Comment s`est déroulée cette rencontre à Quimper

- Comment s'est déroulée cette rencontre à Quimper ?
Une quarantaine de personnes ont répondu à notre invitation au débat à Quimper pour imaginer la
Bretagne en 2030. Quelques jours après le rassemblement des "bonnets rouges", nous pouvions
nous attendre à ce que la peur de l'avenir domine les débats quimpérois. Ce fut en grande partie le
cas...
- Quels enseignements peut-on en tirer ?
S'il fallait tirer des perspectives de ces quelques heures de débat, je dirai que l'importance d'ancrer
l'action publique dans une histoire large, incluant l'ensemble des acteurs dans un destin commun, est
apparue comme une obligation. Faute d'un tel récit, les acteurs se sentent démobilisés et renvoyés à
une identité isolée, ne permettant pas de se projeter positivement dans l'avenir. La grande chance de
la Bretagne, c'est de nourrir cet imaginaire. Le risque, que nous avons bien senti lors des débats,
c'est qu'un tel imaginaire se retourne contre le sentiment d'appartenir à une histoire commune,
française et européenne, faute d'un récit inclusif et positif à ces deux échelons.
- Quels sont les atouts du Pays de Cornouaille ?
Dans ce contexte, le Pays de Cornouaille ne manque pas d'atouts. Pour préparer les prochaines
contractualisations avec l'Europe, l'Etat, la Région et le Département, le Pays a mené sa propre
réflexion pour écrire son projet intitulé "Cornouaille 2030". Nous voulons, à cet horizon, rester un
territoire productif (pêche, agriculture, agroalimentaire, etc.) et jouer notre rôle dans l'avènement de
la glaz économie en misant sur la recherche, pour mettre en avant la qualité de nos produits. Nous
n'y arriverons pas seuls, mais nous savons que les projets que nous portons trouverons l'écho qu'ils
méritent.