La Marseillaise

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La Marseillaise
thermidor.de - Die Französische Revolution
La Marseillaise
Nachdem Österreich und Preussen Frankreich den Krieg erklärten, bat der französische Oberbefehlshaber von
Strassburg den Komponisten Rouget de Lisle um ein Marschlied für seine Soldaten. Dieses Lied sollte Geschichte
schreiben und ist noch heute die Nationalhymne der französischen Republik.
In der Nacht vom 25. auf den 26. April 1792 komponierte Rouget de Lisle daraufhin das Lied "Chant de guerre pour
l'armée du Rhin" (Kriegsgesang für die Rheinarmee). Das Stück war eigentlich für die Soldaten der Rheinarmee
gedacht, doch wenige Jahre später sollte dieses Lied in ganz Europa erklingen.Als Marseillaise wurde es bekannt,
nachdem es republikanischen Soldaten aus Marseille bei ihrem Einzug in Paris (30. Juli 1792) sangen. Am 14. Juli 1795
wurde die Marseillaise zur französischen Nationalhymne erklärt und ist seit dem untrennbar mit der Französischen
Revolution verbunden. Ironischerweise war Rouget de Lisle kein Revolutionär, sondern ein treuer Royalist als er das Lied
niederschrieb. Während der Schreckensherrschaft ein gemäßigter Revolutionär, entging er dem Terror aufgrund der
großen Popularität seines erfolgreichen Liedes. Er starb 1836 in Choisy-le-Roi. Man erwies ihm während der 3. Republik
die letzte Ehre und am 14. Juli 1915 wurde die Urne von Rouget de Lisle in den Invalidendom überführt.Nach dem
Niedergang des Ersten Kaiserreichs wurde die Marseillaise verboten und erst wieder nach der Revolution von 1870 als
Nationalhymne der Dritten Republik eingeführt. Es gab keine einheitliche Fassung der Marseillaise und oft erklang sie
gleichzeitig in verschiedenen Versionen. 1887 wurde daher eine Kommission eingesetzt um die offizielle Fassung zu
ermitteln.La Marseillaise Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils, vos compagnes !
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ?
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers !
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix !
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prets à se battre !Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
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Epargnez ces tristes victimes,
A regret s'armant contre nous.
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs !
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre
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