Pantxica de Paepe, musée Unterlinden, Colmar

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Pantxica de Paepe, musée Unterlinden, Colmar
Pantxica De Paepe, directrice du musée d’Unterlinden à Colmar.
Accompagnée de Catherine Assemat, architecte conseil à la Direction des
Musées de France, en charge du projet d’extension du musée.
Le musée d’Unterlinden1 est célèbre dans le monde entier pour le retable
d’Issenheim. Cette œuvre peinte par Matthias Grünewald et sculptée par Nicolas de
Haguenau au début du XVIe siècle est considérée comme l’un des chefs d’œuvre de
l’art occidental. Dans le cadre du projet d’extension, s’est posée la question de la
présentation de ce retable et de sa place par rapport aux autres collections du
musée. Cependant, la raison première de ce projet était, pour la société Schongauer
(société de droit 1908, locale, alsacienne, créée en 1847) qui gère le musée
d’Unterlinden, de doter le musée d’espaces fonctionnels tels qu’un auditorium, une
cafétéria, un restaurant pour les visiteurs, des ateliers pédagogiques, jusque là
inexistants. L’autre ambition pour le musée était d’étendre la présentation des
collections d’art moderne et d’art contemporain qui se sont récemment enrichies
grâce à de nombreuses donations et des legs. Il fallait trouver de l’espace pour les
présenter en sachant que les salles d’art moderne et contemporain sont
régulièrement décrochées pour permettre l’organisation de grandes expositions
temporaires, l’espace originellement dédié à ces expositions étant très réduit.
Finalement, la question du retable d’Issenheim est passée en arrière plan.
En 2009, le cabinet bâlois Herzog & De Meuron a gagné le concours du projet
d’extension et l’avant-projet sommaire a été remis récemment.
Depuis son ouverture en 1853 le musée est installé dans un ancien couvent de
sœurs dominicaines datant du XIIIe siècle. Au XIXe siècle, il risquait d’être démoli et
la société Schongauer a proposé à la Ville de Colmar d’y installer le musée. Ce
dernier n’était au départ que dans l’une des ailes du cloître et dans la chapelle. Petit
à petit le musée s’est étendu sur les quatre galeries autour du cloître qui est
aujourd’hui l’élément central du musée. Les collections se déploient sur trois
niveaux : sous-sol, rez-de-chaussée et premier étage. Sur le site internet, une vidéo
montre toutes les salles. Le jardin et le cloître sont des espaces importants. Les
visiteurs pénètrent dans le musée par une partie saillante du XVIIIe siècle qui s’ouvre
sur une galerie du cloître à partir de laquelle ils peuvent circuler dans les différentes
salles. En 1987, a été créé un double circuit : les visiteurs peuvent déambuler dans le
musée librement et découvrir chronologiquement les collections avant d’atteindre le
retable mais les visiteurs peuvent aussi aller directement voir le retable, un très grand
nombre de groupes ne venant au musée que pour lui.
La muséographie est très datée et hétérogène. On devine les années de création
des différentes salles, restaurées à diverses époques. La cave est une reconstitution
totale réalisée dans les années 1930 par l’un des conservateurs du musée, JeanJacques Waltz, qui a recréé le dallage, les poutres, les petites lucarnes et les toiles
d’araignée ! C’est évidemment l’un des points qui posent problème aux architectes.
1
www.musee-unterlinden.com
En 1987, quand le rez-de-chaussée a été refait en partie, la volonté du conservateur
de l’époque était de séparer les peintures des sculptures. Le circuit des peintures
menait alors au retable et montrait les peintures depuis le début du XVe siècle
jusqu’au XVIe siècle, sur des murs en toile peinte en gris clair.
Le retable lui-même n’est plus présenté dans sa forme originale depuis longtemps.
Effectivement, la caisse, qui maintenait en place les panneaux et les sculptures et en
faisait un ensemble monumental, a été perdue en 1793. Le musée montre donc le
retable par strates : d’abord le retable fermé avec l’extraordinaire crucifixion, ensuite
les deuxièmes panneaux et enfin les sculptures présentées au fond du chœur de
l’église.
Depuis 1996, l’organisation a changé. Ce qu’il faut comprendre c’est que le musée,
né au XIXe siècle, à une vocation encyclopédique et propose des collections
d’archéologie, d’arts et traditions populaires, d’arts décoratifs et d’histoire aussi bien
que de Beaux-Arts. Par ailleurs, Colmar est à la frontière de l’Allemagne et de la
Suisse où les musées historiques sont très développés. Ainsi, le premier étage du
musée propose une présentation historique des collections. Seule la tribune de
l’église (au-dessus de la chapelle) est entièrement consacrée aux sculptures du XVIe
siècle. D’une manière générale, l’idée a été de mettre en scène les œuvres et de
reconstituer leur présentation d’origine. Par exemple, les sculptures étaient à l’origine
présentées dans des caisses de retable bleu foncé, évoquées aujourd’hui par
certains murs peints en bleu azurite sur une sous-couche noire. La couleur rose de la
salle Renaissance est un choix des années 1930, la salle d’armes, conçue dans les
années 1950, n’a pas évolué, les salles d’orfèvrerie et du trésor datent de 2004, la
salle de musique et celle des arts et traditions populaires, dont certains costumes
présentés alors sur des mannequins ont été altérés, furent créées dans les années
1960. Au premier étage on trouve aussi la salle de peinture XIXe siècle, alors qu’au
sous-sol, il n’y a que des salles consacrées à l’archéologie (ancienne cave des
religieuses aménagée dans les années 1980) ou à l’art moderne et contemporain
(extension de 450m² creusée sous une aile du couvent en 1972-1973). Au total, le
musée compte 26 salles.
C’est finalement le manque d’une grande salle d’exposition qui est à l’origine du
nouveau projet d’extension. Dès le départ, il a fallu tenir compte du caractère urbain
de l’emplacement du musée. La vieille ville est un secteur touristique qui accueille
1,5 millions de touristes uniquement pour les marchés de Noël de décembre. Le
musée se trouve dans le secteur nord-ouest, face aux anciens bains publics, un
bâtiment extraordinaire datant de 1906. Entre les bains et le musée se trouve une
gare routière. Lorsqu’en 2004 le musée a commencé à travailler sur un programme
architectural et muséographique, on envisageait une extension de 800 à 900 m² en
sous-sol pour les salles d’exposition temporaires. Mais fin décembre 2003, les
bâtiments des anciens bains et la piscine avaient été libérés et ce fut l’occasion pour
le musée d’imaginer un autre type d’extension. Ainsi, le projet envisage désormais
d’intégrer véritablement le musée à l’espace urbain et d’inscrire le bâtiment dans le
paysage quotidien de la population de Colmar et de ses visiteurs.
Le deuxième point névralgique de la réflexion était évidemment le retable. Dans les
années 1900, le musée se limitait à la chapelle. Étaient entassés dans cet espace,
des copies d’antiques en plâtre qui donnaient le goût du dessin et du beau, des
mosaïques gallo-romaines trouvées dans les localités proches, le retable
d’Issenheim, les collections de peinture et les tapisseries. Petit à petit, une galerie a
été annexée pour pouvoir présenter les enseignes et les sculptures lapidaires. Mais
au fond de la nef, on voyait toujours cohabiter une peinture de Rembrandt, un retable
champenois du début du XVIe siècle et des plâtres du XIXe siècle. Le retable
d’Issenheim n’était pas mis en valeur, sa présence était quasiment niée. Dans les
années 1930, le sol a été carrelé, les verrières ont été rétablies, les peintures
murales de l’église du XVe ont été masquées. Depuis 1987, une présentation
historique du retable est privilégiée. Ce retable était à l’origine dans l’église de la
commanderie des Antonins d’Issenheim, créée vers 1300 et totalement reconstituée.
Le bâtiment a brûlé mais on connaît tous les plans et la disposition des éléments
architecturaux et ornementaux. Ainsi, sous le jubé qui cachait le retable se trouvaient
deux autres retables et le gisant du chevalier de Hus datant du XIVe siècle. Ces
œuvres, conservées par le musée, sont exceptionnelles, mais personne ne les voit
puisque les visiteurs pénètrent par l’arrière et se dirigent directement vers le retable.
Cela devait absolument être changé. Ainsi, le programme architectural vise à
redonner au retable une dimension artistique et contemplative.
Le cabinet Herzog & De Meuron propose de casser des petits bâtiments de la cour
intérieure et d’adjoindre au bâtiment de la piscine une nef contemporaine pour y
déployer l’art moderne et contemporain. Une ferme jouxtait le couvent et on y
accédait par un porche. Le pignon toujours existant serait repris pour créer une petite
maison et offrir une symétrie de volumes. L’importance du retable serait soulignée
par sa place, toujours dans la chapelle, mais au cœur d’une véritable symétrie axiale.
L’ensemble se déploie dans un rapport à l’eau évident : le canal souterrain va être,
en partie, découvert et des passerelles permettront son franchissement. Quant au
jardin du cloître, qui a une grande importance dans le bâtiment actuel, il va trouver
son contrepoint avec le jardin des sculptures, qui sera aussi une cour fermée.
L’office du tourisme sera installé au rez-de-chaussée, en lien étroit avec le musée.
Une fonction nouvelle émerge à l’ouest avec l’ancienne gare routière qui va devenir
un espace public. Grâce à une verrière, les promeneurs pourront voir la galerie
souterraine qui reliera les deux bâtiments. Cette galerie souterraine passera sous le
canal et permettra aux visiteurs d’aller dans la nouvelle aile consacrée à l’art
moderne et aux expositions temporaires. Tout cela à partir du noyau dur du musée,
c’est-à-dire, de la partie ancienne avec le retable et les collections anciennes
déployées. Le cabinet d’architectes Herzog & De Meuron a proposé que l’entrée se
fasse par la façade nord refaite en 1891, c’est-à-dire par l’ancien couvent. Une
manière de montrer l’importance de l’aspect historique des collections et de l’art
ancien qui assurent la célébrité du musée. Ils ont imaginé un grand sas d’orientation
pour permettre aux visiteurs de choisir leur parcours et un salon pédagogique, à la
manière de l’Espacio Zero du musée Guggenheim de Bilbao.
En 1852, la chapelle du couvent a été classée au titre des Monuments Historiques.
qui seront maîtres d’œuvre pour la chapelle ; le cabinet Herzog & De Meuron
n’interviendra que pour la présentation et l’éclairage du retable. Il se dégage de la
muséographie un esprit très suisse avec les murs blancs contrastant avec
l’architecture sombre. Dans le chœur de l’ancienne chapelle, il n’y aura que le
retable. Les éléments pédagogiques et les aides à la visite (cartels et grands
panneaux) seront remplacés par des informations sur support multimédia présentées
uniquement sur la tribune d’où l’on peut voir le retable. Dans la nef, il est envisagé de
présenter des œuvres contemporaines du retable pour que les visiteurs comprennent
son aspect novateur. Le premier étage, c’est-à-dire la partie historique du couvent,
va peu changer. Sa muséographie est étudiée, au sein du cabinet Herzog & De
Meuron, par Jean-François Chevrier et Élia Pijollet. La cave de Jean-Jacques Waltz
va être descendue petit à petit au sous-sol de la partie moderne. Une salle sera
consacrée à Martin Schongauer, peintre colmarien. Dans la galerie souterraine, les
architectes ont crée trois salles : l’une consacrée à l’histoire du musée, les deux
autres permettront de faire une transition avec le XIXe et le début du XXe siècle. La
salle médiane profitera de l’éclairage naturel de la verrière de la maison juste audessus. Les visiteurs accèderont depuis la galerie à la nef contemporaine grâce à
des escaliers. Une première salle de 230 m² sera dédiée à la collection d’art
moderne et une deuxième salle de 400 m² sera consacrée aux expositions
temporaires. Vers l’ancienne piscine municipale, un passage sera créé entre les
niveaux 1 et 2 et permettra d’accéder à un espace mixte, à la fois auditorium et
utilisable pour des accrochages ou des commandes à des artistes contemporains.
Au rez-de-chaussée de cet espace se trouvera une cafétéria.
Blandine Chavanne : Le bâtiment des bains ne servira-t-il pas au musée ?
Pantxica De Paepe : Il servira pour l’administration du musée et l’ancienne piscine
servira d’espace mixte. Comme nous avons un problème de budget, nous ne
pouvons pas aménager cet espace ancien de façon muséographique en traitant
l’acoustique et le climat donc, nous ne pouvons pas l’utiliser pour les collections.
Catherine Assemat : Ce projet est intéressant parce qu’il montre les difficultés pour
installer un musée contemporain dans des bâtiments historiques. C’est d’autant plus
complexe que le bâtiment médiéval a déjà vécu comme musée. Maintenant on sait à
peu près comment les collections réagissent à leur environnement. Le bâtiment des
bains, qui est Art Nouveau, n’a aucune qualité d’inertie thermique. Le diagnostic a
prouvé qu’il ne serait pas adapté pour une transformation en musée comme JeanPaul Philippon l’a fait à la piscine de Roubaix. C’était pourtant l’idée de tout le
monde : une piscine signifiait une exposition de sculptures dans une grande nef.
Quand les architectes ont travaillé sur le sujet, ils se sont aperçus que l’on ne pouvait
pas transformer cet espace en espace muséographique avec des conditions de
conservation correspondant aux œuvres que l’on avait l’intention d’y exposer. C’est
pour cela que finalement cette grande nef est transformée en espace événementiel
dans lequel il y aura des collections peu fragiles (à déterminer), exposées peu de
temps. Cet espace est appelé à accueillir d’autres activités que des activités
muséales. Il pourrait également être dédié aux scolaires pour des activités plus
ludiques et pour des actions de communication ou de pédagogie ponctuelles.
On va avoir l’histoire d’un musée sur une grande période et trois types
d’architectures très présentes dans un seul et même parcours. L’autre intérêt de la
galerie souterraine est d’assurer une seule entrée, un seul système de contrôle par
lequel les visiteurs entreront et sortiront. Les contraintes du programme induisaient
une liaison entre les espaces par le dessous ou le dessus. Comme ce projet est dans
un site classé très sensible, il a été placé devant la Commission Nationale des
Monuments Historiques qui se sont prononcés de façon très claire en préférant les
liaisons souterraines, ce qui a orienté les propositions des quatre cabinets
d’architecture. Ce choix engendre cependant des problèmes, notamment à cause du
cours d’eau qui surplombera une galerie dans laquelle il pourrait y avoir des œuvres
(ce qui va à l’encontre des préceptes de la Direction des musées de France). Mais
avec le séquençage qui est fait dans les espaces, et la présentation de l’histoire du
musée dans la partie sensible, on peut imaginer n’avoir que très peu de collections
dans cet espace et rendre cela acceptable. Je trouve que ce projet rentre dans votre
problématique du musée du XXIe siècle puisque c’est un musée qui racontera son
histoire et son développement dans la partie contemporaine.
Auditeur 1 : Qu’avez-vous fait de la gare routière ?
Pantxica De Paepe : Elle est supprimée et déplacée dans plusieurs lieux. Le maire
de la ville de Colmar a fait cela de façon très fine, puisqu’il a commencé le
détournement de la gare routière depuis plus d’un an. Au conseil municipal,
personne ne s’est élevé contre le changement d’emplacement de la gare routière et
cela a curieusement été accepté par tous les colmariens.
Catherine Assemat : Cela a été accepté parce que cela fait partie d’une réflexion
d’ensemble cohérente sur les déplacements dans la ville de Colmar. On peut
regretter que cette réflexion sur les transports n’ait pas été entreprise dès le
démarrage des études. Si on avait eu cette chance, nous aurions travaillé
différemment et surtout nous aurions gagné du temps dans la programmation de ce
musée. Le musée de Colmar est un cas d’école exemplaire pour l’insertion d’un
musée dans la ville, à la fois sur l’espace touristique et sur l’espace résidentiel.
Auditeur 2 : Il aurait peut-être été intéressant d’intégrer la gare routière dans le
musée ? J’ai récemment visité un musée au Brésil où des trains passent au milieu du
musée. Je me demandais si en France, nous étions capables d’une telle audace.
Pantxica De Paepe : Nous sommes dans de petits volumes. Avant que la
commission des Monuments Historiques ne préconise la solution souterraine, la
plupart des projets pensaient une liaison extérieure ouverte aux piétons pendant la
journée.
Catherine Assemat : Ajoutons que le centre ville de Colmar a été terriblement
démoli et assez mal reconstruit. Les espaces extérieurs, comme ici, sont terriblement
déqualifiés. Il s’agit d’un lieu intermédiaire qui n’est ni un espace, ni une rue. Les
bâtiments sont relativement bas, et à l’époque où la gare routière était à l’intérieur de
ce petit espace, c’était un corridor. Si on avait conservé la gare, il y aurait eu un
conflit, au détriment du musée.
Auditeur 3 : Que représente la surface globale de l’extension ?
Pantxica De Paepe : La superficie totale de l’ancien bâtiment était de 4500 m², et
nous allons atteindre 7900 m².
Auditeur 4 : Qui finance ?
Pantxica De Paepe : L’État, la Région, le Conseil Général, la Ville de Colmar, la
société Schongauer (qui gère le musée) et des mécénats privés.
Catherine Assemat : Le coût objectif du concours était de 17,35 millions €.
L’ensemble des candidats a explosé le budget dans ses propositions. Le lauréat
l’explosait d’autant plus. Le travail de Pantxica De Paepe et de la Ville de Colmar
était d’essayer de faire rentrer les architectes dans les clous. C’est pourquoi le projet
évolue et gagne en simplicité.
Pantxica De Paepe : Dans l’avant-projet sommaire, la proposition du cabinet
d’architectes se monte à 17,5 millions €. De plus, les Monuments Historiques
n’offrent plus que 2,4 millions € alors qu’ils avaient proposé initialement une
subvention de 4 millions. Pour arriver à rentrer dans le budget, il a fallu faire des
choix. Pour l’instant, sont inscrits en missions complémentaires la création de
réserves et l’aménagement muséographique du sous-sol et du rez-de-chaussée. Le
budget définitif serait de 20,5 millions € auxquels il faut ajouter 800 000 € pour les
résultats des diagnostics des maîtres d’œuvre, et 3,5 millions € pour les abords
extérieurs.
Auditeur 5 : Et au niveau du personnel ? Il devrait y avoir du personnel
supplémentaire, pour l’entretien, la médiation ? La Ville s’est-elle engagée ?
Pantxica De Paepe : Nous avons fait une nouvelle proposition, sachant que la
gestion du musée est très complexe. Il existe une convention entre la société
Schongauer et la Ville de Colmar. Les bâtiments appartiennent à la Ville, et sont mis
à disposition à la société Schongauer. La Ville paie les 17 adjoints du patrimoine et
rémunère les 3,5 agents d’entretien. Pour l’extension, il faudra signer une nouvelle
convention, nous avons prévu, mais ce n’est pas validé, 27 adjoints du patrimoine et
6 agents d’entretien. Pour l’équipe de la conservation, il n’y aura pas d’augmentation
du personnel.