Près de 7 voitures d`occasion sur 10 sont vendues de particuliers à

 Communiqué de presse
Levallois Perret, le 10 juin 2014
Près de 7 voitures d’occasion sur 10
sont vendues de particuliers à particuliers
Cetelem publie une étude sur le marché de la voiture d’occasion,
véritable indicateur de la performance économique du secteur automobile
Âge, prix, canaux d’acquisition, au-delà des données habituelles, que révèle le cycle de vie d’une voiture
d’occasion depuis sa sortie d’usine ? Quelles sont les dynamiques de vente sur le territoire ? Quels conseils
donner aux particuliers, et quelles perspectives ont les professionnels sur la vente des voitures d’occasion (VO) ?
L’étude avance de nouvelles données sur les dynamiques de ce marché, et notamment, sur les marges de
manœuvre des concessionnaires pour mieux investir le marché de l’occasion.
Cetelem, leader du financement des particuliers, présente les résultats d’une étude sur le marché français du
véhicule d’occasion réalisée en collaboration avec le Bipe. Cette étude permet, pour la 1ère fois, de connaître de
façon précise la part des ventes de voitures d’occasion réalisées par la filière professionnelle et celle entre
particuliers, tant sur le territoire national que dans les régions. A elle seule, la filière professionnelle représente
plus d’un tiers des transactions ce qui veut dire que près de 70 % des ventes d’occasion sont effectuées de
particuliers à particuliers. Il est vrai que depuis la crise économique, le véhicule d’occasion est devenu un
véritable catalyseur du marché de l’automobile. On observe d’ailleurs que le ratio véhicules d’occasion/véhicules
neufs a évolué fortement. En 2009 il était de 2,3 VO vendus pour 1 VN, en 2013 il est de 3 VO immatriculés pour 1
VN.
Face à la crise et au prix des voitures neuves, le véhicule d’occasion a la cote.
Après 6 années de crise économique et une quasi-stagnation de l’économie française depuis 2012, les Français ont de
moins en moins de marge de manœuvre dans la gestion de leur budget. Les dépenses automobiles ne sont pas
épargnées et ils préfèrent de loin l’achat d’un véhicule d’occasion (VO) à celui d’un véhicule neuf (VN) : 3 automobilistes
sur 4 possédant un VO déclarent « avoir acheté une voiture d’occasion plutôt qu’une neuve par manque de moyens1».
Le marché de l’occasion se maintient, avec 3 VO immatriculés pour 1 VN, montrant une nette augmentation depuis
2009 (2,3). En volume, il représente 5,4 millions d’unités, pour 1,8 million de véhicules neufs : c’est trois fois le marché du
neuf.
Cette tendance est confortée par l’arrivée sur le marché de l’occasion de véhicules bien entretenus venant directement
de la filière professionnelle (loueurs courte durée, concessionnaires).
Un marché de l’occasion dominé par les particuliers : 65% vs 35 % pour les professionnels
Pourtant, lorsqu’on les interroge, 1 Français sur 2 déclare qu’il préfère acheter auprès des professionnels soit : 25% chez
un garagiste, 26% chez un concessionnaire2, présageant de possibles leviers de croissance pour les professionnels.
Quant au marché du véhicule neuf vendu à des particuliers, c’est-à-dire hors ventes aux loueurs et entreprises, il
enregistrait pour mémoire fin 2013 une baisse de 37 % par rapport à 2009, année marquant le début de la crise, soit :
960 000 VN pour 1 530 000 en 2009. Dans le même temps, le marché du VO affiche une certaine stabilité depuis 20093.
1
Source L’Observatoire Cetelem 2013. L’automobile en Europe : 5 leviers pour rebondir. Source : Observatoire des Mobilités et Arbitrages Automobiles du BIPE en 2013. 3
Source : BIPE, CCFA 2
Le segment des VO de moins de 2 ans est investi par les professionnels
64 % des VO récents, c’est-à-dire de moins de 2 ans, sont vendus par des professionnels, alors que pour les véhicules
plus anciens (plus de cinq ans)4, la part ne représente que 23 %. Technologiquement fiables et avec de moins en moins
de kilomètres au compteur, ces véhicules présentent plus que jamais un prix attractif.
Certains de ces véhicules reviennent sur le marché de l’occasion très rapidement après avoir été utilisés par les loueurs
de courte durée (environ 6 mois). Cette accélération du cycle de vie du VO peut provoquer un effet d’aubaine pour le
consommateur.
Du côté de la vente de particuliers à particuliers, la part des ventes de VO de moins de 2 ans est de 36 % alors que celle
des voitures de 5 ans et plus s’établit à 77%.
Concessionnaires : où trouver des leviers pour développer son activité ?
1. Avec la baisse du kilométrage parcouru, notamment pour réduire le budget essence, la fiabilité croissante des
véhicules, le développement de la multimotorisation - multimobilité, les ménages se tournent plus facilement vers les
véhicules plus âgés y compris ayant beaucoup roulé. L’arrivée progressive des véhicules achetés neufs en 2009 au
moment de la prime à la casse devrait permettre aux concessionnaires d’accompagner cette dynamique.
2. Le canal internet qui reste incontournable tant pour les ventes de VN que de VO mérite de mettre en place une
stratégie digitale pointue afin de rester actif, visible et de capter l’intérêt de l’acheteur au moment clé qu’est la
recherche du véhicule. Rappelons que 9 acheteurs de véhicules sur 10 se rendent sur internet pour faire leur choix, et
plus de 7 acheteurs de VO sur 10 savent quel type de véhicule ils veulent avant de le chercher sur internet.
3. En matière de services, envisager par exemple, de proposer un service de livraison du véhicule acheté par Internet
ou une garantie satisfait ou remboursé, ou encore prévoir la reprise du véhicule au moment de la livraison si le client
n’est pas satisfait, sont des pistes à étudier pour développer les ventes de VO en concession.
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distributeurs automobiles, les webmarchands, et d’autres institutions financières (banque et assurance) fondée sur son expérience du marché du
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Source BIPE