Dossier de presse : "Journée zéro pesticides dans les cimetières"

Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la Gestion Equilibrée des Gardons
Dossier de Presse
Journée technique régionale
Objectif zéro pesticides dans
les cimetières méditerranéens
Changer de pratiques d’entretien et favoriser
de nouvelles formes paysagères
Mardi 13 Novembre 2012 de 9h00 à 17h00
Auditorium du Pont du Gard (rive droite)
Contact Presse :
Régis Nayrolles
SMAGE des Gardons
11, place du 8 mai
30 044 Nîmes cedex 9
tel : 04-66-76-37-24
[email protected]
http://www.les-gardons.com
Dans le cadre du contrat de rivière des Gardons et des
actions de lutte contre les pollutions par les pesticides, le
SMAGE1 des Gardons (voir p.8) accompagne un réseau
de communes dans des démarches de réduction de l’utilisation des pesticides sur leurs espaces publics.
Organisation et contexte
Sous l’impulsion d’élus et d’agents, de plus en plus de
collectivités en Languedoc-Roussillon travaillent à supprimer l’usage des pesticides sur ces espaces fréquentés
et en connexion avec la ressource en eau.
Or, la question des cimetières constitue le principal
écueil (avec les stades) pour atteindre réellement le
0 phyto.
Les cimetières sont des espaces présentant une
contrainte forte pour un désherbage sans herbicides, les
communes ne pouvant décupler le temps de travail des
agents affectés à cette tâche, ni engager d’importants
investissements.
Le Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la Gestion Équilibrée (SMAGE)
des Gardons est un syndicat de rivière
qui regroupe le Conseil Général du Gard
et les 118 communes adhérentes du bassin versant des Gardons (des Cévennes
au Rhône).
Dans sa démarche de lutte contre la
pollution par les pesticides en zones non
agricoles, le SMAGE des Gardons avec
l’aide de la FD CIVAM du Gard accompagne les communes du bassin versant
dans la réduction des pesticides et les
économies d’eau sur leurs espaces
publics.
Des communes engagées
Il existe toutefois des solutions et des collectivités importantes en font la démonstration, Versailles et Grenoble
mais aussi dans notre région : Pérols, Magalas, Saint
Ambroix et La Grande Motte (démarche zéro phyto en
cours).
Une journée technique régionale
La journée «Objectif 0 pesticides dans les cimetières
méditerranéens» s’adresse aux élus et agents de communes en réflexion ou engagées dans une démarche de
réduction de l’usage des pesticides.
Cette journée à l’initiative du SMAGE des Gardons est
organisée avec l’appui de la Fédération Départementale
des CIVAM2 du Gard.
Thématiques abordées :
• Gérer les cimetières traditionnels existants par des
aménagements bien pensés en développant un panel
de techniques visant à prévenir le développement de la flore spontanée mais aussi à gérer
la flore installée dans le respect de l’environnement.
• Agrandir ou concevoir des cimetières dits paysagers selon une approche nouvelle qui
met en valeur la présence du végétal et sa gestion écologique.
• Quelles spécificités méditerranéennes ? Comment surmonter les obstacles, à l’aide de
quels moyens techniques et humains, à quel coût ?
Animation de la journée :
Francis Ginestet, ancien rédacteur du Lien Horticole
Journée organisée avec le soutien de
l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée,
la Région Languedoc-Roussillon et le Conseil Général du Gard.
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Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la Gestion Équilibrée des Gardons
Centres d’initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural
Dossier de Presse - Journée technique régionale «Objectif 0 pesticides dans les cimetières méditerranéens» - 13 Novembre 2012 - Pont du Gard
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Programme
»
9h00
»
9h15
»
9h30 - 11h00
Accueil des participants
Ouverture par le Président du SMAGE des Gardons
Contexte d’ici et d’ailleurs
• Formes paysagères et représentations sociologiques des cimetières en Europe et Méditerranée
Frédérique GARNIER, paysagiste et maître d’œuvre, enseignante à Agrocampus Ouest
• États des lieux et problématiques des cimetières en Languedoc-Roussillon
Florence BINESSE, consultante formatrice - ENFORA (voir page 10)
• Échanges-débat
Présentation du réseau «Zones Non Agricoles en Languedoc-Roussillon»
Philippe TIXIER MALICORNE, FREDON LR
»
11h00 - 12h30
«Quelles options pour atteindre l’objectif 0 Phyto dans les cimetières existants ?»
• Introduction :
Solutions techniques pour une gestion sans pesticides des cimetières traditionnels
Clément BAUDOT, Syndicat Mixte des Etangs Littoraux (SIEL)
• L’expérience zéro phyto dans les cimetières Grenoblois
Jean Paul CUGNO et David GEOFFROY, Service espaces verts de la Ville de Grenoble
• Table ronde :
Témoignages de collectivités de la Région Languedoc-Roussillon
Didier BORIE, responsable du Service espaces verts - Mairie de Pérols (34)
Xavier MONTELS, responsable du Service technique - Mairie de Magalas (34)
Patrice THIEBAUT, responsable du Service espaces verts - Mairie de La Grande Motte (34)
Mme BOISSIER, Adjointe au maire de Saint-Ambroix (30)
»
13h45 - 14h15
• Versailles : une expérience pilote
Témoignage d’une élue
Magali ORDAS, Maire-adjointe à l’Environnement, propreté et qualité de vie de la ville de Versailles
»
14h15 - 16h45
Dans quel cadre concevoir ou agrandir un cimetière paysager en climat méditerranéen ?
• Quelles contraintes réglementaires à respecter pour effectuer des réaménagements ?
Jean-Pierre CORNU, Directeur Adjoint des Cimetières de Lyon
• Concevoir ou agrandir : orientations d’aménagement
Florence BINESSE, consultante formatrice - ENFORA
Denis FRAISIER, CAUE 34
• Table ronde : retours d’expériences
Patrice THIEBAUT, Mairie de La Grande Motte (34)
Frédérique GARNIER, maître d’œuvre du cimetière-parc de Verrières-Le-Buisson (91)
Magali ORDAS, Ville de Versailles (91)
Florence BINESSE, ENFORA
Denis FRAISIER, CAUE 34
Jean-Pierre CORNU, Directeur Adjoint des Cimetières de Lyon
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Etat des lieux et problématiques
des cimetières en Languedoc-Roussillon
Les cimetières, lieux de mémoire, revêtent des formes,
dimensions et esthétiques différentes. Des lieux pourtant
le plus souvent peu respectés sur le plan environnemental,
à de rares exceptions près…
Les cimetières anciens qui possèdent du charme
coexistent avec les plus récents dont l’esthétique globale (et notamment paysagère) est souvent négligée : le
fonctionnel prend le dessus sur l’esthétique, et le végétal est
souvent banni avec des conséquences sur l’atmosphère
générale. Mais les cimetières évoluent avec la création de
columbariums1, jardins du souvenir...
Ils sont généralement gérés par les services espaces verts
des communes qui peuvent parfois assurer également les
prestations de pompes funèbres.
L’entretien est souvent réalisé avec la volonté d’une propreté
irréprochable :
• refus de tout «déchet au sol» et par-dessus tout, de
«l’herbe»,
• opérations récurrentes, dont le désherbage chimique
(pratique encore tenace),
• opérations occasionnelles : tailles, etc…
Historique et contexte actuel
Nous avons coutume de dire que nos
cimetières sont le reflet de notre société,
le 18ème siècle les a externalisé des centres
bourgs, le19ème les a rationnalisé (organisation de l’espace en carré), le 20ème, standardisé (uniformisation des sculptures, etc.)
et le 21ème cherche de nouveaux horizons
et tendent de réintroduire la nature auprès
des tombes.
Selon un récent sondage 1 français sur 2
souhaiteraient être incinéré.
Ce souhait s’accompagne d’une volonté
d’être immergé dans la nature. Les cendres sont alors épandues dans des jardins
du souvenir, ou conservées dans des
columbariums que l’on a déposés dans
ces espaces délaissés de nos cimetières
traditionnels qui ne pouvaient accueillir de
sépultures traditionnelles trop consommatrices d’espaces. Le fleurissement
de la tombe ne devient plus le mode
exclusif pour agrémenter les cimetières.
Il n’est plus seulement une préoccupation
familiale mais devient un besoin social et
communal.
Dans le contexte actuel du développement durable, des
paradoxes subsistent au niveau de la perception comme
de la conception.
Aussi, une nécessaire remise en cause des pratiques et de la vision de ces espaces sensibles est
indispensable. Une réflexion notable sur l’importance du végétal sous toutes ses formes, à commencer par la flore spontanée source de biodiversité va de pair avec d’autres aménagements plus
verts, et des pratiques plus naturelles.
Au cours de cette journée, les intervenants présents apporteront un regard nouveau sur nos cimetières, lieux de mémoire et de vie.
Pratiques chez nos voisins européens
Nos voisins, spécialement les anglo-saxons, restent des exemples en la matière, les allemands organisent des salons (bundeslandersgartenschau) sur la végétalissation des tombes, les hollandais
composent des jardins de sépultures et les suédois se dotent de veritables parc de mémoire (cimetière parc de Stockholm).
Les sudistes européens sont confrontés au problème du soleil, et de
la rudesse des sols, les modes d’inhumations se sont adaptés à ces
conditions climatiques et pédologiques difficiles. Des enfeus2 composent de veritables murs créant des terrasses artificielles, le cimetière
d’Igualada (Espagne) -conçu par l’architecte Enric Miralles- est un bel
exemple de reconversion d’une carrière en lieu d’inhumation.
1
Lieux où sont déposées dans des niches les urnes cinéraires contenant les cendres
des morts.
2
Tombe encastrée dans l’épaisseur du mur d’un édifice religieux (église, cimetière).
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Des collectivités s’engagent
Versailles
Depuis 2009, Versailles met en oeuvre le «Zéro phyto»
dans les cimetières. Tout traitement chimique a cessé
dans les quatre cimetières dont la surface atteint 18,5
hectares, le plus grand atteignant à lui seul 12,5 hectares.
Se sont 10 350 litres de produits chimiques (bouillies) en
moins déversés dans les cimetières de Versailles, situés
au-dessus des nappes phréatiques ou à proximité des
cours d’eau sur des zones non constructibles.
Une politique publique du zérophyto inscrite depuis plus de 6 ans
2004 : arrêt des engrais, fongicides…
2005 : arrêt des herbicides dans les
parcs et jardins et sur voiries plantées
2006 : arrêt des herbicides sur l’ensemble des 230 km de trottoirs
2007 : arrêt des acaricides et insecticides sur le patrimoine arboré
2009 : arrêt de tout produit dans les
Chaque traitement chimique ruisselait immédiatement cimetières
dans les nappes, la commune comptant de nombreuses
zones humides. Les agents étaient équipés de combinaisons et de masques de protection respiratoire, ce qui attestait la dangerosité des produits utilisés. La MSA a établi en 2009 que 98 %
des combinaisons des EPI ne sont pas étanches. La ville de Versailles a donc souhaité protéger
ses agents (80 au total au service Espaces Verts, 17 affectés à l’entretien des cimetières).
Moyens utilisés :
• Utilisation des techniques alternatives de désherbage : manuel (binette), thermique (appareil
fonctionnant au gaz), mécanique (balayeuse à brosses) ;
• Formation des agents de terrain ;
• Communication auprès des autres services techniques, du public et des élus.
Exemples d’actions réalisées :
• Des tapis couvre-sol ont été expérimentés (paillages de surfaces plantées en vivaces) et plus
de 120 variétés de rosiers ont été plantées pour valoriser les murs en meulière qui entourent les
cimetières.
• Diversification des fleurissements en utilisant 90 % de vivaces.
• Des essais de prairies fleuries ont été faits dans un des cimetières où 3 ruches ont été installées
en mars 2011 à bonne distance des sépultures (partenariat avec un apiculteur).
• Minéralisation des allées inter-concessions
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Grenoble
Depuis 1989, la ville de Grenoble réalise des efforts pour réduire l’utilisation des désherbants
dans ses espaces verts (250 hectares). Entre 1989 et 2009 la consommation a baissé de 95 %
pour être nulle désormais. Toutefois les cimetières font figure d’exception.
La ville gère 26 km d’allées soit 9,5 hectares ainsi que 3,5 ha de concessions et cases dont 0,5
ha sont abandonnées ou en instance de reprise et demandent un entretien.
Objectifs :
Réduction, sur 3 ans, de 80 % de l’emploi des produits désherbants sur les cimetières de Grenoble
et de la Tronche, à proximité de l’Isère pour atteindre le «0 phyto» sous 5 ans.
Moyens utilisés :
• Acquisition de matériel de désherbage alternatif (thermique et mécanique)
• Modification de certaines couvertures de sol.
• Sensibilisation du public.
• Utilisation des tondeuses sur les allées.
Evolutions réalisées :
• Définition d’un plan de désherbage alternatif, pour déterminer précisément quel outil est utilisé, où et quand.
• Acceptation d’une hauteur maximum de 40 cm assumée et
expliquée aux gardiens.
• Acceptation d’un verdissement plus marqué de certaines
allées.
• Plantation de vivaces, gazons, gazons fleuris
• Information du public et des gardiens de cimetières.
• Mobilisation des équipes d’agents.
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La Grande Motte
Depuis plus de 10 ans, les traitements phytosanitaires sont limités au strict minimum pour ne contrôler que les parasites à fort impact pour la santé des végétaux comme le tigre du platane ou la chenille
processionnaire du pin. Un nouveau type de lutte biologique par phéromones a d’ailleurs été testé pour
lutter contre cette dernière. Seul le désherbage curatif foliaire ponctuel est accepté, généralement sur les
jeunes plantations.
Depuis 2000, le cahier des charges du marché d’entretien des espaces verts publics impose une fertilisation
réduite à base d’engrais organo minéraux et de compost issu des déchets d’élagage de la ville.
Extrait du site internet www.lagrandemotte.fr
En ce qui concerne la gestion du cimetière, La Grande-Motte
a pris le parti de la végétalisation afin de le rendre paysager et
de contourner le problème de l’herbe qui suscite une difficulté
de compréhension de la part d’une frange de la population.
La végétalisation reste une pratique peu courante en région
Méditerranéenne et La Grande Motte est une des communes
pilote dans ce domaine.
La prise en charge récente de l’entretien du cimetière par le
service espaces verts a permis l’abandon de l’usage des anti-germinatifs et la mise en place d’essais de
plantes couvre-sols sur les talus. L’abandon total des phytosanitaires est prévu d’ici à 2018. Une prochaine campagne de communication est prévue à ce sujet. La situation du cimetière, bordé à 50 % par des
terrains du conservatoire du littoral donne un argument fort en ce sens.
Pérols
Consciente de la richesse de son environnement naturel et soucieuse de le préserver,
la ville de Pérols a signé en 2008 une convention avec le SIEL (Syndicat Mixte des
Etangs Littoraux) avec pour objectif d’atteindre le zéro phytosanitaire dans les espaces
verts communaux et de sensibiliser ses administrés à cette cause.
La signature de cette convention a permis d’accélérer la mise en place du zéro pesticide
par la réalisation de nombreuses actions :
• Suppression des désherbants depuis deux ans dans la ville et les cimetières à
l’exception des deux terrains de foot où un à deux désherbage annuels sont pratiqués
pour lutter contre les graminées annuelles.
• Arrêt des produits phytosanitaires au profit de prédateurs ou méthodes biologiques pour lutter : contre les pucerons par l’utilisation de chrysopes posés sur les
feuillages ; contre les chenilles processionnaires par l’utilisation de produits biologiques
(bacillus thuriengiensis) en pulvérisation, mais aussi par la mise en place de pièges à
phéromones pour capturer les adultes et par le brûlage des nids ; contre le papillon du
palmier et contre le charançon rouge par l’essai de nématodes.
• Formation continue du personnel communal par le biais du CNFPT (Centre national
de la fonction publique territoriale) et des stages mis en place par le SIEL.
• Continuité des aménagements «type jardins secs» (sentier de découverte).
• Animations pédagogiques...
Saint Ambroix
C’est à l’initiative d’une élue de la commune de Saint Ambroix (30)
que la démarche «zéro phyto» s’est engagée sur la ville.
L’adjointe à l’environnement a réussi à motiver les agents à ne plus
utiliser de pesticides. Au départ réticents, ils ont pris conscience
des effets négatifs sur l’environnement et potentiels sur leur
santé.
Un effort de communication auprès de la population a été réalisé
afin de les informer au mieux.
En ce qui concerne la gestion du cimetière, les options retenues
on été : moins de bétonnage, «vision de l’herbe différente» (tonte,
utilisation d’un souffleur), création d’une prairie fleurie.
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Lutte contre les pollutions par les pesticides
et économies d’eau en zone non agricole
Dans sa démarche de
lutte contre la pollution par les pesticides
en zones non agricoles, le SMAGE des
Gardons avec l’appui de la FD CIVAM
du Gard accompagne les communes
du bassin versant
dans la réduction
des pesticides et
les économies d’eau
sur leurs espaces
publics.
Cet accompagnement s’articule
autour de 2 volets :
• L’accompagnement des communes vers
une démarche de réduction des pesticides et
une gestion économe en eau de leurs espaces
communaux (espaces verts et voirie) selon la
méthode du Plan d’Amélioration des Pratiques
Phytosanitaires et Horticoles (PAPPH).
• Un plan de communication auprès des
habitants du bassin des Gardons pour une
gestion écologique et économe de l’eau et
la diffusion de pratiques respectueuse de la
ressource en eau.
PAPPH (Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles)
Le PAPPH est un outil pour permettre aux collectivités (mairies, conseils généraux...) de :
• diminuer fortement ou supprimer l’usage des
pesticides,
• d’optimiser les apports de fertilisants,
• diminuer fortement les volumes d’eau utilisés pour
l’arrosage des espaces verts.
• supprimer ou réduire un risque sanitaire : population comme agents communaux
• simplifier ou supprimer la gestion de matières dangereuses réglementées (armoires dédiées, matériel,
formation,…)
• diffuser des pratiques innovantes et positives sur le
plan environnemental auprès de la population.
• améliorer la qualité visuelle et la biodiversité des
espaces verts
Le PAPPH se décompose en deux parties principales :
• réaliser un diagnostic participatif complet des
pratiques phytosanitaires et horticoles des collectivités en évaluant, secteur par secteur, le risque lié
à l’emploi des produits phytosanitaires (risque aux
personnes et à l’environnement), les pratiques de
fertilisation et d’arrosage,
• proposer, à l’échelle des communes, des mesures
d’amélioration des pratiques : gestion différenciée,
conception des espaces verts, achat de matériel
alternatif, formation des agents, communication et
sensibilisation de la population,…
Livrets grand public
«Mon potager
sans pesticides»
Edité en 2011, ce livret est diffusé dans les communes du
bassin versant des Gardons.
«Mon jardin d’agrément au
naturel... économe en eau
et sans pesticides»
Ce livret en cours d’édition sortira en
2013. Il s’adresse au grand public et
donne les grandes lignes pour mettre en place «un jardin sec».
Journée-Rencontre avec Olivier Filippi, Pépiniériste
pour les élus et agents communaux du Bassin Versant des Gardons
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Les organisateurs
Syndicat Mixte pour l’Aménagement
et la Gestion Equilibrée des Gardons
Le Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la
Gestion Équilibrée (SMAGE) des Gardons est
un syndicat de rivière qui regroupe le Conseil
général du Gard et les Communes du bassin versant des Gardons (des Cévennes au
Rhône) : à ce jour ce sont 118 communes
adhérentes. Il a été créé en 1995 et porte des
travaux depuis 2002.
Le SMAGE des Gardons est compétent sur
l’ensemble du bassin versant des Gardons
pour la conduite d’études et de travaux dans
les domaines de :
• la gestion de la ressource en eau
• la gestion des cours d’eau
• la prévention des inondations
• la protection des milieux aquatiques
Les vocations du
SMAGE des Gardons sont :
• de réaliser les travaux de gestion des cours
d’eau pour ses membres :
• gestion des atterrissements (îlots de graviers),
• entretien de la végétation et de la forêt rivulaire (ou ripisylve),
• projets de reconstruction ou de renforcement suite aux crues (protections de berges,
seuils, ...)
• prévention et gestion des inondations (200
repères de crues ont été posés sur l’ensemble
du bassin versant en 2006, construction d’un
barrage écrêteur à St Genies de Malgoirès,
travaux hydrauliques..),
• d’assurer un appui technique aux porteurs de
projets (gestion des digues intéressant la sécurité publique notamment),
• de veiller à une cohérence des actions menées par différents maîtres d’ouvrage du bassin versant dans les champs d’intervention du
SMAGE.
Le SMAGE des Gardons assure l’animation
de la Commission Locale de l’Eau (CLE), qui
représente les acteurs du bassin versant (élus,
usagers et société civile, administrations) et qui
définit la politique locale de l’eau. Le Président
de la CLE est M. Lucien AFFORTIT, Vice-président du Conseil général du Gard.
Contact :
C’est la CLE qui élabore et vote le SAGE des
Gardons. Ce document défini la politique de
l’eau sur le bassin versant. Le premier SAGE
des Gardons a été adopté en février 2001, la
réglementation impose sa révision est actuellement en cours.
Le SMAGE des Gardons porte également le
Contrat de rivière et le Plan d’Action et de
Prévention des Inondations sur les Gardons
(PAPI). Ces deux programmes planifiés sur 5
ans (2010-2015) permettent de mettre en cohérence les actions conduites par les différents
acteurs de l’eau au niveau du bassin des Gardons ainsi que la mobilisation et la sécurisation
des financements.
Les partenaires financiers du SMAGE
sont :
• le Conseil Général du Gard,
• le Syndicat d’Aménagement et de gestion des
cours d’eaux et des milieux aquatiques du Gard
(SMD : syndicat mixte départemental),
• le Conseil Régional Languedoc Roussillon,
• l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée,
• l’Etat,
• l’Europe,
• le Conseil Général de Lozère.
Le budget du SMAGE des Gardons (chiffres
2012) :
• budget de fonctionnement est de
1 000 000 € hors travaux
• budget d’investissement étude et travaux est
de 4 200 000 millions d’euros
Une équipe
Le SMAGE des Gardons dispose d’une équipe
de 16 personnes. Il est dirigé par M. Jacques
LAYRE, Président et Maire de Cassagnoles
avec l’appui d’un comité syndical composé des
élus des collectivités membres.
Depuis février 2007, une équipe verte (6 agents)
assure une partie importante de l’entretien des
cours d’eau et des ouvrages hydrauliques sur
les communes adhérentes au SMAGE des
Gardons.
Régis Nayrolles
SMAGE des Gardons 11, place du 8 mai - 30 044 Nîmes cedex 9
tel : 04-66-76-37-24 [email protected] http://www.les-gardons.com
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La Fédération Départementale
des CIVAM du Gard coordonne l’animation
et les projets de ses huit groupes adhérents.
Ses actions phares :
• Création d’activités en milieu agricole et rural.
• Développement de l’Agriculture Biologique
• Alternatives aux pesticides en zones non agricoles.
• Accompagnement de projets de territoire.
• Accueil éducatif sur les fermes.
• Agritourisme.
• Chanvre bio et agrimatériaux.
• Compostage collectif à la ferme.
Ses missions :
• Animer la vie associative,
• Mettre en relation et partager les expériences,
• Identifier les besoins,
• Développer des partenariats,
• Organiser des actions collectives,
• Publier.
8 groupes CIVAM
totatlisant près de 500 adhérents.
Un équipe d’admininstrateurs et de salariés
La FD CIVAM du Gard permet de mutualiser les moyens
mis à disposition des groupes.
Elle emploie 9 salariés intervenant pour les groupes (animateurs et personnel administratif/communication).
Des bénévoles, administrateurs et adhérents coopèrent avec les salariés à la réalisation des projets.
Des partenaires techniques et financiers
SMAGE des Gardons (Syndicat Mixte d’Aménagement et
de Gestion Equilibrée des Gardons)
Communauté de Communes du Pays de Sommières
Communauté de Communes Coutach Vidourle
Pays Vidourle Camargue
Conseil Général du Gard
Conseil Régional Languedoc-Roussillon
Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse
Union Européenne : FSE et LEADER
Alternatives aux pesticides
La FD CIVAM du Gard mène depuis plusieurs années des actions de sensibilisation auprès de la population et des
collectivités se concrétisant par :
• sa collaboration avec le SMAGE des Gardons avec entre autre son appui aux collectivités pour la mise en
place des PAPPH (Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles) et des actions de sensibilisation
du grand public (conférences, édition du livret «Mon potager sans pesticides»...)
• l’organisation de sessions de formation à destination des jardiniers amateurs (jardin et verger école bio)
• l’édition d’outils de sensibilisation : Livret «Jardiner sans pesticides» (première édition 2007) adapté pour de nom-
breuses collectivités ; Plaquette et poster «Pesticides non merci»
FD CIVAM du Gard - Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural
Domaine de Puechlong 30610 Saint Nazaire des Gardies
tél.04 66 77 11 12 - [email protected] www.civamgard.fr - Contact : Antoine CARLIN
Florence Binesse
est ingénieur horticole et paysagiste (INH Angers). En 1999, elle crée sa propre
agence de formation et de conseil en paysage (EnFora). EnFora développe des thématiques, des outils méthodologiques et pédagogiques liés à la spécificité méditerranéenne et aux pratiques respectueuses de l'environnement
(jardins secs, fleurissement durable, gazons alternatifs, préservation de l'eau, etc.). Ces méthodes trouvent des
applications dans les missions de conseil en développement, notamment dans le cadre de la mise en place de
politiques durables (agendas 21, label ville et villages fleuris). Elle assure régulièrement des actions de formation
pour les professionnels paysagistes et pépiniéristes des secteurs publics et privés. Elle intervient dans le cadre des
actions du SMAGE des Gardons (formation des agents, conseillère technique sur un livret «Mon jardin d’agrément au
naturel... économe en eau et sans pesticides -en cours d’édition-).
Dossier de Presse - Journée technique régionale «Objectif 0 pesticides dans les cimetières méditerranéens» - 13 Novembre 2012 - Pont du Gard
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