dossier de presse avril 2012

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dossier de presse avril 2012
DOSSIER DE PRESSE
Avril 2012
- R.A.F. CREW – DANSE HIP-HOP
- ROCOCO – CONCERT ROCK-FOLK
- CARMEN – OPERA // ANNULE
- LE DINDON – THEATRE
- UNE SOIREE SUAREZ – CONCERT // CONCERT REPORTE AU 10 MAI
- LA CIGOGNE ET LE COUCOU – JEUNE PUBLIC
- UNE ODYSSEE – THEATRE
- FESTIVAL TILT – THEATRE
- QUATUOR ALFAMA – CONCERT
RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS
Le Manège Maubeuge + 33 (0)3 27 65 65 40
Le manège.mons + 32 (0) 65 39 59 39
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Contact Presse Maubeuge : Barbara Lerbut
+ 33 (0) 3 27 65 93 22 / + 33 (0) 3 27 65 93 80
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Contact Presse Mons : Marie Godfroid
M +32 (0)470 101 741
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Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Avril 2012
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CALENDRIER
Mardi 10 et mercredi 11 avril (20h) – LE MANEGE - MAUBEUGE
R.A.F. CREW
DANSE HIP-HOP
Jeudi 12 avril (20h) – Espace Gérard Philipe - FEIGNIES
ROCOCO
CONCERT ROCK-FOLK
Samedi 14 avril (20h) – LA LUNA – MAUBEUGE
CARMEN
OPERA // Attention, les dates de Mons (les 20 et 22 avril) sont annulées
Mardi 17 et mercredi 18 avril (20h) – LA LUNA – MAUBEUGE
LE DINDON
THEATRE
Mardi 17 (10h et 13h30) et mercredi 18 avril (14h) – Théâtre LE MANEGE – MONS
LA CIGOGNE ET LE COUCOU
JEUNE PUBLIC (dès 4 ans)
Jeudi 19 avril (20h) – Théâtre Léo Ferré – AULNOYE-AYMERIES
UNE ODYSSEE
THEATRE
Dimanche 22 au vendredi 27 avril – THEATRE LE MANEGE - MONS
FESTIVAL TILT
THEATRE
Jeudi 26 avril (12h10) – Chapelle des Ateliers des FUCAM - MONS
QUATUOR ALFAMA
CONCERT DE MIDI
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Mardi 10 et mercredi 11 avril (20h)
LE MANEGE - MAUBEUGE
11 / 8 €
DANSE HIP-HOP
R.A.F. CREW
Formée en 2007, la compagnie de danse R.A.F. Crew se composait à l’origine de quatre
membres : 6-franc (Francis Quessary), Monsta Madness (Grichka Caruge), Mar20 (Marvin
Gofin) et Romss (Romuald Brizolier). Avec des personnalités et des parcours très différents,
c’est une même passion pour la danse et la culture hip hop qui les a réunis autour de valeurs
communes. Ils s'imposent dans le milieu de la danse hip hop et développent leurs styles à
travers différentes prestations (Blue Tape Show, battles...). En 2009, Ace 974 (Nicolas
Médéa) et Skorpion (Brice Larrieu) rejoignent le groupe. C’est à six que le R.A.F. Crew
prépare la première édition du « International Hip hop Championship » à Paris. La victoire
leur ouvre les portes du « World Hip hop Dance Championship 2009 » à Las Vegas où ils sont
sacrés champions du monde.
Le nom de la compagnie fait référence à l'expression populaire « Rien A Foutre! » ou « Roots
and Feeling !», mais révèle plus profondément l'audace du groupe et le désir de rompre avec
les codes en s'affranchissant du jugement des autres. Le maître-mot est l’ouverture d’esprit.
Tous sont d'origines diverses et représentent la France dans toute sa diversité et son
métissage. Âgés de 20 à 30 ans, leurs parcours artistiques sont aussi impressionnants que
riches et variés. Ils conjuguent leurs différents styles pour une union explosive: new school,
krump, break, popping, contemporain, danse africaine... C'est cet esprit qui confère au R.A.F.
Crew un fonctionnement et une créativité hors du commun.
A titre individuel, chaque membre peut se targuer d'avoir collaboré avec des personnalités
importantes du paysage culturel français telles que Marie-Claude Pietragalla, Franck II
Louise, Corinne Lanselle, Accrorap, Georges Momboye, Farid Berki, Blanca Li… Ainsi, chacun
apporte sa propre expérience, son style et son savoir-faire qui engendrent une synergie dans
toutes les créations et interprétations du groupe. Ils métissent, structurent, déstructurent,
explorent, échangent et interprètent leur danse avec une qualité de mouvement, une
musicalité et un esthétisme étonnants. Des plus grandes scènes mondiales aux compétitions
underground, en passant par les plateaux télévisés, les membres du R.A.F. Crew ont aiguisé
leur style et ont su prouver leur aptitude à s’adapter aux divers univers artistiques qu’ils
côtoient… Danser librement en défiant les codes et transmettre l’émotion à travers le
mouvement, voilà le concept…
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Jeudi 12 avril (20h)
Espace Gérard Philipe – FEIGNIES
11 / 8 €
CONCERT ROCK-FOLK
ROCOCO
Sans doute Eléonore aurait-t-elle préféré que l’on orthographie son prénom Eleanor comme Eleanor
Rigby de son idole Paul McCartney, mais il en fut autrement. Née d’un père Américain et d’une mère
Française, cette Parisienne au passeport US possède cette aisance anglophile et cette distinction
frenchy qui d’emblée la rendent singulière. Ses cheveux courts et ses idées longues affinent avec son
regard bleu magnétique un portrait déjà impressionnant, avant même que sa voix doucement
ébréchée ne le complète en beauté.
En 2007, c’est justement cette voix qu’elle pose un peu par hasard sur des compositions
essentiellement acoustiques signées par Pierre et François, deux amis encore indécis quant à l’avenir
de leur projet. Eux se connaissent depuis l’adolescence, ils ont grandi ensemble dans une ville de
province où l’action culturelle leur aura permis d’envisager la musique un peu plus sérieusement
qu’un simple hobby. Après cet essai ô combien concluant, le trio de passage devient un groupe, et au
contact de leurs envies communes les chansons s’électrifient progressivement et s’intensifient grâce
aux textes d’Eléonore.
Très vite, le groupe se déploie sur scène, commence par faire vivre ses chansons à l’air libre au lieu
de les figer prématurément sur un disque. En première partie de La Grande Sophie, Izia ou Pony Pony
Run Run, le public découvre leur élégant ballet d’instruments, notamment une batterie décomposée
dont ils jouent chacun un élément. Ils visitent également les bars et les petites scènes, trouvent un
équilibre à trois qui sera précieux lors de la confrontation aux vertiges du studio. Dans le même
temps, François mène une vie parallèle en devenant le guitariste d’une idole pop française, Etienne
Daho, qu’il accompagne sur scène pour la tournée L’Invitation et sur l’album et le DVD Live enregistré
Salle Pleyel. Naturellement, Etienne ne se fera pas prier pour venir poser sa voix sur Baby please,
l’une des chansons les plus remarquables du futur album de Rococo. Car le trio n’a pas tardé à se
constituer un répertoire, dont il décide de confier la mise en relief aux réalisateurs Frédéric Lo et
François Delabrière, connus notamment pour leur travail avec Daniel Darc. C’est ainsi dans l’antre du
studio Ferber, où Lo et Delabrière possèdent un espace, que l’album va se dessiner et les chansons
décanter leurs parfums envoûtants. Le batteur Philippe Entresangle les rejoint, ainsi que le
programmateur Mathiew Vaughan, et pour couronner le tout le virtuose Steve Nieve accepte à son
tour se prêter main-forte aux claviers. L’« Attraction » aux doigts d’or, dont le nom est associé aux
plus grandes heures de gloire d’Elvis Costello, déposera ainsi ses guirlandes lumineuses sur quatre
titres de l’album.
Porté par tant d’intelligence musicale sur les fonts baptismaux, Rococo possède une chance inouïe,
mais il la doit avant tout à lui-même, car rarement un premier disque français n’aura affiché de tels
arguments. Sans jamais sonner passéiste, ni utiliser des ficelles qui le rattacheraient à un genre, le
groupe semble irrigué par des influences suffisamment diverses pour que l’on s’abstienne de toute
comparaison réductrice. On ne s’étonnera pas d’entendre l’écho d’un beat hip-hop ici (Into my life),
d’assister ailleurs à un emballement country-rock (Misunderstood love), et de passer dans l’intervalle
sous une Honeymoon (in jail) aux légères inflexions folk et gospel.
Accueillante et stimulante, érudite et vibrante, tour à tour profonde et légère, leur musique
ressemble à l’idéale conjonction de leurs trois natures, dont un premier ep donne aujourd’hui
l’aperçu en quatre facettes déjà brillantes. En attendant l’illumination certaine d’un premier album
prévu début 2011.
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Mardi 17 et mercredi 18 avril (20h)
LA LUNA – MAUBEUGE
11 / 8 €
THEATRE
LE DINDON
LE FIGAROSCOPE
Georges Feydeau regardait agir ses personnages, il les entendait. Philippe Adrien, qui met en
scène Le Dindon sur une tournette infernale signée Jean Haas, ne s’en tient pas à des
questions mécaniques. Il veut l’os. Le sens. Les ombres angoissantes de Pascal Sautelet
accompagnent cette ronde d’allumés en un rythme haletant. On bouge, on tourne, et
lorsque l’on cherche le repos dans un lit, la stridence des sonnettes vous effraie… Il faut des
comédiens de ressource pour interpréter sans fausse note cette partition diabolique. On rit…
mais souvent jaune ! Ils sont douze, précis et extravagants. Pierre-Alain Chapuis, hallucinant
Vatelin, fait couple avec Alix Poisson, femme de repartie ; Luce Mouchel est une grandiose
Clotilde encombrée d’un époux dépassé, Eddie Chignara. Bernadette Le Saché, drôlissime
Mme Pinchard, donne du fil à retordre à Patrick Paroux, Monsieur. Juliette Poissonnier
irrésistible Armandine, Caroline Arrouas Maggy, survoltée que Joe Sheridan a du mal à
suivre, s’en donnent à coeur joie comme le superbe Rédillon de Guillaume Marquet,
Vladimir Ant et Pierre Lefèbvre, essentiels. Un formidable travail de troupe ! Armelle Héliot
LEMONDE.FR
Adrien va jusqu’au bout de la folie tantôt hilarante, tantôt angoissante, de ce théâtre
d’acteur aussi complexe que jouissif. Il suffit de laisser parler jusqu’au bout les gags qui
déferlent à chaque scène, puisqu’ils sont quasiment tous traversés par les vertiges de l’âme.
Fragilité des amoureux qui ne retiennent pas le nom des partenaires qu’ils disent adorer.
Détresse des hommes qui aiment « toutes les femmes », même si « ça n’est pas flatteur
pour chacune ». Fantasmes des épouses fatiguées d’avoir « toujours le même mari », surtout
celles, les plus vertueuses, qui rêvent ouvertement d’être cocues pour pouvoir crier
vengeance en s’offrant au premier venu…Pour dire ces vertiges-là, le décor du spectacle
tourne tel un manège infernal. Et tout comme le décor, les comédiens nous font tourner la
tête. Chacun se livre à des performances qui sont autant de petites oeuvres d’art vivantes. Il
y a par exemple les danses délirantes de Pontagnac (Eddie Chignara) en pleine parade
amoureuse ; ou bien la scène où Lucienne Vatelin (Alix Poisson) se transforme en redoutable
torera ; ou encore l’hystérie savamment excessive de Maggy Soldignac (Caroline Arrouas),
fraîchement débarquée d’Angleterre à la poursuite de Vatelin… Et puis il y a les grimaces et
compositions ahurissantes de Luce Mouchel, qui interprète tour à tour une Clotilde
Pontagnac en manteau de fourrure, et une femme de chambre dans un hôtel de passe. A
vrai dire, aucun membre de la troupe ne fait exception à ce bonheur du jeu qui engendre,
immanquablement, le bonheur du spectateur. Judith Sibony
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Mardi 17 avril (10h et 13h30) et mercredi 18 avril (14h)
Théâtre LE MANEGE – MONS
JEUNE PUBLIC (dès 4 ans)
LA CIGOGNE ET LE COUCOU
Par la Compagnie Arts et Couleurs
Une cigogne à la patte cassée se languit dans un nid abandonné. Un gros coucou épuisé par
un long voyage atterrit dans ce dernier. Au loin, des nuées d'oiseaux disparaissent à
l'horizon.
Avec le public assis dans leur grand nid, ces deux oiseaux-là vont se découvrir, s'affronter,
s'apprivoiser malgré leurs cultures opposées, se séduire, s'émerveiller, en racontant et en
vivant des histoires extraordinaires aux envolées tantôt lyriques, tantôt tragiques, tantôt
comiques.
Le spectacle a obtenu une mention pour son approche juste et intelligente de
l'interculturalité.
Avec Thierry Hellin et Martine Godard, Mise en scène Agnès Limbos
Jeudi 19 avril (20h)
Théâtre Léo Ferré – AULNOYE-AYMERIES
THEATRE
UNE ODYSSEE
POURQUOI ADAPTER L’ODYSSEE D’HOMERE POUR LE THEATRE ?
« Un vieux, vieux, rêve… Depuis ces vacances passées à dévorer l’Odyssée entre gamins, tous
allongés dans le sable de Bretagne, cette histoire sans relâche me taquine. Je me souviens des
rochers de la plage qui devenaient par magie, Ithaque, Troie, le pays des Kikones, L’île de Circé ou le
détroit de Charybde et Scylla.
Mon cousin, binoclard était tour à tour Polyphème ou Ulysse, sa soeur Pénélope ou Calypso, moi le
grand Poséidon ou le très puissant Alkinoüs. Les plus petits de la bande (qui ne comprenaient jamais
rien mais qui piaillaient sans cesse pour jouer) étaient notre chair à Cyclope. On flanquait des
peignées à nos petits soldats de plastique, éclatait des maquettes de bateaux avec d’énormes galets
et nos arcs « Made in Grèce antique » étaient la terreur du voisinage. La colline toute en friche
surplombant la maison était notre Olympe et personne n’avait le pouvoir de nous déloger… Nous
aimions cette histoire à la folie…
J’ai récemment averti, mon cousin que je préparais une adaptation théâtrale de l’Odyssée. Il m’a
simplement répondu avec un « immense soupçon » de jalousie dans la voix : « Salaud de privilégié
d’intermittent à la noix ! Si tu rates ton coup, je te tue ! »… Comme le cousin est toujours bien plus
costaud que moi et que je n’ai aucun désir de mourir dans un combat inégal, cette Odyssée revêt
donc une importance capitale. Je ne sais si les jeux d’enfants peuvent, un jour se transformer en
théâtre, mais je sais que l’immense bonheur que j’ai eu à me replonger, des semaines durant, au fin
fond de l’Odyssée me procure une irrésistible envie de partager. Tout d’abord avec les acteurs de la
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Compagnie de l’Oiseau-Mouche, partenaires évidents et hautement indispensables de l’aventure,
puis avec le public. Cette Odyssée, ne sera bien sûr qu’ « Une Odyssée », notre version, celle de nos
rêves d’acteurs en culottes courtes : du théâtre gourmand. »
Christophe Bihel
LA COMPAGNIE DE L’OISEAU MOUCHE
La Compagnie de l’Oiseau-Mouche est une troupe permanente qui compte vingt- trois comédiens, personnes
en situation de handicap mental. Le premier spectacle de la compagnie date de 1981. Depuis cette date, elle a
créé trente-cinq spectacles de théâtre et de danse, qu’elle a joués en France mais aussi en Italie, Allemagne,
Suisse, Espagne, Canada ou Pérou…. La compagnie privilégie un travail régulier, inscrit dans la durée en créant
les conditions de la rencontre entre les comédiens et les metteurs en scènes, chorégraphes, musiciens ou
plasticiens. La liste de ces artistes compagnons de route est longue, mais on peut entre autres citer : Wladyslaw
Znorko, Gilles Defacques, Stéphane Verrue, François Cervantes, Claire Dancoisne, Antonio Vigano, Jean-Michel
Rabeux, Vincent Goethals, Sylvie Reteuna, Cyril Viallon, Christophe Bihel ou Françoise Delrue.
A ce jour, ce projet demeure unique en France. En effet si des expériences concluantes dans le domaine de la
création artistique ont été menées avec des personnes adultes handicapées, elles sont pour la plupart à
l’initiative de metteurs en scènes isolés et ont rarement accès aux circuits de diffusion professionnels. Les
formes artistiques produites par la Compagnie de l’Oiseau-Mouche sont originales et souvent inclassables, elles
travaillent à la marge et le corps y occupe une place prépondérante. Le théâtre revendiqué est un théâtre
porteur de singularité et de différence qui s’adresse à l’humain.
Depuis juin 2001, la compagnie est installée au Théâtre de l’Oiseau-Mouche / le Garage, situé à l’angle de la
Grande Rue et de l’avenue des Nations Unies à Roubaix. Ce lieu, doté de studios, d’un restaurant, de deux
salles de répétitions et d’une grande salle de spectacle, a été imaginé par et pour la Compagnie de l’OiseauMouche. C’est avant tout un lieu de création et de recherche théâtrale.
Outre les créations de la compagnie, il accueille une quinzaine de spectacles (soit environ une cinquantaine de
représentations) par saison. Il s’agit principalement d’offrir une visibilité aux artistes partenaires de la
compagnie, ainsi qu’à de jeunes créateurs à la recherche de salles pour expérimenter leur travail.
Dimanche 22 au vendredi 27 avril
THEATRE LE MANEGE - MONS
THEATRE
FESTIVAL TILT
Il y a cinq ans naissait au sein du Manège une réflexion active sur le rapport entre école et
théâtre et plus largement entre ados et arts de la scène. L’objectif est de créer une véritable
« école du spectateur », un chemin de la petite enfance à l’âge adulte ponctué de
découvertes et de plaisirs artistiques, créer l’envie et la culture des arts vivants. Une
programmation jeune public, des spectacles tout public et la création de « Tilt ! », un festival
à destination des adolescents, avec un véritable accompagnement des professeurs et des
élèves et des choix artistiques tant liés à la pertinence des thèmes abordés qu’à une forme
théâtrale surprenante ou inventive susceptibles d’accrocher les jeunes. Aujourd’hui « Tilt ! »
a cinq ans et cette réflexion de départ s’est étoffée d’année en année pour enrichir le projet
pédagogique global du Manège où les opportunités offertes aux élèves de s’impliquer dans
les arts vivants sont toujours plus importantes. Bien plus loin que notre première idée de
l’école du spectateur, des aventures merveilleuses riches de sens et porteuses d’émotions
intenses
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 Mercredi 25 avril (20h) – jeudi 26 avril (13h30/20h) – vendredi 27 avril (13h30)
GEMELOS
D’après Le Grand Cahier d’Agota Kristof
Reprise du spectacle créé par la compagnie La Troppa en 1999
Spectacle en langue espagnole, surtitré en français
Après le succès de Sin Sangre et L’Homme qui donnait à boire aux Papillons, créés les
précédentes saisons, cette troupe chilienne atypique opère un retour aux sources avec
un spectacle qui rend hommage à la force de l’imagination et à la magie de la
machinerie. En pleine guerre, dans un lieu non-identifié de l’Europe de l’Est, une jeune
mère, inquiète de la famine qui frappe la Grande Ville, laisse à sa propre mère paysanne
le soin de veiller sur ses jumeaux. Les deux garçons sont âgés d’environ dix ans, ne vont
pas à l’école et effectuent les travaux agricoles. Gemelos, d’après Le Grand Cahier
d’Agota Kristof, est le parcours initiatique de garçons jumeaux qui apprennent seuls à
vivre dans un climat social, politique et affectif hostile. Rusés, ils s’astreignent d’euxmêmes à de nombreux exercices d’endurcissement du corps et de l’esprit. Il leur faut
tenir dans ce monde qui se révèle d’une infinie cruauté, où surgissent les exactions et
horreurs de la guerre.
Sur le plateau, trois comédiens, tour à tour mimes, conteurs, bruiteurs qui tentent de
dessiner un monde avec de gros crayons de couleur : ciel, nuages, moulins, clochetons,
vaches, champs de blé.
 Dimanche 22 avril (16h) – lundi 23 avril (13h30 et 20h)
HAVEN 010
Dans un vieux hangar près du port d’Anvers, Haven 010 relate la rencontre improbable
entre un entrepreneur flamand et un jeune algérien « sans-papier ». L’histoire d’une
odyssée contemporaine en textes, chants, musique et images qui se veulent l’écho
d’une réalité essentielle. Mais Haven 010 est aussi le résultat d’un travail de mise en
scène complexe mêlant acteurs professionnels et sans-papiers, effaçant la frontière
entre fiction et réalité.
Pour ancrer son spectacle dans la réalité, Michaël De Cock, le metteur en scène a été à la
rencontre avec des réfugiés. Depuis dix ans, il côtoie ces hommes, femmes, enfants qu’il
appelle tut simplement ‘nieuwkomers’(nouveaux arrivants), et tente par ces mots de
balayer les préjugés : « Dans mon travail je refuse de faire la distinction entre un réfugié
politique ou économique, un clandestin... Pour moi, ce sont des nouveaux arrivants,
parce que c’est cela qu’ils sont tous. Ils sont nouveau ici. C’est tout ce qu’on sait. La
raison pour laquelle ils sont partis peut m’intéresser en tant que journaliste (et encore)
mais quand je fais du théâtre, ils sont aussi humain que moi... à tous les niveaux. »
De ces rencontres est né un livre « livre Aller/retour, les frontières de la forteresse
Europe ». Et
Haven 010 a été créé avec Walpurgis. Judith Vindevogel, chanteuse qui dirige cette
compagnie, a travaillé avec le chœur et sur la musique de Bach essentiellement.
Accordéon, violon et clarinette pour illuminer le propos.
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Jeudi 26 avril (12h10) Chapelle des Ateliers des FUCAM - MONS
CONCERT DE MIDI
QUATUOR ALFAMA
Subtilité, élégance et dynamisme sont les marques du Quatuor Alfama qui compte
désormais parmi les jeunes formations les plus en vues du paysage musical belge.
Après 5 ans d’existence, Alfama poursuit son travail avec les précieux conseils du Quatuor
Danel. Sélectionné par le Centre Européen de musique de chambre ProQuartet en 2006, le
Quatuor Alfama a suivi les enseignements de Walter Levin du Quatuor Lasalle et Rainer
Schmidt du Quatuor Hagen et se perfectionne cette année auprès de Heime Muller (Quatuor
Artemis) et Eberhard Feltz.
Le Quatuor Alfama a enregistré en compagnie du guitariste Denis Sung-Hô (Rising Star
2004/2005) le quintette de Léo Brouwer pour Fuga Libera ainsi que l’intégrale des œuvres
pour quatuor à cordes de Frédéric Devreese pour le label Kalidisc.Ces deux enregistrements
ont été unanimement salués par la critique belge et internationale. Le Quatuor Alfama vient
de sortir son troisième CD pour le label Fuga Libera intitulé "Quartettsatz".
Le Quatuor Alfama multiplie les engagements en Belgique (Festival de l’Ete mosan, Brussel
Summer Festival Ostbelgienfestival, Festival de Wallonie…) et à l’étranger (Festival du
prieuré de Chirens, les heures musicales de Cunault, les musicales du Golfe; Jeudis musicaux
de Royan…) en compagnie notamment du jeune pianiste français Guillaume Coppola.
Le Quatuor Alfama bénéficie du soutien de la communauté française de Belgique et des
tournées « arts et vie »
Programme détaillé du concert:
Lever de Soleil Haydn (24')
Allegro con spirito
Adagio
Menuetto
Allegro ma non troppo
KV 156 Mozart (13')
Langsamer Satz Webern (10')
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