TABLE DES MATIÈRES La tour de Babel . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Une

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TABLE DES MATIÈRES La tour de Babel . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Une
TABLE DES MATIÈRES
La tour de Babel . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Une tour en Egypte . . . . . . . . . . . . . . 13
La tour de Penuel . . . . . . . . . . . . . . . 17
Deux tours:
la tour de Sichem et la tour de Thébets . . 21
La tour de Jizreël . . . . . . . . . . . . . . . . 25
La tour de Hananeël . . . . . . . . . . . . . . 33
Des tours dans le désert . . . . . . . . . . . 43
La tour d’observation . . . . . . . . . . . . . 47
La tour de Babel
(Genèse 11, 1-9)
A
vant d’entrer
dans le vif du sujet, nous désirons rappeler que
deux faits, diamétralement opposés, sont présentés au chapitre 11 de la Genèse: l’érection de
la tour de Babel et l’appel du croyant Abraham.
Dans la tour de Babel qui s’élève on voit l’homme
voulant s’établir sur la terre sans penser à Dieu,
et en Abraham la grâce de Dieu qui appelle
l’homme à quitter cette terre pour l’amener en
une autre demeure: le ciel. Il est dit en effet en
Hébreux 11 qu’Abraham «attendait la cité qui
a les fondements, de laquelle Dieu est l’architecte et le créateur». Il attendait non seulement
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LA TOUR DE BABEL
Canaan, la terre promise, mais une cité plus
haute que la terre: le ciel.
Les hommes donc, après le déluge, partirent
de l’orient et trouvèrent une plaine dans le
pays de Shinhar (Gen. 11, 2). Cette plaine est
la Babylonie, où la ville de Babylone a été
construite. Il est dit en effet au début du livre
de Daniel (1, 2) que Nebucadnetsar, roi de
Babylone, fit apporter les ustensiles de la mai-
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LA TOUR DE BABEL
son de Dieu dans le pays de Shinhar, dans la
maison de son dieu.
C’est là que les habitants de la terre décidèrent de bâtir une tour. Ils dirent: «Allons,
bâtissons-nous une ville, et une tour dont le
sommet atteigne jusqu’aux cieux; et faisonsnous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre» (Gen. 11,
4). En cette tentative de l’homme pécheur, la
première depuis les jours du déluge, qui vise
à établir un état mondial en opposition à
l’autorité divine, on discerne ce qui caractérise
l’homme naturel: l’orgueil, la pleine suffisance,
la soif de réputation, le besoin de s’unir. Fautil que l’homme soit foncièrement orgueilleux
pour que la parole de Dieu, au livre des Proverbes entre autres, parle si souvent de ce
besoin de s’élever: «Je hais l’orgueil et la hauteur», est-il dit. De même: «Tout cœur
orgueilleux est en abomination à l’Eternel.» Et
encore: «Avant la ruine le cœur de l’homme
s’élève» (8, 13; 16, 5; 18, 12). On cherche, at-on écrit, à se créer un centre, un intérêt commun, d’une manière indépendante de Dieu, en
excluant Dieu de nos entreprises (J.N.D.).
Dieu intervient alors. Il descend et confond
le langage des habitants de la terre, «afin qu’ils
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