Une deuxième session partielle du bac
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Une deuxième session partielle du bac
AUTISTES CES ENFANTS PRIVÉS D’ÉCOLE LIRE L’ARTICLE DE A. FEDJKHI EN PAGE 15 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 5 juin 2016 N°7811 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LES ÉPREUVES ENTACHÉES DE FRAUDE CONCERNÉES PHOTO : M. SALIM Une deuxième session partielle du bac LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 24 UN ACCIDENT FAIT 32 VICTIMES ET DES DIZAINES DE BLESSÉS À LAGHOUAT MOHAMED ALI DÉCÈDE À L’ÂGE DE 74 ANS LES ROUTES DE LA MORT LE BOXEUR QUI A «SECOUÉ LE MONDE» ■ Une nouvelle hécatombe a eu lieu, dans la nuit de vendredi à samedi sur la RN23 au lieudit El Djeder, dans la wilaya de Laghouat. Vers 2h50, cet accident est survenu sur le tronçon reliant la daïra d’Aflou à la commune de Oued Morra lors de la collision d’un autocar de transport des voyageurs et d’un poids lourd immatriculé à Relizane. LIRE L’ARTICLE DE ASMA BERSALI EN PAGE 6 En prise avec son dernier combat contre la maladie, Mohamed Ali, la légende du noble art, s’est éteint dans la soirée de vendredi à l’âge de 74 ans. Pour les Algériens, pour le monde musulman et, par-delà, la planète des peuples opprimés, il aura été une icône pas comme les autres. GOUVERNEMENT, UGTA ET PATRONAT UNE TRIPARTITE SUR FOND DE CRISE LIRE LES ARTICLES DE AKLI REZOUALI ET LYES MECHTI EN PAGE 3 LIRE ÉGALEMENT LA CONTRIBUTION DE NOUREDDINE BOUDERBA EN PAGE 2 MOHAND AMOKRANE CHERIFI Membre de l’instance présidentielle du FFS ■ L’expert Mohand Amokrane Cherifi estime, dans un entretien accordé à El Watan, que les réponses techniques sont insuffisantes face à la situation de crise qui prévaut et seul le «primat du politique peut en venir à bout». LIRE L’ARTICLE DE OMAR KHAROUM EN PAGE 23 LIRE L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR NADJIA BOUARICHA EN PAGES 4 ET 5 PHOTO : DR MOHAMED ABDELAZIZ INHUMÉ HIER AUX TERRITOIRES LIBÉRÉS L’HOMME S’EN EST ALLÉ, LA LUTTE CONTINUE LIRE L’ARTICLE DE AMANY IDIR EN PAGE 13 PHOTO : DR «NOUS SOMMES EN ÉTAT D’URGENCE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE» El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 2 CONTRIBUTION RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES LES ALGÉRIENS ONT BESOIN DE TOUS TRAVAILLER ET NON PAS DE TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS Ingénieur A près la privatisation du secteur économique et la remise en cause entamée des subventions et des transferts sociaux, voilà arrivé le tour de la sécurité sociale et la retraite basée sur la solidarité et la répartition d’être ciblée par les tenants du libéralisme. Ici comme ailleurs se développe depuis quelques années un discours sur le «vieillissement» de la population et le «choc démographique» qui guetterait l’Algérie en 2025 «avec l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération «baby-boom» née dans les années 19701980». «Le poids des plus de 60 ans» combiné à la retraite avant l’âge légal serait une bombe à retardement que seule une «réforme courageuse et anticipée» pourra éviter. Par réforme, ils n’entendent pas une augmentation des ressources dont le potentiel est loin d’être épuisé, ce qui aurait mis à contribution les entrepreneurs, mais plutôt une diminution des pensions à travers le relèvement de l’âge de départ à la retraite accompagnée de la suppression ou la restriction de la retraite avant l’âge légal (retraite proportionnelle et retraite sans condition d’âge). Certains experts proposent même la privatisation graduelle de la retraite à travers l’introduction de la retraite à trois piliers, chère à la Banque mondiale et/ou la souscription à des assurances privées. Cette dramatisation des déséquilibres démographique et financier du système de retraite est un classique pour mieux faire accepter l’option libérale. Derrière cette offensive se cache la volonté du capital financier spéculateur de favoriser le déplacement des cotisations sociales vers le marché financier (épargne, assurances privées, capitalisation, etc.). Le gouvernement, en cédant à ce chant de sirènes risque de prendre des décisions qui pourraient nous entraîner sur une voie dangereuse, celle d’une réforme inadaptée et contre-productive de la retraite qui aura un impact négatif non seulement sur les travailleurs salariés et sur les plus vulnérables d’entre eux, mais également sur l’emploi. En effet, les véritables défis qui s’annoncent pour l’Algérie d’ici 2030 ne seront pas ceux des personnes âgées, mais seront liés à la santé, la scolarisation, l’emploi et au logement des nouvelles générations avec une natalité de nouveau galopante. Il ne s’agira pas de faire travailler plus les Algériens, mais de les faire travailler tous et il y aura suffisamment d’actifs pour prendre en charge tous les retraités dans le cadre du système Bio express Diplômé de l’Institut national des hydrocrabures et de la chimie (INH), Noureddine Bouderba a été ingénieur en chef à l’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP), assistant au directeur depuis 2005. En 1988, il a été élu membre du syndicat de son entreprise et, en 1992, membre du bureau de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC) chargé des affaires sociales et de la législation. En 1995, il a été l’un des principaux animateurs du mouvement des parapétroliers contre l’application de la feuille de route du FMI. Ses engagement et luttes syndicales lui ont valu un séjour en prison et plusieurs autres procédures judiciaires. actuel basé sur la solidarité et la répartition d’ici 2050 et même au-delà. Le discours des tenants de l’option libérale ne résiste pas à la réalité des faits malgré les tentatives de l’envelopper avec des «arguments techniques». La population algérienne n’est pas vieillissante. Tous ceux qui l’affirment se basent sur des projections établies durant les années 2000, mais qui ont été contredites par l’évolution démographique récente. Des experts continuent de se baser sur un taux de fécondité proche ou inférieur au seuil de remplacement des générations (2,1 enfants/femme) et une projection de la population algérienne de 48 millions à l’horizon 2050, alors que ce niveau sera atteint en 2025, soit un décalage de presque 25 ans. Selon les statistiques officielles, la courbe d’évolution du taux de fécondité (2,27 enfants/femme en 2006) s’est inversée depuis 2007 et ce dernier a atteint, en 2015, la valeur de 3,1 enfants/femme, soit l’un des taux les plus élevés du monde. On nous recommande de prendre exemple sur les pays développés qui ont augmenté l’âge de départ à la retraite à 65 ans, oubliant de nous préciser la progressivité des échéances et leur horizon (2025 pour Japon, 2026 pour l’Estonie, 2030 pour la Bulgarie, 2044 pour la République tchèque, etc.). On omet surtout de mettre en évidence la différence de la structure par âge de ces populations avec celle de notre pays. S’il est vrai que l’espérance de vie de la population algérienne s’est améliorée dans notre pays (77,1 ans en 2015), elle ne peut être comparée à celle observée dans les sociétés «vieillissantes», à l’exemple du Japon, la France, l’Espagne, l’Italie, etc. où sa moyenne dépasse les 82 ans. Mais l’indicateur espérance de vie ne peut à lui seul nous renseigner sur le «vieillissement» d’une population. C’est à l’évolution de la structure des âges que se mesure ce dernier à l’aide de deux ratios : la proportion des personnes âgées dans la population totale et le ratio de dépendance démographique des personnes âgées. En 2015, la proportion de la population algérienne âgée de plus de 60 ans était de 8,7%, soit trois fois moins la proportion de ce groupe d’âge dans les pays de l’Union européenne ou de l’OCDE. Pour retrouver dans ces pays un ratio démographique des personnes âgées aussi avantageux que celui de l’Algérie de 2015, il faut remonter un siècle en arrière. Par exemple, en 2030 la part des plus de 60 ans en Algérie sera inférieure à celle qui prévalait en France en 1983 (17,5%), année pourtant où ce pays avait décidé non pas d’augmenter l’âge de départ à la retraite, mais de le baisser de 65 à 60 ans. En 2015, pour une personne âgée de plus de 60 ans, l’Algérie compte sept personnes âgées de 15 à 59 ans contre 2,5 dans les pays développés. Pourtant, dans ces derniers pays on observe, sur la période 1960-2000, une baisse continue de l’âge de départ à la retraite alors que l’indicateur de dépendance des personnes âgées était, durant cette période, plus défavorable que celui projeté pour l’Algérie à l’horizon 2030. au problème d’équilibre des comptes de la CNR, ces transferts mettent à rude épreuve l’équité de la solidarité intergénérationnelle qui caractérise le système de sécurité sociale en Algérie. En 2015, le nombre de salariés selon l’ONS est de 7,4 millions alors que le nombre de cotisants, selon les chiffres de la CNAS, n’est que de 5,1 millions. Soit un déficit de cotisations pour 3,3 millions de salariés. Une autre approche basée sur la masse salariale nationale de 2015 dont le montant avoisine les 4670 milliards de dinars nous donne des recettes potentielles pour la CNR de l’ordre de 850 milliards de dinars (taux de cotisation 18,25 %). Ce qui aurait largement couvert l’ensemble des dépenses de la CNR dont les prestations qui se sont élevées à 625 milliards de dinars en 2015, sans compter les recettes provenant du Trésor pour couvrir les dépenses de solidarité nationale. Pour l’année 2015, le manque à gagner (différence entre les recettes potentielles et les recettes réelles) pour la CNAS et la CNR (pour le secteur formel uniquement,) s’élève à 400 milliards de dinars. CONSOLIDER LE SYSTÈME PAR LA RELANCE DE L’EMPLOI PRODUCTIF & LA LUTTE CONTRE L’INFORMEL ET L’ÉVASION SOCIALE Premièrement : comme on l’a vu plus haut, il ne s’agit pas de faire travailler plus les Algériens, mais de les faire travailler tous. En 2015, avec 10,6 millions d’occupés, le taux d’emploi global est seulement de 37,1% et celui des femmes particulièrement bas (13,6%). Le nombre officiel des chômeurs est de 1,34 million, auxquels il faut ajouter 0,94 million de «découragés», mais néanmoins désirant travailler et non classés comme chômeurs par l’ONS. La population «inactive» s’élève à 16,6 millions dont 3,7 millions d’étudiants et 3,5 millions âgés de plus de 60 ans. Ce qui nous donne 9,4 millions d’«inactifs» (dont 8 millions de femmes) âgés entre 15 et 59 ans qui ne sont ni étudiants, ni dans l’emploi, ni dans le chômage. Voilà un réservoir de forces potentiellement actives mais inexploitées qui montre que le profil démographique de l’Algérie est une aubaine à saisir et non celui d’une société vieillissante. Seule la relance de la croissance boostée par les investissements productifs et créateurs de richesses pourra valoriser ce potentiel. Deuxièmement : sur les 10,6 millions d’occupés, les salariés, avec 7,4 millions, en représentent 69,8% et «les indépendants» 30,2% (soit 3,2 millions). En 2015 seulement, cinq (5,1) millions de salariés cotisaient à la CNAS et 300 000 indépendants cotisaient à la Casnos. Soit 5 millions de non cotisants selon les chiffres des caisses et 4,1 millions de non affiliés selon les statistiques de l’ONS. L’année 2015 devait être celle du recouvrement, selon le ministre du Travail. Des mesures législatives ont été prises dans ce sens. Depuis, malgré l’expiration des délais, aucun bilan n’est fourni et les prévisions budgétaires des caisses ne reflètent pas une amélioration. Seule une volonté réelle de lutte contre la nondéclaration des salariés, les sous-déclarations des salaires accompagnées de l’élimination des différences exonérations de cotisations accordées aux entrepreneurs peut améliorer le taux de couverture et les équilibres du système de sécurité sociale. UN POTENTIEL DE RESSOURCES POUR LE SYSTÈME DE SÉCURITÉ SOCIALE NON ÉPUISÉ En sus des dépenses de revalorisation et de solidarité nationale (indemnités complémentaires des pensions minimum et complémentaires dont celles des moudjahidine) et de revalorisation la contribution de l’Etat à la prise en charge des dépenses de la CNR pourrait être envisagée pour couvrir notamment les pensions de retraite avant l’âge (servies avant 60 ans) avec remboursement à la CNR des sommes servies dans ce cadre par le passé. Dans tous les pays au monde, la contribution des Etats aux dépenses de sécurité sociale est réelle et souvent importante. Des ressources fiscales additionnelles pourraient être instituées au profit des caisses des salariés : impôt sur les fortunes et le patrimoine, impôt sur les dividendes, sur-taxations des activités économiques polluantes ou sources de maladies professionnelles et d’accidents de travail, ainsi que celles à faible intensité de main-d’œuvre, affectation à la Sécurité sociale d’une partie de la TVA et des droits de douane institués par la loi de finances 2016 pour protéger la production nationale… Mettre fin au financement par la CNAC (ellemême financée par les cotisations des salariés) de la politique de l’emploi qui relève de l’Etat. Le hic est que la totalité des bénéficiaires du dispositif CNAC ne sont pas affiliés à la CNAS. L’arrêt de ces transferts pervers permettra aux caisses des salariés d’économiser annuellement 40 milliards de dinars. De plus, le remboursement par l’Etat des dépenses passées pourrait être envisagé. Le taux des cotisations sociales dans 12 pays européens au moins dépasse 35% et la part patronale y est supérieure à 25% dans au moins 8 d’entre eux. Aucune étude sérieuse n’est venue étayer les affirmations qu’une éventuelle augmentation de ce taux mettrait en péril l’emploi en Algérie. Une augmentation progressive — sur 5 ans — de 3 points (dont 2 à la charge de l’employeur) pourrait être envisagée. L’impact sur le pouvoir d’achat des travailleurs aux revenus moyens pourrait être compensé par une réduction de l’IRG. Au 31 décembre 2014, les créances totales des caisses des salariés s’élevaient à 251 milliards de dinars dont l’Etat devait être garant. Le recouvrement de ces créances permettrait de renflouer les réserves des caisses. N. B. LE DÉSÉQUILIBRE FINANCIER DE LA RETRAITE N’EST NI STRUCTUREL NI LIÉ À L’ÂGE DE SON DÉPART En 2015, la CNR n’a pu faire face à ses engagements vis-à-vis des retraités qu’après une ponction de 125 milliards de dinars sur le budget de la CNAS (entre autres) dans le cadre de la «solidarité inter-caisses» et l’augmentation de la part des cotisations affectée à la retraite de 17,25 à 18,25% au détriment des assurances sociales de la CNAS dont le taux est passé de 14 à 13% (un différentiel de 27 milliards de dinars). En 2016, sur injonction des pouvoirs publics, la CNAS devra encore verser à la CNR 200 milliards de dinars, soit un manque à gagner total de 230 milliards représentant 61% du montant des prestations sociales de la CNAS. Ces ponctions se font bien sûr au détriment de la couverture médicale des assurés sociaux et du remboursement des actes médicaux et des médicaments. Sans apporter une réponse durable PUBLICITÉ PAR NOUREDDINE BOUDERBA El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 3 L’ACTUALITÉ GOUVERNEMENT, UGTA ET PATRONAT LE RCD À PROPOS DE LA FUITE DES SUJETS DU BAC Une tripartite sur fond de crise «Des complicités à des niveaux élevés des institutions...» L PHOTO : APS ● Les participants à la tripartite d’aujourd’hui, dont les walis, devront se pencher essentiellement sur les voies et moyens à même de consolider l’investissement, le développement de l’entreprise nationale et la promotion de l’emploi. Trois dossiers économiques au menu de la 19e tripartite L e a 19 tripartite, qui réunira aujourd’hui à Alger les dirigeants du gouvernement, de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et des organisations patronales, devrait être consacrée presque exclusivement à l’examen d’un nouveau modèle de croissance économique. Hormis de vagues projets de «réajustements à apporter au système national des retraites», cette grandmesse de concertation entre l’Exécutif et ses traditionnels partenaires ne devrait donc charrier nulle mesure sociale, comme de coutume lors des précédentes tripartites. Intervenant dans un contexte de crise financière aiguë et durable, la tripartite de cette année devrait donc servir essentiellement à faire approuver par les représentants des patrons et des travailleurs les futurs choix économiques du gouvernement, qui risquent d’être socialement douloureux compte tenu du tarissement continu de la rente pétrolière. Y sera ainsi dévoilé et débattu le contenu détaillé du nouveau modèle de croissance économique, annoncé par le gouvernement depuis plusieurs mois, comme le rapportait hier l’APS en citant un communiqué des services du Premier ministre. Les participants à la tripartite d’aujourd’hui, dont les walis, ajoute la même source, devront donc se pencher essentiellement sur les voies et moyens à même de consolider l’investissement, le développement de l’entreprise nationale et la promotion de l’emploi. Ebauchée initialement par le Conseil national économique et social (CNES) en 2012, l’idée d’un nouveau modèle de croissance économique intègre notamment des objectifs de réindustrialisation, de rigueur budgétaire, de liquidation progressive des rentes et des activités informelles, ainsi que la mise à plat du système des subventions et l’amélioration du climat des affaires, comme le précise à l’APS, le viceprésident du CNES, Mustapha Mekideche. Selon lui, ce sont ces mêmes principaux axes de réformes qui constituent en substance le contenu du nouveau modèle de croissance, tel que déjà endossé par les pouvoirs publics. Lors du dernier Conseil des ministres qui s’est tenu mardi passé, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, indiquait un communiqué officiel, avait appelé avec insistance les participants à la réunion tripartite à s’engager ensemble pour l’application du nouveau modèle économique, destiné, a-t-il soutenu, «à dynamiser la croissance et l’investisse- ment hors hydrocarbures tout en préservant la cohésion sociale». Dans une interview accordée à l’APS en novembre dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait pour sa part souligné que l’Algérie devait désormais aller chercher la croissance en dehors du secteur des hydrocarbures, c’est-à-dire dans la sphère économique réelle. «C’est le modèle de croissance que nous sommes en train de déployer avec une vision claire jusqu’en 2019 et nous réfléchissons pour l’élargir à l’horizon 2030», avait-il alors avancé. Quoi qu’il en soit, la réunion tripartite qui s’ouvrira aujourd’hui d ev r a i t probablement amorcer un certain virage vers davantage de rigueur budgétaire, dès lors que la crise de la rente pétrolière est bien partie pour perdurer. Akli Rezouali NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE Le patronat prêt à apporter son soutien L es organisations patronales qui participent à la 19e tripartite, aujourd’hui à Alger, devraient sans surprise apporter leur soutien total à la nouvelle démarche économique que le gouvernement veut mettre en œuvre pour la période 20162019. Le seul point sur lequel beaucoup de ces organisations insisteront est celui de savoir quelles seront les voies et moyens d’appliquer ce nouveau modèle économique. Pour le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohamed Saïd Naït Abelaziz, «le plus important aujourd’hui est de savoir comment nous allons travailler sur les fondamentaux économiques pour adapter notre situation au nouveau modèle adopté par le gouvernement. Il s’agit d’un modèle basé sur la relance des investissements et l’encouragement de la production nationale, mais il faudrait préalablement définir le mode opératoire pour garantir sa réussite.» Pour sa part, Kamel Moula, président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) note que son organisation participe à cette réunion avec l’objectif d’essayer de convaincre le gouvernement de la nécessité de passer à l’action. «Beaucoup de propositions de sortie de crise ont été faites et tout le monde s’accorde aujourd’hui sur le constat fait de la situation économique du pays. Il ne nous reste qu’à appliquer les décisions déjà prises», fait-il remarquer. «Aujourd’hui, la donne économique a changé et les pouvoirs publics sont appelés à relever le défi et prendre le grand virage, notamment à travers le levier bureaucratique. Certes, nous constatons que le gouvernement a fait un effort pour nous écouter. Sa volonté de faire changer les choses est là, mais sur le terrain beaucoup reste à faire», explique Kamel Moula. La Confédération algérienne du patronat (CAP) estime, quant à elle, que «la nouvelle politique économique que le gouvernement s’apprête à mettre en place va sans nul doute être à la hauteur car elle met l’entreprise au centre». L’organisation patronale a appelé, à cet effet, le gouvernement à faire preuve de plus de courage et de cohérence dans sa démarche et à associer l’ensemble des acteurs économiques à l’élaboration des décisions à prendre. «Le gouvernement doit inscrire sa démarche dans une optique stratégique et être davantage courageux et cohérent dans ses décisions. De plus, il doit associer tous les acteurs au processus décisionnel pour avoir plus d’impact et de crédibilité. On nous a associés à l’élaboration de la Constitution, il faut bien qu’on soit associés aux lois qui en découleront», souligne Boualem M’Rakech, président de la CAP. Lyes M. e Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) estime que «la fuite des sujets du bac 2016 participe de cette déliquescence généralisée». «Son ampleur et son étendue illustrent le délitement des valeurs et l’avilissement de la culture d’Etat. Elles confirment également cette démarche qui procède d’une volonté délibérée qui suppose des complicités à des niveaux élevés des institutions», note ce parti, à l’issue de la réunion de son conseil national, tenue vendredi dernier. Dans un communiqué rendu public hier, la formation que préside Mohcine Belabbas précise que le régime, «préoccupé exclusivement par sa survie, poursuit sa politique de déni des réalités». Dans ce sens, le RCD affirme que le pays traverse «une conjoncture périlleuse conjuguée à une absence de visibilité économique et sociale inquiétante». «L’Algérie n’a jamais été autant en danger. Le terme ultime de la logique de fonctionnement d’une société de prédation et de la distribution de la rente pétrolière est atteint», lit-on dans le même communiqué. Rappelant les paradoxes de l’économie nationale, le RCD critique l’attitude du gouvernement face à la crise actuelle. «Globalement, le déficit enregistré atteint plus du tiers de la production matérielle du pays, grevant toute perspective de développement national et hypothéquant la cohésion sociale. Il (le régime) propose des mesures strictement monétaires qui ne changent en rien la sphère réelle et la structure rentière dominante à l’origine de la paralysie de l’économie de notre pays», ajoute le même communiqué. Abordant la question de l’installation de la haute instance de surveillance des élections, le RCD dénonce «les récurrentes promesses dilatoires, à savoir l’organisation d’élections locales et nationales désormais transparentes et disqualifiant, du coup, toutes les précédentes». «L’organe de surveillance des futurs scrutins proposé reste en deçà des attentes de l’opposition démocratique tant par sa composante que par ses attributions. Cette proposition est aux antipodes de l’organe indépendant de gestion des élections qui fait consensus dans la classe politique», soutient le RCD, en qualifiant de «diversion» «les luttes que se livrent les clans au sein du sérail». «La réalité, c’est qu’aucune perspective fiable ne se dessine à l’horizon et les luttes que se livrent les clans au sein du sérail ne sont qu’une diversion visant à détourner les Algériens des problèmes qui les accablent et relève, au regard de la crise actuelle, d’une insoutenable indécence», précise le communiqué du RCD. Madjid Makedhi JOURNALISTES EMPÊCHÉS DE COUVRIR LES OBSÈQUES DU PRÉSIDENT SAHRAOUI Le CJASPS déplore «un acte malheureux et irresponsable» ■ L’empêchement, vendredi dernier, des journalistes d’El Watan et d’El Khabar de se rendre dans les camps des réfugiés pour assister aux funérailles du président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a fait réagir hier le Collectif des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui (CJASPS) qui a qualifié cet acte de «malheureux qui pouvait être évité, surtout dans de pareilles circonstances». Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le CJASPS considère qu’«il s’agit ni plus ni moins d’un acte irresponsable dont ont été victimes de compétents journalistes, connus pour leur engagement indéfectible et sans calculs pour la défense de la cause juste du peuple sahraoui» . Les journalistes Rabah Beldjenna (El Watan) et Lahcen Bourbiaa (El Khabar) ont été interdits d’embarquer à bord de l’avion, bien que leurs noms figuraient sur la liste des personnes devant se rendre à Tindouf, liste établie par l’ambassade sahraouie à Alger et transmise au Premier ministère. Le CJASPS estime que «les deux journalistes ont été victimes d’une décision qui a d’ailleurs fait réagir l’organisation connue pour son hostilité à l’Algérie et sa complaisance à l’égard du Maroc, Reporters sans frontières, qui n’a jamais levé le petit doigt pour dénoncer le black-out médiatique imposé par les autorités marocaines dans les territoires sahraouis occupés». Le CJASPS souligne qu’il «a mobilisé, le long de la journée du vendredi, un de ses membres pour joindre le responsable de la communication du Premier ministère, Amine Echikr, afin de tirer la question au clair». Précisant que «ses tentatives sont demeurées sans réponse, alors que le concerné a été approché par un membre du Collectif, à Tindouf, qui lui a demandé de répondre aux appels». R. P. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 4 L'ENTRETIEN MOHAND AMOKRANE CHERIFI > Membre de l’instance présidentielle du FFS «Nous sommes en état d’urgence Dans cet entretien, l’expert Mohand Amokrane Cherifi estime que les réponses techniques sont insuffisantes face à la situation de crise qui prévaut et que seul le «primat du politique peut en venir à bout». Propos recueillis par NADJIA BOUARICHA “ Une analyse des désordres sociaux qui agitent ces pays a montré que les régimes démocratiques ont pu maîtriser la situation à travers des institutions réellement représentatives et des débats citoyens. L’austérité y est acceptée parce qu’elle se traduit par une allocation équitable et transparente des ressources en préservant les catégories sociales les plus démunies. PUBLICITÉ Cette question comme celles qui suivent sont centrées sur nos problèmes économiques et sociaux dans un contexte de chute des recettes pétrolières et sur la capacité du système à y répondre. S’agissant d’une crise systémique et multidimensionnelle qui touche de nombreux pays, il est communément admis que les réponses techniques sont nécessaires mais insuffisantes, car seul le primat du politique peut en venir à bout. Ce fut l’un des premiers enseignements que j’ai reçu de notre défunt président Hocine Aït Ahmed, en ajoutant à cette vérité première que l’enjeu du combat pour un développement durable exige le primat des citoyens sur la politique afin que cette dernière reflète effectivement les choix démocratiques de la société. Je voudrais en même temps souligner que mon intention n’est pas de sous-estimer les difficultés ni de les surestimer, mais de parler vrai en apportant un éclairage sur cette situation complexe résultant de causes internes et de facteurs externes sur lesquels le pays n’a pas prise. Ceci dit, l’Algérie n’est pas le seul pays à connaître une baisse de ses recettes pétrolières. Ce qui différencie l’Algérie des autres pays pétroliers, c’est la politique économique et financière menée avant et pendant cette chute des prix des hydrocarbures. Avant, certains pays, pas tous, ont anticipé cette baisse des ressources et ont pris un certains nombre de dispositions : diversifier leur économie, assurer des placements judicieux de leurs fonds à travers des achats d’actifs à l’étranger, ou comme PHOTO : B. SOUHIL > L’Algérie est confrontée à une baisse durable de ses recettes pétrolières. Les mesures du gouvernement, l’austérité à court terme et l’adoption d’un «nouveau modèle économique» permettront-elles de faire face à la situation ? Y a-t-il danger en la demeure ? c’est le cas de l’Algérie, constituer des réserves pour combler des déficits budgétaires conjoncturels. Malheureusement, notre pays n’ayant pas pu ou su diversifier à temps l’économie, risque de voir ses réserves vite épuisées si la tendance des marchés pétroliers n’est pas à la hausse dans un proche avenir. Cela étant, les pays pétroliers qui continuent à dépendre du pétrole ne sont pas tous sous la pression de leur population, comme c’est le cas de notre pays. Une analyse des désordres sociaux qui agitent ces pays a montré que les régimes démocratiques ont pu maîtriser la situation à travers des institutions réellement représentatives et des débats citoyens. L’austérité y est acceptée parce qu’elle se traduit par une allocation équitable et transparente des ressources en préservant les catégories sociales les plus démunies. De plus, ces pays ne connaissent pas de scandales de corruption ou de détournement de la rente qui alimentent la défiance des populations à l’égard de leurs dirigeants. Y a-t-il pour autant un réel danger pour notre pays ? Cela dépendra du choix que l’on fera : - soit compter sur le capital international à travers l’endettement extérieur et les investissements directs étrangers, ce qui reviendrait à se dessaisir du pouvoir économique, à brader les ressources nationales sans perspective d’un développement autocentré, en un mot hypothéquer la souveraineté nationale sans espoir de changement. C’est un choix risqué pour l’Algérie. - Soit compter sur les potentialités nationales publiques et privées et le soutien de la population à travers la démocratisation accélérée du système de gouvernance, ce qui sauvegardera l’indépendance nationale, ses ressources et sa souveraineté, avec une austérité librement consentie. Cela revient à redonner le pouvoir effectif à la population à travers ses représentants démocratiquement élus. Cette option considère l’investissement étranger comme un complément minoritaire et non comme un substitut majoritaire à l’investissement public et privé national, en l’orientant vers des secteurs et des régions à développer avec des obligations d’intégration, de formation, de transfert de technologie et un bilan devises positif. Le choix du compter sur soi pour surmonter la crise actuelle et construire ensemble l’avenir doit en principe réunir le plus large consensus. Dans une telle optique, tout modèle économique qui ne prendrait pas en considération cette option risque d’être perçu comme antinational, voire antisocial. Surtout s’il est adopté sans consultation des principaux acteurs politiques et ceux de la société civile. C’est en cela que la démarche participative, neutre et sans exclusive, de reconstruction du consensus national, que nous avons initiée pour élaborer un projet commun fondé sur la démocratie et l’Etat de droit, qui rassemble les Algériens et reflète leurs aspirations, prend tout son sens aujourd’hui et devient incontournable. Le pouvoir, et avec la baisse des ressources, sera-t-il en mesure à la fois de satisfaire les besoins sociaux, de diversifier l’économie et de créer des emplois ? Ce sera difficile, pour ne pas dire impossible. Sans sous-estimer ni l’engagement ni la capacité des hommes en charge des différents secteurs d’activité, aucun programme économique et social ne pourra aboutir aux résultats escomp- tés sans un changement du système actuel de gouvernance, que je considère inadapté aux aspirations et à l’évolution de notre société, car non décentralisé et non participatif. Il ne faut pas s’attendre à des transformations économiques et sociales rapides et profondes sans participation effective de la population. Comme le système actuel ne fixe pas de cap clair dans ce sens, tout laisse penser qu’il est à la croisée des chemins et qu’il ne sait pas encore quelle direction prendre, vers la gauche sociale ou vers la droite libérale, quelle vitesse adopter et quels changements sont nécessaires pour être en phase avec la société qui avance et le monde qui progresse. Dans tous les cas, une des grandes actions à entreprendre est l’appropriation de l’Etat par les citoyens. Tant que les citoyens réduits à l’état d’assistés percevront l’Etat comme n’étant pas le leur, leurs besoins et leurs revendications ne cesseront pas et seront difficiles à satisfaire à l’avenir. Car sans implication des citoyens dans la gestion du pays et l’allocation des ressources, à travers leurs représentants démocratiquement élus à tous les niveaux de décision, il sera difficile d’obtenir leur adhésion à des programmes d’austérité dictés d’en haut. La nouvelle orientation économique consignée dans la loi de finances consacre l’austérité et la privatisation des entreprises publiques avec une possible cession des actifs à des firmes étrangères au bout de trois années de gestion privée. Est-ce raisonnable dans le contexte sensible que nous vivons ? Parlons d’abord du contexte. Je vous renvoie à une analyse que j’ai faite dernièrement et qui reste d’actualité (lire en marge de l’entretien). Dans un tel contexte porteur de menaces et d’instabilité, faut-il rajouter en interne des mesures qui alimentent le mécontentement et divisent la société au moment où il faut la rassembler et la mobiliser ? Je me limiterai à relever deux points à ce sujet : - la loi de finances en introduisant des mesures fiscales additionnelles réduit encore plus le pouvoir d’achat des citoyens déjà rogné par l’inflation et la dévaluation du dinar qui vont s’accentuer. La politique monétaire qui vise, par une dépréciation du dinar en valeur nominative de l’ordre de 20%, à gonfler les recettes budgétaires en monnaie locale des exportations pétrolières a déjà entraîné une augmentation de l’inflation à hauteur de 5%. Alors que les gains budgétaires escomptés ne sont durables que si les dépenses publiques n’augmentent pas sous l’effet de la dépréciation. - Cette loi, normalement consacrée à la seule gestion des finances publiques élargit la place du secteur privé national dans l’économie nationale, alors que ceci devrait faire l’objet d’un examen et d’un débat séparés et donner lieu éventuellement à une Loi spécifique dans ce domaine, après avoir tiré toutes les leçons des privatisations antérieures. Qu’aurait-il fallu faire ? Pour réduire les dépenses budgétaires, il y a lieu de mettre fin de façon drastique aux gaspillages, faire des économies sur le train de vie de l’Etat, et engager une réforme profonde de la fiscalité et sa modernisation pour augmenter les recettes de l’Etat tout en assurant une meilleure répartition et un plus grand recouvrement de l’impôt. A cet effet, l’Inspection générale des ●●● El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 5 L'ENTRETIEN économique et sociale» ●●● finances et le corps des inspecteurs qui activent dans les administrations centrales et locales, de même que la Cour des comptes, devraient voir élargies leurs compétences pour un contrôle rigoureux des dépenses publiques et la recherche systématique des gisements d’économies. Sur le plan des équilibres extérieurs, il faudrait mettre fin aux importations des produits de seconde nécessité, et se limiter à assurer l’approvisionnement du marché en produits alimentaires de base, en médicaments en révisant la nomenclature, à garantir les biens et services essentiels pour le secteur de la Défense nationale et le secteur pétrolier afin de lui permettre de continuer à explorer, à produire et à exporter. Le reste des équipements et matières premières nécessaires aux investissements et à la production sont à examiner au cas par cas en donnant la priorité aux activités de substitution des importations et d’exportation. De telles mesures qui seraient dictées par des institutions démocratiques seraient acceptées. Les imposer d’autorité entraînerait des réactions de rejet, voire d’hostilité. Le système rentier résistera-t-il encore, comme ce fut le cas durant les précédentes crises liées à la chute des prix du pétrole ? Le système rentier résistera car le niveau actuel des réserves lui permettra de tenir quelques années encore, et dispose de ressources alternatives du sol et du sous-sol autres que le pétrole, qu’il peut hypothéquer. La terre si vaste, le soleil si généreux, les potentialités minières dont le gaz de schiste, sont autant d’atouts que le système pourra faire valoir en temps voulu. Il résistera également parce qu’il est soutenu par tous ceux qui s’y abreuvent, de l’intérieur comme de l’extérieur, et qui feront tout pour l’entretenir en l’endettant et en l’enfermant dans le piège de la dette. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que le système rentier s’autodétruise de lui-même. Il cessera d’exister lorsque le système politique aura été effectivement démocratisé. Le FMI suggère à l’Algérie de recourir à l’endettement extérieur. Qu’en pensez-vous ? Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. L’Algérie n’est pas en cessation de paiement que je sache. Dans une telle perspective, il ne faut surtout pas renouveler l’expérience d’un recours au FMI qui, dans les années 90', a entraîné le pays dans un programme d’ajustement structurel, réduisant la protection sociale et le pouvoir Biographie Diplômé des grande écoles américaine et française, dans le domaine des sciences (Polytechnique, Grenoble) et de l’économie (Harvard, EtatsUnis). Une longue expérience nationale et internationale dans de hautes fonctions de responsabilité au sein de l’Etat (secrétaire général du ministère de l’Industrie, ministre du Commerce) et des organisations des Nations unies (Cnuced, PNUD, Unitar). Membre de l'instance présidentielle du FFS. d’achat de la population, privatisant sans discernement le secteur public, et, plus gravement encore, dessaisissant l’Etat de son pouvoir économique. La crise grecque devrait nous faire réfléchir sérieusement quant aux conséquences dramatiques qui pèsent sur les populations de pays qui se placent sous la tutelle du FMI. Il existe des alternatives au recours au FMI. Il faudra faire appel avant tout à l’épargne nationale et au concours des entreprises nationales publiques et privées, qui sont les meilleurs garants d’un développement indépendant. Par ailleurs, on pourrait envisager de négocier au cas par cas avec des pays développés et des pays émergents des accords bilatéraux à moyen et long termes en proposant un échange «marché et énergie» contre «capitaux et technologie» permettant ainsi de développer le pays sans débourser des fonds et sans recourir à un endettement externe sous contrôle du FMI. S’agissant du privé productif, il ne faut pas le confondre avec le secteur informel ou le lobby de l’importation. Son apport au développement sera déterminant à l’avenir. Cependant, nous devons être attentifs quant à son évolution, son rapport à la politique et aux multinationales pouvant porter préjudice aux intérêts nationaux. Sa structuration au niveau des différentes wilayas va dans la bonne direction si ce secteur vise à mieux contribuer au développement local. Mais si son véritable objectif est d’influencer directement ou indirectement la politique nationale en créant localement des réseaux de soutien, cela reviendrait à investir le champ politique contrairement à ses statuts et à faire perdre à l’Entreprise économique sa raison d’être : créer de la richesse et de l’emploi. Ce qui ne rendrait pas service au pays car le mélange de l’argent et de la politique est souvent corrupteur des hommes et des institutions. Quelles sont les mesures urgentes à prendre aujourd’hui afin d’éviter le pire ? Nous sommes déjà en état d’urgence économique et sociale, bien que non déclaré formellement, car des mesures ont été prises unilatéralement à travers la loi de finances sans véritable concertation avec les formations représentatives de la société et sans un débat citoyen. Devant une telle situation, quelle mesure prendre pour éviter le pire ? Aucune mesure aussi raisonnable soit-elle n’a de chance d’être appliquée sur le terrain et donner des résultats si elle ne recueille pas un large consensus. La confiance de la population à l’égard de tout ce qui vient d’en haut s’est effritée. C’est la raison pour laquelle l’urgence est de rassembler les Algériens autour d’un projet qui reflète leurs aspirations. L’initiative de réunir les acteurs politiques et ceux de la société civile, sans exclusive, pour élaborer ensemble une plateforme consensuelle est plus que jamais d’actualité. Une telle plateforme, avec une vision commune pour réaliser l’Etat de droit, la démocratie et le développement durable rassemblerait les Algériens derrière leurs dirigeants et constituerait une véritable arme de dissuasion massive contre toute menace d’où qu’elle vienne pouvant porter atteinte à l’unité, à la sécurité, à la souveraineté et à l’indépendance du pays. C’est ainsi que la proposition de front intérieur initiée par le FLN pour sécuriser le pays ou le projet de l’opposition qui se focalise sur une transition négociée pour changer le système ou bien encore le nouveau modèle économique annoncé, ont tout à gagner à être discutés, sans préjugés ni préalables, et à s’enrichir dans le cadre d’un dialogue responsable et constructif, prôné par la démarche du consensus national. Ceci n’exclut en aucun cas la compétition politique pour faire valoir ses idées. Quelle part peut avoir la régionalisation économique dans un contexte comme celui qui prévaut actuellement ? La régionalisation est une terminologie à connotation politique qui empêche toute réflexion sérieuse sur l’utilisation de ce concept dans le domaine économique à des fins de développement du pays. Mais on ne peut ignorer que le développement partout dans le monde ne se réalise véritablement qu’avec une décentralisation effective des moyens et des ressources au niveau des collectivités locales qui doivent mettre en œuvre une gestion participative. De plus, il est maintenant acquis partout dans le monde que l’approche territoriale du développement — c'està-dire une démarche où l’évaluation des besoins prioritaires, la conception et la mise en œuvre des projets au niveau du territoire, s’opèrent avec la participation des populations locales — constitue la voie la plus appropriée pour un développement durable. L’époque où l’on décide en haut et où l’on exécute en bas est partout révolue. Le développement ne devient durable que s’il se fait avec la population. Cela suppose la rénovation du dialogue social et l’implication de la société civile de proximité : comités de village, associations à caractère social, environnemental et culturel œuvrant dans les communes et les quartiers. Cela dit, quels territoires pourraient constituer des régions économiques en Algérie ? Des études datant des années 80' avaient conclu à l’intérêt de regrouper en régions de développement des territoires ayant les mêmes potentialités, des reliefs semblables et un climat identique. C’est le cas des zones de montagne, de la bordure maritime, des Hauts-Plateaux, de la steppe et du sud désertique. Mais il ne faudrait pas précipiter cette opération sans une réflexion profonde en évitant de faire de la région un échelon administratif supplémentaire ou utiliser ce mécanisme pour transférer au niveau local la responsabilité de gestion de la crise financière en l’absence de moyens correspondants. Ne pensez-vous pas que dans un contexte régional aussi sensible avec les risques sécuritaires qu’il engendre, la plus grande fragilité de l’Algérie est dans la nature de son système politique ? Le pays est fragilisé lorsqu’il n’est pas protégé par ses Lois. Un Etat fondé sur le Droit, qui respecte et applique sa Loi fondamentale, la Constitution, garantissant toutes les libertés à sa population est fort. La force du droit appliqué dans toute sa rigueur dissuaderait toute violation de la loi et toute atteinte à la sécurité nationale d’où qu’elle vienne. C’est en ce sens que l’on peut dire qu’un système politique qui n’œuvre pas à la consolidation d’un Etat de droit expose le pays à la déliquescence de ses institutions, au désordre et à la subversion. En matière de négligence du capital humain, on peut dire que l’Algérie détient la palme d’or. Les compétences fuient le pays et l’incompétence est érigée en norme. Qu’y a-t-il lieu de faire afin de réconcilier l’Algérien avec le travail en Algérie ? Si l’on considère les ressources affectées par le pays au secteur de l’éducationformation, l’on ne peut pas dire que le pays néglige le capital humain. En ce qui concerne la fuite des compétences, tous les pays en développement sont confrontés au même phénomène, les cadres recherchant de meilleures conditions de vie et de travail dans les pays développés. Je dirais que même les pays européens en crise connaissent un transfert de leurs élites vers les Etats Unis et les pays émergents qui offrent plus d’opportunités de développement de leur carrière. Cela étant, au-delà des déclarations sur la volonté de freiner cet exode des cadres et d’intéresser ceux qui sont partis à revenir ou à rapatrier leurs connaissances, l’on n’a pas encore créé les conditions d’atteindre cet objectif. En l’absence d’un dispositif approprié pour gérer ce dossier dans le temps, cette situation risque de perdurer et de priver le pays de connaissances dont il a cruellement besoin pour se développer. Mais le plus préoccupant est le fait que le secteur de l’éducation fournit de moins en moins de compétences, et la formation à l’étranger est devenue marginale. Ceci ne fera qu’accentuer le sous-encadrement de l’administration et des différents secteurs d’activité et retarder le développement du pays. N. B. BREF APERÇU DE CHERIFI SUR LE CONTEXTE INTERNATIONAL ET RÉGIONAL Sur le plan international, la crise financière structurelle et durable qui frappe les pays développés membres de l’OCDE, notamment l’Europe et les Etats-Unis fortement endettés, les ont amenés à repenser leur stratégie pour capter les matières premières notamment énergétiques et ouvrir de nouveaux marchés à leurs produits face à la concurrence des pays émergents (BRIC). A cet effet, ils agissent sur trois fronts : - économiques en prônant la liberté totale des échanges, permettant à leurs firmes d’exporter leurs biens et services dans les pays en développement comme le nôtre sans contrepartie sachant que la réciprocité est inapplicable par manque de produits à vendre ou du fait des protectionnismes tarifaires ou non tarifaires plus ou moins déguisés qu’ils ont mis en place à dessein. - politiques, en prônant la défense des droits de l’homme et de la démocratie dans les pays hostiles à leur stratégie d’expansion capitaliste, en apportant leur soutien aux oppositions et aux sociétés civiles en vue de changer les régimes et d’amener au pouvoir des personnels favorables à leurs intérêts, qu’importe leur idéologie démocratique, islamiste ou autres. Par ailleurs, ils apportent en même temps et sans se contredire leur appui aux dictatures qui s’engagent à sauvegarder ces mêmes intérêts. - militaires, en prônant l’intervention armée avec ou sans la caution des Nations unies et/ou des organisations politiques régionales, pour chasser les pouvoirs en place qui n’ont pas pu ou su préserver la stabilité du régime et de ce fait constituent une menace pour leurs intérêts ou ceux de leurs alliés dans la région. Sur le plan régional, cette mondialisation prédatrice a trouvé un terrain favorable dans le monde arabe et se développe dans tous les pays recélant des ressources naturelles abondantes ou disposant d’une position stratégique en Afrique, en Asie et en Amérique latine, sur terre comme sur les océans. Je ne citerai pas de pays en particulier, mais ce qui se passe à nos frontières nous concerne et ne peut nous laisser indifférents car notre intégrité territoriale ainsi que notre souveraineté nationale se trouvent visées pour ne pas dire menacées. La reconstruction d’un consensus national qui rassemblerait les Algériens constituerait une arme de dissuasion massive particulièrement efficace face à ces menaces. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 6 L’ACTUALITÉ UN ACCIDENT FAIT 32 VICTIMES ET DES DIZAINES DE BLESSÉS À LAGHOUAT LES ROUTES DE LA MORT ● Cet accident n’est pas le premier du genre dans la région. Certains parlent même de «malédiction» qui toucherait des wilayas du Sud. PHOTO : APS L e terrorisme routier frappe cette fois très fort. Une nouvelle hécatombe a eu lieu, dans la nuit de vendredi à samedi, sur la RN23 au lieudit El Djeder, commune de Oued Morra dans la wilaya de Laghouat. L’accident est survenu à 2h50 sur le tronçon reliant la daïra d’Aflou à la commune de Oued Morra suite à la collision d’un autocar de transport des voyageurs venant de Hassi Messaoud (wilaya de Ouargla) à destination d’Oran et d’un poids lourd immatriculé à Relizane. Sous l’effet du choc, le bus a fait plusieurs tonneaux avant de finir sur un rocher puis de s’embraser. Les victimes, 55 au total, dont 32 morts, qui dormaient, se sont retrouvées prisonnières des flammes. Vu l’ampleur des dégâts et des pertes humaines, cet accident est considéré comme le plus lourd de cette année. Les services de la Protection civile font état, dans leur bilan définitif, de 23 blessés et 32 personnes décédées sur les lieux. D’après le lieutenant Walid Nekmouche de la Protection civile de Laghouat, parmi les victimes, 30 personnes ont été calcinées et deux complètement déchiquetées — rendant difficile la possibilité de définir leur sexe, encore plus leur identité —, et deux morts par asphyxie. Les blessés, âgés entre 6 et 52 ans, ont été évacués vers l’EPH Bedjra Abdelkader d’Aflou. Il en a été de même pour les corps des victimes. Parmi ces dernières, on a pu procéder à l’identification de 12 hommes, six femmes et quatre enfants. D’après une liste provisoire affichée à l’hôpital, figure parmi ces victimes une famille composée des parents et de deux enfants de 7 et 8 ans. La plupart des 22 blessés de cet énième tragique accident de la circulation sont dans un état stationnaire d’après Imad Eddine Mouadh, directeur de la santé de la wilaya de Laghouat. Dans une déclaration à l’APS, M. Mouadh a relevé que seul un blessé, atteint de brûlures au deuxième degré, a nécessité un transfert vers Alger et un autre, ayant eu des fractures, a été opéré. Ces blessés sont originaires des wilayas de Tiaret, Relizane, Oran, Tissemsilt, Mostaganem, Ouargla et Béchar. En plus de la mobilisation du corps médical et des équipements nécessaires, L’endroit où a eu lieu le terrible accident cet accident a aussi nécessité la mobilisation de 15ambulances et 7 camions-citernes pour que les éléments de la Protection civile puissent maîtriser les flammes et évacuer les blessés et les corps des défunts. Un cellule de crise a été aussitôt installée pour recevoir les familles des victimes qui ont commencé à se présenter aux services de l’EPH d’Aflou en début d’après-midi. Les autorités locales ainsi qu’une délégation ministérielle présidée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, et Boudjema Talai, ministre des Transports, se sont également rendus sur les lieux de ce carnage pour s’enquérir de la prise en charge des victimes et des causes de cet accident. LA MALÉDICTION DU SUD Cet accident n’est pas le premier du genre dans la région de Laghouat et les wilayas voisines. Certains évoquent même une véritable malédiction qui toucherait ces wilayas du Sud. Sans pour autant aller dans l’exagération, même si les bilans des accidents de la route dans cette région du pays la justifie, ces derniers mois, plusieurs collisions mortelles sont à déplorer. La région d’El Djeder, lieu de ce carnage, avait été le théâtre de plusieurs autres accidents, tous mortels, avec des degrés de gravité divers. Le plus grave après celui de ce samedi remonte à septembre 2014 où une collision tragique similaire avait entraîné la mort de 17 personnes et causé des blessures à 27 autres. Le conducteur du bus, à l’origine de cet accident, avait écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars, en plus du retrait à vie de son permis de conduire pour «homicide involontaire au moyen d’un véhicule lourd de transport en commun sous l’effet de stupéfiants». En effet, plusieurs conducteurs de longs trajets recourent aux stupéfiants pour rester éveillés, en forme et éviter la fatigue due à la conduite pendant de longues heures. D’après le colonel Kerroud, le mot «malédiction» est trop fort pour qualifier ces accidents dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux. Selon lui, il s’agit plutôt de plusieurs facteurs qui sont à l’origine de ces carnages. Il cite, en premier lieu, la fatigue et la monotonie du Sud qui influent négativement sur l’état du chauffeur ; viennent ensuite l’état de la chaussée, dégradée par endroits, puis celui des véhicules. LA SOCIÉTÉ CIVILE SE MOBILISE Exaspérée par ce nombre d’accidents sur la RN23, la société civile, à travers les réseaux sociaux, a appelé à une forte mobilisation pour réclamer le doublement de cette route considérée comme un point noir dans la région. Adhérant à cette vague de mobilisation, la Confédération nationale du patronnat BTPH et l’Union générale des entrepreneurs algériens se sont adressés au Premier ministre, à travers un communiqué, afin de lancer en urgence les travaux de doublement de cet axe routier névralgique pour la région et qui engendre sans cesse des dizaines de morts. Asma Bersali CHRONOLOGIE DES ACCIDENTS AU SUD DU PAYS Une évaluation économique s’impose L a stratégie la moins chère à adopter pour un accès aux soins avec équité est le socle recherché aujourd’hui par tous les Etats. L’objectif visé est la rationalisation des dépenses puisque les ressources sont de plus en plus diminuées. Ce qui nécessite une gestion avec plus de moyens techniques et économiques. C’est du moins ce que les premières Journées internationales «hôpital pharma» offrent à travers les différents thèmes présentés depuis hier à Alger. Cette rencontre, organisée par le Forum Santé&Pharma, en collaboration avec la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et sous le parrainage du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, se veut ainsi un starter pour s’initier dans une nouvelle logique de gestion du médicament, que ce soit pour son approvisionnement, sa disponibilité et sa dispensation qui était jusque-là entachée d’opacité. L’évaluation économique permettant d’estimer les coûts et les conséquences des programmes de santé éclaire la prise de décision. «Quand on voit que 22% des dépenses des établissements publics de santé sont le fait des produits pharmaceutiques — soit une enveloppe de 100 milliards de dinars algériens au titre de l’exercice 2015 — on est en droit de se poser la question de savoir si tout cet argent, auquel s’ajoute le remboursement par la Sécurité sociale des médicaments dispensés en officine, est bien utilisé et répond à une logique basée sur la pertinence et l’efficacité», s’interroge le ministre de la Santé dans le discours d’ouverture lu par l’inspecteur général, M. Berradjoune. Et de signaler qu’«aujourd’hui la disponibilité étant assurée, il est temps de passer à une étape supérieure qui doit porter sur ce que j’appellerais ''l’amélioration de la gouvernance du médicament en milieu hospitalier''.» Laquelle gouvernance doit justement obéir à des préalables pour passer de la logique d’expansion à une logique d’efficience, note Miloud Kaddar, expert en économie de santé et ex-cadre à l’OMS. Pour lui, la logique administrative et comptable est révolue, il est temps de passer à la logique basée sur les données et un système d’information producteur de données. «Adopter une logique éclairée afin d’accéder à l’information de manière intelligente. Mais, au préalable, il faut mettre en place des critères d’analyse et d’évaluation», a insisté M. Kaddar et de préciser qu’il est important d’établir les priorités qui seront fixées par des équipes pluridisciplinaires et surtout avoir une bonne connaissance de ce dont nous avons besoin. Il recommande ainsi de développer la culture d’évaluation inexistante en Algérie, mettre en place les outils d’évaluation afin de mieux maîtriser les coûts, la budgétisation, les études d’impact de budget, la part des dépenses, etc. Ce qui nécessite une formation et une expertise de tous les intervenants. «C’est pourquoi, a-t-il encore recommandé, il est important d'introduire la pharmaco-économie dans la formation des personnels de santé. Le pharmacien hospitalier ne se réduit pas seulement à la gestion et la dispensation des médicaments aux patients hospitalisés, mais comprend des dizaines de métiers et compétences tels que la pharmaco-vigilance, la pharmacie clinique, l’hygiène hospitalière, la biologie médicale, etc.», soutient le Dr Nagy Hadjadj, co-organisateur de ces journées qui prennent fin aujourd’hui. Djamila Kourta ■ OCTOBRE 2015 : six personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu sur la RN56, à 30 km de Ouargla. ■ OCTOBRE 2015 : six personnes ont été tuées et 19 autres blessées, dont plusieurs grièvement, dans un accident de la circulation survenu à 120 km au sud-ouest d’El Ménéa (wilaya de Ghardaïa). ■ DÉCEMBRE 2015 : huit personnes sont mortes et une autre a été grièvement blessée dans une violente collision entre un véhicule de transport de voyageurs (taxi collectif) et un semi-remorque survenue à 9h49, à Djelfa. ■ FÉVRIER : treize morts et deux blessés suite à une collision entre un minibus et un semi-remorque sur la RN6 reliant les communes de Moghrar et Aïn Sefra, dans la wilaya de Naâma. L’accident s’est produit à cause d’un dépassement dangereux du poids lourd. ■ FÉVRIER : trois personnes sont décédées et 38 autres blessées suite au renversement d’un bus de transport de voyageurs assurant la desserte Adrar-Tamanrasset, au lieudit Arak, daïra de Tamanrasset. ■ FÉVRIER : quatre personnes ont trouvé la mort et 19 autres ont été blessées dans Société dans le domaine logistique CHERCHE Des fourgons et petits fourgons Alger et environs Envoyez CV et coordonnées de véhicule à : Tél. : 0780 88.05.38 Fax : 023 71.08.04 [email protected] un accident de la circulation survenu sur la RN23 entre Aflou et Laghouat. Sept autres personnes sont décédées et sept blessées dans un accident de la route survenu sur le territoire de la commune d’In Amenas (Illizi). ■ AVRIL 2016 : onze personnes sont mortes et sept autres ont été blessées dans une collision entre un camion et un véhicule de marque Chana, sur la RN6B, reliant la ville de Taghit à la localité de Zouzfana (55 km au nord de Taghit). ■ MAI : sept morts et sept blessés suite à une collision entre un camion et un bus de transport de voyageurs desservant la ligne Ouargla-Tamanrasset, au lieudit Tingentour, commune et daïra d’In Salah. PUBLICITÉ PHARMACIE HOSPITALIÈRE ET RATIONALISATION DES DÉPENSES AU FORUM SANTÉ&PHARMA El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 7 L’ACTUALITÉ PÉTITION D’EL KHABAR CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. , A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages., El Khabar, qui est LES SIGNATAIRES Yahiaoui Hocine (Aïn Khadra-M’slia), Haroun Hocine (section communale RCD, Maâtka, Souk El Ténine-Tizi Ouzou), Khadidja Nafaï (Alger), Derahmoune Seddik (retraité, président de l’Association des Algériens pour la francophonie-Paris), Nouar Sami (étudiant master DroitJijel), Belala Lokmane, Abdelhafid Cherif (scénaristeAlger), Chouia Saïd (membre national du syndicat de l’éducation et de la formation-M’sila), Koubaâ Mohamed Rachid (journaliste correspondant, président de l’association Kafal el yatim-El Taref), Aït Bouali Mustapha (Béjaïa), Aït Bouali Leila (Béjaïa), Amar Badreddine (enseignant langue allemande, Chebata-Guelma), Massinissa Moumene, Mohamed Amine (Chlef), Hamid Aït Saïd (président APC Iferhounene -Tizi Ouzou), Yacine Aïssouane (responsable de la jeunesse au RCD), Mokrani Rachid (Djemaâ Saharidj-Tizi ouzou), Derfouf Mohamed (Aïn Témouchent), Mohamed Saïd Aït Rahmane (retraitéOran), Younsi Saber (journaliste, correspondant-Djelfa), Younsi Mustapha (directeur d’une école primaire à la retraite-Djelfa), Ben Miloud Fettoum, fille de Achour (femme au foyer-Djelfa), Younsi Rokia, fille de Mustapha (secrétaire de direction-Djelfa), Younsi Ameur (chef de service éducation coranique et recherche et de la culture islamique-Djelfa), Younsi Abdelaziz (fonctionnaire au lycée-Djelfa), Younsi Abdelhamid (fonctionnaire APCDjelfa), Younsi Miloud (étudiant au lycée Messaoudi Attia -Djelfa), Younsi Mohamed Ali (artiste/étudiant-Djelfa), Pr Ayadi Abdelaziz (chirurgien), Allalouche Zahreddine (Constantine), Alileche Idir (étudiant/militant Parti des travailleurs-Tizi Ouzou), Messaoud Lekrioui (Jijel), Youcef Hami (producteur de télévision-Annaba), Azeddine Djaâfri (écrivain-Chokfa), Boussalem Mohamed, Menghouchi Mohamed (retraité de Sonatrach), Zerouli Mohamed Amokrane (enseignant et chercheur-Béjaïa), Aziz Belhamdi (Tizi Ouzou), Ladj Merabet Boualem (Bouira), Belghich Fayçal (ingénieur d’Etat-Annaba), Habib Kamel, Boudouaouar Lotfi (retraité-Khenchela), Maâloum Leila (doctorante-Tizi Ouzou), Amar Seghiri (journaliste, correspondant-Aïn Beïda), Ketaoui Mohamed (professeur universitaire-Tizi Ouzou), Fadila Amrani, Mokhtari Mohand (ingénieur à la retraite, écrivain-Paris), Rachid Yakour (exconseiller du parti socialiste-Suisse), Dadi Mustapha Idir Mohamed (comptable-Ghardaïa), Mezli H’mida (Aïn Touta, Batna), Benmakhlouf Essedik (Aïn Touta, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Aïn Touta, Batna), Khatar Haroun (Aïn Touta, Batna), Khatar Allaoua (Aïn Touta, Batna), Boukhalfa Mohamed (Aïn Touta, Batna), Benyahia Messaoud (Aïn Touta, Batna), Filali Antar (Aïn Touta, Batna), Tebbi Hamza (Aïn Touta, Batna), Bitam Salah (Aïn Touta, Batna), Benamouma Aïssa (Aïn Touta, Batna), Gamrayte lakhdar (Aïn Touta, Batna), Lounassa Abdelhak (Aïn Touta, Batna), Guetafi Kamel (Aïn Touta, Batna), Guetafi Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rouague Fouad (Aïn Touta, Batna), Bougana Nassir (Aïn Touta, Batna), Bougana Allaoua (Aïn Touta, Batna), Chaoui Adel (Aïn Touta, Batna), Zeghiti Toufik (Aïn Touta, Batna), Dif Toufik (Aïn Touta, Batna), Laouer Driss (Aïn Touta, Batna), Chada Saïd (Aïn Touta, Batna), Hadad Ramzi (Aïn Touta, Batna), El Amraoui Raouf (Aïn Touta, Batna), Hadane Oualid (Aïn Touta, Batna), Louchane Samir (Aïn Touta, Batna), Daifi Mounir (Aïn Touta, Batna), Aouachria Zohir (Aïn Touta, Batna), Mourad Zohir (Aïn Touta, Batna), Bitam Ouardi (Aïn Touta, Batna), Bitam Halim (Aïn Touta, Batna), Bitam Messaoud (Aïn Touta, Batna), Bitam Boubeker (Aïn Touta, Batna), Bitam Youcef (Aïn Touta, Batna), Bitam Moussa (Aïn Touta, Batna), Bitam Ayache (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Hamid (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rahmani Laala (Aïn Touta, Batna), Rahmani Mohamed (Aïn Touta, Batna), Bitam Samir (Aïn Touta, Batna), Berkane Ahmed (Tipasa), Ben Moussa Samir (banquier – Alger), Ben Khelifa Lakhdar (retraité, Mila), Akakba zaidi (Aïn Touta, Batna), Larkeche Kaci (Alger), Bichari Hocine (Akbou –Béjaïa), la famille Boudissa Mohamed (Dirah – Sour El Ghozlane, Bouira), Seffal Hocine (Ouadhia –Tizi Ouzou), Haroun Hocine (Souk El Ténine –Béjaïa), Adda Talia (citoyen – Mostaghanem), Salmi Nadir (commerçant – Barika, Batna), Boufeloun Layachi (Berbicha, Béjaïa), Fernane Slimane (retraité – Tizi Ouzou), Hadji Chaïb Draâ (responsable des relations extérieures – Alger), Boutefrine Hocine (Tigzirt – Tizi Ouzou), Adimi Mohamed Messaoud (avocat – Alger), Sakaï Nouri (militant –Bou Saâda), Omar Abdelkrim (militant - Bou Saâda), Rafik Ben Noui Fadli (pâtissier – Aïn Arnet, Sétif), Ben Dahan Chaoui (exmilitaire – Tlemcen), Kadaoui Lamia (médecin spécialiste – Tlemcen), Kadaoui Aya Mériam (enseignante langue arabe – Tlemcen), Kadaoui Farah Djenat (étudiante – Tlemcen), Medjdoub Khira (étudiante – Tlemcen), Belgharbi Boumedien (agriculteur – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (agriculteur – Tlemcen), Touil Abdelmalek né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne (employé – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (étudiant – Tlemcen), Medjdoub Abdelbaki (étudiant – Tlemcen), Ben Ladgham Ahmed (employé – Tlemcen), Ben Ladgham Mahdi (adjoint imam – Tlemcen), Ouafi Lahbib (commerçant – Tlemcen), Khireddine Ramdan (retraité – El Aioun, El Tarf), Ben Aïssa Halim (retraité – Alger), Salah Khenchoul (poète/enseignant – Skikda), Mameri Rabah (retraité – Boghni, Tizi Ouzou), Ouari Elhachemi (Beni Maouche, Béjaïa), Ben Kada Ali (fonctionnaire – Tiaret), Ali Kada (secrétaire – Tiaret), Kada Sabah (chef service personnel – Tiaret), Kada Ben Messaouda (gérant – Tiaret), Kada Djahida (secrétaire – Tiaret), Kada Ben Aïssa (chauffeur – Tiaret), Kada Nawel (fonctionnaire – Tiaret), Kada Malika (comptable – Tiaret), Belkacem Ghachoua (carde – Tiaret), Amar Atoui (Skikda), Rahmani Nabil (El Mansoura – Tiaret), Moulay Hacene (Annaba), Bechif Makhlouf (fonctionnaire – Alger), Hamouche Mohand Saïd (retraité – Bouzgen, Tizi Ouzou), Djerada Mohand Arab (fonctionnaire – Beni Melikeche, Béjaïa), Amriou Omar (Ouadhia, Tizi Ouzou), Diaf Hocine (Annaba), Debbah Youcef (Annaba), Salim Bendjelloul Benmedkhene (Béjaïa), Laskri Amokrane (Tizi Ouzou), Kardi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane), Rahli Hamid (Draâ Ben Khedda), Djilali tibani (Tizi Ouzou), Teraikia Saber (BBA), Teraikia Roumaïssa (BBA), Bouray Nadir (Béjaïa), Azzoune saïd (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif (journaliste, Alger), Ghaouar Mohamed (Constantine), Kari Ali (Koléa), Hamoudi Boualem (étudiant, Tipasa), Ouamara Idir (président de l’association sociale du village Belayen, Ighil Ali Béjaïa), Djerbouâ Ahmed (Sidi Aïssa), Amriou Amar (Ouadhias), Ould Abdesslam Ghalia (Tizi Ouzou), Aït Ahcene Lydia (Tizi Ouzou), Aït Ahcene Cylia (Tizi Ouzou), Mezli H’mida (Sefiane, Batna), Benmakhlouf Essedik (Sefiane, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Sefiane, Batna), Khatar Haroun (Sefiane, Batna), Khatar Alaoua (Sefiane, Batna), Boukhalfa Mohamed (Sefiane, Batna), Benyahia Messaoud (Sefiane, Batna), Filali Antar (Sefiane, Batna), Dani Hamza (Sefiane, Batna), Bitam Salah (Sefiane, Batna), Benamouma Aissa (Sefiane, Batna), Gamrayte Lakhdar (Sefiane, Batna), Lounassa Abdelhak (Sefiane, Batna), Guetafi Kamel (Sefiane, Batna), Guetafi Ahmed (Sefiane, Batna), Rouague Fouad (Sefiane, Batna), Bougana Nassir (Sefiane, Batna), Bougana Alaoua (Sefiane, Batna), Chaoui Adel (Sefiane, Batna), Ziti Toufik (Sefiane, Batna), Dif Toufik (Sefiane, Batna), Laouer Driss (Sefiane, Batna), Chada Said (Sefiane, Batna), Hadad Ramzi (Sefiane, Batna), Elamraoui Raouf (Sefiane, Batna), Hadane Walid (Sefiane, Batna), Louchane Samir (Sefiane, Batna), Daifi Mounir (Sefiane, Batna), Aouachria Zohir (Sefiane, Batna), Bitam Ouardia (Sefiane, Batna), Bitam Halim (Sefiane, Batna), Bitam Messaoud, Bitam Boubeker, Bitam Youcef, Bitam Moussa, Bitam Ayache (Sefiane, Batna), Chlaghma Hamid, Chlaghma Ahmed (Sefiane, Batna), Dahmani Laala (Sefiane, Batna), Dahmani Mohamed (Sefiane, Batna), Bitam Samir (Sefiane, Batna), Mezli Djameleddine (Sefiane, Batna), Selmanli Amar (Sefiane, Batna), Addi Ayache, Belloum Othmane (Sefiane, Batna), Ougui Abdallah (Sefiane, Batna), Belkhiri Amar, Serar Abdellah, Ougui Manaa (Sefiane, Batna), Nouasar Abdelah (Sefiane, Batna), Ougui Ayache (Sefiane, Batna), Regaa Laadari (Sefiane, Batna), Bouteraa Hakou (Sefiane, Batna), Yaraoui Abdelah (Sefiane, Batna), Agaga Aziz (Sefiane, Batna) , Makhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garchi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garache Ahmed (Sefiane, Batna), Garache ayoub (Sefiane, Batna), Garache Amar, Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), Chalihi Oussama (Sefiane, Batna), Sangouga amine (Sefiane, Batna), Mohamed Karima (Sefiane, Batna), Mezli Abderahim (Sefiane, Batna), Lahili Mbarak (Sefiane, Batna), Ayache Siyakh (Sefiane, Batna), Mehamdi Ahmed (Sefiane, Batna), Bakhouche Fouad (Sefiane, Batna), Chalihi Abderahim (Sefiane, Batna), Addi Aboubakr (Sefiane, Batna), Garah Khaled (Sefiane, Batna), Labrara Abdrezak (Sefiane, Batna), Merzouki Adel (Sefiane, Batna), Megaache nouredine (Sefiane, Batna), Aouni Mansour (Sefiane, Batna), Aziz Abdesalam (Sefiane, Batna), Nasereddine yahiaoui (Sefiane, Batna), Rague Salim (Sefiane, Batna), Chouma Moumen (Sefiane, Batna), Slimani Salah (Sefiane, Batna), Gasmi Garah (Sefiane, Batna), Diyaf Houcine (Annaba), Debbah youcef (Annaba), Salim bendjelloul Benmdekhan (Annaba), Laskri Amokrane (Tizi Ouzou), Kerdi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane), Rahli Hamid (Tirmitine), Djilali Tibani (commerçant, Tizi Ouzou, Traikia Saber (Bordj Bou Arreridj), Traikia Romaissa (Bordj Bou Arreridj), Bouray Nadir (commerçant, Béjaïa), Azzoun Said (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif (journaliste, Alger), Ghouar Mohamed (Constantine), Kari Ali (Kolea), Hammoudi Boualem (Tipasa), Ouamara Idir, Djerbouaa Ahmed (entrepreneur, Sidi Aissa), Amriou Amar (Tizi Ouzou), la famille Abrous (Bouira), Boukmich Nouh (Batna), Bouhadi Rachida, Benledghem Wafa, Brahim Rachid (Oran, Kessous féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression et de la presse en Algérie., • Tél : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 [email protected] Aouicha), Benaissa Rachid (Tlemcen), Medjdoub Nabil (Tlemcen), Medjdoub Ali (Tlemcen), Benaouda Abdelaziz (Tlemcen), Benaouda Yacine (Tlemcen), Benaouda Ismahane Chaima (Oran), Belaarbi Mohamed (Tlemcen), Benaouda Aymen (Tlemcen), Bentahar Hamza (Tlemcen), Ouahrani Lakhdar (Tlemcen), Medjdoub Abelmoumen (étudiant, Tlemcen), Medjdoub abdelkader (Tlemcen), Zaidi Karima (étudiant Tlemcen), Fatmi Omar (Boumerdes), Amireche Amar (Constantine), Mezli Djameleddine (Sefiane, Batna), Selmani Omar (Sefiane, Batna), Aaddi Abbeche (Sefiane, Batna), Belloum Othmane (Sefiane, Batna), Aoufi Abdellah (Sefiane, Batna), Belkhiri Amar (Sefiane, Batna), Lebrara abdellah (Sefiane, Batna), Aoufi manaa (Sefiane, Batna), Nouasri Abdelhak (Sefiane, Batna), Aoufi Ayache (Sefiane, Batna), Rekkaa Laadari (Sefiane, Batna), Bouteraa Hakkou (Sefiane, Batna), Rarouai Abdellah (Sefiane, Batna), Akakba Aziz (Sefiane, Batna), Mekhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Karech Abderrahmane (Sefiane, Batna), Karech Ahmed (Sefiane, Batna), Karech Ayoub (Sefiane, Batna), Karech Amor (Sefiane, Batna), Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), Chlihi Oussama (Sefiane, Batna) , Mezli abdelouahad (Sefiane, Batna), Sengouga amine (Sefiane, Batna), Mohamed Krimil (Sefiane, Batna), Mezli Abderrahim (Sefiane, Batna), Lhili M’barak (Batna), Ayache (Sefiane, Batna), Mehdi M’hamed (Sefiane, Batna), Bakhouche Fouad (Sefiane, Batna), Chlihi Abderrahim (Sefiane, Batna), Aaddi aboubakeur (Sefiane, Batna), Garah Khaled (Sefiane, Batna), Lebrara Abderrezak (Sefiane, Batna), Merzouki adel (Sefiane, Batna), Megaach Noureddine (Sefiane, Batna), Aoufi noureddine (Sefiane, Batna), Aziz Abdeslam (Sefiane, Batna), Nasreddine Yahiaoui (Sefiane, Batna), Raked Salim (Sefiane, Batna), Chouma Moumen (Sefiane, Batna), Slimani salah (Sefiane, Batna), Gasmi garah (Sefiane, Batna), Lerbara Oualid (Sefiane, Batna), Noureddine megaach (Sefiane, Batna), Megaach Djalaleddine (Sefiane, Batna), Fzissi Moussa (Sefiane, Batna), Lebrara Khaled (Sefiane, Batna), Syaa oualid (Sefiane, Batna), Sengouga Khaled (Sefiane, Batna), Sengouga Fateh (Sefiane, Batna), Farhi saaouane (Sefiane, Batna), Boudhane megaach Abdelouahab (Sefiane, Batna), Mekhloufi mokhtar (Sefiane, Batna), Mezli Belkacem (Sefiane, Batna), Krimil Sahli (Sefiane, Batna), Aouafa lezhar (Sefiane, Batna), Krimil Salah Eddine (Sefiane, Batna), Mlizi Yacine (Sefiane, Batna), Mlizi Moussa (Sefiane, Batna), Mlizia Mustapha (Sefiane, Batna), Mezli abdelhakim (Sefiane, Batna), Melizi Mustapha (Sefiane, Batna), Selou belkacem (Sefiane, Batna), Chelihi Abdelhadi (Sefiane, Batna), Mekhloufi Mahmoud (Sefiane, Batna), Mekhloufi Tahar (Sefiane, Batna), Ismail Kareche (Sefiane, Batna), Lakhdar Kareche (Sefiane, Batna), Younes bakhouch (Sefiane, Batna), Kareche Salah (Sefiane, Batna), Ghezine Ismail (Sefiane, Batna), Belkacem rekaa (Sefiane, Batna), Adel Chouha (Sefiane, Batna), Hachich taher (Sefiane, Batna), Fouad (Sefiane, Batna), Souimer imane (Sefiane, Batna), Khadidja Souimer (Sefiane, Batna), Bouzghiba Abdelfateh (Sefiane, Batna), Bouakaz Mohamed (Sefiane, Batna), Aouafa Fethi (Sefiane, Batna), Beghdad Mohamed (Sefiane, Batna), Azize tarek (Sefiane, Batna), Enouari Bouabdelhay (Sefiane, Batna), Rabah bouzghina (Sefiane, Batna), Zerrouki liamine (Sefiane, Batna), Zaaboune Amar (Sefiane, Batna), Mekhloufi Khireddine (Sefiane, Batna), Mekhloufi Slimane (Sefiane, Batna), Salaheddine Slimani (Sefiane, Batna), Messaoud krimi (Sefiane, Batna), Adel krimi (Sefiane, Batna), Bekhouch bassem (Sefiane, Batna), Saber merzoughi (Sefiane, Batna), Berdaa abderahmane (Sefiane, Batna), Aziz Raouf (Sefiane, Batna), Karhi anouar (Sefiane, Batna), Rekkik Rachid (Sefiane, Batna), Merzoughi Abdelaziz (Sefiane, Batna), Ghoussa Halfa (Sefiane, Batna), Redouane Yahiaoui (Sefiane, Batna), Badi Aba (Sefiane, Batna), Karech Darine (Sefiane, Batna), Sami megaache (Sefiane, Batna), Megaache Mohamed Amine (Sefiane, Batna), Megaach Abdelkrim (Sefiane, Batna), Sengouga Mahdi (Sefiane, Batna), Sengouga Amar (Sefiane, Batna), Megaach Fatah (Sefiane, Batna), Berdai nacir (Sefiane, Batna), Ziadi Adel (Sefiane, Batna), Mezli fouzi (Sefiane, Batna), Sengouga Ali (Sefiane, Batna), Ahmed Boudehan (Sefiane, Batna), Barech Firas (Sefiane, Batna), Issam Lemlizi (Sefiane, Batna), Megaach Abdelkrim Ben Ahmed (Sefiane, Batna), Barech Abderraouf (Sefiane, Batna), Yahiaoui Islam (Sefiane, Batna), Yahiaoui Tarek (Sefiane, Batna), Mezli Mohamed (Sefiane, Batna), Sengouga Khiredine (Sefiane, Batna), Meghaach anouar (Sefiane, Batna), Raked Samir (Sefiane, Batna), Lemlizi abdeldjabar (Sefiane, Batna), Lebrara Mohamed (Sefiane, Batna), Lebrara Yacine (Sefiane, Batna), Saber Yahiaoui (Sefiane, Batna), Karech Sirine (Sefiane, Batna), Abdalhalim bechtettou (Sefiane, Batna), Slimani Amar (Sefiane, Batna), Yahiaoui Abbas (Sefiane, Batna), Yacine Chelihi (Sefiane, Batna), Boukhalfa Nasreddine (Sefiane, Batna), Malizi Lounes (Sefiane, Batna), Mohamed Abdelfatah (Sefiane, Batna), Slimani Nejmeddine (Sefiane, Batna), Aoufi boubekeur (Sefiane, Batna), Bouakaz Charefeddine (Sefiane, Batna), Khouch Ilyas (Sefiane, Batna), Khouch tarek (Sefiane, Batna), Sengouga Soheib (Sefiane, Batna), Sengouga salah (Sefiane, Batna), Behara Regaa (Sefiane, Batna), Samir regaa (Sefiane, Batna), Nasim Yahiaoui (Sefiane, Batna), Bardai Abdelaali (Sefiane, Batna), Mourad Merrouch (Sefiane, Batna), Achi Amine (Sefiane, Batna), Nhili M’barak (Sefiane, Batna), Nhili Hamza (Sefiane, Batna), Nhili Youcef (Sefiane, Batna), Nhili Amar (Sefiane, Batna), Nhili Doudou (Sefiane, Batna), Aziz Abdelhak (Sefiane, Batna), Louifi Amar (Sefiane, Batna), Lounanssa Adel (Sefiane, Batna), Louifi Salah (Sefiane, Batna), Nhili Ramzi (Sefiane, Batna), Merrouch Tayeb (Sefiane, Batna), Belloum Kheireddine (Sefiane, Batna), Belloum Tayeb (Sefiane, Batna), Sengouga Salaheddine (Sefiane, Batna), Akkakia abdelkrim (Sefiane, Batna), Mekhloufi Seifeddine (Sefiane, Batna), Belkhiri Lahcen (Sefiane, Batna), Zerrouni Khaled (Sefiane, Batna), Benmerouk Zakaria (Sefiane, Batna), Regaa Rachid (Sefiane, Batna), Sengouga Rafik (Sefiane, Batna), Karech Dahmane (Sefiane, Batna), Sengouga Abdellah (Sefiane, Batna), Mekhloufi Abdellah (Sefiane, Batna), Sahi Abdelaziz (Sefiane, Batna), Chlihi Salim (Sefiane, Batna), Mekhloufi Mahfoud (Sefiane, Batna), Aoufi Othmane (Sefiane, Batna), Bouzghiba Ishak (Sefiane, Batna), Chlihi Abdellah (Sefiane, Batna), Chlihi Sami (Sefiane, Batna), Karech Mohamed (Sefiane, Batna), Mekhloufi Abdellah (Sefiane, Batna), Sengouga Abdelkader (Sefiane, Batna), Assad Sengouga (Sefiane, Batna), Raked Amar (Sefiane, Batna), Raked noureddine (Sefiane, Batna), Megaach hamza (Sefiane, Batna), Megaach Messaoud (Sefiane, Batna), Megaach blekacem (Sefiane, Batna), Megaach Sofiane (Sefiane, Batna), Megaach Walid (Sefiane, Batna), Sengouga Amar (Sefiane, Batna), Megaach Mehdi (Sefiane, Batna), Megaach Salah (Sefiane, Batna), Ziadi Belkacem (Sefiane, Batna), Sengouga Ayachi (Sefiane, Batna), Megaach Kacim (Sefiane, Batna), Sbaa Houssem eddine (Sefiane, Batna), Bilal barech (Sefiane, Batna), Slimani Yacine (Sefiane, Batna), Megaach islam (Sefiane, Batna), Sengouga Fouad (Sefiane, Batna), Chlihi Zakaria (Sefiane, Batna), Sengouga Ramzi (Sefiane, Batna), Megaach ali (Sefiane, Batna), Sbaa Lhaoues (Sefiane, Batna), Megaach Mohamed (Sefiane, Batna), Fares abdelmalek (Sefiane, Batna), Mekhloufi Smail (Sefiane, Batna), Addi Gouaz (Sefiane, Batna), Megaach Mustapha (Sefiane, Batna), Raked kamel (Sefiane, Batna), Karech Rezki (Sefiane, Batna), Chlihi Rafik (Sefiane, Batna), Sengouga Mohamed Amine (Sefiane, Batna), Chlihi Lahcen (Sefiane, Batna), Megaach Ahmed (Sefiane, Batna), Belloum Youcef (Sefiane, Batna), Kili Kouider (Sefiane, Batna), Benmerzouk noureddine (Sefiane, Batna), Zerrouki lakhdar (Sefiane, Batna), Nouassar (Sefiane, Batna), Nebli Hassan (Sefiane, Batna), Nebli Farouk (Sefiane, Batna), Yazid Azila (Sefiane, Batna), Chinar salah (Sefiane, Batna), Sengouga Abdelaali (Sefiane, Batna), Megaach Abdelhalim (Sefiane, Batna), Mekhloufi Oualid (Sefiane, Batna), Bakhouch Mustapha (Sefiane, Batna), Karech boualem (Sefiane, Batna), Chlihi rahim (Sefiane, Batna), Raked Othmane (Sefiane, Batna), Chlihi abdelbaki (Sefiane, Batna), Mougas said (Sefiane, Batna), Mezli Abdelhadi (Sefiane, Batna), Megaach Lamine (Sefiane, Batna), Kareche Hassan (Sefiane, Batna), Chlihi younes (Sefiane, Batna), Chlihi sofiane (Sefiane, Batna), Chouha Nassir (Sefiane, Batna), Lahcen Sengouga (Sefiane, Batna), Foudil Sengouga (Sefiane, Batna), Tahi Salim (Sefiane, Batna), Saber Chelhi (Sefiane, Batna), Kadchi Abdelhamid (Sefiane, Batna), Mekhloufi Ahmed (Sefiane, Batna), Mhamedi Said (Sefiane, Batna), Sengouga hamza (Sefiane, Batna), Mlizi el-djemai (Sefiane, Batna), Abderrezak Mkhili (Sefiane, Batna), Bouakaz Mohamed (Sefiane, Batna), Mezli Othmane (Sefiane, Batna), Mhamda Mohamed (Sefiane, Batna), Sebbaa Azzouz (Sefiane, Batna), Mekloufi Mohamed (Sefiane, Batna), Sengouga houssam (Sefiane, Batna), Mekhloufi ayache (Sefiane, Batna), Bouakaz el-kheir (Sefiane, Batna), Yahi djamel (Sefiane, Batna), Megaach salah (Sefiane, Batna), Mlizi Rabia (Sefiane, Batna), Mekhloufi abdelhamid (Sefiane, Batna), Sebbaa Kamel (Sefiane, Batna), Lebrara chouaib (Sefiane, Batna), Fouaz megaach (Sefiane, Batna), Mezli djamel (Sefiane, Batna), Sengouga Salaheddine (Sefiane, Batna), Sengouga Yacine (Sefiane, Batna), Yahi Belkacem (Sefiane, Batna), Megaach abdelaziz (Sefiane, Batna), Mekhloufi abdelhalim (Sefiane, Batna), Raked Salim (Sefiane, Batna), Slimani Abdelaziz (Sefiane, Batna), Mezli nasreddine (Sefiane, Batna), Megaach Samir (Sefiane, Batna), Sengouga allaoua (Sefiane, Batna), Barech Abdelkrim (Sefiane, Batna), Krimil Abdelghani (Sefiane, Batna), Sengouga Riad (Sefiane, Batna), Karech Anis (Sefiane, Batna), Chlihi Moussa (Sefiane, Batna)… El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 8 PUBLICITÉ ■ Cherche comptable femme rigoureuse, dynamique et sérieuse au sein d’une entreprise agricole sise à Zéralda, Alger. 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Compte tenu des nombreuses défaillances et du manque de commodités, les habitants, excédés, comptent organiser, dans les prochains jours, un sit-in devant le siège de l’APC. «En l’absence de réponse à nos revendications, on est obligés de tenir un sit-in pacifique, pour attirer l’attention des autorités», a indiqué Makdoud Abderrahmane, représentant des résidants de la nouvelle ville. «Nous savons que l’APC est dépourvue, ou presque, de toute prérogative, mais notre but est de nous faire entendre par les services de M. Zoukh», a-t-il ajouté, précisant avoir déjà adressé une correspondance au premier magistrat de la wilaya pour qu’il se rende sur place et constate de lui-même l’état peu reluisant des lieux, «mais sans réponse», regrette M. Makdoud. Selon notre interlocuteur, nul ne peut feindre ignorer le marasme des cités sises dans cette «pseudo» nouvelle ville. Des requêtes ont été adressées à toutes les autorités, des actions ont été organisées, dont la fermeture de la route et des rencontres avec certains responsables, mais sans que des solutions soient dégagées pour améliorer le cadre de vie des citoyens. En conséquence, une ambiance électrique règne dans ces cités enclavées, à savoir Sidi Bennour, Cosider et 318 Logements. «Je me suis plaint auprès des services de la Sûreté nationale, ils ont fait leur rapport sur la situation. Mais la tension qui couve ne semble pas inquiéter outre mesure les responsables de la capitale», souligne M. Makdoud. Entre autres problèmes soulevés et qui perdurent depuis des années, Une cité qui manque de toutes les commodités PHOTOS : M. SALIM celui du transport. Les résidants sont continuellement réduits à faire du stop ou à recourir aux taxis clandestins pour se rendre au chef-lieu de la commune. «La ligne ouverte par l’Etusa a été suspendue, sans que l’on en connaisse les raisons», dénonce M. Mekdoud. Par ailleurs, Cette ville, qui abrite des centaines de familles, dispose d’une salle de soins, avec médecin, mais sans infirmier. Bien que le médecin fasse de son mieux, l’absence d’un infirmier pénalise sérieusement les malades, notamment ceux nécessitant des injections et autres soins au quotidien. Pour une simple injection, on dépense parfois plus de 500 DA pour les frais de déplacement des malades, apprend-on. D’autres revendications sont exprimées, telles que l’absence du gaz de ville et la fermeture des locaux commerciaux malgré le grand besoin en différents services. «Il n’y a ni bureau de poste ni annexe communale, les quelques aires de jeu existantes sont insuffisantes», indique ce citoyen. A la nouvelle ville Sidi Abdallah, l’été est également synonyme de peur des reptiles et des moustiques, en l’absence d’opérations de désherbage. Une action pourtant anodine, mais que les services concernés ne prennent jamais la peine d’effectuer, malgré l’insistance des habitants. Djamel G. MANQUE D’ÉQUIPEMENTS PUBLICS hraïcia est située à environ 18 km au K sud d’Alger-Centre. Elle fait partie de la daïra de Draria. La population de Khraïcia est passée de 28 000 habitants en 2008 à 40 000 en 2014. Cette municipalité risque de battre un autre record, celui des 50 000 habitants dans les mois à venir avec la distribution, par les services de la wilaya, de plus de 2200 logements dans deux sites différents, à savoir Beni Abdi, avec 1432 logements, et Beni Slimane, avec 834 logements. Cette commune à vocation agricole, avec 80% de sa superficie consacrés à l’agriculture, accuse un grave déficit en équipements publics, alors que ceux qui existent sont soit dans un état vétuste, soit insuffisants pour répondre aux exigences de la population. D’après une source locale, 70% du budget communal sont consacrés au payement des salaires des employés. La commune de Khraïcia est une commune pauvre, l’APC ne peut pas répondre à toutes les attentes des habitants. Les infrastructures sportives sont insuffisantes. Les aires de jeu et de détente sont inexistantes, il n’y a que le jardin public, situé à proximité du siège de l’APC, qui est un lieu de repos et de détente pour les personnes retraitées. A cela, il faut ajouter le déficit en médecins spécialistes à la polyclinique de la commune, ainsi que l’exiguïté de la salle de soins, qui n’arrive plus à répondre aux exigences de la population locale. Dans le secteur des transports, la commune de Khraïcia est un lieu de passage pour les bus venant de Douéra et Birtouta. Les moyens de transport sont insuffisants. C’est pour cela que l’APC a demandé un renforcement des lignes desservant la commune de Khraïcia. Pour la circulation automobile dans le chef-lieu de la commune, elle devient infernale avec l’anarchie du stationnement et les commerçants qui débordent sur la chaussée. Les habitants de Khraïcia lancent un appel aux pouvoirs publics afin qu’ils se penchent sur leurs problèmes. «Notre commune manque de tout, d’où la nécessité de lancer des projets d’utilité publique, et ce, afin de rehausser la qualité de vie des citoyens», disent des habitants. K. S. 24 HEURES SUR LE VIF AGRESSION D’UN MARCHAND DE FRUITS ET INCENDIE DE SON CAMION PHOTO : M. SAIM VOCATION Souvent, la passerelle est ignorée par les piétons, en dépit des accidents de la circulation qui surviennent en zone urbaine. Pourtant cette même passerelle est prisée par des jeunes en vue de prendre de la hauteur... Les gendarmes de la brigade de Ben Mered ont présenté, devant le procureur de la République près le tribunal d’El Harrach, deux frères âgés de 30 ans et 33 ans, pour agression suivie de vol et de destruction volontaire de bien d’autrui, ainsi que coups et blessures volontaires, dont a été victime un jeune de 24 ans à Bordj El Kiffan. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. La brigade de Gendarmerie nationale avait reçu une communication téléphonique émanant du nommé R. A., 29 ans, avisant que, son frère (la victime), qui vendait des légumes à bord de son camion de marque Hafaï à Bordj El Kiffan, a été agressé par les deux mis en cause, qui l’ont menacé au moyen d’un couteau pour ensuite le déposséder de sa serviette renfermant 7 millions de centimes et un téléphone portable, avant de prendre la fuite. Mais à 20h, la victime, qui s’était rendue au domicile de ses agresseurs pour tenir informé leur père des faits, a été à nouveau agressée par les deux mis en cause qui l’ont rouée de coups de bâton et lui ont asséné un coup de couteau à la main gauche, lui occasionnant des blessures graves. Le jeune homme a été évacué vers l’hôpital Z’Mirli d’El Harrach, où il a reçu les soins nécessaires. A 2h, la victime a découvert son camion, laissé en position de stationnement devant son domicile, calciné. Les recherches entreprises par les gendarmes enquêteurs ont conduit à l’interpellation des deux frères. centre-ville et ont nécessité une enveloppe de 10 milliards de centimes», affirme notre source. Signalons que l’APC de Khraïcia a enregistré plusieurs projets au profit des cités et lotissements. «Nous remarquons une certaine dynamique, notamment dans le domaine des aménagements urbains, tels que les aires de jeu, les terrains de proximité, les espaces verts ainsi que la réfection du revêtement en bitume des rues et venelles de la ville. Outre ces aménagements, des équipements publics ont été réalisés dans différents parties de la commune», confient des habitants de la commune. COMMUNE DE KHRAÏCIA : 10 MILLIARDS POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs Des travaux de réfection sur le réseau d’assainissement vont être lancés à Khraïcia, apprend-on auprès d’une source locale. «Ces travaux concernent principalement le DIMANCHE 29 CHAÂBANE 1437 Fadjr Chorouk Dohr 03:39 Asser 16:38 05:30 Maghreb 20:08 12:46 Îcha 21:47 El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 9 RÉGION EST ORGANISATION D’UN ATELIER CRÉATIF À BATNA SOUK AHRAS L’enfance en quête d’une prise en charge saine Le cluster «bijoux des Aurès» franchit une première phase J ● La finalité est de créer une nouvelle collection de bijoux inspirée de la tradition chaouie. Un artisanat que le cluster peut préserver et promouvoir nions, un groupe d’artisans sera sélectionné par les animateurs de l’atelier en question aux fins de «développer une nouvelle collection de bijoux des Aurès». Le projet de «Développement de clusters dans les industries culturelles et créatives dans le sud de la Méditerranée» cherche à démontrer que les clusters dans les industries culturelles et créatives peuvent devenir une source de développement et de croissance socio-économiques par l’encouragement simultané de la créativité, l’innovation et la sauvegarde du patrimoine culturel algérien. En Algérie, deux clusters pilotes ont été sélectionnés par le comité national de pilotage: Le premier est un cluster de dinanderie (produits en cuivre), à Constantine, le second, est celui de la bijouterie des Aurès (Batna). «Le travail du projet consiste à apporter à ces clusters pilotes un soutien technique dans la coopération entrepreneuriale et l’amélioration du produit. Aussi, le projet met l’accent sur la mise en réseau, la collaboration internationale et les activités relatives à l’accès aux marchés», selon la même source. L’atelier créatif de Batna INVESTISSEMENT À OUM EL BOUAGHI Le dur challenge de la wilaya C omment booster l’investissement dans une wilaya n’ayant pour vocation que l’agriculture et le pastoralisme ? Comment aussi rassurer de potentiels investisseurs à s’installer dans les zones d’activité et d’industrie de la région, d’autant que celle-ci manque affreusement de traditions dans ce domaine ? Qu’à cela ne tienne ! Lors d’une session tenue jeudi dernier dans la salle de délibérations de l’APW, le premier responsable de la wilaya a remis 26 arrêtés de concession et 37 notifications entrant dans le cadre de la relance de l’investissement industriel. Les nouveaux projets qui seront implantés incessamment dans les ZAD et les zones industrielles de la région créeront plus de 2000 postes d’emploi permanents. Parmi les projets retenus, citons ceux d’une usine de cycles et de motocycles, une unité de fabrication de verre, une laiterie, une autre de recyclage du plastique, une de transformation de la pomme de terre en chips et en mousseline…Le montant global de ces investissements est évalué à 735 milliards de centimes. Dans un autre registre, 9 conventions ont été signées entre l’université Larbi Ben M’Hidi et des entreprises économiques, d’une part, et la formation professionnelle, d’autre part. Ceci pour booster l’emploi et lever les contraintes connues dans le recrutement et la formation. Pour assainir le secteur, des mises en demeure ont été adressées aux bénéficiaires de terrain dans le cadre de l’exCalpiref, qui, malheureusement, n’ont pas réalisé leur projet, comme convenu dans le cahier des charges. D’ores et déjà, 25 lots situés principalement à Oum El Bouaghi, Aïn Beïda, Dhalaâ, Ouled Hamla et Ouled Gacem ont fait l’objet d’une récupération par les services de l’Etat.Il n’empêche que le challenge que doit réussir l’Etat en termes de création d’emplois au profit des cadres en chômage n’est pas de tout repos. Le tissu industriel dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, après avoir connu un certain boom durant les années soixante-dix, a régressé excessivement, mettant des centaines d’ouvriers au chômage. L’embellie ne pourra venir, selon nombre de connaisseurs et cadres économiques, que de la réouverture des anciennes unités fermées et l’assainissement de celles qui connaissent un fléchissement dans leurs activités. On peut citer, entre autres, les unités Elatex de Meskiana, la Filab de Aïn Beïda et l’Entreprise de menuiserie de cette dernière ville. L. Baâziz comprend deux volets, le premier, théorique (base technique), sera consacré à l’étude des métaux précieux, or et argent. Le second, soit le volet pratique, s’intéressera, quant à lui, au développement de nouveaux bijoux en argent. Outre la création d’une collection de bijoux inspirée de la tradition chaouie, l’objectif de ce conclave de trois jours vise principalement «à encourager le travail collectif au sein des groupes, améliorer la qualité des produits et leur finition et promouvoir la bijouterie des Aurès et du cluster», conclut-on. Naïma Djekhar BORDJ BOU ARRÉRIDJ DISTRIBUTION DE PLUS DE 1100 LOGEMENTS PHOTOS:D.R. D ans le cadre du projet régional d’appui au développement de clusters dans les industries créatives et culturelles «Creative Algeria», mis en place par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) en Algérie et financé par l’Union européenne, avec une contribution financière de la coopération italienne au développement, un atelier créatif pour le développement d’une nouvelle collection de bijoux des Aurès est organisé du 4 au 6 juin en cours, au centre de formation de Batna. Il est drivé conjointement par l’Onudi et la Chambre de l’artisanat et des métiers de Batna, selon Yasmine Allaouat, consultante nationale, chargée de la communication. Un appel à participation à cet atelier créatif, qui sera animé par une experte internationale en design, et un designer algérien spécialiste en bijoux, a été lancé à l’attention des artisans bijoutiers de la région des Aurès, exclusivement ceux inscrits à la Chambre locale de l’artisanat et des métiers. Ces derniers auront la tâche d’élaborer des croquis et des concepts de trois bijoux au choix et les soumettre aux organisateurs. «Les artisans bijoutiers participants seront répartis en groupes de travail pour développer des propositions de nouveaux bijoux puisant leur inspiration dans la tradition chaouie», nous a-t-on déclaré. A l’issue de ces réu- eudi, la salle Tahri Miloud a abrité une journée d’information sur l’enfant et sa prise en charge par le biais des structures publiques et privées implantées à travers les communes de la wilaya de Souk Ahras. L’allocution d’ouverture du premier responsable de la direction de l’action sociale (DAS) s’est voulue rassurante par rapport à l’enfance, placée au centre des intérêts des instances officielles et pour laquelle il a souhaité l’engagement de tous. «L’enfant d’aujourd’hui est l’adulte de demain et nous ne pouvons penser avenir qu’à travers ces êtres auxquels nous devons aide et protection», a-t-il commenté. Bouacha Dounia, psychologue et cadre de la même direction, a mis en relief, lors de son allocution, les efforts consentis dans le domaine et l’apport des 27 jardins d’enfants qui accueillent chaque année de nouveaux inscrits. Malgré les insuffisances, la même intervenante considère que le nombre et l’affluence des parents vers ces structures sont des signes de bonne santé pour le secteur. Des enfants, sollicités lors d’un entracte programmé par la même occasion, ont simulé un entretien avec un responsable local où leur représentant demande au nom des autres le droit à des lieux de distraction, tels qu’une piscine, des stades et des espaces de détente. Mezghiche Nawel, pédiatre, a tracé les grandes lignes de l’évolution de l’enfant depuis sa naissance, et ce, sous un aspect médical. De la phase de développement staturo-pondéral à celle du développement du langage, en passant par les autres étapes, notamment le développement de la motricité, tout signe avant-coureur de pathologie doit être pris en considération et exposé aux spécialistes. Aid Zakia, psychologue, a établi, quant-à-elle, trois étapes décisives dans l’évolution psychologique de l’enfant pour laquelle elle accorde une importance capitale. Pour chaque étape, l’intervenante prévoit un suivi différent et une prise en charge appropriée. A titre illustratif, l’enfant qui développe en phase d’évolution des réflexes d’initiative entre 4 et 6 ans, ne doit pas faire l’objet de répression des adultes sous peine de développer des sentiments de repli et d’hésitation pathologique. Questionné au sujet des objectifs de cette rencontre, Abderrahmane Djouamaâ, chef de service à la DAS et membre du staff organisateur, a déclaré à El Watan que cette manifestation qui entre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’enfant, s’inspire des visites et du travail effectué jusque-là par les équipes de la DAS et leurs partenaires immédiats pour initier parents, éducateurs spécialisés et staffs des crèches et autres structures spécialisées à une prise en charge saine de l’enfant. A. Djafri KHENCHELA 20 agressions à caractère sexuel enregistrées L Cent logements sociaux dans la commune de Ras El Oued vont être attribués aux bénéficiaires, aujourd’hui. Il s’agit d’un premier quota sur un ensemble de 1110 unités de même type, dont l’attribution est prévue «avant la fin du mois de Ramadhan au niveau de la wilaya de Bordj Bou Arréridj», a-t-on noté. Cette tranche est inscrite dans le programme quinquennal 2010-2014, selon une source locale, détaillant que 150 logements seront attribués dans la commune de Khelil, 220 à Medjana, 100 à Sidi M’BArek, 100 à Aïn Taghrout, 100 à El Anasser, 150 à Mansoura, 100 à El M’hir, 50 à Ghaïlassa et 40 à Tassameurth. Notre source rappelle, par ailleurs, qu’après l’affichage de la liste des bénéficiaires, les citoyens s’estimant lésés ont la possibilité d’introduire un recours auprès de la commission de wilaya, qui est présidée par le wali. L’étude des dossiers a été effectuée par les membres de la commission de manière A. B. «correcte», rassure-t-on. e nombre de cas d’agression à caractère sexuel contre des enfants dans la wilaya de Khenchela est inquiétant, selon les chiffres révélés par la sûreté de wilaya, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance. 20 mineurs ont été exposés à cette agression au cours des cinq premiers mois de l’année en cours. Le chiffre fait peur et appelle à la mobilisation en toute urgence de la société contre ce phénomène, encore méconnu, et qui prend des proportions inquiétantes dans une société conservatrice. Selon la spécialiste en psychologie, Hella Alima, le problème se pose avec acuité «Les échos qui nous parviennent de la société et nos propres observations laissent entendre que ce phénomène et en hausse, ce qui fait qu’il est impératif pour les parents de prendre soin de leurs enfants, surtout que la démission parentale face à leurs responsabilités est devenue un facteur majeur aggravant les risques d’agression», a indiqué la psychologue, à travers sa conférence basée sur ces chiffres effrayants. Celle-ci a recommandé aux parents «de demeurer attentifs au moindre changement de comportement de leurs enfants et de maintenir le lien avec eux, même après un divorce». A souligner que les tribunaux locaux ont traité quelques affaires qui portent atteinte à l’intégrité physique et morale des enfants, la dernière a été la condamnation d’un trentenaire à dix ans de prison ferme, pour kidnapping, viol et violence contre un enfant de 7 ans. Mohamed Taïbi El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 9 RÉGION OUEST MOSTAGANEM SIDI BEL ABBÈS ET SAÏDA Plus de 1500 familles relogées Les troupes théâtrales mènent une fronde nationale A quelques jours du mois de Ramadhan, plus de 1000 familles ont pris possession, à Sidi Bel Abbès, de leur appartement nouvellement réalisé, au titre des programmes AADL, logements promotionnels aidés (LPA) et logements sociaux participatifs (LSP). Au cours d’une cérémonie organisée jeudi dernier, 612 souscripteurs aux logements AADL ont reçu les clefs de leurs habitations, qui ont été édifiées aux abords du fameux boulevard d’Excellence, un site intégrée dans le nouveau pôle urbain en cours de création à la périphérie sud de l’agglomération de Sidi Bel Abbès. Par ailleurs, une opération de remise de titres de 423 logements de types LPA et LSP a été entamée, samedi matin, mettant ainsi fin au long calvaire enduré par les postulants et leur famille. A Saïda, 512 familles de la localité touristique de Tifrit Kadima, relevant de la commune de Aïn Sultan et distante de 26 km du chef-lieu de wilaya, ont quitté leur ancienne habitation menaçant ruine et soumise aux inondations pour s’installer, depuis le 2 juin courant, dans le nouveau site doté des principales commodités de Tifrit Jadida. Sur l’ancien site, dit Tifrit Kadima, l’école primaire et le siège de la garde communale vont être reconvertis en installations touristiques, où un projet initié en 2014 est toujours de mise. M. H. et S. A. PHOTO : DR ● Une dizaine de troupes théâtrales était présentes, hier matin, pour manifester un soutien au commissaire du Festival national du théâtre amateur, lequel va être remplacé par l’ancien commissaire, sur décision du ministre. Manifestation des artistes devant le théâtre de Mostaganem V enues des quatre coins du pays, une dizaine de troupes théâtrales étaient présentes devant le théâtre de Mostaganem, hier matin, pour manifester leur soutien total au programme établi par le commissariat actuel du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, ainsi qu’à son commissaire, Mohamed Takirat, lequel va être remplacé par l’ancien commissaire, Mohamed Nouari, sur décision de Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture. A cet effet, plusieurs hommes du quatrième art ont exprimé leur opposition à cette nouvelle nomination à la veille de la venue du ministre de la Culture à Mostaganem. «On est contre la politisation du FNTA, M. Takirat est un jeune comédien apprécié par tous les artistes du pays. C’est inadmissible de l’écarter maintenant, à quelques semaines du début du Festival et de détruire un programme riche d’activités qui a été soigneusement préparé depuis des mois», nous confie Sid Ahmed Kara, metteur en scène venu de Miliana. Cette année, pour la 49e édition, qui se tiendra du 15 au 21 juillet 2016, le FTNA, à l’exception des précédentes éditions, accueillera, en plus des 16 troupes nationales, 6 troupes d’Espagne, d’Italie, de France, d’Egypte, de Tunisie et du Sénégal. «Le théâtre amateur a été créé pour les jeunes et doit être dirigé par les jeunes. Comment peut-on remplacer un jeune par un vieux qui a déjà occupé ce poste et qui a échoué à donner un nouveau souffle au FTNA ? Mihoubi avait déclaré la dernière fois que le changement c’est maintenant, est-ce que le changement, c’est de remettre un ancien responsable ?», déclare M. Boukhebza, metteur en scène au théâtre de Relizane, en ajoutant : «Le FTNA de cette année est estimé à près d’un milliard et demi de cts, avec 22 troupes participantes. Auparavant, l’estimation était de 3 milliards de cts pour 8 troupes dont aucune étrangère. La mise à l’écart de M. Takirat est voulue par des gens qui ne trouvent plus comment profiter de ce genre d’événement pour gagner de l’argent.» Lors de sa visite en mars dernier pour inaugurer le nouveau théâtre de Mostaganem, M. Nouari (ex-député et membre du RND) a été suggéré par des amis haut placés au ministre de la Culture, apprend-on des comédiens présents au sit-in. A noter que Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture, est aujourd’hui à Mostaganem pour une visite de travail et également pour assister à une cérémonie organisée en hommage au fils de la ville des Mimosas, le regretté peintre Mohamed Khadda. Salim Skander RELIZANE Un enfant meurt dans une manifestation M écontents de la liste nominative des 250 bénéficiaires placardée dans le village Zebbouja, dans la commune de Aïn Tarik, au sud-est du chef-lieu de wilaya, les postulants sont sortis dans la rue pour exprimer leur désappointement et ont barré la RN90 reliant Relizane à Tiaret. Dans cette mêlée, un enfant de 8 ans, C. B., a été écrasé par une des buses que les protestataires ont utilisées pour barrer la circulation sur ce tronçon traversant leur cité. Malgré cet horrible accident, les manifestants ont persisté dans leur action pour exiger l’annulation de la liste. «Nous avons nourri de grands espoirs sur ce quota pour fuir les abris de fortune, mais nous voilà surpris par une liste meublée par des étrangers et des personnes ayant bénéficié des autres formules», a tonné un jeune. «Nous avons souffert durant la décennie noire, nous avons fui nos habitations qui furent rasées par les hordes sauvages de terroristes et après que la situation sécuritaire s’est améliorée, nous sommes revenus pour repeupler la région», a lancé un autre avec amertume. Toutes les tentatives des autorités pour les persuader de libérer la circulation ont été vaines. Les éléments de la sécurité sont toujours là pour le contrôle de la situation, au moment où les gendarmes de la brigade compétente ont ouvert une enquête sur les circonstances de la mort de l’enfant. Issac B. ORAN 50 terrains forestiers pour les apiculteurs D ans le cadre du développement de l’apiculture, la Conservation des forêts, en collaboration avec la Chambre de l’agriculture et les associations des apiculteurs d’Oran, a ouvert, hier, le premier périmètre dédié à l’apiculture au niveau de la forêt de Misserghine, du côté de la corniche supérieure. D’après le président de la Chambre de l’agriculture, ce périmètre, qui s’étale sur 26 hectares, va permettre aux apiculteurs d’installer leurs ruches et aussi de bénéficier de formation dans ce domaine. Ce site va accueillir une vingtaine d’apiculteurs avec une dizaine de ruches chacun. Aussi, un petit espace de 2 hectares a été consacré aux débutants et jeunes qui souhaitent être formés et investir dans ce créneau. Au total 50 périmètres seront ouverts au niveau des espaces forestiers dans plusieurs communes à Oran. Ces périmètres, qui seront ouverts dans les communes de Sidi Ben Yebka, El Ançor, Aïn El Kerma et Boutlelis peuvent accueillir près de 300 apiculteurs. Une opération de recensement des apiculteurs sera lancée dans ce cadre. Zekri S. GDYEL Coupe dans le budget des aides sociales L a commune de Gdyel vient de revoir le nombre de familles nécessiteuses à la baisse. L’absence de budget alloué, chaque année, à cette opération de solidarité initiée au profit des familles démunies justifie cette décision, a-t-on appris, hier, de sources communales. En effet, l’APC n’a pas de budget à consacrer à cette action lancée à l’occasion du mois de Ramadhan. Ainsi, le nombre de nécessiteux a été réduit pour passer de 4200 familles en 2015 à 2700 en 2016. La wilaya a débloqué un budget de 700 millions de cts et la direction des affaires sociales, une autre enveloppe de 220 millions de cts, soit 920 millions de cts au profit de l’APC pour piloter cette opération, indique-t-on. Le couffin comprendra des produits alimentaires de base, notamment, la semoule, la farine, le sucre, le café, le riz, les légumes secs, l’huile, le lait en poudre et autres. Des contrôles plus rigoureux des listes des familles démunies ont été exigés afin de barrer la route aux indus bénéficiaires, précise-t-on. F. A. LA PRESSE EN DEUIL Fodil Baba Ahmed n’est plus L e chroniqueur Fodil Baba Ahmed, connu sous le pseudonyme «El Guelil», auteur de la rubrique «Tranche de vie» paraissant dans Le Quotidien d’Oran, a rendu l’âme, hier, des suites d’une longue maladie. Le défunt, qui s’est éteint à l’âge de 64 ans, a commencé très jeune sa carrière au théâtre et au cinéma, où il a contribué au montage de deux films. Fodil Baba Ahmed, né le 12 janvier 1952 à Tlemcen, a été tour à tour imprimeur, fonctionnaire à Sonatrach et animateur au Théâtre régional d’Oran. Il a également fait un passage à l’Office national pour le commerce et l’industrie cinématographique. Dans les années 1990, il s’est orienté vers la presse et a collaboré avec plusieurs quotidiens nationaux, dont Alger Républicain et L’Espoir. En 1994, il a participé à la fondation du Quotidien d’Oran, dont il a été le directeur technique. Connu pour son humour, sa générosité et sa grandeur d’esprit, le défunt a laissé un grand vide à sa famille, ses collègues, ses amis et à tous ceux qui l’ont connu. Dans sa chronique «Tranche de vie» très appréciée par les lecteurs, le défunt a essayé de décortiquer le vécu des Algériens dans un cadre humoristique avec plein de talent. En 2006, il avait réuni une partie de ses chroniques dans un recueil qu’il intitula, d’ailleurs, «Tranche de vie». L’ensemble du personnel du bureau d’Oran d’El Watan présente à sa famille toutes ses condoléances. N. H. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 10 PUBLICITÉ El Watan - Dimanche 5 mai 2016 - 11 RÉGION CENTRE TRANSPORT PAR TÉLÉCABINE BLIDA-CHRÉA HASSI R’MEL (LAGHOUAT) Opérationnel de nouveau à partir d’octobre La cité des 176 Logements sans eau L es habitants de la cité des 176 Logements, à la commune de Hassi R’mel, se plaignent de la dégradation du réseau d’eau potable qui date de l’année 1987. Vu sa défectuosité, il est la cause des pénuries d’eau. L’un des habitants déclare : «Nous veillons toute la nuit pour attendre l’arrivée de l’eau potable dans nos robinets, et encore. Nous souffrons le calvaire ! Les vannes sont ouvertes tous les trois à quatre jours vers 2h et ceux qui se réveillent à 7h sont pénalisés, puisque la distribution ne dure qu’une heure». Les résidants de cette cité réclament l’achèvement du projet de la rénovation du réseau de distribution de l’eau potable lancé récemment et le branchement des tuyaux dans les logements. «Les travaux du projet de réhabilitation du réseau d’eau potable ne sont pas encore achevés, l’entrepreneur chargé de ce projet a laissé les tuyaux débranchés dans les caves d’électricité, ce qui va engendrer un danger réel», dénoncent des habitants. Taleb Badreddine SONELGAZ DE BLIDA : 1150 MILLIONS DE CENTIMES DE CRÉANCES Le problème du recouvrement des créances, des agressions et de la fraude continue de poser problème à la société de distribution d’électricité et de gaz de Blida. Cette dernière enregistre des créances qui s’élèvent à 1 150 millions de centimes, dont la moitié des mauvais payeurs sont les administrations publiques. Ajouté à cela les agressions, les pertes et les atteintes d’ouvrages qui sont au nombre de 649 cas sur l’électricité et 403 sur le réseau gazier. A retenir aussi le taux de perte en électricité que la société de distribution d’électricité et de gaz de Blida a enregistré et qui équivaut à 394,31 gigawatt heures, soit 19% des ventes. Lors d’une conférence de presse organisée récemment pour présenter le bilan 2015, le directeur de la société en question, M Medjbeur s’est dit prêt à utiliser tous les moyens pour récupérer ses créances et d’introduire un nouveau système de contrôle de perte ou de fraude dans les petits quartiers, où le phénomène de fraude devient courant afin d’assurer une qualité et continuité de service envers sa clientèle. Brahim B. PHOTOS : D. R. I nauguré durant les années 1980, le téléphérique BlidaChréa a cessé de fonctionner au début des années 1990 pour cause d’insécurité. Quinze ans après son arrêt, il a été remis en marche, en janvier 2008, par le ministre des Transports de l’époque, Amar Tou. Ayant coûté plus de 12 millions d’euros, les travaux de rénovation et de mise à niveau technologique ont été assurés par la société française Poma Galsky. C’est cette dernière qui avait construit en 1984 la télécabine de Blida, immobilisée depuis 1994 suite à des actes de sabotage et pour des raisons sécuritaires. Mais cette remise en marche n’a pas duré. Le citoyen n’a pas eu le temps de profiter du transport par télécabine alors qu’il avait pendant plusieurs années espéré son relancement, et ce, vu les nombreux avantages qu’il offre (pas de circulation, vue panoramique, pratique…). A peine démarré, la télécabine tombait souvent en panne, jusqu’au jour où les autorités concernées ont décidé de l’arrêter vu que son fonctionnement commençait à représenter un danger pour les usagers. Les 12 millions d’euros injectés pour sa relance n’ont malheureusement pas été profitables au citoyen. Les feux de forêt ayant endom- magé une partie du câble, les constructions non autorisées devant des pylônes, l’endommagement d’un réducteur… ont rendu le déplacement par télécabine dangereux. Actuellement, des travaux pour relancer ce moyen de transport sont en cours. Ils sont assurés par la société algéro-française, l’Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC). Ils ont commencé en janvier 2016 pour prendre fin en octobre prochain. Lors de sa visite à la gare de transport par télécabine de Blida, Abdelkader Bouazghui, wali de Blida, a été informé par la société chargée de relancer ce moyen de transport des problèmes rencontrés sur le terrain. Certains citoyens sont même allés jusqu’à creuser au-dessous des pylônes pour y construire des murs et des clôtures à leurs fermes de fortune. Sur place, le wali a instruit le président de l’APC de Blida d’intervenir avec la Gendarmerie nationale afin d’éradiquer toutes les constructions informelles situées sur le périmètre protégé, et qui s’avèrent dangereuses pour le bon fonctionnement du transport par télécabine. Mohamed Benzerga WISSAM EL MOUKAHAL. Directeur général de l’ETAC «On doit tout planifier en amont pour éviter les pannes» Issue d’un partenariat algéro-français conclu en décembre dernier, l’Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC) — ayant comme actionnaire la société française de transport par câble Poma (49%), l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) (41%), ainsi que l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) (10%) — a pour mission le développement, l’exploitation et la maintenance de tout le réseau d’appareils urbains de transport par câble en Algérie. Evitant de parler du coût des investissements que son entreprise mène, son directeur général dit que ses services favorisent la formation et l’anticipation des risques pour offrir aux usagers un déplacement de qualité. Qu’en est-il des travaux concernant la remise en marche du transport par télécabine BlidaChréa ? Les travaux ont commencé en janvier dernier et prendront fin en octobre. Les travaux concernent la ligne Blida-Chréa et les gares. On a démantelé toutes les cabines pour les rénover et on intervient sur la ligne pour la sécuriser. Il faut signaler qu’on bénéficie de la compétence et du savoir-faire de Poma. La ligne Blida-Chréa, 7 km, est l’une des plus longues au monde et nécessite une attention particulière. Tout le monde est mobilisé pour la réussite de l’opération. Mais on compte sur l’aide des autorités locales pour raser les dangereuses constructions (murs) érigées par des citoyens à côté des pylônes. On espère que ce genre de «crime» ne se reproduira plus car cela va de la sécurité des usagers. Actuellement, nous avons une quarantaine de salariés à Blida (sécurité et mécanique) qui travaillent d’arrache-pied pour que le transport par télécabine soit opérationnel dans les délais prévus. On est là non seulement pour remettre en marche la machine, mais pour penser à sa pérennité dans l’avenir. On doit gérer en préventif et être en mesure d’anticiper les risques pour que le problème lié à une quelconque panne soit vite résolu et non pénalisant. Bref, on veut un investissement pérennisé, on doit tout planifier en amont pour éviter les pannes. Et cela exige aussi une bonne formation de vos éléments… Pour que notre investissement soit réussi, il nous faut surtout une bonne prise en charge de nos travailleurs. Cela fait partie de notre politique. La formation continue et le transfert de la technologie et de la compétence figurent parmi nos priorités afin de pérenniser notre investissement. En dehors de Blida, nous gérons le transport par télécabine dans plusieurs autres wilayas d’Algérie. En tout, nous avons 300 travailleurs et nous comptons étoffer notre personnel, surtout dans le domaine technique. Je profite de l’occasion pour informer vos lecteurs que notre entreprise aura prochainement un centre de formation dédié au transport par câble unique en son genre au monde. Il sera tout simplement le plus moderne, avec des moyens pédagogiques des plus avancés. Un centre similaire ouvrira ses portes bien après en France. M. Benzerga LOTS INDUSTRIELS À MÉDÉA Déchéance du droit de concession contre plusieurs bénéficiaires U ne procédure de déchéance du droit de concession de foncier industriel a été engagée récemment dans la wilaya de Médéa à l’encontre de plusieurs bénéficiaires qui n’ont pas entamé leurs projets, après l’expiration de la durée légale de trois années, a-t-on appris du directeur de l’industrie et des mines. Cette procédure intervient suite à la décision prise, en février dernier, par le chef de l’exécutif, lors d’une inspection de différentes zones industrielles et d’activités de la région, de déchoir de leur droit de concession les investisseurs qui ont failli à leurs engagements, a indiqué à l’APS, Lotfi Rezzoug. Cinq investisseurs sont touchés actuellement par cette mesure, a souligné ce responsable, précisant qu’une procédure d’annulation du contrat de concession, délivré dans la cadre Calpiref, a été engagée auprès des tribunaux qui devraient se prononcer prochainement sur le sujet. Une procédure similaire est en cours et concernerait, cette fois, 18 autres investisseurs qui se trouvent dans la même situation, a-t-il encore ajouté, expliquant que ces dispositions réglementaires ont été prises, après un constat de carence relevé par la commission de suivi. Les lots de terrain récupérés seront mis à la disposition des investisseurs, après étude et examen des projets proposés à la commission en charge de la validation et l’agrément de ce type d’investissement, a fait savoir M. Rezzoug, indiquant que l’opération d’épuration du dossier d’attribution de lots terrain, à vocation industrielle, va se poursuivre pour cibler l’ensemble des zones industrielles et d’activités de la région. Il a rappelé, dans ce contexte, que pas moins de 442 lots de terrain, répartis entre zones industrielles et zones d’activités, ont été cédés à des privés, dont une partie a été attribuée, durant les années 1980 et 1990, par l’agence de gestion et de régulation foncière de wilaya. Pour garantir une meilleure gestion de ce foncier industriel, très convoité par les particuliers, un délai de six mois est accordé au bénéficiaire afin de finaliser les procédures de lancement du projet et entamer, aussitôt, la phase de concrétisation de l’investissement projeté. L’investisseur disposera, au terme de cette nouvelle mesure, de trois années pour que son projet entre en phase d’exploitation. Passé ce délai, il se verra retirer son acte de concession et remplacer automatiquement par un autre demandeur, selon ce responsable. APS El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 11 RÉGION EST CHELGHOUM LAÏD (MILA) SKIKDA Des concessions pour l’exploitation du corail La zone industrielle retrouve des couleurs L ● Un considérable programme de réhabilitation de l’unique zone industrielle de la wilaya, vient d’être achevé, moyennant un gros budget. PHOTOS:D.R. A près des années de disette, l’entretien et la maintenance de la zone industrielle (ZI) est de mise. L’état de celle-ci, qui préoccupe au plus haut point la direction générale de la Société de gestion immobilière (SGI), a plutôt «évolué dans le bon sens», a-t-on constaté. Sur les 115 lots, les 80 opérateurs en activité œuvrent dans des conditions on ne peut plus satisfaisantes sur une superficie totale de 210 ha. Concernant la superficie cédée, elle est de 147 ha. «Un important investissement a été consenti sur le budget de l’Etat pour redorer le blason terni de la zone industrielle de Chelghoum Laïd», explique la directrice générale de la SGI, Mme Souhila Degha. Et d’ajouter: «Une 2e zone industrielle, qui s’étalera sur une superficie de 247 ha, est en voie de création au niveau de la méga cité Djamaâ Lakhdar, plus connue sous le nom de ‘‘Boukarana’’». Il y a lieu de noter que ladite zone industrielle (celle de Chelghoum Laïd) a bénéficié, jusqu’ici, de 2 grands projets de restauration. Le 1er a été réalisé à 100% entre 2009/2010 pour une enveloppe de l’ordre de 220 millions de dinars. Quant au second, dont les travaux ont été lancés en 2012, a été réhabilité moyennant une somme de 153 MDA. Les deux projets ont été accomplis dans le cadre du programme de soutien à la crois- Six wilayas de l’Est, dont Mila, ont bénéficié de nouvelles zones industrielles sance économique (2005/2009). Il faut également retenir qu’une muraille de protection de 9 km a été confectionnée tout autour de la ZI. Il en est de même concernant la réalisation de 6 km de route et d’un réseau de 4 km d’alimentation en gaz (basse pression). S’agissant de l’éclairage public, des réseaux anti-incendie et de l’alimentation en eau potable, «ils sont fonctionnels à hauteur de 90% et 95% , les axes routiers sont aussi régulièrement entretenus», nous assure-t-on. «Sans jeu de mots, j’étais responsable à Réghaïa et Alger, mais la zone industrielle de Chelghoum Laïd est bien meilleure sur tous les plans», martèle notre allocutaire. PROBLÈMES DE RECOUVREMENT Cet état de grâce, si on doit le qualifier ainsi, est, néanmoins, perturbé par le casse-tête des redevances non honorées par l’usine du ministère de la Défense nationale (MDN) de confection de chaussures. Notre interlocutrice dira, à ce propos, que «près de 40% des occupants de la zone industrielle sont des militaires. Et, parmi ces derniers, il y en a qui LES GARDIENS DE PARKING S’ORGANISENT Les parkings se mettent petit à petit au diapason. Et pour cause, la réglementation de ces aires anarchiques, qui ont essaimé des années durant, quasiment l’ensemble des quartiers de la ville, sont au centre des préoccupations des responsables locaux. Ces derniers ont attribué la gérance de ces aires de stationnement, principalement, à des jeunes en difficultés. De sorte à ce que ces espaces constituent pour eux une source de recettes et engrangent par la même des entrées supplémentaires au profit de la municipalité. En ce sens, l’on apprend qu’à ChelghoumLaïd, pas moins de 29 parkings de stationnement d’une capacité totale de 1970 véhicules/jour, ont été dégagés au profit de 42 bénéficiaires. 7 autres installations similaires pouvant absorber 150 véhicules seront réparties sur 9 bénéficiaires, dans la commune d’Oued Athmania. Des programmes similaires touchant en la matière toutes les communes sont prévus dans les tout prochains jours. Il n’en demeure pas moins, à en croire certaines informations, que «dans quelques quartiers, des jeunes pratiquent un véritable trafic de faux et usage de faux en M. B. présentant aux automobilistes des arrêtés communaux traficotés de gardiens de parking». s’acquittent de leurs redevances avec un certain retard et d’autres qui tournent le dos à cette obligation. Nous avons été contraints d’ester ces derniers en justice». Autre point noir : le marché de gros des fruits et légumes, qui est situé à quelques encablures de la ZI, n’est pas fait pour arranger les choses. La chefferie de la SGI se plaint, en outre, des odeurs pestilentielles qui se dégagent des monticules d’avaries abandonnées anarchiquement à quelques dizaines de mètres de l’institution sus-mentionnée. D’autre part, le passage incessant de centaines de véhicules de gros tonnage en plein milieu de la ZI n’est pas fait pour arranger les choses. Et pour cause, «les routes remises en état à coups de grosses enveloppes financières sont, au bout d’un certain temps, dégradées et déchiquetées», déplore la première responsable de la SGI. Et pour clore le chapitre des déficiences, il faut aussi retenir que les lieux sont fréquentés par des vendeurs et des consommateurs de boissons alcoolisées. Certes, des descentes policières y ont été effectuées, mais le mal persiste. M. Boumelih e ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a retenu quinze (15) contrats de concession d’exploitation du corail pour la wilaya de Skikda, après un gel de plusieurs années, a indiqué le directeur de la pêche et des ressources halieutiques, Hocine Bousebia, rapporte l’APS. Les concernés par la pêche du corail devront soumissionner pour participer aux enchères pour l’obtention de concessions d’exploitation de cette ressource, après un appel d’offres national prévu «au début de juin», a-t-il précisé. Et de souligner que «la pêche du corail est soumise à des conditions strictes, définies par la nouvelle loi sur la pêche et l’aquaculture, promulguée en 2015». La durée du contrat de concession s’étale sur une année renouvelable jusqu’à 5 ans. La quantité de corail pêchée annuellement ne doit pas dépasser les 100 kg. Les opérateurs retenus doivent disposer d’un bateau de pêche équipé de tous les moyens nécessaires à côté d’une équipe de plongeurs professionnels, selon la même source. Le débarquement du corail pêché est prévu dans le périmètre d’exploitation du port de Stora, selon la même source. L’Agence nationale pour la transformation de l’or et des autres métaux précieux (Agenor) se chargera de l’acquisition du corail pêché, a souligné le responsable, précisant que dans d’autres cas, des autorisations de transport et de commercialisation de cette ressource seront données aux exploitants pour la vente du corail à l’Agence nationale Agenor ou aux usines nationales concernées par sa transformation et son exploitation, a-t-il noté La pêche de ce produit, qui se fera sur le littoral de la wilaya de Skikda, long de 140 km, entre les communes de Oued Zehour et d’El Mersa sera soumise au contrôle de représentants de la direction du secteur et des gardes côtes, a-t-on conclu. R. R. ANNABA Il vole 160 millions de centimes à son oncle I l a volé 160 millions et un lot de bijoux à son oncle. Le voleur a remboursé ses dettes et a passé quelsques jours en Tunisie. Les éléments de la gendarmerie de la brigade d’El Hadjar ont présenté hier devant le procureur de la République près le tribunal local, le nommé S.A., 25 ans, pour vol, commis au préjudice de son oncle. Il a été placé sous mandat de dépôt. La victime s’est présentée, il y deux jours, à ladite brigade territoriale pour déposer une plainte pour le vol de la somme de 160 millions de centimes et d’un lot de bijoux, commis pendant l’absence des membres de sa famille durant la matinée du même jour, par le mis en cause (son neveu) qui a été aperçu par des voisins à sa sortie de sa demeure à E Hadjar. L’auteur présumé, accompagné de son père, s’est livré de son plein gré à ladite brigade territoriale, avec en sa possession la somme de 10 millions de centimes représentant une partie de l’argent volé, tout en avançant qu’il a remboursé ses dettes auprès des commerçants et effectué un voyage en Tunisie avec le reste de la somme. Leila Azzouz CITÉ ZOUAGHI DE CONSTANTINE Des travaux qui s’éternisent ● A rappeler que ce projet de création d’un bâtiment municipal ne date pas d’hier, il a été inscrit dans le Plan d’occupation du sol (POS) en 1997. D eux ans après le lancement des travaux d’un siège administratif communal, sis au boulevard des Cliniques, à la cité Zouaghi Slimane, le taux de réalisation a atteint à peine 60%. A considérer la cadence des travaux, la cité Zouaghi n’est pas près de voir son antenne administrative, selon une source de l’APC. Pourtant, ce quartier en pleine expansion a, plus que jamais, besoin d’une mise à niveau sur tous les plans. A rappeler que ce projet de dotation de cette cité d’un bâtiment municipal ne date pas d’hier. Il a été inscrit dans le Plan d’occupation du sol (POS) en 1997. Depuis, plusieurs obstacles sont survenus, entravant la concrétisation du projet. Les années se sont succédé sans que l’infrastructure promise voie le jour. Cette antenne est d’une grande importance, vu son rôle dans le soulagement des habitants de Zouaghi sur le plan administratif. Fin décembre 2015, la décision de reprendre le projet a été entérinée par la municipalité de Constantine, lors d’une rencontre tenue au siège de l’APC, avec différentes associations des quartiers de la ville, par Mohamed Rira, maire de Constantine, Mohamed Taleb, chef de daïra et des élus. D’après notre source, la décision de mettre sur pied ce bâtiment administratif était prise avant la fin de l’année 2014. Une année après que l’on a décidé de relancer le projet ! Concernant toujours la nouvelle délégation, le ministère de l’Intérieur a donné son approbation pour la réalisation de ce projet tout en débloquant un budget de 10,5 milliards de centimes. Une étude du projet a été menée et achevée afin de lancer les travaux de construction du siège de la délégation il y a bien longtemps. En outre, notre source a affirmé que le chantier traîne encore et plusieurs défaillances ont été soulevées. D’ailleurs, les services de la commune ont adressé, récemment, deux mises en demeure à cette entreprise et au bureau d’études chargé du suivi, car ils n’ont pas respecté les délais. Y. S. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 11 RÉGION OUEST MOSTAGANEM CHLEF Vers l’augmentation du quota de ciment pour les entreprises Trois hôpitaux inaugurés ● En visite d’inspection dans la wilaya de Mostaganem, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a inauguré trois hôpitaux de 60 lits dans les communes de Mesra, Bouguirat et Aachacha. PHOTO : DR L Les trois hôpitaux sont dotés d’équipements modernes L es trois infrastructures sont équipées des technologies médicales ultramodernes livrées par une société hollandaise connue pour la qualité de ses équipements afin de moderniser et améliorer les services de gynécologie obstétrique, les urgences médicochirurgicales et les scanners. «Mostaganem est actuellement la seule wilaya dotée de ce genre d’équipements dans tout le pays», a déclaré Abdelmalek Boudiaf. Par ailleurs, le ministre a visité le chantier du CHU de Kherrouba, d’une capacité de 240 lits, dont les travaux ont enregistré beaucoup de retard à cause du bureau d’études, lequel a été plusieurs fois rappelé à l’ordre par l’administration. Selon des sources fiables, l’EPH Che Guevara n’a pas été programmé dans la visite du ministre et cela à la suite d’une commission d’inspection, laquelle s’est rendue la veille sur les lieux et a constaté l’état lamentable de l’Etablissement. A noter que le ministre de la Santé était très attendu ces derniers jours par les habitants de Mostaganem, lesquels souhaitaient avoir un centre de radiothérapie. M. Boudiaf a L e ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat a annoncé l’enregistrement de 100 projets touristiques à Oran ainsi que la réalisation d’une nouvelle haute école de l’hôtellerie et du tourisme. Amar Ghoul était en visite, ce week-end, à Oran, où il a donné le coup d’envoi de la saison estivale 2016 dans la station balnéaire de Cap Falcon relevant de la daïra de Aïn El Turck. La ville abritera, le mois d’octobre, un premier colloque international de l’Organisation mondiale du tourisme, qui verra la participation d’une panoplie d’experts et de professionnels du secteur touristique. Interrogé, en marge de la visite, sur la question de la promotion du tourisme familial, Amar Ghoul a déclaré qu’il a été décidé de réhabiliter le camping familial au niveau des stations balnéaires ou dans les forêts, et ce, à travers l’instauration des camps de toile. «Etant un vecteur indissociable du tourisme de masse, le camping en famille ou en groupes de jeunes, doit être ressuscité et les investisseurs potentiels dans ce créneau doivent être encouragés», dit-il. Et d’ajouter que «des directives strictes ont été données aux walis afin de mettre tous les moyens en leur possession pour relancer ce créneau et lever les contraintes administratives qui pèsent sur certains jeunes promoteurs». Karim Bennacef Zoom sur l’entreprise Desjoyaux piscines 20 ans de réclusion pour homicide A ccusés dans une affaire d’homicide volontaire et de non-dénonciation de crime, trois mis en cause, dont le principal accusé, B.W., tous ayant la vingtaine, ont comparu, cette fin de semaine, devant le tribunal criminel de la cour d’Oran. Le principal prévenu a écopé de 20 ans de réclusion et les deux autres de 10 années de réclusion. Dans la nuit du 23 au 24 mai 2015, une dispute éclate entre B. W. et sa victime du même âge. L’altercation, qui porte sur des effets vestimentaires volés par la victime au mis en cause, dégénére rapidement pour en arriver aux mains. Les jeunes présents à cette scène sépareront ces deux derniers. Toutefois, l’état d’ébriété dans lequel se trouvait le mis en cause ne le calmera pas pour autant. Il surprendra la victime et lui portera, selon le rapport du légiste, 4 coups de couteau, qui lui occasionneront une hémorragie fatale. Avant de rendre l’âme, la victime a eu le temps de confirmer à son père le nom de son agresseur B.W. Par ailleurs, les deux autres prévenus, amis de B.W., tenteront de lui venir en aide en lui prenant le couteau et le jetant au niveau des rails du tram, où il sera retrouvé. Cités à la barre du tribunal criminel, les mis en cause se contrediront plus d’une fois. B.W. en tentant de se défendre face à ses contradictions, dira que le jour des faits, il se trouvait sous l’emprise de l’alcool. Une déclaration reprise par les deux autres. Le représentant du ministère public avait requis la peine de mort contre les trois accusés. La défense a plaidé les circonstances atténuantes. S. Moncef PHOTO : DR A Le manager Abdelkader Brahimi standing, on pense à l’aménagement de piscines. Parfois, on pense même à les aménager sur la terrasse, sur le toit de l’immeuble» Ceci étant dit, il reconnaît que cet engouement pour les piscines est de la seule initiative de particuliers et non de l’Etat. «On nous sollicite toujours à titre privé, ce ne sont jamais des appels d’offre publique. On peut dire que 90% de nos clients sont des particuliers. Nous construisons toutes formes et toutes dimensions de piscine. Et nous espérons avoir aussi les marchés publics», nous explique Abdelkader Brahimi, qui précise qu’en 2005-2006, son entreprise a fait des propositions d’offre au niveau de nombre de daïras, mais sans résultats probants. R. O. ORAN Une école de tourisme en chantier donné officiellement son accord en insistant tout d’abord sur la formation en oncologie et la préparation d’un emplacement au niveau du CHU de Kherrouba. Le nouvel hôpital de Achaacha bénéficiera d’un service d’oncologie, évitant ainsi aux 72 cancéreux de la région les longs déplacements. En outre, une convention a été signée entre l’OPGI et la direction de la santé pour la réalisation de 80 logements, dont 60 pour les médecins de la santé publique et 20 pour les professeurs de la faculté de médecine. Salim Skander SALON DU LOGEMENT ET DE L’IMMOBILIER l’occasion du Salon Logimo qui s’est tenu à Oran, au Centre des conventions, du 1er au 4 juin, nous avons fait un zoom sur une entreprise ayant pris part à cette manifestation économique et qui se trouve aujourd’hui en plein essor. Desjoyaux piscines, dont la maison mère se trouve à Alger et le siège social en France (Saint-Etienne), a deux annexes, la première à Aïn El Turk, la seconde à Annaba. Desjoyaux piscines a cette particularité d’être le premier réseau mondial spécialisé dans l’aménagement de piscines dont le revêtement réalisé en PVC armé, matière à même de garantir l’étanchéité du bassin. «A Desjoyaux piscines, la filtration est intégrée, sans canalisation et sans tuyau enterré», nous explique le manager, Abdelkader Brahimi, avec qui nous nous sommes entretenus. «La filtration est intégrée. Nous utilisons un système moderne, car dans l’ancien système, on avait recours à des tuyaux enterrés et des canalisations reliées à un local technique». Desjoyaux piscines est installé à l’ouest du pays, dans la commune de Aïn El Turk, depuis 2005. Il faut savoir que le marché de l’aménagement des piscines, malgré les apparences, va dans le sens croissant en Algérie. «Rien que pour la ville de Aïn El Turk, on dénombre pas moins de 600 piscines, pour la plupart installées chez des particuliers», nous explique Abdelkader Brahimi. Desjoyaux piscines, après s’être installée à Aïn El Turk et Annaba, compte prochainement ouvrir une annexe au Sud, plus précisément dans la ville de Hassi Messaoud. Au Sud, nous explique Abdelkader Brahimi, cette entreprise est très sollicitée, notamment par la société Red-Med qui veut aménager des piscines dans sa base de vie. D’après le manager, la culture d’aménagement des piscines est à présent ancrée dans les mœurs algériennes. «Maintenant, quand on construit des habitations de haut e nouveau PDG de l’Entreprise des ciments et dérivés de Chlef (ECDE) a promis d’augmenter le quota de ciment des entreprises de réalisation dès le 15 juin prochain. L’annonce a été faite lors de la réunion tenue lundi, avec les directeurs de l’OPGI et des Equipements publics et les présidents de la Chambre de commerce et d’industrie et de l’Union générale des entreprises algériennes. Selon une source concernée, le premier responsable de l’ECDE a affirmé que l’écart constaté en avril et mai sera résorbé suffisamment dès la mi-juin, date à partir de laquelle la programmation habituelle sera rétablie normalement. Il faut signaler que nombre de chefs d’entreprise engagées dans la réalisation de projets publics, ont soulevé, récemment, une diminution de leur quota de ciment mensuel, ce qui est synonyme de risque de paralysie des chantiers dans les secteurs prioritaires, tels l’habitat, l’éducation, la santé, l’enseignement supérieur, etc. On croit savoir que le PDG de la cimenterie, fraîchement installé, s’est engagé à rétablir la situation qui a résulté de la mise en œuvre d’une nouvelle organisation en la matière. A signaler que la cimenterie de Chlef produit journellement 7 500 tonnes destinées aux utilisateurs de plusieurs wilayas. On sait, par exemple, que plus de 130 000 tonnes de ciment ont été livrées à l’entreprise de réalisation de la Grande Mosquée d’Alger. A.Y. Un atelier de contrefaçon de vêtements démantelé U n atelier clandestin spécialisé dans la contrefaçon de vêtements de marque a été démantelé, jeudi, par les services de la 15e sûreté urbaine dans le quartier de Maraval. Une perquisition ordonnée dans ce local situé à la rue El Idrissi a permis aux enquêteurs de mettre la main sur un important lot d’équipements, dix machines à coudre, 2500 pulls contrefaits destinés à être commercialisés en plus d’un lot de tissus. Les investigations ont révélé que le propriétaire n’avait pas de registre du commerce pour exercer cette activité. Poursuivant leurs recherches, les policiers découvrent également que les huit femmes qui exerçaient au sein de cet atelier travaillaient toutes au noir. Un inventaire a été établi et l’ensemble du matériel a été saisi. Les policiers ont interpellé le propriétaire de l’atelier ainsi que le personnel pour complément d’enquête. F. A. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 12 KABYLIE INFO SAISON ESTIVALE À BÉJAÏA Sera-t-on au rendez-vous ? ● Le parc hôtelier s’est enrichi de trois nouveaux établissements qui fourniront 424 lits seulement, alors que huit camps de toile sur 24 ont été fermés. DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS POUR BIZIOU Dans le souci de rapprocher l’administration de l’administré, le village Biziou, dans la commune d’Amalou, a bénéficié de l’inscription de deux projets d’équipements publics de base. Il s’agit, en l’occurrence, d’une antenne administrative et d’une agence postale. Ces infrastructures sont en cours de construction, est-il loisible de constater. «La réalisation de ces équipements est couverte par des crédits issus des plans communaux de développement», nous fait savoir M. Azzoug, le président de l’APC d’Amalou. Deuxième agglomération après le chef-lieu communal, Biziou, une bourgade populeuse située à un jet de pierre de l’Oued Soummam, affiche une expansion urbaine chaotique et une croissance démographique exponentielle. L’implantation de ces nouvelles structures publiques arrive à point nommé, pour répondre à un besoin pressant en matière de prestations de proximité. «Les gens sont fatigués d’être obligés de se rendre à Amalou, pour le moindre document d’état civil ou une simple légalisation de signature. Il en est de même pour les services postaux, qui requièrent de rallier la ville d’Akbou ou celle de Seddouk», souligne un retraité de l’éducation de Biziou, en appelant vivement de ses vœux à la livraison de ces équipements publics dans les délais impartis. M. A. Baigneurs et ordures se disputent encore nos plages fisant. Cette année, la wilaya risque d’accueillir les estivants dans les mêmes conditions que l’année précédente, car l’amélioration promise des conditions d’accueil ne se confirme pas sur le terrain. En 2015, le nombre d’hôtels a évolué de trois établissements seulement avec un apport de 424 lits supplémentaires sur un total de 4447 lits, contre 2987 lits (42 hôtels) en 2014. Il est utile de souligner qu’une bonne partie de la capacité d’accueil de la wilaya est fournie par 24 campings -dont 8, se situant sur des terrains attribués dans le cadre de projets d’investissement, ont été fermés cette année- et 17 camps de vacances et de loisirs (CVL) qui ramènent le chiffre à 16 342 lits, soit une couverture à hauteur de 61%, selon les chiffres de la direction du tourisme et de l’artisanat. 34 PLAGES AUTORISÉES Par ailleurs, la direction du tourisme a recensé 34 plages autorisées. Bientôt, le nombre de plages surveillées sera porté à 39. Le wali a ordonné l’ouverture de quatre nouvelles plages à la baignade dans la commune de Beni Ksila et la plage Achrit d’Aokas, mais qui ne seront pas opérationnelles cette année pour défaut de surveillance. La promesse d’aménagement et de sécurisation des cinq autres plages non autorisées, du moins celles qui ne présentent pas un danger sur la santé publique du fait du déversement des eaux usées, n’a jamais été tenue. A ce titre, la commission mixte de l’administration paraît être une boîte d’enregistrement des contraintes et des écueils puisque des mesures écrites sont annoncées mais ne semblent pas être appliquées. Les six millions d’estivants qui se ruent vers les côtes de Béjaïa risquent de se retrouver encore une fois face aux mêmes dysfonctionnements et anomalies. Si l’administration charge les estivants quant à la prolifération des déchets, il n’en demeure pas moins qu’elle ne répond toujours pas aux doléances des communes qui demandent une aide financière, matérielle ou en ressources humaines pour faire face à la collecte des ordures. Nordine Douici Un secteur à l’heure des coupes budgétaires L estivants vers les villes côtières. ’investissement touristique Les projets publics qui ont été qui devait venir en appoint lancés sont au stade embryonaux activités touristiques, booster naire. Ils se résument à l’achèvel’économie locale et conforter «la ment de quelques études de zones destination Béjaïa» tourne au ratouristiques essentielles pour lenti. Le secteur a subi des coupes amorcer l’investissement privé. Il budgétaires importantes dans le est question aussi d’autres études cadre de l’austérité à travers le gel d’aménagement des plages et de de nombreux projets. création de sites naturels qui sont Cinq opérations ont été gelées en cours d’approbation. en application des instructions Par ailleurs, en termes d’emploi du Premier ministre, selon la et d’amélioration des conditions direction du tourisme. Il s’agit et capacités d’accueil de la wide l’étude d’aménagement de laya, l’administration mise sur le trois plages, Azaghar, Tassift El secteur privé. Mais celui-ci peine Marsa et Souk El Tenine, en à décoller. En effet, quatre projets l’occurrence. L’étude d’aménaseulement, des structures d’acgement d’un site touristique à L’étude d’aménagement du site des cascades de Kefrida est gelée cueil, sont en cours de réalisation la baie des Aiguades (Béjaïa), sur 67 projets. La réalisation de annoncé juste après la démolition et Akfadou au sud-ouest de la wilaya ainsi que des baraquements installés illicitement sur les l’étude d’aménagement du site des cascades de l’ensemble des opérations, dans ce secteur, dotera lieux, attendra aussi une hypothétique embellie Kefrika, dans la commune de Taskriout, sont la wilaya de 22 384 lits supplémentaires, mais cela financière. Dans l’arrière-pays, des projets sont désormais gelées. Pourtant les pouvoirs publics ne sera pas pour les trois années à venir compte également suspendus. Des opérations, comme la se targuent de valoriser les potentialités naturelles tenu des contraintes administratives et d’autres mise en valeur et l’aménagement de trois stations et culturelles de cette zone de manière à enrichir liées aux investisseurs qui retardent le lancement N. Douici climatiques sur les hauteurs d’Adekar, Bouhamza l’offre touristique et réduire la pression du flux des effectif des travaux. PHOTO : D. R. AMALOU PHOTO : EL WATAN B éjaïa n’est pas prête à accueillir les estivants. C’est l’avis des élus de l’Assemblée populaire de wilaya, qui ont examiné le secteur du tourisme en session extraordinaire, à la veille du lancement de la saison estivale de 2016. Cette année, une bonne partie de la période estivale coïncidera avec le mois de Ramadhan et l’attente de l’affichage des résultats des examens de fin d’année. Ce qui implique que le début des vacances sera effectif après la fin du Ramadhan et l’annonce des résultats du bac. Une aubaine pour les pouvoirs publics pour parachever les préparatifs qu’ils ne semblent pas avoir terminés. Dans les villes du littoral, sur les plages et au chef-lieu de wilaya, rien ne montre qu’on est fin prêts pour la saison estivale. L’heure est aux accommodements des ménages pour accueillir le mois sacré pendant que l’administration se démène pour pallier les lacunes : traçage des lignes blanches sur la chaussée, réfection interminable des trottoirs, de l’éclairage public et du réseau AEP, désherbage, le tout à quelques heures du lancement officiel de la saison estivale. Toutefois, rafraîchir la peinture urbaine et nettoyer les plages n’est pas suf- Mobilisation contre les feux de forêt et les MTH D eux commissions de wilaya ont été installées par le wali récemment. La première concerne la prévention, la protection et la lutte contre les feux de forêt, où une série de mesures préventives est prévue pour sensibiliser les citoyens, dont les agriculteurs, en vue de mieux protéger la forêt. Une instruction ferme a été donnée à tous les directeurs de l’exécutif, réunis lors d’un conseil de wilaya, afin de réquisitionner les engins des entreprises au niveau des différents chantiers lancés pour venir en aide aux agents de la Protection civile en cas d’incendie. Un plan Orsec sera également mis en service pour lutter contre les feux de forêt. La wilaya de Béjaïa est à chaque fois confrontée à ce phénomène étant donné qu’elle est en majorité montagneuse. La deuxième commission de wilaya installée concerne la lutte contre les maladies à transmission hydrique, elle est chargée d’élaborer un plan d’action de lutte contre les MTH et assurer le contrôle, en collaboration avec les bureaux d’hygiène des communes. Présidée par le wali, elle est composée des directeurs de la réglementation générale, la santé, l’agricul- ture, l’hydraulique, l’énergie et le commerce et a été élargie à tous les membres du conseil de wilaya. Les membres de cette commission sont instruits afin de multiplier les inspections d’hygiène. Une journée d’information sera organisée pendant la première semaine du Ramadhan sur la lutte contre les MTH. Ali F. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 13 I N T E R N AT I O N A L E LE PRÉSIDENT SAHRAOUI MOHAMED ABDELAZIZ INHUMÉ HIER L’homme s’en est allé, la lutte continue ● Le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a été enterré hier à Bir Lehlou, dans les territoires libérés, rapporte l’APS. La dépouille du défunt est accueillie par des milliers de réfugiés sahraouis pour un ultime hommage armée qui est légalisée par l’ONU pour tous les peuples colonisés.» Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario réclame l’indépendance du territoire à travers un référendum d’autodétermination, alors que le Maroc offre une autonomie sous sa souveraineté. En août 1979, la Mauritanie signe un accord de paix avec le Polisario, renonçant au sud du Sahara occidental. Une aubaine pour les forces marocaines, qui n’ont pas tardé à s’y déployer.Entre 1980 et 1987, le Maroc construit un mur militarisé qui partage en deux le territoire sahraoui. Un cessez-le-feu est signé sous l’égide de l’ONU en 1991, à la condition qu’un référendum d’autodétermination soit organisé.Rabat propose comme solution une autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine. Option rejetée par les Sahraouis, qui souhaitent l’indépendance. Envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental, James Baker présente un plan, en 2003, qui prévoit un régime d’autonomie pour une durée de 5 ans, suivi d’un référendum comportant l’option de l’indépendance. Les électeurs seront les Sahraouis et toute autre personne de plus de 18 ans vivant au Sahara occidental depuis au moins 4 ans. Accepté par le Polisario, le plan est rejeté par le Maroc. D’où la démission de Baker en 2004. En juin 2007 s’ouvre la première session des pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario en présence des Etats voisins, à savoir l’Algérie et la Mauritanie, à Manhasset (New York) sans aboutir jusque-là à une solution. En mai 2012, le Maroc retire un temps sa confiance à Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, l’accusant de «partialité». Lors de sa visite, le 6 novembre dernier, dans les territoires occupés (El Ayoun), le roi du Maroc, Mohammed VI, a déclaré que son pays fera face «avec fermeté à toute tentative visant à contester l’exercice de la plénitude de ses pouvoirs sur son territoire» et «il se leurre celui qui attend du Maroc qu’il fasse toute autre concession». Le choix de la date de la visite, le 6 novembre, marquait le 40e anniversaire de la «marche verte».Ce jour-là en 1975, à l’appel du roi Hassan II, 350 000 Marocains protégés par les soldats du royaume traversent la frontière du Sahara occidental occupé par l’Espagne. Pour les Sahraouis, cette date symbolise quatre décennies de colonialisme marocain. La Minurso est la seule mission de maintien de la paix sans mécanisme de surveillance des droits de l’homme, qui se contente de surveiller un cessez-le-feu conclu en 1991.Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 29 avril la résolution 2285 par laquelle il proroge d’un an le mandat de la Minurso. La résolution repose sur les fondamentaux de l’ONU relatifs à cette question, notamment qu’il s’agit d’une question de décolonisation d’un territoire non autonome et que l’ONU a la responsabilité de sa décolonisation. Elle reconnaît également au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination, identifie les parties en conflit qui sont le Maroc et le Front Polisario et les appelle à la négociation. Le Conseil de sécurité «déplore que la capacité de la Minurso de s’acquitter pleinement de son mandat ait été limitée» après l’expulsion de dizaines de civils expatriés de la Mission. A titre de rappel, Rabat a expulsé 75 membres civils de la Minurso en mars dernier, une décision fait suite aux propos du secrétaire général de l’ONU qui évoquait «l’occupation» du Sahara occidental par le Maroc. L’homme qui a tant combattu s’en est allé, mais les causes nobles survivent toujours à ceux qui les défendent. Le combat continue. Amnay Idir PUBLICITÉ écédé mardi dernier «des suites d’une longue maladie», Mohamed Abdelaziz, comme tous ces hommes qui luttent pour l’indépendance de leurs pays et les militants des causes justes, a vu son parcours se confondre avec le long combat de son peuple pour la liberté. Aux côtés de Mustapha Sayed Al Ouali, il participe à la création du Front Polisario en mai 1973 et en devient un des principaux chefs militaires. Avec Brahim Ghali, il organise les premiers raids contre les garnisons espagnoles. A la tête du Polisario depuis 1976, il prône la lutte armée contre l’occupant marocain. Aux débuts des années 1990, le Front Polisario opte pour un règlement politique de la question sahraouie. Néanmoins, les tergiversations des membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) et le rejet par Rabat de toute solution favorable à l’autodétermination du peuple sahraoui a fait resurgir l’éventualité du recours à la lutte armée pour obtenir l’indépendance. Ainsi, le 14 avril dernier, le président Mohamed Abdelaziz a prévenu l’ONU d’un risque de reprise des hostilités avec le Maroc si la Mission des Nations unies (Minurso) se retrouve dans l’incapacité à assumer pleinement son mandat. Si le Conseil de sécurité n’exerce pas «une pression réelle et directe» sur le Maroc en permettant à la Minurso de reprendre son travail et son mandat pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, ce sera «un feu vert à une agression militaire» du Maroc contre les Sahraouis, a indiqué Mohamed Abdelaziz dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Et de poursuivre : «Le peuple sahraoui sera alors de nouveau contraint de défendre ses droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte PHOTO : APS D El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 14 SANTÉ 3e FORUM INTERNATIONAL SUR LE CANCER DAR ESSABR, UNE PREMIÈRE EN ALGÉRIE LES EXPERTS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME L Sétif De notre bureau PHOTO : D. R. L e 30e anniversaire du Registre du cancer de Sétif a été rehaussé par la présence de bon nombre d’experts algériens et étrangers, notamment français, très impliqués dans la lutte contre le cancer. Siégeant tous les dix ans, le 3e Forum international, réuni hier et aujourd’hui à l’auditorium K.Naït Belkacem de l’université Ferhat Mekki Abbas, dans la capitale des HautsPlateaux, a abordé toutes les questions liées à cette transition épidémiologique, et posé toute la problématique et les questionnements sur ce problème de santé publique, qui constitue un véritable fardeau social et économique. D’emblée, le professeur Hamdi Cherif fait parler les données : «Lors de la rencontre de 2004, on a alerté les pouvoirs publics sur la nécessité de développements structurels et stratégiques pour la prise en charge du cancer. Ce 3e forum est l’occasion idoine pour débattre de cette approche globale du plan stratégique quinquennal 2014-18 de lutte intégrée contre les facteurs de risque des maladies chroniques non transmissibles et sortir avec une déclaration commune : ‘‘Normaliser le cancer et dénormaliser les facteurs de risque’’.» Considéré par ses pairs comme le père de la cancérologie en Algérie, le Pr Abdelkrim Allouache donne, à travers son exposé, un véritable cours magistral: «A cause du changement du mode de vie, les facteurs de risque on augmenté en Algérie. L’incidence du cancer augmente d’une manière remarquable avec des organes plus touchés que d’autres. Chez la femme, le cancer du sein augmente, alors que celui du col de l’utérus diminue. La consommation de tabac est à l’origine de la flambée du cancer du poumon et de la vessie chez l’homme. Par contre les cancers du cavum et de l’estomac régressent, car la chaîne de froid (réfrigérateur) est présente dans presque la totalité des foyers algériens consommant de moins en moins de salaisons. L’électrification et le raccordement des foyers en gaz naturel est l’autre cause de la dimunition des cancers du cavum», souligne le professeur Allouache, qui enchaîne : «L’une des causes du cancer du sein chez nous relève de la contraception orale 1re et 2e génération (pilule non adaptée). Avec un taux de 40% de cancers du sein en Algérie, on doit relever trois défis importants. On doit savoir qu’en 2035, le cancer du sein atteindra le taux de 65%. Pour lutter efficacement contre cette pathologie, il faut des structures, un diagnostic précoce et le dépistage de toutes les lésions. On doit par ailleurs identifier les facteurs de risque responsables de cet accroissement du cancer du sein et pouvoir agir sur eux pour éventuellement réduire leur influence et réfléchir, puis développer, les traitements préventifs.» La professeure Helene Sancho Garnier (institut du cancer de Montpellier), insiste sur la prévention : «Si on arrive à diagnostiquer rapidement le cancer du sein, on le guérit. Pour cela, les sages-femmes, les généralistes, ainsi que les gynécologues doivent savoir palper le sein afin de trouver des petites tumeurs qui sont guérissables. Des mammographies systématiques tous les 2 ans, qu’on doit réaliser dans des conditions adéquates (un mammographe spécialiste et un radiologue en mesure d’interpréter les résultats) sont exigées ainsi que le suivi régulier. Toute image positive doit est suivie par des examens complémentaires (radiographie et biopsie). On doit par ailleurs aller vers une contraception adaptée à la personne et diversifiée dans le temps. Ce mode de contraception a donné de bon résultats en Tunisie...» Kamel Beniaiche Mokhtar Hamdi Cherif. Professeur «On doit convertir les mesures du Plan national cancer sur le terrain» ● En marge du 3e Forum international sur le cancer, le professeur Mokhtar Hamdi Chérif, initiateur du premier Registre du cancer en Algérie, estime qu’on doit normaliser le cancer et dénormaliser les facteurs de risque. Propos recueillis par Kamel Beniaïche Peut-on avoir une idée sur le nombre de Registres de cancer validés jusqu’à maintenant, alors que celui de Sétif boucle sa 30e année d’existence ? En tant que coordinateur du Réseau Est, chapeautant l’ensemble des wilayas de la région, notre objectif, fixant une couverture de l’enregistrement du cancer de 50%, est atteint. Sur une population cible de 15 783 139 habitants, nous sommes arrivés à une couverture s’enregistrement du cancer de 7 919 884 habitants, soit la moitié de la population de la région Est, couverte par 6 Registres de population validés, à savoir Batna, Constantine, Béjaïa, Jijel, Annaba et Sétif. Les taux standardisés dans la région Est sont de 110 nouveaux cas pour 100 000 habitants pour l’homme et de 114 nouveaux cas pour 100 000 habitants pour la femme. On a estimé en 2014 une incidence annuelle de 43 000 nouveaux cas pour l’Algérie. Quels sont les cancers les plus répandus en Algérie ? Les cancers les plus répandus chez l’homme sont celui du poumon, qui représente 15% des cas, les cancers colorectaux 12%, la vessie 9%, la prostate 7 %, les lymphomes non hodgkiniens 5% et le naso-pharynx 5%. Chez la femme, c’est le cancer du sein qui représente 3 % des cas, les cancers colorectaux 11%, le col de l’utérus 6%, la thyroïde 5% et les lymphomes non hodgkiniens 4%. L’augmentation du taux annuel des ces principales localisations cancéreuses varie entre 2 et 7%, notamment pour les cancers colorectaux, du poumon, de la vessie et de la prostate, chez l’homme, et du sein, colorectaux et de la thyroïde chez la femme. D’après vous, quelles sont les raisons de cette flambée ? Selon le Registre du cancer, dans la wilaya de Sétif l’incidence du cancer est passée de 48 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an en 1986 à 97 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an en 2015. Cette augmentation est due à une multitude de facteurs de risque liés à la transition démographique, l’augmentation de l’espérance de vie, les changements du mode de vie (tabagisme, alimentation, sédentarité, stress), à l’environnement. Que doit-on faire pour lutter contre des types de cancers tels que ceux du sein ou du poumon ? La stratégie de lutte doit commencer par la prévention et le dépistage des cancers prévalents. Par la prévention primaire, on peut éviter 50% des cancers. Le tabac à lui seul est responsable du tiers des cancers, suivi des autres facteurs de risque qui sont tous réversibles : l’alimentation, l’inactivité physique et la pollution. Le diagnostic précoce et le dépistage des cancers du sein, du col de l’utérus et des cancers colorectaux auront un impact important, en diminuant la mortalité et améliorant la survie, avec une meilleure qualité de vie des patients. Quelle évaluation faites-vous du Plan national cancer 20152019 ? Il faut passer de la communication à l’action sur le terrain. Le moment est venu pour convertir les mesures contenues dans le PNC en véritables actions devant être suivies et évaluées. D’autant plus que la situation l’exige. Pour l’illustration, un dépistage précoce du cancer du sein pour les 20 daïras de la wilaya de Sétif nécessite au moins 35 mammographes dont 15 dédiés pour les femmes de 50 à 69ans … K. B. a maison d’accueil des patients et leurs proches de Sétif, plus connue sous l’appellation de Dar Essabr (maison de la patience) est une bouée de sauvetage pour les malades et leurs parents résidant loin de la capitale des Hauts-Plateaux. Jouxtant le Centre anticancer (CAC), Dar Essabr, qui dispose de 28 chambres confortablement équipées (soit une capacité de 82 lits), est un espace de vie commune pour les malades et leur famille. Depuis sa mise en service en août 2014, ce havre de solidarité et de partage a accueilli 1480 patients et accompagnants pour une prise en charge moyenne gratuite de 33 jours. Fonctionnant avec les dons des mécènes, l’institution a dépensé tout au long des 58000 journées réalisées 174 millions de dinars. Sachant qu’une prise en charge quotidienne par personne revient à plus de 3000 DA. Pour le bien-être de ces pensionnaires, hébergés dans un cadre chaleureux et agréable, la maison, qui s’étend sur près de 2000 m2, dispose d’espaces verts et de jeu pour enfants, de coins informatiques avec accès wifi, d’une bibliothèque, d’ateliers de travaux manuels, d’une salle d’accueil avec cafétéria, un salon de détente et de télévision et divers autres services. Les principes qui président dans cette maison sont : un toit, des soins, un support psychologique et une aide administrative et logistique. «Cette maison prend en charge les malades et proches qui viennent de toutes les wilayas du pays et qui doivent rester sur place pour leur traitement, en particulier la radiothérapie. Elle permet d’offrir un soutien aux familles et d’être en lien étroit avec les services de soins. Cette maison donne une grande dimension humaine pour une meilleure qualité de vie pendant et après le traitement du cancer», dira l’initiateur de ce noble projet, le Pr Mokhtar Hamdi Cherif, président de l’association Ennour, réalisé grâce à la solidarité et à la générosité de nombreux donateurs de toute la région de Sétif, où ces bienfaiteurs préfèrent agir loin des feux des projecteurs. «A la charge d’une équipe multidisciplinaire de 23 personnes, l’espace doté de toutes les commodités permet aux malades et à leur famille d’être hébergés, nourris, aidés sur le plan psychologique, logistique et de recevoir leurs soins de proximité. Cet acquis est le fr uit d’une véritable synergie entre les autorités locales et la société civile. l’Union internationale contre le cancer (UICC) a qualifié la maison des parents et des patients de Sétif, comme un modèle et un exemple de citoyenneté et de développement durable. Il faut savoir que Dar Essabr est devenu un modèle d’inspiration pour les réalisations d’autres maisons d’accueil en Algérie», précise non sans fierté le professeur Hamdi Cherif, qui en profite pour faire un clin d’œil aux âmes charitables et bienfaiteurs invités une fois de plus à alimenter le compte bancaire de la maison : 006 00401311023192922 banque Baraka, pour pérenniser et booster cette extraordinaire chaîne de solidarité… K. B. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 15 SANTÉ FORMATION DES PHARMACIENS À LA GESTION DES MALADIES CHRONIQUES AUTISTES DES ENFANTS PRIVÉS D’ÉCOLE Ecouter et informer les patients pour éviter les complications ● La scolarité est souvent perturbée en raison de l’absence de structures pédagogiques spécialisées. S S PHOTO : D. R. tigmatisés et épargnés, les enfants autistes mènent une vie difficile. Leur scolarité est perturbée. Mal pris en charge par les pouvoirs publics, en raison de l’absence de structures pédagogiques et de spécialistes dans le domaine, des milliers d’enfants autistes, qui ont du mal à s’exprimer, sont lésés. Dans le but de mieux cerner la problématique et trouver des solutions pour une bonne prise en charge, un dépistage précoce de cette frange touchée par cette pathologie, une journée scientifique regroupant des professionnels de la santé a eu lieu la semaine passée au niveau de l’Institut national de formation paramédicale de la ville de Sour El Ghozlane, dans la wilaya de Bouira. Des médecins spécialistes qui sont intervenus à l’occasion de cette journée, tenue malheureusement, à huis clos en raison de black-out et de la défaillance des responsables de la direction de la santé de la wilaya de Bouira, qui n’ont même pas daigné inviter la presse pour véhiculer le message de ces professionnels de santé présents à cette rencontre. Ces derniers ont, à l’unanimité, préconisé un diagnostic précoce, en sensibilisant les enseignants, les parents et les médecins généralistes, pour une bonne prise en charge des enfants atteints de l’autisme, dès les premiers mois. Cela va sans nul doute garantir, comme souligné par le Dr Messaoudi, une grande part de la guérison. Tout en appelant les parents à s’impliquer davantage et surtout à briser le tabou, les médecins ont déploré que des parents refusent d’admettre que leur enfant est autiste. M. Bounous, directeur de l’EHS Oued Aïssi de Tizi Ouzou, a déclaré que le nombre d’enfants touchés par cette pathologie ne cesse d’augmenter. Bien que notre société n’accepte pas un handicap lourd, à l’image de l’autisme, les parents d’enfants autistes ne sont pas épargnés.Ces familles sont parfois accusées par la société d’être à l’origine de ce handicap. Des faits illustrant parfaitement la démission même des professionnels de l’éducation. Dans les établissements scolaires, les enfants autistes sont mal pris en charge. En l’absence de structures et de classes spécialisées pouvant leur assurer une scolarité normale, ces enfants ont toujours fini par abandonner leur scolarité. Malgré les colloques et les rencontres regroupant les professionnels de l’enseignement, de la solidarité nationale et de la santé, afin de trouver de bons mécanismes pour mieux prendre en charge ces enfants, la situation demeure malheureusement inchangée. «Je ne dirais pas qu’il n’y a pas de prise en charge, mais les enfants autistes sont mal pris en charge», a témoigné le Dr Messaoudi. Pour lui, «le diagnostic est clinique. Il n’y a aucun marqueur biologique ou radiologique qui détermine si l’enfant est autiste ou pas. En revanche un examen clinique va le montrer. Cet examen peut se faire à partir de18 mois», dit-il, en rappelant le manque de spécialistes dans le domaine, surtout en pédopsychiatrie pouvant prendre en charge ces patients. A. Fedjkhi DR AMINA BALAIFA. Assistante en pédopsychiatrie à l’ EHS Chéraga «Ces enfants ont besoin d’un programme spécialisé» Propos recueillis par Amar Fedjkhi La scolarisation des enfants autistes se pose avec acuité en Algérie. Beaucoup d’entre eux ont fini par abandonner l’école... La scolarisation des enfants autistes est une question inscrite au centre d’intérêt, tant des parents que des professionnels. Elle est très importante, parce que nous, en tant que professionnels, quand on travaille avec ces enfants en bas âge, précocement, avec des méthodes appliquées, et qu’on les voie évoluer, malheureusement une fois arrivés à l’âge scolaire, les enfants ne trouvent pas d’encadrement adéquat. Il n’y a pas de classes spécialisées dignes de ce nom, et on voit nos patients régresser, pour, finalement, perdre un moment fécond de leur évolution. Donc c’est pour cette raison qu’on insiste sur la scolarisation des enfants autistes. Cela passe par une évaluation rigoureuse, et cela par un projet éducatif individualisé de chaque enfants, au cas par cas, et par un cadre de scolarité bien structuré. Ces enfants ont besoin d’un environnement adapté, d’une isolation du monde sonore, d’avoir un emploi du temps spécifique et adapté à chaque enfant. Un programme éducatif bien spécifique. Généralement, on commence par un scolarisation progressive, c’est-à-dire, dans des classes intégrées, puis on essaye de les placer dans les classes normales avec présence d’auxiliaires de vie scolaire et d’éducateurs qui doivent être formés en conséquence. S’agissant justement du programme éducatif, les autistes doivent-ils suivre le même programme que les enfants normaux ? Non, ces enfants ne doivent pas bénéficier d’un programme destiné aux enfants normaux. Ils doivent avoir un programme spécial. Ce programme individualisé doit être encadré et assuré par des personnes compétentes, qui peuvent évaluer leur niveau de compétence, les apprentissages et les acquisitions qu’ils ont obtenus. Malheureusement, vu le manque de structures spécialisées dédiées à ces enfants autistes, il y a un tri, beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la scolarisation. Il y a un nombre restreint de classes. On prend les meilleurs enfants, qui ont les capacités de bien parler et qui n’ont pas de troubles du comportement et les autres sont marginalisés et lésés, c’est vraiment dommage. Les pouvoirs publics ont-ils envisagé un programme au profit de ces enfants lésés et qui ne bénéficient pas de scolarisation ? Maintenant les choses commencent à bouger. Il y a eu un symposium au mois d’avril dernier, avec la présence des trois ministres, de la Solidarité nationale, de la Santé et de l’Enseignement, qui comptent établir un plan national, visant une prise charge de ces enfants autistes. Personnellement, j’attends beaucoup de choses de ce plan. Il faut savoir qu’au niveau des classes intégrées, les psychologues, orthophonistes, pédiatres et des enseignants, n’ont pas une formation spécialisée dans la question de l’autisme. C’est pour cela, qu’on continue à appeler à un diagnostic précoce d’abord et sensibiliser surtout les parents sur cette question. Parce que, plus on prend un enfant précocement, meilleur sont ses chances de s’améliorer. Et instaurer une meilleure scolarisation pour ces enfants. A. F. écuriser la prescription médicale, éviter les interactions médicamenteuses, détecter les anomalies de posologie et mettre en adéquation le patient avec son traitement sont, entre autres, les missions du pharmacien d’officine, aujourd’hui acteur principal dans la prise en charge des maladies chroniques, lesquelles ne peuvent être suivies et appliquées sur le terrain sans une formation préalable. C’est du moins ce que les spécialistes ont recommandé lors de la 5e édition de Pharmacy Academy, session de formation organisée dimanche dernier à Alger, après Oran et Constantine, par les laboratoires Pfizer, au profit de 600 pharmaciens au niveau national. Le rôle du pharmacien dans la gestion de la douleur est primordial, selon le Pr Nadia Fellah, chef de service d’anesthésie et de réanimation au CHU de Bab El Oued. Après avoir donné la définition de la douleur et la technique de son évaluation, tel que recommandé par l’OMS, le Pr Fellah est revenu sur l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et l’association avec d’autres médicaments (Paracétamol, Aspégic, etc.) qui doivent être bien encadrés et surveillés, notamment chez des patients souffrant de maladies chroniques afin de leur éviter des effets secondaires qui peuvent avoir de graves préjudices sur leur santé. «Le pharmacien est un professionnel de la santé de proximité. Il occupe une place importante dans la gestion de la douleur en mettant à la disposition des patients des traitements adaptés pour gérer l’urgence et orienter vers le médecin spécialiste dans un deuxième temps, d’où l’intérêt des formations médicales continues», a-t-elle souligné. Le risque cardiovasculaire, qui constitue également un problème de santé publique, mérite d’être géré d’une manière adéquate et le pharmacien a un rôle important dans la prévention d’événements cardiovasculaires, selon le Dr Mohamed Tahar Douadi, cardiologue. «Les affections cardiovasculaires sont à l’origine de 30% de la mortalité et elles atteindront les 50% dans les années à venir, eu égard au mode de vie actuel qui ressemble à celui des Occidentaux», a-t-il averti. La lutte contre les facteurs de risque constitue donc, a-t-il souligné, une vraie bataille à mener. «Il est important d’accompagner le patient et de lui donner des informations sur la prévention de ces facteurs de risque, dont le tabagisme, l’hypertension artérielle et la sédentarité, qui engendrent les infarctus du myocarde et des AVC. C’est pourquoi le pharmacien doit être associé dans l’approche de prévention en comprenant mieux la gravité de ces affections afin de mieux l’expliquer aux patients et notamment l’intérêt de la prise des médicaments. Le médecin généraliste doit également constituer la barrière à tous ces facteurs de risque en interrogeant son patient afin de les rechercher et de les prendre en charge», a-t-il expliqué. Il est donc important d’instaurer un dialogue permanent entre le médecin prescripteur et le pharmacien. Un dialogue qui ne peut donner ses fruits que par l’écoute, a déclaré Alexis Chevtzoff, professeur en communication à l’université de Versailles (France) et conseiller en éducation thérapeutique. Le travail, a-t-il recommandé, doit être axé sur le médicament et chercher la compréhension de la maladie. Le patient est le principal acteur de l’éducation thérapeutique, a-t-il indiqué, car tout doit être centré autour de lui pour une meilleure gestion de la maladie. «L’écoute, la compréhension, l’information et la sensibilisation aboutiront à mieux gérer la vie des malades chroniques. Le patient n’acceptera son traitement que s’il est informé», a-t-il recommandé. Djamila Kourta El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 16 C U LT U R E MAÎTRE GIMS À LA COUPOLE DU 5 JUILLET (ALGER) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Un show exceptionnel ■ Concours «Jeune artiste-peintre» ● Le rappeur français Maître Gims a donné un concert exceptionnel, jeudi soir, à la coupole Mohamed Boudiaf, à Alger. A Coup de … maître Gims à Alger PHOTO : DR quelques heures de ce remarquable concert, le public n’était pas vraiment fixé sur le maintien ou l’annulation de cet événement, compte tenu du deuil national de huit jours décrété à la suite du décès du président de la RASD. Les organisateurs, à savoir Wellsound, ont rassuré les milliers d’admirateurs de maître Gims, via leur site, que le concert aura bien lieu à la date et l’heure indiqués préalablement. Bien que prévu à partir de19h, ce rendez-vous musical a drainé, dès 17h, une marée humaine, constituée d’enfants et d’adolescents, accompagnés de leurs parents. La circulation des voitures était des plus denses à quelques mètres du complexe Mohamed Boudiaf. Il faut dire que maître Gims, double disque de diamant et star du rap, sait attirer les foules. Pour rien au monde, ces milliers de personnes n’auraient raté ce rendezvous planétaire. Il faut dire que la salle de la Coupole avait du mal à contenir cette assistance nombreuse, qui a dû débourser une somme faramineuse pour décrocher le fameux sésame d’entrée. La première partie du concert a été assurée par DJ R-One et DJ Mehdi. Ce n’est que vers 21h que Maître Gims fait son apparition sur scène, sous des salves d’applaudissements. Avec ses éternelles lunettes de soleil qui ne le quittent, pour ainsi dire, jamais, Maître Gims salue son public chaleureusement, tout en enchaînant un titre-phare, Zombie. L’artiste s’adresse à ses fans en leur rappelant qu’il est déjà venu en Algérie auparavant, en tant que leader du groupe Sexion d’Assaut. «Quelle ambiance Alger ! Ça va El Djazaïr ? Il y a du monde. C’est un grand plaisir d’être avec vous», lance-t-il. Les morceaux s’enchaînent. Est-ce que tu m’aimes, Quand le chat n’est pas là les souris dansent, Ca ira pour ce soir, Désolé, Ma résurrection, Game over, Bella, Je te pardonne, Je me tire, sont autant de titres ayant suscité le déchaînement de la foule. Le rappeur a dédicacé la chanson Jaloux au rappeur Lacrim, lequel est emprisonné depuis une année pour détention d’armes. Au bout d’une heure et demie de concert, Maître Gims entonne sa dernière chanson, Ça plaît comme jamais, en s’enveloppant du drapeau algérien. Des selfies sont pris pour immortaliser ce moment unique de partage. Il est à noter que dans l’après-midi de jeudi, Maître Gims a animé une conférence de presse à l’hôtel Hilton. L’artiste a dévoilé plusieurs pans de sa personnalité, et est revenu sur son expérience dans l’univers de l’écriture à travers son autobiographie, Vise le Soleil. S’il a décidé d’écrire un livre, c’est parce qu’il n’apparaît pas beaucoup sur les plateaux de télévision. Les gens se posent beaucoup de questions sur sa vie privée. «J’ai donc décidé, dit-il, de raconter ma vie, qui rassemble un peu à celles des jeunes ressortissants africains. C’est aussi pour donner un espoir à des personnes qui voudraient faire le même métier que moi. J’ai voulu que les gens sachent beaucoup de choses sur moi.» Maître Gims a beaucoup d’ambition en direction de l’Afrique : «Il y a des projets énormes sur l’Afrique qui se préparent. L’Afrique noire et le Maghreb regorgent de talents, malheureusement qui n’ont pas les mêmes moyens qu’en Occident. L’Afrique, c’est le futur. C’est là où tout va se passer. Il n’y a pas beaucoup d’artistes qui ont le luxe de pouvoir performer dans le Maghreb ou en Afrique noire, alors que ce sont des stars en France ou aux Etats-Unis. Il y a très peu d’artistes américains ou français qui peuvent prétendre à une tournée en Afrique noire. C’est quelque chose qu’il ne faut pas dénigrer, mais fortifier.» L’artiste confie que depuis quelques mois, il tente de monter une équipe pour commencer à faire des forages en Afrique pour l’accès à l’eau potable. «Ce n’est pas grand-chose aujourd’hui, mais l’Afrique a besoin de bien plus que cela. Je viens d’un pays très difficile qui est en guerre depuis des décennies. On compte déjà six millions de morts depuis que cela a commencé. C’est vraiment un record historique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il n’y a pas eu autant de morts. Ce sont des choses auxquelles je pense constamment et que j’essaye de gérer avec ma carrière. Je ne suis pas un politicien ou un ministre, mais un musicien qui essaye de faire du mieux qu’il peut», assène-t-il. Le rappeur caresse un autre rêve, celui d’organiser des concerts en Afrique en ramenant des stars telles que Messi ou Ronaldo. Détenteur de sa propre marque de ligne de vêtements Vortex depuis trois ans, Maître Gimes espère la partager en Algérie. Il indique que c’est un amoureux de la mode, des vêtements, du dessin et de la communication graphique. Il compte également proposer, dans un futur proche, sa marque de lunettes. Maître Gims prépare la réédition de son album Mon cœur avait raison, qui est disque de diamant depuis août 2015. Nacima Chabani L’AMBASSADEUR D’ESPAGNE INAUGURE L’EXPOSITION SUR LA CARTOGRAPHIE DES FORTERESSES D’ORAN Séculaires fortifications PHOTO : DR L e siège provisoire de l’APC d’Oran abrite jusqu’au 18 juin une exposition espagnole sur la cartographie des forteresses d’Oran. Le vernissage a eu lieu mercredi en présence d’Alejandro Polanco, ambassadeur du royaume d’Espagne, et plusieurs officiers de la Marine des deux pays, mais aussi du consul général de France, de la directrice de la culture et d’élus locaux. C’est l’ambassadeur lui-même, particulièrement enthousiaste, qui a fait visiter l’exposition à ses hôtes, leur prodiguant des détails sur le travail accompli par les architectes militaires il y a près de 3 siècles. Il s’agit de plans des quelques forts et châteaux constituant le système défensif de la ville d’Oran sous l’occupation espagnole, mais aussi de plans de masse représentant l’ensemble du système, l’emplacement de la vieille ville, ses murs d’enceinte et même son réseau de galeries souterraines. Vu la qualité et la précision des dessins et des explications annexes, on serait tenté de croire qu’il s’agit d’originaux, mais il n’en est rien. Selon l’ambassadeur, ce sont des copies réalisées par l’Institut de géographie et de cartographie de l’armée sur des originaux qui sont jalousement conservés par les services des archives. Cela n’entame en rien la qualité du travail et le souci de la précision qui concerne autant les dessins que les écritures en annexes. Les plans sont agrémentés par Une intéressante exposition à Oran des dessins leur conférant un côté artistique souligné par le diplomate espagnol, qui précise que les encadrements ont été effectués à Alger. La cartographie inhérente à la ville d’Oran est particulièrement riche, mais une vingtaine de panneaux seulement sont exposés et un choix est porté sur la première moitié du XVIIIe siècle, celle correspondant à la réoccupation de la ville par l’armée espagnole, car l’occupation d’Oran, qui a duré de 1505 à 1792 a connu un intermède entre 1708 et 1732 lorsque le bey Bouchlaghem de Mascara a réussi à reprendre la ville. Hormis la période, le choix des «œuvres exposées» répond également à un souci d’harmonie d’en- semble. Quoiqu’il en soit, le public intéressé peut découvrir les plans d’époque de plusieurs forts et systèmes défensifs, dont quelques uns remontent à des périodes antérieures, mais qui ont subi des transformations pour les adapter aux besoins du moment. C’est le cas notable de la forteresse d’Alcazaba (Casbah), qui remonte au Xe siècle, mais surtout du Rozalcazar, antérieurement Bordj el Ahmar, construit au XIVe siècle. Hormis Santa Cruz, les plans exposés concernent certaines pièces maîtresses du système défensif, tels les châteaux Saint Grégoire, Saint Philippe, le fort Saint André, etc. «A l’époque, le système défensif de la ville était l’un des plus modernes, en ce sens qu’Oran constituait un espace d’expérimentation, car la période était caractérisée par une nouvelle façon de faire la guerre avec le développement de l’arme nouvelle qu’était l’artillerie», souligne l’ambassadeur, qui estime que «ce sont les meilleurs ingénieurs militaires qui ont été mobilisés et qui ont mis tous leurs efforts pour trouver des solutions novatrices afin de protéger la place». Tenant compte du fait que des éléments de base sont communs de toute œuvre fortifiée, il pense néanmoins que «la fortification d’Oran et de Mers El Kébir a été en définitive une authentique école pour les ingénieurs et les architectes de l’époque, qui ont su s’adapter en innovant.» La récupération de cette mémoire commune et sa mise en valeur ne sont qu’un élément parmi d’autres, visant à développer davantage les relations entre les deux pays. C’est le souhait exprimé avec la promesse d’«essayer de pousser le jumelage entre Oran et Alicante de façon à ce qu’il y ait plus de visibilité, mais surtout qu’il puisse aboutir à des résultats concrets». Le service culturel de l’ambassade d’Espagne, qui prépare déjà une bande dessinée sur Miguel Cervantès, emprisonné à Alger et qui a séjourné à Oran, compte également publier un ouvrage sur ce père du roman moderne en associant un auteur algérien. Djamel Benachour Société Générale Algérie organise l’édition 2016 de son concours «Jeune artiste-peintre» et lance un appel à candidature en direction des jeunes artistes-peintres algériens. A travers cette initiative, qu’elle organise pour la quatrième année consécutive, Société Générale Algérie continue à œuvrer pour l’émergence de nouveaux talents dans l’art plastique contemporain et s’applique à contribuer à l’épanouissement de la créativité dans le domaine de l’art plastique en Algérie. Ce concours est ouvert jusqu’au 30 juillet 2016 aux candidats répondant aux conditions suivantes : Etre âgé de 45 ans maximum au 31 décembre 2016, Etre jeune artiste ou amateur en art, résider en Algérie. L’œuvre présentée doit être entièrement conçue et réalisée par l’artiste lui-même. Les candidats désirant participer doivent envoyer leur CV, ainsi qu’une photo (JPG 200 DPI) de leur toile avant le 30 juillet 2016 à l’adresse suivante : [email protected] Le règlement de ce concours est disponible sur le site: www.societegenerale. dz Un jury composé de personnalités et d’experts du monde artistique désignera les trois meilleures œuvres lors d’un vernissage organisé à cet effet. Pour donner un maximum de visibilité aux artistes qui prendront part au concours, les 12 meilleures œuvres vont illustrer l’agenda et le calendrier de l’entreprise pour l’année 2017 et une exposition collective sera organisée pour présenter les réalisations des jeunes peintres. Comme les éditions précédentes, celle de 2015 a connu un franc succès, où plus d’une centaine de photos de toiles ont été envoyées par les jeunes artistes plasticiens. Douze d’entre elles ont été choisies pour la sélection finale. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 17 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Uniquement 2.Pyromane célèbre. Surfent 3.Hurle. Ventile. Voie bordée d'arbres 4.Avec brutalité (à la…). Point de saignée. Strontium 5.Résines. Qui se fait pendant le jour 6.Objectifs. Débordai de 7.Possessif. Eclat de rire. Manquaient volontairement (un cours) 8.Elargit obliquement. Avant Paulo au Brésil. A rendre 9.Motifs. Ratage. Crack 10.Primordiaux. Chose latine 11.Axe sur carte. Qui fatigue 12.Transpirer. Arme à feu ancienne 13. Légumineuse. Restitue. Issu 14.Nantir. Relatif à la sexualité 15.Mangerais. Ville de Roumanie. VERTICALEMENT : 1.Séduisante 2.Rat palmiste. Dérouté 3.Accès brefs et violents d'un état nerveux. Thymus de veau. Père de Jason 4.Limon d'origine éolienne. Personne ennuyeuse. Règle de dessin 5.Premier en maths. Grands bovidés sauvages. Roule sous Paris 6.Compliqué. Commencera 7.Nouveaux. Sans quoi 8.Blouses de marins. Travaux de l'esprit 9.Première en son genre. Gros cordages 10.Mis pour moitié. Petit poisson. Pronom relatif 11.Perdra. Entre deux options. Tantale 12.Sans aptitude. Canard. Diffusé 13.Pareil à. Reconnaissance d'une faute. A la primeur du jour. Coefficient de carafe 14.Venus par voie de mère. Période. Virtuose. Conseil d'Etats 15.Durées indéfinis. Charges de baudets. Quinze sur 15 1 N° 752 6 REGLE DU JEU 4 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Tout Codé 5 2 3 IV 6 12 1 13 14 5 8 6 16 8 16 17 6 7 15 14 6 8 7 VIII 8 IX 10 11 12 13 14 15 VERTICALEMENT : 1.FOOTBALLEUR. PSI 2.OBTURE. OPTICIEN 3. MUET. DO. SONNA 4.ESSORERENT. UT 5.NI. YES. BD. ERATO 6.TETES. OLEUM. DER 7.AR. RECTO. SITE 8.CHIURES. SPA 9. INVITATION. OB 10.OUIDIRE. UTILE 11.NIS. OM. DG. TEE 12. REINES. ETAT 13.TARN. UTE. ANES 14.RIANTS. POTE. OMO 15.IT. ERESIPELE. AU. Solution Sudoku précédent 8 6 9 7 9 10 6 6 13 13 10 6 6 11 11 16 7 6 16 11 11 7 13 6 10 détestable 2 8 3 1 9 7 6 5 4 1 5 7 8 6 4 2 3 9 7 1 6 5 4 8 3 9 2 4 9 8 6 3 2 7 1 5 5 3 2 9 7 1 8 4 6 3 7 5 4 1 6 9 2 1 quote-part 9 6 4 2 8 3 5 7 8 8 2 1 7 5 9 4 6 3 V 1 6 14 10 18 11 6 17 8 11 6 13 6 16 7 12 10 2 1 6 11 3 16 6 14 11 15 15 6 17 6 7 6 13 8 4 1 7 15 F 13 6 2 2 13 6 6 6 7 11 1 VERTICALEMENT VERTICALEMENT 1NEUTRALITE. 33 -- CM 1- EMPOURPRER. PSALTERION. 2 2- -RAGOUTANTE. OC --ENEITERRE. 4 - ABUSE -5OEIL. 5 - -BRU - SON. 6 - -LU DER. 4 -PROUESSE. - HISSE OCRE. 6 - EPS TE-NAVET. 7 URINE SURE. 8 REALISME. -SIR NIA. 7- TAUDIS - SPA. 8 - IN - IOTA - 9ID. 9 -AN. 10 - SCIEES STERNE - INO. 10- HIT. - TE - RALES. Fléchés Express affirmation SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : N° 4452 fin de journée pognon peur allure de cheval crie sous bois symbole note cri des bacchantes armée irlandaise pays ancienne Thaïlande mèches sous la peau 8 6 ancien média facteur sanguin perdrais 16 1 8 14 16 11 15 4 6 13 fenouil 12 1 étoffe unie 8 16 7 11 6 12 8 12 6 11 accumuleras plat de mâtin affaiblirr ouvre un canard baie de Honshu danseur d’opéra c’est un vrai drame en Asie article 6 10 SOLUTION N° 4451 4387 décolorés 4 9 HORIZONTALEMENT HORIZONTALEMENT IENCABLURES.IIII- SACRIPANT. - MEMBRURE. - PU - UU -I- PROPHETISE. III III - AG - OSSU IASI.IVIV - ATES- -DIRE. ENLIE. - EIRE. VI ET. - LOTUS V -VTU- URNES - EETION. VI - ETES - ON.VIIVII-RAISON. PLEONASME. VIII - RIRZ - VUE. IX -RAT ESTER. VIII - INDECIS - IL. IX - OTE ENTRIPER X - REEL - TEINT. - RAPINE. X- AI. - NEREE - ADOS. cours court alliés 2 8 VERTICALEMENT 1- Lancer loin et avec force. - 2. Idée fixe. 3 - Théâtre du Levant - Bidonné - Symbole chimique. 4 - Traitement médical - Quart de ronde. 5 - Sans fin. 6 -Plus que mal Note - Charnière utile. 7 - Lutin du folklore scandinave. - Enveloppe d’oreiller. 8 - Qui ont la pureté du lis. 9 Gamètes femelles - Berceau des grands. 10 - Entreprise qui vise haut - Firent perdre un droit. groupes de deux illusion d’amour symbole 16 8 délirantes 6 4 9 3 2 5 1 8 7 11 13 11 7 2 1 16 6 HORIZONTALEMENT I- Opinion. II - Avoir une issue favorable - Part. III - Au fond du puits - Déterminés. IV - Assainir - Prénom. VLettre grecque - Sans aptitude. VI - Règles de société Catégorique - Baie immangeable. VII - Pièce de harnais - Possessif. VIII - Demi-tour - Relatives à l’iléon. IX -Conversation suivie. X- Démonstratif - Son troc ne valait pas cher. 10 8 5 X 9 13 1 4 VII 7 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 5 1 3 VI 3 9 2 V 5 9 8 N°4452 Par M. IRATNI 4 7 4 4 Mots croisés 10 11 12 13 14 15 II 3 5 9 III 8 7 8 3 5 4 N° 4452 4 7 2 Hospitaliser un malade en milieu psychiatrique sans son consentement. 2 6 3 Définition du mot encadré 1 5 1 1 7 4 I 5 6 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. FOMENTATION. TRI 2.OBUSIER. NUIRAIT 3.OTES. AVISERA 4. TUTOYER. ID. INNE 5.BR. RESECTION. TR 6.AEDES. CHARMEUSE 7.OR. OTITE. ST 8.LO. EBLOUI. EPI 9.EPANDE. ROUGE. OP 10.UT. USENT. TATE 11.RIS. EMIS. IRA. EL 12.COUR. IL. TA 13.PINTADES. ET. NO 14.SEN. TE. PO. ENEMA 15.INABORDABLE. SOU. Sudoku 2 N° 4452 13 porta avec violence RETOUCHE - AUDREY TAUTOU SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : SPLENDIDE / EOLIENNE / ECULEES / TSE / SERF / MAT / CIE / CISEAUX / SUCRE / RES / INCISE / SAC / TOT / IRE / TEST / GRASSE / TE / ENTASSES. VERTICALEMENT : SPECTACULAIRE / LOUSTIC / CRAN / SELLE / SRI / EST / NIE / REENT / SA / IDEES / COTES / INSECURITE / ADN / RIXES / STE / EE / FE / SECTES. dénué de jugement divinité Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 18 PUBLICITÉ IMMOLAND VEND - Deux villas parc Miremont, 643 m2 et 450m2 à démolir, prix très intéressant. - Terrain commercial El Biar 160m2 développés - Terrain promotionnel Ouled Fayet 4400m2 - Showroom 600m2 développés Dély Ibrahim. Tél. : 021 37 98 04 0556 425 000 Tél. : 0550 262 030 VD Hydra promotion h. standing, box. Tél. : 0560 051 110 BIRKHADEM vend F3, F4, F5, F6 duplex triplex dans une promotion très calme finie libre de suite. 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Que tous ceux qui l'ont connu et aimé aient une pensée spéciale pour lui aujourd'hui. Merci papa Ta famille URGENT cherche location tous types apparts. meub ou vides au Télmly, S. Cœur, Bd V El Biar, Hydra B. Aknoun, D. Ibrahim, Chéraga. Tél. : 021 74 93 89 0665 556 213 H-STREET cherche F3, F4 location Hdyra, S. Hamdine, Ben Aknoun. Tél. : 0555 693 987 H-STREET cherche F3, F4 URBA 2000 résidence Les Pins. Tél.: 0555 693 987 H-STREET cherche F3, F4 en vente Hydra, S. Hamdine urgt. Tél. : 0555 693 987 URGENT cherche F2 en vente 1er 2e ét. rdc El Biar St-Raphael, Parc des Pins. Tél. : 021 60 71 16 0559 585 382 CHERCHE villa en location Affak El Achour. Tél. : 021 60 71 86 0559 585 382 CHERCHE en vente F4 Télemly. Tél. : 021 60 71 86 - 0559 585 382 CHERCHE location F2, F3, BEZ, B. El Kiffan et env. Tél. : 0555 476 432 LA RÉSIDENCE cher. pour petite famille villa Hydra, Poirson, plus de 500m2 budget conséquent. 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Ce jour restera gravé à jamais dans notre mémoire jusqu'au jour où nous te rejoindrons. Les familles Hamrour et Refif demandent à ceux qui l'ont connu, apprécié et aimé d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. TLEMCEN location immeuble commercial 1200m2, 3 niveaux, 4 magasins, 1 hangar, 1 ascenseur. Tél.: 0554 154 692 VD/LOUE immeuble bord de route artère commerciale. Tél. : 0560 051 120 LA RÉSIDENCE loue immeuble Chéraga 400m2 1200m2 développés, grande artère avec showroom. Tél. : 0550 495 841 LA RÉSIDENCE vd immeuble de 600m2 R+3 -3 sup. développée 2000m2 prix intéressant lei Hydra,. Tél.: 0550 495 841 ÉCHANGE ANNABA échange F4, rdc, 130m2 bien fini, livret foncier, contre similaire à Alger ou environs. Tél. : 0778 620 649 PROPOSITION COMMERCIALE SARL algéro-ukraine vous offre la possibilité d’importer de l’Ukraine des produits alimentaires. Tél. : 0549 891 954 Bordj El Bahri, Alger. Tél. : 0561 620 549 ACHAT radiateur et chaudière. 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En ce jour du 5 juin 2016, tu souffles ta première bougie. Ton papa, ta maman et toute la famille Ghili te souhaite un merveilleux anniversaire et une bonne santé. À tes 100 incha'Allah Fille et sœur, Mlle Assia Ouahrouche Bravo ! Couronnée de ton diplôme Master 2 en biologie, un parcours sans faute qui rend ta famille fière de toi et te souhaite d'autres succès dans la vie. Félicitations, c'est mérité ! El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 20 L’ÉPOQUE Le dernier jour du bac, des citoyens devant un lycée de la commune de Bouhatem, ont avisé la brigade territoriale locale, que deux individus circulant à bord d’un véhicule de marque Peugeot 206, ont tenté d’enlever la candidate Z.A, 20 ans, lycéenne audit établissement, au niveau de l’entrée principale dudit lycée. Les mis en cause ont réussi à prendre la fuite en direction de la ville de Derradji-Bousselah, devant les cris de la victime qui a été secourue par d’autres candidats qui étaient présents sur les lieux. Suite à la diffusion des recherches, les gendarmes de la brigade territoriale de Derradji-Bousselah ont réussi à intercepter le véhicule suspect au centre-ville de la localité et interpeller à son bord les cousins B.R, âgés de 20 ans et 22 ans. Le mis en cause cité en premier a reconnu les faits, tout en précisant qu’il a conspiré avec son cousin pour enlever la victime. Une enquête est ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale de Bouhatem. Un chauffeur de camion tué par un train à Relizane Un chauffeur de camion a été tué, hier matin vers 9h dans un accident ferroviaire, a-t-on appris de sources concordantes. Le drame s’est produit au passage à niveau non gardé sis au douar Hemaidia, dans la commune de Sidi Saâda, une circonscription administrative relevant de la daïra de Yellel, sise à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Alertés, les éléments de la Protection civile ont évacué le corps sans vie sur l’EPSP de Yellel. Une enquête a été ouverte par les instances habilitées pour déterminer les responsabilités dans cet accident. Un Japonais de 96 ans plus vieux diplômé universitaire au monde Un Japonais de 96 ans espère encore battre de nouveaux records après avoir été consacré par le Livre Guinness des records plus vieux diplômé d’université au monde grâce à un diplôme en art de la céramique. Shigemi Hirata a reçu vendredi son titre du Livre Guinness des records, après avoir décroché un BA (licence) des beaux-arts à l’université de Kyoto, au début de l’année, a rapporté un média local samedi. Né dans une ferme d’Hiroshima en 1919, Hirata est devenu une célébrité sur le campus. «Des étudiants que je ne connaissais même pas m’ont appelé pour me féliciter», a-t-il dit au journal Yomiuri. «Cela me donne de l’énergie», a ajouté Hirata, qui a consacré 11 ans de sa retraite à l’étude de la poterie et à l’art de la céramique et s’est dit prêt à battre d’autre records. «Je suis si heureux. A mon âge c’est un plaisir d’être capable d’apprendre encore». «Mon objectif est de vivre jusqu’à 100 ans» et «si je suis assez en forme ce sera amusant d’obtenir un autre diplôme», a déclaré Shigemi Hirata, qui a servi dans la Marine pendant la Seconde Guerre mondiale et a quatre arrrière-petitsenfants. Une prise de sang serait aussi plus efficace qu’une biopsie des tissus pour détecter une tumeur cancéreuse et mieux cibler le traitement pour la combattre, conclut l’une des plus vastes études génomiques jamais effectuées, qui conforte les résultats de précédentes recherches plus limitées. Ces chercheurs ont procédé à une analyse génétique d’échantillons de plus de 15 000 patients et 50 différents types de tumeurs cancéreuses avancées, dont 37% du poumon, 14% du sein, 10% colorectales. Les résultats, présentés hier à la conférence de l’American Society of Clinical Oncology, plus grand Colloque mondial sur le cancer réuni ce week-end à Chicago (Illinois), montrent que les altérations génétiques détectées dans le sang sont très similaires à celles identifiées par une biopsie des tissus tumoraux. Outre le fait qu’une biopsie «liquide» paraît être une alternative très crédible aux biopsies classiques plus invasives, elle pourrait également changer le traitement des cancers, selon les chercheurs. 19.55 Cinéma ● Pas moins de cinq walis sont passés à la tête de la wilaya, mais aucun n’a réussi à débloquer la situation et reprendre les travaux, dont le taux d’avancement dépasse les 70% dans deux blocs sur les quatre que compte le chantier. A ttendu depuis plus de 20 ans, le projet des 60 logements CNEP-APC de Naciria, à l’est de Boumerdès, est devenu un exemple en matière de dilapidation des fonds publics. Au lieu d’abriter des familles en quête de logement, ce programme d’habitat accueille plutôt des délinquants, des jeunes en mal de vivre et autres «rejetés» par la société. La gabegie n’ayant plus de limite en Algérie, le chantier est livré à l’abandon, juste après le décès, au milieu des années 1990, du promoteur désigné pour sa réalisation. Depuis, pas moins de cinq walis sont passés à la tête de la wilaya, mais aucun n’a réussi à débloquer la situation et reprendre les travaux, dont le taux d’avancement dépasse 70% dans 2 blocs sur les 4 que compte le chantier. Les appartements, presque achevés, sont devenus des refuges par excellence pour les consommateurs de stupéfiants. Des dizaines de jeunes et moins jeunes en ont fait leur endroit préféré, où ils s’adonnent à leur vice en toute quiétude, loin des regards de leurs proches et des services de sécurité. «Auparavant, il n’y avait personne qui rôdait dans les alentours. Cependant, depuis l’attribution des 200 logements sociaux d’à côté, l’endroit attire plus de monde, notamment les exclus de l’école et les chômeurs», relève un habitant. Qu’attend-on WORLD WAR Z Une étrange maladie transformant les hommes en zombies apparaît dans certains pays du globe. Ancien enquêteur des Nations Unies, Gerry assiste, avec sa femme et ses filles, à une terrible attaque de zombies à Philadelphie. 19.50 Cinéma ALCESTE À BICYCLETTE pour achever ces appartements squelettiques qui ternissent le décor urbanistique et rendre la vie aux habitants des cités environnantes? Contacté, le premier vice-président d’APC affirme que plusieurs réunions avaient été tenues à la wilaya pour trouver une solution au problème. En vain. «Le projet allait être confié à l’OPGI, mais ses responsables auraient refusé au motif qu’ils ont un important plan de charge. Il y a quelques mois, on s’est mis d’accord pour que l’APC reprenne les choses en main. On nous a dit que le projet sera cédé par adjudication à un promoteur privé. Néanmoins, rien ne s’est traduit dans les faits. L’APC n’a reçu aucun écrit pour entamer les procédures nécessaires», déploret-il. En somme, ce ne sont pas les engagements sans lendemain et les faux-fuyants qui manquent pour justifier les limites et les tares de l’administration locale. Il est à noter que la wilaya compte trois autres projets similaires qui sont bloqués depuis plus de 15 ans : 30 logts à Sidi Daoud, 22 à Baghlia et 6 à Khemis El Khechna. Dans un pays où la gabegie est érigée en mode de gestion, l’espoir de voir ces logements habités par des familles devient très lointain. Ramdane Kebbabi LORS DE SA VISITE HIER À TIZI OUZOU Grine empêché d’accéder au village de Tahar Djaout ● Le cortège officiel a été bloqué par des citoyens qui ont fermé la route à Ighil M’hand, à quelques kilomètres d’Oulkhou, village natal de Tahar Djaout. L Un test sanguin plus efficace pour détecter des cancers El Watan - Un projet de logements transformé en lieu de débauche PHOTOS : DR Tentative d’enlèvement d’une candidate au bac à Mila Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com TV NACIRIA (BOUMERDÈS) ON VOUS LE DIT e ministre de la Communication Hamid Grine, en visite hier à Tizi Ouzou, a été empêché de se rendre au village Oulkhou, dans la commune d’Aït Chaffaâ, daïra d’Azeffoun, à 70 kilomètres au nord-est du chef-lieu de wilaya, où il devait se recueillir sur la tombe du journaliste-écrivain Tahar Djaout, assassiné il y a 23 ans. A l’arrivée de la délégation ministérielle à Ighil M’hand, une bourgade limitrophe d’Oulkhou, des citoyens ont fermé la route pour interdire l’accès au cortège officiel. Les protestataires ont profité de cette occasion pour faire pression sur les autorités afin de satisfaire leurs revendications qui sont, disent-ils, sans suite depuis des années. Ils exigent l’annulation d’un projet de Zone d’expansion touristique (ZET) prévu dans cette localité du littoral de la wilaya de Tizi Ouzou. «On ne veut pas que nos terres agricoles soient détournées de leur vocation. L’Etat veut exproprier les villageois pour ériger des hôtels alors que les habitants demandent des permis pour construire des maisons pour y habiter, mais en vain», ont martelé des villageois à l’adresse du ministre et du wali, qui ont E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar - Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 essayé vainement de convaincre les protestataires de libérer la route. Les citoyens se sont montrés déterminés à ne pas laisser le cortège ministériel se rendre au village natal de Tahar Djaout où était prévu, à l’initiative de la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouazou, une cérémonie de recueillement à la mémoire du journaliste et écrivain victime d’un attentat terroriste le 26 mai 1993 et décédé une semaine plus tard. «Je transmettrai vos doléances aux hautes autorités de l’Etat», a déclaré Hamid Grine à l’adresse des contestataires d’Ighil M’hand. Les discussions pour permettre au cortège ministériel de poursuivre la route vers Oulkhou n’ont pas abouti et, devant la détermination des villageois, M. Grine a demandé au wali de Tizi Ouzou, Brahim Merrad, de rebrousser chemin. Notons que le ministre de la Communication s’est rendu dans la wilaya de Tizi Ouzou à l’occasion de l’ouverture de la saison estivale, dont le coup d’envoi a été donné au niveau de la plage du Caroubier, dans la commune d’Azeffoun. Hafid Azzouzi Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 Gauthier Valence, comédien très populaire à la télévision, passe quelques jours sur l’île de Ré pour rendre visite à un autre acteur Serge Tanneur. Celui-ci vit reclus dans sa maison de campagne, désabusé par le monde du spectacle. 19.55 Série HARRY BOSCH : ENFANTS PERDUS Bosch rend visite à Moore et Brasher à l’hôpital. Il tente de convaincre Julia de modifier sa déposition car il pense qu’elle ne dit pas la vérité. En parallèle, il interroge Johnny Stokes, un ancien camarade d’Arthur Delacroix. 19.45 Football SPORT La dernière journée de la saison régulière proposait plusieurs affiches : Duane Vermeulen et les Toulonnais accueillaient Bordeaux-Bègles, l’un des outsiders dans la course au titre. Après sa défaite en finale de Coupe d’Europe le Racing 92 emmené notamment par Maxime Machenaud reçoit Montpellier, vainqueur de la Challenge Cup.. 19.45 Cinéma LE PIANISTE En septembre 1939, Wladyslaw Szpilman, pianiste officiel de la radio d’Etat polonaise, vit l’entrée des troupes allemandes dans Varsovie aux côtés de ses proches. Comme toutes les familles juives de la ville, les Szpilman subissent les restrictions et les humiliations. 19.55 Culture-infos CAPITAL Logement, transport, loisirs, la plupart des bons plans se dénichent sur Internet. Les sites foisonnent et les applications, les plateformes d’échange se comptent en nombre. En coulisses, des entrepreneurs sont en train d’inventer une nouvelle façon de prendre du bon temps sans dépenser. 19.35 Cinéa FATAL Fatal Bazooka est la plus grande star de musique du moment. Ses albums de hip-hop sont d’énormes succès. Totalement mégalomane, il vit dans une villa tout à sa gloire, avec la pulpeuse Athena Novotel, célébrité de la téléréalité et héritière d’un empire de l’hôtellerie. Mais un rival fait un jour son apparition. Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 21 SPORTS FIFA Fin de l’état de grâce pour Infantino PHOTO : DR L e président de la FIFA, Gianni Infantino (46 ans), boucle aujourd’hui ses 100 premiers jours à la tête de la Fédération internationale de football. Elu le 26 février 2016 sur un programme sans profondeur par rapport à celui de son prédécesseur, Joseph Sepp Blatter, il se retrouve confronté au terme de son premier trimestre à la FIFA dans une position peu reluisante. Son programme de campagne intitulé «Vent de réformes à la FIFA» a fait long feu. Alors que la FIFA était minée par les scandales avant son élection aux commandes, il n’a rien fait depuis pour améliorer la situation. Ses promesses de campagne ont été sans lendemain. Son programme strictement électoraliste, 40 équipes en Coupe du monde, plus d’argent aux Fédérations dans le cadre des projets de développement, changement de dénomination du comité exécutif rebaptisé conseil, élargi à 38 membres, parité hommes-femmes dans les organes et instances, limitation à deux mandats (8 et 4 ans) de président, des réformes copier-coller made in Blatter… tel était le programme du chauve et maître de cérémonie des tirages au sort des compétitions de l’UEFA. Cent jours plus tard, Gianni Infantino est rattrapé par ses mensonges et fausses promesses. Ceux qui l’ont porté au sommet de la FIFA se rendent compte qu’il n’a pas l’envergure du poste. Ceux qui ont suivi son ascension ne sont pas surpris. Ils savaient que le cos- Le successeur de Blatter, Gianni Infantino, déjà dans la tourmente tume de président de la Fédération internationale de football était trop grand pour lui. Un de ses anciens collaborateurs à l’UEFA dira de lui : «C’est un intrigant. Il a trahi Lennart Johansson (ex-président de l’UEFA), qui l’a introduit dans la maison du football européen en 2007, et il l’a de nouveau fait avec Michel Platini qu’il a poignardé dans le dos. Les gens qui l’ont porté aux cimes de la FIFA ont la mémoire oublieuse. Il n’a jamais été un partisan du principe d’intégrité. A Mexico, lors du 66e congrès de la FIFA, il l’a démontré de nouveau en poussant vers la sortie Domenico Scala, président du comité d’audit et de conformité de la FIFA.» A Mexico City, la FIFA a tout fait pour étouffer le scandale qu’a provoqué son président au sujet de son salaire. Avant février 2016, Domenico Scala avait été chargé par la FIFA d’établir une nouvelle grille de salaires des dignitaires de l’instance faîtière. Scala a élaboré une grille qui n’a pas été du goût de Gianni Infantino qui l’a qualifiée d’«insulte» à sa personne au motif que le secrétaire général était mieux rémunéré que lui (avec les bonus). Lors de la réunion du conseil à Mexico City, il a demandé aux membres présents d’exiger de Scala de démissionner ou de monter contre lui des membres du congrès. Le Britannique David Gill et l’Américain Sunil Gulati se sont farouchement opposés à la proposition du président de la FIFA. Ce dernier n’a pas abandonné. Il est revenu à la charge et a fait entériner la décision d’accorder au conseil (ex-comité exécutif) le pouvoir de nommer et destituer les membres des commissions indépendantes et de supervision du comité de recours, le comité d’audit et de conformité ainsi que le comité d’éthique. Le mobile de cette démarche est d’entraver les enquêtes sur les dirigeants en place ou ceux qui intégreront la FIFA. Y a-t-il un lien entre cette décision et la nomination de la Sénégalaise Fatma Samoura au poste de secrétaire générale de la FIFA ? Sans aucun doute ! Il a soustrait la secrétaire générale au test d’éthique obligatoire en poussant Domenico Scala vers la sortie… avant que Fatma Samoura ne prenne ses fonctions. Il est en train de torpiller les réformettes que la FIFA a élaborées pour calmer le jeu au lendemain de la tempête qui a emporté des dirigeants de la FIFA en mai 2015. UN PRÉSIDENT VORACE A Mexico City, il a tombé le masque en affichant son appétit vorace. Il veut prendre beaucoup d’argent, au moins autant que Blatter. Les écoutes de la réunion du conseil lors du 66e congrès ne laissent planer aucun doute sur ses véritables intentions. Son objectif n’est pas de remettre la FIFA sur les bons rails, mais de se remplir les poches. Des journaux allemands ont récupéré les écoutes de cette réunion. Elles devraient suffire pour suspendre Gianni Infantino de toutes fonctions liées au football. Dans l’enregistrement en possession de médias allemands, le président de la FIFA clame : «Je ne peux accepter cette proposition (de salaire) car je la juge insultante.» Son appétit est sans limite. Se rendant compte, après coup, de la dangerosité de ses propos sur son salaire et l’argent, il a demandé à la FIFA de détruire les enregistrements de la réunion de Mexico. Cela peut lui valoir une suspension de 90 jours, comme première étape du processus qui devrait déboucher sur une longue suspension. En 100 jours de règne, il a décapité les commissions indépendantes pour pouvoir agir à sa guise et nommer des hommes à lui qui obéiront à tous ses ordres et désirs. En avril dernier, il a été cité par les Panama Papers dans une affaire qui remonte à 20062007, lorsqu’il était à l’UEFA et signé des contrats commerciaux avec une société offshore détenue par des hommes d’affaires poursuivis par la justice américaine dans le cadre du vaste scandale de la FIFA. Avec Gianni Infantino, la FIFA n’a pas fini de manger son pain noir. Celui qui se présentait comme Monsieur Propre est le digne pendant des pourris qui essaiment le football et les couloirs de la FIFA. Yazid Ouahib El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 22 SPORTS ABDELKADER AMRANI. COACH DE L’ESS LIRF AGE annulée et pétition pour le changement «Je ne suis pas à Sétif pour le maintien» Pour sa première sortie médiatique, le nouveau responsable de la barre technique de l’Aigle noir sétifien, Abdelkader Amrani, a bien voulu répondre aux questions d’El Watan. Annoncé au MCO puis au CRB, vous optez finalement pour l’Entente de Sétif… Il est vrai que j’ai été officieusement approché par des émissaires de 4 ou 5 clubs de Ligue 1, sans plus. Hamar a par contre pris le soin de me contacter un mois avant la fin du championnat. Par respect pour l’éthique et mon club employeur, j’ai préféré différer les discussions avec le président de l’ESS, qui m’a convaincu. Quels sont les objectifs qui vous ont été assignés ? Je ne suis pas à Sétif pour le maintien. On m’a engagé pour jouer le titre et atteindre au moins la demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique, un autre grand challenge sportif. Avec son potentiel, son statut, ses traditions et ses ambitions, l’Entente, qui a pris l’habitude de prendre part à la compétition continentale et de jouer le podium, a les moyens de réussir et réaliser une très grande saison. Avez-vous une idée de l’effectif, qui doit une fois de plus subir des changements ? Je connais presque tout le monde. PHOTO : K. SAMI Propos recueillis par Kamel Beniaiche Des joueurs comme Delhoum, Djabou et autres ont joué contre moi ces dernières années. De ce côté-là, on n’est pas dépaysé. Le fait de connaître l’effectif me facilite la tâche, me permet d’entamer ma mission sans passer par les préliminaires. Selon vous, que manque-t-il à cette composante pour qu’elle puisse faire face à un calendrier à la fois long et dur ? La ligne d’attaque, qui n’a pas brillé durant l’exercice dernier, a besoin d’un renfort. L’apport d’un ou de deux attaquants ferait le plus grand bien à l’ESS. L’entame de la Ligue des cham- pions d’Afrique approche. Ne craignez-vous pas la fatigue des joueurs qui viennent à peine de boucler une saison des plus harassantes ? J’appréhende beaucoup plus la lassitude mentale. Avec l’expérience cumulée ces dernières années, la direction avait bien fait d’octroyer, dès le 27 avril denier, des congés à nombre de cadres sur la brèche depuis de longs mois. Afin d’éviter les blessures, on va essayer de bien gérer cette période, très délicate aussi bien pour le mental que le physique. L’indisponibilité de 4 ou 5 joueurs de l’équipe nationale olympique ainsi que l’absence des nouvelles recrues L qui ne devront rejoindre le reste du groupe qu’à partir du 6 ou 7 juin n’arrangent pas nos affaires, notamment du point de vue cohésion et forme physique. Nous sommes dans l’obligation de composer avec ces aléas. Que pouvez-vous dire des conditions de travail à l’ENSO ? Franchement, je suis ébahi aussi bien par la disponibilité et le professionnalisme d’un personnel à l’écoute que par les installations qui n’ont rien à envier aux camps d’entraînement des clubs huppés. En ces lieux nous avons tous les moyens pour briller. Dans un tel cadre, on travaille non seulement à l’aise, mais on est certains d’appliquer notre programme d’entraînement dans sa totalité. Qu’allez-vous apporter à cette formation qui a vécu une année plus ou moins tumultueuse ? Pour que les choses soient claires, aucun joueur n’est titulaire indiscutable. Je ne permettrai à personne de casser le travail du collectif. Le joueur qui se met au service du club est le bienvenu. Celui qui n’adhère pas à cette démarche, basée sur le travail, le sérieux, la persévérance et le respect de l’autre, est libre de prendre la décision qui lui conviendra. Je dois préciser qu’on ne m’a pas engagé pour faire plaisir à X ou Y, mais pour ramener ma pierre à ce gigantesque édifice qu’est l’Entente de Sétif. Pour réussir un tel challenge on doit, staff technique et joueurs, regarder dans la même direction. K. B. TOURNOI DE ROLAND-GARROS Une finale inédite S ans surprise, la finale des Internationaux de France de RolandGarros opposera aujourd’hui Novak Djokovic (n°1) à Andy Murray (n°2). En demi-finale, le Serbe s’est facilement défait de l’Autrichien Dominic Thiem (6-2, 6-1, 6-4) tandis que le Britannique a dû batailler pour se débarrasser du tenant du titre, le Suisse Stanislas Wawrinka (6-4, 6-2, 4-6, 6-2). Les deux hommes se retrouveront en finale pour la quatrième fois de la saison. Dans ce duel, le n°1 mondial mène par deux victoires à une. Au moment du tirage au sort, le gros écueil que l’on prévoyait sur le parcours de Djokovic était la confrontation programmée, en demifinale, face à Rafael Nadal, le nonuple vainqueur du tournoi. Ce scénario ne se réalisa finalement pas car le Majorquin a dû abandonner sur blessure avant l’entame des huitièmes de finale. La partie de tableau réser- vée à Andy Murray fut, en revanche, des plus compliquées avec la présence de Wawrinka, Nishikori ou Gasquet, mais le n°2 mondial a su se débarrasser de ses adversaires et se frayer une place en finale. A Paris, Djokovic jouera sa vingtième finale de Grand Chelem de sa carrière et la sixième depuis le début de l’année 2016 (cinq victoires pour une défaite à Rome). L’homme aux 100 millions dollars de gains tentera de vaincre le signe indien en effaçant le douloureux souvenir de celles perdues en 2012, 2014 et 2015. Pour Andy Murray, cette confrontation au sommet aura un goût particulier puisqu’il est le premier Britannique, depuis Henry Austin en 1937, à se qualifier pour une finale à Roland-Garros. Nasser Mabrouk ’assemblée générale élective de la Ligue interrégions (LIRF) prévue hier à Sidi Moussa n’a pas eu lieu faute de candidatures validées au poste de président et membres du bureau. En effet, à la date de clôture du délai de dépôt de candidature (11-16 mai 2016) la commission de candidature n’a validé aucun dossier. L’assemblée générale élective du 4 juin 2016 ne pouvait avoir lieu. Dès l’ouverture des travaux, le président de la commission de candidature, Toufik Boudiaf, a indiqué qu’aucune candidature n’avait été validée au terme du délai imparti (16 mai) et qu’en conséquence l’AGE ne pouvait se tenir, conformément au code électoral de la FAF. Le représentant de la FAF, Djahid Zefzef, n’était pas de cet avis. S’en est suivi un échange de propos vif entre lui et un membre de l’assemblée générale qui a soutenu la décision du président de la commission de candidature. 30 des 35 représentants de club présents ont signé une pétition de plusieurs points demandant, entre autres, que «le principe démocratique des élections soit consacré, rejet des experts de la FAF auxquels ne font pas référence les textes en vigueur, notamment le décret 14-330 qui fixe les statuts types des fédérations et ligues, considère la candidature du président postulant frappée de nullité par rapport au code électoral (dossier rejeté), non respect de l’article 13 du code électoral, les signataires de la pétition revendiquent le droit de tout membre de l’assemblée générale d’être candidat à l’élection en vertu de l’article 11, alinéa C de l’ancien statut ainsi que l’article 38 (éligibilité), s’opposer à la candidature du/ou des représentants de la FAF tant que les membres de l’assemblée générale seront privés du droit de postuler au poste de président, révision des modalités d’accession et de rétrogradation en DNA et LIRF». L’issue de l’AGE du 4 juin était prévue. La majorité des clubs de la LIRF ont refusé de cautionner la mascarade qui a prévalue tout au long du processus de renouvellement des instances. Ils ne veulent pas d’une élection avec un candidat unique, un choix imposé, l’étouffement de leur voix et de leur aspiration à un scrutin libre et démocratique et pas un simulacre d’élection qui viole la loi et transgresse les textes. Ils n’ont pas accepté de cautionner le déni et être une assemblée croupion. Cette position fera date. Le plus extraordinaire dans cette affaire c’est que des dirigeants bénévoles défendent le droit et que d’un autre côté ceux qui sont sensés veiller au strict respect de la loi et des textes sont les premiers à les bafouer sur l’autel de leurs sordides intérêts… et au détriment du football. Yazid Ouahib Condoléances Condoléances Condoléances Condoléances Rachid Khelouati, ancien dirigeant de l’USM Alger, ex-président de la Ligue nationale de football (LNF) profondemeent attristé par le décès de Saïd Allik, président du CSA USMA, attristé par le décès de son ami et ancien joueur de l’USM Alger L’Amicale des anciens internationaux de football (AAIF) présente ses sincères condoléances à la famille du regretté Nourredine Youb, profondément attristé par le décès de son ami Abderrahmane Meziani Abderrahamne Meziani Abderrahamne Meziani ancien joueur de l’USMA, présente ses condoléances à la famille du défunt et prie Dieu Tout Puissant et Miséricordieux de l’accueillir en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» présente ses condoléances à sa famille et prie Dieu Tout Puissant et Miséricordieux de l’accueillir en Son Vaste Paradis «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» et l’assure de sa profonde compassion en cette douloureuse circonstance. Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Abderrahmane Meziani présente ses condoléances à la famille du défunt et prie Dieu Tout Puissant et Miséricordieux de l’accueillir en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 23 SPORTS MOHAMED ALI DÉCÈDE À L’ÂGE DE 74 ANS LE BOXEUR QUI A «SECOUÉ LE MONDE» ● Le 25 février 1964, le monde découvrait un jeune homme pétillant d’énergie, danseur sur le ring, le verbe acide contre tout ce qui bouge. Mohamed Ali ébranla l’Amérique bien-pensante. Réactions après la disparition du «Greatest» E n prise avec son dernier combat contre la maladie, Mohamed Ali, la légende du noble art, s’est éteint dans la soirée de vendredi à l’âge de 74 ans. Pour les Algériens, pour le monde musulman, et par-delà la planète des peuples opprimés, il aura été une icône pas comme les autres. Champion olympique des mi-lourds dès 1960 à Rome, il passera peu après professionnel pour se voir consacré trois fois champion du monde dans la prestigieuse des catégories, celle des poids lourds. Dès 1962, il aligne les combats et corrige ses adversaires tel l’Anglais Henry Cooper au stade Wembley (1962), ce qui lui ouvre grandes les portes pour combattre pour le titre WBC. Le 25 février 1964, le monde allait découvrir un jeune homme pétillant d’énergie, danseur sur le ring, le verbe acide contre tout ce qui bouge et qui ébranlera l’Amérique bien pensante. Cassius Clay en irritait plus d’un par ses excentricités et ses irrespects accentués envers son adversaire et son entourage. Ce jour-là, personne ne donnait la moindre chance à ce longiligne «farfelu» venu d’une ville du Sud (Louisville, Kentucky). Les bookmakers le donnaient battu à 7 contre 1, autant dire qu’aux yeux des parieurs il allait se faire massacrer par cette brute de Sonny Liston au physique de grizzly. Contre toute attente, ce dernier abdique au quatrième round prétextant une blessure à l’épaule. La controverse est née et ne s’atténuera pas non plus un an plus tard lors du match revanche, quand le même Sonny Liston se couchera sur une droite qualifiée à l’époque «d’anodine» par la presse américaine… Entre-temps, il fréquentera et tendra une oreille particulère aux conseils de Malcom X et Elijah Mohamed, les deux porteétendard de l’islam américain. Cassius Clay devient musulman et prendra le nom de Mohamed Ali, reconversion mal acceptée par une partie de l’opinion publique américaine. Souvent, il invective les gens de la presse qui continuent à l’interpeller de son «nom d’esclave» et il en profite pour leur rappeler les bienfaits sur sa personne que lui offre sa nouvelle religion, particulièrement son esprit d’indépendance vis-à-vis de l’ordre établi. Avant, pendant et après ses combats, Mohamed Ali est hysrérique : une machine à boxer et une machine à parler. Il s’adonne aux deux avec talent. Tout en mettant de rudes directs au visage de son adversaire, il déclame des odes et des poèmes. «Je vole comme un papillon et je pique comme une guêpe», lançait-il à l’endroit de ses antagonistes, tout cela dans un style technique et une beauté du geste jamais vus sur un ring. Une centaine de kilos de muscles sautillant avec une souplesse de swingueur, la garde jamais relevée, et des esquives au centimètre près. Ali piquait au vif ses adversaires, mais anticipait leur réaction accompagnant ses gestes, offensifs ou défensifs, avec des réparties verbales provocantes à l’égard de tous les présents autour du ring : arbitres, journalistes, invités, spectateurs. Ali profite de l’attractivité médiatique que lui confère son statut et son comportement pour distiller ses messages, en particulier celle de la nation de l’islam qui prône la fierté du peuple afro-américain, la haine des Blancs et leurs servants noirs. Comme il ne rate jamais une occasion pour critiquer vertement l’injustice dont se rend coupable l’Amérique blanche à l’égard des gens de couleur. Une petite anecdote qui a forgé son rejet du système en place. Encore tout auréolé de sa couronne olympique remportée à Rome en 1960, de retour à Louisville, il s’est vu refuser l’entrée à un restaurant qui n’acceptait pas les gens de couleur. «Avec ou sans médaille, Noir je suis, Noir je resterai», s’est-il dit et il balança la précieuse récompense dans la rivière de la ville. Personne ne l’a jamais retrouvée. Il défraie ainsi la chronique mondiale jusqu’en 1967, bousculant par ses déclarations l’Amérique bienpensante. Ses «opinions» sur la guerre du Vietnam, alors que des contingents entiers de jeunes Américains y sont engagés et que l’armada étasunienne y est déployée avec fracas faisant des dizaines de milliers de morts, rament à contre-courant de l’establishment, de la MaisonBlanche et du tout puissant Pentagone. Ses mots «Je n’ai rien contre le Vietcong, aucun Vietnamien ne m’a jamais traité de nègre, pourquoi irais-je tuer des gens qui ne m’ont jamais rien fait» font scandale. L’Amérique «patriotique» se met en branle et le public prend très mal la position du boxeur. Le refus de son incorporation au sein de l’armée pour le Vietnam lui vaut d’être déchu de son titre de champion du monde des poids lourds PHOTOS : DR Par Omar Kharoum Mohamed Ali étant jusque-là invaincu et de connaître une traversée du désert qui durera trois ans et demi. En 1970, il recevra l’autorisation de boxer de nouveau dans une Amérique qui a changé de contexte : les pacifistes deviennent de plus en plus nombreux et une majorité d’Américains veut la fin de la guerre du Vietnam. Luimême n’est pas resté inactif durant ces trois ans et demi malgré la peine de cinq ans de prison qui pesait sur lui et qu’il ne fera finalement pas. Ali a multiplié les conférences universitaires et les contacts avec les pacifistes actifs pour la fin de la guerre, pendant que Joe Frazier devient champion du monde des poids lourds. Au prix d’une bourse record, ce dernier accepte de combattre, titre en jeu, Mohamed Ali (1971). Un combat suivi par le monde entier tant il connut des péripéties rocambolesques avant sa tenue. En Algérie, le même engouement était de mise et beaucoup de nos comptriotes ont suivi «le combat du siècle» (1971) à travers les ondes de radios étrangères entre trois et quatre heures du matin. Désillusion. Une incroyable intensité. Mohamed Ali laisse la victoire à Joe frazier qu’il battra trois ans plus tard à Tokyo, mais sans que le titre ne soit en jeu. Entre-emps, c’est le géant Georges Foreman qui a conquis de haute lutte le titre convoité allant jusqu’à le réunifier (WBA et WBC). Mohamed Ali, annoncé sur le déclin, se voit offrir l’opportunité d’aller guerroyer en terre zaïroise pour tenter de reconquérir le titre de champion du monde face à un adversaire guère inquiet et rassuré par son extraordinaire musculature et ses droites qui ont envoyé plus d’un adversaire à la retraite. Le combat de Kinshasa, tout le monde l’a vu. L’antagonisme de la force brutale et de l’intelligence fine dont seul, sur les rings, Mohamed Ali avait le secret. En ce mémorable 30 octobre 1974 à Kinshasa, dans la chaleur humide du fond de la nuit, et jusqu’au fatidique 8e round, Mohamed Ali allait user son adversaire jusqu’à la corde, proférant au passage dans son oreille des mots inconvenants pour le diminuer moralement. Il profitera à ce moment d’une bonne droite bien appuyée par plusieurs coups avant que le géant ne s’effondre. Un come-back extraordinaire, comme il le refera une troisieme fois en arrachant le titre mondial à Leon Spinks quelques années plus tard. Par orgueil et à un âge assez avancé (38 ans), il fera un ou deux combats de trop. La sanction est immédiate. The greatest contracte de la maladie de Parkinson pour les coups qu’il n’a pas su éviter en poussant sa carrière sur les chemins risqués des incertitudes et de l’orgueil mal placé. Il dira à ce sujet : «Je me suis toujours proclamé à chacune de mes victoires et de mes déclarations que j’étais le plus grand. Allah me démontre aujourd’hui que c’est Lui le plus grand…».En Algérie, ce héros du non-conformisme ambiant américain aux idées humanistes prononcées est très populaire. Un petit rappel pour dire que Mohamed Ali est venu en Algérie en décembre 1978. C’était à l’occasion du décès du président Houari Boumediène ; l’ancien champion du monde avait été inclus par la Maison-Blanche dans la délégation officielle américaine pour assister aux funérailles. Malgré la tristesse de l’événement, les Algériens exultaient à son passage et il le leur rendit en les saluant chaleureusement. Un bain de foule énorme dans les rues et places d’Alger pour «le plus grand sportif de tous les temps», tel qu’il a été consacré par les médias du monde entier… O. K. ■ Plusieurs personnalités sportives et politiques ont exprimé leur tristesse suite au décès de Mohamed Ali. George Foreman, ancien champion du monde des lourds, battu par Ali dans l’un des combats les plus célèbres de l’histoire «The Rumble in the Jungle», a affirmé qu’une «partie» de lui s’en est allée. «Ali, Frazier et Foreman, nous ne faisions qu’un. Une partie de moi s’en est allée, la plus grande partie», a-t-il lancé sur son compte Twitter. L’autre légende de la boxe mondiale, Mike Tyson, a exprimé sa tristesse «Dieu est venu chercher son champion, adieu au plus grand, à Ali, The Greatest RIP». «C’est une perte énorme. Je voulais être comme lui, il m’a inspiré (...) On m’a demandé un jour si je voulais battre son record et j’ai répondu non, car cela voulait dire qu’il fallait que je perde, mais pour revenir d’une défaite, il faut être plus fort encore et c’est ce qu’Ali a montré durant sa carrière», a affirmé de son côté Evander Holyfield, ancien champion du monde des lourds. «Le plus grand le sera toujours... Le plus fort et le meilleur, estime de son côté l’ancien capitaine de l’équipe anglaise de football David Beckham. Repose en paix». Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a rendu samedi un hommage appuyé à ce boxeur de légende, saluant un homme qui a «secoué le monde» et «s’est battu pour ce qui était juste». «Son combat en dehors du ring lui a coûté son titre, lui a valu nombre d’ennemis. Mais Ali a tenu bon», a souligné le président américain, évoquant l’implication de «The greatest» dans la lutte pour les droits civiques. «Il a été aux côtés de (Martin Luther) King et (Nelson) Mandela, il s’est élevé quand c’était difficile, il a parlé quand d’autres ne le faisaient pas», a-t-il poursuivi. «Mohamed Ali était ‘‘The greatest’’. Point final. Si vous lui demandiez, il vous le disait clairement. Mais ce qui faisait de lui le plus grand, quelqu’un de complètement à part, est que tous les autres vous disaient la même chose», a poursuivi M. Obama dans un texte à la tonalité très personnelle, saluant la trajectoire hors normes du jeune Cassius Clay et son «parcours spirituel qui allait le mener à l’islam». Enfin, le Premier Ministre britannique David Cameron a parlé d’un «modèle», rendant hommage à un «champion des droits civiques». «Mohamed Ali n’était pas seulement un champion sur le ring, il était également un champion des droits civiques et un modèle pour tellement de personnes.» El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 23 SPORTS OUEST MCS RCR Maintien en Ligue 1, mais… Belahcene Belhezil démissionne PHOTO : DR L F inalement, les fans de l’équipephare de la Mina ont dû attendre l’ultime journée du championnat pour manifester leur soulagement. En effet, les amoureux du RCR, notamment ceux qui ont effectué le déplacement à Lavigerie, ont lâché un grand ouf au coup de sifflet final de la partie achevée sur le score de parité (1-1), résultat suffisant pour le maintien parmi les grands. A vrai dire, les coéquipiers du capitaine Zidane sont allés au bout de leur engagement et ce en dépit des difficultés qu’ils ont vécues, notamment le problème financier. «Nous nous sommes sacrifiés pour honorer notre contrat et surtout satisfaire un public qui n’a ménagé aucun effort pour nous soutenir», a-t-il souligné. A Relizane, tout un chacun parle de leçon à retenir. «Il n’est pas question de revivre le scénario de cette saison», a clamé Larbi, un fervent supporteur. «On doit tout revoir à commencer par le staff administratif, nous réclamons des hommes capables, voire des connaisseurs», a-t-il dit. Du coté de l’actuelle direction, l’on apprend le départ du président Azzi. Il a décidé de tenir son assemblée dans les jours à venir avant de quitter définitivement le club, nous a soufflé un de ses proches. Sa manière de gérer les affaires du club a été sévèrement critiquée notamment au sujet de la valse des entraineurs et non le versement des salaires des joueurs. «Je pense que seul le Rapid a connu la succession de cinq entraineurs (Belatoui, Bracci, Benyellès, Henkouche et Aissa)», a tonné un féru en ajoutant : «Cette instabilité du staff technique a failli nous couter cher». Maintenant que tout est rentré dans l’ordre et que les mats sont orientés vers la prochaine saison, les fidèles du RCR sont ainsi appelés à converger leurs efforts afin de réunir tous les atouts en mesure de sécuriser la bonne préparation. «Nous ne devons pas tomber dans le piège de la dernière saison et attendre les derniers moments pour entamer les recrutements», a lancé Djelloul, un ancien du RCR. «Le RCR est un patrimoine et tous les Relizanais sont concernés par sa sauvegarde», a-t-il dit. Cependant, le nom du futur président et son profil alimentent déjà l’opinion sportive. Les pessimistes sont déjà dans l’expectative. «Qui osera prendre les rênes d’un club endetté de 10 milliards de centimes pour avoir joué une seule saison en ligue 1», s’est demandé, effrayé, un des pessimistes. Le RCR est désormais hissé au rang des clubs professionnels, soit une SPA (société par actions) et sa gestion, financière notamment, doit s’appuyer sur les participations de ses actionnaires. Cela dit, les hommes d’affaires, les industriels de la ville ou de la wilaya sont-ils disposés à manifester leur action par un support financier ou allons-nous assister aux vieilles pratiques basées sur le soutien de l’autorité publique ? C’est cette situation qu’il faut tirer au clair pour espérer parler d’un RCR capable de rivaliser avec les ténors de la ligue 1. Issac B. AGO DU RC RELIZANE Les bilans moral et financier approuvés Q uatorze membres parmi les 17qui constituent le CSA-RCR ont approuvé, comme prévu, les bilans moral et financier du président Azzi Djillali. Sans toutefois évoquer les apports des particuliers (fournisseurs et industriels), le présentateur du bilan financier, Chemaa Amar, le trésorier du CSA, soulignera que la caisse du club amateur a été renflouée par une subvention de l’APC d’un milliard de centimes. En détaillant les dépenses effectuées sur le transport, la restauration, le loyer des résidences des joueurs, le trésorier finira par avancer que le RCR est sorti avec une dette de 281 millions de centimes. Après l’approbation de son bilan, Azzi, le président du club amateur a annoncé sa démission. L’intervention du représentant du DJS a porté sur les recommandations dans ce cas de figure et a ordonné l’installation d’un comité qui se chargera du recueil de candidatures dans un délai ne dépassant pas les 45 jours. I. B. L’unique stade communal à l’abandon e seul stade communal dont dispose la ville de Ghazaoeut, le stade du 20 août, se trouve dans un état, le moins que l’on puisse dire, déplorable. Cet état de fait illustre parfaitement l’indifférence des autorités locales qui vraisemblablement n’accordent aucun intérêt au sport et, donc, à la jeunesse. Ce stade pour lequel l’Etat a déboursé une somme d’argent colossale pour la pose d’une splendide pelouse synthétique de 4ème génération continue de se dégrader à vue d’œil sans que personne, encore moins les responsables locaux, n’intervienne pour mettre fin au massacre que subit quotidiennement cette unique infrastructure sportive. La pelouse du stade, de par le fait qu’elle est occupée quotidiennement, du matin à la tombée de la nuit, par les équipes de quartiers, s’est grandement dégradée et nécessite dans l’immédiat, avant qu’elle ne soit complètement détériorée, une réparation. D’autres défectuosités d’ordre structurel concernant l’architecture du stade sont à déplorer. Les vestiaires et les douches sont dans un état de dégradation très avancé, inutilisables puisqu’il n’y a même pas d’eau, les portails sont défoncés et constamment ouverts à qui veut jouer OM ARZEW Victime du non-respect de l’éthique sportive D ans l’entourage de l’OMA, on considère que le club est victime du non-respect de l’éthique sportive. «Avec 37 points, l’OMA aurait pu se maintenir en Ligue 2 si le règlement a été appliqué dans son intégralité dans l’affaire du match Aïn Fekroun- Khroub», dira un des anciens dirigeants de l’Olympic. «C’est-à-dire que les 2 équipes auraient dû être rétrogradées conformément à l’article 81 du code disciplinaire de la FAF et pas seulement Aïn Fekroun», explique-t-il. Pour rappel, la rencontre CRB Aïn Fekroun-AS Khroub disputée le 6 mai 2016, pour le compte de la dernière journée du championnat professionnel de Ligue 2, qui s’acheminait vers un résultat nul (0 à 0), a été marquée par un arrêt de jeu (94’) provoqué par un envahissement du terrain des supporteurs de Aïn Fekroun. La partie n’a pu reprendre que 20 minutes après, alors que tous les résultats des autres rencontres étaient connus. Selon le communiqué de la commission de discipline de la LFP qui a statué sur cette affaire, «les officiels du match ont déclaré qu’à la reprise de la partie, les joueurs du CRB Aïn Fekroun ont montré une passivité dans le jeu à la limite de l’abandon, ce qui a facilité l’inscription d’un but unique par l’équipe de l’AS Khroub à la 96 mn». Ce qui a permis, donc, à l’AS Khroub de se maintenir et ce qui a fait chuter d’autres clubs qui se considèrent, tout comme l’OMA, victimes d’un arrangement. «Dans cette affaire qui a porté atteinte à l’éthique sportive, à la morale et à l’intégrité du championnat, la commission de discipline aurait dû sanctionner les deux équipes», considère l’ensemble du mouvement sportif. M. M. FOOTBALL GHAZAOUET L e président du MCS football ligue 2, Belahcene Belhezil, qui a pris les rênes du club lors de la phase retour avec 14 lamentables points et classé parmi les trois relégables, a réussi un véritable exploit en assurant in extremis le maintien durant le dernier match à domicile face au Paradou en récoltant, au retour, 25 points, soit un total de 39 points. Ce qui a permis d’éviter la descente aux enfers. Belahcene Belhezil est sorti haut la main avec la satisfaction du devoir accompli, il a osé et a pris des risques pour sauver le club du purgatoire et il a réussi. Rencontré dans son bureau, le président, qui a passé toute la phase retour avec un stress permanent et des nuits blanches pour motiver les joueurs, veut à présent se retirer de la scène footballistique : «J’ai donné des promesses aux joueurs pour être payés dès qu’on terminera la saison. Le Mouloudia est sauvé, je remercie l’ensemble des joueurs qui ont été très corrects. Ils se sont donnés à fond, voilà plus d’un mois que le maintien est assuré. Les joueurs n’ont pas été payés durant 5 mois plus deux primes, le délai d’attente a expiré ce jeudi, ils réclament leurs droits et c’est légitime. Et il n’y a pas d’argent dans les caisses.» Et de conclure : «Je suis démissionnaire à partir du 6 juin, ma décision est irrévocable. J’ai déposé ma lettre de démission le 7 mai et je persiste à me retirer, je suis fatigué. Il y a 18 membres de SPA et il y aura certainement d’autres qui prendront la relève. Il y a le temps nécessaire pour choisir un président et commencer la préparation.» Sid Ahmed au foot, faire du vélo et autres jeux, les gradins sont fissurés et le mur de clôture n’est pas aux normes. Les jeunes, bien qu’ils soient conscients du fait que l’utilisation fréquente de ce stade est préjudiciable pour la pelouse, continuent de jouer dans cet espace abandonné car ils n’ont pas d’autres terrains où se défouler. Le même constat sur les terrains «matico» réalisés à coups de millions dinars à Sidi Amar, Derb Zalamite, Choutara qui sont aussi à l’abandon. Aucun plan de réhabilitation de ces espaces n’est prévu par les élus de la commune. O. El Bachir Oran accueillera en 2018 la 19e édition du Mundiavocat L a ville d’Oran qui était en lice avec une ville espagnole pour abriter la Coupe du monde de football des avocats (Mundiavocat) a été retenue pour la 19e édition de ces joutes a annoncé le bâtonnier Lahouari Ouahrani. Cette édition aura lieu en 2018. Les membres du comité d’organisation de ces jeux sont attendus en septembre prochain à Oran pour visiter les infrastructures devant abriter les rencontres sportives, ainsi que les structures pour l’accueil et l’hébergement des délégations étrangères. Selon le bâtonnier, le choix de la ville d’Oran a été adopté lors d’une séance de présentation par la délégation de l’Ordre des avocats d’Oran. T. K. LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 5 juin 2016 COMMENTAIRE Le réveil africain Par Tayeb Belghiche L LES ÉPREUVES ENTACHÉES DE FRAUDE CONCERNÉES Une deuxième session partielle du bac U ne nouvelle session partielle du baccalauréat sera organisée suite à la fuite des sujets de plusieurs matières. La date des nouvelles épreuves n’a pas encore été tranchée. C’est ce qui a découlé de la réunion interministérielle tenue hier sous la direction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au Palais du gouvernement, pour décider des mesures à prendre. Cette rencontre a été suivie par une autre, ayant réuni la ministre de l'Education nationale, Mme Benghebrit, et les représentants des syndicats du secteur et des associations de parents d’élèves. Selon les informations qui nous sont parvenues hier, après cette réunion ayant pour principal objectif de communiquer autour de la décision du gouvernement pour la gestion de ce dossier, il a été décidé l’organisation d’une nouvelle session, et ce, uniquement pour les filières ayant été touchées. Les premiers éléments annoncés par le ministère de l’Education nationale évoquent une fuite de sept matières, touchant notamment la filière scientifique. L’enquête est toujours en cours pour déterminer si les épreuves d’autres filières ont aussi été entachées d'irrégularités. Selon Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des pro- fesseurs du secondaire et du technique (Snapest) qui a participé à cette rencontre, «la décision sera officiellement annoncée par le Premier ministre». Khaled Ahmed, président de l’Association nationale des parents d’élèves, explique que les propositions contenues dans la déclaration commune soumise au gouvernement par le ministère de l'Education nationale, les représentants des syndicats et des parents d’élèves, ont été passées en revue et «c’est l’organisation d’une deuxième session dans les matières entachées par les fuites qui a été retenue et dont la date sera communiquée ultérieurement par le Premier ministre», confirme-t-il. Les syndicalistes présents à la rencontre décrivent «une ministre sereine, prête à se battre pour son projet de réforme». Fatima Aït Khaldoun-Arab FUITE DES SUJETS 50 PERSONNES AUDITIONNÉES ■ Suite au scandale de fuite de sujets du baccalauréat 2016, une cinquantaine de personnes — notamment à Sétif et Mostaganem — ont été auditionnées et présentées devant le procureur de la République, a indiqué une source proche de l’enquête. La plupart ont été mises sous contrôle judiciaire. Des perquisitions ont été opérées dans les résidences de ces personnes mises en causes. Le matériel informatique utilisé, faisant l’objet de perquisition électronique, a été saisi et envoyé à l’Institut national de criminologie et de criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale, à Bouchaoui (Alger) pour expertise. Au niveau de l’Office national des examens et concours (ONEC), le procureur serait sur les lieux avec les enquêteurs de la Gendarmerie nationale. Selon la même source, 20 personnes ont été auditionnées et tout le matériel utilisé a été saisi et envoyé à l’expertise. Il est à signaler que suite à la fuite des sujets du bac, une enquête nationale a été lancée, touchant 27 wilayas, dont dernièrement Adrar, Boumerdès et Alger. Dans le cadre de cette enquête, plus de 200 pages facebook ayant servi pour le partage des sujets ont été identifiées. A. B. POINT ZÉRO Le voleur et le coffre-fort P eut-être que les cercles islamo-conservateurs, qui n’ont d’idée de la modernité que le climatiseur et l’écran plat, ont réussi à monter un complot contre la ministre Benghebrit, organisant la fraude du baccalauréat pour la pousser à la démission. Ce qui montre déjà que les complots existent bel et bien, mais indique que c’est mal connaître le Président : même suspectés de vol et de détournement ou convaincus d’incompétence, il n’a jamais limogé l’un de ses ministres. On ne touche pas à ses hommes, ni à ses femmes, et on ne décide pas à sa place si le baccalauréat algérien doit encore valoir quelque chose ici et sur le reste de la planète. La politique n’est pas obligatoirement faite par des gens de progrès et leurs stratégies ne coïncident pas forcément avec l’intérêt collectif. D’ailleurs, toutes les élections fraudées par le passé ont-elles été annulées ? Non, l’un recoupant l’autre, une bonne part des dirigeants n’a jamais eu le bac et sait que Par Chawki Amari l’on peut grimper les marches du pouvoir en dansant, flattant, corrompant ou truquant, donnant un si bel exemple à la jeunesse scolarisée. Mais annulation ou pas, c’est comme pour l’épidémie de corruption, le blocage du développement ou la difficulté de réguler la volonté de puissance des ex-terroristes, c’est dans tous les cas le signe de la faiblesse d’un Etat qui se vante de pouvoir organiser deux Coupes du monde, mais échoue à organiser un bac sur trois jours. Il a suffi d’une trentaine de personnes pour truquer un baccalauréat car les voleurs ont souvent une longueur d’avance sur les fabricants de coffres-forts. Combien faudra-t-il d’hommes pour truquer ou pas les élections à venir ? Madame Benghebrit, femme de courage, fille d'Oujda et bachelière de Tlemcen, doit être très malheureuse en ce moment. Mais ce n’est rien par rapport à tout un peuple qu’on pousse à entrer dans un bureau de vote pour lui voler sa voix ensuite. ’Afrique change. Elle évolue si rapidement que sur le plan économique, les experts prédisent qu’elle sera la prochaine locomotive de l’économie mondiale. Mais c’est surtout sur le plan politique qu’elle marque des points qui lui valent le respect de la planète. La semaine passée, à la suite d’un procès qui a duré plusieurs semaines à Dakar, l’ancien dictateur tchadien, Hissène Habré, a été condamné par un tribunal pénal africain à 25 ans de prison pour «meurtres», «viols», «crimes contre l’humanité» commis à l’époque où il dirigeait le Tchad d’une main de fer. C’est la première fois qu’un tel événement a lieu en Afrique. Et il faut croire que ce n’est qu’un début. Depuis les indépendances africaines, au début des années 1960, l’Afrique a été le théâtre de coups d’Etat récurrents qui ont empêché son développement. Les militaires avaient le vent en poupe grâce à la protection des anciennes puissances coloniales. Que l’on se rappelle du fameux Jacques Foccart, conseiller de l’Elysée pour les affaires africaines et malgaches. Il faisait et défaisait les gouvernements dans l’Afrique francophone et son réseau serait actif jusqu’à ce jour, même si lui est passé de vie à trépas. Rares étaient les dictateurs à être inquiétés parce que, tout simplement ils étaient liquidés par leurs successeurs, putschistes comme eux. Il y a eu des exceptions. Idi Amin Dada avait trouvé refuge en Arabie Saoudite, laquelle donnera plus tard asile à un autre prédateur, le Tunisien Zine El Abidine Ben Ali ainsi qu’à sa femme Leila. A la suite de la création de la Cour pénale internationale (CPI), celle-ci a jugé ou lancé des mandats d’arrêt internationaux surtout contre des anciens criminels africains. C’était suffisant pour les dictatures africaines de crier au racine et à la discrimination. Cela n’a pas empêché la CPI de faire merveilleusement son travail, et c’est peut-être grâce à son existence que les apparentis-sanginaires ne se manifestent pas trop, à l’image de l’ubuesque Omar Al Béchir du Soudan qui montre rarement son nez en dehors de son pays. Pour enlever tout prétexte aux malfrats au pouvoir à travers le continent, l’Afrique s’est donc dotée elle aussi de son propre tribunal, une prise en main de son destin qui ne peut que lui créer des sympathies. Elle a déjà donné l’exemple avec l’Union africaine. Contrairement à la défunte OUA qui se voilait la face à chaque coup d’Etat, aux violations des droits de l’homme, aux épurations ethniques, l’UA s’est montrée très soucieuse quant au respect des peuples et pour la légalité. Elle a désormais en horreur les putschs et n’hésite pas à sanctionner et à suspendre les pays où ils ont lieu. L’Egypte l’a appris à ses dépens lorsque le maréchal Al Sissi a écarté du pouvoir le président Mohamed Morsi. Même si des usurpateurs du pouvoir se manifestent ça et là, une société civile est en train de voir le jour et n’hésite pas à exprimer son mécontentement comme au CongoKinshasa par exemple, où le Président en place cherche à briguer un 3e mandat alors que la Constitution ne l’autorise que pour deux. Elle est loin l’époque quand le défunt René Dumon écrivait que «l’Afrique noire est mal partie». météo Aujourd’hui Demain 14° 26° ALGER 14° 27° 16° 28° ORAN 17° 29° 16° 28° CONSTANTINE 21° 40° OUARGLA 16° 30° 22° 37°