Bruxelles, 11 avril 2013 Communiqué de presse pour diffusion

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Bruxelles, 11 avril 2013 Communiqué de presse pour diffusion
Bruxelles, 11 avril 2013
Communiqué de presse pour diffusion immédiate
Des cinéastes syriens, tunisiens et égyptiens remportent le concours MADE in MED
Du 10 avril au 10 mai, votez pour élire le gagnant du second prix !
Les vainqueurs du concours de courts-métrages MADE in MED organisé par le programme Euromed
Audiovisuel pour les jeunes cinéastes de la région sud-méditerranéenne sont connus.
Les vainqueurs – le Tunisien Ahmed Hermassi, l’Égyptien Mohamad El Wassify et le Syrien Jalal
Maghout – ont remporté le privilège de participer à la prochaine édition du festival de Cannes en mai
prochain. Tous trois y feront la promotion de leur film au Short Film Corner. Leurs courts-métrages
seront également projetés aux Libya Movie Awards, à Tripoli du 25 au 27 avril prochains.
Dans la section préserver la Med – L’environnement en Méditerranée, le docu-art du Tunisien Ahmed
Hermassi intitulé Le mur vous demande : ça va ? a été choisi de manière unanime. Le film de trois
minutes suit l’évolution d’un mur couvert de graffitis pendant et après la révolution tunisienne.
Le court métrage de fiction The House Game de l’Égyptien Mohamad El Wassify a été primé dans la
section Euroméd-itation – La Méditerranée en histoires. Sa courte fiction est basée sur une nouvelle
écrite par le célèbre auteur égyptien Youssef Idris.
Enfin, pour la section Talking ‘bout A(rab) Revolution – La révolution arabe dans l’objectif, c’est le film
d’animation Canvas on Mixed Media du Syrien Jalal Maghout qui a été récompensé. Dans ce film, des
objets étincelants voyagent à travers un endroit désert au lieu de toucher leur cible, symboles de la
continuité de l’existence face aux événements.
« Votre regard change complètement après avoir appris que vous êtes le gagnant du premier prix et
[que vous vous rendez au Short film Corner de Cannes] », a dit cette semaine Jalal Maghout à Euromed
audiovisuel. « Après avoir pensé que cela est la meilleure chose qui puisse arriver, vous vous rendez
compte que vous êtes face à un nouveau commencement et à un nouveau défi pour continuer à
améliorer votre travail et enrichir votre expérience. »
Le jury, composé d’Husam Amouri (Jordanie), Lamia Chraibi (Maroc), Cindy Le Templier (basée en
Jordanie) et Soudade Kaadan (Syrie), a choisi d’un commun accord les trois courts métrages lauréats
parmi 90 projets envoyés pour le concours.
« J’ai regardé chaque film trois fois », a expliqué le membre du jury Husam Amouri. « Il y a avait de
grandes idées et des histoires fantastiques, particulièrement parmi les films qui parlaient du Printemps
arabe. »
C’est désormais au tour du public de choisir le gagnant du second prix, et ainsi d’aider à la visibilité du
court-métrage ainsi qu’à la participation à des festivals de films partenaires du programme.
Du 10 avril au 10 mai, choisissez votre film favori parmi les 15 finalistes ci-dessous.
Al Kamache de Lucien Bourjeily et
Samer Ghorayeb, Liban
Batman at the Checkpoint de Rafael
Balulu, Israël-Allemagne
Blue Dive de Mostafa Youssef,
Égypte
Dawn de Nadine Salib,
Égypte
Death Tunnel de Mohamed Harb,
Palestine
Éveil de Mohamed Sabbah,
Lebanon
God is Kidding de Boaz Balachsan et
DimaTretyakov,Israël
In our Home d’Amarni Amar,
Algérie
Juste un film de Manel El Mabrouk,
Tunisie
Les pieds sur terre d’Amine Hattou,
Algérie
Maqloubeh de Nicolas Damuni,
Palestine-France
One Hand de WaelToubaji,
Syrie
Pillar Cloud de Maya Geller,
Israël
Raizerman d’Assaf Kafri,
Israël
Tiny Souls de Dina Naser,
Jordanie
Contact : Laura CHIALVA-NANCHINO, Programme Euromed Audiovisuel,
[email protected]
Euromed Audiovisuel vise à améliorer le transfert de connaissance et de bonnes pratiques à travers un vaste
répertoire de formations, de renforcement des capacités des autorités tant nationales que professionnelles,
ainsi que d’activités d’interconnexion de réseaux dans la région sud-méditerranéenne. Euromed Audiovisuel
ne voit pas uniquement l’industrie du film comme un moyen créatif d’expression culturelle et de dialogue
interculturel, mais aussi comme un outil de développement socio-économique de la région.