pour le Haut-Jura

Transcription

pour le Haut-Jura
Parc naturel régional
N
c
J
M
Vendredi 21 novembre 1997
Des quotas Parc
pour le Haut-Jura
Conforter les exploitations agricoles,
améliorer le revenu et les conditions de vie des éleveurs,
faciliter la transmission des fermes, promouvoir une
agriculture durable et des produits de qualité,
assurer l’entretien des paysages et le maintien des
espaces ouverts :
tels sont les principaux objectifs
de la charte du Parc en matière agricole.
Photo : « la vue lactée » de Céline Grospellier
A
ussi en 1998, le Parc et les organisations professionnelles jurassiennes (Chambre d’Agriculture,
Fédération des Coopératives Laitières,
Syndicats) ont défendu ensemble un dossier
d’attribution de quotas laitiers supplémentaires pour les éleveurs du Parc.
Un quota de 450 000 kilos utilisables sur 3
ans (1999 - 2001) a ainsi été octroyé sur
proposition de la Ministre de l’environnement et de l’aménagement du territoire.
La commission d’attribution locale, rassemblant le Parc, la Direction Départementale
de l’Agriculture, les organisations profes-
sionnelles et les Présidents de coopératives a
voulu privilégier les exploitations :
• à petits quotas (moins de 100 000 litres
par exploitation),
• avec succession,
• occupant des terrains à enjeux en termes
d’environnement ou de gestion de l’espace.
C’est ainsi 30 éleveurs du Parc qui ont pu
bénéficier de ces volumes complémentaires.
Certains sont des producteurs fermiers fabriquant leurs fromages à la ferme
(Bellefontaine, Saint-Claude, les Bouchoux).
D’autres livrent leur lait dans les fromageries
du Haut-Jura (Chapelle-des-Bois, Foncine-le-
Haut, Saint-Pierre, Saint-Laurent, GrandeRivière, Les Rousses, Longchaumois,
Villard-Saint-Sauveur, Les Moussières,
Chézery-Forens).
Malgré cette aide, exceptionnelle, qui a
contribué à conforter l’agriculture du HautJura, la situation reste néanmoins préoccupante. Car l’arrêt d’exploitants âgés est loin
d’être compensée par les agrandissements
d’exploitations existantes et les quelques
trop rares installations. En 2000, c’est près
de 300 000 litres de lait qui n’ont pas été
produits sur le Haut-Jura. Autant de capacités de production perdue.
Plus que jamais, le maintien de l’économie
agricole et l’entretien des paysages nécessitent l’effort conjugué de tous. n
Contact Parc :
Philippe ANDLAUER
Catherine LAPERRIERE
(Chambre d’Agriculture)
mel : [email protected]
Quand le Haut-Jura rime avec
musique
Art et territoire !
Telle est l’idée que le Festival de Musique du Haut-Jura (du 3 au 24 juin 2001) et le Parc conjuguent depuis plusieurs années.
I
l y a tout d’abord les concerts
sonores en plein air. Car dans le
Haut-Jura, peut-être plus qu’ailleurs,
les sites naturels, majestueux ou plus
secrets, mettent en valeur la musique, ses
sonorités, ses résonances, tout autant
que la musique magnifie les paysages de
falaises, de lacs ou de combes dans lesquels elle est jouée.
Cette année, c’est le site des Bouchoux,
véritable amphithéâtre proposant un
exceptionnel panorama auditif à 360°
qui sera à l’honneur. Il accueillera le
dimanche 10 juin à 18h00 le
Quintette de cuivres de Franche-Comté.
Le concert sera gratuit.
Le 22 juin en l’église Notre Dame de
Morez, en prélude au concert Doulce
mémoire sur la musique au siècle du
Titien, le Parc et son partenaire italien, la
Communauté de communes du HautBellunese, présenteront au public leur
projet de coopération autour de la lunette dénommée « Point de vue ». Car c’est à
Pieve di Cadore, ville appartenant à cette
Communauté de communes et où se
trouve le musée de la lunette, coopérant
avec son homologue de Morez... qu’est
né le peintre Titien en 1488.
Il y a enfin les master classes, séances
d’enseignement musical dispensées par
certains des plus prestigieux concertistes
du Festival auprès des jeunes des écoles
de musique du territoire. Le 2 juin prochain, 4 classes seront animées par des
musiciens du German Brass, solistes de
renommée internationale, qui se produiront le lendemain à 18h00 à Lavans-lèsSaint-Claude : classes de trombone
(Enrique Crespo), trompette (Uwe
Köller), cor (Wolfgang Gaag) et tuba
(Walter Hilgers). Ces master classes se
dérouleront dans les salles du remarquable Château de Dortan, construit au
XIè siècle, par des seigneurs au service
de l’Abbaye de Saint-Claude. Elles sont
ouvertes aux élèves des Conservatoires
et Ecoles de musique situés sur le Parc
ainsi qu’à Nyon et dans la Vallée de Joux
en Suisse. Le Parc prend en charge l’ensemble des frais de l’opération ainsi que
les billets du concert pour les jeunes
élèves.
Parce qu’il est important que nos jeunes
talents en herbe se confrontent à des
musiciens de renom, bénéficient de leurs
conseils, s’imprègnent de leur passion.
Ecoles de
musiques
du Parc
concernées
par les
master classes
Pour qu’un jour, peut-être, à leur tour...
C’est aussi cela, le développement
durable. n
Contact Parc :
Gilles PROST
mel : [email protected]
Festival de Musique du Haut-Jura :
tél. 03 84 45 48 04
Christophe Coin et les
élèves de l’école de
Musique. Photo :
PNRHJ/Gilles Prost
Echo du Mont Noir
(Foncine-le-Haut)
Saint-Laurent-en
Grandvaux
Bois d’Amont
Morez
Saint-Claude
Le Plateau (Lavanslès-Saint-Claude)
Jura Sud (Moiransen-Montagne)
Divonne-les-Bains
Gex
Chevry
Thoiry
Saint-Genis-Pouilly
Bellegarde-surValserine
Oyonnax
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H A U T - J U R A
R É G I O N A L
N A T U R E L
P A R C
MAISON DU HAUT-JURA 39310 L AJOUX - TÉL 03.84.34.12.30 - FAX 03.84.41.24.01
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