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Prévenir les TMS dans les entreprises du secteur agroalimentaire Le CEEI –Alimentec de Bourg en Bresse s’engage en partenariat avec la CRAM, la DRTEFP, ARAVIS, TEO. Dossier de presse 3 juin 2008 Contact presse Géraldine Musnier 09 75 83 16 80 – 06 72 68 27 21 [email protected] CENTRE EUROPÉEN D’ENTREPRISE ET D’INNOVATION Rue Henri de Boissieu – F 01060 BOURG EN BRESSE Cedex 9 – Tél. 33 (0)4 74 45 52 15 – Fax 33 (0)4 74 45 52 01 E–mail : [email protected] – Site Internet : http://www.ceei.alimentec.com Créé par arrêté du 2 septembre 1997 – SIRET 250 102 209 000 13 – Code NAF 751 A Département de l'Ain – Ville de Bourg en Bresse – Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Ain S Y N D I C A T M I X T E D U T E C H N O P O L E A L I M E N T E C « Quand la prévention des troubles musculo - squelettiques contribue à la réussite des projets d’investissement dans l’industrie agroalimentaire » Une journée thématique au Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation du technopole Alimentec de Bourg en Bresse" Comment une meilleure prise en compte des réalités du travail des opérateurs dans le choix d’une machine, d’une ligne de production ou d’un process peut-elle contribuer à la réussite d’un projet ? Démarrage plus facile, respect des objectifs qualité et productivité, prévention des troubles musculo squelettiques, optimisation des conditions de travail, acceptation sociale ? Comment industriels et équipementiers peuvent-il s'associer et innover dans cet objectif de "performance globale" ? Le CEEI de Bourg en Bresse, service du technopole Alimentec, propose d’apporter des réponses sur ce thème au cours d’une journée d’échanges à destination des industriels et des équipementiers de l’agroalimentaire, organisée en partenariat la CRAM, la DRTEFP, ARAVIS, TEO. Les acteurs directement confrontés à ces enjeux (entreprises de l’agroalimentaire, équipementiers, membres de CHSCT, experts …) partagent leurs expériences et échangent leurs points de vue dans le cadre de tables rondes. Le cas concret de l’entreprise DUC est présenté et analysé. Le CEEI présente avec ses partenaires un projet d'action collective afin de mettre en place une démarche d’accompagnement ergonomique à l’investissement. Programme de la journée 09h00–09h15 Introduction et présentation de la journée Monsieur Guillaume LACROIX - Président du Syndicat mixte du technopole Alimentec Martine BOUSSIER - Responsable du CEEI-Alimentec 09h15–09h45 Les TMS : Quels impacts pour l’agroalimentaire ? Catherine BROSSAT - Responsable du Pôle Ressources en Etudes de Situations de Travail de la CRAM Rhône-Alpes Jacky BILLON GRAND - Relations extérieures sociales AG2R-ISICA Rémi COTTET - Chargé de mission d’ARAVIS 09h45–10h15 Présentation du cas de l’entreprise DUC Frédéric DABEK - Contrôleur sécurité de la CRAM Languedoc-Roussillon Mathieu ALESSANDRI - Animateur environnement et sécurité Société DUC 10h15-10h30 Pause 10h45-11h15 Table ronde : Quels enseignements pour les acteurs du projet DUC? Johan RAT - Directeur du site de St Bauzely Société DUC Mathieu ALESSANDRI - Animateur environnement et sécurité de la Société DUC Philippe BAUDRY - Responsable commercial de la société VENDEE CONCEPT Frédéric DABEK - Contrôleur sécurité de la CRAM Languedoc-Roussillon Jean-Yves CATTA - Directeur de TEO Vincent STOKER – Consultant ergonome TEO 11h15-12h00 Echanges avec la salle 12h00–14h00 Déjeuner 14h00–15h00 Facteurs de réussite d’un projet : Echange autour de vos pratiques et vos besoins Béatrice LUQUET - Directrice des Ressources Humaines de la Fromagerie GUILLOTEAU Jean-Pierre PINOT - Président de STERIFLOW SAS - Animateur d’Equip’agro Bernard NICOLET - Directeur Général de PLASTILAV Alexandre LACROIX - Responsable maintenance et travaux neufs - PHILIBERT SAVOURS Rémi COTTET - Chargé de mission ARAVIS Michel BERNARD - Chef de projet de SNC-LAVALIN 15h00-15h15 Echanges avec la salle 15h15-15h45 Une action collective pour vos futurs projets Martine BOUSSIER - Responsable du CEEI- Alimentec Jean-Yves CATTA - Directeur de TEO 15h45–16h00 Echanges avec la salle 16h00-16h15 Conclusion Gérard GARIN - Directeur du Syndicat mixte du technopole ALIMENTEC Les Troubles Musculo - Squelettiques Les TMS, qu’est-ce-que c’est ? Les TMS affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs, c'est-à-dire des tissus mous. Au niveau musculaire, la principale contrainte est la force. Cette contrainte peut engendrer une fatigue musculaire. Sur les tendons, les principales contraintes mécaniques qui s’exercent sont les forces de traction développées par le muscle lors des efforts musculaires ainsi que des frottements et des compressions contre des tissus adjacents. Il peut en résulter des inflammations du tendon (tendinite) ou du tendon et de sa gaine (ténosynovite). Pour les nerfs, la compression est la principale contrainte mécanique. La pathologie la plus répandue est le syndrome du canal carpien. Non soignés, les TMS peuvent avoir des conséquences graves pouvant aller jusqu’à une incapacité de travail. Les TMS peuvent être reconnus comme Maladies Professionnelles s'ils rentrent dans les critères de l'un des cinq tableaux suivants (pour le Régime général) : - MP 57 : affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail, - MP 69 : affections provoquées par les vibrations de certaines machines outils, - MP 79 : lésions chroniques du ménisque, - MP 97 : affections chroniques du rachis lombaire dues aux vibrations, - MP 98 : affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes. Un phénomène d’ampleur croissante Avec une progression d’environ 20 % par an ces 10 dernières années, les TMS constituent la première cause de maladie professionnelle reconnue en France et touchent tous les secteurs d’activité. En Europe, plusieurs millions de travailleurs sont affectés, et partout dans le monde ils représentent un grave problème de santé au travail. De plus en plus d’entreprises sont directement confrontées à ce problème : arrêts maladie en augmentation, salariés déclarés (partiellement ou totalement) inaptes par le médecin du travail, perturbations en production pour gérer ces absences ou ces inaptitudes… Les TMS représentent de fait un coût économique et social élevé. Insertion doc CRAM pdf maladies indemnisées + tableau évolution De nombreux facteurs de risque Les études épidémiologiques montrent la prépondérance de l’influence des facteurs de risque professionnels dans la survenue des TMS. Nombreux et très fréquemment imbriqués, ces facteurs de risque se retrouvent dans tous les secteurs d’activités : - Les facteurs biomécaniques, liés au poste de travail : force, répétitivité, posture, vibration… - Les facteurs organisationnels : possibilité de contrôle, clarté de la tâche… - Les facteurs psychosociaux : contenu du travail, pression temporelle, absence d’autonomie, - relations interprofessionnelles… En raison de la nature « multi-factorielle » des TMS, il est impossible d’éradiquer le problème à travers une action isolée (conception d’un poste dit «ergonomique» ou formation «gestes et postures» par exemple). C’est pourquoi il est indispensable de s’inscrire dans la durée, autour d’un réel projet de prévention dans l’entreprise, en cherchant à croiser les différents points de vue pour intervenir sur l’ensemble de ces facteurs de risque. . Comment prévenir les TMS ? Après la phase de dépistage, la phase d’intervention se décompose en trois temps : - mobiliser : s’accorder pour agir ensemble, - investiguer : connaître le risque, analyser les situations de travail, évaluer les facteurs de risque - maîtriser : transformer les situations de travail avec une action permanente : informer et organiser la concertation. Comme il n’existe pas de solutions toutes faites, l’approche ergonomique est le plus souvent indispensable pour l’analyse des situations de travail. Le médecin du travail a une place stratégique au sein de l’entreprise puisqu’il est le premier informé des souffrances des salariés et de l’apparition de pathologies. Il a un rôle essentiel dans la prévention des TMS et doit donc être intégré dans la démarche de prévention. Enfin, si l’entreprise doit s’engager fortement dans cette prévention, elle n’a pas forcément toutes les compétences techniques en interne. Elle doit donc se faire aider, notamment par les services prévention des risques professionnels des CRAM et CGSS. Les spécificités des entreprises du secteur agroalimentaire Quelques données chiffrées Au plan national Cf page au format paysagé indiquant les stats nationales Pour la région Rhône-Alpes en 2006 L’agroalimentaire occupe en Rhône-Alpes près de 40 000 salariés dans 4400 établissements. Ses salariés en 2006 ont été victimes de près de 2400 accidents du travail ( 60% sont des chutes de plain –pied et des accidents liés aux manutentions manuelles) . Sur les 132 maladies professionnelles déclarées dans ce secteur 90% sont des TMS. L’augmentation du nombre de TMS dans ce secteur est identique à celle enregistrée au plan national (20 à 25% par an). < 10 salariés Etablissements Salariés Accidents Travail Maladies professionnelles 10-20 salariés 20-50 salariés 50-100 salariés >=100 salariés 3793 11601 292 295 3864 154 183 5606 460 60 4337 416 74 15509 1034 10 10 18 26 68 Exposé d’un cas concret de prévention des TMS : l’entreprise DUC La CRAM du Languedoc Roussillon suit cette unité de production du groupe DUC depuis 2001. Face à l’apparition de cas répétés de TMS, Frédéric Dabek, contrôleur de sécurité à la CRAM, a proposé à l’entreprise un plan de lutte contre les TMS. Celui-ci s'est articulé autour de plusieurs leviers d'action : - La technique et la technologie avec une étude sur les postes de travail, l'achat de matériel mieux adapté aux pratiques des salariés ou encore la mise en place de sol antidérapant. - L'organisation avec la création d'une polyvalence des postes, la coordination des chaînes ou encore l'embauche plus avancée dans l'année du personnel saisonnier. - Le travail en amont avec la mise en place d'une étude par un cabinet conseil, la concertation du personnel d'encadrement et la mise en place de plusieurs groupes de travail dans l'entreprise. A la suite des recommandations de la CRAM, l'entreprise DUC a consulté le cabinet TEO pour réaliser une étude dans le cadre d'un projet de création d'une nouvelle ligne de découpe de cuisses de poulet. Outre l'analyse très approfondie des différentes problématiques de l'entreprise, l'équipe de TEO a surtout fourni à l'entreprise DUC une méthode de travail pour appréhender les TMS dans le cadre d'un projet industriel. Les résultats : La nouvelle ligne de production est mise en place depuis un an. 15 opérateurs travaillent dessus et le nombre de TMS a sensiblement régressé. Matthieu Alessandri, animateur prévention chez DUC, ajoute "Nous n'avons pas eu un seul accident du travail depuis les deux derniers mois." DUC a acquis assez de connaissance et de méthode pour piloter seul ses projets industriels tout en intégrant la problématique des TMS. Pour preuve, DUC vient de remettre un nouveau cahier des charges à un équipementier pour la création d'une nouvelle ligne de production. Elle devrait entrer en fonction au cours du dernier trimestre 2008. DUC en quelques chiffres : - 220 salariés - 200 000 poulets abattus et découpés / semaine - Activité : abattage, découpe et conditionnement de volaille. Qualité de vie au travail et maladies professionnelles La 5e Semaine pour la Qualité de Vie au Travail La qualité de vie au travail est le résultat d’un ensemble de démarches, de règles, de pratiques combinant le souci d’amélioration des conditions de travail et celui de l’efficacité. Un certain nombre de variables ou de facteurs-clés apparaissent déterminants pour la qualité de vie au travail : - La qualité des relations sociales et de travail La qualité du contenu du travail La qualité de l’environnement physique du travail La qualité de l’organisation du travail Les possibilités de réalisation et de développement professionnel La conciliation entre vie au travail et vie hors travail : rythme et horaires de travail, vie familiale, accès aux services, loisirs, transports… Pour atteindre les objectifs d’amélioration de la qualité de vie au travail, l’entreprise doit notamment : - se poser simultanément la question de l’impact des solutions envisagées sur la performance et sur les personnes (santé, bien-être, développement professionnel, socialisation…), appuyer les projets sur une connaissance précise de la réalité du travail et des caractéristiques des personnes (compétences, état de santé, aspirations, contraintes personnelles…) se placer dans une perspective de long terme où les contraintes deviennent des opportunités de développement des personnes et des organisations Organisée par le réseau national Anact depuis 2004, la Semaine pour la qualité de vie au travail est le rendez-vous régulier pour débattre, diffuser les initiatives et les "bonnes pratiques" sur la question de la qualité de vie au travail. Du 29 mai au 6 juin 2008, une centaine de manifestations sont organisées partout en France : colloques, tables rondes, visites d’entreprises, films, débats, expositions, pièce de théâtre, concours de nouvelles…Cette semaine, devenue un moment incontournable de la vie sociale et économique,s’adresse aux DRH, consultants, responsables sécurité, médecins du travail, managers, partenaires sociaux, institutionnels, mais aussi à tout salarié désireux de s'informer, témoigner et agir pour améliorer les conditions de travail. Dans le cadre de cette semaine de sensibilisation, l’association ARAVIS, membre du réseau ANACT en Rhône-Alpes, propose également, outre sa participation à au Carrefour TMS Agroalimentaire, une rencontre le Mercredi 4 juin : « Prévention des TMS : un problème à résoudre ou une dynamique à installer? » Programme complet des manifestations téléchargeable sur : www.qualitedevieautravail.org Le CEEI de Bourg en Bresse s’engage en faveur de la prévention des TMS dans les Industries Agroalimentaires Des industriels et des équipementiers insuffisamment informés Les entreprises du secteur agroalimentaire en Rhône-Alpes sont confrontées à deux problèmes majeurs : la pénurie de main d’œuvre et les problèmes liés aux TMS. Elles sont souvent désemparées sur les moyens à mettre en œuvre pour prévenir ou enrayer l’apparition de TMS chez leurs salariés. Or une entreprise qui génère des maladies professionnelles est naturellement peu attractive sur le marché de l’emploi. Dans le cadre d’un projet d’investissement dans un nouvel équipement, la problématique des conditions de travail trouve rarement sa place dans la réflexion qui est menée avec le fournisseur, notamment en raison du manque de compétences en interne. L’entreprise s’attachera en effet à résoudre en priorité les questions liées aux cadences, à la qualité des produits, à l’intégration dans la ligne de production, etc. Une action collective en 3 étapes A l’occasion de cette journée d’échanges et de sensibilisation, le CEEI - Alimentec initie une action collective en 3 étapes, en partenariat avec TEO, la CRAM, la DRTEFP et ARAVIS. Cette démarche vise à prendre en compte, en amont de chaque projet d’investissement, les risques liés aux conditions de travail, et plus particulièrement ceux qui sont susceptibles de déclencher des TMS. L’opération, ouverte à des entreprises de filières différentes au sein du secteur agroalimentaire permet de capitaliser sur la diversité des expériences et des méthodes d’approche des unes et des autres. Cette action a pour originalité de favoriser le rapprochement et de susciter les échanges entre les entreprises souhaitant investir et les équipementiers, leurs fournisseurs. La diversité des expériences en matière d’accompagnement d’entreprise, individuel ou collectif des différents partenaires de l’opération, permet d’enrichir le projet et d’apporter les compétences en adéquation avec le besoin de l’entreprise. Etape 1 : Sensibiliser La rencontre du 3 juin constitue une première étape de sensibilisation. Rassemblant les partenaires institutionnels du projet, elle a principalement pour objectifs : - de mobiliser les IAA et les équipementiers de l’agroalimentaire autour de la problématique des TMS, - d’identifier les impacts des TMS dans le secteur agroalimentaire, - de favoriser les échanges autour d’expériences réussies de collaborations (IAA/équipementiers) dans le cadre de projets d’investissement. Etape 2 : Diagnostic et initiation à l’ergonomie Au cours du second semestre 2008, il s’agira d’aider tous les interlocuteurs à mieux appréhender le risque TMS, dans toutes ses composantes. - En organisant des séquences collectives d’initiation à l’ergonomie alternant de courtes séances de formations à des autodiagnostics conduits par les participants, en s’appuyant en particulier sur 3 points : o Démontrer d’une manière très concrète les liens qui peuvent exister entre les caractéristiques d’une situation de travail et l’activité d’un opérateur. o o - Proposer aux stagiaires une méthode simple d’évaluation des risques TMS, leur permettant de « peser » les niveaux de risque, de visualiser les points durs, de comparer, de confronter, d’objectiver. Agir sur les risques identifiés. En effectuant des diagnostics au sein des entreprises réalisés par des consultants ergonomes, afin d’identifier les projets en cours ou en prévision, et d’aider les entreprises à intégrer dans les phases de conception des paramètres ergonomiques pertinents. Ces diagnostics seront réalisés sur les projets étudiés lors des autodiagnostics. Cette démarche donne aux investisseurs, chefs d’entreprise, concepteurs ou chefs de projet, des clés pour mieux prendre en compte ces activités, mieux comprendre les comportements « hors gamme », et anticiper les situations à risques. Etape 3 : Accompagnement de projet A partir de janvier 2009, chaque entreprise agroalimentaire aura identifié un ou deux projets d’investissement et chaque équipementier aura également un ou des projets industriels en cours de réalisation. L’ambition est de constituer un maximum de « binômes » qui seront amenés à travailler ensemble. Une équipe de consultants participera alors à chaque projet en alternant aides individualisées et séquences d’animation collective. Le CEEI – Alimentec de Bourg en Bresse : détecter, accompagner et soutenir l’innovation agro alimentaire en Rhône Alpes Service du Syndicat Mixte du Technopole ALIMENTEC, le CEEI de Bourg en Bresse a été créé en 2003. Labellisé en 2004 par l’Union Européenne via le Réseau EBN – European Business and Innovation Center Network – il répond aux objectifs de tous les CEEI :« la détection et l’accompagnement de projets de création d’entreprises innovantes ou de développement d’entreprises existantes par l’innovation ». Son champ d’intervention régional (région Rhône-Alpes) et thématique concerne les créateurs et entreprises du secteur agroalimentaire au sens large : industries agroalimentaires, les équipementiers de l’agroalimentaire et les fabricants d’emballage. Domaines d’intervention du CEEI de Bourg en Bresse : - Mise au point de nouveaux produits et de nouveaux process : formulation, mise à disposition du centre d’essais Règlementation : locaux, étiquetage, hygiène, qualité Recherche de fournisseurs : matières premières, emballage, matériel, sous-traitants Mise à disposition d’un réseau d’experts dédiés Information et sensibilisation à l’innovation par l’organisation de conférences thématiques (notamment mardis de l’agro) Montage et animation d’actions collectives favorisant le transfert de méthodes innovantes Montage de projets de formation individuels ou collectifs. - Le CEEI de Bourg en Bresse propose aux créateurs d’entreprise, des prestations individuelles complémentaires : - coaching individuel et collectif (participation à des groupes de créateurs), - actions de communication sur leurs activités : presse, site internet, accès aux salons professionnels, réseaux de partenaires - fonds d’expertise, - location de bureaux. Par ailleurs, le CEEI de Bourg en Bresse effectue la promotion des métiers de l’agroalimentaire par : - La mise en réseau des centres de formation en agroalimentaire de Rhône-Alpes La coordination d’actions de sensibilisation aux métiers de l’agroalimentaire sur des salons tels que : « le mondial des métiers », « Ain formation métiers » L’organisation d’un concours intitulé « Innov’aliment » visant à sensibiliser les jeunes en formation Bac + 2 à Bac + 5 à l’innovation produit-process-packaging La mise à disposition de bases de données sur les formations agroalimentaire en RhôneAlpes. Le CEEI est également initiateur ou partenaire de nombreux réseaux régionaux et européens qui favorisent l’échange de bonnes pratiques et renforcent le potentiel de développement des projets innovants (ex : Equip’Agro, RETIS, EBN…) Il est cofinancé par le Conseil Général de l’Ain, l’Agglo de Bourg en Bresse et la Région Rhône Alpes. www.ceei.alimentec.com Les partenaires La Caisse Régionale d’Assurance Maladie et la prévention des risques professionnels La Cram Rhône-Alpes est un organisme régional de la Sécurité Sociale, géré par les partenaires sociaux. Dans le cadre de ses missions de Service Public, la Cram Rhône-Alpes est notamment l’assureur social des entreprises de la région, contre les risques Accident du Travail et Maladies Professionnelles (AT/MP). La Cram Rhône-Alpes a en charge : - le suivi statistique des sinistres, - le calcul des cotisations AT/MP des entreprises, - le développement de la prévention des risques professionnels. Pour accomplir cette dernière mission, la Cram Rhône-Alpes dispose d’une équipe de 75 ingénieurs conseils et techniciens-conseils issus du monde industriel. Ils pratiquent chaque année près de 25 000 interventions dans les entreprises de la région, dans le but de réduire les risques d’accidents et de maladies, et d’améliorer les conditions de travail des salariés. Ces spécialistes de la prévention sont chargés de : - détecter les risques au niveau de chaque activité, - étudier les moyens de prévention adaptés, - informer les entreprises des risques encourus et des mesures de prévention préconisées, - veiller à l’application des mesures demandées, - favoriser la prise de conscience des employeurs et des salariés face aux problèmes de santé, et de sécurité au travail. Ils utilisent pour cela différents moyens : - conseils techniques et organisationnels, - incitations financières, - brochures techniques, affiches, films, documents de sensibilisation, - stages de formation à la sécurité pour les employeurs et leurs salariés, - analyse des ambiances physiques et chimiques par le laboratoire de la Cram. Les actions des CRAM sont coordonnées au plan national par la CNAM (1) avec le soutien de l’INRS (2) sur le plan de la recherche et la documentation en matière de santé et sécurité au travail. En savoir plus : www.cramra.fr rubrique « l’entreprise » (1)LA CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE MALADIE La Direction des Risques Professionnels de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) met en oeuvre la politique de prévention établie par les partenaires sociaux au sein de la Commission des Accidents du Travail et des Maladies Professionnelles. Elle est également chargée de gérer le fonds national de prévention et de coordonner les actions des Caisses Régionales d’Assurance Maladie (CRAM) et des Caisses Générales de Sécurité Sociale (CGSS). Enfin, la CNAM collecte et exploite les statistiques nationales des accidents du travail et des maladies professionnelles qui servent à la tarification des entreprises. (2) L’INRS L’Institut National de Recherche en Sécurité (INRS) est une association déclarée sans but lucratif (loi de 1901), constituée sous l’égide de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Il est placé sous la tutelle des pouvoirs publics et le contrôle financier de l’Etat. Son conseil d’administration est composé en nombre égal de représentants du patronat et des organisations syndicales de salariés. L’INRS a pour mission de conduire des études et recherches dans tous les domaine de la santé et sécurité , de réaliser des produits d’information et de sensibilisation ( brochures, multimédia, affiches…)et de proposer des formations et assistances dans ces domaines. En savoir plus : www.inrs.fr Les missions de la Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle - veiller à l’application du droit du travail accompagner, soutenir, promouvoir la santé au travail promouvoir le dialogue social anticiper et accompagner les mutations économiques et sociales des entreprises favoriser le développement de l’emploi améliorer l’accès des actifs à la qualification accompagner vers l’emploi durable les publics les plus en difficulté La DRTEFP est également en charge de : - coordonner les politiques territoriales, travail, emploi et formation professionnelle coordonner le service public de l’emploi appuyer l’action des DDTEFP de la région Rhône-Alpes produire des études, évaluations et statistiques contrôler la bonne utilisation des fonds publics Aravis, au service de la performance de l’entreprise et de l’amélioration des conditions de travail Aravis, association née de la volonté des acteurs économiques, sociaux et politiques de la Région Rhône-Alpes et de l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Anact) en 1990, c’est : - Une équipe pour aider les entreprises à conduire des innovations sociales au service de l'amélioration des conditions de travail. - Un outil pour alimenter les pouvoirs publics pour l’élaboration de leurs politiques. - Aravis est membre du réseau de l'Anact. Elle en relaye l'action en Région Rhône- Alpes. Elle souscrit au Contrat de Progrès signé entre l’Etat et l’Anact. Elle est gérée par un Conseil d'Administration paritaire. Un Comité d'Orientation, en organisant le débat avec les partenaires sociaux et les financeurs, instruit et éclaire le Conseil d'Administration sur besoins actuels ou futurs des entreprises. Elle est financée par les pouvoirs publics, la gratuité de l'intervention étant un gage, parmi d'autres, de la "posture d'équidistance" Elle conduit son action avec une équipe de salariés, professionnels de l'accompagnement du changement par : - l’intervention directe en entreprise, de type conseil ; - la veille sur les pratiques et expériences novatrices conduites avec ou sans Aravis ; - le transfert de méthodes de gestion du changement élaborées à partir des interventions et de la veille. En outre, Aravis peut accompagner, seule ou avec des partenaires, des entreprises regroupées sur des territoires ou dans des branches. Ainsi le professionnalisme attendu dépasse l'intervention en entreprise pour rejoindre "l’ingénierie sociale". 1 - Le dialogue et la dynamique sociale pour gérer le changement Aravis applique les principes de la participation et de la négociation reposant sur la conviction : - que l'entreprise doit contribuer au développement de l'Homme, que le travail peut être source de développement, que le développement de la performance de l'entreprise va de pair avec la qualité du travail et des conditions de son exercice, que les conditions de travail sont une résultante de choix managériaux, organisationnels et économiques, que le collectif de travail est porteur de sens et de valeurs, que l’analyse du travail et de son organisation sont au coeur des démarches de changement, que l’entreprise a une responsabilité sociale. 2 - Champs d'activités Les entreprises sont confrontées à de multiples sollicitations de changement qui ont en commun d'interroger l'organisation du travail et la capacité de dialogue social : - la santé au travail et la prévention des risques - le développement et la gestion des compétences - la qualité de l'emploi et l'insertion - la gestion des âges 3 - Un conseil pour tous les acteurs La "posture d'Aravis" est d'être un soutien à tous les acteurs de l'entreprise (la direction, l'encadrement, les salariés, les instances représentatives du personnel et les partenaires sociaux). Ce qu’on appelle la "posture d’équidistance" ne peut donc pas être assimilé à la neutralité mais à un travail de création d’un espace de dialogue. 4 - L’intervention et le transfert au service de l’innovation sociale Il s’agit de favoriser les processus de changement des conditions de travail en s’appuyant sur la négociation, la participation et le paritarisme. Aravis cherche à concevoir ou valider des méthodes par l’expérimentation, combinant la logique d’action avec la logique d’étude. La mission d‘Aravis est davantage de "faire faire" que de "faire". Aravis intervient en amont des projets, pour faciliter d’une part l'identification des enjeux et des acteurs et d’autre part la conception et la mise en place de processus internes de conduite du changement. Sa contribution se fait également par le transfert d'outils et méthodes directement ou par l'intermédiaire de relais, au premier rang desquels sont les organisations patronales et syndicales membres du Conseil d'Administration. Aravis doit faciliter l’autonomie de l’entreprise dans la gestion du changement. La coopération avec les professionnels du conseil ou de la formation contribue également à l’élaboration de méthodes et à leur transfert. Aravis transfère la méthodologie aux acteurs de l’entreprise par l’accompagnement, l’information et la communication, soit directement, soit indirectement par les organisations des partenaires sociaux et autres relais publics ou privés. Aravis alimente les pouvoirs publics sur les questions du travail et de l’emploi : - repérage des nouvelles questions auxquelles sont confrontées les entreprises ; - identification de pratiques innovantes et évaluation ; - recommandations en matière de politiques publiques ; - accompagnement de dispositifs ou d’expérimentations en entreprise, en collectifs ou sur des territoires. www.aravis.asso.fr AG2R ISICA, la prévention en entreprise Groupe interprofessionnel de retraite complémentaire et de prévoyance des salariés et des retraités, AG2R ISICA a développé, au-delà des prestations associées aux régimes obligatoires de retraite (ARRCO et AGIRC), une large gamme de produits et services dans les domaines de la prévoyance, l’assurance, la complémentaire santé, l’épargne et les services pour les entreprises et les particuliers. AG2R ISICA est un groupe indépendant géré paritairement par quelques 700 administrateurs, tous acteurs de la vie économique et sociale. Au cœur des problématiques de la société, depuis plus de 50 ans, à travers l’observatoire permanent que représentent ses 7 millions d’assurés, AG2R ISICA a accompagné simultanément les grandes évolutions de la société à travers son action sociale, soucieuse d’améliorer la qualité de vie des actifs et des retraités en développant des réponses structurelles à leurs nouveaux besoins. La santé, la prévoyance et la retraite sont plus que jamais inscrites dans les enjeux actuels de la société française en raison des évolutions démographiques (départs massifs à la retraite des babyboomers, vieillissement de la population,…), de la mise en oeuvre par les pouvoirs publics de plans d’action sur la santé au travail, l’emploi des seniors, le « Bien Vieillir », la mise en place des contrats responsables dans le cadre de la réforme de l’assurance maladie, l’instauration du nouveau droit des salariés à l’information retraite etc. Face à ce contexte en pleine mutation, AG2R, conscient de la nécessité de concilier les intérêts individuels et collectifs sur des sujets aussi importants que la santé et la retraite, a la volonté d’aller plus loin dans l’accompagnement en proposant des services innovants destinés aux entreprises et aux salariés sur les 2 thèmes ci-dessous : - parcours seniors en entreprise : anticipation et accompagnement des 2èmes parties de carrière - prévention santé au travail sur 6 thèmes : addictions, risques psychosociaux, nutrition, sommeil, TMS et risques routiers. www.ag2r.com TEO Créé en 1995, le cabinet conseil TEO intervient en ergonomie et management d’organisation Sa mission est d’aider les entreprises, soucieuses de concilier développement durable et performance, à conjuguer quatre paramètres clés : performance, compétences, santé et organisation. - Performance : TEO met à la disposition des entreprises son expertise pour « ré-concilier » l’amélioration des conditions de travail avec la recherche de la performance Compétences : TEO considère que les compétences qui lui sont propres (management, ergonomie, stratégie…) doivent au maximum être transmise à l’entreprise pour la rendre autonome dans l’exécution des plans d’action élaborés dans le cadre des missions qui lui sont confiées. - Santé : Par ses analyses, TEO rend compte de la diversité des situations de travail, et de leurs enjeux sur la santé, en ouvrant les voies de leur amélioration durable. - Organisation : TEO maîtrise l’analyse des organisations et des stratégies d’entreprise, pour imaginer des plans d’actions soutenant les buts et objectifs des entreprises TEO, s’appuie ensuite sur ces constats, pour élaborer des plans d’actions chiffrés, précis, directement applicables, qui concilient : - Augmentation des Performances individuelles et collectives, Amélioration des Conditions de Travail, Management des organisations. Management des Ressources Humaines TEO accompagne notamment Air France Cargo, l’ORST Bourgogne, le Groupe Coopératif Occitan, le Groupe Spanghero, Bosch électronique, le Groupe Legrand. www.teo-conseil.com