Commission Télévision

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Commission Télévision
Commission Télévision
Jeudi 21 octobre 2010 - 15h00-18h00
Maison de Radio France, Paris
Compte-rendu
1.
Introduction ________________________________________________________ 2
Présents ______________________________________________________________________________2
Observateurs _________________________________________________________________________2
Ordre du jour _________________________________________________________________________2
2.
Partenariats et recherches de financements _____________________ 3
1er projet : Euromed News ____________________________________________________________3
2ème projet : Media pilot_______________________________________________________________3
3ème projet : Media Mundus ___________________________________________________________4
3.
Réflexions sur le mandat de la Commission Télévision __________ 5
4.
Grand Prix International du Documentaire d’Auteur ____________ 7
5.
Catalogue vidéo ____________________________________________________ 7
6.
Nouveau site web URTI ________________ Errore. Il segnalibro non è definito.
1
1. Introduction
La réunion de la Commission Télévision de l’URTI s’est déroulée à Paris (Maison de Radio
France), le 21 octobre 2010 de 15h à 18h. La séance de travail a été menée par Daniel
Brouyère, Président de cette commission.
Présents
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Daniel Brouyère – RTBF (Belgique), Président de la Commission Télévision
Nadia AFGHANI – PBC (Palestine)
Afaf BELHOUCHET – EPTV (Algérie)
Ahmed DJABRI – EPTV (Algérie)
Maria DU BESSE – RAI (Italie)
Eren EKE – TRT (Turquie)
Mohamed EL-TAI – ALFAYHAA TV (Irak)
François JACQUEL – CMCA
Sameh KHADER – PBC (Palestine)
Sinia KOUSSOULA – ERT (Grèce)
Hervé MICHEL – FTV (France)
Idrissa MOUMOUNI – ORTN (Niger)
Alexandre PLETSER – RTBF (Belgique)
Antonio RIBEIRO – RTP (Portugal)
Elena SPANILY – TVR (Roumanie)
Armelle MIGNON – URTI
Observateurs
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Saadene AYADI – Membre d’honneur de l’URTI
Vladimir POZNER – Président du jury du 29ème Grand Prix International URTI du
Documentaire d’Auteur
Ordre du jour
Communication du Président de la Commission TV
Informations sur les activités générales de l’URTI
1. Partenariats et recherches de financements
2. Réflexions sur le mandat de la Commission Télévision
3. Catalogue vidéo
o Point sur le catalogue vidéo et les nouveautés 2011
o Etat des commandes
o Case URTI du Documentaire
4. Grand Prix International du Documentaire d’Auteur
o Palmarès et bilan du 29ème Grand Prix 2010
o Guide d’acquisition des droits de diffusion
o Point sur le règlement et le fonctionnement du Grand Prix
5. Nouveau site web URTI
6. Questions diverses
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Daniel Brouyère souhaite la bienvenue aux participants et remercie Vladimir Pozner pour
sa présence, en tant qu’observateur.
Daniel Brouyère : Au sujet du point informations générales sur les activités de
l’URTI : l’Assemblée Générale a été prolifique et riche en informations, il n’apparait pas
nécessaire de revenir sur les points déjà abordés.
1. Partenariats et recherches de financements
Alexandre Pletser (RTBF), spécialiste de la recherche de financement, et principalement
les financements européens, présente les recherches de financements actuelles lancées par
la Direction générale en partenariat avec Mostra.
• Programme de participation de l’UNESCO : Demande de budget pour l’organisation d’une
banque d’échanges de documentaires pour les chaînes africaines (9 pays africains) afin de
leur permettre de diffuser leurs œuvres à l’international.
Ce projet consolide la coopération entre l’URTI, les pays africains et le CIRTEF. Le
partenariat de CFI permet de transmettre par satellite ces documentaires pour que les
membres bénéficient de ceux-ci à moindre coût.
• Trois dossiers déposés à la Commission Européenne :
Un grand projet accompagne le site web. Il est encore impossible de visionner et
télécharger les programmes TV en entier sur le site web. Toute l’architecture du site est
prévue pour cela, mais 2000 heures de programmes doivent préalablement être
numérisées, ce qui représente un coût important et la résolution de défis techniques et
juridiques. Nous recherchons donc les financements de la part de la Commission
Européenne dans cette optique en travaillant par bassin géolinguistique (groupe des pays
arabes, pays hispanophones, groupe européen…).
1er projet : Euromed News
Pour ce projet Euromed News concernant l’axe euro-méditerranéen, nous nous sommes
adressés à 4 membres arabes de l’URTI : Algérie, Maroc, Egypte et Syrie dans le but
d’échanger selon 3 axes : sud-sud, nord vers sud et sud vers nord. Nous effectuerons
également des traductions de ces programmes selon ces axes.
Les médias des pays arabes membres de l’URTI mais non partenaires de cette action, en
bénéficieront puisque les programmes seront sur la plateforme.
Les traductions se feront dans les trois axes donc un certain volume de programmes
européens sera traduit vers l’arabe et inversement. La limitation budgétaire sera de 3600
minutes la première année. La commission TV sélectionnera les programmes qui seront
intégrés à cette plateforme.
On essaie d’encourager le développement des échanges sur l’axe sud nord afin de corriger
la majorité des échanges qui proviennent de l’axe nord sud.
Le projet a été déposé le 1er juin, nous attendons la réponse pour mi-octobre.
2ème projet : Media pilot
Projet d’échanges audiovisuels grâce aux nouvelles technologies au sein des pays européens
sur l’axe est-ouest. Trois axes identiques au projet Euromed News. Approches similaires,
traductions, architecture du site et plateforme numérique. 10 membres européens (tous les
membres européens de l’URTI) ont signé. Le projet a été déposé le 16 juin.
Nous attendons la réponse pour mi-octobre.
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3ème projet : Media Mundus
Ce projet s’adresse au reste du monde : Asie, Amériques, Australie…
On se tourne dans un premier temps davantage vers l’Afrique et l’Amérique. L’ATEI,
association ibéro américaine des télévisions associatives, réunit toutes les télévisions du
continent sud-américain. Le projet permettra de travailler sur trois axes : Europe Afrique,
Europe Amérique, dans les deux sens. L’objet de Media Mundus est de faire en sorte que les
programmes européens soient vus le plus largement possible dans le monde entier (Afrique
et Amériques).
Langues choisies: espagnol, français.
Nous espérons gagner ces appels à projets pour lesquels nous avons déployés d’importants
moyens en réalisant les dossiers, au moins un et de préférence deux pour bénéficier des
économies d’échelle. Si nous recevons un premier avis positif, nous lancerons aussitôt un
appel d’offres pour que le catalogue soit numérisé et soit transféré sur notre plateforme
Web.
Dans un deuxième temps, nous organiserons les traductions et sous-titrages. On s’est
associés avec la société Mostra qui a une grande expérience en la matière puisqu’elle gère
la traduction de tous les programmes d’Europarl TV dans les 22 langues offciielles. Ce
partenaire a accepté de collaborer sur la base d’un success-fee, ce qui signifie que nous ne
leur devrons rien si nous ne gagnons pas.
Si nous remportons ces appels, nous ferions une grande avancée dans le monde de
l’audiovisuel puisque les projets permettraient de proposer des programmes de notre
catalogue dans toutes les langues, dans un temps raisonnable et de manière centralisée.
Nous exploiterons ainsi notre site web pour la télévision et les échanges TV en norme
broadcast.
Daniel Brouyère : Dans le cadre de ces trois projets, attend-on des actions concrètes de
nos membres ?
Alexandre Pletser : Pour les membres concernés par les actions qui ont signé, dans les 2
premiers projets, il est prévu que les traductions se fassent localement pour investir dans
les sociétés locales.
Afaf Belhouchet : Le budget de traduction devrait être réparti de façon égalitaire entre les
pays signataires.
Daniel Brouyère: Des réunions suivront les approbations éventuelles des projets.
Sameh Khader : Qui choisit les participants ? J’aimerais voir participer le Liban et la
Palestine qui ont vraiment besoin de ces systèmes.
Alexandre Pletser : La Jordanie, la Palestine et le Liban sont sur la liste des pays
d’Euromed, mais la Jordanie et le Liban ne sont pas membres de l’URTI. Pour la Palestine, la
question se pose. Alain Massé a contacté un responsable en Palestine, à voir avec lui. Les
projets européens ont un deadline serré, il faut des réactions rapides, la Direction Générale
lance très vite les demandes et réagit vite aux réponses.
Sameh Khader : Les délais de la Commission Européenne sont connus de tous dès le
début d’année, pour tous les fonds.
Afaf Belhouchet : La réflexion autour du catalogue et du développement de l’URTI est une
réflexion continue. A un moment donné il a fallu faire un travail sur le site. Cela a été
entrepris au milieu de l’année. La Direction Générale en a parlé à la RTBF qui est en lien
direct avec la Commission Européenne. La deadline était très courte, certains membres ont
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manifesté leur intérêt. Alain Massé a signifié les autres membres par écrit, il n’a pas eu la
réponse de tout le monde. Certains ont donné la réponse sans fournir les documents au
moment nécessaire. Un tri naturel s’est donc opéré. Mais nous aurons d’autres projets
proposés par l’URTI. De toute façon, si les projets aboutissent, ils vont bénéficier en premier
lieu à tous les pays membres de l’URTI, et donc à la Palestine.
2.
Réflexions sur le mandat de la Commission Télévision
Alexandre Pletser : En prolongement de ce qui s’est dit préalablement, on va permettre
aux membres d’uploader leurs produits en temps réel. Quelle peut être la validation des
programmes ? La sélection des programmes se fera-t-elle toujours une fois par an ?
Daniel Brouyère : Oui, la sélection a lieu une fois par an. Cette formule fonctionne bien,
mais je suis prêt à vous entendre. On a réfléchi sur les types de programmes pouvant
intégrer le catalogue.
La tendance des télévisions publiques est de sous-traiter la production de Documentaires à
des privés. Le problème de droits se pose et va aller croissant. En ce qui concerne la fiction
cela va être difficile.
Maria Du Besse : L’année dernière nous avons vu des séries proposées. Cette année
l’appel à programmes ne comprenait pas la fiction mais seulement des reportages,
documentaires et séries pour les enfants, pouvons-nous élargir les thèmes à la fiction ?
Daniel Brouyère : bien sûr, le catalogue vidéo n’est pas limitatif.
On assiste aujourd’hui à un éclatement des cases de diffusion. Chez nous à la RTBF on vient
d’ouvrir une 3ème chaîne, la plupart des diffuseurs font de la télé sur internet et développent
des chaînes thématiques. Globalement les chaînes doivent diffuser de plus en plus. Cela
justifie d’autant plus l’existence d’une plateforme d’échanges comme celle de l’URTI. Les
membres réfléchissent à des thèmes et des images pour les programmes qu’ils
souhaiteraient produire dans les mois et années suivantes. Pour ma part, j’ai trois thèmes à
vous proposer :
1. Une série de programmes sur la guerre 14-18. En 2014, nous commémorerons les
100 ans du début de la guerre. Il serait intéressant d’échanger via l’URTI des
images, des matières, des interviews etc. Au sein de la RTBF nous avons pas mal
d’archives, des bouts de films crapuleux, soldats dans les tranchées, témoignages de
participants à la guerre filmés il y a plus de 20 ans.
2. Nous sommes aussi intéressés pour recevoir des archives ou témoignages de soldats
issus d’Afrique, du Maghreb, images à exploiter chez nous, facette qui n’a pas été
suffisamment explicitée à nos publics. Le poilu a été mis sur un piédestal en France,
en Belgique des monuments aux morts ont été érigés partout, mais on trouve très
peu de soldats noirs dans ces représentations…
3. Le développement durable : comment la nourriture est-elle emballée dans les
magasins ? La notion de recyclage est-elle la même partout ? Les produits
détergents ou cosmétiques sont-ils les mêmes partout ? Le public ne souhaite plus
voir les grandes émissions qui dénoncent le réchauffement, il faut arriver avec des
solutions concrètes.
Maria Du Besse : Plutôt qu’une coproduction, on pourrait envisager la possibilité pour les
membres d’échanger des images sur des thèmes.
Daniel Brouyère : Ce serait utiliser une mise à disposition d’images aux membres, non
payants, pas de coproduction mais une banque d’images sur une thématique.
Hervé Michel : La banque d’images est une très bonne idée, facile à construire, qui ne
nous oblige pas à accepter totalement la production de l’autre. Nous pouvons travailler sur
un événement particulier.
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Afaf Belhouchet : Nous allons fêter les 50 ans de l’indépendance algérienne, nous avons
beaucoup d’Algériens en Belgique, en France, beaucoup ont participé à l’indépendance de
ces pays, donc des images ou témoignages de l’époque peuvent nous être très utiles. Cette
date est très importante pour nous.
Mohamed Chellouche : Pensez-vous que chaque membre a la capacité de demander aux
responsables de vente de programmes de mettre à disposition d’un partenaire éventuel des
images libres de droits ?
Daniel Brouyère : En ce qui concerne la RTBF, les archives dont je vous parle nous
appartiennent, on peut donc mettre à disposition des images sans problème.
Hervé Michel : Deux projets très intéressants, dans leur dimension historique et
géopolitique, mais pour le premier projet, les droits sur les archives en France nous posent
problème, tout est contrôlé, géré pour des ayants-droits jaloux et sourcilleux. La mise à
disposition d’images à partir de la France est très difficile sur la guerre de 14-18.
Sur le deuxième projet, il y a une vraie problématique, on a des matériaux à mettre à
disposition.
Saadene Ayadi : Concernant les coproductions, pourquoi l’URTI n’a-t-elle pas continué ?
Daniel Brouyère : Les coproductions ont bien fonctionné effectivement, mais le problème
budgétaire s’est posé même si l’URTI dispose d’une certaine trésorerie, la question est
l’évolution structurelle de l’URTI ; par les choix faits de structurer l’URTI d’une façon plus
professionnelle qu’avant, on se rend compte que la vocation de la plateforme d’échanges de
l’URTI s’est amplifiée et a trouvé une réelle raison d’être.
Il me semble que cette option de favoriser la structure URTI en la solidifiant par des
engagements est une option intéressante. Les activités de coproduction et formation ne
sont pas abandonnées pour autant. Peut-être qu’à l’avenir, quand l’URTI aura développé
son action et gagné des appels d’offres et donc obtenu des rentrées d’argent, on pourra se
lancer dans des formules de coproductions.
Hervé Michel : Acheter, échanger et coproduire met en œuvre des difficultés
considérables. Les épidermes légitimes se mettent en place, même au niveau de la
coopération marchande. Les coproductions sont très difficiles à monter en France. Un
programme fini on le voit tout de suite et on l’achète.
Daniel Brouyère : c’est vrai mais ces coproductions étaient accompagnées de formations,
ce qui était tout à fait intéressant. La RTBF avait été impliquée. Aujourd’hui, consacrer les
mêmes moyens serait plus difficile. Si on devait relancer une activité ce serait la formation
et le dialogue sur la fabrication de produits.
François Jacquel : Des budgets d’aides à la formation existent, mais ils sont
malheureusement de plus en plus concentrés sur des bassins linguistiques. Par exemple, le
CIRTEF a une très large proposition de formation en français. Pour les hispaniques, l’ATEI
propose des formations. L’URTI est multilatérale, et les difficultés sont encore plus grandes.
Déjà dans le même bassin francophone, il est difficile de proposer des formations.
Maria Du Besse : L’URTI a décidé de privilégier les échanges et c’est quelque chose de très
important. Mais c’est très important aussi de maintenir la formation et les coproductions
surtout sous la forme de formations.
Daniel Brouyère : Les ateliers d’écritures documentaires peuvent être l’un des points que
nous adoptons aujourd’hui.
Mohamed Chellouche : Je vous confirme en tant que télévision du sud que nous sommes
très demandeurs en matière de formation.
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Maria Du Besse : On doit faire le point. Il est important de parler avec des experts des
archives et autres collègues et de vérifier s’il y a un désir particulier sur des formations.
Hervé Michel : Chef de file du projet Euromed news, des ateliers de formation sur
l’échange, la coproduction, l’écriture ont été créés. Les six télévisions publiques de la rive
sud en ont tiré pas mal de profit. Le DG peut venir en parler pour une contribution
informative.
Daniel Brouyère : Peut-on retenir l’idée que d’ici un mois (21 novembre 2010), la
commission échange sur les besoins de séquences d’images et sur les besoins en formation
en écriture de programmes Documentaires? Proposition adoptée par tous.
4. Grand Prix International du Documentaire d’Auteur
Daniel Brouyère : Présentation du palmarès. Le grand prix a été décerné à la RAI pour le
documentaire « Moi, ma famille Rom et Woody Allen » de Laura Halilovic.
Afaf Belhouchet : Le Jury a été visionnaire en mettant les « roms » en avant, qui ont fait
l’actualité tout l’été.
Daniel Brouyère : Médaille d’argent : « Mes deux seins, journal d’une guérison » de Marie
Mandy, proposé par France 2.
Médaille de bronze : « Sugar town : The day after », présenté par l’ERT (Grèce). Le
réalisateur, Kimon Tsakiris, avait déjà été remarqué par l’URTI pour un premier film qui
s’intitulait « Sugar town ».
Prix spécial Martine Filippi : « Looking for Pink », de Soudade Kaadan, présenté par
Aljazeera Documentary. Ce prix rend hommage au travail et à l’esprit de Martine Filippi,
directrice de l’URTI avant Alain Massé.
A l’occasion de ce grand prix, Vladimir Pozner nous a fait le grand honneur d’accompagner
le débat. Il nous a souvent aiguillés dans la réflexion. Grâce à sa méthode et à son
expérience, les discussions ont été franches, vives et efficaces.
Vladimir Pozner : Ce fût un honneur d’être choisi comme président, ce fut une expérience
inédite. C’était la première fois que je voyais tant de documentaires d’autres pays avec des
regards différents de cultures que je ne connaissais pas du tout.
5. Catalogue vidéo
Daniel Brouyère : L’Etat des commandes 2010 est très positif, cette année il y a 2000
programmes échangés. Il y a quelques années il y en avait moins de 200.
Maria Du Besse : Je prie tous les membres de fournir la version internationale, sans cela
faire le doublage est pratiquement impossible.
Nous avons besoin aussi des droits d’auteurs et listes de musiques. La direction générale a
dit qu’elle faisait tout pour les obtenir.
Daniel Brouyère clôture la séance.
Séance levée à 17h00.
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