Les boulangers de Senon

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Les boulangers de Senon
Laurence, samedi 02 mai 2009 - 22:00:00
Les boulangers de Senon
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La boulangerie de Senon se situait dans l actuelle "rue de la place" autrefois dénommée "rue de Lavaux ".
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La boulangerie vers 1914
Plusieurs boulangers s y sont succédés, certains de père en fils, d autres de frère en frère.
La boulangerie a longtemps appartenu à la famille ANTOINE avec pour boulanger Emile ANTOINE.
L activité sera perturbée par les deux guerres.
Emile ANTOINE né en 1850, photographié en mars 1918
Durant la guerre de 14-18, le village est bombardé et comme beaucoup d autres familles, Emile ANTOINE et ses proches
quittent temporairement Senon. Il se réfugie dans le Gard, chez Mr COUDERE lui-même boulanger à Caissargues. A cette
même période son fils Eugène ANTOINE est mobilisé la guerre comme boulanger.
Après la première guerre mondiale, Emile et Eugène ANTOINE redonnent vie à la boulangerie de Senon. Emile ANTOINE sera
boulanger au moins jusqu à ses 72 ans, en 1922.
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Eugène ANTOINE né en 1880 à Senon
Durant la deuxième guerre mondiale, Eugène ANTOINE participe à la résistance et soutient les maquisards en leur fournissant
du pain. Dénoncé, il est arrêté par la Gestapo en juillet 1944 et est déporté à Dachau où il décède en janvier 1945 à
l âge de 65 ans.
Durant sa déportation, c est sa femme Juliette ANTOINE né HOHWEILLER, son fils Hubert ANTOINE et un commis qui font
tourner la boulangerie.
Juliette ANTOINE vend ensuite la boulangerie en viager à Adelin DELEAU, alors boulanger à Ecurey en Verdunois. Il s établit
ensuite à Bouligny et la boulangerie de Senon passe alors aux mains de son frère.
Celui-ci fournit du pain non seulement aux habitants de Senon mais aussi des villages alentour.
A partir de 1960 la boulangerie-épicerie est tenue par Jean HARQUEVAUX. Il prend sa retraite en 1981, date à laquelle
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l activité de boulanger cesse au village faute de repreneur.
Jean HARQUEVEAUX
Merci à Jean-Michel, Pascal, Françoise pour leurs informations et à ceux et celles qui éventuellement complèteront.
Laurence, mai 2009

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