L`APPEL DE DIEU À LA SÉPARATION

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L`APPEL DE DIEU À LA SÉPARATION
L’APPEL DE DIEU À LA SÉPARATION
« Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés »
(Apoc. 18. 4).
Cette proclamation des Écritures est tout à fait claire et précise, mais qui est la Babylone
mentionnée dans Apocalypse 17 et 18 ? Examinons d’abord un peu l’histoire des nations,
ainsi que celle d’Israël et de l’Église (1 Cor. 10. 32), avant de faire des applications et de
tirer des conclusions à la lumière du Nouveau Testament.
Que s’est-il passé dans le livre de la Genèse ?
Les origines de Babylone remontent au temps immédiatement après le Déluge (Gen. 1011). Cette ville fut construite par Nimrod, un rebelle et un puissant chasseur qui
s’opposait à Dieu. Babel (« entrée conduisant à dieu ») était une tour conçue pour
communiquer avec le monde invisible. Elle devint la source d’idolâtrie et du panthéisme,
de sorte que Dieu dut juger les habitants de cette ville. Il intervint en confondant le
langage des fils des hommes afin qu’ils n’entendent pas le langage l’un de l’autre. Il les
dispersa de là sur la face de toute la terre (Gen. 11. 1-9; cf. Rom. 1. 21-23).
L’unité qui régnait à Babel, quand elle avait une seule langue, était un concept humain,
comme le suggèrent les briques d’argile. En contraste, l’Église de Dieu est formée de
pierres vivantes, édifiées sur le Roc, le Fils du Dieu vivant, selon le concept divin d’unité
et d’édification (Matt. 16. 16-18; 1 Pi. 2. 4-7; Éph. 2. 18-22). Dans la plaine de Shinhar,
Babel voulait établir son propre gouvernement et sa propre religion, alors que Dieu avait
dit à Noé et à ses fils de se disperser sur toute la terre. On retrouve donc déjà le principe
actuel d’un gouvernement mondial et la volonté de décider de son propre destin à
l’époque où Dieu avait dit à Abram de quitter son pays1.
Qu’arriva-t-il à Israël ?
Nous retrouvons ce rejet de l’autorité divine chez les descendants d’Abraham quand ils se
livrèrent à l’idolâtrie et rejetèrent les demandes saintes de Dieu. Ils allèrent même jusqu’à
commettre dans le temple de Jérusalem des abominations en se vouant au culte d’idoles
semblable à celui de Babel (cf. Ézé. 8).
À la suite de beaucoup de patience et d’avertissements, Dieu les châtia en les livrant entre
les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone. Il les reconduisit – en au moins trois étapes
– à l’endroit même d’où leur père Abram était parti (cf. Amos 5. 27; Zach. 5. 5-11). Seul
un petit « résidu » retourna de sa captivité à Jérusalem et en Judée – en trois occasions
également. Il accepta l’offre gracieuse de Dieu, au moment où les rois perses décrétèrent
la reconstruction du temple et de la ville (2 Chron. 36. 22-23; Esd. 1 et 7; Néh. 1).
Qu’arriva-t-il par la suite ?
Les descendants de ce résidu rejetèrent finalement leur Messie. Qu’il est grave le déclin
de l’homme quand il suit ses plans et non ceux de Dieu ! Ne commettons pas un tel
péché ! Dans sa grâce, Dieu offre encore la possibilité de sortir vers lui (Héb. 13. 13). En
1 Pour d’autres détails concernant Abraham, voir ma brochure Une semence de Dieu.
1
rejetant leur propre Messie2, les Juifs au temps du Seigneur se sont placés dans la même
position que ceux d’avant la dispersion et la captivité à Babylone; ils sont devenus
semblables aux païens idolâtres à l’époque d’Abraham.
Dieu appela donc Abram à sortir de ce milieu d’idolâtrie. N’oublions jamais la réponse
d’Abram : « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait
recevoir pour héritage; et il s’en alla, ne sachant où il allait » (Héb. 11. 8). Cela nous
amène à considérer l’appel de Dieu.
L’appel de Dieu
Abraham, le père de tous les croyants, qu’ils soient Juifs ou autres (Rom 4. 1, 16), obéit à
l’appel de Dieu et s’en alla par la foi ! Il quitta le système d’idolâtrie de son temps.
Aucun lien familial, aucune fierté nationale, aucun lien politique, économique ou social
ne pouvaient le retenir à Ur, près de Babel. Abraham avait vu la gloire de Dieu. Attiré par
le seul véritable Dieu vivant, il quitta son pays. Quelle leçon pour nous, ses enfants
spirituels d’aujourd’hui !
Cependant, comme nous l’avons vu, les descendants d’Abraham commirent des
abominations dans le temple de Salomon, et Dieu envoya les armées de Nebucadnetsar
détruire le temple. Plus tard, lorsque les Juifs rejetèrent leur Messie, Dieu les rejeta
également après une attente de quarante ans, du moins comme nation et seulement pour
un certain temps (cf. Rom. 9-11). Le temple fut ainsi détruit une fois de plus en 70 après
J.-C.3. Cependant, peu avant cette destruction, l’appel à la séparation s’était fait entendre
une fois de plus, avec l’épître aux Hébreux. Cet appel à quitter le judaïsme – système que
Dieu avait institué par Moïse mais qui était devenu un système religieux humain rejetant
leur propre Messie – est toujours valable aujourd’hui.
Pourquoi un appel à la séparation aujourd’hui ?
Ce qui s’est passé en Israël s’est répété dans le monde christianisé. On a rejeté les
directives de Dieu transmises par les apôtres. En Apocalypse 2, nous lisons que Jésabel se
conduit à Thyatire comme au temps du roi Achab. Dieu déclare au sujet de Jésabel :
« elle enseigne et égare mes esclaves en les entraînant à commettre la fornication et à
manger des choses sacrifiées aux idoles ». Cette séduction a toujours cours aujourd’hui,
et bientôt elle aboutira à l’accomplissement de la prophétie d’Apocalypse 17 et 18 (voir
le supplément sur Babylone à la fin).
En réponse à l’appel de Dieu, un résidu a quitté Thyatire au temps de la Réforme (cf.
Sardes en Apoc. 3). Nous apprenons donc l’important principe que l’appel de Dieu à la
séparation est toujours aussi valable aujourd’hui qu’il l’était au temps d’Abraham, du
retour de la captivité à Babylone, et celui qui suivit le rejet du Messie.
La gloire de Dieu ou la gloire de l’homme
Abraham fut tellement impressionné par la gloire de Dieu qu’il fut fortifié pour quitter
son pays et être conduit par Dieu dans la terre promise. De même, Saul de Tarse, ancien
rabbin (enseigné aux pieds de Gamaliel) rencontra le Seigneur de gloire, notre Seigneur
2 Mais Dieu a honoré notre Seigneur Jésus-Christ en le ressuscitant d’entre les morts, lui donnant une place d’honneur suprême (Act. 2. 23-24, 36).
3 Il est frappant que les deux destructions ont eu lieu la même date du calendrier juif.
2
Jésus-Christ, qui siège maintenant à la droite de Dieu. Il se sépara4 du monde judaïque
qui rejetait le Christ; en Hébreux 13, il enseigna aux croyants d’origine juive de « sortir
vers Lui ». « Sortir vers Christ », c’est ce que nous devons également faire de nos jours.
Toutefois, nous ne pourrons répondre à cet appel que dans la mesure où nous serons
impressionnés par la grandeur et la gloire de Dieu. « Partez, partez; sortez de là; ne
touchez pas à ce qui est impur ! Sortez du milieu d’elle, soyez purs, vous qui portez les
vases de l’Éternel » (Ésa. 52. 11).
Unité divine ou unité humaine
On ne devrait pas abuser du concept biblique de l’unité de l’Église pour promouvoir une
unité qui vient de l’homme, comme ce fut le cas au temps de Nimrod et bon nombre de
fois par la suite. L’unité divine existe déjà, car elle vient de Dieu; le Saint-Esprit la
maintient. Nous sommes cependant responsables de nous appliquer à garder l’unité de
l’Esprit par le lien de la paix (Éph. 4. 1-3). Toute tentative d’unité autre que l’unité divine
est une imitation, une contrefaçon, et par sa nature même contraire à la vérité de Dieu.
Pourtant, c’est ce que Babylone a toujours fait et fait encore5; elle s’oppose à l’ordre de
Dieu. Que de contrastes frappants entre la cité de Dieu et la cité de Babel (cf. Dan. 4),
entre le Christ de Dieu et Nimrod ou Nebucadnetsar, entre la vraie adoration et l’idolâtrie
(Gen. 11; Dan. 3; 5; 6), entre la vraie épouse et une prostituée (Apoc. 17-19).
Les Écritures emploient ce dernier terme pour désigner l’église infidèle (Apoc. 2; 17; 18),
qui ne demeure pas une vierge chaste pendant que le Christ est « dans un pays éloigné »,
absent physiquement de la terre, mais présent auprès des croyants par son Esprit. La
Parole de Dieu compare aussi Israël à une femme adultère, à cause de l’idolâtrie et de
l’infidélité de sa relation avec l’Éternel (Jér. 2). Elle enseigne que la relation de l’Éternel
sera rétablie avec un « résidu » d’Israël dans un proche avenir (qui sera « tout Israël », cf.
Rom. 11. 26).
Le Nouveau Testament indique que l’influence de Babylone continuera et grandira,
touchant à de nombreux domaines et divers milieux, et atteindra son apogée sous peu
(Apoc. 17 et 18). Toutefois, dans sa grâce souveraine, Dieu a préservé et préservera un
résidu6 parmi la profession chrétienne jusqu’à l’enlèvement, et ce résidu restera pur pour
Christ (cf. 2 Cor. 11. 2).
Refuser l’influence de Babylone
Les Écritures nous avertissent de ne pas succomber aux influences babyloniennes,
comme ce fut le cas pour Acan (Jos. 7. 21), qui occasionna un grand malheur au peuple
de Dieu. Ce fut également le cas pour le roi Ézéchias (2 Rois 20. 12-18; 2 Chr. 32. 31),
qui demeura fidèle à Dieu lors de grandes épreuves – sa maladie et l’attaque des
Assyriens – mais qui succomba à l’influence attrayante de Babylone.
Nous sommes appelés à fuir (Apoc. 18. 4; 2 Cor. 6. 14-18), comme Abraham le fit (Gen.
12). Abraham est le père de tous les croyants (Rom. 4. 16-24; Gal. 3), et nous avons donc
4 Ceci ne veut pas dire que Paul n’aimait plus son peuple, bien au contraire (cf. Rom. 9). Mais il a été rejeté par son peuple (Act. 22. 22), comme Christ avait été
rejeté, et la conséquence fut que Paul dut laisser son peuple dans leur état de désobéissance, sans jamais perdre de vue les promesses de Dieu (Rom. 11).
5 Parmi les nations lors de l’appel d’Abram (Gen. 10-11); ensuite, quand Israël était en captivité (Dan. 3-6); dans l’histoire de l’Église (Thyatire : Apoc. 2),
conduisant vers l’apostasie et vers la grande Babylone (Apoc. 17-18).
6 Voir aussi les notes 1 et 10 plus haut.
3
le devoir de l’imiter. De nombreux autres exemples de l’Ancien et du Nouveau
Testament nous amènent à conclure que rien ne justifie aucune forme de coopération
avec les faussetés de l’ennemi7.
Dieu ne nous appelle pas à améliorer le monde, ni à séparer l’ivraie du froment par la
force, comme le Seigneur l’explique en Matthieu 13. Cependant, il demande
explicitement aux croyants de se séparer du mal, parce que la séparation du mal est le
principe divin d’unité. Puisque de nos jours bon nombre ont choisi un sentier de
compromission, l’appel à la séparation revêt une plus grande importance. Nous devons
être intransigeants face au mal et à des questions douteuses de l’ennemi, afin de pouvoir
porter les vases de l’Éternel (cf. Ésa. 52. 11).
Une prière nécessaire
« Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et
regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle »
(Ps. 139. 23-24). Ces versets sont tirés d’un psaume qui fait partie d’un groupe de trois.
Le Psaume 137 décrit la captivité à Babylone. Le Psaume 138 présente le résidu de retour
à Jérusalem et la joie d’une relation rétablie, en rapport avec l’endroit où Dieu habite et
sa Parole. Le Psaume 139 nous donne les ressources nécessaires pour que l’âme restaurée
demeure en véritable communion avec Dieu.
Ces trois psaumes, considérés dans le contexte de la prière de David au Psaume 139 – si
nous nous approprions cette prière – nous fournissent une aide précieuse aujourd’hui.
D’abord, si nous prenons le temps de chercher la volonté de Dieu dans nos vies et de
nous confier en lui, nous renouvellerons notre force (Ésa. 40. 31). Ensuite, en vivant en
étroite communion avec Dieu, nous désirerons vraiment nous appuyer complètement sur
Lui. Enfin, nous aurons alors confiance que notre Dieu nous conduira, même au milieu de
situations confuses comme celles que nous vivons aujourd’hui.
« Sonde-moi » (Ps. 139. 23), voilà une prière qui laisse entendre que je suis prêt à
m’examiner moi-même, pour découvrir des péchés non confessés dans ma vie, des choses
que je ne veux pas abandonner selon la volonté de Dieu. De plus, ces versets du Psaume
139 nous enseignent à nous examiner attentivement et continuellement à la lumière de
Dieu, afin de lui plaire (cf. 2 Cor. 5. 9; Éph. 5. 10). Cet examen personnel et cette
soumission à la volonté de Dieu donnent l’assurance qu’il nous conduira « dans la voie
éternelle ». Son œil sera sur nous, tel qu’il l’a promis au Psaume 32. 8.
Promesses spéciales de Dieu à ceux qui lui obéissent
« Et je laisserai au milieu de toi un peuple affligé et abaissé, et ils se confieront au nom
de l’Éternel » (Soph. 3. 12). Ce verset prophétique fait allusion à la grâce souveraine dont
Dieu fera preuve envers le résidu fidèle des Juifs. Cependant, les caractéristiques dont fait
mention Sophonie devraient se trouver dans chaque véritable chrétien aujourd’hui. Ne
sommes-nous pas conscients de notre pauvreté spirituelle (cf. Matt. 5. 3) ? Dans
l’affirmative, cela ne nous encourage-t-il pas à nous abandonner complètement au
Seigneur ? Mettre notre confiance en lui requiert de l’énergie spirituelle de notre part,
mais nous procure de la puissance (cf. 2 Cor. 12. 9). Également, il nous faut rechercher,
7 Voir aussi mon article Coopérer ? Certains points à considérer. Ce refus de coopérer s’applique aux systèmes qui tolèrent le mal. Nous devrions aimer tous les
chrétiens, même dans de tels systèmes, mais cela ne signifie pas que nous pourrions marcher ensemble dans le même sentier.
4
reconnaître et accepter les saintes exigences de la justice divine (Matt. 5. 6), dans un état
spirituel convenable. Les caractéristiques d’un tel état sont les suivantes.
•
La foi, puisque sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (Héb. 11. 6); notons que
dans le contexte, la foi va de pair avec l’obéissance.
• L’amour, qui devrait être le vrai motif de toute action (1 Cor. 13); le contexte en est
encore un d’obéissance, puisque toute l’épître aux Corinthiens traite des droits de
Dieu.
• La paix, car ceux qui recherchent la justice et s’en réjouissent connaîtront la véritable
paix (Rom. 14. 17); la justice et l’obéissance sont inséparables.
• La joie, qui démontre une communion avec Dieu (1 Jean 1) : le résultat de
l’obéissance (Jér. 15. 16). Aujourd’hui le défi se présente à nous de mettre notre
confiance dans le Seigneur pour connaître la joie de sa présence dans toutes nos
circonstances.
Ne devrions-nous pas toujours essayer de manifester ces choses ? Nous les voyons toutes
parfaitement réunies dans la personne du Seigneur Jésus sur la terre, celui qui fut
véritablement affligé et abaissé (Matt. 5. 1-13).
EN TERMINANT : CONFIANCE EN DIEU
Gardés dans la dépendance et la présence du Seigneur, nous apprécierons la communion
avec lui, quelles que soient les circonstances de notre vie. Paul a joui de cette
communion, comme il l’explique aux Philippiens, l’épître de la joie. Pierre, ayant connu
de telles expériences, pouvait enseigner les croyants sur ce sujet (cf. 1 Pi. 1. 6-8; 4. 13; 2
Pi. 1. 19). Pour Jacques (1. 2), c’était la raison d’encourager les croyants auxquels il
s’adressait. En même temps, la présence du Seigneur nous rapprochera de tous ceux qui
cherchent ses intérêts ici-bas : l’association pure avec ceux qui sont d’un cœur pur. De
cette façon le croyant est associé à ceux qui invoquent le nom du Seigneur d’un cœur pur.
Dans un temps de ruine nous ne pouvons pas trouver tous « ceux qui sont siens » (2 Tim.
2. 19). Mais en mettant notre confiance dans le Seigneur, nous éprouverons la joie de sa
présence avec d’autres qui mettent aussi leur confiance en lui.
BABYLONE (Bref sommaire selon Apocalypse 17 et 18)
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Avant les noces de l’Agneau, Dieu jugera la fausse « épouse » et la grande ville que Satan organise
(Apoc. 19).
Ces chapitres nous fournissent des leçons pratiques aujourd’hui. Par exemple, nous devons apprendre
à ne pas juger selon l’apparence extérieure (cf. 1 Sam. 16. 7).
En examinant les caractéristiques de la fausse épouse et de la grande ville, nous devons nous poser la
question : « Par quoi suis-je influencé ? »
Il existe d’importants contrastes entre cette fausse épouse, Babylone, et la vraie Église de Dieu.
Babylone est marquée par l’usurpation : elle s’approprie ce qui appartient à Dieu pour ses propres
fins (cf. Dan. 4). Elle n’a aucun intérêt pour « le monde de Dieu ». Voir également 1 Jean 2. 15-17.
Babylone se sert de plusieurs processus d’unification et de différents moyens pour établir un
gouvernement mondial et une religion universelle.
Depuis le début, elle a été connue comme une puissance intoxicante et séductrice (Gen. 10-11; Jos. 7.
21; 2 Chr. 32. 31; Dan. 1-6).
5
8.
9.
L’appel à la séparation est urgent et indispensable.
Il faut établir une distinction entre des aspects du gouvernement de Dieu, un gouvernement moral et
« indirect » (Apoc. 17), et la vengeance de Dieu, c’est-à-dire son jugement final (Apoc. 18).
Comme cela est souvent le cas avec des concepts trouvés dans les deux Testaments, en comparant
Apocalypse 17 et 18 avec différents passages de l’Ancien Testament, il faut distinguer entre des
parallèles et des contrastes.
Il y a une distinction entre l’aspect religieux (la femme) et le système politique, économique, culturel
et social (la ville).
Quelques points pour reconnaître la grande Babylone et sa puissance religieuse, politique, sociale,
culturelle, commerciale :
10.
11.
12.
•
le paganisme (« abominations ») sous la forme du christianisme
•
la corruption à son comble
•
la persécution des saints (17. 6; 18. 24)
•
les richesses et le matérialisme (17. 4; 18. 7)
•
l’occultisme (18. 23)
•
recherche constante de sa propre gloire (pourpre, écarlate) (17. 4)
•
une grande ville dominant sur les rois de la terre (17. 18)
•
assise sur sept collines (17. 9)
•
sur son front un nom écrit « Mystère Babylone » (17. 5), surnom de Rome
•
ayant une coupe d’or, soi-disant pour la gloire de Dieu, mais en réalité pleine
d’abominations (l’idolâtrie)
•
la prostituée (17. 1) et la mère des prostituées (17. 5)
•
une femme, la vierge, la reine des cieux, contrefaçon de Marie, la mère du Seigneur Jésus
comme homme.
Note : L’accomplissement des prophéties pour la formation définitive de ce système aura lieu après
l’enlèvement des croyants de l’Église et de l’Ancien Testament (1 Thes. 4. 14-18).
Cet article est distribué gratuitement et peut être reproduit sans modification pour la
distribution gratuite. On peut se procurer un autre exemplaire de cette étude ou une liste
de traités et d’études, en communiquant avec l’adresse suivante :
« LES SAINTES ÉCRITURES » CP 677 Hawkesbury (Ont.) K6A 3C8 CANADA
Adapté/imprimé le 1 April 2005-- © Alfred E. Bouter
Courriel : [email protected] OU : [email protected]
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Pour télécharger : http://www.theholyscriptures.org/alfredbouter/
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