cheur se confronter à la communauté scienti
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cheur se confronter à la communauté scienti
cheur se confronter à la communauté scientifique, comme le souligne le professeur Ricco, qui compte à son actif plus de 136 publications internationales. Il est également rédacteur en chef de la revue European Journal of Vascular and Endovascular Surgery. «Publier est un exercice très difficile mais essentiel pour savoir réellement ce que l’on fait. Cela permet de comparer ses travaux avec ceux des confrères et d’avoir un avis extérieur objectif qui valide la qualité de la recherche menée.» Pour un médecin chercheur c’est également le moyen d’exister sur le plan national et international. «Publish or perish, publier ou périr, comme disent les Anglo-Saxons. Avoir un article paru dans une revue prestigieuse valorise la structure dans laquelle vous travaillez. Vous prenez rang dans la communauté scientifique, ce qui ouvre des perspectives pour participer à des études intéressantes, obtenir des financements...» La labellisation du CIC en est un exemple très parlant : «Nous l’avons obtenue car nous pouvions appuyer notre candidature sur de nombreuses et d’excellentes publications», souligne le Pr François Guilhot. Publier c’est aussi faire avancer la connaissance sur l’état de la recherche. «On ne publie pas pour soi, ajoute le Pr René Robert. Une idée de recherche part d’une question que l’on se pose sur comment mieux soigner une maladie, mais aussi en fonction de la bibliographie existante, notamment en constatant par exemple que rien n’a été fait sur tel ou tel sujet. Il est donc important d’avoir une bonne vision sur les études qui sont menées.» souligne René Robert. Il est important que tout le personnel ait conscience que la recherche fait maintenant partie de son quotidien.» Une notion aujourd’hui prise en compte dans les formations. Par exemple, le professeur Robert est sollicité pour intervenir auprès des élèves de l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) sur le thème «Recherche clinique et métier d’infirmière». L’objectif, à moyen terme, serait que le personnel paramédical génère ses propres projets de recherche clinique. «Il y a des formations pour cela, à nous de les accompagner. Il faut souligner d’ailleurs que cette année trois projets de PHRC nationaux ont été déposés par des équipes infirmières en France. Certes, ils n’ont pas été retenus, mais on constate qu’il y a une volonté de plus en plus affirmée», conclut-il. n Une dynamique d’établissement Les praticiens hospitaliers du CHU sont particulièrement impliqués dans la recherche. Il en découle une organisation dans l’établissement qui mobilise l’ensemble du personnel de l’hôpital et notamment les paramédicaux. «Cette organisation tournée vers la recherche demande un état d’esprit et des actes : prises de sang ou de tension supplémentaires à réaliser à heure fixe, des paramètres à relever sur des feuilles spécifiques, des flacons à conserver pour la traçabilité... Toutes les équipes médicales contribuent donc à mieux soigner les patients, CHU Magazine n° 67 – 27