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Le Moule
Cette charmante commune située en façade de l’Océan Atlantique est aussi
connue pour la beauté de ses paysages que pour sa vitalité.
En plein développement, la commune structure son économie autour de
l’agriculture, du commerce et du tourisme. Elle se tourne également vers les
énergies nouvelles comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne
Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? A propos du Moule Il y avait 21347 Mouliens et Mouliennes en 2008 Les coordonnées de la commune sont : 16° 20′ 00″ Nord 61° 21′ 00″ Ouest Le Moule est une des plus vielle commune de Guadeloupe La commune abrite le seul port de la côte atlantique et la dernière usine à sucre de l’île
Fiche Ressource Enseignant La biomasse Ce terme désigne l’ensemble des matériaux d’origine biologique utilisés comme combustibles pour la production de chaleur, d’électricité ou de carburants. La biomasse est utilisée par l'homme depuis qu'il maîtrise le feu. Elle reste la première énergie renouvelable utilisée dans le monde, pour le chauffage et la cuisson surtout, mais essentiellement dans les pays peu industrialisés. L'énergie ti rée de la biomasse intéresse à nouveau les pays riches ou émergents qui voient se profiler, après plusieurs chocs pétroliers, la pénurie d’énergies fossiles dans des temps assez courts. C'est une filière encore peu visible, mais en développement, y compris sous des formes industrielles avec les agro‐carburants (cas du Brésil avec la canne à sucre). La première source d'énergie biomasse employée en France est le bois. Qu’il soit sous forme de bûches, de granulés ou autres, le bois est aujourd’hui un élément prépondérant dans le panel énergétique puisqu’il constitue un matériau écologique par excellence. Le bois utilisé comme combustible permet d’alimenter les chauffages collectifs ou individuels, les chaufferies industrielles tout en limitant l’impact sur l’effet de serre. Les émissions de CO2 dégagées par la combustion du bois sont 12 fois moins importantes que celles émises par la combustion du fioul. Mais on peut se demander si les émissions de CO2 dégagées par la combustion de la biomasse ne seraient pas responsables de l'augmentation de gaz à effet de serre. Si l'on se réfère au cycle du carbone, les émissions de CO2 émises par la combustion de la biomasse sont compensées par l'absorption de CO2 par les végétaux lors de leur croissance. En Guadeloupe : La Guadeloupe dispose d’une grande variété de ressources en biomasse parmi lesquelles la bagasse de canne à sucre est sans doute la plus connue. On peut ainsi recenser sur le territoire les ressources suivantes, qui peuvent être classées en trois grandes familles, selon leur origine : La biomasse agricole qui regroupe les produits et déchets de l’agriculture : résidus de cultures (pailles de canne, etc.), cultures spécifiquement dédiées à la production d’énergie et effluents d’élevages ; à l’heure actuelle, il n’existe pas en Guadeloupe de cultures à vocation énergétique, mais ce type de ressources fait l’objet de projets de R&D tel le projet Cann’elec qui porte sur les variétés de canne fibreuse dédiées à la production d’énergie ; La biomasse bois avec les produits et déchets de la sylviculture et des industries connexes, ainsi que les produits en fin de vie (bois récupéré des déchèteries, déchets du BTP, etc.) ; cette ressource est quasiment inexistante en Guadeloupe où l’exploitation forestière est très peu développée ; La biomasse déchet qui comprend les déchets ménagers et industriels fermentescibles : déchets des agro‐industries notamment de la filière canne (pailles de canne à sucre, bagasse des sucreries et distilleries agricoles, mélasse du processus sucrier, vinasses de distilleries, etc.), effluents industriels, ordures ménagères et déchets des collectivités (déchets verts, boues de stations d’épuration, etc.). L’étude des gisements de biomasse réalisée sur le territoire, a permis de quantifier les ressources et potentiels existants ainsi que les possibilité et contraintes de mobilisation de ces ressources. Les principaux gisements identifiés sont : ‐
Les 225 000 tonnes de bagasse produites chaque année sont valorisées à 95% ne laissant un gisement résiduel de l’ordre de 10 000 tonnes/an ; ‐
Les filières déchets recouvrent des gisements de biomasse conséquents (50 000 t/an de FFOM, 60 000 t/an de déchets verts, etc.) mais difficiles à capter car très diffus et éparpillés sur le territoire, et compte tenu du déficit d’organisation des filières de collecte et de tri ; ‐
Les résidus agricoles en particulier les pailles de canne à sucre représentent un potentiel important : avec 10 tonnes de MS par hectare après récolte, ce sont plus de 100 000 t/an à l’échelle de la Guadeloupe qui pourraient être récupérées, au moins en partie, en respectant les priorités d’utilisation (alimentation animale, fertilisation, paillage et couverture des sols) et les besoins de restitution au sol. La bagasse constitue une ressource énergétique importante dans la mesure où celle‐ci possède un pouvoir calorique supérieur à celui de nombreux lignites (charbon). 430 000 tonnes de bagasse sont utilisées chaque année par la centrale thermique de cogénération installée près de la sucrerie de Gardel au Moule. Cette centrale thermique mixte charbon/bagasse alimente la sucrerie et produit 20 % de l'électricité de la Guadeloupe (7 % à partir de la bagasse). La bagasse constitue actuellement la principale ressource de biomasse de la Guadeloupe avec200 000 à 250 000 tonnes produits par an. L’essentiel de ce gisement, pour plus de 95% dont 75%par la CTM, est valorisée par combustion pour la production d’énergie électrique et thermique. La bagasse restante correspond aux excédents non valorisés par les distilleries agricoles, estimés entre5 000 à 10 000 tonnes par an. Cette ressource se caractérise par la faible densité du produit et sa dissémination sur le territoire. En Guadeloupe, la bagasse est essentiellement utilisée comme combustible. La majeure partie du gisement, environ à hauteur de 75%, est valorisée par la centrale thermique du Moule (CTM) pour la production de vapeur et d’électricité. La CTM consomme la totalité de la bagasse livrée par la sucrerie de Gardel pendant la campagne cannière, soit 180 000 à 200 000 tonnes par an pendant 4 à 6 mois. Les autres unités de transformation de la canne valorisent in situ leur production de bagasse pour couvrir leurs besoins d’énergie. Mise à part la distillerie Bologne qui produit de l’électricité en cogénération, les autres sites valorisent la bagasse dans une simple chaudière vapeur (valorisation thermique voire mécanique). Ces unités ne sont pas suffisamment importantes, excepté la SRMG, pour envisager de produire également leur électricité en cogénération à partir de la vapeur excédentaire. Afin de traiter ses effluents (vinasse issue de la distillation du rhum), la SIS BONNE‐MERE a développé une unité de méthanisation et d'évapo‐concentration des vinasses qui alimente la chaudière du site. Les résidus de vinasse après méthanisation et évapo‐concentration sont transformés en granulés d'amendement agricole. La chaudière du site, d’une puissance thermique de 8,9 M\V, est opérationnelle depuis 2006. Centrale électrique bagasse / charbon La centrale thermique est construite à proximité immédiate de la sucrerie de Gardel et utilise deux combustibles: ‐
la bagasse fournie par la sucrerie pendant la campagne sucrière ‐
du charbon d'importation (Colombie ou Venezuela) le reste de l'année Son transport jusqu'à la centrale se fait par camions équipés de bennes spéciales hermétiques et anti‐pollution. Aujourd'hui grâce aux techniques mises au point par la société, il est possible de brûler la bagasse sans aucune pollution, d'alimenter la sucrerie Gardel en vapeur et de produire à destination du réseau d'électricité local ou national environ 110 KWH par tonne de canne. 40 à 50 emplois permanents ont été créés. Sources www.cidem.org http://enseignants.edf.com http://www.guadeloupe‐energie.gp Fiche Elève 1 La Biomasse en Guadeloupe Réponds aux questions suivantes : 1. Donne la liste des énergies non‐renouvelables. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. 2. Pourquoi dit‐on qu’elles ne sont pas renouvelables. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. 3. Donne la liste des énergies renouvelables. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. 4. Parmi les énergies renouvelables, il y a la biomasse. Peux‐tu définir ce qu’est la biomasse ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. 5. Complète le tableau : •
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Conversion thermochimique •
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Conversion biologique •
(distillation / fermentation) •
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Création de carburant •
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Ci‐ contre diverses sources de création de biomasse : Le colza, la bagasse de canne à sucre, la paille, le bois et les résidus verts, le fourrage, les betteraves sucrières, les cannes à sucre, les céréales, le palmier à huile
Fiche enseignant 1 La biomasse Réponds aux questions suivantes : 1. Donne la liste des énergies non‐renouvelables. Energie nucléaire, énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) 2. Pourquoi dit‐on qu’elles ne sont pas renouvelables. Parce qu’elles proviennent de ressources qui n’existent qu’en quantité définie dans le sol. 3. Donne la liste des énergies renouvelables. Hydraulique, solaire (photovoltaïque et solaire thermique), éolien, biomasse et géothermie. 4. Parmi les énergies renouvelables, il y a la biomasse. Peux‐tu définir ce qu’est la biomasse ? La biomasse désigne l'ensemble des matières organiques d'origine végétale pouvant procurer une source d'énergie par combustion (ex : bois énergie), après méthanisation (biogaz) ou après de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). 5. Complète le tableau : •
le bois et les résidus verts, •
la paille, Conversion thermochimique •
la bagasse de canne à sucre, •
le fourrage. • les céréales
Conversion biologique • les betteraves sucrières
(distillation / fermentation) • les cannes à sucre
•le colza, Création de carburant •le palmier à huile
Ci contre diverses sources de création de biomasse : Le colza, la bagasse de canne à sucre, la paille, le bois et les résidus verts, le fourrage, les
betteraves sucrières, les cannes à sucre, les céréales, le palmier à huile
Fiche Ressource Enseignant Energie photovoltaïque Parmi les autres énergies renouvelables, l’énergie solaire est la plus prometteuse et en même temps, celle qui par le passé a fait le plus rêver les hommes. En effet, qui maîtrise la force du Soleil, contrôle le monde. Il y a plus de 4500 ans, les civilisations anciennes faisaient du soleil un véritable dieu (les Incas, les Egyptiens, les Celtes, les Romains…). Mais au‐delà de cette adoration, le grand astre est une source incomparable d’énergie. On peut noter cette anecdote sur l’événement qui se produisit en 212 avant Jésus‐Christ, quand Archimède incendia à distance la flotte romaine au large de Syracuse avec des miroirs en bronze poli. Et ce soleil est une source renouvelable au moins encore pour les 4,5 milliards d’années à venir. Sa puissance est pratiquement constante. La Terre reçoit chaque année du Soleil 8 000 fois plus d’énergie que sa population n’en consomme. Au‐delà de sa fonction d’éclairage et de chauffage naturel, le Soleil est responsable des déplacements de masses d’air, point de départ du cycle de l’eau et de la photosynthèse. Une loi de programme n° 2005‐781 du 13 juillet 2005 fixe les orientations de politique énergétique française, avec deux objectifs : • maîtriser les consommations énergétiques et faire des économies d’énergie ; • développer une offre diversifiée s'appuyant en priorité sur les filières de production d’énergie sans émission de gaz à effet de serre, tout en limitant la dépendance vis‐à‐vis des approvisionnements en matière fossile. En outre, la France s’est engagée dans le cadre de l’Union européenne à respecter des objectifs en faveur des énergies renouvelables, repris en 2007, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement : 23 % de la consommation énergétique devra provenir des énergies renouvelables d’ici 2020. L’énergie solaire ne produit pas de gaz à effet de serre lors de son utilisation et elle offre un potentiel énorme pourvu qu’on sache la dompter. Le Soleil brillant partout, même s’il émet plus d’énergie dans certaines zones, fait de cette source, une énergie exploitable sur une grande partie de la planète. La puissance cumulée du parc photovoltaïque installé en France était de 81 MW fin 2008 et sera d’environ 850 MW fin 2010, soit une multiplication par 10 en 2 ans. Les projets déposés à ce jour représentent plus de 3 000 MW. La France est donc très largement en avance sur la mise en œuvre des objectifs du Grenelle Environnement (1 100 MW installés fin 2012 et 5 400 MW en 2020). Comment utiliser l’énergie solaire ? L’énergie du soleil peut être utilisée pour produire de la chaleur ou de l’électricité. • Produire de la chaleur Grâce à des panneaux solaires thermiques, il est possible de converti r le rayonnement du soleil pour produire de l’eau chaude. Le principe utilisé est celui du tuyau d’arrosage qui est resté au soleil. Ce système est aujourd’hui très intéressant et très demandé par les particuliers. Il équipe déjà plus de 100 000 maisons en France, surtout pour fournir de l’eau chaude sanitaire. • Produire de l’électricité ‐ Il est possible de produire de l’électricité à partir de la lumière du soleil grâce à des panneaux solaires photovoltaïques. Les modules solaires photovoltaïques sont constitués, dans la plupart des cas, d’un assemblage de cellules photovoltaïques en silicium. Le silicium est fabriqué à parti r de la silice (notamment présente dans le sable), une matière abondante sur toute la Terre. Mais, il faut rendre ce silicium très pur ce qui nécessite un apport important d’énergie (ce qui a un coût). L’électricité photovoltaïque produite peut ensuite être injectée dans le réseau électrique général pour être utilisée ailleurs, ou stockée dans des batteries pour servir à des moments où il n’y a plus de soleil. Les systèmes photovoltaïques permettent aujourd’hui de produire en France environ 190 GWh (estimation de la production annuelle de 2009), ce qui correspond à la consommation électrique de 85 000 habitants. Leur progression va être très importante dans les prochaines années. ‐ Les centrales solaires photovoltaïques permettent de produire de l’électricité à grande échelle. Elles sont composées d'un ensemble de modules solaires photovoltaïques reliés en série ou en parallèle et branchés sur un ou plusieurs onduleur(s). La technique de production d’électricité est donc la même que pour des modules photovoltaïques installés sur un bâtiment ‐ Les centrales solaires thermodynamiques concentrent à l’extrême l’énergie du soleil grâce à des miroirs et des paraboles. On obtient alors de très fortes températures, permettant la production de vapeur d’eau capable d’actionner des turbines et donc de produire de l’électricité. Mais ce type de centrale n’existe pas en France en application industrielle car il est nécessaire de bénéficier d’un ensoleillement important. L’énergie solaire au Moule Implantés par JSA technology, les modules photovoltaïques d’une puissance énergétique de 1MWc fabriqueront toute l’année l’électricité. Une électricité « propre », renouvelable qui permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère 116 200 tonnes de CO2 par an, soit les émissions de de 2 600 véhicules/an. Installée sur un terrain privé de 1,5 hectares, cette centrale est un concept clé en main de JSA Technology. « Nous fournissons et posons les modules photovoltaïques ainsi que tous les accessoires. Tous ces équipements sont bien sûr homologués pour résister aux cyclones et séismes propres à nos régions tropicales. Mais nous accompagnons également nos clients dans les démarches administratives ainsi que pour le raccordement au réseau » indique Gilles Apatout, le PG de l’entreprise. JSA Technology a également réalisé la plus grande centrale photovoltaïque privée au sol de France (100.8 kWc de puissance, 560 modules de 180W chacun, répartis sur une surface de 1500m2). Fort de ce type d’installations dans les zones tropicales, l’entreprise, l’une des majors français de la conception et de l’installation de centrales photovoltaïques, se lance à la conquête des marchés émergents du solaire comme l’Afrique, les Caraïbes, le Pacifique et le Moyen‐Orient. Sources www.energies‐renouvelables.org http://www.industrie.gouv.fr/portail/secteurs/enersolairephoto.html www.terredavenir.org www.guadeloupe‐energie.gp Fiche Elève 2 PINOSOLE, le pantin solaire Il était une fois en Guadeloupe, un artisan qui voulait avoir un fils. Mais il n’avait pas de femme et d’ailleurs, ce n’est pas ce qu’il voulait. Il voulait avoir un fils pour pouvoir lui transmettre tout ce qu’il avait appris de la vie et lui raconter tous les contes que ses parents lui avaient conté quand il était petit. Il se mit alors à chercher des morceaux de bois dans la forêt et les travailla pour créer les parties du corps de son fils. Une fois qu’il eut fini, il assembla le tronc, les bras, les jambes et la tête. Après, il réfléchit. Comment allait‐il faire vivre son fils, puisque celui‐ci était en bois ? Un petit garçon qui passait par là et qui s’appelait Janot s’approcha de l’artisan. Il regarda le pantin de bois et il demanda à l’homme ce qu’il voulait en faire. Celui‐ci répondit qu’il voulait en faire son fils mais qu’il ne savait pas comment le faire vivre. Janot réfléchit puis, après avoir énoncé plusieurs solutions, il proposa à l’homme de la faire fonctionner avec le Soleil. L’homme croyait que le petit garçon se moquait de lui mais ce dernier expliqua que, si le pantin fonctionnait avec de l’énergie solaire, il se réveillerait le matin, au lever du jour, il ferait plein d’activités avec son père la journée et il s’endormirait le soir. Mais pour que l’idée se réalise, il fallait que l’artisan construise des petits panneaux solaires pour récolter les rayons du soleil et qu’il les colle sur le corps du pantin et tout cela prendrait du temps. Janot proposa d’aider l’artisan. Pendant deux mois, ils travaillèrent ensemble, se racontant des histoires, des contes même, chantant, s’amusant et un jour, ils finirent par coller le dernier panneaux. Mais c’était le soir et le soleil était couché alors rien ne se passa. Pourtant, Janot décida que son travail était terminé et, après avoir qu’ils eurent baptisé le pantin Pinosole, les deux amis se séparèrent. Le lendemain, lorsque l’artisan se réveilla, il trouva Pinosole debout sur ses jambes et il fut très content ; mais au fur et à mesure des jours, l’homme s’aperçut que son fils n’était pas aussi gai, pas aussi créatif et pas aussi vif que Janot. Le pantin ne connaissait pas d’histoire, il ne riait pas aux éclats aux blagues de son père et ne répondait pas aux devinettes, ce que Janot faisait. L’homme se mit alors à regretter la présence de Janot et il partit alors à sa recherche. Il le trouva allongé pas très loin sous un manguier. Quand il vit l’homme, Janot fut content et il le fut plus encore quand celui‐ci lui demanda de venir vivre avec lui dans sa maison. Janot, qui n’avait pas de parent, accepta la proposition de l’homme. Ils vécurent heureux tous ensemble, l’homme, Janot et Pinosole bien sûr ! Question 1 A quel conte cette histoire te fait‐elle penser ? Question 2 Pourquoi l’artisan voulait‐il un fils ? Pourquoi à la fin veut‐il que Janot reviennent ? Question 3 Réfléchis avec ta classe et essaie de trouver d’autres énergies pour faire fonctionner un pantin de bois et expliquez pourquoi, dans tous les cas, il ne fonctionnerait pas comme un homme. Fiche Enseignant 2 PINOSOLE, le pantin solaire Il était une fois en Guadeloupe, un artisan qui voulait avoir un fils. Mais il n’avait pas de femme et d’ailleurs, ce n’est pas ce qu’il voulait. Il voulait avoir un fils pour pouvoir lui transmettre tout ce qu’il avait appris de la vie et lui raconter tous les contes que ses parents lui avaient conté quand il était petit. Il se mit alors à chercher des morceaux de bois dans la forêt et les travailla pour créer les parties du corps de son fils. Une fois qu’il eut fini, il assembla le tronc, les bras, les jambes et la tête. Après, il réfléchit. Comment allait‐il faire vivre son fils, puisque celui‐ci était en bois ? Un petit garçon qui passait par là et qui s’appelait Janot s’approcha de l’artisan. Il regarda le pantin de bois et il demanda à l’homme ce qu’il voulait en faire. Celui‐ci répondit qu’il voulait en faire son fils mais qu’il ne savait pas comment le faire vivre. Janot réfléchit puis, après avoir énoncé plusieurs solutions, il proposa à l’homme de la faire fonctionner avec le Soleil. L’homme croyait que le petit garçon se moquait de lui mais ce dernier expliqua que, si le pantin fonctionnait avec de l’énergie solaire, il se réveillerait le matin, au lever du jour, il ferait plein d’activités avec son père la journée et il s’endormirait le soir. Mais pour que l’idée se réalise, il fallait que l’artisan construise des petits panneaux solaires pour récolter les rayons du soleil et qu’il les colle sur le corps du pantin et tout cela prendrait du temps. Janot proposa d’aider l’artisan. Pendant deux mois, ils travaillèrent ensemble, se racontant des histoires, des contes même, chantant, s’amusant et un jour, ils finirent par coller le dernier panneaux. Mais c’était le soir et le soleil était couché alors rien ne se passa. Pourtant, Janot décida que son travail était terminé et, après avoir qu’ils eurent baptisé le pantin Pinosole, les deux amis se séparèrent. Le lendemain, lorsque l’artisan se réveilla, il trouva Pinosole debout sur ses jambes et il fut très content ; mais au fur et à mesure des jours, l’homme s’aperçut que son fils n’était pas aussi gai, pas aussi créatif et pas aussi vif que Janot. Le pantin ne connaissait pas d’histoire, il ne riait pas aux éclats aux blagues de son père et ne répondait pas aux devinettes, ce que Janot faisait. L’homme se mit alors à regretter la présence de Janot et il partit alors à sa recherche. Il le trouva allongé pas très loin sous un manguier. Quand il vit l’homme, Janot fut content et il le fut plus encore quand celui‐ci lui demanda de venir vivre avec lui dans sa maison. Janot, qui n’avait pas de parent, accepta la proposition de l’homme. Ils vécurent heureux tous ensemble, l’homme, Janot et Pinosole bien sûr ! Question 1 A quel conte cette histoire te fait‐elle penser ? Ce conte ressemble à celui de Pinocchio Question 2 Pourquoi l’artisan voulait‐il un fils ? Pourquoi à la fin veut‐il que Janot reviennent ? L’artisan voulait un fils car il voulait partager ses savoirs avec lui et il souhaite que Janot revienne à la fin car il se rend compte que ce dernier avait toutes les qualités qu’il cherchait chez un fils, plus que Pinesole. Question 3 Réfléchis avec ta classe et essaie de trouver d’autres énergies pour faire fonctionner un pantin de bois et expliquez pourquoi, dans tous les cas, il ne fonctionnerait pas comme un homme. 

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