A monsieur le Directeur de la Publication
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A monsieur le Directeur de la Publication
A monsieur le Directeur de la Publication Journal L’Humanité Monsieur le Directeur de la Publication, Dans votre édition du mardi 21 février 2012, vous avez publié un article intitulé « SYSTEME CARIGNON A Vienne, les méthodes peu orthodoxes des sarkozystes », rédigé par Monsieur Grégory MARIN. Dans cet article, vous n’hésitez pas à mettre en accusation l’Office Public de l’Habitat Advivo, sa Direction, certains cadres et salariés ainsi que son Président. Votre analyse et votre description de la situation de notre Office s’inscrivent dans une litanie d’inexactitudes, d’omissions et de diffamations. Conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, je sollicite la publication du droit de réponse suivant, à insérer à la même place et en mêmes caractères et sans aucune intercalation, que l’article susmentionné intitulé « Système CARIGNON » : « Dans votre édition du 21 février 2012, votre article relatif à l’Office Public Advivo, intitulé « SYSTEME CARIGNON A Vienne, les méthodes peu orthodoxes des sarkozystes », comporte des inexactitudes et d’évidentes contre-vérités. Cet article ne cherche pas à établir une quelconque vérité mais à salir le travail d’une équipe, jeter le discrédit sur un homme politique et alimenter par tous les moyens une confusion qui ne sert en réalité qu’un intérêt politicien. Sans être exhaustif, certains éléments doivent être dénoncés. Vous indiquez que j’aurais « bunkérisé » Advivo, reprenant en cela les propos de M. Binet, conseiller général socialiste qui lui, parle de « vaisseau amiral de l’UMP locale ». Votre présumée analyse du contexte viennois oublie au passage de préciser que ce même M. Binet a été le collaborateur de Louis Mermaz, sous les mandats duquel l’Office a embauché plusieurs enfants d’élus municipaux socialistes, mais aussi son Directeur de Cabinet en qualité de Directeur Général Adjoint de l’Office et nombre de militants du PS dont le mandataire financier de M. Binet, lors des élections cantonales de 2008. Je m’étonne donc de la qualité et de l’impartialité de votre enquête…D’ailleurs, vous affirmez sans preuve « qu’embauches et nominations de salariés se sont multipliées depuis 2008 ». Or, en 2001, Advivo comptait 138 salariés, en 2007, 140 salariés et en 2011, 140 salariés. De plus, le taux de rotation du personnel de l’organisme est passé de 10,31% en moyenne entre 2001 et 2007 à 4,28% en moyenne par an depuis 2008 ! En outre, vous citez quatre noms de cadres membres de l’UMP dont deux font partie de l’entreprise depuis près de 10 ans, soit bien avant 2008 ! Vous rapportez les propos d’élus de la gauche iséroise selon lesquels « salariés et locataires sont pris en otages par la guerre interne de l’UMP ». Etonnant quand on sait que l’appel lancé aux salariés par les représentants syndicaux à défiler devant l’Office dans le cadre du mouvement de grève nationale du 11 octobre 2011, n’a réuni que 9 salariés. Le 27 octobre 2011, lorsque l’intersyndicale CFTC CGT FO CFDT a cherché à mobiliser l’ensemble des 13 000 locataires d’Advivo ainsi que ses salariés, pour dénoncer un soidisant malaise social et un service de piètre qualité rendu aux locataires… seuls 0,20% des locataires et 30 salariés étaient présents. Cette mobilisation a montré son vrai visage, celui d’une manœuvre politicienne ! Désormais, on lit dans votre publication qu’il serait fait état de « présomptions de favoritisme » à l’égard de l’entreprise Newday. Cette entreprise a été retenue en 2009, à l’issue d’un marché passé selon le protocole des Marchés A Procédure Adaptée en bonne et due forme, et ce afin de procéder à l’enquête locataire que tout Office Public de l’Habitat doit réaliser une fois tous les 3 ans. Le choix de l’entreprise Newday, pour un marché d’un montant de 22.700 euros HT, a été approuvé, après analyse des offres reçues, par le Comité de Direction d’Advivo et donc, par le directeur financier F. Erhel, dont vous précisez qu’elle était chargée de valider la procédure. Vous publiez également la facture constitutive de l’achat d’un fichier pour un montant de 1.776,06 € TTC, en omettant de préciser que cette facture comprend également une journée de formation à l’utilisation du logiciel GoTo Software, logiciel très utilisé afin d’adresser des mailings sans faire l’objet d’un classement en spam. Ce logiciel a été acquis pour faire la promotion d’Advivo. En aucune façon, ce fichier n’a été utilisé à d’autres fins et aucun fait ne vous permet de dire le contraire. De plus, vous placez l’ancien directeur financier, Françoise Erhel, en victime. Un comble car selon les propres termes du Directeur Général du Travail, dans son courrier du 28 octobre 2011, il ressort que Mme Françoise Erhel n’a « pas respecté les règles internes et légales concernant la passation des marchés publics(…) lors du choix des entreprises chargées de la maintenance ou de la fourniture de matériel informatique pour l’Office »; qu’elle a « procédé à des commandes (…) des achats ponctuels directement auprès de diverses entreprises issues pour certaines de « son réseau personnel et professionnel » (…) ayant engendré un surcoût très important pour l’Office Advivo » ; « d’avoir procédé au paiement de très nombreuses factures, directement, sans respecter l’exigence interne des trois signatures (….), le total des montants de ces factures atteignant plusieurs centaines de milliers d’euros » ; d’avoir mis « en paiement directement de très nombreuses factures, sans validation de la direction générale, et pour un montant total de plus de 500 000 euros ». C’est sur la base de ces faits et sur ma proposition que le Conseil d’Administration a donné son accord pour qu’un signalement auprès du Procureur de la République de Vienne soit entrepris. A l’issue, Mme Erhel a été entendue sur ces faits par la section financière de la Police Judiciaire de Lyon et non sur une quelconque autre affaire. Et c’est également à propos des faits que nous avions signalés que cette même section financière est venue non pas perquisitionner l’Office mais bien auditionner le personnel du service dirigé par Mme Erhel. Il n’existe donc pas d’affaire portant sur telle ou telle société mais un signalement auprès du Procureur de la République au regard des agissements de Mme Erhel. Par ailleurs, vous croyez pouvoir, sous couvert de l’anonymat, prétendre qu’il existe des demandes hiérarchiques visant à antidater des documents ou procédures. Comment ne pas voir, une fois de plus, une tentative de déstabilisation par le mensonge. Pas de source et comme cela l’info est plus sûre ! Enfin, l’enquête locataire conduite en 2009 portait sur 42 questions, dont 4 étaient centrées sur les modalités d’interpellation de l’Office par les locataires. La n°35 portait sur la connaissance ou non du nom du Président, la n°36 sur celui du Directeur Général et la n°37 sur celui du responsable d’Agence. La n°38 permettait de savoir si, en sollicitant l’une des trois personnes susnommées, le locataire avait eu une réponse et d’en connaitre sa satisfaction. Nous sommes donc bien loin d’un sondage d’opinion ou d’une valorisation de l’image d’un homme politique. Il s’agit, simplement, de mettre en place toutes les actions possibles pour optimiser la qualité du service rendu à l’ensemble de nos locataires. » Dans l’attente de la publication de ce droit de réponse, Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur de la publication, en l’expression de ma détermination. Le Président Thierry KOVACS Adjoint au Maire de Vienne Conseiller Régional Rhône-Alpes