Taekwondistes coréens qui ont aidé à la gloire de

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Taekwondistes coréens qui ont aidé à la gloire de
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Taekwondistes coréens qui ont aidé à la gloire de leur patrie
Aux 16es Championnats du monde de taekwondo disputés en 2009 à Saint-Pétersbourg, ville de Russie,
par quelque 1 200 taekwondistes de 81 pays et régions, les joueurs et joueuses de la RPDC ont remporté 3
coupes et 24 médailles dont 19 d’or.
Ce succès, on le doit à leur haute maîtrise et à leur force morale.
Coupe de la meilleure taekwondiste gagnée grâce à une force de volonté
L’équipe de la RPDC qui s’est classée première à l’épreuve dames d'équipe de « matsogi ».
Sa Ok Jin a 24 ans. C’est à son âge de 18 ans qu’elle commença à se distinguer à des championnats
internationaux de taekwondo et à ceux du monde. Elle a à son actif 26 médailles dont 20 d’or.
S’imposer des entraînements suivis toujours avec plus d’ardeur sans jamais se reposer sur ses lauriers, tel
est son point fort.
L’année dernière, lorsqu’elle se préparait pour les 16es Championnats du monde, elle se fixa des objectifs
très ambitieux. Or, un jour, alors qu’elle s’entraînait de son mieux pour y parvenir, il lui arriva soudain de
s’affaisser. Des médecins diagnostiquèrent en lui une hernie intervertébrale. La pauvre taekwondiste s’en
sortit, mais les médecins lui conseillèrent de renoncer au taekwondo. Cependant, elle ne pouvait
l’abandonner. Jamais elle n’avait imaginé sa vie sans le taekwondo.
Scène de l’épreuve dames d’équipe de « matsogi ».
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Elle reprit les entraînements, ce qui toucha profondément son entraîneur et les médecins.
Elle poursuivit avec une ferme volonté les entraînements par souci d’assurer l’exactitude de ses
mouvements et une vitesse requise de la frappe.
Scène de l’épreuve messieurs individuelle de « matsogi ».
Son entraîneur établit un programme d’entraînements adapté à son état de santé et le lui imposa, tandis
que les médecins la soignèrent de leur mieux en appliquant de front l’acupressing et la physiothérapie.
Pendant la séance d’entraînements, leur principal souci était d’apaiser sa douleur, et après chaque séance
d’entraînements, ce fut un traitement intensif.
L’intensité de l’entraînement fut accrue peu à peu en fonction de l’amélioration de son état.
Ainsi, Sa Ok Jin parvint enfin à pouvoir se présenter aux 16es championnats du monde. A ces
championnats, elle se vit attribuer une coupe de la meilleure taekwondiste.
« Je remercie de tout cœur, a-t-elle déclaré alors, ceux qui m’ont aidée de leur mieux pour que je puisse
réaliser les performances d’aujourd’hui. Je n’aurais plus rien à désirer si j’avais répondu tant soit peu à
leur attente. »
Avec une confiance en la victoire
Parmi nos vainqueurs des 16es championnats du monde, figurent également Kim Un Hyok et Pak Yong
Bom qui se sont classés premiers respectivement aux épreuves individuelles messieurs de 50 kg et à
celles de 85 kg de « matsogi ».
Quand on sait que pour ces taekwondistes débutants, c’était leur première participation à des
championnats du monde, on comprend l’étonnement du public à leur montée sur le podium de
vainqueurs.
Mais où réside le secret de leur victoire ?
Lors d’une consultation d’entraîneurs organisée pour la sélection des joueurs pour les 16es Championnats
du monde de taekwondo, on décida d’avoir l’audace d’y faire participer des débutants et de leur donner
ainsi la chance de porter leur maîtrise à un niveau plus élevé et de leur redonner du courage en matière de
matchs.
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Or, les débutants sélectionnés pour ces championnats ne se montraient pas sûrs d’eux-mêmes, parce que
leur niveau laissait encore à désirer tant sur le plan physique que technique.
Scène de l’épreuve messieurs d’équipe de « thul » et taekwondistes de la RPDC, vainqueurs de cette épreuve.
A la consultation d’entraîneurs, on décida donc d’adopter des procédés d’entraînements adaptés à leur
niveau physique et technique.
L’introduction de nouvelles méthodes d’entraînements leur permit d’accroître rapidement leur énergie et
leur endurance, d’acquérir une puissance et une vitesse requises de la frappe et de se perfectionner d’une
manière satisfaisante en technique.
On a également organisé, à l’intention des débutants, des entraînements intensifs avec pour leurs
partenaires des joueurs expérimentés en matière de match et des exercices spéciaux pour qu’ils puissent
faire face à toutes éventualités et circonstances susceptibles de surgir au cours des épreuves. Ainsi, les
débutants ont été entraînés à un niveau élevé avant les 16es championnats du monde, ce qui leur a permis
d’améliorer à vue d’œil leurs capacités physique et technique et d’avoir une confiance ferme en euxmêmes. Voilà comment ils sont parvenus à réaliser de belles performances aux 16es championnats du
monde. Nombre d’autres taekwondistes coréens se sont également classés premiers aux championnats du
monde.
Aujourd’hui, nos taekwondistes s’imposent toujours des entraînements patients pour gagner davantage de
médailles d’or et aider ainsi avec plus d’efficacité à la gloire de la nation.
Jin Nam Il
Photo: Jong Mun Il
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