Communiqué de presse

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Communiqué de presse
Saint-Denis, le 3 mars 2015
Communiqué de presse
La Fondation BNP Paribas et l'Adie inaugurent une
nouvelle antenne en plein cœur de Saint-Denis (93).
Cette antenne Adie, dédiée au microcrédit, réaffirme
leur engagement dans les quartiers.
La Fondation BNP Paribas, dans le cadre de son Projet Banlieues, et l’Adie
(Association pour le Droit à l’Initiative Economique), association pionnière du
microcrédit en France et en Europe, ont inauguré le 3 mars à Saint-Denis, une
nouvelle antenne de proximité dédiée au microcrédit.
Cette inauguration s’est déroulée dans
les nouveaux locaux de l’Adie à SaintDenis, 2 rue de la Montjoie, en
présence de Catherine Barbaroux,
Présidente de l’Adie, de Nicolas Draux,
Directeur Régional BNP Paribas
Réseau Région Parisienne, de Didier
Paillard, Maire de Saint-Denis, ainsi
que de représentants du Conseil
Général, de la Préfecture, de la
Communauté d’Agglomération Plaine
Commune
et
de
créateurs
d’entreprises financés et accompagnés
par l’Adie à Saint-Denis.
Depuis sa création, l’Adie a eu pour préoccupation de travailler dans les quartiers en
difficulté, où plus d’une personne sur quatre souhaite créer son entreprise. C’est à SaintDenis que l’Adie est née il y a 25 ans et depuis, 30% de ses antennes de proximité sont
installées dans ces territoires, où se conjuguent la difficulté de trouver un travail salarié et le
dynamisme d’une population plus jeune que la moyenne nationale.
L’Adie à Saint-Denis était auparavant située à l’Espace Bel Air, dans un immeuble
appartenant à Plaine Commune Habitat et regroupant plusieurs associations.
Le déménagement de l’Adie dans cette nouvelle antenne, située désormais au cœur du
quartier de la Plaine Saint-Denis, s’inscrit dans le cadre du Projet Banlieues de BNP Paribas.
C’est à travers ce programme de solidarité que la Fondation BNP Paribas, en dix ans, a
permis de créer 16 antennes de proximité de l’Adie dans des quartiers en difficulté à :
Marseille, Toulouse, Lyon, Evry, Aulnay-sous-Bois, Asnières, Montpellier, Clichy-sous-Bois,
Pointe-À-Pitre, Lens, Roubaix,
maintenant Saint-Denis.
Sarcelles,
Rouen,
Valenciennes,
Vaulx-en-Velin
et
Cette nouvelle antenne rend l’Adie plus accessible aux populations d’un périmètre
géographique étendu à tout le territoire de la Communauté d’Agglomération de Plaine
Commune. 9 villes sont ainsi concernées : Saint Denis, Aubervilliers, Épinay-sur-Seine,
L'Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse.
Plus vastes, ces nouveaux locaux permettront également à l’Adie de développer son activité
et d’accueillir plus de bénévoles pour proposer des services d’accompagnement adaptés aux
créateurs d’entreprise financés, notamment à travers le programme CréaJeunes dédié aux
18-32 ans.
« Par cette nouvelle implantation, plus centrale, nous entendons toucher le plus grand
nombre de personnes en Seine-Saint-Denis, là où l’Adie est née et où elle prouve depuis 25
ans qu'il n’y a pas de territoires perdus pour la République ou de ghettos impénétrables si on
mène une action persévérante, sérieuse, ouverte et respectueuse. Sans préjugés et sans
démagogie. Avec rigueur et lucidité.» explique Catherine Barbaroux.
L’activité de l’Adie à Saint-Denis s’est fortement développée au cours des trois dernières
années, grâce au soutien financier de la Région Ile-de-France, du Conseil Général de la
Seine Saint-Denis, la Préfecture de Seine Saint-Denis et de Plaine Commune.
D'après la dernière étude d'impact réalisée par l'Adie1, 12 % des entrepreneurs financés
dans les quartiers ont crée au moins un emploi en plus de leur propre emploi, et le taux de
pérennité des entreprises créées sur le territoire de Plaine Commune est du même ordre que
la moyenne nationale : 70 % à 2 ans et 58 % au bout de trois ans. Avec un financement et
un accompagnement adaptés, le taux d'insertion de ces porteurs de projet atteint 84%.
A propos du Projet Banlieues de BNP Paribas
Fin 2005, le groupe BNP Paribas a renforcé ses nombreux engagements dans le domaine
de la solidarité en lançant le « Projet Banlieues ». Piloté par la Fondation BNP Paribas
avec la forte mobilisation des collaborateurs des agences de la Banque de Détail en France,
ce programme s'attache à soutenir de nombreuses associations qui agissent en faveur de
l’insertion par l’emploi, l’éducation et l’amélioration du vivre ensemble.
BNP Paribas a ainsi contribué ces dix dernières années :
-
à créer 16 antennes Adie permettant à 6 243 entreprises d’être créées sur
l’ensemble des sites concernés par le programme, représentant plus de 8 000 emplois ;
-
à renforcer les actions de l’Afev (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville)
dans les zones urbaines sensibles ; grâce à un réseau de 7 000 étudiants bénévoles qui
accompagnent 10 000 jeunes en difficulté pour favoriser leur réussite scolaire et préparer
leur avenir professionnel ;
-
à soutenir 320 associations de quartier œuvrant essentiellement dans les domaines
de l’éducation, l'insertion professionnelle et le vivre ensemble ;
-
à verser au titre de la taxe d’apprentissage, plus de 6,7 millions d'euros à des
établissements scolaires situés en zones urbaines sensibles.
BNP Paribas s’appuie sur sa longue expérience acquise en matière de partenariats de
solidarité, à travers de nombreux autres engagements. En 2014, l’ensemble des actions
menées en faveur des quartiers populaires représente un budget de 30 millions d’euros dont
1 étude d’impact menée par CSA en 2013 4,5 millions sous forme de subventions et 26 millions en financement de fonds propres et
lignes de crédits ayant pour impact l’emploi dans les quartiers populaires.
Au-delà de l’aide financière et de l’appui en compétences apportés par la Banque de Détail
en France et Cetelem, BNP Paribas, au travers de son association BCS (Bénévolat de
Compétences et Solidarité) promeut le bénévolat chez ses salariés et retraités en les mettant
en relation avec des associations partenaires. Ces collaborateurs s’appuient sur leur
expertise de banquier pour s’impliquer, par exemple, au sein de l’Adie afin d’orienter,
conseiller et guider les futurs entrepreneurs dans leurs différentes démarches.
A propos de l’Adie
Reconnue d’utilité publique, l'Adie est une association qui aide les personnes exclues du
marché du travail et qui nʼont pas accès au crédit bancaire classique à créer leur entreprise,
et donc leur emploi, grâce au microcrédit. Pionnière du microcrédit en France et en Europe,
l'Adie en est l'acteur majeur.L'Adie accompagne par ailleurs les porteurs de projet afin de les
soutenir en amont et en aval du lancement de leur micro-entreprise pour en garantir la
pérennité. Depuis sa création en 1989 par Maria Nowak, lʼAdie a financé plus de 148 000
microcrédits, participant ainsi à la création de plus de 107 000 entreprises.
L'Adie est présidée depuis 2011 par Catherine Barbaroux. En 2014, elle a financé plus de 16
600 personnes et ainsi permis la création de plus de 200 nouveaux emplois par semaine. Le
taux de pérennité de ces entreprises après 2 ans est de 70%, et le taux d'insertion des
personnes financées après deux ans est de 84%.
L’Adie en Ile de France est soutenue par le Fonds Social Européen, la Région Île-de-France,
les Départemenst de la région, les préfectures, et diverses Ville ou Communautés
d’Agglomérations dont Plaine Communue.
Pour en savoir plus : www.adie.org
A propos de la Fondation BNP Paribas
Placée sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation BNP Paribas situe son action
dans une démarche de mécénat pluridisciplinaire, en faveur de projets innovants dédiés à la
culture, à la solidarité et à l’environnement. La Fondation BNP Paribas s’attache à repérer
des personnalités créatrices, des projets novateurs, des idées fécondes. Attentive à la
qualité de son engagement auprès de ses partenaires, elle accompagne leurs projets dans
la durée. Ecoute, soutien et confiance forment la signature de son implication.
En 30 ans, ce sont ainsi plus de 300 projets culturels, 40 programmes de recherche et un
millier d’initiatives sociales et éducatives qui ont bénéficié de son soutien, en France et à
travers le monde. En 30 ans, c’est également une certaine manière de faire du mécénat qui
a été développée par l’équipe de la Fondation BNP Paribas : donner priorité à l’individu sur
l’institution, inscrire ses actions de mécénat dans la durée, accompagner ses partenaires : «
Faire grandir et grandir ensemble » tel a toujours été le leitmotiv de la Fondation BNP
Paribas.
Projet #banlieues : @FondationBNPP et @Adieorg inaugurent une nouvelle antenne
Adie en plein centre ville de #SaintDenis
L’Adie plus près de vous ! @FondationBNPP et @Adieorg inaugurent à
#SaintDenis une nouvelle antenne Adie ! www.adie.org
Contacts presse :
Adie – Stacy Ramaherison
01 49 33 2040, 06 21 25 62 05, [email protected]
BNP Paribas – Anne-Sophie Trémouille
01 58 16 84 99, [email protected]
L’Adie à Saint-Denis, au cœur de sa mission dans les quartiers
L’Adie dans les quartiers
Dès sa création, l’Adie a eu comme préoccupation de travailler dans les quartiers en
difficulté.
L’Adie est présente dans 88 quartiers classés en zone politique de la ville, ce qui se traduit
concrètement par 41 antennes permanentes (30% des antennes de l’association) et une
quarantaine de points d’accueil réguliers.
Depuis le démarrage de son action dans les quartiers, l’Adie a généré la création ou le
développement de plus de 17 000 entreprises, à travers l'octroi de plus de 33 000
microcrédits.
Entre 2012 et 2014 l’Adie a financé dans les zones politique de la Ville près de 12 000
personnes (10 000 microcrédits professionnels y ont été délivrés), ce qui correspond à près
d’un quart de l’activité de l’association. En ce qui concerne la répartition sur le territoire,
l’activité s’est d’abord développée dans les zones « politique de la ville » d’Ile-de-France (à
ce jour l’Adie y compte 14 antennes).
D'après la dernière étude d'impact réalisée par l'Adie, 12 % des entrepreneurs financés
dans les quartiers ont crée au moins 1 emploi en plus de leur propre emploi, et le taux de
pérennité des entreprises créées est du même ordre que la moyenne nationale : 72 % à 2
ans, et 56 % au bout de trois ans.
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L’action de l’Adie sur le territoire de la Communauté d’agglomération de Plaine
Commune :
150 entreprises financées en 2014
38 jeunes formés à la création d’entreprise dans le cadre du programme CréaJeunes
et 119 autres créateurs d’entreprise accompagnés.
52% des micro-entrepreneurs financés par l’association et habitants sur la
Communauté d’Agglomération Plaine Commune sont allocataires d’un minimum social
Près de deux personnes sur trois n’ont pas le Bac (67%) dont 40% savent à peine
lire/écrire/compter.
32% des créateurs soutenus par l’Adie sur la Communauté d’Agglomération Plaine
Commune font partie des populations les plus éloignées de l’emploi (jeunes moins de 30 ans
et seniors plus de 50 ans).
Les femmes sont bien représentées parmi les micro-entrepreneurs aidés par
l’association. Sur la Communauté d’Agglomération de Plaine Commune, elles représentent
48% des chefs d’entreprises financés en 2014.
L’activité de l’Adie dans la Communauté d’Agglomération de Plaine Commune se situe
exclusivement en zone urbaine et le travail dans les quartiers y tient une place importante.
Les créateurs issus de ces derniers représentent 58% des personnes financées par
l’association.
(Source : activité des antennes de Saint-Denis et Aubervilliers)
Parcours et portraits de micro-entrepreneurs
financés et accompagnés par l’Adie à Saint-Denis
Joëlle, 46 ans, coiffeuse
Epinay-sur-Seine
«L’Adie m’a beaucoup aidée et m’a
redonné
confiance
en
moi.
Aujourd’hui je vais de l’avant et je
parle de l’Adie autour de moi. Je
remercie aussi les conseillers et les
bénévoles
qui
ont
été
très
compétents »
« L’Adie a été un tremplin qui m’a
fait prendre du recul sur la stratégie
marketing
à
adopter,
mon
positionnement et je compte me
constituer une bonne clientèle pour
me développer »
Originaire de l’Ile Maurice, Joëlle a
toujours été coiffeuse. Elle commence
sa carrière dans un hôtel de son pays
d’origine. A son arrivée en France en 1998, elle décroche un emploi dans une grande
chaîne de salon de coiffure mais se fait licencier quelques années plus tard.
Crédit photo : Adie
Alors qu’elle se trouve au chômage, Joëlle décide d’ouvrir son propre salon de coiffure. C’est
après avoir frappé à la porte de plusieurs banques et organismes spécialisés, et avoir
essuyé plusieurs refus, qu’elle découvre l’Adie sur internet et se laisse convaincre par les
témoignages des autres créateurs. Elle se rend à l’antenne de Saint-Denis où elle est
accueillie par sa conseillère, qui l’aideà recentrer son projet, en optant pour la coiffure à
domicile. Joëlle sollicite un microcrédit de 1 500€ pour l’achat de matériel et de produits et
bénéficie d’une prime régionale. En parallèle, elle est suivie par une bénévole experte en
communication, qui l’aide à concevoir la maquette de son flyer.
En activité depuis octobre 2014, Joëlle élargit sa clientèle grâce au bouche-à-oreilles et aux
services de coiffure et massages capillaires qu’elle propose également dans les maisons de
retraite. Sa bonne connaissance de la concurrence lui a permis de se démarquer en
proposant des produits naturels.
Dans l’avenir, Joelle aimerait embaucher et acquérir un petit local pour exercer son activité
en salon et ainsi élargir sa gamme de produits et de services, en proposant des massages.
Son entreprise: JOELLE COIFFURE
Linda, 32 ans, location de robes de mariées et de soirée.
Saint Denis
« L’Adie m’a aidée à amorcer
mon projet et m’a apporté
une vision plus claire »
« La formation CréaJeunes a
été une expérience plus que
bénéfique. Venue avec une
idée, j’en suis sortie avec un
projet viable et un suivi à la
carte dispensé par des
conseillers et des bénévoles
très investis. »
Titulaire d’une Maîtrise en
Crédit photo: Constantin Sarafian
Sciences
Humaines
et
Sociales, Linda décroche un poste de conseillère professionnelle dans une mission locale
après
y avoir fait un stage.
En parallèle, elle a toujours été passionnée par l’univers du mariage et de la beauté et c’est
à l’occasion de son mariage, alors qu’elle est à la recherche de sa robe, qu’elle entend parler
pour la première fois de prestataires spécialisés dans la location de robes de mariée.
Fin 2012, alors que son contrat prend fin, Linda décide de se renseigner sur ce marché et
sur la façon de créer sa boîte dans ce domaine. Une ancienne collègue lui parle alors du
programme CréaJeunes de l’Adie qu’elle intègre en janvier 2013, à Saint-Denis. « La
formation CréaJeunes m’a permis d’affiner mon projet, de déterminer la cible de mon
projet et de comprendre ses besoins.»
Linda a créé son activité en septembre 2013 en tant qu’auto entrepreneur, et s’est
spécialisée dans la location de robes de mariées et de soirées avec des prestations
complémentaires comme le maquillage et la coiffure. Elle exerce son activité à domicile et se
déplace chez ses clientes pour le maquillage et la coiffure. Pour se lancer, elle a sollicité a
reçu un microcrédit de 1500 euros et est suivie par bénévole chef d’entreprise..
Pour la suite, Linda prévoit de créer un site internet, même si elle dispose déjà d’un blog et
d’une page Facebook. Elle aimerait également avoir une boutique pour la location des robes
et se constituer un beau catalogue des modèles à la vente.
Son entreprise : LM dress location by Linda mak'art
www.facebook/linda.makart
Lolita, 26 ans, Traiteur
Noisy-le-Grand
« Je voulais me lancer toute seule, mais je me
suis vite aperçue que je ne connaissais rien à
la création d’entreprise. L’Adie m’a beaucoup
aidée. »
« L’Adie m’a permis d’affiner mon projet et de
prendre confiance en moi. Les échanges avec
les bénévoles, les conseillers et les autres
créateurs m’ont permis de me sentir soutenue
et de me constituer un réseau.»
Crédit photo : Nicolas Fagot
Avant de se lancer dans l’aventure de
l’entreprenariat, Lolita était psychomotricienne.
Passionnée depuis longtemps par la cuisine et
n’étant pas épanouie dans son activité, Lolita
décide de se reconvertir et travaille pendant un an
en tant que salariée dans un restaurant. Mais très
vite, Lolita cherche à être indépendante et
souhaite laisser libre cours à sa créativité en
devenant traiteur.
C’est une ancienne collègue psychomotricienne, en reconversion également, et qui a suivi le
programme CréaJeunes, qui lui parle de l’Adie. Après l’obtention d’un CAP cuisine en cours
du soir, Lolita entame en décembre 2014 la formation CréaJeunes à Saint-Denis.
Lolita a crée son activité de traiteur chef à domicile en février 2015, spécialisée dans les
bouchées salées et sucrées. . La jeune femme propose ses services pour des petits
événements tels que les anniversaires et les baptêmes. Elle travaille dans les locaux d’un
restaurant dans l’est parisien qui lui met à disposition sa cuisine.
Pour se faire connaître, la jeune chef d’entreprise dispose d’une page Facebook et compte
créer un site internet dans les prochains mois. A l’avenir, Lolita aimerait nouer des contacts
avec des entreprises pour leur proposer ses prestations, son but principal : se faire
connaître.
Son entreprise: My little food
www.facebook.com/mylittlefood.traiteur
Naomie, 35 ans, création et commerce de prêt-à-porter
Epinay-sur-Seine
« Sans l’Adie j’aurais pu créer ma boîte, mais
ça n’aurait pas été pareil. L’Adie m’a aidée pour
le financement et dans les démarches
administratives. »
« Avant je fonctionnais grâce au bouche-àoreilles et aux tontines. Aujourd’hui, mon local,
que je partage avec une coiffeuse, et ma page
Facebook
m’aident beaucoup à me faire
connaître.»
Originaire de Guinée, Naomie a passé 11 ans à
s’occuper des personnes âgées en faisant de la
garde de malades chez les particuliers. De son
côté, sa mère, qui tient un commerce de prêt-àporter en Afrique envoie régulièrement à sa fille des
vêtements que celle-ci revend en France. Au décès
de sa mère et face à la demande, Naomie décide
Crédit photo : Adie
de reprendre le flambeau. N’ayant pas les moyens
de financer un gros stock, Naomi Camara a d’abord
vendu en petites quantités, avant de se décider à ouvrir une boutique.
Elle fait alors la connaissance de celui qui deviendra son fournisseur de tissus qui a luimême était financé par l’Adie et lui conseille de passer par l’association pour se lancer.
« Je suis allée rencontrer une conseillère à Montreuil. Elle m’a suivie au début mais
Saint-Denis étant plus proche de chez moi. Elle m’a alors confiée à une autre
conseillère à Saint-Denis, qui a pris le relais. »
Naomi a créé son activité en décembre 2013. Elle fait venir des bijoux d’Inde, des sacs et
des chaussures de Chine et de Dubai, du tissu et du bazin du Sénégal et crée les vêtements
elle-même. Son activité fonctionne bien et Naomi a d’ailleurs sollicité à nouveau l’Adie pour
investir dans stock de marchandises plus conséquent.
Naomi a également contracté une assurance pour sa boutique, et souhaiterait créer un site
internet pour attirer plus de clients et leur permettre de passer commande en ligne. Elle
envisage également d’employer quelqu’un pour l’aider à gérer la boutique. Enfin, d’ici 1 an
maximum elle voudrait pouvoir s’installer seule dans un nouveau local.
Sa boutique: Naomi Création 51 rue Ramey.
75018 PARIS
Nassim OURAMI, Régisseur indépendant, 25 ans
Montreuil
« Le prêt obtenu auprès de l’Adie m’a
permis de me lancer. Je n’aurai pas pu
l’obtenir auprès d’une banque. »
« Mon expérience avec l’Adie ? Des
personnes
simples,
humaines
et
accessibles qui ont su répondre à mes
attentes. »
A la suite de l’obtention d’un BAC STI
électronique, Nassim Ourami passe un an au
Conservatoire de musique, puis commence à
travailler dans un théâtre en tant que
technicien spécialisé dans le montage des
décors. Durant 5 ans, il évolue au sein de
plusieurs structures culturelles, où il se
familiarise avec le montage lumière et la régie
son.
Habitué à travailler avec des groupes de rock,
il s’aperçoit rapidement que les lieux culturels
ne sont pas toujours bien équipés. C’est là
que lui vient l’idée de proposer ses services en
matière d’installation d’espaces scéniques et
de régie son et lumière.
Crédit photo : Laurent Aspesberro
En feuilletant le journal de Montreuil, il tombe
sur un article traitant d’une réunion organisée
par l’Adie pour les créateurs d’entreprises. A ce moment là, Nassim Ourami est déjà autoentrepreneur et a comme projet de rénover une chapelle. Il se rend à la réunion afin d’obtenir
des renseignements sur les démarches administratives. Suite à cette réunion, il apprend
qu’il peut aussi obtenir un microcrédit et décide de faire une demande pour financer son
matériel.
En avril 2014, un microcrédit et une prime lui permettent de créer son activité. En décembre
2014, il passe du régime de l’auto-entrepreneur au statut d’EIRL. Il se spécialise comme
régisseur indépendant et propose à des structures, telles que des associations, de leur créer
un espace scénique ou de le faire évoluer si elles en possèdent déjà un. Ses prestations
vont de la construction de la scène, à l’installation du matériel vidéo et des lumières. Il
exerce son activité dans toute l’Ile-de-France, mais ses clients sont principalement issus du
93 et de Paris. Il se fait connaître grâce à ses pages Facebook et Twitter et à son site
internet, mais également via le bouche à oreille et l’annuaire Adie.
A l’avenir, Nassim souhaite créer une formule d’installation clés en main, suivie de
prestations d’accompagnement culturel, le principe étant de proposer aux patrons de bars
une équipe pour assurer l’organisation événementielle ainsi que les prestations musicales.
Son entreprise : TRICKS’CENIQUE