger (0.10 privé). Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 9 Division « Santé mentale publique et vieillissement / Public Mental Health and Ageing » La création d’une division de santé mentale publique et vieillissement au sein de l’Institut de Santé Globale répond nouveaux défis dans l'agenda de la Santé Globale. Les maladies mentales tiennent une place prépondérante dans le classement du fardeau des maladies dans le monde. Avec l'âge, les troubles psychiatriques et neurologiques augmentent. Les Départements de santé mentale et de psychiatrie des HUG, le Département de psychiatrie de l’Université de Genève et l’Institut de Santé Globale souhaitent mettre en place cette Division sur la Santé Mentale Publique et le Vieillissement, afin de collaborer à la mise en œuvre de formations communes (qui existent déjà comme le CAS éponyme sous la houlette des professeurs Saraceno et Giannakopoulos) et de projets de recherche et d’intervention, comme par exemple le projet en place au Cameroun. De plus, cette nouvelle Division facilitera les collaborations futures avec les autres structures impliquées de l’UNIGE et des HUG, de l’UNIL, du CHUV, et de l’EPFL (avec les équipes du Human Brain Project), mais aussi avec le Département de Santé Mentale et Addictions de l’OMS, le Centre Collaborateur OMS en Santé mentale des HUG, les autres Centres Collaborateurs de l’OMS en Suisse, les structures concernées de l’ERSP, et le réseau des institutions de la SSPH+. La santé mentale fait désormais partie des priorités de l’agenda international. Les réformes de ce système doivent être fondées sur les preuves scientifiques disponibles. L’enjeu est d’améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de maladies mentales et d’éventuelles comorbidités, mais aussi de leurs familles et de leurs aidants. La Division sera dirigée par un Professeur assistant du Service de Psychiatrie Générale des HUG financé actuellement par la SSPH+ et représentant du Centre Collaborateur en Santé mentale de l’OMS pour les pathologies associées à la démence. La Division comptera sur des collaborations internationales solides qui comprennent: l'Observatoire mondial pour le vieillissement et la démence (King’s College London), le Center for Global Mental Health (London School of Hygiene and Tropical Medicine), et la Gulbenkian Global Mental Health Platform (Université NOVA de Lisbonne). L’objectif de la Division est de couvrir progressivement, et en fonction des moyens qu’elle saura rassembler, l’ensemble du champ de la santé mentale publique, allant des droits de l’homme (en lien avec la Division de l’ISG en charge du domaine), à l’épidémiologie psychiatrique, en incluant notamment la recherche sur les services de santé et l’économie de la santé. L’accent portera dans un premier temps sur le vieillissement et la démence, la fragilité chez les personnes âgées, l'espérance de vie en bonne santé et la santé mentale chez les adultes âgées. D’autres axes seront également développés en tenant compte des populations vulnérables présentes au niveau des soins psychiatriques à Genève et des priorités du Centre Collaborateur OMS en Santé mentale (migrants, patients avec problèmes d’addiction, stress périnatal). Cette division pourrait non seulement assurer une continuité avec les projets de recherche sur la population vieillissante mais aussi une expertise tant en recherche qu’en élaboration de politiques sur bases factuelles via les réseaux de collaborations d’Astrid Stuckelberger (0.40 sur fonds privés) (ex. IAGG Intl Ass of Gerontology and Geriatrics, SSG Société suisse de Gérontologie et Gériatrie, Geneva Intl Network on Ageing à l'OMS, les Comités et groupes de travail à l'ONU à Genève). Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 10 Laboratoire « Big Data et Santé Globale » La création d’un laboratoire de recherche (sec) dédié à l’analyse des Big Data en Santé Globale associera les compétences et les ressources conjointe d’une forte expertise en mathématique, statistique et informatique et les questionnements apportés des domaines de la santé, de l’épidémiologie et de l’économie de la santé. Les équipes qui rejoindront le laboratoire proviendront de l’ISG et d’autres enseignants et chercheurs de l’Ecole Romande de Santé Publique, de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève et des HUG, en particulier autour des Prof. Antoine Geissbuhler qui apportera les équipes du RAFT, du Global Health Forum et de e-Health Evaluation, et aussi de Christian Lovis, Thomas Perneger, Idris Guessous, et Emiliano Albanese (avec en particulier un axe de santé mentale publique et vieillissement de l’ISG et des HUG qui sera connecté aux équipes du Human Brain Project), et de l’EPFL, dont le principe de la participation est acquis, mais les contours, les modalités et le calendrier restent à déterminer. Le volume, la diversité, la rapidité et l'utilité des masses de données disponibles dans le champ de la santé sont en train de transformer profondément le paysage de l'épidémiologie moderne. Plus que toute autre discipline, l'épidémiologie est en train d'être fortement impactée par cet immense débit d'informations qui inonde littéralement (et quotidiennement) le secteur de la santé. Les données produites aujourd'hui sont peu exploitées et parfois peu accessibles. Que ce soient celles de l'assurance maladie, des hôpitaux, des registres et cohortes, des données de mortalité, des enquêtes transversales, des données commerciales, des recherches cliniques et de plus en plus des informations issues des technologies embarquées, et des données récupérables de l'utilisation d'Internet par les patients. Comme Google pour la surveillance de la grippe, et maintenant pour la pharmacovigilance, ou la dépression, l'épidémiologie de demain ne pourra plus faire abstraction des Big Data. L’analyse des Big Data pourrait éviter des victimes, des retards indus, des scandales, et même des retraits de médicaments lorsqu'une meilleure utilisation des services de santé peut suffire à assurer la sécurité des patients. L'on ne peut plus être responsable de la surveillance épidémiologique de son pays ou du pilotage de son établissement de santé sans connaître les nouveaux apports que fournissent les réseaux sociaux, les données fournies par les moteurs de recherche, et plus généralement les Big Data, ces bases de données massives, d'une formidable diversité de sources, de formats, de qualité, de temporalité, lorsque ces données sont accessibles. L'ère et la technologie autour des grandes masses de données, dites "Big Data", représentent une opportunité à saisir pour la communauté des épidémiologistes et biostatisticiens, mais aussi un défi majeur en termes de compétences à former, de ressources et de recherche. Le Big Data est aussi la composante informatique d’une autre révolution moins visible : l’émergence d'une science des données et, avec elle, la compréhension que les données constituent un actif stratégique pouvant devenir un vecteur puissant de différenciation et de performance. Il est donc important de se demander quelles sont les méthodes de traitement de l’information qui permettraient effectivement de transformer ces données en des réponses concrètes et opérationnelles aux questions posées en santé publique. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 11 Unité de « Coordination de la Santé Internationale » L’Unité « Coordination de la Santé Internationale » fédère toutes les actions internationales que les partenaires de l’ISG souhaitent lui voir jouer un rôle, que ce soit de coordination ou de simple partenariat : par exemple, Geneva Health Forum, Global Health Forum, formation HELP, organisation des stages d’immersion de la Faculté de Médecine, portage de projets de service ou de recherche inter-disciplinaires en santé globale, etc… L’unité accueille tous les collaborateurs de l’ISG, mais aussi de la Faculté de Médecine, des autres composantes de l’Université et des HUG qui souhaitent y développer des projets conjoints en santé internationale. Unité « Gestion administrative » L’Unité « Gestion administrative » centralise l’ensemble des contrats de travail, mandats, conventions et autres mémorandums que gère l’ISG. Elle participe aussi à la gestion administrative des enseignements avec l’Unité « Formation en Santé Publique et Santé Globale », et assure le secrétariat de direction de l’ISG. L’Unité est constituée de trois assistantes (75% sur fonds DIP), Christine Lehmann, Florence Walker et Milena Uehlinger (80%). Les prestations comme la maintenance des sites web sont assurées par des prestataires externes et internes moyennant formation continue des assistantes administratives. Unité « Fonds documentaire de santé globale » Le centre collaborateur de l’OMS pour la recherche historique en santé publique est actuellement hébergé à l’Institut iEH2 à la Villa Thury, avec son personnel. Ils ne sont cependant plus rattachés à l’Institut iEH2, mais désormais à l’Institut de Santé Globale par une décision du Doyen en février 2014. Le Pr Bernardino Fantini reste responsable du centre OMS, par une prolongation exceptionnelle de son activité accordée par le Rectorat jusqu’au 30 septembre 2015. Ce fonds documentaire est unique au monde et représente un capital à protéger et valoriser. Les réflexions concernant les mutualisations possibles avec l’ERSP pourraient concerner la documentation où les ressources pourraient être à terme partagées avec l’IUMSP de Lausanne. Unité de « coordination des formations en santé publique et santé globale » Les financements obtenus directement de la SSPH+ pour l’ex-IMSP étaient venus opportunément consolider le programme de master post-grade en santé publique. Ce master a permis de former environ 200 cadres de santé publique depuis 25 ans, en particulier de Suisse Romande dont plus qu’un sur cinq a une activité en santé globale. Ces financements ont aussi contribué au rayonnement international de ces formations (MAS et CAS). Des positions postdoctorales ont été accordées, mais il faudra créer les conditions cadres dans un avenir proche pour des formations doctorales en santé publique et santé globale à l’Université de Genève. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 12 Cette section renvoie en annexe tous les enseignements pré et post-grades qui étaient dispensés par l’ISG en 2014, et dessine quelques propositions de transformation ou de création : master de santé globale, master interfacultaire en droits économiques, sociaux et culturels, doctorat en santé globale et MD/PhD en santé globale. Elle présente une offre de formation qui se veut cohérente et lisible pour l’ISG. Formations pré-graduées à la Faculté de médecine en santé globale et santé publique (voir détails en annexe) CAS Promotion de la santé et santé communautaire (16 crédits ECTS), en présentiel, 30 étudiants inscrits (Directeur : E Kabengele Mpinga ; coordination : Nadia Elia) Partenaires : PSS (Promotion Santé Suisse) et CLASS (Conférence Latine des Affaires Sanitaires et Sociale). - Buts : Donner les bases d'une approche multidisciplinaire et pluri-professionnelle de la promotion de la santé et de la santé communautaire. Définir et illustrer les notions de santé publique, promotion de la santé et santé communautaire dans une perspective globale. Développer une méthodologie commune pour la conduite et la gestion de la prévention et promotion de la santé. Susciter une démarche participative autour de la santé d’une collectivité. Favoriser la mise en réseau avec les acteurs de la communauté CAS Discriminations , Santé et Droits de l’homme (16 crédits ECTS) 27 étudiants inscrits, présentiel et à distance - (Directeur : E Kabengele Mpinga ; coordination : Véronique Zesiger) Programme construit autour de 8 modules et un travail de mémoire. Il vise à fournir aux participants des bases conceptuelles et des outils de conception, de mise en oeuvre, évaluer des projets de lutte contre les discriminations en général et dans les systèmes de santé et de l'action sociale. Le Programme est à cinquième promotion. Master de santé publique (60 crédits ECTS d’un enseignement de formation continue réparti sur trois ans, 45 étudiants inscrits) - - - C’est une formation en cours d’emploi sur trois ans, centrée sur les besoins des étudiants et focalisant sur la réalisation de projets en santé publique. Ce MAS, qui en est à sa 25ème année d’existence, est accrédité par l’OAQ. Ces MAS est accompagné de diverses mentions, soit santé publique générale (équivalent au MPH anglo-saxon), soit « promotion de santé », « santé internationale » ou « développement de ressources humaines en santé ». Ces programme est soutenu par la SSPH + Responsables : E. Kabengele Mpinga / P Chastonay MAS de santé globale (en projet) : un master postgrade ( ?) de santé globale sera mis en place au sein du Global Studies Institute, interfacultaire de la Faculté de Médecine de Genève. D’une durée de un an, sur 60 ECTS (dont stage de 30 ECTS), le MAS, dispensé en langue anglaise, aura une vocation professionnalisante (public cible : ONG, organismes internationaux, fondations, industries…) mais aussi de formation à la recherche de terrain dans le domaine. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 13 MAS interfacultaire en Droits Economiques, Sociaux et Culturels (60 Crédits) (en cours de réalisation) - Direction : E Kabengele Mpinga - Comité : Maya Hertig R (Droit), Yves Fluckiger (SES), AlFred Fernandez (OIDEL), P Chastonay - Les objectifs spécifiques de ce MAS sont de rendre les participants capables de : maîtriser le domaine de connaissance des DESC, diagnostiquer l’état des DESC dans les politiques publiques ; planifier, exécuter ou évaluer les actions et les interventions de droits de l’homme susceptibles de constituer des réponses appropriées aux carences constatées dans ces politiques ; élaborer ou participer à l’élaboration des politiques nationales visant la protection et la promotion des DESC ; négocier et résoudre les conflits et/ou tensions nés dans la mise en œuvre des DESC ; défendre et justifier ses décisions ; accompagner les victimes dans le processus global de leur réhabilitation. - La Formation se déroulera sur deux ans, en grande partie en ligne avec un tiers d’activités prévues à Genève auprès des instances techniques des Nations Unies. - Le projet a le soutien du Comité des droits économiques et sociaux de l’ONU, du Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, de l’UNESCO, des Gouvernements et des ONG. Master en ingénierie en Big Data in Health avec l’EPFL (en projet) Une collaboration avec l’EPFL visant à la création d’un laboratoire de recherche dans le domaine des sciences de l’information sur les données de santé permettrait d’envisager la mise en place d’une formation conjointe entre l’EPFL et l’Université de Genève d’ingénieurs dans le domaine du traitement des données massives de santé. Ce diplôme d’ingénieur (bachelor+master prégrade) aurait une forte valence mathématique, statistique et informatique (60 à 70% des crédits), assurée principalement par l’EPFL et un enseignement complémentaire assurant une formation solide en santé, au sein de la Faculté de Médecine de l’UNIGE. La pression qui entoure aujourd’hui les grandes entreprises publiques et privées de santé en matière de traitement de l’information est telle que la probabilité d’un haut niveau d’employabilité des étudiants qui sortiraient de ces formations est élevée. Le déploiement d’une telle formation nécessiterait néanmoins l’initiation d’un cycle de discussions entre les parties prenantes, incluant une étude d’employabilité, et une réflexion préalable autour d’une maquette de ce programme de formation. Le démarrage de cette formation ne peut être envisagé avec réalisme avant la rentrée 2016, sous réserve des ressources disponibles. Doctorat en Sciences Biomédicale, mention “santé globale” (en projet) Le déploiement d’une activité de recherche structurante à l’Institut de Santé Globale, en partenariat avec d’autres forces de l’Université, de la Faculté de Médecine, des HUG, du CHUV, de l’EPFL, et de l’IHEID permet d’envisager la mise en place d’un programme doctoral en santé globale (à terme, un doctorat conjoint des universités fondatrices de l’ERSP). En capitalisant sur sa proximité de la Genève Internationale, l’Université peut envisager de mettre en place un doctorat de santé globale, dont les objectifs seraient pour une part la formation d’enseignants et de chercheurs bénéficiant à Genève d’un réseau unique de compétences et d’organisations internationales, ONGs, fondations et entreprises impliquées en santé globale. Ce réseau sera à la fois le vivier de futurs candidats au doctorat, une source d’intervenants experts et de lieux et de recherche pour la formation de nos doctorants, et une source d’emplois hautement qualifiés pour nos docteurs. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 14 Une formule innovante mise en place dans ce domaine avec succès par UNC, Chapel Hill, USA depuis plusieurs années, consiste en un doctorat (DrPH) ouvert à 15 doctorants par promotion, qui sur une durée de trois ans réalisent leur thèse sans être déracinés de leur pays d’origine où ils conduisent leurs travaux de recherche, sous la supervision d’un directeur de thèse à Chapel Hill (éventuellement en association avec une co-direction locale). Le programme doctoral exige des candidats deux regroupements résidentiels par an (d‘une semaine chacun), et le suivi régulier des doctorants sur une plateforme de télé-enseignement à distance. Il pourrait être envisagé de construire un joint degree avec UNC sur le plan doctoral dans un tel cadre, en prenant la responsabilité d’une promotion à Genève avec des regroupements sur site et un enseignement à distance sur nos plateformes. La pyramide des âges des cadres de l’Institut de Santé Globale, et au-delà des Instituts romands de santé publique doit par ailleurs inciter à réfléchir à l’utilité potentielle d’une telle formation doctorale dans une optique de servir le renouvellement de son propre personnel académique à un horizon de 8 à 12 ans. Programme MD/PhD en “santé globale” (en projet) Le programme MD/PhD de la Faculté de médecine de Genève permet l’inscription au doctorat de candidats médecins souhaitant réaliser leur thèse (50% à Genève au moins) sous la supervision d’un professeur de l’ISG. Le programme prévoit la constitution d’un comité de thèse, et exige l’obtention de 20 ECTS durant les trois ans du doctorat, dont 5 ECTS dans une discipline fondamentale (chapitres choisis). Le financement préalable des trois ans de thèse doit aussi être prévu (de nombreux mécanismes existent cependant, incluant des bourses fédérales compétitives, réservés aux étudiants ayant effectué leurs études de médecine en Suisse, mais aussi des bourses FNS ou de Fondations). Ressources humaines de l’unité de « Coordination des formations en santé publique et santé globale » L'Unité est constituée de 14 personnes (pour 9 EPT, dont 5.55 DIP et 2.45 sur fonds propres). Collaborateurs MAS en SP / CAS en PSSC / CAS pharmacie comm. / CAS en DSDH (4.55 EPT sur DIP et 2.45 EPT) : - E. Kabengele 1 EPT / MAS + CAS + form. pré-grade / payé sur DIP - B. Stoll 0.5 EPT / MAS / payé sur émoluments + 0.35 EPT payé sur DIP - N. Elia 0.5 EPT / CAS + MAS / payé sur DIP - Nan H. Chang 0.3 EPT / CAS en PSSC / payée sur émoluments - M. Klohn 0.5 EPT / MAS / payé sur DIP - E. Jeanot 0.25 / MAS / payé sur fonds propres - O. Duperrex CC 0.1 EPT / MAS / payé sur DIP - A. Stuckelberger 0.5 EPT / MAS + autre / payée sur fonds propres - S. Motamed 0.4 EPT / CAS en PC / payée sur émoluments + 0.1 sur DIP - C. Lehmann 0.75 EPT / CAS en PSSC + CAS en PC / payée sur DIP + 0.1 sur émoluments - F. Walker 0.75 EPT / MAS / payée sur DIP - V. Zesiger 0.4 EPT / MAS / payée sur fonds propres + JF Etter et A Flahault 1 EPT / form. pré-grade et post-grades/ payé par DIP. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 15 Relations avec l’Ecole Romande de santé publique Une convention a été signée en juin 2013, installant une collaboration au sein du réseau AZUR (Rectorats des Université de Genève, Lausanne et Neuchâtel) dans le domaine de la santé publique académique. A Genève, l’ISG, rattaché au Département de santé et de médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE, le Centre d’Enseignement et de Recherche en Action Humanitaire (CERAH) rattaché conjointement à l’UNIGE et à l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID), et les HUG sont concernés par cette convention entrée en vigueur le 1er septembre 2013 pour une durée de quatre ans, renouvelable. La gouvernance de l’ERSP est placée sous l’autorité d’un Comité de Pilotage composé des Recteurs des trois universités partenaires, d’un Comité de Direction composé de cinq professeurs (2 UNIGE, 2 UNIL et 1 UNINE), et d’un Conseil composé du Comité de Direction et de membres du personnel académique des composantes de l’ERSP ainsi que de membres associés et invités. La mise en place de l’ERSP vise à progressivement conduire les équipes à s’approprier le projet, le construire dans une démarche participative qui sera mise en œuvre dès 2014. L’objectif principal de l’ERSP vise à harmoniser et à renforcer l’offre de formations, de recherche et d’expertise en santé publique en Suisse Romande, pour les rendre plus influentes tant au niveau régional que national et international. L’un des enjeux de l’ERSP consistera à étudier les mutualisations envisageables entre les composantes la constituant, et les redondances à éviter, notamment en accompagnant le partage par domaines de compétences entre les différents pôles de l’ERSP. Un autre enjeu relève de l’intuition que la masse critique supérieure que constituent les composantes de l’ERSP pèsera davantage pour l’obtention de ressources et l’attractivité de la santé publique académique en Suisse Romande. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 16 Relations avec la Swiss School of Public Health + La SSPH+ est un projet fédéral qui marque l’engagement de la Conférence des Recteurs d’Université Suisse (CRUS) pour la promotion de la santé publique académique. Près de 20 millions de CHF ont été ainsi investis en huit ans sur la SSPH+ pour qu’elle renforce les institutions académiques suisses de santé publique. Gérée par une Fondation, la SSPH+ fonctionne en réseau, chaque Institut universitaire de santé publique étant membre fondateur du réseau. Dirigée par un triumvirat assurant les équilibres entre les régions linguistiques dominantes en Suisse, la SSPH+ a su financer des programmes de formations de nos institutions, les deux écoles doctorales suisses de santé publique (Charlotte Braun, Bâle) et d’économie de la santé (Maurer, Lausanne), absentes à Genève, et des positions postdoctorales, permettant à nos universités de renforcer leur potentiel de recherche et d’enseignement de façon très significative ces dernières années, et favorisant un recrutement de ressources humaines de grande qualité. Le programme fédéral arrive en fin d’exercice (en 2016) et pose actuellement la question de sa pérennité et de la prolongation de son financement par la Confédération. L’Ecole Romande de Santé Publique, et en son sein l’Institut de Santé Globale peuvent jouer un rôle déterminant pour contribuer à défendre l’importance stratégique pour la Suisse de disposer d’une SSPH+ forte et structurante pour le paysage universitaire de la santé publique. Il est probable cependant que la SSPH+ aura besoin d’une vision renouvelée de ses missions et de son rôle. Nous pensons en particulier que la puissance publique attendra sans doute un niveau plus élevé d’intégration des structures financées à l’avenir. Ainsi la SSPH+ ne pourra pas faire l’économie d’une réflexion stratégique approfondie sur les compétences spécifiques des différents pôles suisses concernés, mais aussi sur les formations qui y sont dispensées avec parfois des redondances et des lacunes. L’ISG et l’Université de Genève, qui ont su profiter pleinement du levier qu’a représenté la SSPH+ durant les années passées, joueront pleinement leur rôle, au sein de l’ERSP, dans cette réflexion et soutiendront activement toute initiative visant à pérenniser l’existence de la SSPH+ et le soutien fédéral à la formation, la recherche et l’expertise suisses en matière de santé publique. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 17 Feuille de route 2014-2020 La définition des orientations stratégiques de l’Institut de Santé Globale s’est déroulée de manière collégiale. Un premier travail d’élaboration interne s’est effectué au sein du comité de direction de l’Institut de Santé Globale, composé du corps professoral (A Flahault, B Borisch, C Bouchardy, J-F Etter, E Kabengele Mpinga). Il a également impliqué dans les dernières étapes du processus Emiliano Albanese, Nadia Elia et Astrid Stuckelberger. Ce travail a été ensuite adressé le 21 février 2014 à un comité de liaison élargissant le cercle de la concertation aux HUG, à la Faculté de Médecine, à l’Université, et à l’ERSP. Il y sera présenté et discuté le 28 février. Ce travail voudrait aboutir au cours du premier trimestre 2014 à l’élaboration d’un plan de développement pour l’ISG qui sera alors soumis pour approbation au Décanat, au Rectorat et au comité de pilotage de l’ERSP. La création de la division « Epidémiologie et Prévention du Cancer » implique le regroupement des de trois professeurs (Christine Bouchardy, Bettina Borisch et Jean-François Etter), et une professeure titulaire (Simone Benhamou). Elle peut être réalisée dès le premier semestre 2014. Il est demandé qu’un poste de professeur ordinaire/associé d’épidémiologie du cancer soit mis au recrutement à Genève à partir de 2015, dans l’hypothèse où le poste du Pr Fabio Levi serait remplacé à Lausanne par un-e professeur-e d’épidémiologie des pathologies chroniques cardiométaboliques. Un collaborateur scientifique sur fonds DIP (en substitution au poste prévu initialement pour un webmaster à 70%) y sera recruté et affecté. La création de la division « Santé et Droits de l’Homme » dirigée par le professeur E. Kabengele inclut la mise en place d’un centre collaborateur du CICR autour du projet HELP (Health Emergencies in Large Populations, Béat Stoll), et d’une cellule pour la promotion de l’intégrité scientifique (Nadia Elia), et accueille Véronique Zesiger. Il peut être réalisé dès le premier semestre 2014. L’ISG souhaiterait y investir un postdoc recruté sur les fonds DIP (fonds issus du reversement à l’ISG du poste d’A. Rougemont conservé pour A Flahault après la Chaire Jeantet) La création de la division « Santé Mentale Publique et Vieillissement» sera dirigée par Emiliano Albanese (Professeur Assistant sur allocation de la SSPH+). Astrid Stuckelberger rejoint la Division. Créée quasiment ex-nihilo à l’ISG, cette division nécessitera un investissement en ressources humaines et en disponibilités de locaux. Elle peut être initiée dès le premier semestre 2014 si les parties intéressées, notamment le Service de Psychiatrie des HUG et la Faculté de Médecine y sont favorables, mais nécessitera probablement plusieurs mois pour sa montée en charge. D’emblée l’ISG souhaiterait y investir un postdoc recruté sur les fonds DIP (fonds issus du reversement à l’ISG du poste d’A. Rougemont). Le Laboratoire « Big Data et Santé Globale », dirigé par Antoine Flahault, nécessitera des discussions en amont avec la direction de l’EPFL, le Rectorat de l’Université de Genève, la Faculté de Médecine, les HUG, et l’ERSP. Fédérant toutes les forces de recherche disponibles de l’ISG, le laboratoire s’associera aussi la collaboration des équipes de recherche d’Antoine Geissbühler, de Christian Lovis, et de Thomas Perneger. Le budget pour un doctorant et un postdoc issus des reliquats la Chaire Jeantet y sera affecté. L’Unité « Coordination de la Santé Internationale » fédère au sein de l’ISG les actions internationales de la Faculté de Médecine, des autres composantes de l’Université de Genève et des HUG. Cette Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 18 unité est dirigée conjointement par Antoine Geissbühler et Antoine Flahault pour marquer l’engagement de l’ISG à son plus haut niveau dans la coordination des actions académiques en santé globale à Genève, et pour affirmer aussi un ancrage spécifique de l’ISG dans les HUG, s’exprimant aussi par le pilotage d’actions conjointes Faculté de Médecine – HUG en santé globale (exemple du Global Health Forum). L’Unité de « Gestion Administrative » repose sur trois assistantes à 75% EPT chacune (Christine Lehmann, Florence Walker, Milena Uehlinger). L’ISG renonce à la création d’un poste de webmaster (EPT 70% sur fonds DIP), la fonction sera exercée avec les ressources existantes moyennant formation continue et aussi externalisée (éventuellement par mutualisation avec l’IUMSP), et demande la transformation de ce poste en un poste de collaborateur scientifique (affecté à la « division épidémiologie et prévention des cancers »). L’Unité « Fonds Documentaire de Santé Globale » procède d’une réorganisation à la Faculté, au sein du Département Facultaire de Santé et Médecine Communautaires. Le centre collaborateur de l’OMS pour la recherche historique en santé publique et les ressources humaines correspondantes sont désormais affectés à l’Institut de Santé Globale. Il conviendra de réfléchir aux mutualisations possibles dans le cadre de l’ERSP. Plusieurs recrutements sont à prévoir : un collaborateur scientifique sur fonds DIP (EPT 70%) en substitution du poste initialement envisagé pour un webmaster, deux postdocs sur fonds DIP (pour une durée de 4 ans) sur le reversement à l’ISG du salaire de A. Rougemont en 2012 (compensé par une Chaire Jeantet pour A Flahault). Un doctorant et un postdoc sur 4 ans auprès d’A. Flahault sur le reliquat de la Chaire Louis Jeantet. L’Unité « Formations en Santé Publique et Santé Globale » est animée par 14 collaborateurs de l’ISG (fonds DIP et fonds propres). Il conviendra de protéger les fonds DIP affectés à l’ISG lorsque durant la période 2014-2020, les contrats des personnels viendront à expiration et seront non renouvelables, pour permettre la pérennité des tâches effectuées et des missions dévolues à l’ISG. Il n’y a pas d’autres départs en retraite prévus d’ici 2020 que celui d’une assistante (EPT 75%) en 2018. Cependant, tous les actuels professeurs de l’ISG prendront leur retraite entre 2022 et 2025. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 19 Conclusions A la suite d’une cartographie de la santé globale réalisée en mai 2012 à l’Université de Genève, il a été décidé la création de l’Institut de Santé Globale (ISG) à la Faculté de Médecine, sur les fondations de l’Institut de Médecine Sociale et Préventive. En janvier 2014 le recrutement d’un professeur ordinaire à sa tête, soutenu par la création d’une Chaire Jeantet, place l’ISG dans une trajectoire qui vise à développer à Genève une structure universitaire cherchant à mieux répondre aux défis contemporains de la santé globale, en fédérant les nombreuses initiatives ayant émergé dans le domaine depuis plusieurs années. Il a ainsi semblé important à nos institutions académiques de disposer d’une structure qui soit visible et reconnue en termes de santé globale, et qui devienne influente dans la Genève Internationale. Les choix qui ont été faits pour y parvenir sont de transformer l’Institut de Médecine Sociale et Préventive, en lui reconnaissant ses atouts et ses actifs, et de lui insuffler, au sein de l’Ecole Romande de Santé Publique et la Swiss School of Public Health+, une dynamique et des moyens renouvelés afin de mieux coordonner et promouvoir l’excellence dans le domaine et de capitaliser la richesse des ressources existantes et à venir. En tenant compte des ressources à disposition, les axes choisis recouvrent plusieurs aspects prioritaires de la santé globale : cancers et maladies non-transmissibles, santé mentale publique et vieillissement, santé et droits de l’homme, utilisation des bases de données massives. La restructuration prévue de l’ISG et les projets, anciens et nouveaux, qui y seront développés permettront de produire une réflexion, une vision, une recherche et des enseignements de qualité destinés aux étudiants, aux professionnels et aux décideurs de la santé. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 20 ANNEXE : inventaire des formations de l’ISG L’ISG était en 2014 responsable ou co-responsable des enseignements de santé globale et santé publique suivants : Formations pré-graduée 1ère année : - cours (JFE : 2h) dans le cours « Personne, santé, société » -cours (BB 8h) « cellules de l’inflammation » - cours Santé et Droits de l’homme, module Personne, santé, société »( E. Kabengele Mpinga (1 heure) 2ème année : - APP « Croissance et vieillissement » (20h, BB tutrice pour l’intégralité des problèmes) séminaire d’épidémiologie (Responsable : Michel Boulvain ; tutrice : Nadia Elia : 6 x 2h avec groupes de 10 étudiants environ/2h) 3ème année : - Economie et systèmes de santé (6 x 2 heures, A. Klohn : co-responsable, JFE : enseignant). -L’unité d’immersion en communauté – un mois de stage sur le terrain pour développer à partir d’un problème de santé donné une analyse sur l’implication et les conséquences sur la communauté. Par ailleurs, actuellement, 80% des étudiants réalisent ce stage à l’étranger et notamment dans des pays en voie de développement ( E. Kabengele Mpinga, Co-responsable ; tuteurs 20h/an : JFE, BS, NE), - Santé bucco-dentaire et Santé publique médecine dentaire ( E Kabengele Mpinga, Coresponsable, 6 heures ) Cours à option : inscrits en 2014 - Globalisation , Santé et droits de l’homme (32 étudiants : 36 heures/année : 2- 3ème années) cours à option, 1 mois, demi-journées ( E. Kabengele Mpinga , Responsable, Veronique Zeiger Coordination), - Global Ageing and Medicine : ( 2- 3ème années) cours à option Astrid Stuckelberger - Introduction à la santé et aux droits de l’homme (2h), - Prévention des infections et sécurité des patients. Perspectives internationales et de santé publique, D. Pittet & B. Allengrazzi) (2 h) E Kabengele Mpinga, Enseignant) - Système de santé , médecine dentaire (BB), 5 heures 4ème et 5ème année : - Médecine sociale et préventive (2 x 10h, responsable : JFE, enseignants: JFE, AF, CB), Mémoires de master : (JFE : 4 étudiants inscrits, EKM 4 étudiants, BS 1 étudiante, AS 4 étudiants) 6ème année : répétitoire (5x2h, JFE et AF) de médecine sociale et préventive en 6ème année. Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 - 21 Cours de santé internationale et médecine tropicale d’un mois, également la préparation au stage clinique dans un pays tropical (AF et BS) Coordination des stages de médecine tropicale (BS) Formations postgraduées Master de santé publique (60 crédits ECTS d’un enseignement de formation continue réparti sur trois ans, 45 étudiants inscrits) - - - C’est une formation en cours d’emploi sur trois ans, centrée sur les besoins des étudiants et focalisant sur la réalisation de projets en santé publique. Ce MAS, qui en est à sa 25ème année d’existence, est accrédité par l’OAQ. Ces MAS est accompagné de diverses mentions, soit santé publique générale (équivalent au MPH anglo-saxon), soit « promotion de santé », « santé internationale » ou « développement de ressources humaines en santé ». Ces programme est soutenu par la SSPH + Responsables : E. Kabengele Mpinga / P Chastonay CAS Promotion de la santé et santé communautaire (16 crédits ECTS), en présentiel, 30 étudiants inscrits (Directeur : E Kabengele Mpinga ; coordination : Nadia Elia) Partenaires : PSS (Promotion Santé Suisse) et CLASS (Conférence Latine des Affaires Sanitaires et Sociale). - Buts : Donner les bases d'une approche multidisciplinaire et pluri-professionnelle de la promotion de la santé et de la santé communautaire. Définir et illustrer les notions de santé publique, promotion de la santé et santé communautaire dans une perspective globale. Développer une méthodologie commune pour la conduite et la gestion de la prévention et promotion de la santé. Susciter une démarche participative autour de la santé d’une collectivité. Favoriser la mise en réseau avec les acteurs de la communauté CAS Discriminations , Santé et Droits de l’homme (16 crédits ECTS) 27 étudiants inscrits, présentiel et à distance - (Directeur : E Kabengele Mpinga ; coordination : Véronique Zesiger) Programme construit autour de 8 modules et un travail de mémoire. Il vise à fournir aux participants des bases conceptuelles et des outils de conception, de mise en oeuvre, évaluer des projets de lutte contre les discriminations en général et dans les systèmes de santé et de l'action sociale. Le Programme est à cinquième promotion. Global Health and Human Rights Summer School (6 crédits ECTS) 25 étudiants inscrits en 2013 - Programme co-organisé avec le service de relations internationales du Rectorat. - Il se déroule sur 3 semaines et permet aux participants d’explorer et comprendre les liens entre la santé et les droits à travers des thématiques emblématiques de la Globalisation économique et sociale - Il est construit autour des modules et est à sa deuxième expérience - Responsable : E : Kabengele Mpinga, Coordination . A Stuckelberger Global Health and Human Rights : An Introduction (1,5 crédits ECTS) 27 étudiants inscrits en 2014 Plan de développement de l’ISG – 22 juin 2014 - 22 Programme co-organisé avec le service de relations internationales du Rectorat. Ce programme est offert aux étudiants inscrits dans le programme du Global Studies Institute et organisé par le Rectorat. Le module est organisé sur trois jours Il vise à permettre aux participants d’acquérir les notions de base dans le domaine de la santé et de droits humains, d’appliquer ces concepts aux contextes particuliers de leurs pays. Responsables E. Kabengele Mpinga, Coordination A. Stuckelberger Master en santé infirmières HES (La Source avec UNIL et Fondation Leenaardts) Module à option « Population Vieillissante » (4e volée) Mise sur pied du cours et responsabilité académique UNIL: A Stuckelberger Responsabilité académique infirmier : H Verloo