Énoncé et situation d`énonciation, thème et propos

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16 Énoncé et situation d’énonciation,
thème et propos
J’observe
1
Lisez l’énoncé en gras puis traitez les consignes.
Honoré dit : « Taisez-vous les enfants ! »
a. Qui prononce les paroles en gras ?
b. À qui s’adresse-t-il ?
2
Honoré
À des enfants
Cochez la bonne réponse.
Pendant longtemps, plus d’un mois, la même scène se répéta chaque jour. L’officier frappait et entrait.
Énoncé rédigé : à la première personne, au passé
à la troisième personne, au passé.
x
J’apprends
1. Énoncé et situation d’énonciation
■■ Un énoncé est ancré dans la situation d’énonciation quand il renvoie à la situation où il a été produit.
EXOS 3 et 4
Pour le comprendre, il faut en connaître l’émetteur, le moment, le lieu et le destinataire.
■■ Il est coupé de la situation d’énonciation quand il n’est pas lié au moment où on le prononce.
Indices d’énoncé ancré
1re
• Pronoms ou déterminants de la
et de
la 2e personnes (je, tu, nous, mon, ton, nos…).
• Indices de lieu (ici, devant moi, à ma gauche…)
et de temps (hier, demain, ce soir…) liés à la
situation de celui qui parle.
• Temps : présent, passé composé, futur…
Indices d’énoncé coupé
• Pronoms ou déterminants de la 3e personne
(il, lui, elle, son, sa…).
• Indices de lieu (à cet endroit-là…) et de temps
(la veille, le lendemain…) sans lien à la situation
de celui qui parle.
• Temps : passé simple, imparfait, plus-queparfait, futur du passé, présent de narration.
2. Thème et propos
■■ Dans une phrase, le thème désigne ce
dont on parle. Le propos renseigne sur le thème.
thème est généralement mis en tête de phrase, et le propos, en fin de phrase. Le thème se
confond donc souvent avec le sujet.
Votre exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La ville est construite sur une colline.
EXO 5
■■ Le
Thème
Propos
■■ Attention :
l’ordre thème-propos est inversé lorsque la phrase est introduite par un présentatif
(c’est… qui, c’est… que, voici, voilà… qui / que…). Le propos passe en tête de phrase.
C’est hier matin que l’incident s’est produit.
Propos
Thème
Je m’exerce
3
Soulignez l’énoncé coupé et mettez entre crochets l’énoncé ancré. Pourquoi les deux types
d’énoncés sont-ils présents dans ce texte ?
Un claquement bref, un éclatement de pneu l’interrompit net, suivi presque aussitôt, d’une
deuxième détonation, et d’un fracas de vitres. Au mur du fond, une glace avait volé en éclats.
Une seconde de stupeur, puis un brouhaha assourdissant. Toute la salle, debout, s’était
tournée vers la glace brisée :[« On a tiré dans la glace ! » – « Qui ? » – « De la rue ! »]
Roger Martin du Gard, L’Été 14, © Gallimard.
Justification : l’énoncé ancré donne vie au passage en montrant l’affolement des gens.
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© Nathan 2014 – Photocopie non autorisée.
Grammaire
Socle
9. Améliorer
son texte par
des outils variés
4
Entourez la bonne réponse pour chaque proposition en gras.
Le lendemain / Demain, Niklaas donna de nouveaux soins au cheval qu’il avait entouré /
a entouré de couvertures, et il eut / a la satisfaction de constater qu’il se portait beaucoup
mieux. Le cheval put se mettre debout et brouter l’herbe.
« Je crains tout de même que cela ne le reprenne. Il est bien vieux et les nuits sont fraîches
déjà. Il faudrait nous emparer de ce cheval pie1.
– Quel cheval pie ? s’écria Gaspard.
– Je suis allée cette nuit-là / cette nuit jusqu’à la forêt, dit Niklaas. Je ne pouvais trouver
le sommeil. Dans l’allée, je vis / j’ai vu au clair de lune un cheval pie. »
1. À robe noire
et blanche.
André Dhôtel, Le Pays où on n’arrive jamais, © Horay.
5
Soulignez le thème et mettez entre crochets le propos. Justifiez la place du propos
dans les phrases 2 et 4.
1. La chaleur[est revenue]: l’été[est là.]– 2. C’est[le quatorze juillet]que la Bastille fut prise. – 3. La police
[enquête depuis plusieurs semaines sur de graves malversations financières.]– 4. Voici[l’événement]
qui déclencha la crise économique.
Justification : Le propos est en tête de phrase quand il est mis en relief par des présentatifs.
6
Dictée préparée
Pierre s’éloigna, attiré par l’atmosphère de fraîcheur vivante du petit bois. Plus il s’avançait sous les arbres bourgeonnants, plus le grondement de la circulation s’affaiblissait. Il
se sentait envahi par une émotion étrange, inconnue, un attendrissement de tout son être
qu’il n’avait jamais éprouvé, si ce n’était peut-être il y avait bien des années en s’approchant pour la première fois du berceau de sa sœur. […] Il respira à pleins poumons, comme
s’il se retrouvait en fin à l’air libre après un long tunnel asphyxiant.
Soudain, il s’arrête. À quelque distance, il aperçoit un tableau charmant.
Michel Tournier, « L’aire du muguet », Le Coq de bruyère, © Gallimard.
a. Quel est le thème de toutes les phrases ?
Le thème constant est il.
b. Justifiez. Toute l’attention est portée sur Pierre.
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Expression écrite
Relisez le texte de la dictée (exercice 6). Poursuivez l’extrait en gardant le même thème.
exo
B revet
8
L’auteur évoque son enfance.
Je me souviens du moindre détail de ma classe et de ce qui s’y passait. D’abord l’encrier
de porcelaine que nous remplissions chaque lundi avec un broc1 affecté à cet usage ; encre
violette bien sûr, qui laissait sur le bord blanc une auréole évoquant pour moi le feuillage d’un arbre.
Christian Signol, Bonheurs d’enfance, © Albin Michel.
1. Récipient.
Soulignez le propos de la première phrase. Comment est-il développé ensuite ?
Comme « détails » de sa classe, l’auteur commence par évoquer l’encrier puis l’encre violette.
© Nathan 2014 – Photocopie non autorisée.
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