De la connaissance consommateurs à l`action
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De la connaissance consommateurs à l`action
De la connaissance consommateurs à l'action printemps 20 10 Les ados Les collégiens d'aujourd'hui Génération communautaire La liberté avant tout ! EDITO Numéro spécial « Les Ados – Collégiens » «De la connaissance consommateurs à l’action » La vocation de Sodexo est d’améliorer la qualité de vie au quotidien de tous ceux qui vivent en collectivités. Ce prisme nécessite de bien connaître les attentes et motivations de nos clients et consommateurs. Cette connaissance est essentielle pour satisfaire nos clients, dépasser leurs attentes et ainsi renforcer l’image de notre marque. Nous sommes convaincus que pour relever ce défi, nos 1,3 million de consommateurs d’aujourd’hui doivent être nos prescripteurs de demain. Ce mini-mag a donc pour objectif de vous aider à mieux connaître les modes de vie et les attentes de ceux qui utilisent nos services chaque jour. Tendances, attentes en matière d’espace de vie, d’environnement, de restauration, lien avec nos offres… Culture Conso fait un tour d’horizon synthétique et pratique d’une famille de consommateurs. Dans ce numéro, nous avons choisi de faire un zoom sur les adolescents et plus particulièrement les collégiens. Cela nous permet de vous faire découvrir notre nouvelle offre « Signé Sodexo » conçue pour répondre aux besoins et attentes spécifiques des adolescents. Sommaire page 3 Portraits page 4 Art de vivre page 5 Espace de vie page 6 Loisirs page 7 A table page 8 Tendances page 10 Bonne lecture ! Marie-Hélène SICARD Directeur Marketing Sodexo France Directeur de la publication : Marie-Hélène Sicard Rédaction : Jocelyne Gisquet, Emilie Guiard, Mathilde Loing, Karine Massiera, Sophie Valognes, Brain Value Réalisation graphique : Outsign & Brain Value 2 De la connaissance c onsommateurs à l'action La Qualité de vie par Sodexo PORTRAITS Les collégiens d’aujourd’hui Des années très contrastées : Entre 11 et 15 ans, nos enfants grandissent, mûrissent, évoluent. Entre envie de liberté et besoin de protection, ils forment une catégorie de consommateurs complexe, souvent difficile à cerner. Deux sous groupes se distinguent Nés entre 1995 et 2000, les collégiens des années 2009-2011 sont 4,47 millions. On distingue les 11-13 ans (6ème-5ème) des 14-15 ans (4ème-3ème). Leur univers et leur vision du monde sont différents. Alors que les plus jeunes ont encore besoin d’être guidés et optent pour le consensus, leurs aînés ont besoin de prendre possession de leur territoire en privilégiant les copains et en s’opposant à l’encadrement. A u f u r e t à m e s u r e q u ’ i l s grandissent, ils s’affirment chaque année davantage. Plus que jamais, les parents constatent à quel point le temps passe vite Les grands bébés de 11 ans L’imaginaire enfantin domine toujours tous les secteurs. La famille dirige encore les opérations. 12 ans, demain un « vrai » ado Les goûts s’affirment et les parents sont de moins en moins consultés lorsqu’il s’agit de choisir des vêtements par exemple. 13 ans, « je suis » Les choses basculent. Sur le choix de ces jeunes, les parents ont le droit de… se taire. 6ème : territoire inconnu ; intimidés face aux grands 3ème : à l’aise dans leur univers… Le développement durable vu par l’ado Pour lui, le futur représente cet après-midi, au pire demain matin. Aussi, quand on lui parle de ce qu’il risque de se passer dans X années, il ne se sent qu’à moitié concerné. Du moins n’en fait-il pas un mode de vie initial. L’ a d o le s ce n t a cce p t e l’ a p p ro c h e écologique si et seulement si : • elle ne nécessite pas d’effort, • il en tire personnellement bénéfice (meilleur goût, être fashion…). A partir de 15 ans, « je revendique qui je suis » Ils n’aspirent qu’à une chose : exister. Le paraître devient le point central de leur existence. De la connaissance c onsommateurs à l'action 3 ART DE VIVRE Génération communautaire Aujourd’hui plus que jamais, les collégiens s’assemblent et se ressemblent, adoptent des codes. Pour être quelqu’un, disent-ils. Communautarisme ? Les sociologues préfèrent parler de tribu. L’adolescence est une période de remise en question, de quête de soi, de besoins d’identification et d’appartenance. On observe, de plus en plus, des regroupements d’adolescents où chacun des membres se sent lié aux autres membres par le partage d’un même centre d’intérêt, par un même état d’esprit, une même passion ou par un même style vestimentaire. Ce phénomène de groupe est aussi appelé par les sociologues « le phénomène tribal ». Petit tour d’horizon des tribus d’aujourd’hui : Néo rockers Look : plutôt dandy Référence musicale : Rock Star : Pete Doherty Tokyo Référence de lecture et TV : les mangas forcément Look : fluo, fluo, très fluo La marque Kawai Fashion Glams Gossip girls Look : Girly luxe Référence TV : les séries « de filles » Star : Gwen Stephany Gothics Emokids Look : gothics, tout de noir vêtus Référence musicale : Tokio Hôtel Wesh wesh Fashion Look : les marques de luxe Référence musicale : Rap et R’n B. Abd al Malik les représente bien Comportement : la mixité sous toutes ses formes Fluokids Référence musicale : la Tecktonic Look : fluo Comportement : fan de Battles(1) Plus rare mais phénomène grandissant également les clubbers (référence aux DJ’s), les Néohippies également nommés les « récup experts », carrément vintage, branchés assoc’ et bio. (1) littéralement « combats ». S’utilise pour parler de concours (pour le fun) de danse dans les rues. 4 De la connaissance c onsommateurs à l'action Skaters Sport : la glisse bien sûr Look : baggy (porté le plus bas possible) Comportement : cool attitude « Les adolescents, «enfermés» dans leur monde, recréent-ils du lien communautaire. (…) Les marqueurs identitaires sont à cet instant incontournables, comme autant de signes de reconnaissance et d’appartenance. L’adolescent est donc conduit à la ressemblance tout en recherchant la différence qui lui assurera son identité propre. » (Michel Fize, sociologue). ESPACE DE VIE Range ta chambre ? Michel Fize, sociologue, chercheur au CNRS, est spécialiste de l’adolescence et de la famille. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les jeunes, dont « L’adolescence pour les Nuls (éd. First, mars 2010) et « Les nouvelles adolescentes » (éd. Armand-Collin, avril 2010). On décrit souvent la chambre d’un adolescent comme un espace mal rangé, désordonné, voire malpropre… Michel Fize : Je crois qu’il ne faut pas généraliser ! Certaines chambres effectivement peuvent être relativement en désordre. La personnalité de chacun joue un rôle. Il y a peut-être une prime aux jeunes filles, qui seraient en moyenne un peu plus ordonnées que les garçons. Et quelle est la spécificité de la chambre par rapport aux autres pièces de la maison ? M.F. : La chambre a un statut particulier dans l’espace domestique. C’est une enclave, qui n’obéit pas véritablement au droit commun familial, comme les ambassades qui bénéficient de ce qu’on appelle « l’extraterritorialité ». L’adolescent est encore à un âge où il n’a Internet «fenêtre sur le monde» « Pour un adolescent, la chambre, c’est son lieu d’expression. C’est à la fois le dedans et le dehors : il est dans l’espace domestique et, via Internet, dans l’espace « monde ». C’est une sorte d’évasion… » rien à lui. La chambre, c’est un univers qu’il entend protéger des regards et des intrusions extérieures. Il y a évidemment une erreur à ne pas commettre quand on est parent, c’est entrer dans la chambre en l’absence de son occupant, même avec les meilleures intentions, comme ranger quand la chambre est en désordre. Alors, comment faut-il se comporter quand on est parent ? M.F. : L’adolescence, c’est l’âge du contrat, ce n’est pas l’âge des ordres qu’on donnait volontiers aux petits enfants. On peut établir là une sorte de correspondance : le parent gère sa chambre comme il l’entend, l’adolescent également. Il n’y a un « droit d’ingérence » parental dans la chambre que dans un cas et un seul : quand il y a un risque d’atteinte à la salubrité du lieu. Mais pour le reste, je pense que la chambre est un espace qu’on devrait considérer comme inviolable. On dit parfois que la chambre de l’adolescent est à l’image de ce qui se passe dans sa tête… M.F. : Je crois que l’idée de « désordre » des sentiments me paraît pour le moins exagérée. L’adolescence est l’âge de « l’expression » des sentiments. La configuration de la chambre ne traduit qu’une affirmation de son individualité : « je gère mon espace comme je l’entends ». Il y a un petit peu de provocation par rapport à l’ordonnancement familial aussi. Mais on peut se sentir très, très bien dans un désordre : c’est aussi une manière d’être dans un certain confort, ça augmente un peu la chaleur humaine ! Donc, les parents doivent aussi apprendre à accepter que le jeune construise son bien-être … M.F. : Les parents doivent effectivement appréhender cette représentation de la chambre chez l’adolescent, mais aussi le mettre en garde, car cela fait partie de la règle du jeu. C’est aussi le droit des parents de ne pas être surchargés de tâches domestiques, et de laver et relaver des vêtements qui n’auraient pas besoin de l’être s’ils étaient rangés correctement ! …et apprendre à responsabiliser l’adolescent en lui faisant supporter les conséquences de ses actes ? M.F. : Je crois que oui, il peut aussi mettre la main à la pâte ! Cela fait partie des contributions naturelles à la bonne marche de la vie domestique. De la connaissance c onsommateurs à l'action 5 LOISIRS Sur-équipement de série ! La nouvelle génération d’adolescents est multiéquipée. La norme, c’est désormais d’avoir accès à presque tout. C’est ce que révèle l’étude TNS Sofres réalisée en septembre 2009 auprès de 500 adolescents de 12 à 17 ans. 49 % des 12/13 ans et 76 % des 14/15 ans sont équipés d’un téléphone mobile. Plus vite, plus tôt, plus fort Nés avec le web, les collégiens ont tendance à utiliser plusieurs médias en même temps. A travers des blogs, type Facebook, MSN (67% des filles), ils échangent infos, bons plans et se constituent un réseau (53% des garçons jouent en réseau). Une nouvelle façon de consommer Ils ont un nouveau rapport au temps avec une exigence d’immédiateté : tout doit être facile, rapide et gratuit comme sur internet. Les 12-15 ans sont les plus adeptes des nouveaux usages de l’Internet. A tel point qu’on les qualifie d’« Adotechnosapiens ». Des tendances apparaissent telles que de nouvelles façons d’acheter (troc), de travailler (de plus en plus font leur devoir en utilisant internet), de se rencontrer. Il faut dire qu’ils ne manquent pas 6 De la connaissance c onsommateurs à l'action d’entraînement puisque un ado sur deux se connecte quotidiennement sur Internet et que le temps passé à surfer est en moyenne de 3h30. On les qualifie d’« Adotechnosapiens » Allo, le monde… tout va bien ? Les jeunes sont capables de passer des heures au téléphone à parler de tout et de rien. Même si on sait que leur « téléphonite » aigüe est tout à fait normale, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’ils peuvent bien avoir à se dire alors qu’ils viennent tout juste de se quitter. Christian Hoffmann, psychologue et psychanalyste explique que ce besoin de s’appeler et se rappeler tout le temps est « typique de l’adolescence. S’ils ont du mal à se quitter, c’est parce que la séparation à cet âge est toujours inquiétante : ils ont besoin de s’assurer par la parole que les choses continuent, qu’on ne va pas les laisser tomber.». Ils ont besoin de s’assurer qu’on ne va pas les laisser tomber. Passés maîtres de l’envoi de SMS à la seconde - certains pouvant aller aisément jusqu’à 3500/4000 textos dans un mois - ils apprécient (et les parents aussi) l’option enfin illimitée des opérateurs. A TABLE La liberté avant tout ! L’adolescence est une période de besoins nutritionnels importants. C’est aussi la période où les comportements alimentaires changent. Il faut certes ne pas perdre de vue que contrairement à la période où ils sont tout petits, les ados sont en capacité de réclamer (ou se servir), mais il convient toutefois d’être un peu vigilant et les aider à mieux appréhender la dimension alimentation… Des repas destructurés Forte proportion au partage des repas et besoin d’individualisation à la fois, les jeunes ont tout particulièrement tendance à consommer des repas destructurés (habitude de piocher dans le frigo, portions individuelles). Ils ont également pour habitude de refuser les contraintes et opposent régulièrement un refus de manger. « Je mange quand j’ai faim, quand j’ai le temps, n’importe où ». Ce qui évidemment favorise le grignotage, l’une des causes du problème d’obésité. Comme dans les autres domaines, les comportements alimentaires de l’ado sont très influencés par le groupe, la mode… sans oublier, par une certaine image corporelle, surtout chez les filles. Une perception décalée Les messages nutritionnels du Programme National Nutrition Santé (PNNS) commencent à marquer les esprits. « Mangez 5 fruits et légumes par jour » est un slogan aujourd’hui connu, même s’il n’est pas toujours respecté. En effet, la peur du manque est présente chez les ados. L’essentiel est d’être rassasié, peu importe l’intérêt nutritionnel des produits. « Je ne fais pas vraiment attention à ce que je mange » Et la restauration scolaire La cantine est victime de son contexte. Elle est porteuse des contraintes perçues de l’établissement, le lieu est subi et non choisi. Le déjeuner y est vu comme une obligation plutôt qu’un moment de détente. Le plaisir de manger est moins important à cet âge que les contacts sociaux occasionnés. Ils souhaitent un cadre qui rompt avec l’environnement scolaire et soit en adéquation avec leur façon de consommer : du choix, de l’originalité… « Quand j’arrive à négocier, je prends un plateau repas dans ma chambre » A chaque âge, ses besoins nutritionnels L’apport calorique de l’adolescent varie énormément d’un jour à l’autre, et comme pour l’enfant, il s’équilibre plus sur plusieurs jours que sur 24 heures. On voit des adolescents dévorer des quantités étonnantes de nourriture un jour et se contenter de quelques en-cas le lendemain. Chez des jeunes du même âge, les besoins varient énormément en fonction de la vitesse de croissance, de l’activité physique. Les apports énergétiques moyens vont en augmentant pour dépasser ceux de l’adulte chez les filles entre 13 et 15 ans (2 500 Kcal/j) et chez les garçons entre 16 et 19 ans (3 000 Kcal/j). De la connaissance c onsommateurs à l'action 7 TENDANCES Retour sur le phénomène des Skyblogs ... Skyblog, c’est une plateforme de 29 millions de blogs actifs, 17 millions de profils, 7,5 millions de visiteurs uniques, 4 milliards de pages vues chaque mois, avec un cœur de cible : les 10-25 ans. Retour sur un succès phénoménal en compagnie de Philippe Jacob, Directeur Général de la régie Skyrock online. Est-ce qu’il y a un profil type du « Skyblogger » ? Philippe Jacob : C’est très nouvelle génération, avec 50% qui ont moins de 18 ans. Ils commencent très tôt : dès l’âge de 10-12 ans. pareil quand il va y avoir un grand mouvement politique, quand il va y avoir une action qui les concerne : certains vont ouvrir des blogs et réagir. La première fois où on a vu cet effet massif, c’est quand il y a eu le tsunami. Tout de suite, quelqu’un qui était sur place en vacances avec ses parents a mis à jour son blog en mettant des photos. En l’espace de 24h, il est devenu le blog le plus visité, il avait 1,5 million de visiteurs uniques qui venaient partager, le soutenir, prendre des informations… une vraie discussion à distance avec les membres de la plateforme. Et quels sont leurs thèmes de prédilection ? Ph.J. : C’est très, très diversifié. Skyrock a toujours été sur ce fondement de liberté d’expression. Il y a des passionnés des chevaux, qui vont faire tout un blog sur les chevaux, mais en même temps, ils vont avoir un deuxième blog, pour le cercle d’amis élargi, où on va parler de leur boums, de leur sorties, de leurs rencontres… Quand on tape « Adidas » ou « Nike » dans le moteur de recherche, on va trouver 50 000 blogs sur la marque. Et Est-ce qu’il y a des spécificités dans le langage employé, dans la façon de s’exprimer sur cette plateforme ? Ph.J. : Avant tout, ces jeunes utilisent le français. Quand ils vont faire un blog sur le tsunami, ils ont besoin d’être compris par tout le monde : d’un coup, on n’aura pasdefautesd’orthographe.Après,quand ils vont créer leurs univers ludiques, par exemple autour du foot, le langage qui est propre au foot va être utilisé. Ils ont leur bande de copains, leurs petits noms, leurs surnoms… Quand au langage SMS court, ils n’utilisent pas forcément ça. Ils 8 De la connaissance c onsommateurs à l'action ont du temps : ils passent environ, par session, 25 à 40 minutes sur le site. Selon les populations, ils vont faire des fautes d’orthographe, mais pas nécessairement utiliser le langage SMS. Au-delà des clichés, les jeunes savent donc utiliser la langue de façon plus subtile, dosée en fonction de l’information qu’ils vont proposer… Ph.J. : En effet. Avec la mouvance des blogs, c’est la première fois qu’une nouvelle génération s’est autant exprimée par écrit. D’ailleurs, on travaille beaucoup avec Gallimard, avec Hachette... Pourquoi ? Parce qu’on a remis le langage écrit dans le quotidien des ados ! « Ils ont des projets toutes les deux minutes ! » Avec Coca-Cola, nous avons construit une plateforme d’entraide qui s’appelle Coop. Les ados, ils ont des projets toutes les deux minutes ! On a voulu les aider à les réaliser. Par exemple, il y avait une petite fille qui avait décidé de nettoyer la forêt de Compiègne. Elle s’est adressée à toute la communauté, qui a dit « moi, je viendrai le dimanche », etc., et ils se sont donné rendez-vous pour réaliser son projet. TENDANCES J’achète donc je suis ! Premiers signes qui leur confirment qu’ils tendent gentiment vers le statut d’adulte, consommer devient pour eux essentiel. Et à ceux qui s’imaginent qu’ils sont trop jeunes pour avoir un avis, décider et agir, nous recommandons de retenir quelques chiffres révélateurs… Un sacré pouvoir d’achat Avec 16€ par mois pour les 11-13 ans et 30€ par mois pour les 14-15 ans, l’argent de poche des collégiens représente un certain pouvoir d’achat. Au total, à eux seul, ils cumulent un volume d’argent de poche de 711 millions d’euros par an. De quoi attirer toutes les convoitises des marques. Quant à l’usage qu’ils en font, ils oscillent entre deux extrêmes : économiser au maximum pour mieux faire des folies. Si leur budget les force parfois à se serrer la ceinture, ils n’hésitent pas à dépenser pour des produits ou achats « coup de cœur ». Le pouvoir de persuasion Pas de doute, qu’ils aient leurs propres moyens pour acheter ou pas, ouvertement ou subrepticement, c’est souvent eux qui orientent les achats de la famille. Ainsi, 9 jeunes sur 10 proposent des produits à acheter lors des courses familiales. A cette occasion, près de 9 sur 10 placent spontanément les produits dans le caddy. Dès 12 ans, ils choisissent leurs fournitures scolaires et jouent un rôle essentiel dans la sélection des activités de loisirs de la famille (choix de DVD, CD, cinéma, vacances, etc…). « Grâce à eux », les équipements informatiques et le haut débit se sont installés plus vite encore dans les foyers. Une moyenne de 17,70€ par mois (2008), soit un volume total estimé d’argent de poche de 711 millions d’euros par an ! Un rapport fusionnel aux marques Leur rapport aux marques est très fort. Cependant, on observe qu’ils prennent plus de distance par rapport aux messages publicitaires. Ils expriment une forte demande de considération, d’authenticité et de transparence, et craignent la manipulation. L’accessibilité de l’information les a mis en position de force : ils n’hésitent plus à faire connaître leur insatisfaction et n’ont de cesse de demander toujours plus aux marques qui en retour n’hésitent pas à les solliciter pour le lancement d’un nouveau produit (test) ou le choix d’une vidéo pour une campagne publicitaire (sur internet par exemple). De la connaissance c onsommateurs à l'action 9 LA QUALITE DE VIE PAR SODEXO Les jeunes changent, leur restauration aussi ! Parce que les goûts et les attentes des adolescents en matière d’alimentation évoluent, nous leur proposons aujourd’hui « Signé Sodexo », des menus qui réconcilient plaisir de manger avec santé. Au menu : le choix de la vitalité Signé Sodexo incite les jeunes, en pleine croissance, à se régaler en composant des repas sains, variés et équilibrés, avec plus de fruits et de légumes. Ils sont proposés chaque jour sous plusieurs formes pour varier les plaisirs : en salad’bar, en jus, en soupe (au soup’bar), en crumble ou à croquer… 10 De la connaissance c onsommateurs à l'action Des recettes qui leur plaisent Pour répondre aux goûts des jeunes, Signé Sodexo propose… • des recettes traditionnelles revisitées, • des recettes inédites : assiettes froides (jambon, chiffonnade de bœuf…), desserts gourmands à base de produits laitiers (tiramisu à la banane, riz au lait sauce Carambabar…) ou de fruits (gratin de poires aux amandes, dip de pommes et coulis de fruits rouges…), • des produits “tendances“ à fort intérêt nutritionnel : smoothies, milkshakes…, • des plats de saison aux différences bien marquées : soupes et plats consistants en hiver, jus de fruits ou de légumes et assiettes froides en été... L’offre Signé Sodexo se décline en deux versions : •S igné Sodexo Essentiel : c’est l’offre de référence de Sodexo. Elle apporte les standards de qualité essentiels en matière d’offre alimentaire, de service, de distribution et d’ambiance sur le restaurant. • S i g n é S o d exo Fo r m u le Liberté : cette offre repose également sur les standards d e q u a l i t é e s s e n t i e l s attendus sur le restaurant, et apporte, grâce à un système de formules, davantage de liberté dans la composition du repas. Pour aider les adolescents à équilibrer et composer leur plateau en fonction des formules proposées, un jeu interactif «Compose ton repas avec ta tribu !» est mis à leur disposition. Une ambiance vitaminée Pour se sentir bien, pour apprécier leur repas les ados ont besoin d’évoluer dans un lieu qui leur ressemble. Ils veulent un espace convivial qui crée une véritable rupture avec l’univers scolaire et recherchent une ambiance pleine de pep’s. Ainsi, les salles à manger sont décorées selon des thèmes qui leur sont chers (sport, musique, nouvelles technologies). Par ailleurs, tout au long de leur parcours dans le self, les adolescents sont guidés et informés par des panneaux colorés, et animés par les «Zibous», nouvelles mascottes du restaurant, pleines d’humour et de bon sens (clins d’oeil nutritionnels, conseils de savoir-vivre, réflexions drôles et décalées...). A FOND L'EQUILIBRE Une suggestion futée… pour bien manger ! Pour accompagner les adolescents dans la composition d’un repas équilibré, Signé Sodexo propose c h a q u e j o u r , d è s l’ e n t ré e d u restaurant, une suggestion de menu : « A fond l’équilibre ! ». Cette suggestion est balisée sur leur parcours. De la connaissance c onsommateurs à l'action 11