Version intégrale de la lettre d`information N° 16

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Version intégrale de la lettre d`information N° 16
Lettre d’information
Research in Germany
Mars 2012
Chers lecteurs,
La protection du climat, la
préservation de la biodiversité et
la pénurie des ressources en eau
comptent
parmi
les
défis
mondiaux d’aujourd’hui. Plus que
jamais, l’utilisation raisonnée des
ressources naturelles revêt une
importance capitale. La recherche
scientifique
apporte
une
contribution
importante
au
développement durable grâce à
de
nouvelles
idées
et
de
nouvelles
technologies.
Par
l’intermédiaire
de
son
programme-cadre de recherche
pour un développement durable,
le
ministère
fédéral
de
l’Éducation et de la Recherche
(BMBF) apporte son soutien à de
nombreuses
initiatives
de
recherche
ayant
valeur
d’exemple. En Allemagne, nous
avons
également
l’intention
d'alimenter cette année le débat
public sur le développement
durable
dans
le
cadre
de
« l’année de la science 2012 »
placée sous le thème de « la
CONTENU
L’INTERVIEW
DERNIÈRE NOUVELLES DES
SCIENCES ET DE LA
RECHERCHE
Terre,
projet
d’avenir ».
La
recherche sur le développement
durable joue également un rôle
important dans nos échanges
avec les pays partenaires au plan
international. À titre d’exemple,
nous venons de lancer avec la
Chine un nouveau programme
conjoint
de
recherche
et
d’innovation « pour une eau
propre ». Avec le prix « Talents
verts »
de
renommée
internationale, nous aidons de
plus les jeunes chercheurs du
monde entier dans le domaine de
la recherche sur l'environnement
et le développement durable.
COOPÉRATIONS RÉCENTES
EN RECHERCHE
LES TOUT DERNIERS
PROGRAMMES ET ACTIVITÉS
DE FINANCEMENT DE LA R&D
LA POLITIQUE ACTUELLE DE
R&D
ET POUR CONCLURE …
ÉVÉNEMENTS
Annette Schavan, membre du
Bundestag, ministre fédérale de
l’Éducation et de la Recherche
1
L’INTERVIEW
« C’est une voie royale pour la recherche de
pointe »
Originaire du Liban, Sally Deeb poursuit ses études doctorales
dans le domaine de la biochimie à Munich. Elle est étudiante en
thèse à l’école internationale de recherche Max Planck pour la
biologie cellulaire et moléculaire depuis 2009.
Pourquoi avez-vous décidé de venir en Allemagne pour
votre thèse ?
Comme je souhaitais poursuivre une carrière scientifique,
l'Allemagne était pour moi l'une des meilleures options possibles
pour préparer mon doctorat. Le pays est très renommé dans un
grand nombre de secteurs de la recherche, notamment par sa
technologie de pointe et par ses laboratoires compétitifs au plan
international dans les domaines de la biologie, de la biotechnologie
et de la biochimie. De plus, l’industrie pharmaceutique occupe une
place importante en Allemagne. Ce sont là quelques-unes des
raisons qui m’ont poussée à venir ici après avoir obtenu ma licence
de sciences à l’Université Libanaise puis mon master en biologie à
l’Université américaine de Beyrouth.
Sally Deeb est une jeune chercheuse
libanaise,
doctorante
à
l’école
internationale de recherche Max
Planck pour la biologie cellulaire et
moléculaire à Munich.
Ambiance de laboratoire : Sally Deeb
(à droite) au travail avec une autre
doctorante.
Vous avez démarré votre thèse en 2009 à l’École
internationale de recherche Max Planck pour la biologie
cellulaire et moléculaire (IMPRS-LS) de Munich. Pourquoi
avez-vous fait le choix d’une école internationale de
recherche Max Planck (IMPRS) ?
Au cours de ma dernière année à l’Université américaine de
Beyrouth, j’ai entendu parler des IMPRS par un collègue qui était
déjà à Munich et qui m’a recommandé le programme doctoral. Tout
d’abord, il était important pour moi de pouvoir choisir un
programme de doctorat en langue anglaise. Ce qui fait l’intérêt de
l’IMPRS, c’est qu’à l’issue de la première sélection elle propose une
semaine d'entretiens donnant l'occasion de visiter les laboratoires
pour avoir une meilleure idée du type de recherche en cours. C’est
à l’IMPRS-LS que j’ai décidé de soumettre ma candidature. Ce
programme est spécialisé dans le domaine des sciences du vivant
et correspondait tout à fait au programme que je recherchais. Je
mène ma recherche dans un laboratoire de protéomique, dans
lequel j’utilise la technologie de spectrométrie de masse la plus
récente pour caractériser différents sous-types de tumeurs dans le
but d’améliorer le diagnostic des patients et le choix des
traitements.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce programme ?
L’IMPRS donne la possibilité de rejoindre un réseau de groupes de
recherche de très grande qualité. Le fait d’appartenir à un
programme interdisciplinaire permet d’établir des liens avec des
chercheurs travaillant dans des laboratoires différents, des
technologies et des secteurs scientifiques différents, ce qui donne
ainsi la chance d'échanger expertise et connaissances. Mon
programme comprend entre 100 et 120 jeunes chercheurs
internationaux dans tous les domaines des sciences du vivant.
Pouvez-vous nous parler des principales caractéristiques du
programme et de sa supervision ?
2
La Société Max Planck
Depuis sa création en 1948, la
Société Max Planck (MPG) défend
l'excellence dans le domaine de la
recherche.
C’est
l’un
des
organismes de recherche les plus
dynamiques au monde, ayant à son
actif pas moins de 17 prix Nobel à
ce jour. Dans ses 80 établissements
répartis sur toute l'Allemagne,
quelque 5 000 chercheurs de haut
niveau mènent des recherches dans
le domaine des sciences du vivant,
des sciences naturelles et des
sciences
humaines,
travaillant
souvent
sur
les
questions
interdisciplinaires de demain.
Pour en savoir plus :
www.mpg.de
Les écoles internationales de
recherche Max Planck (IMPRS)
En 2000, la Société Max Planck a
ouvert
la
première
école
internationale de recherche Max
Planck dans le but d’aider les
doctorants. Il existe actuellement
plus de 60 IMPRS qui couvrent les
domaines de la recherche chimique,
physique et technologique, des
sciences biologiques et médicales et
tout l'éventail des humanités, des
sciences sociales et des sciences
humaines. La règle veut que la
moitié des jeunes chercheurs dans
les écoles de recherche soient
allemands et que l'autre moitié
vienne de l'étranger, la formation
étant commune. Des aides de la
Société Max Planck ou des bourses
externes sont prévues pour aider
les jeunes chercheurs.
Pour en savoir plus :
www.mpg.de/en/imprs
Ce programme est basé sur un système de crédits. Au cours de la
première et de la deuxième année, par exemple, nous devons
assister à un certain nombre de cours, de séminaires et d’ateliers.
À part cela, tout le reste est flexible tout au long du déroulement
de la thèse. Chaque doctorant est affecté avant tout à son
laboratoire et à un directeur de recherche qu'il rencontre
régulièrement. De plus, il existe un conseil consultatif des thèses
auquel le doctorant doit rendre compte chaque année. Ce conseil a
pour but de surveiller l’avancement du travail et de donner des
conseils sur l’évolution du projet de recherche.
Comment faire candidature pour travailler dans une
IMPRS ?
Il faut savoir tout d’abord qu’il existe deux programmes différents.
Pour le programme régulier de doctorat en 3 ou 4 ans, il faut être
titulaire d'un master scientifique. Il existe également un
programme accéléré. Cette option donne à un petit nombre de
candidats de très grande valeur et titulaires d’une licence la
possibilité d’entrer directement dans le programme doctoral. À
l’issue d’une première sélection, l’école de recherche invite les
candidats les plus brillants à se rendre à Munich pendant une
semaine. Cette semaine comporte de brèves présentations des
facultés ainsi que des entretiens avec des représentants de l'école
de recherche. On vous pose généralement des questions sur vos
objectifs et vos motivations, ainsi que sur vos bases scientifiques.
Cette semaine à Munich est une bonne façon de déterminer dans
quel laboratoire vous souhaitez travailler pour réaliser votre projet
de thèse. La décision finale d’acceptation des candidats à l'école de
recherche est prise au cours d'une réunion spéciale en présence de
tous les membres des facultés.
Vous participez également à une série d’ateliers portant sur
les compétences relationnelles.
C’est encore un point positif de l'IMPRS. Nous avons accès à des
ateliers de haut niveau. Pour moi, les ateliers de développement
des compétences relationnelles sont les plus intéressants. Nous
avons des ateliers de formation à l’esprit d’équipe et au leadership,
de communication interculturelle, de gestion de projet et de
rédaction scientifique. Ces ateliers sont une aide précieuse pour
développer nos capacités en vue de notre future carrière, qu'elle
soit universitaire ou dans l'industrie. Je suis moi-même impliquée
dans l'organisation de ces ateliers.
Pensez-vous rester en Allemagne après avoir terminé votre
thèse ?
Après l’obtention de mon diplôme en 2013, j'aimerais essayer de
travailler dans l'industrie pharmaceutique mais je ne me limite pas
à l'Allemagne. Actuellement à l’IMPRS je travaille au département
de protéomique et de transduction du signal. Mon directeur de
recherche est un pionnier de la spectrométrie de masse et de ses
applications aux différents domaines de la biologie. J’aimerais bien
trouver un travail qui me permette d'utiliser ce que j'ai appris pour
répondre à des questions sur le cancer et les autres maladies.
Quelles recommandations pourriez-vous faire à de jeunes
chercheurs ayant l’intention de venir en Allemagne ?
Je leur recommanderais d’essayer de rejoindre des programmes de
doctorat structurés tels que l’IMPRS. Le fait d’appartenir à un
programme comme IMPRS rend votre candidature plus crédible et
vous place aussitôt au sein d'un réseau de groupes de recherche
3
Pour en savoir plus :
www.mpg.de/en/imprs
Contact : Annegret Lorf, Max Planck
E-mail : [email protected]
de grande qualité. Ce programme vous met en relation avec de
jeunes chercheurs du monde entier et vous permet de vous faire
beaucoup de très bons amis. C’est une voie royale pour la
recherche de pointe.
DERNIÈRE NOUVELLES DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE
TEXT
Déflecteur de bruit : une « cape d’inaudibilité »
fait taire les ondes sonores
Comment combattre le vacarme de
la
circulation
routière :
des
chercheurs ont mis au point une
« cape d’inaudibilité » capable de
jouer un rôle de déflecteur des
ondes sonores désagréables.
Pour en savoir plus : www.kit.edu
Contact : Margarete Lehné, KIT
E-mail : [email protected]
Bien que cela ait l’air de relever de la magie ou de la science
fiction, il s’agit là du résultat d’une recherche très sérieuse menée
à l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) : une « cape
d’inaudibilité » mise au point par des scientifiques de l’Institut est
en mesure de dévier les ondes sonores et de donner ainsi
l’impression que le bruit disparaît. Une telle déflection du bruit
repose sur une technologie que les chercheurs du KIT ont
présentée pour la première fois en 2010 après avoir mis au point
une « cape d’invisibilité » qui donne l'impression que des objets à
trois dimensions disparaissent. Cette technologie fait appel à un
faisceau laser à commande informatique qui dévie la lumière
autour d’un objet donné de manière à ce que l’objet en question
semble ne pas être présent. Dans le cadre de leurs expériences, les
scientifiques du KIT ont à présent transposé aux ondes sonores le
principe de déviation des ondes lumineuses électromagnétiques par
leur « cape optique ». L’équipe de recherche est ainsi parvenue à
réaliser avec succès une première démonstration d'une cape pour
ondes élastiques. « Le plus important pour contrôler les ondes,
c’est d’être capable d’influencer leur vitesse locale d’une manière
ciblée et de faire cela dans la direction de propagation de l’onde »,
explique Nicolas Stenger de l’Institut de physique appliquée du
KIT. Au cours de leurs expérimentations, les chercheurs ont
découvert que les ondes sonores étaient déviées autour d’une zone
circulaire sur une plaque d'un millimètre d'épaisseur et que les
vibrations sonores ne pouvaient ni la pénétrer ni la quitter.
« Contrairement aux autres méthodes de protection contre le bruit,
les ondes sonores ne sont ici ni absorbées ni réfléchies. C’est
comme s’il n’y avait plus rien du tout », poursuit Martin Wegener,
du KIT. Dans la vie de tous les jours, ce principe de « cape
d’inaudibilité » pourrait, par exemple, servir à dévier les sons émis
par des voisins bruyants ou le bruit désagréable de la circulation
routière.
DERNIÈRE NOUVELLES DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE
TEXT
De la moelle épinière transparente : une
nouvelle méthode pour étudier la paraplégie
Si la moelle épinière est blessée, les fibres nerveuses n’ont plus
jamais la possibilité de reprendre leur croissance normale. Dans le
pire des cas, il y a même un risque de paraplégie. Dans le passé,
les chercheurs se sont vite heurtés aux limites de leur recherche de
nouvelles méthodes thérapeutiques. En effet, les nerfs de la moelle
épinière étant profondément enfouis à l’intérieur des tissus, il est
difficile de les détecter même au microscope. Depuis longtemps,
4
Moelle
épinière
transparente
analysée
au
microscope :
une
nouvelle
méthode
permet
de
représenter les cellules nerveuses
dans la structure de cellule intacte.
les chercheurs s’interrogent sur la façon d’aider les cellules
nerveuses à reprendre leur croissance après une blessure. Or la
méthode basée sur l’observation au microscope est compliquée.
Qui plus est, les résultats scientifiques ne sont pas toujours très
probants. À présent, des chercheurs de l’Institut Max Planck de
neurobiologie à Martinsried (Bavière) ont fait un progrès important
dans ce domaine. L’équipe dirigée par le professeur Frank Bradke,
qui mène actuellement des travaux de recherche au Centre
allemand des maladies neurodégénératives (DZNE) à Bonn, a mis
au point une nouvelle technique basée sur l’ultramicroscopie. Le
tissu de la moelle épinière est traité avec des substances
permettant à la lumière de le traverser et de le rendre transparent.
Avec un tel tissu entièrement transparent, il est possible de
déterminer si les cellules nerveuses ont repris leur croissance après
une lésion de la colonne vertébrale. Frank Bradke et ses collègues
sont également parvenus à démontrer à la faveur de leur
recherche que les cellules nerveuses de la moelle épinière ne sont
pas aussi résistantes que ce qui était admis auparavant. Les
chercheurs envisagent désormais d’approfondir l’étude des
possibilités thérapeutiques de régénération de la moelle épinière
sur la base d’autres expériences. Il apparaît d’ores et déjà que
cette nouvelle technique fonctionne également avec d’autres sortes
de tissus.
Pour en savoir plus : www.dzne.de
Contact : Daniel Bayer, DZNE
E-mail : [email protected]
COOPÉRATIONS RÉCENTES EN RECHERCHE
Des chercheurs mettent au point la plus petite
unité de stockage de données au monde
Stockage magnétique puissant : des
chercheurs d’IBM et de la Société
Max Planck parviennent à stocker un
bit de données sur 12 atomes
seulement
(représentés
ici
alternativement en bleu et en
blanc).
Tout petit et extrêmement puissant : un nouveau
format de stockage de données pourrait ouvrir à l’industrie
internationale de l’informatique et des télécommunications des
opportunités inconnues jusqu’à présent. Des scientifiques du centre
de recherches IBM de San José, en Californie, et un groupe de
recherche de l'Institut Max Planck de recherche sur les semiconducteurs au centre d'application pour la recherche avec et sur
les lasers à électrons libres (CFEL) de Hambourg ont présenté leurs
travaux conjoints, à la base d’une méthode de stockage de
données magnétiques sur un support miniaturisé. Le système de
mémoire magnétique le plus petit au monde ne nécessite que
12 atomes pour stocker un bit de données, c'est-à-dire la plus
petite quantité d'information en technologie informatique. Cela
représente une densité de stockage de données environ 100 fois
supérieure à celle des disques durs conventionnels actuels,
permettant de stocker environ 700 milliards de points de données
sur la superficie d’un timbre-poste. Il en résulte donc que ce
nouveau système de stockage magnétique parvient à la même
densité de stockage que l'ADN humain. À l’avenir, il pourrait
améliorer le traitement de grandes quantités de données, par
exemple les énormes volumes d'informations générés par les
diagnostics médicaux. La particularité de cette forme de stockage
magnétique réside dans le matériau utilisé : pour la première fois,
les scientifiques ont utilisé un matériau antiferromagnétique,
5
jusque là considéré comme inapte au stockage des données. À la
différence des structures ferromagnétiques en fer ou en nickel
entrant normalement dans la composition des disques durs
d'ordinateur, les unités antiferromagnétiques permettent de
stocker les bits de données plus près les uns des autres, sans avoir
à respecter des écarts minimaux entre eux. Cependant, d’après les
chercheurs, il faudra encore attendre longtemps avant que les
points de données antiferromagnétiques puissent véritablement
servir à des applications pratiques.
Pour en savoir plus : www.fkf.mpg.de
Contact : Sebastian Loth, CFEL
E-mail : [email protected]
COOPÉRATIONS RÉCENTES EN RECHERCHE
Électricité solaire : l'Allemagne
énergies renouvelables au Maroc
finance
les
L’Allemagne soutient la production d’électricité dans
le désert et respectueuse de l’environnement, en apportant son
aide à la mise en œuvre de la première grande centrale solaire
thermique du Maroc. Le financement allemand concerne la
réalisation du projet devant servir de modèle au développement
des énergies renouvelables en Afrique du Nord. Un premier contact
de 15 millions d’euros pour la centrale solaire de Ouarzazate au
sud du Maroc a été signé en décembre 2011 entre la KfW
Entwicklungsbank (banque de développement KfW) et l'Agence
marocaine de l'énergie solaire. Ce financement provient des fonds
de l’Initiative pour le climat du ministère fédéral de
l’Environnement (BMU). Cette contribution fera de l’Allemagne l’un
des partenaires bilatéraux du Maroc les plus importants pour la
réalisation de la centrale solaire thermique de Ouarzazate. Les
autres partenaires internationaux du projet sont la Banque
mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque
européenne
d'investissement,
la
Banque
française
de
développement et la Commission européenne. Les travaux de
construction de la centrale à collecteur parabolique doivent débuter
avant la fin 2012. Les travaux d'installation en bordure du désert
marocain devraient durer à peu près une année. À la puissance
initialement produite de 160 mégawatts devrait succéder à terme
une capacité totale de 500 mégawatts. Cette centrale solaire est la
première étape d’un plan solaire ambitieux pour le Maroc, qui vise
à mettre en œuvre une capacité de centrales solaires devant
atteindre 2 000 mégawatts d'ici à l'année 2020. En combinaison
avec l'expansion prévue de l'énergie éolienne, le Maroc envisage de
produire environ 28 % de son énergie électrique à partir de
sources renouvelables en 2020.
Contribution à une alimentation en
énergie respectueuse du climat :
l’Allemagne soutient la mise en
œuvre d'une centrale solaire au
Maroc.
Pour en savoir plus : www.bmu.de
Contact : Christiane Schwarte, BMU
E-mail : [email protected]
6
COOPÉRATIONS RÉCENTES EN RECHERCHE
De l’eau propre pour la Chine, ou comment
promouvoir le développement des technologies
innovantes de l’eau
Dialogue sino-germanique dans le
domaine
de
la
recherche :
la
ministre fédérale de la Recherche,
Annette Schavan, durant sa visite à
l’Université Tongji de Shanghai en
janvier 2012.
L’utilisation durable des ressources en eau et en
énergie est au centre d’un programme conjoint de recherche et
d’innovation signé entre l’Allemagne et la Chine début 2012 à
l'Université Tongji de Shanghai, par Annette Schavan, ministre
fédérale de la Recherche, et Wan Gang, ministre chinois de la
science et de la technologie. Les deux ministres ont souligné que
les secteurs de la recherche, de la politique et des affaires en
Allemagne et en Chine pourraient collaborer à l’amélioration de la
protection des ressources en eau. « L’objectif est de promouvoir
l’émergence d’idées nouvelles et de faire en sorte que les leaders
mondiaux coopèrent. La Chine est notre partenaire le plus
important en Asie. Nous voulons montrer au monde que le
traitement durable des ressources en eau et en énergie est
possible même dans les régions qui connaissent une croissance
rapide », a expliqué Mme Schavan. Elle faisait ainsi référence à
l’Année de la science 2012 en Allemagne, placée sous le thème « la
Terre, projet d’avenir » et axée sur l’importance du développement
durable. L’université Tongji de Shanghai et l’Université technique
de Darmstadt se sont mises d’accord sur la création d’un groupe
conjoint de formation à la recherche sur le thème de « l’eau propre
en Chine », afin de promouvoir la mise au point future de
technologies innovantes dans le domaine de l’eau. Dans l’optique
de l’exposition internationale d’horticulture qui doit se tenir à
Qingdao en 2014, il a été possible de définir des exemples initiaux
de projets de recherche et développement dans le domaine de
l’alimentation en eau et du retraitement de l’eau potable. M. Wan
Gang, ministre chinois de la recherche, a déclaré : « Les
ressources hydriques représentent un défi essentiel pour la Chine,
qui pourrait en définitive s’avérer encore plus important que celui
de l’énergie. »
Pour en savoir plus : www.bmbf.de
Contact : Heidi Nieuzylla/Kim Taufmann, BMBF
E-mail : [email protected]
E-mail : [email protected]
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
Des chercheurs allemands développent une
technologie innovante pour l'énergie solaire et
l’éclairage
Les sources d’éclairage ne sont pas très efficaces et gaspillent
souvent une grande quantité d’énergie. Trois chercheurs allemands
de Dresde ont recherché une solution à ce problème. Ils ont mis au
point une technologie électronique organique puissante qui rend les
LED et les cellules solaires plus souples et meilleur marché. Les
trois physiciens se sont vu décerner le prix allemand du futur 2011
pour leur innovation. Ce prix est considéré comme la distinction la
7
Une
technologie
d’avenir :
des
nouveaux modules photovoltaïques
organiques
flexibles
pourraient
devenir la technologie solaire de
demain.
plus importante en Allemagne pour les nouvelles technologies
issues du monde de la recherche et qui aboutissent à des produits
susceptibles d’être commercialisés. Au cours de ses travaux de
recherche, l’équipe de scientifiques travaillant avec Karl Leo,
directeur de l'Institut de photophysique appliquée de l’Université
technique de Dresde et directeur de l’Institut Fraunhofer pour les
microsystèmes photoniques (IPMS) à Dresde, a mis la priorité sur
les matériaux organiques et amélioré leurs propriétés de semiconducteurs. Les chercheurs sont parvenus à fabriquer des
matières plastiques utilisables dans les produits les plus divers. Ils
ont mis au point des diodes électroluminescentes organiques
(OLED) qui offrent un meilleur rendement lumineux que les tubes
fluorescents ainsi que des cellules solaires organiques dont les
niveaux de rendement sont comparables à ceux des cellules de
silicium. De fines cellules solaires pouvant être intégrées dans les
voitures ou dans des sacs pour générer de l’électricité à partir de la
lumière du soleil afin d’alimenter la climatisation ou un lecteur MP3
sont autant de possibilités de réalisations futures. Les travaux de
recherche des lauréats du prix du futur sont financés par le
ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche (BMBF) dans le
cadre de la « Stratégie hautes technologies » du gouvernement
fédéral. Le BMBF finance le développement de la technologie OLED
depuis 2006, dans le cadre de l’initiative « OLED 2015 ».
Pour en savoir plus : www.deutscher-zukunftspreis.de
Contact : Karl Leo, Université technique de Dresde
E-mail : [email protected]
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
Idées pour une protection intelligente du
climat : 20 jeunes chercheurs internationaux
récompensés
Talents
verts
2011 :
20 jeunes
chercheurs internationaux de haut
niveau
ont
reçu
le
prix
du
développement durable du BMBF.
Ils s’intéressent à des sujets tels que le développement urbain
durable, la gestion des déchets et des rebuts ou l’optimisation des
pales de rotor des turbines éoliennes. Vingt jeunes chercheurs
internationaux ont reçu le prix 2011 des « Talents verts » décerné
par le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche (BMBF)
pour leurs idées en matière de lutte contre le changement
climatique mondial. Les lauréats actuels se composent de huit
femmes et douze hommes originaires des pays suivants : Afrique
du Sud, Argentine, Brésil, Colombie, Espagne, États-Unis, Inde,
Nigéria, Pérou, Russie, Singapour et Vietnam. Thomas Rachel,
secrétaire d’État au ministère fédéral des Affaires étrangères, a
déclaré lors de la cérémonie de remise des prix à Berlin que, plus
que jamais, le monde avait absolument besoin des idées créatives
des jeunes chercheurs, face aux défis pressants du changement
climatique, de la pénurie de ressources en eau, de la perte de
biodiversité et du manque de matières premières. Il a expliqué que
des programmes tels que « Talents verts » pourraient favoriser le
déploiement de solutions mondiales et a insisté sur les échanges
dans le domaine de la recherche sur l'environnement et le
développement durable. En 2011, le BMBF a organisé ce concours
international sur le développement durable pour la troisième fois, à
l'intention des jeunes chercheurs de haut niveau intervenant dans
le domaine de la recherche sur le développement durable. À cette
8
Pour en savoir plus :
www.greentalents.de
Contact : Antje Ballentin, Bureau
international du BMBF
E-mail : [email protected]
occasion, 331 jeunes chercheurs de 58 pays ont présenté leurs
soumissions. Un jury d’experts allemands renommés a sélectionné
les 20 lauréats. L’édition 2011 des « Talents verts » comprend
ainsi, entre autres, Ana Paula Bortoleto, Brésilienne de 33 ans qui a
fait une étude comparative de la prévention des déchets dans les
villes de Sao Paulo et de Sheffield.
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
Une technologie de production efficace venant
d’Allemagne à la principale exposition russe sur
les techniques de construction métallique
Production efficace et économe en
ressources : les universités et les
centres de recherche allemands
présentent
leurs
solutions
à
l'occasion de la principale exposition
russe
sur
les
techniques
de
construction métallique.
Pour en savoir plus : www.metobrexpo.ru/en
Contact : Sandra Brouwers, Bureau
international du BMBF
E-mail : [email protected]
Comment pouvons-nous, aujourd’hui et à l’avenir,
utiliser de manière durable nos ressources limitées en matières
premières et en énergie ? Comment rendre plus efficaces les
processus de production industrielle ? Ces thèmes font également
partie des préoccupations du secteur de la recherche en Russie. Du
28 mai au 1er juin à Moscou, six pôles d’universités allemandes,
d’instituts de recherche et d’entreprises se feront connaître à
l’occasion de la principale exposition russe sur les techniques de
construction métallique, Metalloobrabotka. Ils présenteront les
projets qui ont été primés à l’occasion du concours sur l'efficacité
des ressources dans les techniques de production, organisé par le
ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche (BMBF). Aux
côtés des Instituts Fraunhofer, notamment l’Institut Fraunhofer
pour les systèmes de production et la technologie de construction
(IPK) et l’Institut Fraunhofer pour les machines-outils et les
techniques de formage (IWU), des établissements allemands
d'enseignement supérieur de renom comme l’Université d’Aix-laChapelle (RWTH) participeront également à cette manifestation.
Chercheurs et entrepreneurs discutent de solutions innovantes
dans le cadre des nombreuses coopérations allemandes en
recherche et développement bénéficiant du soutien du BMBF au
titre des « Green production Technologies » (techniques de
production vertes) dans les pays sélectionnés, notamment la
Russie. Les domaines abordés sur le stand collectif du BMBF vont
des processus de production économes en ressources dans le
domaine de la technologie plasma jusqu'aux solutions d'avantgarde pour l'entretien, la maintenance et les réparations de biens
d'équipement demandant des investissements importants, comme
les avions et les installations d'énergie solaire, en passant par les
programmes d’enseignement professionnel et de formation
continue dans le domaine de la production durable et des
processus de gestion.
LA POLITIQUE ACTUELLE DE R&D
Assistance à un enseignement attrayant auprès
de 102 établissements d'enseignement supérieur allemands
L’Allemagne souhaite poursuivre l’amélioration des conditions
9
La promotion de conditions d'études
attrayantes : le pacte pour la qualité
de l’enseignement est à la base de
programmes universitaires de haute
qualité au sein des établissements
allemands d’enseignement supérieur.
Pour en savoir plus : www.bmbf.de
Contact : Heidi Nieuzylla/Kim
Taufmann, BMBF
E-mail : [email protected]
d’études et la qualité de l’enseignement au sein de ses
établissements d’enseignement supérieur. Le progrès dans cette
voie reçoit un nouvel élan cette année avec la deuxième vague de
sélection du pacte pour la qualité de l’enseignement. Pas moins de
102 universités, universités de sciences appliquées et écoles des
beaux-arts et conservatoires supérieurs de musique recevront
environ 400 millions d’euros de subventions de la part de l’État
fédéral entre 2012 et 2016. Annette Schavan, ministre fédérale de
la Recherche, insiste sur le fait que les établissements
d'enseignement supérieur en Allemagne sont plus attrayants que
jamais : « Nous voulons offrir de bonnes conditions d’études au
nombre croissant d’étudiants et les aider à réussir à obtenir le
diplôme qu’ils préparent. Soulignons tout particulièrement les
projets qui proposent aux étudiants une aide et un
accompagnement durant la première partie de leur cursus. » C’est
la raison pour laquelle, ajoute A. Schavan, le gouvernement fédéral
investit dans la qualité de l’enseignement et met un total d'environ
deux milliards d'euros à la disposition des établissements
d’enseignement supérieur d'ici à 2020. Le pacte pour la qualité de
l'enseignement a été lancé en 2010 sous la forme d’un programme
commun au gouvernement fédéral et aux Länder de la Conférence
scientifique commune (GWK) dans le cadre du « Pacte 2020 pour
l'enseignement
supérieur ».
Ce
programme
soutient
l'enseignement d'une gamme attrayante et de haute qualité
d'enseignements diplômants dans les établissements allemands
d'enseignement supérieur. Il vient donc compléter le programme
« Initiative pour l’excellence » dont le but est de promouvoir la
recherche au sein de l’enseignement supérieur allemand.
ET POUR CONCLURE …
Les animaux nous donnent une leçon : qu’estce que les fourmis peuvent apprendre à l’État ?
Il peut parfois être très utile d’observer le règne
animal : l’étude du comportement des animaux dans la nature peut
parfois suggérer des solutions à certains problèmes sociaux. Les
fourmis font l’objet de nombreuses études. Une colonie de fourmis
est une forme d’organisation très intéressante qui a déjà servi de
modèle, par exemple, à la planification des horaires de vols et des
trajets. Une équipe anglo-allemande de chercheurs avec la
participation de l'Université de Wurtzbourg vient d'étudier un
phénomène intéressant de plus dans les colonies de fourmis qui,
sur le plan théorique, pourrait être porteur d'un message pour les
politiciens et les entreprises. Ces chercheurs ont étudié les colonies
de fourmis ayant été infestées par des larves de syrphes et ayant
perdu une grande partie de leur progéniture à cause de ces
parasites. La découverte surprenante a été que, malgré une telle
perte, ces colonies de fourmis avaient davantage de reproducteurs
et par conséquent, davantage de futures reines potentielles que les
colonies non infectées. La production de reines est un facteur
essentiel au succès d’une colonie. L’explication de ce phénomène
est venue grâce à un modèle mis au point par le biologiste de
l’évolution Thomas Hovestadt, de Wurtzbourg : la perte de
progéniture imposée par le parasite laisse un volume de nourriture
significativement plus important à la part de progéniture qui n'a
pas disparu. Or la quantité de nourriture reçue par une larve a une
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C’est la quantité de nourriture qui
fait la différence : dans les colonies
de fourmis ayant une progéniture
moins nombreuse, les chances sont
plus élevées de voir des larves
devenir des reines.
influence sur le fait que celle-ci deviendra ou non une reine plus
tard. Thomas Hovestadt explique : « L'activité des parasites a un
effet inattendu : elle régule vers le bas une progéniture trop
abondante, ce qui a pour conséquence la production accrue de
reproducteurs par la colonie dans son ensemble. » D’après Th.
Hovestadt et ses collègues chercheurs, il existe une certaine
analogie entre la biologie évolutionnaire et les systèmes étatiques
et économiques, plus précisément en raison du fait que les
politiciens et les économistes pourraient retirer des enseignements
sur les règlements et les lois en étudiant la manière dont une
colonie de fourmis gère ses ressources en nourriture.
Pour en savoir plus : www.evolutionaryecology.biozentrum.uniwuerzburg.de
Contact : Thomas Hovestadt, Université de Wurtzbourg
E-mail : [email protected]
ÉVÉNEMENTS
Foire de Hanovre, du 23 au 27 avril 2012,
Hanovre
Pour en savoir plus :
www.hannovermesse.de
Cette année, la foire de Hanovre, qui représente la plus grande
exposition industrielle au monde, met l’accent sur le thème de
« l’intelligence verte ». Du 23 au 27 avril 2012, plusieurs milliers
d’exposants
internationaux
présenteront
leurs
dernières
technologies dans un ensemble de huit pavillons-phares. Les
domaines essentiels sont l’automatisation industrielle et les
technologies de l’information, l’énergie et les technologies de
l’environnement, la logistique industrielle, les technologies de
production et les services, ainsi que la recherche et le
développement. Pour la première fois cette année les visiteurs de
la foire-exposition venus du monde entier pourront visiter
« industrialGreenTec » qui se définit comme une plateforme
nouvelle pour les technologies de l’environnement. La Chine sera
présente en tant que pays partenaire de cette édition 2012 de la
foire de Hanovre.
Optatec, du 22 au 25 mai 2012, Francfort/Main
Pour en savoir plus :
www.optatec-messe.de
Les dernières évolutions et les tendances actuelles des
technologies optiques seront présentées à la 11 e exposition
Optatec à Francfort/Main du 22 au 25 mai 2012. Tous les deux
ans, ce forum industriel international rassemble fournisseurs et
utilisateurs d’optique industrielle. Plusieurs centaines d’exposants,
dont environ la moitié vient de l’étranger, présenteront de
nouveaux produits à une assistance de spécialistes du domaine des
technologies, composants, systèmes et production optiques.
L’exposition est accompagnée d’un programme destiné aux
entreprises et aux visiteurs. Ce programme comprend, par
exemple, un forum des exposants avec des démonstrations
pratiques et des conférences, proposant autant d’informations
approfondies sur les produits et les technologies.
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Analytica, du 17 au 20 avril 2012, Munich
Pour en savoir plus :
www.analytica.de
Analytica, le principal salon international des technologies de
laboratoire, d’analyse et de biotechnologies, se tiendra pour la 23 e
fois à Munich du 17 au 20 avril. Pour les visiteurs du salon, qui
viennent pour la plupart des secteurs de la chimie et de la
pharmacie, ce salon est un lieu de rencontre important pour
l’industrie, avec la participation de quelque 1 000 entreprises
internationales. L’une des innovations de l’année pour Analytica
sera la présence d’un laboratoire entièrement équipé, dans lequel il
sera possible d’essayer les derniers procédés et les dernières
méthodes. Il est prévu un « JobDay » au cours duquel des
informations sur les opportunités de carrières dans les technologies
chimiques, pharmaceutiques et biologiques seront données. Ce
sera l’un des événements, à côté des conférences, présentations et
forums, qui viendront compléter le salon.
Union géophysique européenne, du 22 au 27
avril 2012, Vienne
Pour en savoir plus :
www.egu2012.eu
Les opportunités de la recherche en Allemagne seront présentées à
l'occasion de l'assemblée générale de l'Union géophysique
européenne qui se tiendra à Vienne (Autriche) du 22 au 27 avril
2012. Les intervenants invités souligneront la grande variété et le
haut niveau de la recherche dans le domaine des géosciences à
l’occasion de la réunion plénière TM3 « Couplage de la surface
terrestre et de l’atmosphère ». Les visiteurs auront aussi l’occasion
de recevoir des informations de première main sur les possibilités
de financement et de réseau à même de les aider à faire évoluer
leur carrière scientifique, ainsi que sur les postes de chercheur au
stand d’information n° 25 « Research in Germany ». Ils auront la
possibilité de rencontrer les représentants des différentes agences
de financement et du bureau de coordination des géo-technologies,
ainsi que des scientifiques allemands du lundi 23 avril au jeudi 26
avril de 09h00 à 18h00.
Mentions légales
Éditeur
Traduction
Photos
Office allemand d’échanges
universitaires (DAAD)
Direction internationalisation de la
recherche
Equipe Research-in-Germany
Mme Anke Sobieraj
Kennedyallee 50
D-53175 Bonn
Téléphone : +49 (0)228 882-858
Fax : +49 (0)228 882-9858
Sauf mention contraire, la traduction de
la lettre d'information a été réalisée par
Alain Sahuc (consultant et traducteur
technique – [email protected]).
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BMBF
Sally Deeb
miket/ Fotolia.com
Ali Ertürk, Sebastian Loth,
KfW-Bildarchiv/Fotoagentur: photothek.net
7 : Sabina Ihrig
8 : Deutscher Zukunftspreis/
Ansgar Pudenz, International Bureau BMBF
9 : FLAD & FLAD/Digital Vision
10 : Goethe-Universität
Frankfurt/Main
11 : Antrey/Fotolia.com
Recevez la lettre d'information "Research in Germany" en langue française en envoyant un courriel au :
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[email protected] ou visitez le site www.research-in-germany.de pour plus d’information en langue anglaise.