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Impact des anciennes mines d’uranium
en Bretagne
Réunion publique
22 Juillet 2008
Arzano
Juillet 2008
Sortir du nucléaire Cornouaille
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Anciennes mines d’uranium en France
Plus de 200 mines
Sur 25 départements
Plus aucune en
fonctionnement depuis
2001
Source : inventaire Mimausa IRSN
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Anciennes mines d’uranium en Bretagne
20 sites ont été
recensés
Source : inventaire Mimausa IRSN
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Anciennes mines d’uranium en Bretagne
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Sortir du nucléaire Cornouaille
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Anciennes mines d’uranium en Bretagne
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Anciennes mines d’Uranium en Bretagne
Article Ouest-France en janvier 2005
Selon AREVA-COGEMA, les sites sont mis en
sécurité!
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Extraits déclarations AREVA-COGEMA
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Les sites explorés : Kerlec’h
Mission d’exploration 29 avril avec
André Paris, géologue indépendant et
co-auteur avec le laboratoire de la
CRIIRAD de « contaminations
radioactives : atlas France et Europe »,
suite à la catastrophe de Tchernobyl
des anomalies dans tous les
sites explorés dont un plus
particulièrement
réemploi des stériles dispersés
se retrouvant épars dans ce mur
reconstruit. (jusqu’à 17 fois la
radioactivité naturelle au
contact sur certaines pierres)
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Les sites explorés : le Bonot
Le Bonot
•réemploi des stériles dans ce
chemin au droit du puits (3 fois la
radioactivité naturelle),
•verse à stériles sur le côté
•Terrain de jeu d’un voisin quand
il était enfant
4,7 microSievert/h au
Radex, mesure
relevée au contact
dans la verse à
stérile
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Soit plus de 20 fois
le niveau naturel en
Bretagne
Pancarte sur la verse : de quelles ordures s’agit-il ?
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Les sites explorés : Rosglas
3ème site exploré : Rosglas
Le chemin a du être remblayé par
des stériles car dès le début, on
mesure 3 fois le niveau naturel
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Les sites explorés : Rosglas
L’endroit est
entièrement
libre d’accès
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Sur la verse à stériles
Saturation du radex au
contact de certains
minerais à 9,9
microSievert/h, soit plus
de 50 fois le niveau
naturel
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Les sites explorés : Rosglas
Chemin radioactif sur environ
400 à 500m, en raison de
l’écoulement des eaux
d’exhaure.
De 10 à 20 fois la radioactivité
naturelle tout du long!
Ne surtout pas prendre
l’habitude de pique-niquer ou
faire la sieste au pied de cet
arbre, car les valeurs au
contact vont jusqu’à 20 fois le
niveau habituel !
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Les sites explorés : Rosglas
la mine de Rosglas exploitée de 1964
à 1975 par la SIMURA,
puis le titre minier transféré
en 1991 à
COGEMA (AREVA) et valide jusqu’en 2018.
L’exploitation par mine à ciel ouvert et travaux
souterrains a permis d’extraire suffisamment
de minerai pour produire 114 tonnes d’uranium.
Le dispositif de surveillance
consisterait en « visite annuelle +
compte rendu annuel à la DRIRE !
Extrait fiche mine de Rosglas / Inventaire IRSN MIMAUSA 2007
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Extrait rapport CRIIRAD juillet 2008
Compte tenu des fortes anomalies radiamétriques relevées prés de
l’ancienne mine d’uranium de Rosglas, la CRIIRAD a décidé
d’apporter son soutien scientifique
et
d’analyser gracieusement 4 échantillons de solides afin de
déterminer l’origine des flux de rayonnement gamma mesurés.
CRIIRAD : Commission de Recherche et d’Informations Indépendantes sur la
RADioactivité,
-créée il y a 22 ans au lendemain de la catastrophe de TCHERNOBYL en raison du mensonge des
autorités françaises sur la situation sanitaire.
-plus de 15 ans d’études sur plusieurs anciens sites miniers (Vendée, Auvergne, Limousin…)
http://www.criirad.org/actualites/uraniumfrance/somuraniumfrance1.html
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Extrait rapport CRIIRAD juillet 2008
Contamination par l’uranium
1-terre de référence, l’activité massique de l’uranium 238 est de 69 Bq/Kg sec. en
cohérence avec l’activité moyenne de l’écorce terrestre (40 Bq/kg sec) et
avec celle couramment rencontrée dans les roches granitiques (200 Bq/kg).
2- cailloux prélevés sur la verse à stériles l’activité massique de
l’uranium 238 et de chacun de ses descendants est de l’ordre de 300 000 Bq/kg soit
au total plusieurs millions de becquerels par kilogramme.
3- «terre » prélevée dans le chemin ayant reçu les eaux d’exhaure : forte
contamination en uranium 238 (109 000 Bq/kg), avec des déséquilibres dans la
chaîne (activité du radium 226 de 63 000 Bq/kg)  transport différencié de l’uranium
et de ses descendants.
4- terres de berge du ruisseau qui a reçu cette exhaure : contamination
détectable, bien qu’à un niveau nettement inférieur, (activité massique de l’uranium
238 de 950 Bq/kg sec soit plus de 13 fois le niveau naturel et 760 Bq/kg pour le
radium 226).
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Conclusions de la CRIIRAD 1
Abandon de déchets radioactifs
>3700Bq/kg : valeur retenue par les autorités préfectorales gestion
spécifique des matériaux solides autour des anciennes mines d’uranium.
>100 000 Bq/kg donc classés par l’ANDRA* comme déchets radioactifs FA à
vie longue
-stériles miniers contenant des minerais à teneur élevée en uranium
- sols contaminés par les écoulements des eaux d’exhaure.
« L’exploitation de l’uranium a conduit à la production de déchets
radioactifs à période très longue dont le suivi sur le long terme pose
des problèmes non résolus à ce jour. »
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Conclusions de la CRIIRAD 2
Des risques sanitaires non négligeables(exposition externe)
impact dosimétrique = toutes les voies d’exposition (exposition externe+ingestion+inhalation).
En considérant la seule exposition externe
· Pour 30 minutes par jour, 30 jours dans l’année
exposition > 10 microSieverts par an, considérée comme non
négligeable.
· Pour un camp scout de 3 semaines, l’exposition > 500 microSieverts,
contrainte de dose (CIPR).
. Pour un temps de séjour plus long (1 000 heures par an),
l’exposition >la dose maximale annuelle admissible de 1 000
microSieverts par an (exposition ajoutée).
Ces expositions sont totalement injustifiées et doivent être
abaissées
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Conclusions de la CRIIRAD 3
Prise en compte des risques liés à l’exposition interne
l’existence de ces matériaux dans la biosphère
augmentation de la concentration en gaz radioactif (radon 222) et
poussières radioactives dans l’air ambiant
risques de pollution des eaux de surface et / ou souterraines par
entrainement de particules radioactives.
des éléments très radiotoxiques présents dans la chaîne de désintégration,
thorium 230 = radiotoxique plutonium 239 par inhalation
polonium 210 > radiotoxique plutonium 239 par ingestion
Or>100 000 Bq/kg sur la verse
« Le fait qu’il ne soit aucunement fait mention des niveaux de cette radioactivité
résiduelle, ni dans les fiches de l’inventaire officiel MIMAUSA de l’IRSN, ni sur le
terrain (panneaux, clôtures), illustre les carences de l’exploitant (AREVA) et
des autorités de contrôle. »
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Recommandations de la CRIIRAD
Nécessité de travaux de réaménagement
améliorer rapidement la situation radiologique (exemple : clôture de la verse de Rosglas avec
panneaux d’information) en attendant la décontamination du site.
obtenir d’AREVA l’enlèvement des matières radioactives d’origine minière
Nécessité d’études complémentaires
réaliser des expertises plus poussées visant à étudier la contamination du milieu aquatique
(ressources en eau), autour de toutes les anciennes mines d’uranium,
vérifier si réutilisation matériaux radioactifs pour le remblayage de chemins ou de
plateformes,
vérifier les concentrations en radon 222 dans les habitations du secteur.
Mise à niveau des plans de surveillance
Assocs locales se procurer textes administratifs et documents concernant les protocoles de
surveillance de la radioactivité autour de ces mines
pertinence de ces protocoles au vu des résultats??.
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Quelques images pour conclure
La radioactivité,
cela ne se sent pas,
cela ne se voit pas,
cela ne s’entend
pas…mais AREVA
se charge de vous
en faire respirer,
manger et boire.
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À leur insu
Visiblement des vélos circulent dans ce chemin de Rosglas, une banderole en
témoigne
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Un si joli chemin
AREVA doit réparer sa négligence coupable depuis plus de 20 ans pour que nos
promeneuses puissent à nouveau aller dans un si joli chemin.
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