Version PDF

Transcription

Version PDF
Introduction
Investigation en
épilepsie
Evaluation pour
la chirurgie
Ce que vous devez
savoir quand vous
séjourner à H.N.M.
Le personel Infirmier du 3e Nord
Epilepsie est un disordre neurologique chronique
caracterisé par des crises à répétition. Pour les
patients qui ne parviennent plus à contrôler leurs crises
avec les médicaments, la chirurgie peut être une option
possible de traitement. Les candidats possibles pour la
chirurgie sont sélectionnés selon l’âge, les antécédents
médicaux, la médication actuelle et antérieure, le type
d’épilepsie et une investigation plus approfondie qui se
fera lors d’une admission a l’hôpital.
Vous êtes un candidat pour la chirurgie lorsque les
médicaments ne contrôle plus vos crises, que des testes
ont déterminé d’où proviennent vos crises et que la
chirurgie ne vous fera courir aucun risque significatif.
L’occasion est maintenant arrivée, pour vous, de
participer à une investigation complète afin de pouvoir
connaître les causes de votre épilepsie. Pour ce faire,
une des technologies les plus avancées au Québec sera
mise à votre disposition. Ce dépliant vous donnera
quelques
précisions
concernant
le
processus
d’investigation dans le but de mieux vous préparer à
votre sejour à l’hôpital neurologique de Montréal..
À votre arrivée, le premier contact que vous établirez
sera avec votre infirmière. Elle vous posera un certain
nombre de questions portant sur votre état physique et
psychologique dans le but de compléter les procédures
d’admission. De plus, un résident en neurologie vous
rencontrera et procédera à un examen médical et
neurologique. En tout temps, nous vous encourageons à
nous poser des questions concernant le plan de soins que
nous aurons élaboré. Votre séjour à l’hôpital peut varier
de 7 à 10 jours, en fonction des examens que vous aurez
à subir et si vous êtes ou non un candidat à la chirurgie.
Ces renseignements vous aideront avec votre neurologue, à
choisir le meilleur traitement. Afin d’y voir plus clair dans
tout ce processus d’investigation, nous vous invitons à lire ce
dépliant et à cocher le petit carré lorsque ceux-ci auront été
complétés.
Électroencéphalographie (E.E.G.)
L’Électroencéphalographie, aussi connu sous l’appellation
E.E.G., est un test important dans le diagnostic de l’épilepsie.
L’électroencéphalographie enregistre l’activité électrique de
votre cerveau à l’aide d’électrodes de surface placées sur
votre cuir chevelu. Ces enregistrements peuvent être
effectués lorsque vous êtes éveille ou encore endormi. Cet
examen ne comporte aucun risque et est indolore. Il permet
l’enregistrement d’anomalies électroencéphalographiques au
niveau de cerveau, qui, du coup, aident à reconnaître votre
type d’épilepsie. Les électrodes sont installées par une
technicienne en E.E.G.
Vidéo Télémétrie
La vidéo télémétrie a pour but de nous aider à mieux
connaître les sources de votre épilepsie. Le mot vidéo
signifie tout simplement que vous serez filmé, 24 heures par
jour, dans une unité de soins spécialisée, situé au 3e nord.
La télémétrie, quant à elle, consiste à enregistrer l’activité
électrique de votre cerveau à l’aide d’électrodes placées sur
votre cuir chevelu, et cela aussi 24 heures par jour.
La vidéo télémétrie permet également l’enregistrement des
sons et de la voix dans votre chambre. La caméra vidéo et l’
électroencéphalographie sont branchés à des moniteurs situés
au poste central de l’unité 3 nord et aussi au département d’
électroencéphalographie.
Vous n’auriez pas nécessairement à subir tous les tests
présentés dans ce document. Ces examens nous
aideront à identifier:
Sept jours par semaine, le électrodes placées sur vote tête
seront verifiées par une technicienne en E.E.G.
1.
2.
3.
La vidéo télémétrie permet à l’ infirmière et au médecin
d’observer vos crises d’épilepsie et d’enregistrer en même
temps l’activité électrique anormale de votre cerveau se
produisant pendant celles-ci.
Le type de l’épilepsie;
d’où proviennent vos crises;
pourquoi elles surviennent
Le but de la vidéo télémétrie est de vous permettre
d’avoir des crises d’épilepsie dans un environnement
sûr. Une des façons de provoquer des crises est de
réduire la médication avec laquelle vous êtes traité, tout
cela sous l’étroite supervision de votre médecin. Un
autre moyen utilisé consiste en la privation de sommeil.
Cela implique que vous devez demeurer éveillé durant
tout la nuit. Cette procédure doit être prescrite par votre
médecin traitant. Notez que l’infirmière sera toujours
près de vous quand vous aurez une crise. Elle vous
posera des questions concernant votre vision, votre
mémoire, votre capacité d’effectuer des mouvements,
etc. Elle vous testera donc de cette façon pendant vos
crises.
Une séance d’enseignement à propos de la vidéo
télémétrie vous sera donnée par votre infirmière et la
technicienne en télémétrie dès votre arrivée au 3e Nord.
Après que l’installation d’éelectrodes soit faite, il se
peut que vous ayez des démangeaisons qui peuvent être
causé par la colle utilisée par le département de EEG. Si
cela s’applique, seulement demander à votre infirmière
une médication pour soulager les démangeaisons.
Afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles, votre
collaboration est primordiale. Ainsi, il y a quelques
précautions à prendre lorsque votre médication sera
réduite.
•
Lorsque vous quittez l’unité de soins,
toujours utiliser un fauteuil roulant;
•
les barrières de chaque côté de votre lit
doivent être relevées;
•
si vous êtes fumeur ou fumeuse, nous vous
demanderons de limiter vos sorties de
l’unité.
Plus vous passez de temps branché en vidéo télémétrie,
meilleures sont les chances d’enregistrer des crises
épileptiques.
Étant donné que vous serez contraint à demeurer au lit
pendant quelques jours, nous vous suggérons d’apporter
des passe-temps
préparation pour ce test est la même que pour l’imagerie
par résonance magnétique. Cet examen, tout comme
l’I.R.M., ne comporte aucun effet secondaire.
Tests sanguins
Vous aurez à subir des prélèvements sanguins (prises de
sang) afin de mesurer la quantité de médicaments
présente dans votre sang. Ce test pourra être effectué à
quelques reprises durant votre séjour.
Imagerie
(I.R.M.)
par
résonance
magnetique
Le test d’imagerie par résonance magnétique permet la
visualisation de certaines structures de votre corps
comme votre cerveau ou votre épine dorsale, sans
toutefois vous exposer aux rayons-x. Pour votre
confort, nous vous recommandons d’uriner avant le test
puisque celui-ci peut durer jusqu’à 60 minutes. Nous
vous conseillons aussi de retirer tout objet métallique
(bijoux, etc.) et de ne pas apporter avec vous vos cartes
magnétisées (cartes de crédit, de débit, etc.). Celles-ci
pourraient être endommagées par l’appareil pendant le
test. Avant de passer ce test, nous vous demanderons de
signer un formulaire de consentement.
Vous serez étendu sur une plate-forme et on vous
glissera à l’intérieur d’un tube. Vous devrez en tout
temps demeurer immobile. Tout mouvement pourraient
altérer la qualité de l’imagerie. De plus, vous entendrez
pendent le test des cognements assez forts. On vous
fournira, au besoin, des bouchons pour les oreilles.
Notez qu’’il y aura toujours possibilité de communiquer
avec le personnel durant l’examen.
La
spectroscopie
magnétique (S.R.M.)
par
Spect ictal et interictal
Pour procéder à ce test, il faudra injecter dans vos
veines une substance légèrement radioactive soit
pendant une crise (spect ictal) ou encore 24 heures ou
plus après celle-ci (spect interictal). Il n’y aura aucun
effet secondaire suite à cette injection dont le contenu
sera rapidement absorbé par votre cerveau. En fait, la
quantité de substance injectée au cours de ce test est
minimale et se compare à que vous pourriez absorber
lors d’un voyage en avion entre Montréal et Vancouver.
La deuxième partie de ce test consistera à faire des
images de votre cerveau à l’aide d’une caméra. Les
images doivent être prises dans un délai de 3 heures
après l’injection. Vous serez alors couché sur le dos
pendant que le caméra robotisée se déplacera lentement
tout autour de votre tête. Le but est d’identifier un foyer
épileptique.
Neuropsychologie
Tous les patients susceptibles d’aller en chirurgie sont
soumis à certains tests neuropsychologiques. Ces
examens visent tout particulièrement à comprendre
comment sont organisées les diverses fonctions
cognitives. De plus, ils nous permettent de savoir
quelles fonctions ont été endommagées par les désordres
épileptiques, (par exemple, la mémoire). Finalement,
ces tests nous aident à prévoir quel effet aura la
chirurgie sur les fonctions de cerveau. Un minimum de
4 à 5 heures de testes est nécessaire.
résonance
La spectroscopie par résonance magnétique est une
nouvelle
technique
permettant
d’obtenir
des
informations concernant l’état biochimique des tissus
cérébraux. L’examen dure de 45 à 60 minutes. La
Angiographie cérébrale
L’ angiographie cérébrale est l’examen radiologique de
la circulation sanguine du cerveau. Elle se pratique sous
anesthésie locale au département de radiologie. Avant
de passer ce test, nous vous demanderons de signer un
formulaire de consentement.
Un petit tube est introduit dans l’artère de l’aine et est ensuite
dirigé vers l’artères du cou. Une solution contrastante est par
la suite injectée, permettent de voir les vaisseaux sanguins de
votre cerveaux. Ce test peut durer jusqu’ à deux heures,
dépendant du nombre d’artères à explorer.
IAP test de l’organisation de la parole et des
fonctions de mémoire
Cet examin est prescrit pour les patients:
qui ne sont pas droitiers;
dont les tests neurologiques démontrent que le siège de la
parole n’est pas situé dans l’hémisphère cérébral gauche;
qui ont des problèmes de mémoire généralisés.
Le test se déroule en deux jours consécutifs (vers 11 heures
du matin), habituellement l’hémisphère droit en premier et le
gauche en deuxième. Les patients peuvent avoir pris un
léger déjeuner en autant que celui-ci ait été pris deux heures
avant le début du test. Quand les tests sont prévus pour
l’après-midi, un déjeuner complet est recommandé de façon
à ce que le patient ne devienne pas hypoglycémique.
Des électrodes, comme celles que l’on utilise en E.E.G.,
seront mises sur votre tête le matin. On procédera pendant
tout le test à un enregistrement électroencéphalographique.
Ces tests sont administrés à l’unité d’angiogramme du
département de radiologie.
Le patient doit subir un
angiogramme afin de déterminer dans quelles zones du
cerveau sera injecté le sédatif.
Une équipe de psychologues soumettra au patient une variété
de tâches à exécuter pour tester les fonctions de la parole et
de la mémoire. Le médicament est ensuite injecté et le test
continue pendant encore 30 minutes. Par la suite, le cathéter,
qui a permis l’administration du médicament, est retiré et le
patient retourne à son unité de soins où il devra demeurer au
lit, la jambe dans laquelle le cathéter a été installé bien à plat,
pendant 6 heures, afin de prévenir toute complication.
Tomodensitométrie
ordinateur (T.A.C.O)
cérébrale
par
Le test appelé C.T. scan (computed tomography) est
simple, sans danger et indolore. Cet examen est utilisé
en radiologie depuis plusieurs années. Il permet,
comme l’I.R.M. d’analyser les structures cérébrales. Au
cours de ce test, il est possible quel’on doive injecter un
colorant permettant de voir plus facilement les
vaisseaux sanguins ou même certaines lésions. Si vous
avez à subir un C.T. scan avec contraste, on vous
demandera de ne rien boire ou manger 3 heures avant
l’examen. Il sera alors important de nous dire si vous
êtes allergique à l’iode.
Positron Emission Tomography (PET)
Dans le P.E.T., une infime quantité de substance utilisée
normalement par votre corps est rendue radioactive et
injectée dans vos vaisseaux sanguins. Des détecteurs
sensibles à la radioactivité mesurent avec précision
l’endroit de votre corps où se retrouvera cette substance
et permettra à votre médecin de déceler les fonctions
normales et anormales du cerveau. Il est à noter que ce
test ne comporte aucun effet secondaire pendant ou
après l’examen.
Conclusion
Nous désirons vous rappeler que vous n’aurez peut-être
pas à subir tous ces tests. Nous comptons bien
évidemment sur votre entière collaboration et il est très
important que vous nous fassiez part de tout changement
concernant votre état de santé. De plus, notez que nous
pouvons vous offrir, en cas de besoin, les services d’un
travailleur social.
Rev. 2004