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Prévenir les TMS dans les entreprises du
secteur agroalimentaire
Le CEEI –Alimentec de Bourg en Bresse s’engage
en partenariat
avec la CRAM, la DRTEFP, ARAVIS, TEO.
Dossier de presse
3 juin 2008
Contact presse Géraldine Musnier
09 75 83 16 80 – 06 72 68 27 21
[email protected]
CENTRE EUROPÉEN D’ENTREPRISE ET D’INNOVATION
Rue Henri de Boissieu – F 01060 BOURG EN BRESSE Cedex 9 – Tél. 33 (0)4 74 45 52 15 – Fax 33 (0)4 74 45 52 01
E–mail : [email protected] – Site Internet : http://www.ceei.alimentec.com
Créé par arrêté du 2 septembre 1997 – SIRET 250 102 209 000 13 – Code NAF 751 A
Département de l'Ain – Ville de Bourg en Bresse – Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Ain
S Y N D I C A T
M I X T E
D U
T E C H N O P O L E
A L I M E N T E C
« Quand la prévention des troubles musculo - squelettiques
contribue à la réussite des projets d’investissement dans l’industrie
agroalimentaire »
Une journée thématique
au Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation
du technopole Alimentec de Bourg en Bresse"
Comment une meilleure prise en compte des réalités du travail des opérateurs dans le choix
d’une machine, d’une ligne de production ou d’un process peut-elle contribuer à la réussite
d’un projet ?
Démarrage plus facile, respect des objectifs qualité et productivité, prévention des troubles
musculo squelettiques, optimisation des conditions de travail, acceptation sociale ?
Comment industriels et équipementiers peuvent-il s'associer et innover dans cet objectif de
"performance globale" ?
Le CEEI de Bourg en Bresse, service du technopole Alimentec, propose d’apporter des réponses sur
ce thème au cours d’une journée d’échanges à destination des industriels et des équipementiers de
l’agroalimentaire, organisée en partenariat la CRAM, la DRTEFP, ARAVIS, TEO.
Les acteurs directement confrontés à ces enjeux (entreprises de l’agroalimentaire, équipementiers,
membres de CHSCT, experts …) partagent leurs expériences et échangent leurs points de vue dans
le cadre de tables rondes. Le cas concret de l’entreprise DUC est présenté et analysé.
Le CEEI présente avec ses partenaires un projet d'action collective afin de mettre en place une
démarche d’accompagnement ergonomique à l’investissement.
Programme de la journée
09h00–09h15 Introduction et présentation de la journée
Monsieur Guillaume LACROIX - Président du Syndicat mixte du technopole Alimentec
Martine BOUSSIER - Responsable du CEEI-Alimentec
09h15–09h45 Les TMS : Quels impacts pour l’agroalimentaire ?
Catherine BROSSAT - Responsable du Pôle Ressources en Etudes de Situations de Travail de la
CRAM Rhône-Alpes
Jacky BILLON GRAND - Relations extérieures sociales AG2R-ISICA
Rémi COTTET - Chargé de mission d’ARAVIS
09h45–10h15 Présentation du cas de l’entreprise DUC
Frédéric DABEK - Contrôleur sécurité de la CRAM Languedoc-Roussillon
Mathieu ALESSANDRI - Animateur environnement et sécurité Société DUC
10h15-10h30 Pause
10h45-11h15 Table ronde : Quels enseignements pour les acteurs du projet DUC?
Johan RAT - Directeur du site de St Bauzely Société DUC
Mathieu ALESSANDRI - Animateur environnement et sécurité de la Société DUC
Philippe BAUDRY - Responsable commercial de la société VENDEE CONCEPT
Frédéric DABEK - Contrôleur sécurité de la CRAM Languedoc-Roussillon
Jean-Yves CATTA - Directeur de TEO
Vincent STOKER – Consultant ergonome TEO
11h15-12h00 Echanges avec la salle
12h00–14h00 Déjeuner
14h00–15h00 Facteurs de réussite d’un projet : Echange autour de vos pratiques et vos
besoins
Béatrice LUQUET - Directrice des Ressources Humaines de la Fromagerie GUILLOTEAU
Jean-Pierre PINOT - Président de STERIFLOW SAS - Animateur d’Equip’agro
Bernard NICOLET - Directeur Général de PLASTILAV
Alexandre LACROIX - Responsable maintenance et travaux neufs - PHILIBERT SAVOURS Rémi COTTET - Chargé de mission ARAVIS
Michel BERNARD - Chef de projet de SNC-LAVALIN
15h00-15h15 Echanges avec la salle
15h15-15h45 Une action collective pour vos futurs projets
Martine BOUSSIER - Responsable du CEEI- Alimentec
Jean-Yves CATTA - Directeur de TEO
15h45–16h00 Echanges avec la salle
16h00-16h15 Conclusion
Gérard GARIN - Directeur du Syndicat mixte du technopole ALIMENTEC
Les Troubles Musculo - Squelettiques
Les TMS, qu’est-ce-que c’est ?
Les TMS affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs, c'est-à-dire des tissus mous.
Au niveau musculaire, la principale contrainte est la force. Cette contrainte peut engendrer une fatigue
musculaire. Sur les tendons, les principales contraintes mécaniques qui s’exercent sont les forces de
traction développées par le muscle lors des efforts musculaires ainsi que des frottements et des
compressions contre des tissus adjacents. Il peut en résulter des inflammations du tendon (tendinite)
ou du tendon et de sa gaine (ténosynovite). Pour les nerfs, la compression est la principale contrainte
mécanique. La pathologie la plus répandue est le syndrome du canal carpien.
Non soignés, les TMS peuvent avoir des conséquences graves pouvant aller jusqu’à une incapacité
de travail.
Les TMS peuvent être reconnus comme Maladies Professionnelles s'ils rentrent dans les critères de
l'un des cinq tableaux suivants (pour le Régime général) :
- MP 57 : affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail,
- MP 69 : affections provoquées par les vibrations de certaines machines outils,
- MP 79 : lésions chroniques du ménisque,
- MP 97 : affections chroniques du rachis lombaire dues aux vibrations,
- MP 98 : affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes.
Un phénomène d’ampleur croissante
Avec une progression d’environ 20 % par an ces 10 dernières années, les TMS constituent la
première cause de maladie professionnelle reconnue en France et touchent tous les secteurs
d’activité. En Europe, plusieurs millions de travailleurs sont affectés, et partout dans le monde ils
représentent un grave problème de santé au travail.
De plus en plus d’entreprises sont directement confrontées à ce problème : arrêts maladie en
augmentation, salariés déclarés (partiellement ou totalement) inaptes par le médecin du travail,
perturbations en production pour gérer ces absences ou ces inaptitudes… Les TMS représentent de
fait un coût économique et social élevé.
Insertion doc CRAM pdf maladies indemnisées + tableau évolution
De nombreux facteurs de risque
Les études épidémiologiques montrent la prépondérance de l’influence des facteurs de risque
professionnels dans la survenue des TMS. Nombreux et très fréquemment imbriqués, ces facteurs de
risque se retrouvent dans tous les secteurs d’activités :
- Les facteurs biomécaniques, liés au poste de travail : force, répétitivité, posture, vibration…
- Les facteurs organisationnels : possibilité de contrôle, clarté de la tâche…
- Les facteurs psychosociaux : contenu du travail, pression temporelle, absence d’autonomie,
- relations interprofessionnelles…
En raison de la nature « multi-factorielle » des TMS, il est impossible d’éradiquer le problème à
travers une action isolée (conception d’un poste dit «ergonomique» ou formation «gestes et postures»
par exemple). C’est pourquoi il est indispensable de s’inscrire dans la durée, autour d’un réel projet de
prévention dans l’entreprise, en cherchant à croiser les différents points de vue pour intervenir sur
l’ensemble de ces facteurs de risque.
.
Comment prévenir les TMS ?
Après la phase de dépistage, la phase d’intervention se décompose en trois temps :
- mobiliser : s’accorder pour agir ensemble,
- investiguer : connaître le risque, analyser les situations de travail, évaluer les facteurs de risque
- maîtriser : transformer les situations de travail avec une action permanente : informer et organiser la
concertation.
Comme il n’existe pas de solutions toutes faites, l’approche ergonomique est le plus souvent
indispensable pour l’analyse des situations de travail.
Le médecin du travail a une place stratégique au sein de l’entreprise puisqu’il est le premier informé
des souffrances des salariés et de l’apparition de pathologies. Il a un rôle essentiel dans la prévention
des TMS et doit donc être intégré dans la démarche de prévention.
Enfin, si l’entreprise doit s’engager fortement dans cette prévention, elle n’a pas forcément toutes les
compétences techniques en interne. Elle doit donc se faire aider, notamment par les services
prévention des risques professionnels des CRAM et CGSS.
Les spécificités des entreprises du secteur agroalimentaire
Quelques données chiffrées
Au plan national
Cf page au format paysagé indiquant les stats nationales
Pour la région Rhône-Alpes en 2006
L’agroalimentaire occupe en Rhône-Alpes près de 40 000 salariés dans 4400 établissements.
Ses salariés en 2006 ont été victimes de près de 2400 accidents du travail ( 60% sont des chutes de
plain –pied et des accidents liés aux manutentions manuelles) .
Sur les 132 maladies professionnelles déclarées dans ce secteur 90% sont des TMS.
L’augmentation du nombre de TMS dans ce secteur est identique à celle enregistrée au plan national
(20 à 25% par an).
< 10 salariés
Etablissements
Salariés
Accidents Travail
Maladies
professionnelles
10-20 salariés
20-50 salariés
50-100 salariés
>=100 salariés
3793
11601
292
295
3864
154
183
5606
460
60
4337
416
74
15509
1034
10
10
18
26
68
Exposé d’un cas concret de prévention des TMS : l’entreprise DUC
La CRAM du Languedoc Roussillon suit cette unité de production du groupe DUC depuis 2001. Face
à l’apparition de cas répétés de TMS, Frédéric Dabek, contrôleur de sécurité à la CRAM, a proposé à
l’entreprise un plan de lutte contre les TMS.
Celui-ci s'est articulé autour de plusieurs leviers d'action :
-
La technique et la technologie avec une étude sur les postes de travail, l'achat de matériel
mieux adapté aux pratiques des salariés ou encore la mise en place de sol antidérapant.
-
L'organisation avec la création d'une polyvalence des postes, la coordination des chaînes ou
encore l'embauche plus avancée dans l'année du personnel saisonnier.
-
Le travail en amont avec la mise en place d'une étude par un cabinet conseil, la concertation
du personnel d'encadrement et la mise en place de plusieurs groupes de travail dans
l'entreprise.
A la suite des recommandations de la CRAM, l'entreprise DUC a consulté le cabinet TEO pour réaliser
une étude dans le cadre d'un projet de création d'une nouvelle ligne de découpe de cuisses de poulet.
Outre l'analyse très approfondie des différentes problématiques de l'entreprise, l'équipe de TEO a
surtout fourni à l'entreprise DUC une méthode de travail pour appréhender les TMS dans le cadre d'un
projet industriel.
Les résultats :
La nouvelle ligne de production est mise en place depuis un an. 15 opérateurs travaillent dessus et le
nombre de TMS a sensiblement régressé.
Matthieu Alessandri, animateur prévention chez DUC, ajoute "Nous n'avons pas eu un seul accident
du travail depuis les deux derniers mois."
DUC a acquis assez de connaissance et de méthode pour piloter seul ses projets industriels tout en
intégrant la problématique des TMS.
Pour preuve, DUC vient de remettre un nouveau cahier des charges à un équipementier pour la
création d'une nouvelle ligne de production. Elle devrait entrer en fonction au cours du dernier
trimestre 2008.
DUC en quelques chiffres :
- 220 salariés
- 200 000 poulets abattus et découpés / semaine
- Activité : abattage, découpe et conditionnement de volaille.
Qualité de vie au travail et maladies professionnelles
La 5e Semaine pour la Qualité de Vie au Travail
La qualité de vie au travail est le résultat d’un ensemble de démarches, de règles, de pratiques
combinant le souci d’amélioration des conditions de travail et celui de l’efficacité. Un certain nombre
de variables ou de facteurs-clés apparaissent déterminants pour la qualité de vie au travail :
-
La qualité des relations sociales et de travail
La qualité du contenu du travail
La qualité de l’environnement physique du travail
La qualité de l’organisation du travail
Les possibilités de réalisation et de développement professionnel
La conciliation entre vie au travail et vie hors travail : rythme et horaires de travail, vie
familiale, accès aux services, loisirs, transports…
Pour atteindre les objectifs d’amélioration de la qualité de vie au travail, l’entreprise doit notamment :
-
se poser simultanément la question de l’impact des solutions envisagées sur la performance
et sur les personnes (santé, bien-être, développement professionnel, socialisation…),
appuyer les projets sur une connaissance précise de la réalité du travail et des
caractéristiques des personnes (compétences, état de santé, aspirations, contraintes
personnelles…)
se placer dans une perspective de long terme où les contraintes deviennent des opportunités
de développement des personnes et des organisations
Organisée par le réseau national Anact depuis 2004, la Semaine pour la qualité de vie au travail est
le rendez-vous régulier pour débattre, diffuser les initiatives et les "bonnes pratiques" sur la question
de la qualité de vie au travail. Du 29 mai au 6 juin 2008, une centaine de manifestations sont
organisées partout en France : colloques, tables rondes, visites d’entreprises, films, débats,
expositions, pièce de théâtre, concours de nouvelles…Cette semaine, devenue un moment
incontournable de la vie sociale et économique,s’adresse aux DRH, consultants, responsables
sécurité, médecins du travail, managers, partenaires sociaux, institutionnels, mais aussi à tout salarié
désireux de s'informer, témoigner et agir pour améliorer les conditions de travail.
Dans le cadre de cette semaine de sensibilisation, l’association ARAVIS, membre du réseau ANACT
en Rhône-Alpes, propose également, outre sa participation à au Carrefour TMS Agroalimentaire, une
rencontre le Mercredi 4 juin : « Prévention des TMS : un problème à résoudre ou une dynamique à
installer? »
Programme complet des manifestations téléchargeable sur :
www.qualitedevieautravail.org
Le CEEI de Bourg en Bresse s’engage en faveur de
la prévention des TMS dans les Industries
Agroalimentaires
Des industriels et des équipementiers insuffisamment informés
Les entreprises du secteur agroalimentaire en Rhône-Alpes sont confrontées à deux problèmes
majeurs : la pénurie de main d’œuvre et les problèmes liés aux TMS.
Elles sont souvent désemparées sur les moyens à mettre en œuvre pour prévenir ou enrayer
l’apparition de TMS chez leurs salariés.
Or une entreprise qui génère des maladies professionnelles est naturellement peu attractive sur le
marché de l’emploi.
Dans le cadre d’un projet d’investissement dans un nouvel équipement, la problématique des
conditions de travail trouve rarement sa place dans la réflexion qui est menée avec le fournisseur,
notamment en raison du manque de compétences en interne. L’entreprise s’attachera en effet à
résoudre en priorité les questions liées aux cadences, à la qualité des produits, à l’intégration dans la
ligne de production, etc.
Une action collective en 3 étapes
A l’occasion de cette journée d’échanges et de sensibilisation, le CEEI - Alimentec initie une action
collective en 3 étapes, en partenariat avec TEO, la CRAM, la DRTEFP et ARAVIS.
Cette démarche vise à prendre en compte, en amont de chaque projet d’investissement, les risques
liés aux conditions de travail, et plus particulièrement ceux qui sont susceptibles de déclencher des
TMS.
L’opération, ouverte à des entreprises de filières différentes au sein du secteur agroalimentaire permet
de capitaliser sur la diversité des expériences et des méthodes d’approche des unes et des autres.
Cette action a pour originalité de favoriser le rapprochement et de susciter les échanges entre les
entreprises souhaitant investir et les équipementiers, leurs fournisseurs.
La diversité des expériences en matière d’accompagnement d’entreprise, individuel ou collectif des
différents partenaires de l’opération, permet d’enrichir le projet et d’apporter les compétences en
adéquation avec le besoin de l’entreprise.
Etape 1 : Sensibiliser
La rencontre du 3 juin constitue une première étape de sensibilisation. Rassemblant les partenaires
institutionnels du projet, elle a principalement pour objectifs :
- de mobiliser les IAA et les équipementiers de l’agroalimentaire autour de la problématique des
TMS,
- d’identifier les impacts des TMS dans le secteur agroalimentaire,
- de favoriser les échanges autour d’expériences réussies de collaborations
(IAA/équipementiers) dans le cadre de projets d’investissement.
Etape 2 : Diagnostic et initiation à l’ergonomie
Au cours du second semestre 2008, il s’agira d’aider tous les interlocuteurs à mieux appréhender le
risque TMS, dans toutes ses composantes.
-
En organisant des séquences collectives d’initiation à l’ergonomie alternant de courtes
séances de formations à des autodiagnostics conduits par les participants, en s’appuyant en
particulier sur 3 points :
o Démontrer d’une manière très concrète les liens qui peuvent exister entre les
caractéristiques d’une situation de travail et l’activité d’un opérateur.
o
o
-
Proposer aux stagiaires une méthode simple d’évaluation des risques TMS, leur
permettant de « peser » les niveaux de risque, de visualiser les points durs, de
comparer, de confronter, d’objectiver.
Agir sur les risques identifiés.
En effectuant des diagnostics au sein des entreprises réalisés par des consultants
ergonomes, afin d’identifier les projets en cours ou en prévision, et d’aider les entreprises à
intégrer dans les phases de conception des paramètres ergonomiques pertinents. Ces
diagnostics seront réalisés sur les projets étudiés lors des autodiagnostics.
Cette démarche donne aux investisseurs, chefs d’entreprise, concepteurs ou chefs de projet, des clés
pour mieux prendre en compte ces activités, mieux comprendre les comportements « hors gamme »,
et anticiper les situations à risques.
Etape 3 : Accompagnement de projet
A partir de janvier 2009, chaque entreprise agroalimentaire aura identifié un ou deux projets
d’investissement et chaque équipementier aura également un ou des projets industriels en cours de
réalisation. L’ambition est de constituer un maximum de « binômes » qui seront amenés à travailler
ensemble. Une équipe de consultants participera alors à chaque projet en alternant aides
individualisées et séquences d’animation collective.
Le CEEI – Alimentec de Bourg en Bresse : détecter, accompagner et
soutenir l’innovation agro alimentaire en Rhône Alpes
Service du Syndicat Mixte du Technopole ALIMENTEC, le CEEI de Bourg en Bresse a été créé en
2003.
Labellisé en 2004 par l’Union Européenne via le Réseau EBN – European Business and Innovation
Center Network – il répond aux objectifs de tous les CEEI :« la détection et l’accompagnement de
projets de création d’entreprises innovantes ou de développement d’entreprises existantes par
l’innovation ».
Son champ d’intervention régional (région Rhône-Alpes) et thématique concerne les créateurs et
entreprises du secteur agroalimentaire au sens large : industries agroalimentaires, les équipementiers
de l’agroalimentaire et les fabricants d’emballage.
Domaines d’intervention du CEEI de Bourg en Bresse :
-
Mise au point de nouveaux produits et de nouveaux process : formulation, mise à disposition
du centre d’essais
Règlementation : locaux, étiquetage, hygiène, qualité
Recherche de fournisseurs : matières premières, emballage, matériel, sous-traitants
Mise à disposition d’un réseau d’experts dédiés
Information et sensibilisation à l’innovation par l’organisation de conférences thématiques
(notamment mardis de l’agro)
Montage et animation d’actions collectives favorisant le transfert de méthodes innovantes
Montage de projets de formation individuels ou collectifs.
-
Le CEEI de Bourg en Bresse propose aux créateurs d’entreprise, des prestations individuelles
complémentaires :
- coaching individuel et collectif (participation à des groupes de créateurs),
- actions de communication sur leurs activités : presse, site internet, accès aux salons
professionnels, réseaux de partenaires
- fonds d’expertise,
- location de bureaux.
Par ailleurs, le CEEI de Bourg en Bresse effectue la promotion des métiers de l’agroalimentaire par :
-
La mise en réseau des centres de formation en agroalimentaire de Rhône-Alpes
La coordination d’actions de sensibilisation aux métiers de l’agroalimentaire sur des salons
tels que : « le mondial des métiers », « Ain formation métiers »
L’organisation d’un concours intitulé « Innov’aliment » visant à sensibiliser les jeunes en
formation Bac + 2 à Bac + 5 à l’innovation produit-process-packaging
La mise à disposition de bases de données sur les formations agroalimentaire en RhôneAlpes.
Le CEEI est également initiateur ou partenaire de nombreux réseaux régionaux et européens qui
favorisent l’échange de bonnes pratiques et renforcent le potentiel de développement des projets
innovants (ex : Equip’Agro, RETIS, EBN…)
Il est cofinancé par le Conseil Général de l’Ain, l’Agglo de Bourg en Bresse et la Région Rhône Alpes.
www.ceei.alimentec.com
Les partenaires
La Caisse Régionale d’Assurance Maladie et la prévention des risques
professionnels
La Cram Rhône-Alpes est un organisme régional de la Sécurité Sociale, géré par les partenaires
sociaux. Dans le cadre de ses missions de Service Public, la Cram Rhône-Alpes est notamment
l’assureur social des entreprises de la région, contre les risques Accident du Travail et Maladies
Professionnelles (AT/MP).
La Cram Rhône-Alpes a en charge :
- le suivi statistique des sinistres,
- le calcul des cotisations AT/MP des entreprises,
- le développement de la prévention des risques professionnels.
Pour accomplir cette dernière mission, la Cram Rhône-Alpes dispose d’une équipe de 75 ingénieurs
conseils et techniciens-conseils issus du monde industriel. Ils pratiquent chaque année près de 25
000 interventions dans les entreprises de la région, dans le but de réduire les risques d’accidents et
de maladies, et d’améliorer les conditions de travail des salariés.
Ces spécialistes de la prévention sont chargés de :
- détecter les risques au niveau de chaque activité,
- étudier les moyens de prévention adaptés,
- informer les entreprises des risques encourus et des mesures de prévention préconisées,
- veiller à l’application des mesures demandées,
- favoriser la prise de conscience des employeurs et des salariés face aux problèmes de santé,
et de sécurité au travail.
Ils utilisent pour cela différents moyens :
- conseils techniques et organisationnels,
- incitations financières,
- brochures techniques, affiches, films, documents de sensibilisation,
- stages de formation à la sécurité pour les employeurs et leurs salariés,
- analyse des ambiances physiques et chimiques par le laboratoire de la Cram.
Les actions des CRAM sont coordonnées au plan national par la CNAM (1) avec le soutien de
l’INRS (2) sur le plan de la recherche et la documentation en matière de santé et sécurité au
travail.
En savoir plus : www.cramra.fr rubrique « l’entreprise »
(1)LA CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE MALADIE
La Direction des Risques Professionnels de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) met en
oeuvre la politique de prévention établie par les partenaires sociaux au sein de la Commission des
Accidents du Travail et des Maladies Professionnelles. Elle est également chargée de gérer le fonds
national de prévention et de coordonner les actions des Caisses Régionales d’Assurance Maladie
(CRAM) et des Caisses Générales de Sécurité Sociale (CGSS). Enfin, la CNAM collecte et exploite
les statistiques nationales des accidents du travail et des maladies professionnelles qui servent à la
tarification des entreprises.
(2) L’INRS
L’Institut National de Recherche en Sécurité (INRS) est une association déclarée sans but lucratif
(loi de 1901), constituée sous l’égide de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Il est
placé sous la tutelle des pouvoirs publics et le contrôle financier de l’Etat. Son conseil d’administration
est composé en nombre égal de représentants du patronat et des organisations syndicales de
salariés. L’INRS a pour mission de conduire des études et recherches dans tous les domaine de la
santé et sécurité , de réaliser des produits d’information et de sensibilisation ( brochures, multimédia,
affiches…)et de proposer des formations et assistances dans ces domaines.
En savoir plus : www.inrs.fr
Les missions de la Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle
-
veiller à l’application du droit du travail
accompagner, soutenir, promouvoir la santé au travail
promouvoir le dialogue social
anticiper et accompagner les mutations économiques et sociales des entreprises
favoriser le développement de l’emploi
améliorer l’accès des actifs à la qualification
accompagner vers l’emploi durable les publics les plus en difficulté
La DRTEFP est également en charge de :
-
coordonner les politiques territoriales, travail, emploi et formation professionnelle
coordonner le service public de l’emploi
appuyer l’action des DDTEFP de la région Rhône-Alpes
produire des études, évaluations et statistiques
contrôler la bonne utilisation des fonds publics
Aravis, au service de la performance de l’entreprise et de l’amélioration des
conditions de travail
Aravis, association née de la volonté des acteurs économiques, sociaux et politiques de la Région
Rhône-Alpes et de l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Anact) en 1990,
c’est :
- Une équipe pour aider les entreprises à conduire des innovations sociales au service de
l'amélioration des conditions de travail.
- Un outil pour alimenter les pouvoirs publics pour l’élaboration de leurs politiques.
- Aravis est membre du réseau de l'Anact. Elle en relaye l'action en Région Rhône- Alpes. Elle
souscrit au Contrat de Progrès signé entre l’Etat et l’Anact.
Elle est gérée par un Conseil d'Administration paritaire. Un Comité d'Orientation, en
organisant le débat avec les partenaires sociaux et les financeurs, instruit et éclaire le Conseil
d'Administration sur besoins actuels ou futurs des entreprises.
Elle est financée par les pouvoirs publics, la gratuité de l'intervention étant un gage, parmi
d'autres, de la "posture d'équidistance"
Elle conduit son action avec une équipe de salariés, professionnels de l'accompagnement du
changement par :
- l’intervention directe en entreprise, de type conseil ;
- la veille sur les pratiques et expériences novatrices conduites avec ou sans Aravis ;
- le transfert de méthodes de gestion du changement élaborées à partir des
interventions et de la veille.
En outre, Aravis peut accompagner, seule ou avec des partenaires, des entreprises regroupées sur
des territoires ou dans des branches. Ainsi le professionnalisme attendu dépasse l'intervention en
entreprise pour rejoindre "l’ingénierie sociale".
1 - Le dialogue et la dynamique sociale pour gérer le changement
Aravis applique les principes de la participation et de la négociation reposant sur la conviction :
-
que l'entreprise doit contribuer au développement de l'Homme,
que le travail peut être source de développement,
que le développement de la performance de l'entreprise va de pair avec la qualité du travail et
des conditions de son exercice,
que les conditions de travail sont une résultante de choix managériaux, organisationnels et
économiques,
que le collectif de travail est porteur de sens et de valeurs,
que l’analyse du travail et de son organisation sont au coeur des démarches de changement,
que l’entreprise a une responsabilité sociale.
2 - Champs d'activités
Les entreprises sont confrontées à de multiples sollicitations de changement qui ont en commun
d'interroger l'organisation du travail et la capacité de dialogue social :
- la santé au travail et la prévention des risques
- le développement et la gestion des compétences
- la qualité de l'emploi et l'insertion
- la gestion des âges
3 - Un conseil pour tous les acteurs
La "posture d'Aravis" est d'être un soutien à tous les acteurs de l'entreprise (la direction,
l'encadrement, les salariés, les instances représentatives du personnel et les partenaires sociaux).
Ce qu’on appelle la "posture d’équidistance" ne peut donc pas être assimilé à la neutralité mais à un
travail de création d’un espace de dialogue.
4 - L’intervention et le transfert au service de l’innovation sociale
Il s’agit de favoriser les processus de changement des conditions de travail en s’appuyant sur la
négociation, la participation et le paritarisme. Aravis cherche à concevoir ou valider des méthodes
par l’expérimentation, combinant la logique d’action avec la logique d’étude. La mission d‘Aravis est
davantage de "faire faire" que de "faire". Aravis intervient en amont des projets, pour faciliter d’une
part l'identification des enjeux et des acteurs et d’autre part la conception et la mise en place de
processus internes de conduite du changement.
Sa contribution se fait également par le transfert d'outils et méthodes directement ou par
l'intermédiaire de relais, au premier rang desquels sont les organisations patronales et syndicales
membres du Conseil d'Administration. Aravis doit faciliter l’autonomie de l’entreprise dans la gestion
du changement. La coopération avec les professionnels du conseil ou de la formation contribue
également à l’élaboration de méthodes et à leur transfert. Aravis transfère la méthodologie aux
acteurs de l’entreprise par l’accompagnement, l’information et la communication, soit directement, soit
indirectement par les organisations des partenaires sociaux et autres relais publics ou privés. Aravis
alimente les pouvoirs publics sur les questions du travail et de l’emploi :
- repérage des nouvelles questions auxquelles sont confrontées les entreprises ;
- identification de pratiques innovantes et évaluation ;
- recommandations en matière de politiques publiques ;
- accompagnement de dispositifs ou d’expérimentations en entreprise, en collectifs ou sur des
territoires.
www.aravis.asso.fr
AG2R ISICA, la prévention en entreprise
Groupe interprofessionnel de retraite complémentaire et de prévoyance des salariés et des retraités,
AG2R ISICA a développé, au-delà des prestations associées aux régimes obligatoires de retraite
(ARRCO et AGIRC), une large gamme de produits et services dans les domaines de la prévoyance,
l’assurance, la complémentaire santé, l’épargne et les services pour les entreprises et les particuliers.
AG2R ISICA est un groupe indépendant géré paritairement par quelques 700 administrateurs, tous
acteurs de la vie économique et sociale.
Au cœur des problématiques de la société, depuis plus de 50 ans, à travers l’observatoire permanent
que représentent ses 7 millions d’assurés, AG2R ISICA a accompagné simultanément les grandes
évolutions de la société à travers son action sociale, soucieuse d’améliorer la qualité de vie des actifs
et des retraités en développant des réponses structurelles à leurs nouveaux besoins.
La santé, la prévoyance et la retraite sont plus que jamais inscrites dans les enjeux actuels de la
société française en raison des évolutions démographiques (départs massifs à la retraite des babyboomers, vieillissement de la population,…), de la mise en oeuvre par les pouvoirs publics de plans
d’action sur la santé au travail, l’emploi des seniors, le « Bien Vieillir », la mise en place des contrats
responsables dans le cadre de la réforme de l’assurance maladie, l’instauration du nouveau droit des
salariés à l’information retraite etc.
Face à ce contexte en pleine mutation, AG2R, conscient de la nécessité de concilier les intérêts
individuels et collectifs sur des sujets aussi importants que la santé et la retraite, a la volonté d’aller
plus loin dans l’accompagnement en proposant des services innovants destinés aux entreprises et
aux salariés sur les 2 thèmes ci-dessous :
- parcours seniors en entreprise : anticipation et accompagnement des 2èmes parties de
carrière
- prévention santé au travail sur 6 thèmes : addictions, risques psychosociaux, nutrition,
sommeil, TMS et risques routiers.
www.ag2r.com
TEO
Créé en 1995, le cabinet conseil TEO intervient en ergonomie et management d’organisation
Sa mission est d’aider les entreprises, soucieuses de concilier développement durable et
performance, à conjuguer quatre paramètres clés : performance, compétences, santé et organisation.
-
Performance : TEO met à la disposition des entreprises son expertise pour « ré-concilier »
l’amélioration des conditions de travail avec la recherche de la performance
Compétences : TEO considère que les compétences qui lui sont propres (management,
ergonomie, stratégie…) doivent au maximum être transmise à l’entreprise pour la rendre
autonome dans l’exécution des plans d’action élaborés dans le cadre des missions qui lui sont
confiées.
-
Santé : Par ses analyses, TEO rend compte de la diversité des situations de travail, et de
leurs enjeux sur la santé, en ouvrant les voies de leur amélioration durable.
-
Organisation : TEO maîtrise l’analyse des organisations et des stratégies d’entreprise, pour
imaginer des plans d’actions soutenant les buts et objectifs des entreprises
TEO, s’appuie ensuite sur ces constats, pour élaborer des plans d’actions chiffrés, précis, directement
applicables, qui concilient :
-
Augmentation des Performances individuelles et collectives,
Amélioration des Conditions de Travail,
Management des organisations.
Management des Ressources Humaines
TEO accompagne notamment Air France Cargo, l’ORST Bourgogne, le Groupe Coopératif Occitan, le
Groupe Spanghero, Bosch électronique, le Groupe Legrand.
www.teo-conseil.com

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