Une deuxième session partielle du bac

Transcription

Une deuxième session partielle du bac
AUTISTES
CES ENFANTS
PRIVÉS
D’ÉCOLE
LIRE L’ARTICLE DE A. FEDJKHI EN PAGE 15
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 5 juin 2016
N°7811 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
LES ÉPREUVES ENTACHÉES DE FRAUDE CONCERNÉES
PHOTO : M. SALIM
Une deuxième
session partielle
du bac
LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 24
UN ACCIDENT FAIT 32 VICTIMES ET DES
DIZAINES DE BLESSÉS À LAGHOUAT
MOHAMED ALI DÉCÈDE
À L’ÂGE DE 74 ANS
LES ROUTES
DE LA MORT
LE BOXEUR QUI A
«SECOUÉ LE MONDE»
■ Une nouvelle hécatombe a eu lieu, dans
la nuit de vendredi à samedi sur la RN23 au
lieudit El Djeder, dans la wilaya de Laghouat.
Vers 2h50, cet accident est survenu sur le
tronçon reliant la daïra d’Aflou à la commune
de Oued Morra lors de la collision d’un
autocar de transport des voyageurs et
d’un poids lourd immatriculé à Relizane.
LIRE L’ARTICLE DE ASMA BERSALI EN PAGE 6
En prise avec son
dernier combat
contre la maladie,
Mohamed Ali, la
légende du noble
art, s’est éteint
dans la soirée de
vendredi à l’âge
de 74 ans.
Pour les Algériens,
pour le monde
musulman et,
par-delà, la planète
des peuples
opprimés, il aura
été une icône pas
comme les autres.
GOUVERNEMENT,
UGTA ET PATRONAT
UNE TRIPARTITE
SUR FOND DE CRISE
LIRE LES ARTICLES DE AKLI REZOUALI ET LYES MECHTI
EN PAGE 3 LIRE ÉGALEMENT LA CONTRIBUTION
DE NOUREDDINE BOUDERBA EN PAGE 2
MOHAND AMOKRANE CHERIFI
Membre de l’instance présidentielle du FFS
■ L’expert Mohand Amokrane
Cherifi estime, dans un entretien
accordé à El Watan, que les
réponses techniques sont
insuffisantes face à la situation de
crise qui prévaut et seul le «primat
du politique peut en venir à bout».
LIRE L’ARTICLE DE
OMAR KHAROUM
EN PAGE 23
LIRE L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR
NADJIA BOUARICHA EN PAGES 4 ET 5
PHOTO : DR
MOHAMED ABDELAZIZ INHUMÉ
HIER AUX TERRITOIRES LIBÉRÉS
L’HOMME S’EN EST ALLÉ,
LA LUTTE CONTINUE
LIRE L’ARTICLE DE AMANY IDIR EN PAGE 13
PHOTO : DR
«NOUS SOMMES EN ÉTAT
D’URGENCE ÉCONOMIQUE
ET SOCIALE»
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 2
CONTRIBUTION
RÉFORME DU SYSTÈME DES RETRAITES
LES ALGÉRIENS ONT BESOIN DE TOUS TRAVAILLER
ET NON PAS DE TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS
Ingénieur
A
près la privatisation du secteur économique
et la remise en cause entamée des subventions et des transferts sociaux, voilà arrivé
le tour de la sécurité sociale et la retraite basée sur
la solidarité et la répartition d’être ciblée par les
tenants du libéralisme. Ici comme ailleurs se développe depuis quelques années un discours sur
le «vieillissement» de la population et le «choc
démographique» qui guetterait l’Algérie en 2025
«avec l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération «baby-boom» née dans les années 19701980». «Le poids des plus de 60 ans» combiné
à la retraite avant l’âge légal serait une bombe à
retardement que seule une «réforme courageuse
et anticipée» pourra éviter. Par réforme, ils n’entendent pas une augmentation des ressources dont
le potentiel est loin d’être épuisé, ce qui aurait mis
à contribution les entrepreneurs, mais plutôt une
diminution des pensions à travers le relèvement
de l’âge de départ à la retraite accompagnée de
la suppression ou la restriction de la retraite avant
l’âge légal (retraite proportionnelle et retraite
sans condition d’âge). Certains experts proposent
même la privatisation graduelle de la retraite à
travers l’introduction de la retraite à trois piliers,
chère à la Banque mondiale et/ou la souscription
à des assurances privées.
Cette dramatisation des déséquilibres démographique et financier du système de retraite est
un classique pour mieux faire accepter l’option
libérale. Derrière cette offensive se cache la
volonté du capital financier spéculateur de favoriser le déplacement des cotisations sociales vers
le marché financier (épargne, assurances privées,
capitalisation, etc.).
Le gouvernement, en cédant à ce chant de sirènes
risque de prendre des décisions qui pourraient
nous entraîner sur une voie dangereuse, celle
d’une réforme inadaptée et contre-productive
de la retraite qui aura un impact négatif non
seulement sur les travailleurs salariés et sur les
plus vulnérables d’entre eux, mais également sur
l’emploi.
En effet, les véritables défis qui s’annoncent
pour l’Algérie d’ici 2030 ne seront pas ceux des
personnes âgées, mais seront liés à la santé, la
scolarisation, l’emploi et au logement des nouvelles générations avec une natalité de nouveau
galopante. Il ne s’agira pas de faire travailler plus
les Algériens, mais de les faire travailler tous et
il y aura suffisamment d’actifs pour prendre en
charge tous les retraités dans le cadre du système
Bio express
Diplômé de l’Institut national des
hydrocrabures et de la chimie (INH),
Noureddine Bouderba a été
ingénieur en chef à l’Entreprise
nationale des grands travaux
pétroliers (ENGTP), assistant au
directeur depuis 2005. En 1988, il a
été élu membre du syndicat de son
entreprise et, en 1992, membre du
bureau de la Fédération nationale
des travailleurs du pétrole, du gaz et
de la chimie (FNTPGC) chargé des
affaires sociales et de la législation.
En 1995, il a été l’un des principaux
animateurs du mouvement des
parapétroliers contre l’application de
la feuille de route du FMI. Ses
engagement et luttes syndicales lui
ont valu un séjour en prison et
plusieurs autres procédures
judiciaires.
actuel basé sur la solidarité et la répartition d’ici
2050 et même au-delà.
Le discours des tenants de l’option libérale ne
résiste pas à la réalité des faits malgré les tentatives de l’envelopper avec des «arguments
techniques». La population algérienne n’est pas
vieillissante. Tous ceux qui l’affirment se basent
sur des projections établies durant les années
2000, mais qui ont été contredites par l’évolution
démographique récente. Des experts continuent
de se baser sur un taux de fécondité proche ou
inférieur au seuil de remplacement des générations (2,1 enfants/femme) et une projection de la
population algérienne de 48 millions à l’horizon
2050, alors que ce niveau sera atteint en 2025,
soit un décalage de presque 25 ans. Selon les
statistiques officielles, la courbe d’évolution du
taux de fécondité (2,27 enfants/femme en 2006)
s’est inversée depuis 2007 et ce dernier a atteint,
en 2015, la valeur de 3,1 enfants/femme, soit l’un
des taux les plus élevés du monde.
On nous recommande de prendre exemple sur
les pays développés qui ont augmenté l’âge de
départ à la retraite à 65 ans, oubliant de nous
préciser la progressivité des échéances et leur
horizon (2025 pour Japon, 2026 pour l’Estonie,
2030 pour la Bulgarie, 2044 pour la République
tchèque, etc.). On omet surtout de mettre en évidence la différence de la structure par âge de ces
populations avec celle de notre pays. S’il est vrai
que l’espérance de vie de la population algérienne
s’est améliorée dans notre pays (77,1 ans en
2015), elle ne peut être comparée à celle observée
dans les sociétés «vieillissantes», à l’exemple du
Japon, la France, l’Espagne, l’Italie, etc. où sa
moyenne dépasse les 82 ans. Mais l’indicateur
espérance de vie ne peut à lui seul nous renseigner
sur le «vieillissement» d’une population. C’est à
l’évolution de la structure des âges que se mesure
ce dernier à l’aide de deux ratios : la proportion
des personnes âgées dans la population totale
et le ratio de dépendance démographique des
personnes âgées. En 2015, la proportion de la
population algérienne âgée de plus de 60 ans était
de 8,7%, soit trois fois moins la proportion de
ce groupe d’âge dans les pays de l’Union européenne ou de l’OCDE. Pour retrouver dans ces
pays un ratio démographique des personnes âgées
aussi avantageux que celui de l’Algérie de 2015,
il faut remonter un siècle en arrière. Par exemple,
en 2030 la part des plus de 60 ans en Algérie sera
inférieure à celle qui prévalait en France en 1983
(17,5%), année pourtant où ce pays avait décidé
non pas d’augmenter l’âge de départ à la retraite,
mais de le baisser de 65 à 60 ans.
En 2015, pour une personne âgée de plus de 60
ans, l’Algérie compte sept personnes âgées de
15 à 59 ans contre 2,5 dans les pays développés.
Pourtant, dans ces derniers pays on observe, sur
la période 1960-2000, une baisse continue de
l’âge de départ à la retraite alors que l’indicateur
de dépendance des personnes âgées était, durant
cette période, plus défavorable que celui projeté
pour l’Algérie à l’horizon 2030.
au problème d’équilibre des comptes de la CNR,
ces transferts mettent à rude épreuve l’équité de
la solidarité intergénérationnelle qui caractérise
le système de sécurité sociale en Algérie. En
2015, le nombre de salariés selon l’ONS est de
7,4 millions alors que le nombre de cotisants,
selon les chiffres de la CNAS, n’est que de 5,1
millions. Soit un déficit de cotisations pour 3,3
millions de salariés. Une autre approche basée
sur la masse salariale nationale de 2015 dont le
montant avoisine les 4670 milliards de dinars
nous donne des recettes potentielles pour la
CNR de l’ordre de 850 milliards de dinars (taux
de cotisation 18,25 %). Ce qui aurait largement
couvert l’ensemble des dépenses de la CNR dont
les prestations qui se sont élevées à 625 milliards
de dinars en 2015, sans compter les recettes
provenant du Trésor pour couvrir les dépenses
de solidarité nationale. Pour l’année 2015, le
manque à gagner (différence entre les recettes
potentielles et les recettes réelles) pour la CNAS
et la CNR (pour le secteur formel uniquement,)
s’élève à 400 milliards de dinars.
CONSOLIDER LE SYSTÈME PAR LA RELANCE
DE L’EMPLOI PRODUCTIF & LA LUTTE
CONTRE L’INFORMEL ET L’ÉVASION SOCIALE
Premièrement : comme on l’a vu plus haut, il ne
s’agit pas de faire travailler plus les Algériens,
mais de les faire travailler tous. En 2015, avec
10,6 millions d’occupés, le taux d’emploi global
est seulement de 37,1% et celui des femmes
particulièrement bas (13,6%). Le nombre officiel
des chômeurs est de 1,34 million, auxquels il faut
ajouter 0,94 million de «découragés», mais néanmoins désirant travailler et non classés comme
chômeurs par l’ONS. La population «inactive»
s’élève à 16,6 millions dont 3,7 millions d’étudiants et 3,5 millions âgés de plus de 60 ans. Ce
qui nous donne 9,4 millions d’«inactifs» (dont 8
millions de femmes) âgés entre 15 et 59 ans qui
ne sont ni étudiants, ni dans l’emploi, ni dans le
chômage. Voilà un réservoir de forces potentiellement actives mais inexploitées qui montre que
le profil démographique de l’Algérie est une
aubaine à saisir et non celui d’une société vieillissante.
Seule la relance de la croissance boostée par
les investissements productifs et créateurs de
richesses pourra valoriser ce potentiel.
Deuxièmement : sur les 10,6 millions d’occupés,
les salariés, avec 7,4 millions, en représentent
69,8% et «les indépendants» 30,2% (soit 3,2
millions). En 2015 seulement, cinq (5,1) millions
de salariés cotisaient à la CNAS et 300 000 indépendants cotisaient à la Casnos. Soit 5 millions
de non cotisants selon les chiffres des caisses et
4,1 millions de non affiliés selon les statistiques
de l’ONS. L’année 2015 devait être celle du
recouvrement, selon le ministre du Travail. Des
mesures législatives ont été prises dans ce sens.
Depuis, malgré l’expiration des délais, aucun
bilan n’est fourni et les prévisions budgétaires
des caisses ne reflètent pas une amélioration.
Seule une volonté réelle de lutte contre la nondéclaration des salariés, les sous-déclarations
des salaires accompagnées de l’élimination des
différences exonérations de cotisations accordées
aux entrepreneurs peut améliorer le taux de couverture et les équilibres du système de sécurité
sociale.
UN POTENTIEL DE RESSOURCES POUR
LE SYSTÈME DE SÉCURITÉ SOCIALE NON
ÉPUISÉ
En sus des dépenses de revalorisation et de
solidarité nationale (indemnités complémentaires
des pensions minimum et complémentaires dont
celles des moudjahidine) et de revalorisation la
contribution de l’Etat à la prise en charge des
dépenses de la CNR pourrait être envisagée pour
couvrir notamment les pensions de retraite avant
l’âge (servies avant 60 ans) avec remboursement
à la CNR des sommes servies dans ce cadre par le
passé. Dans tous les pays au monde, la contribution des Etats aux dépenses de sécurité sociale est
réelle et souvent importante.
Des ressources fiscales additionnelles pourraient
être instituées au profit des caisses des salariés :
impôt sur les fortunes et le patrimoine, impôt
sur les dividendes, sur-taxations des activités
économiques polluantes ou sources de maladies
professionnelles et d’accidents de travail, ainsi
que celles à faible intensité de main-d’œuvre,
affectation à la Sécurité sociale d’une partie de
la TVA et des droits de douane institués par la
loi de finances 2016 pour protéger la production
nationale…
Mettre fin au financement par la CNAC (ellemême financée par les cotisations des salariés)
de la politique de l’emploi qui relève de l’Etat.
Le hic est que la totalité des bénéficiaires du
dispositif CNAC ne sont pas affiliés à la CNAS.
L’arrêt de ces transferts pervers permettra aux
caisses des salariés d’économiser annuellement
40 milliards de dinars. De plus, le remboursement
par l’Etat des dépenses passées pourrait être
envisagé.
Le taux des cotisations sociales dans 12 pays
européens au moins dépasse 35% et la part
patronale y est supérieure à 25% dans au moins
8 d’entre eux. Aucune étude sérieuse n’est venue
étayer les affirmations qu’une éventuelle augmentation de ce taux mettrait en péril l’emploi
en Algérie. Une augmentation progressive —
sur 5 ans — de 3 points (dont 2 à la charge de
l’employeur) pourrait être envisagée. L’impact
sur le pouvoir d’achat des travailleurs aux revenus
moyens pourrait être compensé par une réduction
de l’IRG. Au 31 décembre 2014, les créances
totales des caisses des salariés s’élevaient à 251
milliards de dinars dont l’Etat devait être garant.
Le recouvrement de ces créances permettrait de
renflouer les réserves des caisses.
N. B.
LE DÉSÉQUILIBRE FINANCIER
DE LA RETRAITE N’EST NI STRUCTUREL
NI LIÉ À L’ÂGE DE SON DÉPART
En 2015, la CNR n’a pu faire face à ses
engagements vis-à-vis des retraités qu’après
une ponction de 125 milliards de dinars sur le
budget de la CNAS (entre autres) dans le cadre
de la «solidarité inter-caisses» et l’augmentation
de la part des cotisations affectée à la retraite
de 17,25 à 18,25% au détriment des assurances
sociales de la CNAS dont le taux est passé de
14 à 13% (un différentiel de 27 milliards de
dinars). En 2016, sur injonction des pouvoirs
publics, la CNAS devra encore verser à la
CNR 200 milliards de dinars, soit un manque à
gagner total de 230 milliards représentant 61%
du montant des prestations sociales de la CNAS.
Ces ponctions se font bien sûr au détriment de
la couverture médicale des assurés sociaux et
du remboursement des actes médicaux et des
médicaments. Sans apporter une réponse durable
PUBLICITÉ
PAR NOUREDDINE BOUDERBA
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 3
L’ACTUALITÉ
GOUVERNEMENT, UGTA ET PATRONAT
LE RCD À PROPOS DE
LA FUITE DES SUJETS DU BAC
Une tripartite
sur fond de crise
«Des complicités
à des niveaux élevés
des institutions...»
L
PHOTO : APS
● Les participants à la tripartite d’aujourd’hui, dont les walis, devront se pencher
essentiellement sur les voies et moyens à même de consolider l’investissement, le
développement de l’entreprise nationale et la promotion de l’emploi.
Trois dossiers économiques au menu de la 19e tripartite
L
e
a 19 tripartite, qui réunira aujourd’hui à Alger les
dirigeants du gouvernement, de l’Union générale des
travailleurs algériens (UGTA)
et des organisations patronales,
devrait être consacrée presque
exclusivement à l’examen d’un
nouveau modèle de croissance
économique. Hormis de vagues projets de «réajustements
à apporter au système national des retraites», cette grandmesse de concertation entre
l’Exécutif et ses traditionnels
partenaires ne devrait donc
charrier nulle mesure sociale,
comme de coutume lors des
précédentes tripartites.
Intervenant dans un contexte
de crise financière aiguë et
durable, la tripartite de cette
année devrait donc servir essentiellement à faire approuver par les représentants des
patrons et des travailleurs les
futurs choix économiques du
gouvernement, qui risquent
d’être socialement douloureux compte tenu du tarissement continu de la rente
pétrolière. Y sera ainsi dévoilé
et débattu le contenu détaillé
du nouveau modèle de croissance économique, annoncé
par le gouvernement depuis
plusieurs mois, comme le rapportait hier l’APS en citant un
communiqué des services du
Premier ministre.
Les participants à la tripartite
d’aujourd’hui, dont les walis,
ajoute la même source, devront
donc se pencher essentiellement sur les voies et moyens
à même de consolider l’investissement, le développement
de l’entreprise nationale et la
promotion de l’emploi.
Ebauchée initialement par le
Conseil national économique
et social (CNES) en 2012,
l’idée d’un nouveau modèle de
croissance économique intègre
notamment des objectifs de
réindustrialisation, de rigueur
budgétaire, de liquidation progressive des rentes et des activités informelles, ainsi que la
mise à plat du système des
subventions et l’amélioration
du climat des affaires, comme
le précise à l’APS, le viceprésident du CNES, Mustapha
Mekideche. Selon lui, ce sont
ces mêmes principaux axes
de réformes qui constituent
en substance le contenu du
nouveau modèle de croissance,
tel que déjà endossé par les
pouvoirs publics.
Lors du dernier Conseil
des ministres qui s’est tenu
mardi passé, le président de
la République, Abdelaziz
Bouteflika, indiquait un communiqué officiel, avait appelé
avec insistance les participants à la réunion tripartite
à s’engager ensemble pour
l’application du nouveau
modèle économique, destiné,
a-t-il soutenu, «à dynamiser
la croissance et l’investisse-
ment hors hydrocarbures tout
en préservant la cohésion sociale».
Dans une interview accordée
à l’APS en novembre dernier, le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, avait pour
sa part souligné que l’Algérie
devait désormais aller chercher la croissance en dehors
du secteur des hydrocarbures,
c’est-à-dire dans la sphère
économique réelle. «C’est le
modèle de croissance que nous
sommes en train de déployer
avec une vision claire jusqu’en
2019 et nous réfléchissons
pour l’élargir à l’horizon
2030», avait-il alors avancé.
Quoi qu’il en soit, la réunion
tripartite qui s’ouvrira
aujourd’hui
d ev r a i t
probablement amorcer un
certain virage vers davantage
de rigueur budgétaire, dès lors
que la crise de la rente pétrolière est bien partie pour perdurer.
Akli Rezouali
NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE
Le patronat prêt à apporter son soutien
L
es organisations patronales qui
participent à la 19e tripartite, aujourd’hui
à Alger, devraient sans surprise apporter
leur soutien total à la nouvelle démarche
économique que le gouvernement veut
mettre en œuvre pour la période 20162019. Le seul point sur lequel beaucoup de
ces organisations insisteront est celui de
savoir quelles seront les voies et moyens
d’appliquer ce nouveau modèle économique.
Pour le président de la Confédération
nationale du patronat algérien (CNPA),
Mohamed Saïd Naït Abelaziz, «le plus
important aujourd’hui est de savoir
comment nous allons travailler sur les
fondamentaux économiques pour adapter
notre situation au nouveau modèle adopté
par le gouvernement. Il s’agit d’un modèle
basé sur la relance des investissements et
l’encouragement de la production nationale,
mais il faudrait préalablement définir le
mode opératoire pour garantir sa réussite.»
Pour sa part, Kamel Moula, président du
Club des entrepreneurs et industriels de la
Mitidja (CEIMI) note que son organisation
participe à cette réunion avec l’objectif
d’essayer de convaincre le gouvernement de
la nécessité de passer à l’action. «Beaucoup
de propositions de sortie de crise ont été
faites et tout le monde s’accorde aujourd’hui
sur le constat fait de la situation économique
du pays. Il ne nous reste qu’à appliquer les
décisions déjà prises», fait-il remarquer.
«Aujourd’hui, la donne économique
a changé et les pouvoirs publics sont
appelés à relever le défi et prendre le
grand virage, notamment à travers le levier
bureaucratique. Certes, nous constatons
que le gouvernement a fait un effort pour
nous écouter. Sa volonté de faire changer les
choses est là, mais sur le terrain beaucoup
reste à faire», explique Kamel Moula.
La Confédération algérienne du patronat
(CAP) estime, quant à elle, que «la nouvelle
politique économique que le gouvernement
s’apprête à mettre en place va sans nul doute
être à la hauteur car elle met l’entreprise au
centre». L’organisation patronale a appelé,
à cet effet, le gouvernement à faire preuve
de plus de courage et de cohérence dans sa
démarche et à associer l’ensemble des acteurs
économiques à l’élaboration des décisions
à prendre. «Le gouvernement doit inscrire
sa démarche dans une optique stratégique
et être davantage courageux et cohérent
dans ses décisions. De plus, il doit associer
tous les acteurs au processus décisionnel
pour avoir plus d’impact et de crédibilité.
On nous a associés à l’élaboration de la
Constitution, il faut bien qu’on soit associés
aux lois qui en découleront», souligne
Boualem M’Rakech, président de la CAP.
Lyes M.
e Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)
estime que «la fuite des sujets du bac 2016 participe de
cette déliquescence généralisée». «Son ampleur et son
étendue illustrent le délitement des valeurs et l’avilissement de
la culture d’Etat. Elles confirment également cette démarche qui
procède d’une volonté délibérée qui suppose des complicités à
des niveaux élevés des institutions», note ce parti, à l’issue de la
réunion de son conseil national, tenue vendredi dernier. Dans un
communiqué rendu public hier, la formation que préside Mohcine
Belabbas précise que le régime, «préoccupé exclusivement par sa
survie, poursuit sa politique de déni des réalités». Dans ce sens,
le RCD affirme que le pays traverse «une conjoncture périlleuse
conjuguée à une absence de visibilité économique et sociale
inquiétante». «L’Algérie n’a jamais été autant en danger. Le terme
ultime de la logique de fonctionnement d’une société de prédation
et de la distribution de la rente pétrolière est atteint», lit-on dans le
même communiqué.
Rappelant les paradoxes de l’économie nationale, le RCD critique
l’attitude du gouvernement face à la crise actuelle. «Globalement,
le déficit enregistré atteint plus du tiers de la production matérielle
du pays, grevant toute perspective de développement national
et hypothéquant la cohésion sociale. Il (le régime) propose des
mesures strictement monétaires qui ne changent en rien la sphère
réelle et la structure rentière dominante à l’origine de la paralysie
de l’économie de notre pays», ajoute le même communiqué.
Abordant la question de l’installation de la haute instance de
surveillance des élections, le RCD dénonce «les récurrentes
promesses dilatoires, à savoir l’organisation d’élections locales
et nationales désormais transparentes et disqualifiant, du coup,
toutes les précédentes». «L’organe de surveillance des futurs
scrutins proposé reste en deçà des attentes de l’opposition
démocratique tant par sa composante que par ses attributions.
Cette proposition est aux antipodes de l’organe indépendant de
gestion des élections qui fait consensus dans la classe politique»,
soutient le RCD, en qualifiant de «diversion» «les luttes que se
livrent les clans au sein du sérail». «La réalité, c’est qu’aucune
perspective fiable ne se dessine à l’horizon et les luttes que se
livrent les clans au sein du sérail ne sont qu’une diversion visant à
détourner les Algériens des problèmes qui les accablent et relève,
au regard de la crise actuelle, d’une insoutenable indécence»,
précise le communiqué du RCD.
Madjid Makedhi
JOURNALISTES EMPÊCHÉS
DE COUVRIR LES OBSÈQUES
DU PRÉSIDENT SAHRAOUI
Le CJASPS déplore
«un acte malheureux
et irresponsable»
■ L’empêchement, vendredi
dernier, des journalistes d’El
Watan et d’El Khabar de
se rendre dans les camps
des réfugiés pour assister aux funérailles du président sahraoui, Mohamed
Abdelaziz, a fait réagir hier
le Collectif des journalistes
algériens solidaires avec le
peuple sahraoui (CJASPS)
qui a qualifié cet acte de
«malheureux qui pouvait être
évité, surtout dans de pareilles circonstances». Dans
un communiqué parvenu à la
rédaction, le CJASPS considère qu’«il s’agit ni plus ni
moins d’un acte irresponsable dont ont été victimes
de compétents journalistes,
connus pour leur engagement
indéfectible et sans calculs
pour la défense de la cause
juste du peuple sahraoui» .
Les journalistes Rabah
Beldjenna (El Watan) et
Lahcen Bourbiaa (El Khabar)
ont été interdits d’embarquer
à bord de l’avion, bien que
leurs noms figuraient sur la
liste des personnes devant se
rendre à Tindouf, liste établie
par l’ambassade sahraouie à
Alger et transmise au Premier
ministère. Le CJASPS estime
que «les deux journalistes ont
été victimes d’une décision
qui a d’ailleurs fait réagir
l’organisation connue pour
son hostilité à l’Algérie et sa
complaisance à l’égard du
Maroc, Reporters sans frontières, qui n’a jamais levé le
petit doigt pour dénoncer le
black-out médiatique imposé
par les autorités marocaines
dans les territoires sahraouis
occupés».
Le CJASPS souligne qu’il
«a mobilisé, le long de la
journée du vendredi, un de
ses membres pour joindre le
responsable de la communication du Premier ministère, Amine Echikr, afin de
tirer la question au clair».
Précisant que «ses tentatives
sont demeurées sans réponse,
alors que le concerné a été
approché par un membre du
Collectif, à Tindouf, qui lui
a demandé de répondre aux
appels».
R. P.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 4
L'ENTRETIEN
MOHAND AMOKRANE CHERIFI > Membre de l’instance présidentielle du FFS
«Nous sommes en état d’urgence
Dans cet entretien, l’expert
Mohand Amokrane Cherifi
estime que les réponses
techniques sont insuffisantes
face à la situation de crise qui
prévaut et que seul le «primat
du politique peut en venir à
bout».
Propos recueillis par
NADJIA BOUARICHA
“
Une analyse des désordres
sociaux qui agitent ces
pays a montré que les
régimes démocratiques
ont pu maîtriser la
situation à travers des
institutions réellement
représentatives et des
débats citoyens. L’austérité
y est acceptée parce
qu’elle se traduit par une
allocation équitable et
transparente des
ressources en préservant
les catégories sociales les
plus démunies.
PUBLICITÉ
Cette question comme celles qui
suivent sont centrées sur nos problèmes
économiques et sociaux dans un contexte
de chute des recettes pétrolières et sur la
capacité du système à y répondre. S’agissant d’une crise systémique et multidimensionnelle qui touche de nombreux
pays, il est communément admis que les
réponses techniques sont nécessaires
mais insuffisantes, car seul le primat du
politique peut en venir à bout. Ce fut
l’un des premiers enseignements que j’ai
reçu de notre défunt président Hocine
Aït Ahmed, en ajoutant à cette vérité
première que l’enjeu du combat pour un
développement durable exige le primat
des citoyens sur la politique afin que
cette dernière reflète effectivement les
choix démocratiques de la société. Je
voudrais en même temps souligner que
mon intention n’est pas de sous-estimer
les difficultés ni de les surestimer, mais
de parler vrai en apportant un éclairage
sur cette situation complexe résultant de
causes internes et de facteurs externes
sur lesquels le pays n’a pas prise.
Ceci dit, l’Algérie n’est pas le seul
pays à connaître une baisse de ses recettes pétrolières. Ce qui différencie
l’Algérie des autres pays pétroliers, c’est
la politique économique et financière
menée avant et pendant cette chute des
prix des hydrocarbures. Avant, certains
pays, pas tous, ont anticipé cette baisse
des ressources et ont pris un certains
nombre de dispositions : diversifier
leur économie, assurer des placements
judicieux de leurs fonds à travers des
achats d’actifs à l’étranger, ou comme
PHOTO : B. SOUHIL
> L’Algérie est confrontée à une baisse
durable de ses recettes pétrolières. Les
mesures du gouvernement, l’austérité à
court terme et l’adoption d’un «nouveau
modèle économique» permettront-elles de
faire face à la situation ? Y a-t-il danger en
la demeure ?
c’est le cas de l’Algérie, constituer des
réserves pour combler des déficits budgétaires conjoncturels.
Malheureusement, notre pays n’ayant
pas pu ou su diversifier à temps l’économie, risque de voir ses réserves vite
épuisées si la tendance des marchés
pétroliers n’est pas à la hausse dans
un proche avenir. Cela étant, les pays
pétroliers qui continuent à dépendre du
pétrole ne sont pas tous sous la pression
de leur population, comme c’est le cas de
notre pays. Une analyse des désordres
sociaux qui agitent ces pays a montré
que les régimes démocratiques ont pu
maîtriser la situation à travers des institutions réellement représentatives et
des débats citoyens.
L’austérité y est acceptée parce qu’elle
se traduit par une allocation équitable et
transparente des ressources en préservant les catégories sociales les plus démunies. De plus, ces pays ne connaissent
pas de scandales de corruption ou de
détournement de la rente qui alimentent
la défiance des populations à l’égard
de leurs dirigeants. Y a-t-il pour autant
un réel danger pour notre pays ? Cela
dépendra du choix que l’on fera :
- soit compter sur le capital international à travers l’endettement extérieur
et les investissements directs étrangers,
ce qui reviendrait à se dessaisir du pouvoir économique, à brader les ressources
nationales sans perspective d’un développement autocentré, en un mot hypothéquer la souveraineté nationale sans
espoir de changement. C’est un choix
risqué pour l’Algérie.
- Soit compter sur les potentialités
nationales publiques et privées et le
soutien de la population à travers la
démocratisation accélérée du système
de gouvernance, ce qui sauvegardera
l’indépendance nationale, ses ressources
et sa souveraineté, avec une austérité
librement consentie. Cela revient à redonner le pouvoir effectif à la population
à travers ses représentants démocratiquement élus. Cette option considère
l’investissement étranger comme un
complément minoritaire et non comme
un substitut majoritaire à l’investissement public et privé national, en l’orientant vers des secteurs et des régions à
développer avec des obligations d’intégration, de formation, de transfert de
technologie et un bilan devises positif.
Le choix du compter sur soi pour surmonter la crise actuelle et construire
ensemble l’avenir doit en principe réunir
le plus large consensus. Dans une telle
optique, tout modèle économique qui
ne prendrait pas en considération cette
option risque d’être perçu comme antinational, voire antisocial. Surtout s’il est
adopté sans consultation des principaux
acteurs politiques et ceux de la société
civile. C’est en cela que la démarche
participative, neutre et sans exclusive,
de reconstruction du consensus national, que nous avons initiée pour élaborer
un projet commun fondé sur la démocratie et l’Etat de droit, qui rassemble
les Algériens et reflète leurs aspirations,
prend tout son sens aujourd’hui et
devient incontournable.
Le pouvoir, et avec la baisse des ressources,
sera-t-il en mesure à la fois de satisfaire les
besoins sociaux, de diversifier l’économie et
de créer des emplois ?
Ce sera difficile, pour ne pas dire
impossible. Sans sous-estimer ni l’engagement ni la capacité des hommes en
charge des différents secteurs d’activité,
aucun programme économique et social
ne pourra aboutir aux résultats escomp-
tés sans un changement du système
actuel de gouvernance, que je considère
inadapté aux aspirations et à l’évolution
de notre société, car non décentralisé et
non participatif.
Il ne faut pas s’attendre à des transformations économiques et sociales rapides
et profondes sans participation effective
de la population. Comme le système actuel ne fixe pas de cap clair dans ce sens,
tout laisse penser qu’il est à la croisée
des chemins et qu’il ne sait pas encore
quelle direction prendre, vers la gauche
sociale ou vers la droite libérale, quelle
vitesse adopter et quels changements
sont nécessaires pour être en phase avec
la société qui avance et le monde qui progresse. Dans tous les cas, une des grandes
actions à entreprendre est l’appropriation de l’Etat par les citoyens. Tant que
les citoyens réduits à l’état d’assistés
percevront l’Etat comme n’étant pas le
leur, leurs besoins et leurs revendications ne cesseront pas et seront difficiles
à satisfaire à l’avenir. Car sans implication des citoyens dans la gestion du pays
et l’allocation des ressources, à travers
leurs représentants démocratiquement
élus à tous les niveaux de décision, il sera
difficile d’obtenir leur adhésion à des
programmes d’austérité dictés d’en haut.
La nouvelle orientation économique consignée dans la loi de finances consacre l’austérité et la privatisation des entreprises
publiques avec une possible cession des actifs à des firmes étrangères au bout de trois
années de gestion privée. Est-ce raisonnable
dans le contexte sensible que nous vivons ?
Parlons d’abord du contexte. Je vous
renvoie à une analyse que j’ai faite dernièrement et qui reste d’actualité (lire
en marge de l’entretien). Dans un tel
contexte porteur de menaces et d’instabilité, faut-il rajouter en interne des
mesures qui alimentent le mécontentement et divisent la société au moment où
il faut la rassembler et la mobiliser ?
Je me limiterai à relever deux points
à ce sujet :
- la loi de finances en introduisant
des mesures fiscales additionnelles réduit encore plus le pouvoir d’achat des
citoyens déjà rogné par l’inflation et la
dévaluation du dinar qui vont s’accentuer. La politique monétaire qui vise,
par une dépréciation du dinar en valeur
nominative de l’ordre de 20%, à gonfler
les recettes budgétaires en monnaie
locale des exportations pétrolières a déjà
entraîné une augmentation de l’inflation
à hauteur de 5%. Alors que les gains budgétaires escomptés ne sont durables que
si les dépenses publiques n’augmentent
pas sous l’effet de la dépréciation.
- Cette loi, normalement consacrée à
la seule gestion des finances publiques
élargit la place du secteur privé national
dans l’économie nationale, alors que ceci
devrait faire l’objet d’un examen et d’un
débat séparés et donner lieu éventuellement à une Loi spécifique dans ce domaine, après avoir tiré toutes les leçons
des privatisations antérieures.
Qu’aurait-il fallu faire ?
Pour réduire les dépenses budgétaires, il y a lieu de mettre fin de façon
drastique aux gaspillages, faire des économies sur le train de vie de l’Etat, et
engager une réforme profonde de la
fiscalité et sa modernisation pour augmenter les recettes de l’Etat tout en
assurant une meilleure répartition et
un plus grand recouvrement de l’impôt.
A cet effet, l’Inspection générale des
●●●
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 5
L'ENTRETIEN
économique et sociale»
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finances et le corps des inspecteurs qui
activent dans les administrations centrales et locales, de même que la Cour
des comptes, devraient voir élargies leurs
compétences pour un contrôle rigoureux
des dépenses publiques et la recherche
systématique des gisements d’économies.
Sur le plan des équilibres extérieurs, il
faudrait mettre fin aux importations des
produits de seconde nécessité, et se limiter
à assurer l’approvisionnement du marché en produits alimentaires de base, en
médicaments en révisant la nomenclature,
à garantir les biens et services essentiels
pour le secteur de la Défense nationale et
le secteur pétrolier afin de lui permettre de
continuer à explorer, à produire et à exporter. Le reste des équipements et matières
premières nécessaires aux investissements
et à la production sont à examiner au cas
par cas en donnant la priorité aux activités
de substitution des importations et d’exportation. De telles mesures qui seraient
dictées par des institutions démocratiques
seraient acceptées. Les imposer d’autorité
entraînerait des réactions de rejet, voire
d’hostilité.
Le système rentier résistera-t-il encore,
comme ce fut le cas durant les précédentes
crises liées à la chute des prix du pétrole ?
Le système rentier résistera car le
niveau actuel des réserves lui permettra de
tenir quelques années encore, et dispose
de ressources alternatives du sol et du
sous-sol autres que le pétrole, qu’il peut
hypothéquer. La terre si vaste, le soleil si
généreux, les potentialités minières dont
le gaz de schiste, sont autant d’atouts que
le système pourra faire valoir en temps
voulu. Il résistera également parce qu’il est
soutenu par tous ceux qui s’y abreuvent, de
l’intérieur comme de l’extérieur, et qui feront tout pour l’entretenir en l’endettant et
en l’enfermant dans le piège de la dette. Il
ne faut donc pas s’attendre à ce que le système rentier s’autodétruise de lui-même. Il
cessera d’exister lorsque le système politique aura été effectivement démocratisé.
Le FMI suggère à l’Algérie de recourir à l’endettement extérieur. Qu’en pensez-vous ?
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
L’Algérie n’est pas en cessation de paiement que je sache. Dans une telle perspective, il ne faut surtout pas renouveler
l’expérience d’un recours au FMI qui, dans
les années 90', a entraîné le pays dans un
programme d’ajustement structurel, réduisant la protection sociale et le pouvoir
Biographie
Diplômé des grande écoles
américaine et française, dans
le domaine des sciences
(Polytechnique, Grenoble) et de
l’économie (Harvard, EtatsUnis). Une longue expérience
nationale et internationale dans
de hautes fonctions de
responsabilité au sein de l’Etat
(secrétaire général
du ministère de l’Industrie,
ministre du Commerce) et des
organisations des Nations
unies (Cnuced, PNUD, Unitar).
Membre de l'instance
présidentielle du FFS.
d’achat de la population, privatisant sans
discernement le secteur public, et, plus
gravement encore, dessaisissant l’Etat de
son pouvoir économique. La crise grecque
devrait nous faire réfléchir sérieusement
quant aux conséquences dramatiques qui
pèsent sur les populations de pays qui se
placent sous la tutelle du FMI. Il existe des
alternatives au recours au FMI. Il faudra
faire appel avant tout à l’épargne nationale
et au concours des entreprises nationales
publiques et privées, qui sont les meilleurs
garants d’un développement indépendant. Par ailleurs, on pourrait envisager
de négocier au cas par cas avec des pays
développés et des pays émergents des
accords bilatéraux à moyen et long termes
en proposant un échange «marché et
énergie» contre «capitaux et technologie»
permettant ainsi de développer le pays
sans débourser des fonds et sans recourir
à un endettement externe sous contrôle
du FMI.
S’agissant du privé productif, il ne faut
pas le confondre avec le secteur informel
ou le lobby de l’importation. Son apport au
développement sera déterminant à l’avenir. Cependant, nous devons être attentifs
quant à son évolution, son rapport à la
politique et aux multinationales pouvant
porter préjudice aux intérêts nationaux.
Sa structuration au niveau des différentes
wilayas va dans la bonne direction si
ce secteur vise à mieux contribuer au
développement local. Mais si son véritable
objectif est d’influencer directement ou
indirectement la politique nationale en
créant localement des réseaux de soutien,
cela reviendrait à investir le champ politique contrairement à ses statuts et à faire
perdre à l’Entreprise économique sa raison d’être : créer de la richesse et de l’emploi. Ce qui ne rendrait pas service au pays
car le mélange de l’argent et de la politique
est souvent corrupteur des hommes et des
institutions.
Quelles sont les mesures urgentes à prendre
aujourd’hui afin d’éviter le pire ?
Nous sommes déjà en état d’urgence
économique et sociale, bien que non déclaré formellement, car des mesures ont été
prises unilatéralement à travers la loi de finances sans véritable concertation avec les
formations représentatives de la société et
sans un débat citoyen. Devant une telle situation, quelle mesure prendre pour éviter
le pire ? Aucune mesure aussi raisonnable
soit-elle n’a de chance d’être appliquée
sur le terrain et donner des résultats si
elle ne recueille pas un large consensus.
La confiance de la population à l’égard de
tout ce qui vient d’en haut s’est effritée.
C’est la raison pour laquelle l’urgence est
de rassembler les Algériens autour d’un
projet qui reflète leurs aspirations. L’initiative de réunir les acteurs politiques et
ceux de la société civile, sans exclusive,
pour élaborer ensemble une plateforme
consensuelle est plus que jamais d’actualité. Une telle plateforme, avec une vision
commune pour réaliser l’Etat de droit, la
démocratie et le développement durable
rassemblerait les Algériens derrière leurs
dirigeants et constituerait une véritable
arme de dissuasion massive contre toute
menace d’où qu’elle vienne pouvant porter
atteinte à l’unité, à la sécurité, à la souveraineté et à l’indépendance du pays. C’est
ainsi que la proposition de front intérieur
initiée par le FLN pour sécuriser le pays ou
le projet de l’opposition qui se focalise sur
une transition négociée pour changer le
système ou bien encore le nouveau modèle
économique annoncé, ont tout à gagner à
être discutés, sans préjugés ni préalables,
et à s’enrichir dans le cadre d’un dialogue
responsable et constructif, prôné par la
démarche du consensus national. Ceci
n’exclut en aucun cas la compétition politique pour faire valoir ses idées.
Quelle part peut avoir la régionalisation
économique dans un contexte comme celui qui
prévaut actuellement ?
La régionalisation est une terminologie
à connotation politique qui empêche toute
réflexion sérieuse sur l’utilisation de ce
concept dans le domaine économique à
des fins de développement du pays. Mais
on ne peut ignorer que le développement
partout dans le monde ne se réalise véritablement qu’avec une décentralisation
effective des moyens et des ressources
au niveau des collectivités locales qui
doivent mettre en œuvre une gestion participative. De plus, il est maintenant acquis
partout dans le monde que l’approche
territoriale du développement — c'està-dire une démarche où l’évaluation des
besoins prioritaires, la conception et la
mise en œuvre des projets au niveau du
territoire, s’opèrent avec la participation
des populations locales — constitue la voie
la plus appropriée pour un développement durable. L’époque où l’on décide en
haut et où l’on exécute en bas est partout
révolue. Le développement ne devient
durable que s’il se fait avec la population.
Cela suppose la rénovation du dialogue
social et l’implication de la société civile de
proximité : comités de village, associations
à caractère social, environnemental et
culturel œuvrant dans les communes et les
quartiers. Cela dit, quels territoires pourraient constituer des régions économiques
en Algérie ? Des études datant des années
80' avaient conclu à l’intérêt de regrouper
en régions de développement des territoires ayant les mêmes potentialités, des
reliefs semblables et un climat identique.
C’est le cas des zones de montagne, de la
bordure maritime, des Hauts-Plateaux,
de la steppe et du sud désertique. Mais il
ne faudrait pas précipiter cette opération
sans une réflexion profonde en évitant de
faire de la région un échelon administratif
supplémentaire ou utiliser ce mécanisme
pour transférer au niveau local la responsabilité de gestion de la crise financière en
l’absence de moyens correspondants.
Ne pensez-vous pas que dans un contexte
régional aussi sensible avec les risques sécuritaires qu’il engendre, la plus grande fragilité
de l’Algérie est dans la nature de son système
politique ?
Le pays est fragilisé lorsqu’il n’est pas
protégé par ses Lois. Un Etat fondé sur le
Droit, qui respecte et applique sa Loi fondamentale, la Constitution, garantissant
toutes les libertés à sa population est fort.
La force du droit appliqué dans toute sa
rigueur dissuaderait toute violation de la
loi et toute atteinte à la sécurité nationale
d’où qu’elle vienne. C’est en ce sens que
l’on peut dire qu’un système politique qui
n’œuvre pas à la consolidation d’un Etat
de droit expose le pays à la déliquescence
de ses institutions, au désordre et à la subversion.
En matière de négligence du capital humain,
on peut dire que l’Algérie détient la palme
d’or. Les compétences fuient le pays et l’incompétence est érigée en norme. Qu’y a-t-il
lieu de faire afin de réconcilier l’Algérien avec
le travail en Algérie ?
Si l’on considère les ressources affectées par le pays au secteur de l’éducationformation, l’on ne peut pas dire que le
pays néglige le capital humain. En ce qui
concerne la fuite des compétences, tous
les pays en développement sont confrontés
au même phénomène, les cadres recherchant de meilleures conditions de vie et de
travail dans les pays développés. Je dirais
que même les pays européens en crise
connaissent un transfert de leurs élites
vers les Etats Unis et les pays émergents
qui offrent plus d’opportunités de développement de leur carrière. Cela étant,
au-delà des déclarations sur la volonté
de freiner cet exode des cadres et d’intéresser ceux qui sont partis à revenir ou
à rapatrier leurs connaissances, l’on n’a
pas encore créé les conditions d’atteindre
cet objectif. En l’absence d’un dispositif
approprié pour gérer ce dossier dans le
temps, cette situation risque de perdurer
et de priver le pays de connaissances dont
il a cruellement besoin pour se développer.
Mais le plus préoccupant est le fait que le
secteur de l’éducation fournit de moins en
moins de compétences, et la formation à
l’étranger est devenue marginale. Ceci ne
fera qu’accentuer le sous-encadrement de
l’administration et des différents secteurs
d’activité et retarder le développement du
pays.
N. B.
BREF APERÇU DE CHERIFI SUR LE CONTEXTE INTERNATIONAL ET RÉGIONAL
Sur le plan international, la crise
financière structurelle et durable
qui frappe les pays développés
membres de l’OCDE, notamment
l’Europe et les Etats-Unis
fortement endettés, les ont
amenés à repenser leur stratégie
pour capter les matières
premières notamment
énergétiques et ouvrir de
nouveaux marchés à leurs
produits face à la concurrence
des pays émergents (BRIC). A
cet effet, ils agissent sur trois
fronts :
- économiques en prônant la
liberté totale des échanges,
permettant à leurs firmes
d’exporter leurs biens et services
dans les pays en développement
comme le nôtre sans
contrepartie sachant que la
réciprocité est inapplicable par
manque de produits à vendre ou
du fait des protectionnismes
tarifaires ou non tarifaires plus
ou moins déguisés qu’ils ont mis
en place à dessein.
- politiques, en prônant la
défense des droits de l’homme
et de la démocratie dans les pays
hostiles à leur stratégie
d’expansion capitaliste, en
apportant leur soutien aux
oppositions et aux sociétés
civiles en vue de changer les
régimes et d’amener au pouvoir
des personnels favorables à leurs
intérêts, qu’importe leur
idéologie démocratique,
islamiste ou autres. Par ailleurs,
ils apportent en même temps et
sans se contredire leur appui aux
dictatures qui s’engagent à
sauvegarder ces mêmes intérêts.
- militaires, en prônant
l’intervention armée avec ou
sans la caution des Nations unies
et/ou des organisations
politiques régionales, pour
chasser les pouvoirs en place qui
n’ont pas pu ou su préserver la
stabilité du régime et de ce fait
constituent une menace pour
leurs intérêts ou ceux de leurs
alliés dans la région.
Sur le plan régional, cette
mondialisation prédatrice a
trouvé un terrain favorable dans
le monde arabe et se développe
dans tous les pays recélant des
ressources naturelles
abondantes ou disposant d’une
position stratégique en Afrique,
en Asie et en Amérique latine,
sur terre comme sur les océans.
Je ne citerai pas de pays en
particulier, mais ce qui se passe à
nos frontières nous concerne et
ne peut nous laisser indifférents
car notre intégrité territoriale
ainsi que notre souveraineté
nationale se trouvent visées
pour ne pas dire menacées.
La reconstruction d’un
consensus national qui
rassemblerait les Algériens
constituerait une arme de
dissuasion massive
particulièrement efficace face à
ces menaces.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 6
L’ACTUALITÉ
UN ACCIDENT FAIT 32 VICTIMES ET DES DIZAINES DE BLESSÉS À LAGHOUAT
LES ROUTES DE LA MORT
● Cet accident n’est pas le premier du genre dans la région. Certains parlent même de «malédiction» qui toucherait des wilayas du Sud.
PHOTO : APS
L
e terrorisme routier frappe cette fois très fort.
Une nouvelle hécatombe a eu lieu, dans la
nuit de vendredi à samedi, sur la RN23 au
lieudit El Djeder, commune de Oued Morra dans la
wilaya de Laghouat. L’accident est survenu à 2h50
sur le tronçon reliant la daïra d’Aflou à la commune
de Oued Morra suite à la collision d’un autocar de
transport des voyageurs venant de Hassi Messaoud
(wilaya de Ouargla) à destination d’Oran et d’un
poids lourd immatriculé à Relizane. Sous l’effet
du choc, le bus a fait plusieurs tonneaux avant de
finir sur un rocher puis de s’embraser. Les victimes,
55 au total, dont 32 morts, qui dormaient, se sont
retrouvées prisonnières des flammes.
Vu l’ampleur des dégâts et des pertes humaines,
cet accident est considéré comme le plus lourd de
cette année. Les services de la Protection civile
font état, dans leur bilan définitif, de 23 blessés
et 32 personnes décédées sur les lieux. D’après le
lieutenant Walid Nekmouche de la Protection civile
de Laghouat, parmi les victimes, 30 personnes ont
été calcinées et deux complètement déchiquetées
— rendant difficile la possibilité de définir leur
sexe, encore plus leur identité —, et deux morts par
asphyxie. Les blessés, âgés entre 6 et 52 ans, ont été
évacués vers l’EPH Bedjra Abdelkader d’Aflou.
Il en a été de même pour les corps des victimes.
Parmi ces dernières, on a pu procéder à l’identification de 12 hommes, six femmes et quatre enfants.
D’après une liste provisoire affichée à l’hôpital,
figure parmi ces victimes une famille composée des
parents et de deux enfants de 7 et 8 ans. La plupart
des 22 blessés de cet énième tragique accident de
la circulation sont dans un état stationnaire d’après
Imad Eddine Mouadh, directeur de la santé de la
wilaya de Laghouat. Dans une déclaration à l’APS,
M. Mouadh a relevé que seul un blessé, atteint de
brûlures au deuxième degré, a nécessité un transfert
vers Alger et un autre, ayant eu des fractures, a été
opéré. Ces blessés sont originaires des wilayas de
Tiaret, Relizane, Oran, Tissemsilt, Mostaganem,
Ouargla et Béchar. En plus de la mobilisation du
corps médical et des équipements nécessaires,
L’endroit où a eu lieu le terrible accident
cet accident a aussi nécessité la mobilisation de
15ambulances et 7 camions-citernes pour que les
éléments de la Protection civile puissent maîtriser
les flammes et évacuer les blessés et les corps des
défunts. Un cellule de crise a été aussitôt installée
pour recevoir les familles des victimes qui ont commencé à se présenter aux services de l’EPH d’Aflou
en début d’après-midi. Les autorités locales ainsi
qu’une délégation ministérielle présidée par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, et Boudjema
Talai, ministre des Transports, se sont également
rendus sur les lieux de ce carnage pour s’enquérir
de la prise en charge des victimes et des causes de
cet accident.
LA MALÉDICTION DU SUD
Cet accident n’est pas le premier du genre dans la
région de Laghouat et les wilayas voisines. Certains
évoquent même une véritable malédiction qui toucherait ces wilayas du Sud. Sans pour autant aller
dans l’exagération, même si les bilans des accidents
de la route dans cette région du pays la justifie, ces
derniers mois, plusieurs collisions mortelles sont à
déplorer. La région d’El Djeder, lieu de ce carnage,
avait été le théâtre de plusieurs autres accidents,
tous mortels, avec des degrés de gravité divers.
Le plus grave après celui de ce samedi remonte à
septembre 2014 où une collision tragique similaire
avait entraîné la mort de 17 personnes et causé
des blessures à 27 autres. Le conducteur du bus, à
l’origine de cet accident, avait écopé d’une peine
de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende
d’un million de dinars, en plus du retrait à vie de
son permis de conduire pour «homicide involontaire au moyen d’un véhicule lourd de transport
en commun sous l’effet de stupéfiants». En effet,
plusieurs conducteurs de longs trajets recourent aux
stupéfiants pour rester éveillés, en forme et éviter la
fatigue due à la conduite pendant de longues heures.
D’après le colonel Kerroud, le mot «malédiction»
est trop fort pour qualifier ces accidents dans les
régions du Sud et des Hauts-Plateaux. Selon lui,
il s’agit plutôt de plusieurs facteurs qui sont à
l’origine de ces carnages. Il cite, en premier lieu,
la fatigue et la monotonie du Sud qui influent négativement sur l’état du chauffeur ; viennent ensuite
l’état de la chaussée, dégradée par endroits, puis
celui des véhicules.
LA SOCIÉTÉ CIVILE SE MOBILISE
Exaspérée par ce nombre d’accidents sur la RN23,
la société civile, à travers les réseaux sociaux, a
appelé à une forte mobilisation pour réclamer le
doublement de cette route considérée comme un
point noir dans la région. Adhérant à cette vague de
mobilisation, la Confédération nationale du patronnat BTPH et l’Union générale des entrepreneurs
algériens se sont adressés au Premier ministre, à
travers un communiqué, afin de lancer en urgence
les travaux de doublement de cet axe routier névralgique pour la région et qui engendre sans cesse des
dizaines de morts.
Asma Bersali
CHRONOLOGIE DES ACCIDENTS AU SUD DU PAYS
Une évaluation
économique s’impose
L
a stratégie la moins chère à adopter pour un accès aux soins avec équité est le socle recherché
aujourd’hui par tous les Etats. L’objectif visé est la
rationalisation des dépenses puisque les ressources
sont de plus en plus diminuées. Ce qui nécessite
une gestion avec plus de moyens techniques et économiques. C’est du moins ce que les premières
Journées internationales «hôpital pharma» offrent
à travers les différents thèmes présentés depuis hier
à Alger. Cette rencontre, organisée par le Forum
Santé&Pharma, en collaboration avec la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et sous le parrainage du ministère de la Santé, de la Population et
de la Réforme hospitalière, se veut ainsi un starter
pour s’initier dans une nouvelle logique de gestion
du médicament, que ce soit pour son approvisionnement, sa disponibilité et sa dispensation qui était
jusque-là entachée d’opacité. L’évaluation économique permettant d’estimer les coûts et les conséquences des programmes de santé éclaire la prise
de décision. «Quand on voit que 22% des dépenses
des établissements publics de santé sont le fait des
produits pharmaceutiques — soit une enveloppe
de 100 milliards de dinars algériens au titre de
l’exercice 2015 — on est en droit de se poser la
question de savoir si tout cet argent, auquel s’ajoute
le remboursement par la Sécurité sociale des médicaments dispensés en officine, est bien utilisé et
répond à une logique basée sur la pertinence et l’efficacité», s’interroge le ministre de la Santé dans
le discours d’ouverture lu par l’inspecteur général,
M. Berradjoune. Et de signaler qu’«aujourd’hui la
disponibilité étant assurée, il est temps de passer
à une étape supérieure qui doit porter sur ce que
j’appellerais ''l’amélioration de la gouvernance
du médicament en milieu hospitalier''.» Laquelle
gouvernance doit justement obéir à des préalables
pour passer de la logique d’expansion à une
logique d’efficience, note Miloud Kaddar, expert
en économie de santé et ex-cadre à l’OMS. Pour
lui, la logique administrative et comptable est révolue, il est temps de passer à la logique basée sur les
données et un système d’information producteur
de données. «Adopter une logique éclairée afin
d’accéder à l’information de manière intelligente.
Mais, au préalable, il faut mettre en place des critères d’analyse et d’évaluation», a insisté M. Kaddar et de préciser qu’il est important d’établir les
priorités qui seront fixées par des équipes pluridisciplinaires et surtout avoir une bonne connaissance
de ce dont nous avons besoin. Il recommande ainsi
de développer la culture d’évaluation inexistante
en Algérie, mettre en place les outils d’évaluation
afin de mieux maîtriser les coûts, la budgétisation,
les études d’impact de budget, la part des dépenses,
etc. Ce qui nécessite une formation et une expertise
de tous les intervenants. «C’est pourquoi, a-t-il
encore recommandé, il est important d'introduire
la pharmaco-économie dans la formation des personnels de santé. Le pharmacien hospitalier ne se
réduit pas seulement à la gestion et la dispensation
des médicaments aux patients hospitalisés, mais
comprend des dizaines de métiers et compétences
tels que la pharmaco-vigilance, la pharmacie clinique, l’hygiène hospitalière, la biologie médicale,
etc.», soutient le Dr Nagy Hadjadj, co-organisateur
de ces journées qui prennent fin aujourd’hui.
Djamila Kourta
■ OCTOBRE 2015 : six personnes ont trouvé
la mort dans un accident de la circulation
survenu sur la RN56, à 30 km de Ouargla.
■ OCTOBRE 2015 : six personnes ont été
tuées et 19 autres blessées, dont plusieurs
grièvement, dans un accident de la
circulation survenu à 120 km au sud-ouest
d’El Ménéa (wilaya de Ghardaïa).
■ DÉCEMBRE 2015 : huit personnes sont
mortes et une autre a été grièvement
blessée dans une violente collision entre
un véhicule de transport de voyageurs (taxi
collectif) et un semi-remorque survenue à
9h49, à Djelfa.
■ FÉVRIER : treize morts et deux blessés
suite à une collision entre un minibus et
un semi-remorque sur la RN6 reliant les
communes de Moghrar et Aïn Sefra, dans la
wilaya de Naâma. L’accident s’est produit
à cause d’un dépassement dangereux du
poids lourd.
■ FÉVRIER : trois personnes sont décédées
et 38 autres blessées suite au renversement
d’un bus de transport de voyageurs assurant
la desserte Adrar-Tamanrasset, au lieudit
Arak, daïra de Tamanrasset.
■ FÉVRIER : quatre personnes ont trouvé
la mort et 19 autres ont été blessées dans
Société dans le domaine logistique
CHERCHE
Des fourgons et petits
fourgons Alger et environs
Envoyez CV et coordonnées
de véhicule à :
Tél. : 0780 88.05.38
Fax : 023 71.08.04
[email protected]
un accident de la circulation survenu sur la
RN23 entre Aflou et Laghouat. Sept autres
personnes sont décédées et sept blessées
dans un accident de la route survenu sur le
territoire de la commune d’In Amenas (Illizi).
■ AVRIL 2016 : onze personnes sont mortes
et sept autres ont été blessées dans une
collision entre un camion et un véhicule de
marque Chana, sur la RN6B, reliant la ville
de Taghit à la localité de Zouzfana (55 km au
nord de Taghit).
■ MAI : sept morts et sept blessés suite à
une collision entre un camion et un bus de
transport de voyageurs desservant la ligne
Ouargla-Tamanrasset, au lieudit Tingentour,
commune et daïra d’In Salah.
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PHARMACIE HOSPITALIÈRE ET RATIONALISATION
DES DÉPENSES AU FORUM SANTÉ&PHARMA
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 7
L’ACTUALITÉ
PÉTITION D’EL KHABAR
CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS
Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. , A travers
El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse
indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie.
Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal
El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux
des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme
référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié,
quels que soient les circonstances et les chantages., El Khabar, qui est
LES SIGNATAIRES
Yahiaoui Hocine (Aïn Khadra-M’slia), Haroun Hocine
(section communale RCD, Maâtka, Souk El Ténine-Tizi
Ouzou), Khadidja Nafaï (Alger), Derahmoune Seddik
(retraité, président de l’Association des Algériens pour la
francophonie-Paris), Nouar Sami (étudiant master DroitJijel), Belala Lokmane, Abdelhafid Cherif (scénaristeAlger), Chouia Saïd (membre national du syndicat de
l’éducation et de la formation-M’sila), Koubaâ Mohamed
Rachid (journaliste correspondant, président de
l’association Kafal el yatim-El Taref), Aït Bouali Mustapha
(Béjaïa), Aït Bouali Leila (Béjaïa), Amar Badreddine
(enseignant langue allemande, Chebata-Guelma),
Massinissa Moumene, Mohamed Amine (Chlef), Hamid Aït
Saïd (président APC Iferhounene -Tizi Ouzou), Yacine
Aïssouane (responsable de la jeunesse au RCD), Mokrani
Rachid (Djemaâ Saharidj-Tizi ouzou), Derfouf Mohamed
(Aïn Témouchent), Mohamed Saïd Aït Rahmane (retraitéOran), Younsi Saber (journaliste, correspondant-Djelfa),
Younsi Mustapha (directeur d’une école primaire à la
retraite-Djelfa), Ben Miloud Fettoum, fille de Achour
(femme au foyer-Djelfa), Younsi Rokia, fille de Mustapha
(secrétaire de direction-Djelfa), Younsi Ameur (chef de
service éducation coranique et recherche et de la culture
islamique-Djelfa), Younsi Abdelaziz (fonctionnaire au
lycée-Djelfa), Younsi Abdelhamid (fonctionnaire APCDjelfa), Younsi Miloud (étudiant au lycée Messaoudi Attia
-Djelfa), Younsi Mohamed Ali (artiste/étudiant-Djelfa), Pr
Ayadi Abdelaziz (chirurgien), Allalouche Zahreddine
(Constantine), Alileche Idir (étudiant/militant Parti des
travailleurs-Tizi Ouzou), Messaoud Lekrioui (Jijel), Youcef
Hami (producteur de télévision-Annaba), Azeddine Djaâfri
(écrivain-Chokfa), Boussalem Mohamed, Menghouchi
Mohamed (retraité de Sonatrach), Zerouli Mohamed
Amokrane (enseignant et chercheur-Béjaïa), Aziz
Belhamdi (Tizi Ouzou), Ladj Merabet Boualem (Bouira),
Belghich Fayçal (ingénieur d’Etat-Annaba), Habib Kamel,
Boudouaouar Lotfi (retraité-Khenchela), Maâloum Leila
(doctorante-Tizi Ouzou), Amar Seghiri (journaliste,
correspondant-Aïn Beïda), Ketaoui Mohamed (professeur
universitaire-Tizi Ouzou), Fadila Amrani, Mokhtari Mohand
(ingénieur à la retraite, écrivain-Paris), Rachid Yakour (exconseiller du parti socialiste-Suisse), Dadi Mustapha Idir
Mohamed (comptable-Ghardaïa), Mezli H’mida (Aïn Touta,
Batna), Benmakhlouf Essedik (Aïn Touta, Batna),
Benmakhlouf Mouloud (Aïn Touta, Batna), Khatar Haroun
(Aïn Touta, Batna), Khatar Allaoua (Aïn Touta, Batna),
Boukhalfa Mohamed (Aïn Touta, Batna), Benyahia
Messaoud (Aïn Touta, Batna), Filali Antar (Aïn Touta,
Batna), Tebbi Hamza (Aïn Touta, Batna), Bitam Salah (Aïn
Touta, Batna), Benamouma Aïssa (Aïn Touta, Batna),
Gamrayte lakhdar (Aïn Touta, Batna), Lounassa Abdelhak
(Aïn Touta, Batna), Guetafi Kamel (Aïn Touta, Batna),
Guetafi Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rouague Fouad (Aïn
Touta, Batna), Bougana Nassir (Aïn Touta, Batna), Bougana
Allaoua (Aïn Touta, Batna), Chaoui Adel (Aïn Touta, Batna),
Zeghiti Toufik (Aïn Touta, Batna), Dif Toufik (Aïn Touta,
Batna), Laouer Driss (Aïn Touta, Batna), Chada Saïd (Aïn
Touta, Batna), Hadad Ramzi (Aïn Touta, Batna), El Amraoui
Raouf (Aïn Touta, Batna), Hadane Oualid (Aïn Touta,
Batna), Louchane Samir (Aïn Touta, Batna), Daifi Mounir
(Aïn Touta, Batna), Aouachria Zohir (Aïn Touta, Batna),
Mourad Zohir (Aïn Touta, Batna), Bitam Ouardi (Aïn Touta,
Batna), Bitam Halim (Aïn Touta, Batna), Bitam Messaoud
(Aïn Touta, Batna), Bitam Boubeker (Aïn Touta, Batna),
Bitam Youcef (Aïn Touta, Batna), Bitam Moussa (Aïn Touta,
Batna), Bitam Ayache (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Hamid
(Aïn Touta, Batna), Chlaghma Ahmed (Aïn Touta, Batna),
Rahmani Laala (Aïn Touta, Batna), Rahmani Mohamed (Aïn
Touta, Batna), Bitam Samir (Aïn Touta, Batna), Berkane
Ahmed (Tipasa), Ben Moussa Samir (banquier – Alger),
Ben Khelifa Lakhdar (retraité, Mila), Akakba zaidi (Aïn
Touta, Batna), Larkeche Kaci (Alger), Bichari Hocine (Akbou
–Béjaïa), la famille Boudissa Mohamed (Dirah – Sour El
Ghozlane, Bouira), Seffal Hocine (Ouadhia –Tizi Ouzou),
Haroun Hocine (Souk El Ténine –Béjaïa), Adda Talia
(citoyen – Mostaghanem), Salmi Nadir (commerçant –
Barika, Batna), Boufeloun Layachi (Berbicha, Béjaïa),
Fernane Slimane (retraité – Tizi Ouzou), Hadji Chaïb Draâ
(responsable des relations extérieures – Alger), Boutefrine
Hocine (Tigzirt – Tizi Ouzou), Adimi Mohamed Messaoud
(avocat – Alger), Sakaï Nouri (militant –Bou Saâda), Omar
Abdelkrim (militant - Bou Saâda), Rafik Ben Noui Fadli
(pâtissier – Aïn Arnet, Sétif), Ben Dahan Chaoui (exmilitaire – Tlemcen), Kadaoui Lamia (médecin spécialiste
– Tlemcen), Kadaoui Aya Mériam (enseignante langue
arabe – Tlemcen), Kadaoui Farah Djenat (étudiante –
Tlemcen), Medjdoub Khira (étudiante – Tlemcen),
Belgharbi Boumedien (agriculteur – Tlemcen), Belgharbi
Mohamed (agriculteur – Tlemcen), Touil Abdelmalek
né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture
difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la
consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et
d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles
contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites
judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements
fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar
a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de
l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne
(employé – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (étudiant –
Tlemcen), Medjdoub Abdelbaki (étudiant – Tlemcen), Ben
Ladgham Ahmed (employé – Tlemcen), Ben Ladgham
Mahdi (adjoint imam – Tlemcen), Ouafi Lahbib
(commerçant – Tlemcen), Khireddine Ramdan (retraité – El
Aioun, El Tarf), Ben Aïssa Halim (retraité – Alger), Salah
Khenchoul (poète/enseignant – Skikda), Mameri Rabah
(retraité – Boghni, Tizi Ouzou), Ouari Elhachemi (Beni
Maouche, Béjaïa), Ben Kada Ali (fonctionnaire – Tiaret), Ali
Kada (secrétaire – Tiaret), Kada Sabah (chef service
personnel – Tiaret), Kada Ben Messaouda (gérant –
Tiaret), Kada Djahida (secrétaire – Tiaret), Kada Ben Aïssa
(chauffeur – Tiaret), Kada Nawel (fonctionnaire – Tiaret),
Kada Malika (comptable – Tiaret), Belkacem Ghachoua
(carde – Tiaret), Amar Atoui (Skikda), Rahmani Nabil (El
Mansoura – Tiaret), Moulay Hacene (Annaba), Bechif
Makhlouf (fonctionnaire – Alger), Hamouche Mohand Saïd
(retraité – Bouzgen, Tizi Ouzou), Djerada Mohand Arab
(fonctionnaire – Beni Melikeche, Béjaïa), Amriou Omar
(Ouadhia, Tizi Ouzou), Diaf Hocine (Annaba), Debbah
Youcef (Annaba), Salim Bendjelloul Benmedkhene
(Béjaïa), Laskri Amokrane (Tizi Ouzou), Kardi Kamel (El
Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane), Rahli Hamid (Draâ Ben
Khedda), Djilali tibani (Tizi Ouzou), Teraikia Saber (BBA),
Teraikia Roumaïssa (BBA), Bouray Nadir (Béjaïa), Azzoune
saïd (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif (journaliste, Alger),
Ghaouar Mohamed (Constantine), Kari Ali (Koléa),
Hamoudi Boualem (étudiant, Tipasa), Ouamara Idir
(président de l’association sociale du village Belayen,
Ighil Ali Béjaïa), Djerbouâ Ahmed (Sidi Aïssa), Amriou
Amar (Ouadhias), Ould Abdesslam Ghalia (Tizi Ouzou), Aït
Ahcene Lydia (Tizi Ouzou), Aït Ahcene Cylia (Tizi Ouzou),
Mezli H’mida (Sefiane, Batna), Benmakhlouf Essedik
(Sefiane, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Sefiane, Batna),
Khatar Haroun (Sefiane, Batna), Khatar Alaoua (Sefiane,
Batna), Boukhalfa Mohamed (Sefiane, Batna), Benyahia
Messaoud (Sefiane, Batna), Filali Antar (Sefiane, Batna),
Dani Hamza (Sefiane, Batna), Bitam Salah (Sefiane,
Batna), Benamouma Aissa (Sefiane, Batna), Gamrayte
Lakhdar (Sefiane, Batna), Lounassa Abdelhak (Sefiane,
Batna), Guetafi Kamel (Sefiane, Batna), Guetafi Ahmed
(Sefiane, Batna), Rouague Fouad (Sefiane, Batna),
Bougana Nassir (Sefiane, Batna), Bougana Alaoua
(Sefiane, Batna), Chaoui Adel (Sefiane, Batna), Ziti Toufik
(Sefiane, Batna), Dif Toufik (Sefiane, Batna), Laouer Driss
(Sefiane, Batna), Chada Said (Sefiane, Batna), Hadad
Ramzi (Sefiane, Batna), Elamraoui Raouf (Sefiane, Batna),
Hadane Walid (Sefiane, Batna), Louchane Samir (Sefiane,
Batna), Daifi Mounir (Sefiane, Batna), Aouachria Zohir
(Sefiane, Batna), Bitam Ouardia (Sefiane, Batna), Bitam
Halim (Sefiane, Batna), Bitam Messaoud, Bitam Boubeker,
Bitam Youcef, Bitam Moussa, Bitam Ayache (Sefiane,
Batna), Chlaghma Hamid, Chlaghma Ahmed (Sefiane,
Batna), Dahmani Laala (Sefiane, Batna), Dahmani
Mohamed (Sefiane, Batna), Bitam Samir (Sefiane, Batna),
Mezli Djameleddine (Sefiane, Batna), Selmanli Amar
(Sefiane, Batna), Addi Ayache, Belloum Othmane (Sefiane,
Batna), Ougui Abdallah (Sefiane, Batna), Belkhiri Amar,
Serar Abdellah, Ougui Manaa (Sefiane, Batna), Nouasar
Abdelah (Sefiane, Batna), Ougui Ayache (Sefiane, Batna),
Regaa Laadari (Sefiane, Batna), Bouteraa Hakou (Sefiane,
Batna), Yaraoui Abdelah (Sefiane, Batna), Agaga Aziz
(Sefiane, Batna) , Makhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna),
Garchi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Garache Ahmed
(Sefiane, Batna), Garache ayoub (Sefiane, Batna), Garache
Amar, Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), Chalihi Oussama
(Sefiane, Batna), Sangouga amine (Sefiane, Batna),
Mohamed Karima (Sefiane, Batna), Mezli Abderahim
(Sefiane, Batna), Lahili Mbarak (Sefiane, Batna), Ayache
Siyakh (Sefiane, Batna), Mehamdi Ahmed (Sefiane,
Batna), Bakhouche Fouad (Sefiane, Batna), Chalihi
Abderahim (Sefiane, Batna), Addi Aboubakr (Sefiane,
Batna), Garah Khaled (Sefiane, Batna), Labrara Abdrezak
(Sefiane, Batna), Merzouki Adel (Sefiane, Batna),
Megaache nouredine (Sefiane, Batna), Aouni Mansour
(Sefiane, Batna), Aziz Abdesalam (Sefiane, Batna),
Nasereddine yahiaoui (Sefiane, Batna), Rague Salim
(Sefiane, Batna), Chouma Moumen (Sefiane, Batna),
Slimani Salah (Sefiane, Batna), Gasmi Garah (Sefiane,
Batna), Diyaf Houcine (Annaba), Debbah youcef (Annaba),
Salim bendjelloul Benmdekhan (Annaba), Laskri
Amokrane (Tizi Ouzou), Kerdi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha
Yahia (Relizane), Rahli Hamid (Tirmitine), Djilali Tibani
(commerçant, Tizi Ouzou, Traikia Saber (Bordj Bou
Arreridj), Traikia Romaissa (Bordj Bou Arreridj), Bouray
Nadir (commerçant, Béjaïa), Azzoun Said (Tizi Ouzou),
Larbi Oucherif (journaliste, Alger), Ghouar Mohamed
(Constantine), Kari Ali (Kolea), Hammoudi Boualem
(Tipasa), Ouamara Idir, Djerbouaa Ahmed (entrepreneur,
Sidi Aissa), Amriou Amar (Tizi Ouzou), la famille Abrous
(Bouira), Boukmich Nouh (Batna), Bouhadi Rachida,
Benledghem Wafa, Brahim Rachid (Oran, Kessous
féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal
El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste
libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu
de la position du ministre de la Communication ou de toute autre
partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons
avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de
toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également,
que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression
et de la presse en Algérie., • Tél : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 [email protected]
Aouicha), Benaissa Rachid (Tlemcen), Medjdoub Nabil
(Tlemcen), Medjdoub Ali (Tlemcen), Benaouda Abdelaziz
(Tlemcen), Benaouda Yacine (Tlemcen), Benaouda
Ismahane Chaima (Oran), Belaarbi Mohamed (Tlemcen),
Benaouda Aymen (Tlemcen), Bentahar Hamza (Tlemcen),
Ouahrani Lakhdar (Tlemcen), Medjdoub Abelmoumen
(étudiant, Tlemcen), Medjdoub abdelkader (Tlemcen),
Zaidi Karima (étudiant Tlemcen), Fatmi Omar
(Boumerdes), Amireche Amar (Constantine), Mezli
Djameleddine (Sefiane, Batna), Selmani Omar (Sefiane,
Batna), Aaddi Abbeche (Sefiane, Batna), Belloum Othmane
(Sefiane, Batna), Aoufi Abdellah (Sefiane, Batna), Belkhiri
Amar (Sefiane, Batna), Lebrara abdellah (Sefiane, Batna),
Aoufi manaa (Sefiane, Batna), Nouasri Abdelhak (Sefiane,
Batna), Aoufi Ayache (Sefiane, Batna), Rekkaa Laadari
(Sefiane, Batna), Bouteraa Hakkou (Sefiane, Batna),
Rarouai Abdellah (Sefiane, Batna), Akakba Aziz (Sefiane,
Batna), Mekhloufi Abdelhakim (Sefiane, Batna), Karech
Abderrahmane (Sefiane, Batna), Karech Ahmed (Sefiane,
Batna), Karech Ayoub (Sefiane, Batna), Karech Amor
(Sefiane, Batna), Ziadi Bachir (Sefiane, Batna), Chlihi
Oussama (Sefiane, Batna) , Mezli abdelouahad (Sefiane,
Batna), Sengouga amine (Sefiane, Batna), Mohamed
Krimil (Sefiane, Batna), Mezli Abderrahim (Sefiane,
Batna), Lhili M’barak (Batna), Ayache (Sefiane, Batna),
Mehdi M’hamed (Sefiane, Batna), Bakhouche Fouad
(Sefiane, Batna), Chlihi Abderrahim (Sefiane, Batna),
Aaddi aboubakeur (Sefiane, Batna), Garah Khaled
(Sefiane, Batna), Lebrara Abderrezak (Sefiane, Batna),
Merzouki adel (Sefiane, Batna), Megaach Noureddine
(Sefiane, Batna), Aoufi noureddine (Sefiane, Batna), Aziz
Abdeslam (Sefiane, Batna), Nasreddine Yahiaoui (Sefiane,
Batna), Raked Salim (Sefiane, Batna), Chouma Moumen
(Sefiane, Batna), Slimani salah (Sefiane, Batna), Gasmi
garah (Sefiane, Batna), Lerbara Oualid (Sefiane, Batna),
Noureddine megaach (Sefiane, Batna), Megaach
Djalaleddine (Sefiane, Batna), Fzissi Moussa (Sefiane,
Batna), Lebrara Khaled (Sefiane, Batna), Syaa oualid
(Sefiane, Batna), Sengouga Khaled (Sefiane, Batna),
Sengouga Fateh (Sefiane, Batna), Farhi saaouane
(Sefiane, Batna), Boudhane megaach Abdelouahab
(Sefiane, Batna), Mekhloufi mokhtar (Sefiane, Batna),
Mezli Belkacem (Sefiane, Batna), Krimil Sahli (Sefiane,
Batna), Aouafa lezhar (Sefiane, Batna), Krimil Salah
Eddine (Sefiane, Batna), Mlizi Yacine (Sefiane, Batna),
Mlizi Moussa (Sefiane, Batna), Mlizia Mustapha (Sefiane,
Batna), Mezli abdelhakim (Sefiane, Batna), Melizi
Mustapha (Sefiane, Batna), Selou belkacem (Sefiane,
Batna), Chelihi Abdelhadi (Sefiane, Batna), Mekhloufi
Mahmoud (Sefiane, Batna), Mekhloufi Tahar (Sefiane,
Batna), Ismail Kareche (Sefiane, Batna), Lakhdar Kareche
(Sefiane, Batna), Younes bakhouch (Sefiane, Batna),
Kareche Salah (Sefiane, Batna), Ghezine Ismail (Sefiane,
Batna), Belkacem rekaa (Sefiane, Batna), Adel Chouha
(Sefiane, Batna), Hachich taher (Sefiane, Batna), Fouad
(Sefiane, Batna), Souimer imane (Sefiane, Batna),
Khadidja Souimer (Sefiane, Batna), Bouzghiba Abdelfateh
(Sefiane, Batna), Bouakaz Mohamed (Sefiane, Batna),
Aouafa Fethi (Sefiane, Batna), Beghdad Mohamed
(Sefiane, Batna), Azize tarek (Sefiane, Batna), Enouari
Bouabdelhay (Sefiane, Batna), Rabah bouzghina (Sefiane,
Batna), Zerrouki liamine (Sefiane, Batna), Zaaboune Amar
(Sefiane, Batna), Mekhloufi Khireddine (Sefiane, Batna),
Mekhloufi Slimane (Sefiane, Batna), Salaheddine Slimani
(Sefiane, Batna), Messaoud krimi (Sefiane, Batna), Adel
krimi (Sefiane, Batna), Bekhouch bassem (Sefiane, Batna),
Saber merzoughi (Sefiane, Batna), Berdaa abderahmane
(Sefiane, Batna), Aziz Raouf (Sefiane, Batna), Karhi anouar
(Sefiane, Batna), Rekkik Rachid (Sefiane, Batna),
Merzoughi Abdelaziz (Sefiane, Batna), Ghoussa Halfa
(Sefiane, Batna), Redouane Yahiaoui (Sefiane, Batna),
Badi Aba (Sefiane, Batna), Karech Darine (Sefiane, Batna),
Sami megaache (Sefiane, Batna), Megaache Mohamed
Amine (Sefiane, Batna), Megaach Abdelkrim (Sefiane,
Batna), Sengouga Mahdi (Sefiane, Batna), Sengouga Amar
(Sefiane, Batna), Megaach Fatah (Sefiane, Batna), Berdai
nacir (Sefiane, Batna), Ziadi Adel (Sefiane, Batna), Mezli
fouzi (Sefiane, Batna), Sengouga Ali (Sefiane, Batna),
Ahmed Boudehan (Sefiane, Batna), Barech Firas (Sefiane,
Batna), Issam Lemlizi (Sefiane, Batna), Megaach
Abdelkrim Ben Ahmed (Sefiane, Batna), Barech
Abderraouf (Sefiane, Batna), Yahiaoui Islam (Sefiane,
Batna), Yahiaoui Tarek (Sefiane, Batna), Mezli Mohamed
(Sefiane, Batna), Sengouga Khiredine (Sefiane, Batna),
Meghaach anouar (Sefiane, Batna), Raked Samir (Sefiane,
Batna), Lemlizi abdeldjabar (Sefiane, Batna), Lebrara
Mohamed (Sefiane, Batna), Lebrara Yacine (Sefiane,
Batna), Saber Yahiaoui (Sefiane, Batna), Karech Sirine
(Sefiane, Batna), Abdalhalim bechtettou (Sefiane, Batna),
Slimani Amar (Sefiane, Batna), Yahiaoui Abbas (Sefiane,
Batna), Yacine Chelihi (Sefiane, Batna), Boukhalfa
Nasreddine (Sefiane, Batna), Malizi Lounes (Sefiane,
Batna), Mohamed Abdelfatah (Sefiane, Batna), Slimani
Nejmeddine (Sefiane, Batna), Aoufi boubekeur (Sefiane,
Batna), Bouakaz Charefeddine (Sefiane, Batna), Khouch
Ilyas (Sefiane, Batna), Khouch tarek (Sefiane, Batna),
Sengouga Soheib (Sefiane, Batna), Sengouga salah
(Sefiane, Batna), Behara Regaa (Sefiane, Batna), Samir
regaa (Sefiane, Batna), Nasim Yahiaoui (Sefiane, Batna),
Bardai Abdelaali (Sefiane, Batna), Mourad Merrouch
(Sefiane, Batna), Achi Amine (Sefiane, Batna), Nhili
M’barak (Sefiane, Batna), Nhili Hamza (Sefiane, Batna),
Nhili Youcef (Sefiane, Batna), Nhili Amar (Sefiane, Batna),
Nhili Doudou (Sefiane, Batna), Aziz Abdelhak (Sefiane,
Batna), Louifi Amar (Sefiane, Batna), Lounanssa Adel
(Sefiane, Batna), Louifi Salah (Sefiane, Batna), Nhili Ramzi
(Sefiane, Batna), Merrouch Tayeb (Sefiane, Batna),
Belloum Kheireddine (Sefiane, Batna), Belloum Tayeb
(Sefiane, Batna), Sengouga Salaheddine (Sefiane, Batna),
Akkakia abdelkrim (Sefiane, Batna), Mekhloufi Seifeddine
(Sefiane, Batna), Belkhiri Lahcen (Sefiane, Batna),
Zerrouni Khaled (Sefiane, Batna), Benmerouk Zakaria
(Sefiane, Batna), Regaa Rachid (Sefiane, Batna),
Sengouga Rafik (Sefiane, Batna), Karech Dahmane
(Sefiane, Batna), Sengouga Abdellah (Sefiane, Batna),
Mekhloufi Abdellah (Sefiane, Batna), Sahi Abdelaziz
(Sefiane, Batna), Chlihi Salim (Sefiane, Batna), Mekhloufi
Mahfoud (Sefiane, Batna), Aoufi Othmane (Sefiane,
Batna), Bouzghiba Ishak (Sefiane, Batna), Chlihi Abdellah
(Sefiane, Batna), Chlihi Sami (Sefiane, Batna), Karech
Mohamed (Sefiane, Batna), Mekhloufi Abdellah (Sefiane,
Batna), Sengouga Abdelkader (Sefiane, Batna), Assad
Sengouga (Sefiane, Batna), Raked Amar (Sefiane, Batna),
Raked noureddine (Sefiane, Batna), Megaach hamza
(Sefiane, Batna), Megaach Messaoud (Sefiane, Batna),
Megaach blekacem (Sefiane, Batna), Megaach Sofiane
(Sefiane, Batna), Megaach Walid (Sefiane, Batna),
Sengouga Amar (Sefiane, Batna), Megaach Mehdi
(Sefiane, Batna), Megaach Salah (Sefiane, Batna), Ziadi
Belkacem (Sefiane, Batna), Sengouga Ayachi (Sefiane,
Batna), Megaach Kacim (Sefiane, Batna), Sbaa Houssem
eddine (Sefiane, Batna), Bilal barech (Sefiane, Batna),
Slimani Yacine (Sefiane, Batna), Megaach islam (Sefiane,
Batna), Sengouga Fouad (Sefiane, Batna), Chlihi Zakaria
(Sefiane, Batna), Sengouga Ramzi (Sefiane, Batna),
Megaach ali (Sefiane, Batna), Sbaa Lhaoues (Sefiane,
Batna), Megaach Mohamed (Sefiane, Batna), Fares
abdelmalek (Sefiane, Batna), Mekhloufi Smail (Sefiane,
Batna), Addi Gouaz (Sefiane, Batna), Megaach Mustapha
(Sefiane, Batna), Raked kamel (Sefiane, Batna), Karech
Rezki (Sefiane, Batna), Chlihi Rafik (Sefiane, Batna),
Sengouga Mohamed Amine (Sefiane, Batna), Chlihi
Lahcen (Sefiane, Batna), Megaach Ahmed (Sefiane,
Batna), Belloum Youcef (Sefiane, Batna), Kili Kouider
(Sefiane, Batna), Benmerzouk noureddine (Sefiane,
Batna), Zerrouki lakhdar (Sefiane, Batna), Nouassar
(Sefiane, Batna), Nebli Hassan (Sefiane, Batna), Nebli
Farouk (Sefiane, Batna), Yazid Azila (Sefiane, Batna),
Chinar salah (Sefiane, Batna), Sengouga Abdelaali
(Sefiane, Batna), Megaach Abdelhalim (Sefiane, Batna),
Mekhloufi Oualid (Sefiane, Batna), Bakhouch Mustapha
(Sefiane, Batna), Karech boualem (Sefiane, Batna), Chlihi
rahim (Sefiane, Batna), Raked Othmane (Sefiane, Batna),
Chlihi abdelbaki (Sefiane, Batna), Mougas said (Sefiane,
Batna), Mezli Abdelhadi (Sefiane, Batna), Megaach
Lamine (Sefiane, Batna), Kareche Hassan (Sefiane, Batna),
Chlihi younes (Sefiane, Batna), Chlihi sofiane (Sefiane,
Batna), Chouha Nassir (Sefiane, Batna), Lahcen Sengouga
(Sefiane, Batna), Foudil Sengouga (Sefiane, Batna), Tahi
Salim (Sefiane, Batna), Saber Chelhi (Sefiane, Batna),
Kadchi Abdelhamid (Sefiane, Batna), Mekhloufi Ahmed
(Sefiane, Batna), Mhamedi Said (Sefiane, Batna),
Sengouga hamza (Sefiane, Batna), Mlizi el-djemai
(Sefiane, Batna), Abderrezak Mkhili (Sefiane, Batna),
Bouakaz Mohamed (Sefiane, Batna), Mezli Othmane
(Sefiane, Batna), Mhamda Mohamed (Sefiane, Batna),
Sebbaa Azzouz (Sefiane, Batna), Mekloufi Mohamed
(Sefiane, Batna), Sengouga houssam (Sefiane, Batna),
Mekhloufi ayache (Sefiane, Batna), Bouakaz el-kheir
(Sefiane, Batna), Yahi djamel (Sefiane, Batna), Megaach
salah (Sefiane, Batna), Mlizi Rabia (Sefiane, Batna),
Mekhloufi abdelhamid (Sefiane, Batna), Sebbaa Kamel
(Sefiane, Batna), Lebrara chouaib (Sefiane, Batna), Fouaz
megaach (Sefiane, Batna), Mezli djamel (Sefiane, Batna),
Sengouga Salaheddine (Sefiane, Batna), Sengouga Yacine
(Sefiane, Batna), Yahi Belkacem (Sefiane, Batna), Megaach
abdelaziz (Sefiane, Batna), Mekhloufi abdelhalim
(Sefiane, Batna), Raked Salim (Sefiane, Batna), Slimani
Abdelaziz (Sefiane, Batna), Mezli nasreddine (Sefiane,
Batna), Megaach Samir (Sefiane, Batna), Sengouga
allaoua (Sefiane, Batna), Barech Abdelkrim (Sefiane,
Batna), Krimil Abdelghani (Sefiane, Batna), Sengouga Riad
(Sefiane, Batna), Karech Anis (Sefiane, Batna), Chlihi
Moussa (Sefiane, Batna)…
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 8
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El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 9
ALGER INFO
DÉVELOPPEMENT
LOCAL À KHRAÏCIA
NOUVELLE VILLE SIDI ABDALLAH (MAHELMA)
Les habitants préparent
un sit-in de protestation
● Les habitants, excédés, comptent organiser, dans les prochains jours, un sit-in devant le siège de l’APC.
R
ien ne va plus à la nouvelle
ville Sidi Abdallah, dans
la commune de Mahelma.
Compte tenu des nombreuses défaillances et du manque de commodités, les habitants, excédés,
comptent organiser, dans les prochains jours, un sit-in devant le
siège de l’APC. «En l’absence de
réponse à nos revendications, on
est obligés de tenir un sit-in pacifique, pour attirer l’attention des
autorités», a indiqué Makdoud Abderrahmane, représentant des résidants de la nouvelle ville. «Nous
savons que l’APC est dépourvue,
ou presque, de toute prérogative,
mais notre but est de nous faire
entendre par les services de M.
Zoukh», a-t-il ajouté, précisant
avoir déjà adressé une correspondance au premier magistrat de la
wilaya pour qu’il se rende sur place
et constate de lui-même l’état peu
reluisant des lieux, «mais sans
réponse», regrette M. Makdoud.
Selon notre interlocuteur, nul ne
peut feindre ignorer le marasme
des cités sises dans cette «pseudo»
nouvelle ville. Des requêtes ont été
adressées à toutes les autorités, des
actions ont été organisées, dont la
fermeture de la route et des rencontres avec certains responsables,
mais sans que des solutions soient
dégagées pour améliorer le cadre
de vie des citoyens. En conséquence, une ambiance électrique
règne dans ces cités enclavées, à
savoir Sidi Bennour, Cosider et
318 Logements. «Je me suis plaint
auprès des services de la Sûreté
nationale, ils ont fait leur rapport
sur la situation. Mais la tension
qui couve ne semble pas inquiéter
outre mesure les responsables de la
capitale», souligne M. Makdoud.
Entre autres problèmes soulevés et
qui perdurent depuis des années,
Une cité qui manque de
toutes les commodités
PHOTOS : M. SALIM
celui du transport. Les résidants
sont continuellement réduits à faire
du stop ou à recourir aux taxis clandestins pour se rendre au chef-lieu
de la commune. «La ligne ouverte
par l’Etusa a été suspendue, sans
que l’on en connaisse les raisons»,
dénonce M. Mekdoud. Par ailleurs,
Cette ville, qui abrite des centaines
de familles, dispose d’une salle
de soins, avec médecin, mais sans
infirmier. Bien que le médecin
fasse de son mieux, l’absence d’un
infirmier pénalise sérieusement les
malades, notamment ceux nécessitant des injections et autres soins
au quotidien. Pour une simple
injection, on dépense parfois plus
de 500 DA pour les frais de déplacement des malades, apprend-on.
D’autres revendications sont exprimées, telles que l’absence du gaz
de ville et la fermeture des locaux
commerciaux malgré le grand besoin en différents services. «Il n’y a
ni bureau de poste ni annexe communale, les quelques aires de jeu
existantes sont insuffisantes», indique ce citoyen. A la nouvelle ville
Sidi Abdallah, l’été est également
synonyme de peur des reptiles
et des moustiques, en l’absence
d’opérations de désherbage. Une
action pourtant anodine, mais que
les services concernés ne prennent
jamais la peine d’effectuer, malgré
l’insistance des habitants.
Djamel G.
MANQUE
D’ÉQUIPEMENTS
PUBLICS
hraïcia est située à environ 18 km au
K
sud d’Alger-Centre. Elle fait partie de la
daïra de Draria. La population de Khraïcia est
passée de 28 000 habitants en 2008 à 40 000
en 2014. Cette municipalité risque de battre
un autre record, celui des 50 000 habitants
dans les mois à venir avec la distribution,
par les services de la wilaya, de plus de 2200
logements dans deux sites différents, à savoir
Beni Abdi, avec 1432 logements, et Beni Slimane, avec 834 logements. Cette commune à
vocation agricole, avec 80% de sa superficie
consacrés à l’agriculture, accuse un grave
déficit en équipements publics, alors que ceux
qui existent sont soit dans un état vétuste, soit
insuffisants pour répondre aux exigences de
la population. D’après une source locale, 70%
du budget communal sont consacrés au payement des salaires des employés. La commune
de Khraïcia est une commune pauvre, l’APC
ne peut pas répondre à toutes les attentes des
habitants. Les infrastructures sportives sont
insuffisantes. Les aires de jeu et de détente
sont inexistantes, il n’y a que le jardin public,
situé à proximité du siège de l’APC, qui est un
lieu de repos et de détente pour les personnes
retraitées. A cela, il faut ajouter le déficit en
médecins spécialistes à la polyclinique de la
commune, ainsi que l’exiguïté de la salle de
soins, qui n’arrive plus à répondre aux exigences de la population locale. Dans le secteur
des transports, la commune de Khraïcia est un
lieu de passage pour les bus venant de Douéra
et Birtouta. Les moyens de transport sont
insuffisants. C’est pour cela que l’APC a demandé un renforcement des lignes desservant
la commune de Khraïcia. Pour la circulation
automobile dans le chef-lieu de la commune,
elle devient infernale avec l’anarchie du stationnement et les commerçants qui débordent
sur la chaussée. Les habitants de Khraïcia
lancent un appel aux pouvoirs publics afin
qu’ils se penchent sur leurs problèmes. «Notre
commune manque de tout, d’où la nécessité de
lancer des projets d’utilité publique, et ce, afin
de rehausser la qualité de vie des citoyens»,
disent des habitants.
K. S.
24 HEURES
SUR LE VIF
AGRESSION D’UN MARCHAND
DE FRUITS ET INCENDIE DE
SON CAMION
PHOTO : M. SAIM
VOCATION
Souvent, la passerelle est ignorée par les piétons, en dépit des accidents de la
circulation qui surviennent en zone urbaine. Pourtant cette même passerelle est
prisée par des jeunes en vue de prendre de la hauteur...
Les gendarmes de la brigade de
Ben Mered ont présenté,
devant le procureur de la
République près le tribunal d’El
Harrach, deux frères âgés de 30
ans et 33 ans, pour agression
suivie de vol et de destruction
volontaire de bien d’autrui,
ainsi que coups et blessures
volontaires, dont a été victime
un jeune de 24 ans à Bordj El
Kiffan. Ils ont été placés sous
mandat de dépôt. La brigade
de Gendarmerie nationale avait
reçu une communication
téléphonique émanant du
nommé R. A., 29 ans, avisant
que, son frère (la victime), qui
vendait des légumes à bord de
son camion de marque Hafaï à
Bordj El Kiffan, a été agressé
par les deux mis en cause, qui
l’ont menacé au moyen d’un
couteau pour ensuite le
déposséder de sa serviette
renfermant 7 millions de
centimes et un téléphone
portable, avant de prendre la
fuite. Mais à 20h, la victime,
qui s’était rendue au domicile
de ses agresseurs pour tenir
informé leur père des faits, a
été à nouveau agressée par les
deux mis en cause qui l’ont
rouée de coups de bâton et lui
ont asséné un coup de couteau
à la main gauche, lui
occasionnant des blessures
graves. Le jeune homme a été
évacué vers l’hôpital Z’Mirli d’El
Harrach, où il a reçu les soins
nécessaires. A 2h, la victime a
découvert son camion, laissé
en position de stationnement
devant son domicile, calciné.
Les recherches entreprises par
les gendarmes enquêteurs ont
conduit à l’interpellation des
deux frères.
centre-ville et ont nécessité une
enveloppe de 10 milliards de
centimes», affirme notre
source. Signalons que l’APC de
Khraïcia a enregistré plusieurs
projets au profit des cités et
lotissements. «Nous
remarquons une certaine
dynamique, notamment dans
le domaine des aménagements
urbains, tels que les aires de
jeu, les terrains de proximité,
les espaces verts ainsi que la
réfection du revêtement en
bitume des rues et venelles de
la ville. Outre ces
aménagements, des
équipements publics ont été
réalisés dans différents parties
de la commune», confient des
habitants de la commune.
COMMUNE DE KHRAÏCIA :
10 MILLIARDS POUR LES
TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT
HORAIRES DES PRIÈRES
Alger et ses environs
Des travaux de réfection sur le
réseau d’assainissement vont
être lancés à Khraïcia,
apprend-on auprès d’une
source locale. «Ces travaux
concernent principalement le
DIMANCHE 29 CHAÂBANE 1437
Fadjr
Chorouk
Dohr
03:39 Asser
16:38
05:30 Maghreb 20:08
12:46 Îcha
21:47
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 9
RÉGION EST
ORGANISATION D’UN ATELIER CRÉATIF À BATNA
SOUK AHRAS
L’enfance en quête
d’une prise en charge
saine
Le cluster «bijoux des Aurès»
franchit une première phase
J
● La finalité est de créer une nouvelle collection de bijoux inspirée de la tradition chaouie.
Un artisanat que le cluster
peut préserver et promouvoir
nions, un groupe d’artisans sera
sélectionné par les animateurs de
l’atelier en question aux fins de
«développer une nouvelle collection de bijoux des Aurès». Le projet de «Développement de clusters
dans les industries culturelles
et créatives dans le sud de la
Méditerranée» cherche à démontrer que les clusters dans les
industries culturelles et créatives
peuvent devenir une source de
développement et de croissance
socio-économiques par l’encouragement simultané de la créativité,
l’innovation et la sauvegarde du
patrimoine culturel algérien. En
Algérie, deux clusters pilotes ont
été sélectionnés par le comité
national de pilotage: Le premier
est un cluster de dinanderie (produits en cuivre), à Constantine, le
second, est celui de la bijouterie
des Aurès (Batna). «Le travail
du projet consiste à apporter à
ces clusters pilotes un soutien
technique dans la coopération
entrepreneuriale et l’amélioration
du produit. Aussi, le projet met
l’accent sur la mise en réseau,
la collaboration internationale
et les activités relatives à l’accès
aux marchés», selon la même
source. L’atelier créatif de Batna
INVESTISSEMENT À OUM EL BOUAGHI
Le dur challenge
de la wilaya
C
omment booster l’investissement dans
une wilaya n’ayant pour vocation que
l’agriculture et le pastoralisme ? Comment
aussi rassurer de potentiels investisseurs à
s’installer dans les zones d’activité et d’industrie de la région, d’autant que celle-ci
manque affreusement de traditions dans ce
domaine ? Qu’à cela ne tienne ! Lors d’une
session tenue jeudi dernier dans la salle
de délibérations de l’APW, le premier responsable de la wilaya a remis 26 arrêtés de
concession et 37 notifications entrant dans
le cadre de la relance de l’investissement
industriel. Les nouveaux projets qui seront
implantés incessamment dans les ZAD et
les zones industrielles de la région créeront
plus de 2000 postes d’emploi permanents.
Parmi les projets retenus, citons ceux
d’une usine de cycles et de motocycles, une
unité de fabrication de verre, une laiterie,
une autre de recyclage du plastique, une
de transformation de la pomme de terre
en chips et en mousseline…Le montant
global de ces investissements est évalué à
735 milliards de centimes. Dans un autre
registre, 9 conventions ont été signées
entre l’université Larbi Ben M’Hidi et des
entreprises économiques, d’une part, et la
formation professionnelle, d’autre part.
Ceci pour booster l’emploi et lever les
contraintes connues dans le recrutement et
la formation. Pour assainir le secteur, des
mises en demeure ont été adressées aux bénéficiaires de terrain dans le cadre de l’exCalpiref, qui, malheureusement, n’ont pas
réalisé leur projet, comme convenu dans le
cahier des charges. D’ores et déjà, 25 lots
situés principalement à Oum El Bouaghi,
Aïn Beïda, Dhalaâ, Ouled Hamla et Ouled
Gacem ont fait l’objet d’une récupération
par les services de l’Etat.Il n’empêche
que le challenge que doit réussir l’Etat en
termes de création d’emplois au profit des
cadres en chômage n’est pas de tout repos.
Le tissu industriel dans la wilaya d’Oum
El Bouaghi, après avoir connu un certain
boom durant les années soixante-dix, a
régressé excessivement, mettant des centaines d’ouvriers au chômage. L’embellie
ne pourra venir, selon nombre de connaisseurs et cadres économiques, que de la réouverture des anciennes unités fermées et
l’assainissement de celles qui connaissent
un fléchissement dans leurs activités. On
peut citer, entre autres, les unités Elatex de
Meskiana, la Filab de Aïn Beïda et l’Entreprise de menuiserie de cette dernière ville.
L. Baâziz
comprend deux volets, le premier,
théorique (base technique), sera
consacré à l’étude des métaux précieux, or et argent. Le second, soit
le volet pratique, s’intéressera,
quant à lui, au développement
de nouveaux bijoux en argent.
Outre la création d’une collection
de bijoux inspirée de la tradition
chaouie, l’objectif de ce conclave
de trois jours vise principalement
«à encourager le travail collectif
au sein des groupes, améliorer la
qualité des produits et leur finition
et promouvoir la bijouterie des
Aurès et du cluster», conclut-on.
Naïma Djekhar
BORDJ BOU ARRÉRIDJ
DISTRIBUTION DE PLUS
DE 1100 LOGEMENTS
PHOTOS:D.R.
D
ans le cadre du projet régional d’appui au développement de clusters dans les
industries créatives et culturelles
«Creative Algeria», mis en place
par l’Organisation des Nations
unies pour le développement industriel (Onudi) en Algérie et
financé par l’Union européenne,
avec une contribution financière
de la coopération italienne au
développement, un atelier créatif pour le développement d’une
nouvelle collection de bijoux des
Aurès est organisé du 4 au 6 juin
en cours, au centre de formation
de Batna. Il est drivé conjointement par l’Onudi et la Chambre
de l’artisanat et des métiers de
Batna, selon Yasmine Allaouat,
consultante nationale, chargée de
la communication.
Un appel à participation à cet atelier créatif, qui sera animé par une
experte internationale en design,
et un designer algérien spécialiste
en bijoux, a été lancé à l’attention
des artisans bijoutiers de la région
des Aurès, exclusivement ceux
inscrits à la Chambre locale de
l’artisanat et des métiers. Ces
derniers auront la tâche d’élaborer
des croquis et des concepts de
trois bijoux au choix et les soumettre aux organisateurs.
«Les artisans bijoutiers participants seront répartis en groupes
de travail pour développer des
propositions de nouveaux bijoux
puisant leur inspiration dans la
tradition chaouie», nous a-t-on
déclaré. A l’issue de ces réu-
eudi, la salle Tahri Miloud a abrité une journée
d’information sur l’enfant et sa prise en charge par
le biais des structures publiques et privées implantées
à travers les communes de la wilaya de Souk Ahras.
L’allocution d’ouverture du premier responsable de la
direction de l’action sociale (DAS) s’est voulue rassurante par rapport à l’enfance, placée au centre des intérêts des instances officielles et pour laquelle il a souhaité l’engagement de tous. «L’enfant d’aujourd’hui
est l’adulte de demain et nous ne pouvons penser
avenir qu’à travers ces êtres auxquels nous devons
aide et protection», a-t-il commenté. Bouacha Dounia,
psychologue et cadre de la même direction, a mis en
relief, lors de son allocution, les efforts consentis dans
le domaine et l’apport des 27 jardins d’enfants qui
accueillent chaque année de nouveaux inscrits. Malgré
les insuffisances, la même intervenante considère que
le nombre et l’affluence des parents vers ces structures
sont des signes de bonne santé pour le secteur.
Des enfants, sollicités lors d’un entracte programmé
par la même occasion, ont simulé un entretien avec un
responsable local où leur représentant demande au nom
des autres le droit à des lieux de distraction, tels qu’une
piscine, des stades et des espaces de détente. Mezghiche Nawel, pédiatre, a tracé les grandes lignes de
l’évolution de l’enfant depuis sa naissance, et ce, sous
un aspect médical. De la phase de développement staturo-pondéral à celle du développement du langage, en
passant par les autres étapes, notamment le développement de la motricité, tout signe avant-coureur de pathologie doit être pris en considération et exposé aux spécialistes. Aid Zakia, psychologue, a établi, quant-à-elle,
trois étapes décisives dans l’évolution psychologique
de l’enfant pour laquelle elle accorde une importance
capitale. Pour chaque étape, l’intervenante prévoit un
suivi différent et une prise en charge appropriée. A
titre illustratif, l’enfant qui développe en phase d’évolution des réflexes d’initiative entre 4 et 6 ans, ne doit
pas faire l’objet de répression des adultes sous peine
de développer des sentiments de repli et d’hésitation
pathologique. Questionné au sujet des objectifs de cette
rencontre, Abderrahmane Djouamaâ, chef de service à
la DAS et membre du staff organisateur, a déclaré à El
Watan que cette manifestation qui entre dans le cadre
de la célébration de la Journée mondiale de l’enfant,
s’inspire des visites et du travail effectué jusque-là par
les équipes de la DAS et leurs partenaires immédiats
pour initier parents, éducateurs spécialisés et staffs des
crèches et autres structures spécialisées à une prise en
charge saine de l’enfant.
A. Djafri
KHENCHELA
20 agressions à
caractère sexuel
enregistrées
L
Cent logements sociaux dans la commune de Ras
El Oued vont être attribués aux bénéficiaires,
aujourd’hui.
Il s’agit d’un premier quota sur un ensemble de
1110 unités de même type, dont l’attribution est
prévue «avant la fin du mois de Ramadhan au
niveau de la wilaya de Bordj Bou Arréridj», a-t-on
noté. Cette tranche est inscrite dans le
programme quinquennal 2010-2014, selon une
source locale, détaillant que 150 logements
seront attribués dans la commune de Khelil,
220 à Medjana, 100 à Sidi M’BArek, 100 à
Aïn Taghrout, 100 à El Anasser, 150 à Mansoura,
100 à El M’hir, 50 à Ghaïlassa et 40 à
Tassameurth. Notre source rappelle, par ailleurs,
qu’après l’affichage de la liste des bénéficiaires,
les citoyens s’estimant lésés ont la possibilité
d’introduire un recours auprès de la commission
de wilaya, qui est présidée par le wali.
L’étude des dossiers a été effectuée par les
membres de la commission de manière
A. B.
«correcte», rassure-t-on.
e nombre de cas d’agression à caractère sexuel
contre des enfants dans la wilaya de Khenchela est
inquiétant, selon les chiffres révélés par la sûreté de wilaya, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.
20 mineurs ont été exposés à cette agression au cours
des cinq premiers mois de l’année en cours. Le chiffre
fait peur et appelle à la mobilisation en toute urgence
de la société contre ce phénomène, encore méconnu, et
qui prend des proportions inquiétantes dans une société
conservatrice.
Selon la spécialiste en psychologie, Hella Alima, le
problème se pose avec acuité «Les échos qui nous
parviennent de la société et nos propres observations
laissent entendre que ce phénomène et en hausse, ce
qui fait qu’il est impératif pour les parents de prendre
soin de leurs enfants, surtout que la démission parentale face à leurs responsabilités est devenue un facteur
majeur aggravant les risques d’agression», a indiqué
la psychologue, à travers sa conférence basée sur ces
chiffres effrayants. Celle-ci a recommandé aux parents
«de demeurer attentifs au moindre changement de
comportement de leurs enfants et de maintenir le lien
avec eux, même après un divorce».
A souligner que les tribunaux locaux ont traité
quelques affaires qui portent atteinte à l’intégrité physique et morale des enfants, la dernière a été la condamnation d’un trentenaire à dix ans de prison ferme, pour
kidnapping, viol et violence contre un enfant de 7 ans.
Mohamed Taïbi
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 9
RÉGION OUEST
MOSTAGANEM
SIDI BEL ABBÈS ET SAÏDA
Plus de 1500 familles
relogées
Les troupes théâtrales
mènent une fronde nationale
A
quelques jours du mois de Ramadhan, plus de 1000 familles
ont pris possession, à Sidi Bel Abbès, de leur appartement
nouvellement réalisé, au titre des programmes AADL, logements
promotionnels aidés (LPA) et logements sociaux participatifs (LSP).
Au cours d’une cérémonie organisée jeudi dernier, 612 souscripteurs
aux logements AADL ont reçu les clefs de leurs habitations, qui ont été
édifiées aux abords du fameux boulevard d’Excellence, un site intégrée
dans le nouveau pôle urbain en cours de création à la périphérie sud de
l’agglomération de Sidi Bel Abbès. Par ailleurs, une opération de remise
de titres de 423 logements de types LPA et LSP a été entamée, samedi
matin, mettant ainsi fin au long calvaire enduré par les postulants et leur
famille. A Saïda, 512 familles de la localité touristique de Tifrit Kadima,
relevant de la commune de Aïn Sultan et distante de 26 km du chef-lieu
de wilaya, ont quitté leur ancienne habitation menaçant ruine et soumise
aux inondations pour s’installer, depuis le 2 juin courant, dans le nouveau
site doté des principales commodités de Tifrit Jadida. Sur l’ancien site, dit
Tifrit Kadima, l’école primaire et le siège de la garde communale vont
être reconvertis en installations touristiques, où un projet initié en 2014 est
toujours de mise.
M. H. et S. A.
PHOTO : DR
● Une dizaine de troupes théâtrales était présentes, hier matin, pour manifester un
soutien au commissaire du Festival national du théâtre amateur, lequel va être remplacé
par l’ancien commissaire, sur décision du ministre.
Manifestation des artistes devant le théâtre de Mostaganem
V
enues des quatre coins du pays,
une dizaine de troupes théâtrales
étaient présentes devant le
théâtre de Mostaganem, hier matin,
pour manifester leur soutien total au
programme établi par le commissariat
actuel du Festival national du théâtre
amateur de Mostaganem, ainsi qu’à
son commissaire, Mohamed Takirat,
lequel va être remplacé par l’ancien
commissaire, Mohamed Nouari,
sur décision de Azzedine Mihoubi,
ministre de la Culture. A cet effet,
plusieurs hommes du quatrième art
ont exprimé leur opposition à cette
nouvelle nomination à la veille de
la venue du ministre de la Culture
à Mostaganem. «On est contre la
politisation du FNTA, M. Takirat est
un jeune comédien apprécié par tous
les artistes du pays. C’est inadmissible
de l’écarter maintenant, à quelques
semaines du début du Festival
et de détruire un programme riche
d’activités qui a été soigneusement
préparé depuis des mois», nous confie
Sid Ahmed Kara, metteur en scène
venu de Miliana. Cette année, pour la
49e édition, qui se tiendra du 15 au 21
juillet 2016, le FTNA, à l’exception
des précédentes éditions, accueillera,
en plus des 16 troupes nationales, 6
troupes d’Espagne, d’Italie, de France,
d’Egypte, de Tunisie et du Sénégal.
«Le théâtre amateur a été créé pour
les jeunes et doit être dirigé par les
jeunes. Comment peut-on remplacer
un jeune par un vieux qui a déjà occupé
ce poste et qui a échoué à donner un
nouveau souffle au FTNA ? Mihoubi
avait déclaré la dernière fois que le
changement c’est maintenant, est-ce
que le changement, c’est de remettre
un ancien responsable ?», déclare
M. Boukhebza, metteur en scène au
théâtre de Relizane, en ajoutant : «Le
FTNA de cette année est estimé à
près d’un milliard et demi de cts, avec
22 troupes participantes. Auparavant,
l’estimation était de 3 milliards de cts
pour 8 troupes dont aucune étrangère.
La mise à l’écart de M. Takirat est
voulue par des gens qui ne trouvent
plus comment profiter de ce genre
d’événement pour gagner de l’argent.»
Lors de sa visite en mars dernier
pour inaugurer le nouveau théâtre de
Mostaganem, M. Nouari (ex-député
et membre du RND) a été suggéré par
des amis haut placés au ministre de la
Culture, apprend-on des comédiens
présents au sit-in. A noter que Azzedine
Mihoubi, ministre de la Culture, est
aujourd’hui à Mostaganem pour une
visite de travail et également pour
assister à une cérémonie organisée
en hommage au fils de la ville des
Mimosas, le regretté peintre Mohamed
Khadda.
Salim Skander
RELIZANE
Un enfant meurt dans une manifestation
M
écontents de la liste nominative des 250 bénéficiaires
placardée dans le village Zebbouja, dans la commune
de Aïn Tarik, au sud-est du chef-lieu de wilaya, les
postulants sont sortis dans la rue pour exprimer leur
désappointement et ont barré la RN90 reliant Relizane à
Tiaret. Dans cette mêlée, un enfant de 8 ans, C. B., a été
écrasé par une des buses que les protestataires ont utilisées
pour barrer la circulation sur ce tronçon traversant leur
cité. Malgré cet horrible accident, les manifestants ont
persisté dans leur action pour exiger l’annulation de la
liste. «Nous avons nourri de grands espoirs sur ce quota
pour fuir les abris de fortune, mais nous voilà surpris par
une liste meublée par des étrangers et des personnes ayant
bénéficié des autres formules», a tonné un jeune. «Nous
avons souffert durant la décennie noire, nous avons fui
nos habitations qui furent rasées par les hordes sauvages
de terroristes et après que la situation sécuritaire s’est
améliorée, nous sommes revenus pour repeupler la région»,
a lancé un autre avec amertume. Toutes les tentatives des
autorités pour les persuader de libérer la circulation ont été
vaines. Les éléments de la sécurité sont toujours là pour
le contrôle de la situation, au moment où les gendarmes
de la brigade compétente ont ouvert une enquête sur les
circonstances de la mort de l’enfant.
Issac B.
ORAN
50 terrains forestiers pour les apiculteurs
D
ans le cadre du développement
de l’apiculture, la Conservation
des forêts, en collaboration avec
la Chambre de l’agriculture et les
associations des apiculteurs d’Oran,
a ouvert, hier, le premier périmètre
dédié à l’apiculture au niveau de
la forêt de Misserghine, du côté
de la corniche supérieure. D’après
le président de la Chambre de
l’agriculture, ce périmètre, qui s’étale
sur 26 hectares, va permettre aux
apiculteurs d’installer leurs ruches
et aussi de bénéficier de formation
dans ce domaine. Ce site va accueillir
une vingtaine d’apiculteurs avec une
dizaine de ruches chacun. Aussi,
un petit espace de 2 hectares a été
consacré aux débutants et jeunes qui
souhaitent être formés et investir dans
ce créneau. Au total 50 périmètres
seront ouverts au niveau des espaces
forestiers dans plusieurs communes
à Oran. Ces périmètres, qui seront
ouverts dans les communes de Sidi
Ben Yebka, El Ançor, Aïn El Kerma
et Boutlelis peuvent accueillir près
de 300 apiculteurs. Une opération
de recensement des apiculteurs sera
lancée dans ce cadre.
Zekri S.
GDYEL
Coupe dans le budget
des aides sociales
L
a commune de Gdyel vient de revoir le nombre de familles
nécessiteuses à la baisse. L’absence de budget alloué, chaque année,
à cette opération de solidarité initiée au profit des familles démunies
justifie cette décision, a-t-on appris, hier, de sources communales.
En effet, l’APC n’a pas de budget à consacrer à cette action lancée à
l’occasion du mois de Ramadhan. Ainsi, le nombre de nécessiteux a été
réduit pour passer de 4200 familles en 2015 à 2700 en 2016. La wilaya
a débloqué un budget de 700 millions de cts et la direction des affaires
sociales, une autre enveloppe de 220 millions de cts, soit 920 millions
de cts au profit de l’APC pour piloter cette opération, indique-t-on. Le
couffin comprendra des produits alimentaires de base, notamment, la
semoule, la farine, le sucre, le café, le riz, les légumes secs, l’huile, le lait
en poudre et autres. Des contrôles plus rigoureux des listes des familles
démunies ont été exigés afin de barrer la route aux indus bénéficiaires,
précise-t-on.
F. A.
LA PRESSE EN DEUIL
Fodil Baba Ahmed
n’est plus
L
e chroniqueur Fodil
Baba Ahmed, connu
sous le pseudonyme
«El Guelil», auteur de
la rubrique «Tranche de
vie» paraissant dans Le
Quotidien d’Oran, a rendu
l’âme, hier, des suites
d’une longue maladie.
Le défunt, qui s’est
éteint à l’âge de 64 ans, a
commencé très jeune sa
carrière au théâtre et au
cinéma, où il a contribué
au montage de deux
films. Fodil Baba Ahmed,
né le 12 janvier 1952 à
Tlemcen, a été tour à tour
imprimeur, fonctionnaire à
Sonatrach et animateur au
Théâtre régional d’Oran.
Il a également fait un passage à l’Office national pour le commerce et
l’industrie cinématographique. Dans les années 1990, il s’est orienté
vers la presse et a collaboré avec plusieurs quotidiens nationaux, dont
Alger Républicain et L’Espoir. En 1994, il a participé à la fondation du
Quotidien d’Oran, dont il a été le directeur technique. Connu pour son
humour, sa générosité et sa grandeur d’esprit, le défunt a laissé un grand
vide à sa famille, ses collègues, ses amis et à tous ceux qui l’ont connu.
Dans sa chronique «Tranche de vie» très appréciée par les lecteurs,
le défunt a essayé de décortiquer le vécu des Algériens dans un cadre
humoristique avec plein de talent. En 2006, il avait réuni une partie de
ses chroniques dans un recueil qu’il intitula, d’ailleurs, «Tranche de vie».
L’ensemble du personnel du bureau d’Oran d’El Watan présente à sa
famille toutes ses condoléances.
N. H.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 10
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El Watan - Dimanche 5 mai 2016 - 11
RÉGION CENTRE
TRANSPORT PAR TÉLÉCABINE BLIDA-CHRÉA
HASSI R’MEL
(LAGHOUAT)
Opérationnel de nouveau
à partir d’octobre
La cité des 176
Logements sans
eau
L
es habitants de la cité des 176 Logements,
à la commune de Hassi R’mel, se plaignent
de la dégradation du réseau d’eau potable qui
date de l’année 1987. Vu sa défectuosité, il est la
cause des pénuries d’eau. L’un des habitants déclare : «Nous veillons toute la nuit pour attendre
l’arrivée de l’eau potable dans nos robinets, et
encore. Nous souffrons le calvaire ! Les vannes
sont ouvertes tous les trois à quatre jours vers
2h et ceux qui se réveillent à 7h sont pénalisés,
puisque la distribution ne dure qu’une heure».
Les résidants de cette cité réclament l’achèvement du projet de la rénovation du réseau de
distribution de l’eau potable lancé récemment et
le branchement des tuyaux dans les logements.
«Les travaux du projet de réhabilitation du réseau d’eau potable ne sont pas encore achevés,
l’entrepreneur chargé de ce projet a laissé les
tuyaux débranchés dans les caves d’électricité,
ce qui va engendrer un danger réel», dénoncent
des habitants.
Taleb Badreddine
SONELGAZ DE
BLIDA : 1150
MILLIONS DE
CENTIMES DE
CRÉANCES
Le problème du recouvrement
des créances, des agressions
et de la fraude continue de
poser problème à la société
de distribution d’électricité et
de gaz de Blida. Cette
dernière enregistre des
créances qui s’élèvent à 1 150
millions de centimes, dont la
moitié des mauvais payeurs
sont les administrations
publiques. Ajouté à cela les
agressions, les pertes et les
atteintes d’ouvrages qui sont
au nombre de 649 cas sur
l’électricité et 403 sur le
réseau gazier. A retenir aussi
le taux de perte en électricité
que la société de distribution
d’électricité et de gaz de Blida
a enregistré et qui équivaut à
394,31 gigawatt heures, soit
19% des ventes. Lors d’une
conférence de presse
organisée récemment pour
présenter le bilan 2015, le
directeur de la société en
question, M Medjbeur s’est
dit prêt à utiliser tous les
moyens pour récupérer ses
créances et d’introduire un
nouveau système de contrôle
de perte ou de fraude dans les
petits quartiers, où le
phénomène de fraude devient
courant afin d’assurer une
qualité et continuité de
service envers sa clientèle.
Brahim B.
PHOTOS : D. R.
I
nauguré durant les années
1980, le téléphérique BlidaChréa a cessé de fonctionner au
début des années 1990 pour cause
d’insécurité. Quinze ans après son
arrêt, il a été remis en marche, en
janvier 2008, par le ministre des
Transports de l’époque, Amar Tou.
Ayant coûté plus de 12 millions
d’euros, les travaux de rénovation
et de mise à niveau technologique
ont été assurés par la société française Poma Galsky. C’est cette
dernière qui avait construit en
1984 la télécabine de Blida, immobilisée depuis 1994 suite à des
actes de sabotage et pour des
raisons sécuritaires. Mais cette
remise en marche n’a pas duré.
Le citoyen n’a pas eu le temps de
profiter du transport par télécabine
alors qu’il avait pendant plusieurs
années espéré son relancement,
et ce, vu les nombreux avantages
qu’il offre (pas de circulation, vue
panoramique, pratique…). A peine
démarré, la télécabine tombait
souvent en panne, jusqu’au jour où
les autorités concernées ont décidé
de l’arrêter vu que son fonctionnement commençait à représenter
un danger pour les usagers. Les
12 millions d’euros injectés pour
sa relance n’ont malheureusement
pas été profitables au citoyen.
Les feux de forêt ayant endom-
magé une partie du câble, les
constructions non autorisées devant des pylônes, l’endommagement d’un réducteur… ont rendu
le déplacement par télécabine dangereux. Actuellement, des travaux pour relancer ce moyen de
transport sont en cours. Ils sont
assurés par la société algéro-française, l’Entreprise de transport
algérien par câbles (ETAC). Ils ont
commencé en janvier 2016 pour
prendre fin en octobre prochain.
Lors de sa visite à la gare de
transport par télécabine de Blida,
Abdelkader Bouazghui, wali de
Blida, a été informé par la société
chargée de relancer ce moyen de
transport des problèmes rencontrés
sur le terrain. Certains citoyens
sont même allés jusqu’à creuser
au-dessous des pylônes pour y
construire des murs et des clôtures
à leurs fermes de fortune. Sur
place, le wali a instruit le président
de l’APC de Blida d’intervenir
avec la Gendarmerie nationale afin
d’éradiquer toutes les constructions informelles situées sur le
périmètre protégé, et qui s’avèrent
dangereuses pour le bon fonctionnement du transport par télécabine.
Mohamed Benzerga
WISSAM EL MOUKAHAL. Directeur général de l’ETAC
«On doit tout planifier en amont pour
éviter les pannes»
Issue d’un partenariat
algéro-français conclu en
décembre dernier,
l’Entreprise de transport
algérien par câbles (ETAC) —
ayant comme actionnaire la
société française de
transport par câble Poma
(49%), l’Entreprise de
transport urbain et
suburbain d’Alger (Etusa)
(41%), ainsi que l’Entreprise
du métro d’Alger (EMA)
(10%) — a pour mission le
développement,
l’exploitation et la
maintenance de tout le
réseau d’appareils urbains
de transport par câble en
Algérie. Evitant de parler du
coût des investissements
que son entreprise mène,
son directeur général dit
que ses services favorisent
la formation et
l’anticipation des risques
pour offrir aux usagers un
déplacement de qualité.
Qu’en est-il des travaux
concernant la remise en marche
du transport par télécabine BlidaChréa ?
Les travaux ont commencé en
janvier dernier et prendront fin en
octobre. Les travaux concernent la
ligne Blida-Chréa et les gares. On
a démantelé toutes les cabines pour
les rénover et on intervient sur la
ligne pour la sécuriser.
Il faut signaler qu’on bénéficie
de la compétence et du savoir-faire
de Poma. La ligne Blida-Chréa,
7 km, est l’une des plus longues au
monde et nécessite une attention
particulière. Tout le monde est
mobilisé pour la réussite de l’opération. Mais on compte sur l’aide
des autorités locales pour raser les
dangereuses constructions (murs)
érigées par des citoyens à côté des
pylônes. On espère que ce genre de
«crime» ne se reproduira plus car
cela va de la sécurité des usagers.
Actuellement, nous avons une quarantaine de salariés à Blida (sécurité
et mécanique) qui travaillent d’arrache-pied pour que le transport par
télécabine soit opérationnel dans
les délais prévus.
On est là non seulement pour
remettre en marche la machine,
mais pour penser à sa pérennité
dans l’avenir. On doit gérer en préventif et être en mesure d’anticiper
les risques pour que le problème lié
à une quelconque panne soit vite
résolu et non pénalisant. Bref, on
veut un investissement pérennisé,
on doit tout planifier en amont pour
éviter les pannes.
Et cela exige aussi une bonne
formation de vos éléments…
Pour que notre investissement
soit réussi, il nous faut surtout une
bonne prise en charge de nos travailleurs. Cela fait partie de notre
politique. La formation continue et
le transfert de la technologie et de
la compétence figurent parmi nos
priorités afin de pérenniser notre
investissement. En dehors de Blida,
nous gérons le transport par télécabine dans plusieurs autres wilayas
d’Algérie. En tout, nous avons 300
travailleurs et nous comptons étoffer notre personnel, surtout dans le
domaine technique. Je profite de
l’occasion pour informer vos lecteurs que notre entreprise aura prochainement un centre de formation
dédié au transport par câble unique
en son genre au monde. Il sera tout
simplement le plus moderne, avec
des moyens pédagogiques des plus
avancés. Un centre similaire ouvrira
ses portes bien après en France.
M. Benzerga
LOTS INDUSTRIELS
À MÉDÉA
Déchéance du droit
de concession
contre plusieurs
bénéficiaires
U
ne procédure de déchéance du droit de
concession de foncier industriel a été
engagée récemment dans la wilaya de Médéa à
l’encontre de plusieurs bénéficiaires qui n’ont
pas entamé leurs projets, après l’expiration de
la durée légale de trois années, a-t-on appris
du directeur de l’industrie et des mines. Cette
procédure intervient suite à la décision prise,
en février dernier, par le chef de l’exécutif, lors
d’une inspection de différentes zones industrielles et d’activités de la région, de déchoir
de leur droit de concession les investisseurs
qui ont failli à leurs engagements, a indiqué à
l’APS, Lotfi Rezzoug. Cinq investisseurs sont
touchés actuellement par cette mesure, a souligné ce responsable, précisant qu’une procédure
d’annulation du contrat de concession, délivré
dans la cadre Calpiref, a été engagée auprès des
tribunaux qui devraient se prononcer prochainement sur le sujet. Une procédure similaire
est en cours et concernerait, cette fois, 18 autres
investisseurs qui se trouvent dans la même
situation, a-t-il encore ajouté, expliquant que
ces dispositions réglementaires ont été prises,
après un constat de carence relevé par la commission de suivi. Les lots de terrain récupérés
seront mis à la disposition des investisseurs,
après étude et examen des projets proposés à
la commission en charge de la validation et
l’agrément de ce type d’investissement, a fait
savoir M. Rezzoug, indiquant que l’opération
d’épuration du dossier d’attribution de lots
terrain, à vocation industrielle, va se poursuivre
pour cibler l’ensemble des zones industrielles
et d’activités de la région. Il a rappelé, dans
ce contexte, que pas moins de 442 lots de terrain, répartis entre zones industrielles et zones
d’activités, ont été cédés à des privés, dont une
partie a été attribuée, durant les années 1980 et
1990, par l’agence de gestion et de régulation
foncière de wilaya.
Pour garantir une meilleure gestion de ce
foncier industriel, très convoité par les particuliers, un délai de six mois est accordé au
bénéficiaire afin de finaliser les procédures
de lancement du projet et entamer, aussitôt,
la phase de concrétisation de l’investissement
projeté. L’investisseur disposera, au terme de
cette nouvelle mesure, de trois années pour que
son projet entre en phase d’exploitation. Passé
ce délai, il se verra retirer son acte de concession et remplacer automatiquement par un autre
demandeur, selon ce responsable.
APS
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 11
RÉGION EST
CHELGHOUM LAÏD (MILA)
SKIKDA
Des concessions
pour l’exploitation
du corail
La zone industrielle
retrouve des couleurs
L
● Un considérable programme de réhabilitation de l’unique zone industrielle de la wilaya,
vient d’être achevé, moyennant un gros budget.
PHOTOS:D.R.
A
près des années de disette,
l’entretien et la maintenance de la zone industrielle (ZI) est de mise. L’état de
celle-ci, qui préoccupe au plus
haut point la direction générale de
la Société de gestion immobilière
(SGI), a plutôt «évolué dans le
bon sens», a-t-on constaté. Sur les
115 lots, les 80 opérateurs en activité œuvrent dans des conditions
on ne peut plus satisfaisantes sur
une superficie totale de 210 ha.
Concernant la superficie cédée,
elle est de 147 ha. «Un important
investissement a été consenti sur
le budget de l’Etat pour redorer le
blason terni de la zone industrielle
de Chelghoum Laïd», explique
la directrice générale de la SGI,
Mme Souhila Degha. Et d’ajouter: «Une 2e zone industrielle, qui
s’étalera sur une superficie de
247 ha, est en voie de création au
niveau de la méga cité Djamaâ
Lakhdar, plus connue sous le nom
de ‘‘Boukarana’’». Il y a lieu de
noter que ladite zone industrielle
(celle de Chelghoum Laïd) a
bénéficié, jusqu’ici, de 2 grands
projets de restauration. Le 1er a été
réalisé à 100% entre 2009/2010
pour une enveloppe de l’ordre
de 220 millions de dinars. Quant
au second, dont les travaux ont
été lancés en 2012, a été réhabilité moyennant une somme de
153 MDA. Les deux projets ont
été accomplis dans le cadre du
programme de soutien à la crois-
Six wilayas de l’Est, dont Mila, ont bénéficié de nouvelles zones industrielles
sance économique (2005/2009).
Il faut également retenir qu’une
muraille de protection de 9 km a
été confectionnée tout autour de la
ZI. Il en est de même concernant
la réalisation de 6 km de route et
d’un réseau de 4 km d’alimentation en gaz (basse pression).
S’agissant de l’éclairage public,
des réseaux anti-incendie et de
l’alimentation en eau potable,
«ils sont fonctionnels à hauteur
de 90% et 95% , les axes routiers
sont aussi régulièrement entretenus», nous assure-t-on. «Sans
jeu de mots, j’étais responsable
à Réghaïa et Alger, mais la zone
industrielle de Chelghoum Laïd
est bien meilleure sur tous les
plans», martèle notre allocutaire.
PROBLÈMES DE
RECOUVREMENT
Cet état de grâce, si on doit le
qualifier ainsi, est, néanmoins,
perturbé par le casse-tête des redevances non honorées par l’usine
du ministère de la Défense nationale (MDN) de confection de
chaussures. Notre interlocutrice
dira, à ce propos, que «près de
40% des occupants de la zone
industrielle sont des militaires. Et,
parmi ces derniers, il y en a qui
LES GARDIENS DE PARKING S’ORGANISENT
Les parkings se mettent petit à petit au diapason. Et pour cause, la réglementation de ces aires
anarchiques, qui ont essaimé des années durant, quasiment l’ensemble des quartiers de la ville, sont au
centre des préoccupations des responsables locaux. Ces derniers ont attribué la gérance de ces aires de
stationnement, principalement, à des jeunes en difficultés. De sorte à ce que ces espaces constituent
pour eux une source de recettes et engrangent par la même des entrées supplémentaires au profit de la
municipalité. En ce sens, l’on apprend qu’à ChelghoumLaïd, pas moins de 29 parkings de stationnement
d’une capacité totale de 1970 véhicules/jour, ont été dégagés au profit de 42 bénéficiaires. 7 autres
installations similaires pouvant absorber 150 véhicules seront réparties sur 9 bénéficiaires, dans la
commune d’Oued Athmania. Des programmes similaires touchant en la matière toutes les communes
sont prévus dans les tout prochains jours. Il n’en demeure pas moins, à en croire certaines informations,
que «dans quelques quartiers, des jeunes pratiquent un véritable trafic de faux et usage de faux en
M. B.
présentant aux automobilistes des arrêtés communaux traficotés de gardiens de parking».
s’acquittent de leurs redevances
avec un certain retard et d’autres
qui tournent le dos à cette obligation. Nous avons été contraints
d’ester ces derniers en justice».
Autre point noir : le marché de
gros des fruits et légumes, qui est
situé à quelques encablures de la
ZI, n’est pas fait pour arranger
les choses. La chefferie de la SGI
se plaint, en outre, des odeurs
pestilentielles qui se dégagent des
monticules d’avaries abandonnées anarchiquement à quelques
dizaines de mètres de l’institution
sus-mentionnée. D’autre part, le
passage incessant de centaines de
véhicules de gros tonnage en plein
milieu de la ZI n’est pas fait pour
arranger les choses. Et pour cause,
«les routes remises en état à coups
de grosses enveloppes financières
sont, au bout d’un certain temps,
dégradées et déchiquetées», déplore la première responsable de
la SGI. Et pour clore le chapitre
des déficiences, il faut aussi retenir que les lieux sont fréquentés
par des vendeurs et des consommateurs de boissons alcoolisées.
Certes, des descentes policières
y ont été effectuées, mais le mal
persiste.
M. Boumelih
e ministère de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche a retenu quinze (15) contrats
de concession d’exploitation du corail pour la
wilaya de Skikda, après un gel de plusieurs années,
a indiqué le directeur de la pêche et des ressources
halieutiques, Hocine Bousebia, rapporte l’APS. Les
concernés par la pêche du corail devront soumissionner pour participer aux enchères pour l’obtention de
concessions d’exploitation de cette ressource, après un
appel d’offres national prévu «au début de juin», a-t-il
précisé. Et de souligner que «la pêche du corail est soumise à des conditions strictes, définies par la nouvelle
loi sur la pêche et l’aquaculture, promulguée en 2015».
La durée du contrat de concession s’étale sur une année
renouvelable jusqu’à 5 ans.
La quantité de corail pêchée annuellement ne doit pas
dépasser les 100 kg. Les opérateurs retenus doivent disposer d’un bateau de pêche équipé de tous les moyens
nécessaires à côté d’une équipe de plongeurs professionnels, selon la même source. Le débarquement du
corail pêché est prévu dans le périmètre d’exploitation
du port de Stora, selon la même source. L’Agence
nationale pour la transformation de l’or et des autres
métaux précieux (Agenor) se chargera de l’acquisition
du corail pêché, a souligné le responsable, précisant
que dans d’autres cas, des autorisations de transport
et de commercialisation de cette ressource seront données aux exploitants pour la vente du corail à l’Agence
nationale Agenor ou aux usines nationales concernées
par sa transformation et son exploitation, a-t-il noté
La pêche de ce produit, qui se fera sur le littoral de la
wilaya de Skikda, long de 140 km, entre les communes
de Oued Zehour et d’El Mersa sera soumise au contrôle
de représentants de la direction du secteur et des gardes
côtes, a-t-on conclu.
R. R.
ANNABA
Il vole 160 millions de
centimes à son oncle
I
l a volé 160 millions et un lot de bijoux à son oncle.
Le voleur a remboursé ses dettes et a passé quelsques
jours en Tunisie. Les éléments de la gendarmerie de la
brigade d’El Hadjar ont présenté hier devant le procureur de la République près le tribunal local, le nommé
S.A., 25 ans, pour vol, commis au préjudice de son
oncle. Il a été placé sous mandat de dépôt. La victime
s’est présentée, il y deux jours, à ladite brigade territoriale pour déposer une plainte pour le vol de la somme
de 160 millions de centimes et d’un lot de bijoux, commis pendant l’absence des membres de sa famille durant
la matinée du même jour, par le mis en cause (son
neveu) qui a été aperçu par des voisins à sa sortie de sa
demeure à E Hadjar. L’auteur présumé, accompagné de
son père, s’est livré de son plein gré à ladite brigade territoriale, avec en sa possession la somme de 10 millions
de centimes représentant une partie de l’argent volé,
tout en avançant qu’il a remboursé ses dettes auprès des
commerçants et effectué un voyage en Tunisie avec le
reste de la somme.
Leila Azzouz
CITÉ ZOUAGHI DE CONSTANTINE
Des travaux qui s’éternisent
● A rappeler que ce projet de création d’un bâtiment municipal ne date pas d’hier, il a été inscrit dans le Plan d’occupation du sol (POS) en 1997.
D
eux ans après le lancement des travaux d’un siège administratif communal, sis au boulevard des Cliniques, à la cité Zouaghi
Slimane, le taux de réalisation a atteint à peine 60%. A considérer
la cadence des travaux, la cité Zouaghi n’est pas près de voir son
antenne administrative, selon une source de l’APC. Pourtant, ce
quartier en pleine expansion a, plus que jamais, besoin d’une mise
à niveau sur tous les plans. A rappeler que ce projet de dotation de
cette cité d’un bâtiment municipal ne date pas d’hier. Il a été inscrit
dans le Plan d’occupation du sol (POS) en 1997. Depuis, plusieurs
obstacles sont survenus, entravant la concrétisation du projet. Les
années se sont succédé sans que l’infrastructure promise voie le
jour. Cette antenne est d’une grande importance, vu son rôle dans
le soulagement des habitants de Zouaghi sur le plan administratif.
Fin décembre 2015, la décision de reprendre le projet a été entérinée par la municipalité de Constantine, lors d’une rencontre tenue
au siège de l’APC, avec différentes associations des quartiers
de la ville, par Mohamed Rira, maire de Constantine, Mohamed
Taleb, chef de daïra et des élus. D’après notre source, la décision
de mettre sur pied ce bâtiment administratif était prise avant la fin
de l’année 2014. Une année après que l’on a décidé de relancer le
projet ! Concernant toujours la nouvelle délégation, le ministère de
l’Intérieur a donné son approbation pour la réalisation de ce projet
tout en débloquant un budget de 10,5 milliards de centimes. Une
étude du projet a été menée et achevée afin de lancer les travaux
de construction du siège de la délégation il y a bien longtemps. En
outre, notre source a affirmé que le chantier traîne encore et plusieurs défaillances ont été soulevées. D’ailleurs, les services de la
commune ont adressé, récemment, deux mises en demeure à cette
entreprise et au bureau d’études chargé du suivi, car ils n’ont pas
respecté les délais.
Y. S.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 11
RÉGION OUEST
MOSTAGANEM
CHLEF
Vers l’augmentation
du quota de ciment
pour les entreprises
Trois hôpitaux inaugurés
● En visite d’inspection dans la wilaya de Mostaganem, le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière a inauguré trois hôpitaux de 60 lits dans les
communes de Mesra, Bouguirat et Aachacha.
PHOTO : DR
L
Les trois hôpitaux sont dotés d’équipements modernes
L
es trois infrastructures sont
équipées des technologies
médicales ultramodernes livrées
par une société hollandaise connue
pour la qualité de ses équipements
afin de moderniser et améliorer les
services de gynécologie obstétrique,
les urgences médicochirurgicales
et les scanners. «Mostaganem est
actuellement la seule wilaya dotée de
ce genre d’équipements dans tout le
pays», a déclaré Abdelmalek Boudiaf.
Par ailleurs, le ministre a visité le
chantier du CHU de Kherrouba, d’une
capacité de 240 lits, dont les travaux
ont enregistré beaucoup de retard à
cause du bureau d’études, lequel a
été plusieurs fois rappelé à l’ordre par
l’administration. Selon des sources
fiables, l’EPH Che Guevara n’a pas été
programmé dans la visite du ministre
et cela à la suite d’une commission
d’inspection, laquelle s’est rendue la
veille sur les lieux et a constaté l’état
lamentable de l’Etablissement.
A noter que le ministre de la Santé
était très attendu ces derniers jours
par les habitants de Mostaganem,
lesquels souhaitaient avoir un centre
de radiothérapie. M. Boudiaf a
L
e ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat
a annoncé l’enregistrement de 100 projets touristiques à Oran ainsi
que la réalisation d’une nouvelle haute école de l’hôtellerie et du tourisme.
Amar Ghoul était en visite, ce week-end, à Oran, où il a donné le coup
d’envoi de la saison estivale 2016 dans la station balnéaire de Cap Falcon
relevant de la daïra de Aïn El Turck. La ville abritera, le mois d’octobre, un
premier colloque international de l’Organisation mondiale du tourisme,
qui verra la participation d’une panoplie d’experts et de professionnels du
secteur touristique. Interrogé, en marge de la visite, sur la question de la
promotion du tourisme familial, Amar Ghoul a déclaré qu’il a été décidé de
réhabiliter le camping familial au niveau des stations balnéaires ou dans les
forêts, et ce, à travers l’instauration des camps de toile. «Etant un vecteur
indissociable du tourisme de masse, le camping en famille ou en groupes
de jeunes, doit être ressuscité et les investisseurs potentiels dans ce créneau
doivent être encouragés», dit-il. Et d’ajouter que «des directives strictes ont
été données aux walis afin de mettre tous les moyens en leur possession pour
relancer ce créneau et lever les contraintes administratives qui pèsent sur
certains jeunes promoteurs».
Karim Bennacef
Zoom sur l’entreprise
Desjoyaux piscines
20 ans de réclusion pour homicide
A
ccusés dans une affaire d’homicide volontaire et de non-dénonciation
de crime, trois mis en cause, dont le principal accusé, B.W., tous ayant
la vingtaine, ont comparu, cette fin de semaine, devant le tribunal criminel
de la cour d’Oran. Le principal prévenu a écopé de 20 ans de réclusion et les
deux autres de 10 années de réclusion. Dans la nuit du 23 au 24 mai 2015,
une dispute éclate entre B. W. et sa victime du même âge. L’altercation, qui
porte sur des effets vestimentaires volés par la victime au mis en cause,
dégénére rapidement pour en arriver aux mains. Les jeunes présents à cette
scène sépareront ces deux derniers. Toutefois, l’état d’ébriété dans lequel
se trouvait le mis en cause ne le calmera pas pour autant. Il surprendra
la victime et lui portera, selon le rapport du légiste, 4 coups de couteau,
qui lui occasionneront une hémorragie fatale. Avant de rendre l’âme, la
victime a eu le temps de confirmer à son père le nom de son agresseur
B.W. Par ailleurs, les deux autres prévenus, amis de B.W., tenteront de lui
venir en aide en lui prenant le couteau et le jetant au niveau des rails du
tram, où il sera retrouvé. Cités à la barre du tribunal criminel, les mis en
cause se contrediront plus d’une fois. B.W. en tentant de se défendre face
à ses contradictions, dira que le jour des faits, il se trouvait sous l’emprise
de l’alcool. Une déclaration reprise par les deux autres. Le représentant du
ministère public avait requis la peine de mort contre les trois accusés. La
défense a plaidé les circonstances atténuantes.
S. Moncef
PHOTO : DR
A
Le manager Abdelkader Brahimi
standing, on pense à l’aménagement de piscines. Parfois,
on pense même à les aménager sur la terrasse, sur le
toit de l’immeuble» Ceci étant dit, il reconnaît que cet
engouement pour les piscines est de la seule initiative de
particuliers et non de l’Etat. «On nous sollicite toujours à
titre privé, ce ne sont jamais des appels d’offre publique.
On peut dire que 90% de nos clients sont des particuliers.
Nous construisons toutes formes et toutes dimensions
de piscine. Et nous espérons avoir aussi les marchés
publics», nous explique Abdelkader Brahimi, qui précise
qu’en 2005-2006, son entreprise a fait des propositions
d’offre au niveau de nombre de daïras, mais sans résultats
probants.
R. O.
ORAN
Une école de tourisme en chantier
donné officiellement son accord en
insistant tout d’abord sur la formation
en oncologie et la préparation d’un
emplacement au niveau du CHU
de Kherrouba. Le nouvel hôpital
de Achaacha bénéficiera d’un
service d’oncologie, évitant ainsi
aux 72 cancéreux de la région les
longs déplacements. En outre, une
convention a été signée entre l’OPGI
et la direction de la santé pour la
réalisation de 80 logements, dont 60
pour les médecins de la santé publique
et 20 pour les professeurs de la faculté
de médecine.
Salim Skander
SALON DU LOGEMENT ET DE L’IMMOBILIER
l’occasion du Salon Logimo qui s’est tenu à Oran, au
Centre des conventions, du 1er au 4 juin, nous avons
fait un zoom sur une entreprise ayant pris part à cette
manifestation économique et qui se trouve aujourd’hui en
plein essor.
Desjoyaux piscines, dont la maison mère se trouve à
Alger et le siège social en France (Saint-Etienne), a deux
annexes, la première à Aïn El Turk, la seconde à Annaba.
Desjoyaux piscines a cette particularité d’être le premier
réseau mondial spécialisé dans l’aménagement de piscines
dont le revêtement réalisé en PVC armé, matière à même
de garantir l’étanchéité du bassin.
«A Desjoyaux piscines, la filtration est intégrée, sans
canalisation et sans tuyau enterré», nous explique le
manager, Abdelkader Brahimi, avec qui nous nous
sommes entretenus. «La filtration est intégrée. Nous
utilisons un système moderne, car dans l’ancien système,
on avait recours à des tuyaux enterrés et des canalisations
reliées à un local technique».
Desjoyaux piscines est installé à l’ouest du pays, dans
la commune de Aïn El Turk, depuis 2005. Il faut savoir
que le marché de l’aménagement des piscines, malgré
les apparences, va dans le sens croissant en Algérie.
«Rien que pour la ville de Aïn El Turk, on dénombre pas
moins de 600 piscines, pour la plupart installées chez des
particuliers», nous explique Abdelkader Brahimi.
Desjoyaux piscines, après s’être installée à Aïn El Turk
et Annaba, compte prochainement ouvrir une annexe au
Sud, plus précisément dans la ville de Hassi Messaoud.
Au Sud, nous explique Abdelkader Brahimi, cette
entreprise est très sollicitée, notamment par la société
Red-Med qui veut aménager des piscines dans sa base de
vie. D’après le manager, la culture d’aménagement des
piscines est à présent ancrée dans les mœurs algériennes.
«Maintenant, quand on construit des habitations de haut
e nouveau PDG de l’Entreprise des ciments et dérivés de Chlef
(ECDE) a promis d’augmenter le quota de ciment des entreprises
de réalisation dès le 15 juin prochain. L’annonce a été faite lors de
la réunion tenue lundi, avec les directeurs de l’OPGI et des Equipements
publics et les présidents de la Chambre de commerce et d’industrie
et de l’Union générale des entreprises algériennes. Selon une source
concernée, le premier responsable de l’ECDE a affirmé que l’écart
constaté en avril et mai sera résorbé suffisamment dès la mi-juin, date à
partir de laquelle la programmation habituelle sera rétablie normalement.
Il faut signaler que nombre de chefs d’entreprise engagées dans la
réalisation de projets publics, ont soulevé, récemment, une diminution de
leur quota de ciment mensuel, ce qui est synonyme de risque de paralysie
des chantiers dans les secteurs prioritaires, tels l’habitat, l’éducation, la
santé, l’enseignement supérieur, etc. On croit savoir que le PDG de la
cimenterie, fraîchement installé, s’est engagé à rétablir la situation qui a
résulté de la mise en œuvre d’une nouvelle organisation en la matière. A
signaler que la cimenterie de Chlef produit journellement 7 500 tonnes
destinées aux utilisateurs de plusieurs wilayas. On sait, par exemple,
que plus de 130 000 tonnes de ciment ont été livrées à l’entreprise de
réalisation de la Grande Mosquée d’Alger.
A.Y.
Un atelier de contrefaçon
de vêtements démantelé
U
n atelier clandestin spécialisé dans la contrefaçon de vêtements
de marque a été démantelé, jeudi, par les services de la 15e sûreté
urbaine dans le quartier de Maraval. Une perquisition ordonnée dans ce
local situé à la rue El Idrissi a permis aux enquêteurs de mettre la main
sur un important lot d’équipements, dix machines à coudre, 2500 pulls
contrefaits destinés à être commercialisés en plus d’un lot de tissus.
Les investigations ont révélé que le propriétaire n’avait pas de registre
du commerce pour exercer cette activité. Poursuivant leurs recherches,
les policiers découvrent également que les huit femmes qui exerçaient
au sein de cet atelier travaillaient toutes au noir. Un inventaire a été
établi et l’ensemble du matériel a été saisi. Les policiers ont interpellé
le propriétaire de l’atelier ainsi que le personnel pour complément
d’enquête.
F. A.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 12
KABYLIE INFO
SAISON ESTIVALE À BÉJAÏA
Sera-t-on au rendez-vous ?
● Le parc hôtelier s’est enrichi de trois nouveaux établissements qui fourniront 424 lits seulement, alors que huit camps de toile sur 24 ont été fermés.
DES ÉQUIPEMENTS
PUBLICS POUR
BIZIOU
Dans le souci de rapprocher
l’administration de l’administré,
le village Biziou, dans la
commune d’Amalou, a bénéficié
de l’inscription de deux projets
d’équipements publics de base.
Il s’agit, en l’occurrence, d’une
antenne administrative et d’une
agence postale.
Ces infrastructures sont en cours
de construction, est-il loisible de
constater. «La réalisation de ces
équipements est couverte par
des crédits issus des plans
communaux de développement»,
nous fait savoir M. Azzoug, le
président de l’APC d’Amalou.
Deuxième agglomération après
le chef-lieu communal, Biziou,
une bourgade populeuse située
à un jet de pierre de l’Oued
Soummam, affiche une
expansion urbaine chaotique et
une croissance démographique
exponentielle.
L’implantation de ces nouvelles
structures publiques arrive à
point nommé, pour répondre à
un besoin pressant en matière
de prestations de proximité.
«Les gens sont fatigués d’être
obligés de se rendre à Amalou,
pour le moindre document d’état
civil ou une simple légalisation
de signature. Il en est de même
pour les services postaux, qui
requièrent de rallier la ville
d’Akbou ou celle de Seddouk»,
souligne un retraité de
l’éducation de Biziou, en
appelant vivement de ses vœux à
la livraison de ces équipements
publics dans les délais impartis.
M. A.
Baigneurs et ordures se disputent encore nos plages
fisant. Cette année, la wilaya risque
d’accueillir les estivants dans les
mêmes conditions que l’année précédente, car l’amélioration promise des
conditions d’accueil ne se confirme
pas sur le terrain.
En 2015, le nombre d’hôtels a évolué
de trois établissements seulement
avec un apport de 424 lits supplémentaires sur un total de 4447 lits,
contre 2987 lits (42 hôtels) en 2014.
Il est utile de souligner qu’une bonne
partie de la capacité d’accueil de la
wilaya est fournie par 24 campings
-dont 8, se situant sur des terrains
attribués dans le cadre de projets
d’investissement, ont été fermés cette
année- et 17 camps de vacances et de
loisirs (CVL) qui ramènent le chiffre
à 16 342 lits, soit une couverture à
hauteur de 61%, selon les chiffres
de la direction du tourisme et de
l’artisanat.
34 PLAGES AUTORISÉES
Par ailleurs, la direction du tourisme a recensé 34 plages autorisées. Bientôt, le nombre de plages
surveillées sera porté à 39. Le wali
a ordonné l’ouverture de quatre
nouvelles plages à la baignade dans
la commune de Beni Ksila et la plage
Achrit d’Aokas, mais qui ne seront
pas opérationnelles cette année pour
défaut de surveillance. La promesse
d’aménagement et de sécurisation
des cinq autres plages non autorisées,
du moins celles qui ne présentent pas
un danger sur la santé publique du
fait du déversement des eaux usées,
n’a jamais été tenue.
A ce titre, la commission mixte de
l’administration paraît être une boîte
d’enregistrement des contraintes et
des écueils puisque des mesures
écrites sont annoncées mais ne
semblent pas être appliquées.
Les six millions d’estivants qui se
ruent vers les côtes de Béjaïa risquent
de se retrouver encore une fois
face aux mêmes dysfonctionnements
et anomalies. Si l’administration
charge les estivants quant à la prolifération des déchets, il n’en demeure
pas moins qu’elle ne répond toujours
pas aux doléances des communes
qui demandent une aide financière,
matérielle ou en ressources humaines
pour faire face à la collecte des
ordures.
Nordine Douici
Un secteur à l’heure des coupes budgétaires
L
estivants vers les villes côtières.
’investissement touristique
Les projets publics qui ont été
qui devait venir en appoint
lancés sont au stade embryonaux activités touristiques, booster
naire. Ils se résument à l’achèvel’économie locale et conforter «la
ment de quelques études de zones
destination Béjaïa» tourne au ratouristiques essentielles pour
lenti. Le secteur a subi des coupes
amorcer l’investissement privé. Il
budgétaires importantes dans le
est question aussi d’autres études
cadre de l’austérité à travers le gel
d’aménagement des plages et de
de nombreux projets.
création de sites naturels qui sont
Cinq opérations ont été gelées
en cours d’approbation.
en application des instructions
Par ailleurs, en termes d’emploi
du Premier ministre, selon la
et d’amélioration des conditions
direction du tourisme. Il s’agit
et capacités d’accueil de la wide l’étude d’aménagement de
laya, l’administration mise sur le
trois plages, Azaghar, Tassift El
secteur privé. Mais celui-ci peine
Marsa et Souk El Tenine, en
à décoller. En effet, quatre projets
l’occurrence. L’étude d’aménaseulement, des structures d’acgement d’un site touristique à
L’étude
d’aménagement
du
site
des
cascades
de
Kefrida
est
gelée
cueil, sont en cours de réalisation
la baie des Aiguades (Béjaïa),
sur 67 projets. La réalisation de
annoncé juste après la démolition
et Akfadou au sud-ouest de la wilaya ainsi que
des baraquements installés illicitement sur les l’étude d’aménagement du site des cascades de l’ensemble des opérations, dans ce secteur, dotera
lieux, attendra aussi une hypothétique embellie Kefrika, dans la commune de Taskriout, sont la wilaya de 22 384 lits supplémentaires, mais cela
financière. Dans l’arrière-pays, des projets sont désormais gelées. Pourtant les pouvoirs publics ne sera pas pour les trois années à venir compte
également suspendus. Des opérations, comme la se targuent de valoriser les potentialités naturelles tenu des contraintes administratives et d’autres
mise en valeur et l’aménagement de trois stations et culturelles de cette zone de manière à enrichir liées aux investisseurs qui retardent le lancement
N. Douici
climatiques sur les hauteurs d’Adekar, Bouhamza l’offre touristique et réduire la pression du flux des effectif des travaux.
PHOTO : D. R.
AMALOU
PHOTO : EL WATAN
B
éjaïa n’est pas prête à accueillir les estivants. C’est
l’avis des élus de l’Assemblée populaire de wilaya, qui ont
examiné le secteur du tourisme en
session extraordinaire, à la veille
du lancement de la saison estivale
de 2016.
Cette année, une bonne partie de
la période estivale coïncidera avec
le mois de Ramadhan et l’attente
de l’affichage des résultats des
examens de fin d’année. Ce qui
implique que le début des vacances
sera effectif après la fin du Ramadhan et l’annonce des résultats du
bac. Une aubaine pour les pouvoirs
publics pour parachever les préparatifs qu’ils ne semblent pas avoir terminés. Dans les villes du littoral, sur
les plages et au chef-lieu de wilaya,
rien ne montre qu’on est fin prêts
pour la saison estivale.
L’heure est aux accommodements
des ménages pour accueillir le mois
sacré pendant que l’administration
se démène pour pallier les lacunes :
traçage des lignes blanches sur la
chaussée, réfection interminable des
trottoirs, de l’éclairage public et
du réseau AEP, désherbage, le tout
à quelques heures du lancement
officiel de la saison estivale. Toutefois, rafraîchir la peinture urbaine
et nettoyer les plages n’est pas suf-
Mobilisation contre les feux de forêt et les MTH
D
eux commissions de wilaya ont
été installées par le wali récemment. La première concerne la
prévention, la protection et la lutte
contre les feux de forêt, où une série
de mesures préventives est prévue
pour sensibiliser les citoyens, dont
les agriculteurs, en vue de mieux protéger la forêt. Une instruction ferme
a été donnée à tous les directeurs de
l’exécutif, réunis lors d’un conseil
de wilaya, afin de réquisitionner
les engins des entreprises au niveau
des différents chantiers lancés pour
venir en aide aux agents de la Protection civile en cas d’incendie.
Un plan Orsec sera également mis
en service pour lutter contre les feux
de forêt. La wilaya de Béjaïa est à
chaque fois confrontée à ce phénomène étant donné qu’elle est en
majorité montagneuse.
La deuxième commission de wilaya
installée concerne la lutte contre les
maladies à transmission hydrique,
elle est chargée d’élaborer un plan
d’action de lutte contre les MTH et
assurer le contrôle, en collaboration
avec les bureaux d’hygiène des communes.
Présidée par le wali, elle est composée des directeurs de la réglementation générale, la santé, l’agricul-
ture, l’hydraulique, l’énergie et le
commerce et a été élargie à tous les
membres du conseil de wilaya. Les
membres de cette commission sont
instruits afin de multiplier les inspections d’hygiène.
Une
journée
d’information sera organisée pendant
la première semaine du Ramadhan sur la lutte contre les MTH.
Ali F.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 13
I N T E R N AT I O N A L E
LE PRÉSIDENT SAHRAOUI MOHAMED ABDELAZIZ INHUMÉ HIER
L’homme s’en est allé, la lutte continue
● Le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a été enterré hier à Bir Lehlou, dans les territoires libérés, rapporte l’APS.
La dépouille du défunt est accueillie par des milliers de réfugiés sahraouis pour un ultime hommage
armée qui est légalisée par l’ONU pour
tous les peuples colonisés.» Ancienne colonie
espagnole, le Sahara occidental a été annexé
en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario
réclame l’indépendance du territoire à travers
un référendum d’autodétermination, alors
que le Maroc offre une autonomie sous sa
souveraineté. En août 1979, la Mauritanie signe
un accord de paix avec le Polisario, renonçant
au sud du Sahara occidental. Une aubaine
pour les forces marocaines, qui n’ont pas tardé
à s’y déployer.Entre 1980 et 1987, le Maroc
construit un mur militarisé qui partage en deux
le territoire sahraoui. Un cessez-le-feu est signé
sous l’égide de l’ONU en 1991, à la condition
qu’un référendum d’autodétermination soit
organisé.Rabat propose comme solution une
autonomie dans le cadre de la souveraineté
marocaine. Option rejetée par les Sahraouis,
qui souhaitent l’indépendance. Envoyé spécial
de l’ONU au Sahara occidental, James Baker
présente un plan, en 2003, qui prévoit un
régime d’autonomie pour une durée de 5 ans,
suivi d’un référendum comportant l’option
de l’indépendance. Les électeurs seront les
Sahraouis et toute autre personne de plus de
18 ans vivant au Sahara occidental depuis au
moins 4 ans. Accepté par le Polisario, le plan
est rejeté par le Maroc. D’où la démission
de Baker en 2004. En juin 2007 s’ouvre la
première session des pourparlers entre le
Maroc et le Front Polisario en présence des
Etats voisins, à savoir l’Algérie et la Mauritanie,
à Manhasset (New York) sans aboutir jusque-là
à une solution. En mai 2012, le Maroc retire
un temps sa confiance à Christopher Ross,
l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, l’accusant de
«partialité».
Lors de sa visite, le 6 novembre dernier, dans
les territoires occupés (El Ayoun), le roi du
Maroc, Mohammed VI, a déclaré que son
pays fera face «avec fermeté à toute tentative
visant à contester l’exercice de la plénitude
de ses pouvoirs sur son territoire» et «il se
leurre celui qui attend du Maroc qu’il fasse
toute autre concession». Le choix de la date
de la visite, le 6 novembre, marquait le 40e
anniversaire de la «marche verte».Ce jour-là
en 1975, à l’appel du roi Hassan II, 350 000
Marocains protégés par les soldats du royaume
traversent la frontière du Sahara occidental
occupé par l’Espagne. Pour les Sahraouis,
cette date symbolise quatre décennies de
colonialisme marocain. La Minurso est la seule
mission de maintien de la paix sans mécanisme
de surveillance des droits de l’homme, qui se
contente de surveiller un cessez-le-feu conclu
en 1991.Le Conseil de sécurité de l’ONU a
adopté le 29 avril la résolution 2285 par laquelle
il proroge d’un an le mandat de la Minurso.
La résolution repose sur les fondamentaux de
l’ONU relatifs à cette question, notamment
qu’il s’agit d’une question de décolonisation
d’un territoire non autonome et que l’ONU
a la responsabilité de sa décolonisation. Elle
reconnaît également au peuple sahraoui le droit
à l’autodétermination, identifie les parties en
conflit qui sont le Maroc et le Front Polisario
et les appelle à la négociation. Le Conseil de
sécurité «déplore que la capacité de la Minurso
de s’acquitter pleinement de son mandat ait été
limitée» après l’expulsion de dizaines de civils
expatriés de la Mission. A titre de rappel, Rabat
a expulsé 75 membres civils de la Minurso en
mars dernier, une décision fait suite aux propos
du secrétaire général de l’ONU qui évoquait
«l’occupation» du Sahara occidental par le
Maroc.
L’homme qui a tant combattu s’en est allé, mais
les causes nobles survivent toujours à ceux qui
les défendent. Le combat continue.
Amnay Idir
PUBLICITÉ
écédé mardi dernier «des suites d’une
longue maladie», Mohamed Abdelaziz,
comme tous ces hommes qui luttent pour
l’indépendance de leurs pays et les militants des
causes justes, a vu son parcours se confondre
avec le long combat de son peuple pour la
liberté. Aux côtés de Mustapha Sayed Al Ouali,
il participe à la création du Front Polisario en
mai 1973 et en devient un des principaux chefs
militaires. Avec Brahim Ghali, il organise les
premiers raids contre les garnisons espagnoles.
A la tête du Polisario depuis 1976, il prône la
lutte armée contre l’occupant marocain. Aux
débuts des années 1990, le Front Polisario opte
pour un règlement politique de la question
sahraouie.
Néanmoins, les tergiversations des membres
du Conseil de sécurité de l’Organisation des
Nations unies (ONU) et le rejet par Rabat de
toute solution favorable à l’autodétermination
du peuple sahraoui a fait resurgir l’éventualité
du recours à la lutte armée pour obtenir
l’indépendance. Ainsi, le 14 avril dernier,
le président Mohamed Abdelaziz a prévenu
l’ONU d’un risque de reprise des hostilités
avec le Maroc si la Mission des Nations unies
(Minurso) se retrouve dans l’incapacité à
assumer pleinement son mandat. Si le Conseil
de sécurité n’exerce pas «une pression réelle
et directe» sur le Maroc en permettant à
la Minurso de reprendre son travail et son
mandat pour l’organisation d’un référendum
d’autodétermination, ce sera «un feu vert à
une agression militaire» du Maroc contre les
Sahraouis, a indiqué Mohamed Abdelaziz
dans une lettre adressée au secrétaire général
de l’ONU, Ban Ki-moon. Et de poursuivre :
«Le peuple sahraoui sera alors de nouveau
contraint de défendre ses droits par tous
les moyens légitimes, y compris la lutte
PHOTO : APS
D
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 14
SANTÉ
3e FORUM INTERNATIONAL SUR LE CANCER
DAR ESSABR,
UNE PREMIÈRE
EN ALGÉRIE
LES EXPERTS TIRENT
LA SONNETTE D’ALARME
L
Sétif
De notre bureau
PHOTO : D. R.
L
e 30e anniversaire du
Registre du cancer de
Sétif a été rehaussé par
la présence de bon nombre
d’experts algériens et étrangers, notamment français,
très impliqués dans la lutte
contre le cancer. Siégeant
tous les dix ans, le 3e Forum
international, réuni hier et
aujourd’hui à l’auditorium
K.Naït Belkacem de l’université Ferhat Mekki Abbas,
dans la capitale des HautsPlateaux, a abordé toutes les
questions liées à cette transition épidémiologique, et
posé toute la problématique
et les questionnements sur ce
problème de santé publique,
qui constitue un véritable
fardeau social et économique. D’emblée, le professeur Hamdi Cherif fait parler
les données : «Lors de la rencontre de 2004, on a alerté
les pouvoirs publics sur la
nécessité de développements
structurels et stratégiques
pour la prise en charge du
cancer. Ce 3e forum est l’occasion idoine pour débattre
de cette approche globale
du plan stratégique quinquennal 2014-18 de lutte
intégrée contre les facteurs
de risque des maladies chroniques non transmissibles et
sortir avec une déclaration
commune : ‘‘Normaliser le
cancer et dénormaliser les
facteurs de risque’’.» Considéré par ses pairs comme
le père de la cancérologie
en Algérie, le Pr Abdelkrim
Allouache donne, à travers
son exposé, un véritable
cours magistral: «A cause
du changement du mode de
vie, les facteurs de risque on
augmenté en Algérie. L’incidence du cancer augmente
d’une manière remarquable
avec des organes plus touchés que d’autres. Chez la
femme, le cancer du sein
augmente, alors que celui
du col de l’utérus diminue.
La consommation de tabac
est à l’origine de la flambée
du cancer du poumon et de
la vessie chez l’homme. Par
contre les cancers du cavum
et de l’estomac régressent,
car la chaîne de froid (réfrigérateur) est présente dans
presque la totalité des foyers
algériens consommant de
moins en moins de salaisons. L’électrification et le
raccordement des foyers en
gaz naturel est l’autre cause
de la dimunition des cancers du cavum», souligne
le professeur Allouache, qui
enchaîne : «L’une des causes
du cancer du sein chez nous
relève de la contraception
orale 1re et 2e génération
(pilule non adaptée). Avec un
taux de 40% de cancers du
sein en Algérie, on doit relever trois défis importants.
On doit savoir qu’en 2035,
le cancer du sein atteindra
le taux de 65%. Pour lutter efficacement contre cette
pathologie, il faut des structures, un diagnostic précoce
et le dépistage de toutes les
lésions. On doit par ailleurs identifier les facteurs
de risque responsables de
cet accroissement du cancer du sein et pouvoir agir
sur eux pour éventuellement
réduire leur influence et réfléchir, puis développer, les
traitements préventifs.» La
professeure Helene Sancho
Garnier (institut du cancer
de Montpellier), insiste sur la
prévention : «Si on arrive à
diagnostiquer rapidement le
cancer du sein, on le guérit.
Pour cela, les sages-femmes,
les généralistes, ainsi que les
gynécologues doivent savoir
palper le sein afin de trouver
des petites tumeurs qui sont
guérissables. Des mammographies systématiques tous
les 2 ans, qu’on doit réaliser
dans des conditions adéquates (un mammographe
spécialiste et un radiologue
en mesure d’interpréter les
résultats) sont exigées ainsi
que le suivi régulier. Toute
image positive doit est suivie
par des examens complémentaires (radiographie et
biopsie). On doit par ailleurs
aller vers une contraception
adaptée à la personne et
diversifiée dans le temps.
Ce mode de contraception a
donné de bon résultats en Tunisie...» Kamel Beniaiche
Mokhtar Hamdi Cherif. Professeur
«On doit convertir les mesures
du Plan national cancer sur le terrain»
● En marge du 3e Forum international sur le cancer, le professeur Mokhtar Hamdi Chérif, initiateur du premier
Registre du cancer en Algérie, estime qu’on doit normaliser le cancer et dénormaliser les facteurs de risque.
Propos recueillis par
Kamel Beniaïche
Peut-on avoir une idée sur le
nombre de Registres de cancer validés jusqu’à maintenant, alors que
celui de Sétif boucle sa 30e année
d’existence ?
En tant que coordinateur du Réseau Est, chapeautant l’ensemble des
wilayas de la région, notre objectif,
fixant une couverture de l’enregistrement du cancer de 50%, est
atteint. Sur une population cible de
15 783 139 habitants, nous sommes
arrivés à une couverture s’enregistrement du cancer de 7 919 884
habitants, soit la moitié de la population de la région Est, couverte par
6 Registres de population validés, à
savoir Batna, Constantine, Béjaïa,
Jijel, Annaba et Sétif. Les taux
standardisés dans la région Est sont
de 110 nouveaux cas pour 100 000
habitants pour l’homme et de 114
nouveaux cas pour 100 000 habitants
pour la femme. On a estimé en 2014
une incidence annuelle de 43 000
nouveaux cas pour l’Algérie.
Quels sont les cancers les plus
répandus en Algérie ?
Les cancers les plus répandus
chez l’homme sont celui du poumon,
qui représente 15% des cas, les cancers colorectaux 12%, la vessie 9%,
la prostate 7 %, les lymphomes non
hodgkiniens 5% et le naso-pharynx
5%. Chez la femme, c’est le cancer
du sein qui représente 3 % des cas,
les cancers colorectaux 11%, le col
de l’utérus 6%, la thyroïde 5% et les
lymphomes non hodgkiniens 4%.
L’augmentation du taux annuel des
ces principales localisations cancéreuses varie entre 2 et 7%, notamment pour les cancers colorectaux,
du poumon, de la vessie et de la
prostate, chez l’homme, et du sein,
colorectaux et de la thyroïde chez la
femme.
D’après vous, quelles sont les
raisons de cette flambée ?
Selon le Registre du cancer,
dans la wilaya de Sétif l’incidence
du cancer est passée de 48 nouveaux cas pour 100 000 habitants
par an en 1986 à 97 nouveaux cas
pour 100 000 habitants par an en
2015. Cette augmentation est due à
une multitude de facteurs de risque
liés à la transition démographique,
l’augmentation de l’espérance de
vie, les changements du mode de vie
(tabagisme, alimentation, sédentarité, stress), à l’environnement.
Que doit-on faire pour lutter
contre des types de cancers tels que
ceux du sein ou du poumon ?
La stratégie de lutte doit commencer par la prévention et le dépistage des cancers prévalents. Par la
prévention primaire, on peut éviter
50% des cancers. Le tabac à lui seul
est responsable du tiers des cancers,
suivi des autres facteurs de risque qui
sont tous réversibles : l’alimentation,
l’inactivité physique et la pollution.
Le diagnostic précoce et le dépistage
des cancers du sein, du col de l’utérus et des cancers colorectaux auront
un impact important, en diminuant
la mortalité et améliorant la survie,
avec une meilleure qualité de vie des
patients.
Quelle évaluation faites-vous
du Plan national cancer 20152019 ?
Il faut passer de la communication à l’action sur le terrain. Le
moment est venu pour convertir les
mesures contenues dans le PNC en
véritables actions devant être suivies
et évaluées. D’autant plus que la
situation l’exige. Pour l’illustration,
un dépistage précoce du cancer du
sein pour les 20 daïras de la wilaya
de Sétif nécessite au moins 35 mammographes dont 15 dédiés pour les
femmes de 50 à 69ans …
K. B.
a maison d’accueil des patients
et leurs proches de Sétif, plus
connue sous l’appellation de Dar
Essabr (maison de la patience) est
une bouée de sauvetage pour les
malades et leurs parents résidant
loin de la capitale des Hauts-Plateaux. Jouxtant le Centre anticancer
(CAC), Dar Essabr, qui dispose de
28 chambres confortablement équipées (soit une capacité de 82 lits),
est un espace de vie commune
pour les malades et leur famille.
Depuis sa mise en service en août
2014, ce havre de solidarité et de
partage a accueilli 1480 patients
et accompagnants pour une prise
en charge moyenne gratuite de
33 jours. Fonctionnant avec les
dons des mécènes, l’institution a
dépensé tout au long des 58000
journées réalisées 174 millions de
dinars. Sachant qu’une prise en
charge quotidienne par personne
revient à plus de 3000 DA. Pour
le bien-être de ces pensionnaires,
hébergés dans un cadre chaleureux
et agréable, la maison, qui s’étend
sur près de 2000 m2, dispose d’espaces verts et de jeu pour enfants,
de coins informatiques avec accès
wifi, d’une bibliothèque, d’ateliers
de travaux manuels, d’une salle
d’accueil avec cafétéria, un salon
de détente et de télévision et divers
autres services. Les principes qui
président dans cette maison sont :
un toit, des soins, un support psychologique et une aide administrative et logistique.
«Cette maison prend en charge les
malades et proches qui viennent
de toutes les wilayas du pays et
qui doivent rester sur place pour
leur traitement, en particulier la
radiothérapie. Elle permet d’offrir
un soutien aux familles et d’être
en lien étroit avec les services de
soins. Cette maison donne une
grande dimension humaine pour
une meilleure qualité de vie pendant et après le traitement du cancer», dira l’initiateur de ce noble
projet, le Pr Mokhtar Hamdi Cherif,
président de l’association Ennour,
réalisé grâce à la solidarité et à la
générosité de nombreux donateurs
de toute la région de Sétif, où ces
bienfaiteurs préfèrent agir loin des
feux des projecteurs. «A la charge
d’une équipe multidisciplinaire de
23 personnes, l’espace doté de
toutes les commodités permet aux
malades et à leur famille d’être
hébergés, nourris, aidés sur le plan
psychologique, logistique et de recevoir leurs soins de proximité. Cet
acquis est le fr uit d’une véritable
synergie entre les autorités locales
et la société civile. l’Union internationale contre le cancer (UICC)
a qualifié la maison des parents
et des patients de Sétif, comme un
modèle et un exemple de citoyenneté et de développement durable.
Il faut savoir que Dar Essabr est
devenu un modèle d’inspiration
pour les réalisations d’autres maisons d’accueil en Algérie», précise
non sans fierté le professeur Hamdi
Cherif, qui en profite pour faire un
clin d’œil aux âmes charitables et
bienfaiteurs invités une fois de plus
à alimenter le compte bancaire de la
maison : 006 00401311023192922
banque Baraka, pour pérenniser et
booster cette extraordinaire chaîne
de solidarité…
K. B.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 15
SANTÉ
FORMATION DES
PHARMACIENS À LA GESTION
DES MALADIES CHRONIQUES
AUTISTES
DES ENFANTS PRIVÉS D’ÉCOLE
Ecouter et informer
les patients
pour éviter les
complications
● La scolarité est souvent perturbée en raison de l’absence de structures pédagogiques spécialisées.
S
S
PHOTO : D. R.
tigmatisés et épargnés, les
enfants autistes mènent
une vie difficile. Leur
scolarité est perturbée. Mal pris
en charge par les pouvoirs publics, en raison de l’absence de
structures pédagogiques et de
spécialistes dans le domaine,
des milliers d’enfants autistes,
qui ont du mal à s’exprimer, sont
lésés. Dans le but de mieux cerner la problématique et trouver
des solutions pour une bonne
prise en charge, un dépistage
précoce de cette frange touchée
par cette pathologie, une journée
scientifique regroupant des professionnels de la santé a eu lieu
la semaine passée au niveau de
l’Institut national de formation
paramédicale de la ville de Sour
El Ghozlane, dans la wilaya de
Bouira.
Des médecins spécialistes qui
sont intervenus à l’occasion de
cette journée, tenue malheureusement, à huis clos en raison de
black-out et de la défaillance des
responsables de la direction de la
santé de la wilaya de Bouira, qui
n’ont même pas daigné inviter la
presse pour véhiculer le message
de ces professionnels de santé
présents à cette rencontre. Ces
derniers ont, à l’unanimité, préconisé un diagnostic précoce, en
sensibilisant les enseignants, les
parents et les médecins généralistes, pour une bonne prise en
charge des enfants atteints de
l’autisme, dès les premiers mois.
Cela va sans nul doute garantir,
comme souligné par le Dr Messaoudi, une grande part de la
guérison.
Tout en appelant les parents à
s’impliquer davantage et surtout
à briser le tabou, les médecins
ont déploré que des parents
refusent d’admettre que leur
enfant est autiste. M. Bounous,
directeur de l’EHS Oued Aïssi
de Tizi Ouzou, a déclaré que le
nombre d’enfants touchés par
cette pathologie ne cesse d’augmenter.
Bien que notre société n’accepte
pas un handicap lourd, à l’image
de l’autisme, les parents d’enfants autistes ne sont pas épargnés.Ces familles sont parfois
accusées par la société d’être à
l’origine de ce handicap. Des
faits illustrant parfaitement la
démission même des professionnels de l’éducation.
Dans les établissements scolaires, les enfants autistes sont
mal pris en charge. En l’absence
de structures et de classes spécialisées pouvant leur assurer
une scolarité normale, ces enfants ont toujours fini par abandonner leur scolarité.
Malgré les colloques et les rencontres regroupant les professionnels de l’enseignement, de
la solidarité nationale et de la
santé, afin de trouver de bons
mécanismes pour mieux prendre
en charge ces enfants, la situation demeure malheureusement
inchangée.
«Je ne dirais pas qu’il n’y a
pas de prise en charge, mais les
enfants autistes sont mal pris en
charge», a témoigné le Dr Messaoudi. Pour lui, «le diagnostic
est clinique. Il n’y a aucun
marqueur biologique ou radiologique qui détermine si l’enfant
est autiste ou pas. En revanche
un examen clinique va le montrer. Cet examen peut se faire
à partir de18 mois», dit-il, en
rappelant le manque de spécialistes dans le domaine, surtout en
pédopsychiatrie pouvant prendre
en charge ces patients.
A. Fedjkhi
DR AMINA BALAIFA. Assistante en pédopsychiatrie à l’ EHS Chéraga
«Ces enfants ont besoin
d’un programme spécialisé»
Propos recueillis par
Amar Fedjkhi
La scolarisation des enfants autistes
se pose avec acuité en Algérie. Beaucoup d’entre eux ont fini par abandonner
l’école...
La scolarisation des enfants autistes est
une question inscrite au centre d’intérêt,
tant des parents que des professionnels. Elle
est très importante, parce que nous, en tant
que professionnels, quand on travaille avec
ces enfants en bas âge, précocement, avec
des méthodes appliquées, et qu’on les voie
évoluer, malheureusement une fois arrivés
à l’âge scolaire, les enfants ne trouvent
pas d’encadrement adéquat. Il n’y a pas de
classes spécialisées dignes de ce nom, et on
voit nos patients régresser, pour, finalement,
perdre un moment fécond de leur évolution.
Donc c’est pour cette raison qu’on insiste
sur la scolarisation des enfants autistes. Cela
passe par une évaluation rigoureuse, et cela
par un projet éducatif individualisé de chaque
enfants, au cas par cas, et par un cadre de scolarité bien structuré. Ces enfants ont besoin
d’un environnement adapté, d’une isolation
du monde sonore, d’avoir un emploi du
temps spécifique et adapté à chaque enfant.
Un programme éducatif bien spécifique.
Généralement, on commence par un scolarisation progressive, c’est-à-dire, dans des
classes intégrées, puis on essaye de les placer
dans les classes normales avec présence
d’auxiliaires de vie scolaire et d’éducateurs
qui doivent être formés en conséquence.
S’agissant justement du programme éducatif, les autistes doivent-ils suivre le même
programme que les enfants normaux ?
Non, ces enfants ne doivent pas bénéficier d’un programme destiné aux enfants
normaux. Ils doivent avoir un programme
spécial. Ce programme individualisé doit
être encadré et assuré par des personnes
compétentes, qui peuvent évaluer leur niveau
de compétence, les apprentissages et les
acquisitions qu’ils ont obtenus. Malheureusement, vu le manque de structures spécialisées dédiées à ces enfants autistes, il y a un
tri, beaucoup d’enfants n’ont pas accès à la
scolarisation. Il y a un nombre restreint de
classes. On prend les meilleurs enfants, qui
ont les capacités de bien parler et qui n’ont
pas de troubles du comportement et les autres
sont marginalisés et lésés, c’est vraiment
dommage.
Les pouvoirs publics ont-ils envisagé un
programme au profit de ces enfants lésés et
qui ne bénéficient pas de scolarisation ?
Maintenant les choses commencent à
bouger. Il y a eu un symposium au mois
d’avril dernier, avec la présence des trois ministres, de la Solidarité nationale, de la Santé
et de l’Enseignement, qui comptent établir un
plan national, visant une prise charge de ces
enfants autistes.
Personnellement, j’attends beaucoup de
choses de ce plan. Il faut savoir qu’au niveau
des classes intégrées, les psychologues,
orthophonistes, pédiatres et des enseignants,
n’ont pas une formation spécialisée dans la
question de l’autisme. C’est pour cela, qu’on
continue à appeler à un diagnostic précoce
d’abord et sensibiliser surtout les parents
sur cette question. Parce que, plus on prend
un enfant précocement, meilleur sont ses
chances de s’améliorer. Et instaurer une meilleure scolarisation pour ces enfants.
A. F.
écuriser la prescription médicale, éviter les interactions médicamenteuses,
détecter les anomalies de posologie
et mettre en adéquation le patient avec son
traitement sont, entre autres, les missions du
pharmacien d’officine, aujourd’hui acteur
principal dans la prise en charge des maladies chroniques, lesquelles ne peuvent être
suivies et appliquées sur le terrain sans
une formation préalable. C’est du moins
ce que les spécialistes ont recommandé
lors de la 5e édition de Pharmacy Academy,
session de formation organisée dimanche
dernier à Alger, après Oran et Constantine,
par les laboratoires Pfizer, au profit de
600 pharmaciens au niveau national. Le rôle
du pharmacien dans la gestion de la douleur
est primordial, selon le Pr Nadia Fellah, chef
de service d’anesthésie et de réanimation au
CHU de Bab El Oued. Après avoir donné la
définition de la douleur et la technique de son
évaluation, tel que recommandé par l’OMS,
le Pr Fellah est revenu sur l’utilisation des
anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
et l’association avec d’autres médicaments
(Paracétamol, Aspégic, etc.) qui doivent être
bien encadrés et surveillés, notamment chez
des patients souffrant de maladies chroniques
afin de leur éviter des effets secondaires qui
peuvent avoir de graves préjudices sur leur
santé. «Le pharmacien est un professionnel
de la santé de proximité. Il occupe une place
importante dans la gestion de la douleur
en mettant à la disposition des patients des
traitements adaptés pour gérer l’urgence et
orienter vers le médecin spécialiste dans un
deuxième temps, d’où l’intérêt des formations médicales continues», a-t-elle souligné.
Le risque cardiovasculaire, qui constitue
également un problème de santé publique,
mérite d’être géré d’une manière adéquate
et le pharmacien a un rôle important dans la
prévention d’événements cardiovasculaires,
selon le Dr Mohamed Tahar Douadi, cardiologue. «Les affections cardiovasculaires sont
à l’origine de 30% de la mortalité et elles atteindront les 50% dans les années à venir, eu
égard au mode de vie actuel qui ressemble à
celui des Occidentaux», a-t-il averti. La lutte
contre les facteurs de risque constitue donc,
a-t-il souligné, une vraie bataille à mener. «Il
est important d’accompagner le patient et de
lui donner des informations sur la prévention
de ces facteurs de risque, dont le tabagisme,
l’hypertension artérielle et la sédentarité,
qui engendrent les infarctus du myocarde et
des AVC. C’est pourquoi le pharmacien doit
être associé dans l’approche de prévention
en comprenant mieux la gravité de ces affections afin de mieux l’expliquer aux patients et
notamment l’intérêt de la prise des médicaments. Le médecin généraliste doit également
constituer la barrière à tous ces facteurs de
risque en interrogeant son patient afin de les
rechercher et de les prendre en charge», a-t-il
expliqué.
Il est donc important d’instaurer un dialogue
permanent entre le médecin prescripteur
et le pharmacien. Un dialogue qui ne peut
donner ses fruits que par l’écoute, a déclaré
Alexis Chevtzoff, professeur en communication à l’université de Versailles (France)
et conseiller en éducation thérapeutique. Le
travail, a-t-il recommandé, doit être axé sur le
médicament et chercher la compréhension de
la maladie. Le patient est le principal acteur
de l’éducation thérapeutique, a-t-il indiqué,
car tout doit être centré autour de lui pour une
meilleure gestion de la maladie. «L’écoute,
la compréhension, l’information et la sensibilisation aboutiront à mieux gérer la vie
des malades chroniques. Le patient n’acceptera son traitement que s’il est informé», a-t-il
recommandé.
Djamila Kourta
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 16
C U LT U R E
MAÎTRE GIMS À LA COUPOLE DU 5 JUILLET (ALGER)
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
Un show exceptionnel
■ Concours «Jeune
artiste-peintre»
● Le rappeur français Maître Gims a donné un concert exceptionnel, jeudi soir, à la coupole Mohamed Boudiaf, à Alger.
A
Coup de … maître
Gims à Alger
PHOTO : DR
quelques heures de ce remarquable
concert, le public n’était pas vraiment
fixé sur le maintien ou l’annulation de
cet événement, compte tenu du deuil
national de huit jours décrété à la suite
du décès du président de la RASD. Les organisateurs,
à savoir Wellsound, ont rassuré les milliers d’admirateurs de maître Gims, via leur site, que le concert aura
bien lieu à la date et l’heure indiqués préalablement.
Bien que prévu à partir de19h, ce rendez-vous musical a drainé, dès 17h, une marée humaine, constituée
d’enfants et d’adolescents, accompagnés de leurs parents. La circulation des voitures était des plus denses
à quelques mètres du complexe Mohamed Boudiaf. Il
faut dire que maître Gims, double disque de diamant et
star du rap, sait attirer les foules. Pour rien au monde,
ces milliers de personnes n’auraient raté ce rendezvous planétaire. Il faut dire que la salle de la Coupole
avait du mal à contenir cette assistance nombreuse, qui
a dû débourser une somme faramineuse pour décrocher le fameux sésame d’entrée. La première partie
du concert a été assurée par DJ R-One et DJ Mehdi.
Ce n’est que vers 21h que Maître Gims fait son apparition sur scène, sous des salves d’applaudissements.
Avec ses éternelles lunettes de soleil qui ne le quittent,
pour ainsi dire, jamais, Maître Gims salue son public
chaleureusement, tout en enchaînant un titre-phare,
Zombie. L’artiste s’adresse à ses fans en leur rappelant
qu’il est déjà venu en Algérie auparavant, en tant que
leader du groupe Sexion d’Assaut. «Quelle ambiance
Alger ! Ça va El Djazaïr ? Il y a du monde. C’est un
grand plaisir d’être avec vous», lance-t-il. Les morceaux s’enchaînent. Est-ce que tu m’aimes, Quand
le chat n’est pas là les souris dansent, Ca ira pour ce
soir, Désolé, Ma résurrection, Game over, Bella, Je te
pardonne, Je me tire, sont autant de titres ayant suscité
le déchaînement de la foule.
Le rappeur a dédicacé la chanson Jaloux au rappeur
Lacrim, lequel est emprisonné depuis une année pour
détention d’armes. Au bout d’une heure et demie de
concert, Maître Gims entonne sa dernière chanson,
Ça plaît comme jamais, en s’enveloppant du drapeau
algérien. Des selfies sont pris pour immortaliser ce
moment unique de partage.
Il est à noter que dans l’après-midi de jeudi, Maître
Gims a animé une conférence de presse à l’hôtel
Hilton. L’artiste a dévoilé plusieurs pans de sa personnalité, et est revenu sur son expérience dans l’univers
de l’écriture à travers son autobiographie, Vise le
Soleil. S’il a décidé d’écrire un livre, c’est parce qu’il
n’apparaît pas beaucoup sur les plateaux de télévision.
Les gens se posent beaucoup de questions sur sa vie
privée. «J’ai donc décidé, dit-il, de raconter ma vie,
qui rassemble un peu à celles des jeunes ressortissants
africains. C’est aussi pour donner un espoir à des personnes qui voudraient faire le même métier que moi.
J’ai voulu que les gens sachent beaucoup de choses
sur moi.» Maître Gims a beaucoup d’ambition en
direction de l’Afrique : «Il y a des projets énormes sur
l’Afrique qui se préparent. L’Afrique noire et le Maghreb regorgent de talents, malheureusement qui n’ont
pas les mêmes moyens qu’en Occident. L’Afrique,
c’est le futur. C’est là où tout va se passer. Il n’y a pas
beaucoup d’artistes qui ont le luxe de pouvoir performer dans le Maghreb ou en Afrique noire, alors que ce
sont des stars en France ou aux Etats-Unis. Il y a très
peu d’artistes américains ou français qui peuvent prétendre à une tournée en Afrique noire. C’est quelque
chose qu’il ne faut pas dénigrer, mais fortifier.»
L’artiste confie que depuis quelques mois, il tente de
monter une équipe pour commencer à faire des forages
en Afrique pour l’accès à l’eau potable. «Ce n’est pas
grand-chose aujourd’hui, mais l’Afrique a besoin de
bien plus que cela. Je viens d’un pays très difficile qui
est en guerre depuis des décennies. On compte déjà six
millions de morts depuis que cela a commencé. C’est
vraiment un record historique. Pendant la Seconde
Guerre mondiale, il n’y a pas eu autant de morts. Ce
sont des choses auxquelles je pense constamment et
que j’essaye de gérer avec ma carrière. Je ne suis pas
un politicien ou un ministre, mais un musicien qui
essaye de faire du mieux qu’il peut», assène-t-il. Le
rappeur caresse un autre rêve, celui d’organiser des
concerts en Afrique en ramenant des stars telles que
Messi ou Ronaldo.
Détenteur de sa propre marque de ligne de vêtements
Vortex depuis trois ans, Maître Gimes espère la partager en Algérie. Il indique que c’est un amoureux de la
mode, des vêtements, du dessin et de la communication graphique. Il compte également proposer, dans un
futur proche, sa marque de lunettes. Maître Gims prépare la réédition de son album Mon cœur avait raison,
qui est disque de diamant depuis août 2015.
Nacima Chabani
L’AMBASSADEUR D’ESPAGNE INAUGURE L’EXPOSITION
SUR LA CARTOGRAPHIE DES FORTERESSES D’ORAN
Séculaires fortifications
PHOTO : DR
L
e siège provisoire de l’APC d’Oran
abrite jusqu’au 18 juin une exposition
espagnole sur la cartographie des forteresses d’Oran. Le vernissage a eu lieu
mercredi en présence d’Alejandro Polanco, ambassadeur du royaume d’Espagne,
et plusieurs officiers de la Marine des
deux pays, mais aussi du consul général
de France, de la directrice de la culture
et d’élus locaux. C’est l’ambassadeur
lui-même, particulièrement enthousiaste,
qui a fait visiter l’exposition à ses hôtes,
leur prodiguant des détails sur le travail
accompli par les architectes militaires il
y a près de 3 siècles. Il s’agit de plans des
quelques forts et châteaux constituant le
système défensif de la ville d’Oran sous
l’occupation espagnole, mais aussi de
plans de masse représentant l’ensemble
du système, l’emplacement de la vieille
ville, ses murs d’enceinte et même son
réseau de galeries souterraines.
Vu la qualité et la précision des dessins et
des explications annexes, on serait tenté
de croire qu’il s’agit d’originaux, mais
il n’en est rien. Selon l’ambassadeur, ce
sont des copies réalisées par l’Institut de
géographie et de cartographie de l’armée
sur des originaux qui sont jalousement
conservés par les services des archives.
Cela n’entame en rien la qualité du travail
et le souci de la précision qui concerne
autant les dessins que les écritures en
annexes. Les plans sont agrémentés par
Une intéressante exposition à Oran
des dessins leur conférant un côté artistique souligné par le diplomate espagnol,
qui précise que les encadrements ont
été effectués à Alger. La cartographie
inhérente à la ville d’Oran est particulièrement riche, mais une vingtaine de
panneaux seulement sont exposés et un
choix est porté sur la première moitié
du XVIIIe siècle, celle correspondant à
la réoccupation de la ville par l’armée
espagnole, car l’occupation d’Oran, qui
a duré de 1505 à 1792 a connu un intermède entre 1708 et 1732 lorsque le bey
Bouchlaghem de Mascara a réussi à
reprendre la ville. Hormis la période, le
choix des «œuvres exposées» répond
également à un souci d’harmonie d’en-
semble. Quoiqu’il en soit, le public intéressé peut découvrir les plans d’époque
de plusieurs forts et systèmes défensifs,
dont quelques uns remontent à des
périodes antérieures, mais qui ont subi
des transformations pour les adapter aux
besoins du moment. C’est le cas notable
de la forteresse d’Alcazaba (Casbah),
qui remonte au Xe siècle, mais surtout
du Rozalcazar, antérieurement Bordj el
Ahmar, construit au XIVe siècle. Hormis
Santa Cruz, les plans exposés concernent
certaines pièces maîtresses du système
défensif, tels les châteaux Saint Grégoire, Saint Philippe, le fort Saint André,
etc. «A l’époque, le système défensif de
la ville était l’un des plus modernes, en
ce sens qu’Oran constituait un espace
d’expérimentation, car la période était
caractérisée par une nouvelle façon de
faire la guerre avec le développement
de l’arme nouvelle qu’était l’artillerie», souligne l’ambassadeur, qui estime
que «ce sont les meilleurs ingénieurs
militaires qui ont été mobilisés et qui ont
mis tous leurs efforts pour trouver des
solutions novatrices afin de protéger la
place». Tenant compte du fait que des
éléments de base sont communs de toute
œuvre fortifiée, il pense néanmoins que
«la fortification d’Oran et de Mers El
Kébir a été en définitive une authentique
école pour les ingénieurs et les architectes de l’époque, qui ont su s’adapter
en innovant.» La récupération de cette
mémoire commune et sa mise en valeur
ne sont qu’un élément parmi d’autres,
visant à développer davantage les relations entre les deux pays. C’est le souhait
exprimé avec la promesse d’«essayer
de pousser le jumelage entre Oran et
Alicante de façon à ce qu’il y ait plus de
visibilité, mais surtout qu’il puisse aboutir à des résultats concrets».
Le service culturel de l’ambassade d’Espagne, qui prépare déjà une bande dessinée sur Miguel Cervantès, emprisonné à
Alger et qui a séjourné à Oran, compte
également publier un ouvrage sur ce
père du roman moderne en associant un
auteur algérien.
Djamel Benachour
Société Générale
Algérie organise
l’édition 2016 de son
concours «Jeune
artiste-peintre» et
lance un appel à
candidature en
direction des jeunes
artistes-peintres
algériens.
A travers cette
initiative, qu’elle
organise pour la
quatrième année
consécutive, Société
Générale Algérie
continue à œuvrer
pour l’émergence de
nouveaux talents dans
l’art plastique
contemporain et
s’applique à
contribuer à
l’épanouissement de
la créativité dans le
domaine de l’art
plastique en Algérie.
Ce concours est ouvert
jusqu’au 30 juillet
2016 aux candidats
répondant aux
conditions suivantes :
Etre âgé de 45 ans
maximum au 31
décembre 2016,
Etre jeune artiste ou
amateur en art,
résider en Algérie.
L’œuvre présentée
doit être entièrement
conçue et réalisée par
l’artiste lui-même.
Les candidats désirant
participer doivent
envoyer leur CV, ainsi
qu’une photo (JPG 200
DPI) de leur toile avant
le 30 juillet 2016 à
l’adresse suivante :
[email protected]
Le règlement de ce
concours est
disponible sur le site:
www.societegenerale.
dz
Un jury composé de
personnalités et
d’experts du monde
artistique désignera
les trois meilleures
œuvres lors d’un
vernissage organisé à
cet effet.
Pour donner un
maximum de visibilité
aux artistes qui
prendront part au
concours, les
12 meilleures œuvres
vont illustrer l’agenda
et le calendrier de
l’entreprise pour
l’année 2017 et une
exposition collective
sera organisée pour
présenter les
réalisations des
jeunes peintres.
Comme les éditions
précédentes, celle de
2015 a connu un franc
succès, où plus d’une
centaine de photos de
toiles ont été envoyées
par les jeunes artistes
plasticiens. Douze
d’entre elles ont été
choisies pour la
sélection finale.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 17
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Uniquement 2.Pyromane
célèbre. Surfent 3.Hurle. Ventile. Voie bordée d'arbres 4.Avec
brutalité (à la…). Point de saignée. Strontium 5.Résines. Qui
se fait pendant le jour 6.Objectifs. Débordai de 7.Possessif.
Eclat de rire. Manquaient volontairement (un cours) 8.Elargit
obliquement. Avant Paulo au Brésil. A rendre 9.Motifs.
Ratage. Crack 10.Primordiaux. Chose latine 11.Axe sur carte.
Qui fatigue 12.Transpirer. Arme à feu ancienne 13.
Légumineuse. Restitue. Issu 14.Nantir. Relatif à la sexualité
15.Mangerais. Ville de Roumanie.
VERTICALEMENT : 1.Séduisante 2.Rat palmiste. Dérouté
3.Accès brefs et violents d'un état nerveux. Thymus de veau.
Père de Jason 4.Limon d'origine éolienne. Personne ennuyeuse.
Règle de dessin 5.Premier en maths. Grands bovidés sauvages.
Roule sous Paris 6.Compliqué. Commencera 7.Nouveaux.
Sans quoi 8.Blouses de marins. Travaux de l'esprit 9.Première
en son genre. Gros cordages 10.Mis pour moitié. Petit poisson.
Pronom relatif 11.Perdra. Entre deux options. Tantale 12.Sans
aptitude. Canard. Diffusé 13.Pareil à. Reconnaissance d'une
faute. A la primeur du jour. Coefficient de carafe 14.Venus par
voie de mère. Période. Virtuose. Conseil d'Etats 15.Durées indéfinis. Charges de baudets.
Quinze sur 15
1
N° 752
6
REGLE DU JEU
4
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
Tout Codé
5
2
3
IV
6
12
1
13
14
5
8
6
16
8
16
17
6
7
15
14
6
8
7
VIII
8
IX
10
11
12
13
14
15
VERTICALEMENT : 1.FOOTBALLEUR. PSI 2.OBTURE. OPTICIEN 3.
MUET. DO. SONNA 4.ESSORERENT. UT 5.NI. YES. BD. ERATO
6.TETES. OLEUM. DER 7.AR. RECTO. SITE 8.CHIURES. SPA 9.
INVITATION. OB 10.OUIDIRE. UTILE 11.NIS. OM. DG. TEE 12.
REINES. ETAT 13.TARN. UTE. ANES 14.RIANTS. POTE. OMO 15.IT.
ERESIPELE. AU.
Solution
Sudoku
précédent
8
6
9
7
9
10
6
6
13
13
10
6
6
11
11
16
7
6
16
11
11
7
13
6
10
détestable
2
8
3
1
9
7
6
5
4
1
5
7
8
6
4
2
3
9
7
1
6
5
4
8
3
9
2
4
9
8
6
3
2
7
1
5
5
3
2
9
7
1
8
4
6
3
7
5
4
1
6
9
2
1
quote-part
9
6
4
2
8
3
5
7
8
8
2
1
7
5
9
4
6
3
V
1
6
14
10
18
11
6
17
8
11
6
13
6
16
7
12
10
2
1
6
11
3
16
6
14
11
15
15
6
17
6
7
6
13
8
4
1
7
15
F
13
6
2
2
13
6
6
6
7
11
1
VERTICALEMENT
VERTICALEMENT
1NEUTRALITE. 33 -- CM
1- EMPOURPRER.
PSALTERION. 2 2- -RAGOUTANTE.
OC --ENEITERRE.
4 - ABUSE -5OEIL.
5 - -BRU
- SON.
6 - -LU
DER.
4 -PROUESSE.
- HISSE
OCRE.
6 - EPS
TE-NAVET.
7
URINE
SURE.
8
REALISME.
-SIR
NIA. 7- TAUDIS - SPA. 8 - IN - IOTA - 9ID.
9 -AN. 10 - SCIEES
STERNE
- INO. 10- HIT.
- TE - RALES.
Fléchés Express
affirmation
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
N° 4452
fin de
journée
pognon
peur
allure de
cheval
crie sous
bois
symbole
note
cri des
bacchantes
armée
irlandaise
pays
ancienne
Thaïlande
mèches sous
la peau
8
6
ancien
média
facteur
sanguin
perdrais
16
1
8
14
16
11
15
4
6
13
fenouil
12
1
étoffe unie
8
16
7
11
6
12
8
12
6
11
accumuleras
plat de
mâtin
affaiblirr
ouvre un
canard
baie de
Honshu
danseur
d’opéra
c’est un
vrai drame
en Asie
article
6
10
SOLUTION N° 4451
4387
décolorés
4
9
HORIZONTALEMENT
HORIZONTALEMENT
IENCABLURES.IIII- SACRIPANT.
- MEMBRURE.
- PU
- UU -I- PROPHETISE.
III III
- AG
- OSSU
IASI.IVIV
- ATES- -DIRE.
ENLIE.
- EIRE.
VI ET.
- LOTUS
V -VTU- URNES
- EETION.
VI - ETES
- ON.VIIVII-RAISON.
PLEONASME.
VIII - RIRZ
- VUE.
IX -RAT
ESTER.
VIII - INDECIS
- IL.
IX - OTE
ENTRIPER
X - REEL
- TEINT.
- RAPINE. X- AI.
- NEREE
- ADOS.
cours court
alliés
2
8
VERTICALEMENT
1- Lancer loin et avec force. - 2. Idée fixe. 3 - Théâtre du
Levant - Bidonné - Symbole chimique. 4 - Traitement
médical - Quart de ronde. 5 - Sans fin. 6 -Plus que mal Note - Charnière utile. 7 - Lutin du folklore scandinave.
- Enveloppe d’oreiller. 8 - Qui ont la pureté du lis. 9 Gamètes femelles - Berceau des grands. 10 - Entreprise
qui vise haut - Firent perdre un droit.
groupes
de deux
illusion
d’amour
symbole
16
8
délirantes
6
4
9
3
2
5
1
8
7
11
13
11
7
2
1
16
6
HORIZONTALEMENT
I- Opinion. II - Avoir une issue favorable - Part. III - Au
fond du puits - Déterminés. IV - Assainir - Prénom. VLettre grecque - Sans aptitude. VI - Règles de société Catégorique - Baie immangeable. VII - Pièce de harnais
- Possessif. VIII - Demi-tour - Relatives à l’iléon. IX
-Conversation suivie. X- Démonstratif - Son troc ne valait pas cher.
10
8
5
X
9
13
1
4
VII
7
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
5
1
3
VI
3
9
2
V
5
9
8
N°4452
Par M. IRATNI
4
7
4
4
Mots croisés
10 11 12 13 14 15
II
3
5
9
III
8
7
8
3
5
4
N° 4452
4
7
2
Hospitaliser un malade en milieu psychiatrique sans son consentement.
2
6
3
Définition
du mot encadré
1
5
1
1
7
4
I
5
6
3
1
SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.
FOMENTATION. TRI 2.OBUSIER. NUIRAIT 3.OTES. AVISERA 4.
TUTOYER. ID. INNE 5.BR. RESECTION. TR 6.AEDES. CHARMEUSE
7.OR. OTITE. ST 8.LO. EBLOUI. EPI 9.EPANDE. ROUGE. OP 10.UT.
USENT. TATE 11.RIS. EMIS. IRA. EL 12.COUR. IL. TA 13.PINTADES.
ET. NO 14.SEN. TE. PO. ENEMA 15.INABORDABLE. SOU.
Sudoku
2
N° 4452
13
porta avec
violence
RETOUCHE - AUDREY TAUTOU
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :
HORIZONTALEMENT : SPLENDIDE / EOLIENNE / ECULEES / TSE / SERF / MAT / CIE /
CISEAUX / SUCRE / RES / INCISE / SAC / TOT / IRE / TEST / GRASSE / TE / ENTASSES.
VERTICALEMENT : SPECTACULAIRE / LOUSTIC / CRAN / SELLE / SRI / EST / NIE / REENT
/ SA / IDEES / COTES / INSECURITE / ADN / RIXES / STE / EE / FE / SECTES.
dénué de
jugement
divinité
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dernière fois où l'on
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Tous ceux qui t'ont connu, aimé et ont
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ton prochain. Que Dieu Tout-Puissant
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Vaste Paradis. Que tous ceux qui l'ont connu
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El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 20
L’ÉPOQUE
Le dernier jour du bac, des citoyens devant un lycée de la
commune de Bouhatem, ont avisé la brigade territoriale
locale, que deux individus circulant à bord d’un véhicule de
marque Peugeot 206, ont tenté d’enlever la candidate Z.A,
20 ans, lycéenne audit établissement, au niveau de l’entrée
principale dudit lycée. Les mis en cause ont réussi à prendre
la fuite en direction de la ville de Derradji-Bousselah,
devant les cris de la victime qui a été secourue par d’autres
candidats qui étaient présents sur les lieux. Suite à la
diffusion des recherches, les gendarmes de la brigade
territoriale de Derradji-Bousselah ont réussi à intercepter le
véhicule suspect au centre-ville de la localité et interpeller à
son bord les cousins B.R, âgés de 20 ans et 22 ans. Le mis en
cause cité en premier a reconnu les faits, tout en précisant
qu’il a conspiré avec son cousin pour enlever la victime.
Une enquête est ouverte par la brigade de la Gendarmerie
nationale de Bouhatem.
Un chauffeur de camion tué
par un train à Relizane
Un chauffeur de camion a été tué, hier matin vers 9h
dans un accident ferroviaire, a-t-on appris de sources
concordantes. Le drame s’est produit au passage à niveau
non gardé sis au douar Hemaidia, dans la commune de
Sidi Saâda, une circonscription administrative relevant de
la daïra de Yellel, sise à l’ouest du chef-lieu de la wilaya.
Alertés, les éléments de la Protection civile ont évacué
le corps sans vie sur l’EPSP de Yellel. Une enquête a été
ouverte par les instances habilitées pour déterminer les
responsabilités dans cet accident.
Un Japonais de 96 ans plus
vieux diplômé universitaire
au monde
Un Japonais de 96 ans espère encore battre de nouveaux
records après avoir été consacré par le Livre Guinness des
records plus vieux diplômé d’université au monde grâce à
un diplôme en art de la céramique. Shigemi Hirata a reçu
vendredi son titre du Livre Guinness des records, après
avoir décroché un BA (licence) des beaux-arts à l’université
de Kyoto, au début de l’année, a rapporté un média local
samedi. Né dans une ferme d’Hiroshima en 1919, Hirata est
devenu une célébrité sur le campus. «Des étudiants que je
ne connaissais même pas m’ont appelé pour me féliciter»,
a-t-il dit au journal Yomiuri. «Cela me donne de l’énergie»,
a ajouté Hirata, qui a consacré 11 ans de sa retraite à l’étude
de la poterie et à l’art de la céramique et s’est dit prêt à
battre d’autre records. «Je suis si heureux. A mon âge
c’est un plaisir d’être capable d’apprendre encore». «Mon
objectif est de vivre jusqu’à 100 ans» et «si je suis assez
en forme ce sera amusant d’obtenir un autre diplôme», a
déclaré Shigemi Hirata, qui a servi dans la Marine pendant
la Seconde Guerre mondiale et a quatre arrrière-petitsenfants.
Une prise de sang serait aussi plus efficace qu’une biopsie
des tissus pour détecter une tumeur cancéreuse et mieux
cibler le traitement pour la combattre, conclut l’une des plus
vastes études génomiques jamais effectuées, qui conforte
les résultats de précédentes recherches plus limitées.
Ces chercheurs ont procédé à une analyse génétique
d’échantillons de plus de 15 000 patients et 50 différents
types de tumeurs cancéreuses avancées, dont 37% du
poumon, 14% du sein, 10% colorectales. Les résultats,
présentés hier à la conférence de l’American Society of
Clinical Oncology, plus grand Colloque mondial sur le
cancer réuni ce week-end à Chicago (Illinois), montrent que
les altérations génétiques détectées dans le sang sont très
similaires à celles identifiées par une biopsie des tissus
tumoraux. Outre le fait qu’une biopsie «liquide» paraît être
une alternative très crédible aux biopsies classiques plus
invasives, elle pourrait également changer le traitement des
cancers, selon les chercheurs.
19.55 Cinéma
● Pas moins de cinq walis sont passés à la tête de la wilaya, mais aucun n’a réussi
à débloquer la situation et reprendre les travaux, dont le taux d’avancement
dépasse les 70% dans deux blocs sur les quatre que compte le chantier.
A
ttendu depuis plus de 20 ans,
le projet des 60 logements
CNEP-APC de Naciria, à
l’est de Boumerdès, est devenu un
exemple en matière de dilapidation
des fonds publics. Au lieu d’abriter
des familles en quête de logement,
ce programme d’habitat accueille
plutôt des délinquants, des jeunes
en mal de vivre et autres «rejetés»
par la société. La gabegie n’ayant
plus de limite en Algérie, le chantier
est livré à l’abandon, juste après
le décès, au milieu des années
1990, du promoteur désigné pour
sa réalisation. Depuis, pas moins
de cinq walis sont passés à la tête
de la wilaya, mais aucun n’a réussi
à débloquer la situation et reprendre
les travaux, dont le taux d’avancement dépasse 70% dans 2 blocs sur
les 4 que compte le chantier. Les
appartements, presque achevés,
sont devenus des refuges par excellence pour les consommateurs de
stupéfiants. Des dizaines de jeunes
et moins jeunes en ont fait leur
endroit préféré, où ils s’adonnent à
leur vice en toute quiétude, loin des
regards de leurs proches et des services de sécurité. «Auparavant, il
n’y avait personne qui rôdait dans
les alentours. Cependant, depuis
l’attribution des 200 logements
sociaux d’à côté, l’endroit attire
plus de monde, notamment les
exclus de l’école et les chômeurs»,
relève un habitant. Qu’attend-on
WORLD WAR Z
Une étrange maladie transformant les
hommes en zombies apparaît dans
certains pays du globe. Ancien
enquêteur des Nations Unies, Gerry
assiste, avec sa femme et ses filles, à une
terrible attaque de zombies à
Philadelphie.
19.50 Cinéma
ALCESTE À BICYCLETTE
pour achever ces appartements
squelettiques qui ternissent le décor
urbanistique et rendre la vie aux
habitants des cités environnantes?
Contacté, le premier vice-président
d’APC affirme que plusieurs réunions avaient été tenues à la wilaya
pour trouver une solution au problème. En vain. «Le projet allait
être confié à l’OPGI, mais ses responsables auraient refusé au motif
qu’ils ont un important plan de
charge. Il y a quelques mois, on
s’est mis d’accord pour que l’APC
reprenne les choses en main. On
nous a dit que le projet sera cédé
par adjudication à un promoteur
privé. Néanmoins, rien ne s’est
traduit dans les faits. L’APC n’a
reçu aucun écrit pour entamer les
procédures nécessaires», déploret-il. En somme, ce ne sont pas les
engagements sans lendemain et les
faux-fuyants qui manquent pour
justifier les limites et les tares de
l’administration locale.
Il est à noter que la wilaya compte
trois autres projets similaires qui
sont bloqués depuis plus de 15
ans : 30 logts à Sidi Daoud, 22 à
Baghlia et 6 à Khemis El Khechna.
Dans un pays où la gabegie est
érigée en mode de gestion, l’espoir
de voir ces logements habités par
des familles devient très lointain.
Ramdane Kebbabi
LORS DE SA VISITE HIER À TIZI OUZOU
Grine empêché d’accéder
au village de Tahar Djaout
● Le cortège officiel a été bloqué par des citoyens qui ont fermé la
route à Ighil M’hand, à quelques kilomètres d’Oulkhou, village natal de
Tahar Djaout.
L
Un test sanguin plus efficace
pour détecter des cancers
El Watan -
Un projet de logements
transformé en lieu de débauche
PHOTOS : DR
Tentative d’enlèvement d’une
candidate au bac à Mila
Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de
255 623 520 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
- Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du
1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.
elwatan.com
TV
NACIRIA (BOUMERDÈS)
ON VOUS LE DIT
e ministre de la Communication Hamid Grine,
en visite hier à Tizi Ouzou, a été empêché de
se rendre au village Oulkhou, dans la commune
d’Aït Chaffaâ, daïra d’Azeffoun, à 70 kilomètres
au nord-est du chef-lieu de wilaya, où il devait se
recueillir sur la tombe du journaliste-écrivain Tahar
Djaout, assassiné il y a 23 ans. A l’arrivée de la
délégation ministérielle à Ighil M’hand, une bourgade limitrophe d’Oulkhou, des citoyens ont fermé
la route pour interdire l’accès au cortège officiel.
Les protestataires ont profité de cette occasion pour
faire pression sur les autorités afin de satisfaire leurs
revendications qui sont, disent-ils, sans suite depuis
des années. Ils exigent l’annulation d’un projet de
Zone d’expansion touristique (ZET) prévu dans cette
localité du littoral de la wilaya de Tizi Ouzou. «On ne
veut pas que nos terres agricoles soient détournées
de leur vocation. L’Etat veut exproprier les villageois pour ériger des hôtels alors que les habitants
demandent des permis pour construire des maisons
pour y habiter, mais en vain», ont martelé des villageois à l’adresse du ministre et du wali, qui ont
E-mail : [email protected] PAO/Photogravure :
El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar
- Place du 1er Mai - Alger.
Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88.
R.C : N° 02B18857 Alger.
Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte
devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
essayé vainement de convaincre les protestataires de
libérer la route. Les citoyens se sont montrés déterminés à ne pas laisser le cortège ministériel se rendre
au village natal de Tahar Djaout où était prévu, à
l’initiative de la direction de la culture de la wilaya
de Tizi Ouazou, une cérémonie de recueillement à
la mémoire du journaliste et écrivain victime d’un
attentat terroriste le 26 mai 1993 et décédé une semaine plus tard. «Je transmettrai vos doléances aux
hautes autorités de l’Etat», a déclaré Hamid Grine
à l’adresse des contestataires d’Ighil M’hand. Les
discussions pour permettre au cortège ministériel de
poursuivre la route vers Oulkhou n’ont pas abouti et,
devant la détermination des villageois, M. Grine a
demandé au wali de Tizi Ouzou, Brahim Merrad, de
rebrousser chemin.
Notons que le ministre de la Communication s’est
rendu dans la wilaya de Tizi Ouzou à l’occasion de
l’ouverture de la saison estivale, dont le coup d’envoi
a été donné au niveau de la plage du Caroubier, dans
la commune d’Azeffoun.
Hafid Azzouzi
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ;
SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31
0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb
(Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
Gauthier Valence, comédien très
populaire à la télévision, passe quelques
jours sur l’île de Ré pour rendre visite à
un autre acteur Serge Tanneur. Celui-ci
vit reclus dans sa maison de campagne,
désabusé par le monde du spectacle.
19.55 Série
HARRY BOSCH : ENFANTS
PERDUS
Bosch rend visite à Moore et Brasher à
l’hôpital. Il tente de convaincre Julia de
modifier sa déposition car il pense
qu’elle ne dit pas la vérité. En parallèle, il
interroge Johnny Stokes, un ancien
camarade d’Arthur Delacroix.
19.45 Football
SPORT
La dernière journée de la saison
régulière proposait plusieurs affiches :
Duane Vermeulen et les Toulonnais
accueillaient Bordeaux-Bègles, l’un des
outsiders dans la course au titre. Après
sa défaite en finale de Coupe d’Europe le
Racing 92 emmené notamment par
Maxime Machenaud reçoit Montpellier,
vainqueur de la Challenge Cup..
19.45 Cinéma
LE PIANISTE
En septembre 1939, Wladyslaw
Szpilman, pianiste officiel de la radio
d’Etat polonaise, vit l’entrée des troupes
allemandes dans Varsovie aux côtés de
ses proches. Comme toutes les familles
juives de la ville, les Szpilman subissent
les restrictions et les humiliations.
19.55 Culture-infos
CAPITAL
Logement, transport, loisirs, la plupart
des bons plans se dénichent sur
Internet. Les sites foisonnent et les
applications, les plateformes d’échange
se comptent en nombre. En coulisses,
des entrepreneurs sont en train
d’inventer une nouvelle façon de
prendre du bon temps sans dépenser.
19.35 Cinéa
FATAL
Fatal Bazooka est la plus grande star de
musique du moment. Ses albums de
hip-hop sont d’énormes succès.
Totalement mégalomane, il vit dans une
villa tout à sa gloire, avec la pulpeuse
Athena Novotel, célébrité de la
téléréalité et héritière d’un empire de
l’hôtellerie. Mais un rival fait un jour
son apparition.
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document et illustration
adressés ou remis à la rédaction ne
seront pas rendus et ne feront l’objet
d’aucune réclamation. Reproduction
interdite de tous articles sauf accord de
la rédaction.
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 21
SPORTS
FIFA
Fin de l’état de grâce pour Infantino
PHOTO : DR L
e président de la FIFA,
Gianni Infantino (46 ans),
boucle aujourd’hui ses 100 premiers jours à la tête de la Fédération
internationale de football. Elu le 26
février 2016 sur un programme sans
profondeur par rapport à celui de son
prédécesseur, Joseph Sepp Blatter,
il se retrouve confronté au terme
de son premier trimestre à la FIFA
dans une position peu reluisante. Son
programme de campagne intitulé
«Vent de réformes à la FIFA» a fait
long feu.
Alors que la FIFA était minée par
les scandales avant son élection aux
commandes, il n’a rien fait depuis
pour améliorer la situation. Ses promesses de campagne ont été sans
lendemain. Son programme strictement électoraliste, 40 équipes en
Coupe du monde, plus d’argent aux
Fédérations dans le cadre des projets
de développement, changement de
dénomination du comité exécutif rebaptisé conseil, élargi à 38 membres,
parité hommes-femmes dans les organes et instances, limitation à deux
mandats (8 et 4 ans) de président,
des réformes copier-coller made
in Blatter… tel était le programme
du chauve et maître de cérémonie
des tirages au sort des compétitions
de l’UEFA. Cent jours plus tard,
Gianni Infantino est rattrapé par ses
mensonges et fausses promesses.
Ceux qui l’ont porté au sommet
de la FIFA se rendent compte qu’il
n’a pas l’envergure du poste. Ceux
qui ont suivi son ascension ne sont
pas surpris. Ils savaient que le cos-
Le successeur de Blatter, Gianni Infantino, déjà dans la tourmente
tume de président de la Fédération
internationale de football était trop
grand pour lui. Un de ses anciens
collaborateurs à l’UEFA dira de lui :
«C’est un intrigant. Il a trahi Lennart
Johansson (ex-président de l’UEFA),
qui l’a introduit dans la maison du
football européen en 2007, et il l’a
de nouveau fait avec Michel Platini
qu’il a poignardé dans le dos. Les
gens qui l’ont porté aux cimes de la
FIFA ont la mémoire oublieuse. Il n’a
jamais été un partisan du principe
d’intégrité. A Mexico, lors du 66e
congrès de la FIFA, il l’a démontré
de nouveau en poussant vers la sortie Domenico Scala, président du
comité d’audit et de conformité de
la FIFA.» A Mexico City, la FIFA
a tout fait pour étouffer le scandale
qu’a provoqué son président au sujet
de son salaire. Avant février 2016,
Domenico Scala avait été chargé
par la FIFA d’établir une nouvelle
grille de salaires des dignitaires de
l’instance faîtière. Scala a élaboré
une grille qui n’a pas été du goût de
Gianni Infantino qui l’a qualifiée
d’«insulte» à sa personne au motif
que le secrétaire général était mieux
rémunéré que lui (avec les bonus).
Lors de la réunion du conseil à
Mexico City, il a demandé aux
membres présents d’exiger de Scala
de démissionner ou de monter contre
lui des membres du congrès. Le Britannique David Gill et l’Américain
Sunil Gulati se sont farouchement
opposés à la proposition du président de la FIFA. Ce dernier n’a
pas abandonné. Il est revenu à la
charge et a fait entériner la décision
d’accorder au conseil (ex-comité
exécutif) le pouvoir de nommer et
destituer les membres des commissions indépendantes et de supervision du comité de recours, le comité
d’audit et de conformité ainsi que
le comité d’éthique. Le mobile de
cette démarche est d’entraver les
enquêtes sur les dirigeants en place
ou ceux qui intégreront la FIFA. Y
a-t-il un lien entre cette décision et
la nomination de la Sénégalaise Fatma Samoura au poste de secrétaire
générale de la FIFA ? Sans aucun
doute ! Il a soustrait la secrétaire
générale au test d’éthique obligatoire
en poussant Domenico Scala vers la
sortie… avant que Fatma Samoura
ne prenne ses fonctions. Il est en
train de torpiller les réformettes que
la FIFA a élaborées pour calmer le
jeu au lendemain de la tempête qui a
emporté des dirigeants de la FIFA en
mai 2015.
UN PRÉSIDENT VORACE
A Mexico City, il a tombé le masque
en affichant son appétit vorace. Il
veut prendre beaucoup d’argent,
au moins autant que Blatter. Les
écoutes de la réunion du conseil
lors du 66e congrès ne laissent planer aucun doute sur ses véritables
intentions. Son objectif n’est pas de
remettre la FIFA sur les bons rails,
mais de se remplir les poches. Des
journaux allemands ont récupéré
les écoutes de cette réunion. Elles
devraient suffire pour suspendre
Gianni Infantino de toutes fonctions
liées au football. Dans l’enregistrement en possession de médias
allemands, le président de la FIFA
clame : «Je ne peux accepter cette
proposition (de salaire) car je la juge
insultante.» Son appétit est sans limite. Se rendant compte, après coup,
de la dangerosité de ses propos sur
son salaire et l’argent, il a demandé
à la FIFA de détruire les enregistrements de la réunion de Mexico.
Cela peut lui valoir une suspension
de 90 jours, comme première étape
du processus qui devrait déboucher
sur une longue suspension. En 100
jours de règne, il a décapité les
commissions indépendantes pour
pouvoir agir à sa guise et nommer
des hommes à lui qui obéiront à tous
ses ordres et désirs. En avril dernier,
il a été cité par les Panama Papers
dans une affaire qui remonte à 20062007, lorsqu’il était à l’UEFA et
signé des contrats commerciaux avec
une société offshore détenue par des
hommes d’affaires poursuivis par
la justice américaine dans le cadre
du vaste scandale de la FIFA. Avec
Gianni Infantino, la FIFA n’a pas fini
de manger son pain noir. Celui qui se
présentait comme Monsieur Propre
est le digne pendant des pourris qui
essaiment le football et les couloirs
de la FIFA.
Yazid Ouahib
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 22
SPORTS
ABDELKADER AMRANI. COACH DE L’ESS
LIRF
AGE annulée et
pétition pour le
changement
«Je ne suis pas à Sétif
pour le maintien»
Pour sa première sortie
médiatique, le nouveau
responsable de la barre
technique de l’Aigle noir
sétifien, Abdelkader Amrani,
a bien voulu répondre aux
questions d’El Watan.
Annoncé au MCO puis au CRB,
vous optez finalement pour l’Entente de Sétif…
Il est vrai que j’ai été officieusement approché par des émissaires de
4 ou 5 clubs de Ligue 1, sans plus.
Hamar a par contre pris le soin de
me contacter un mois avant la fin
du championnat. Par respect pour
l’éthique et mon club employeur,
j’ai préféré différer les discussions
avec le président de l’ESS, qui m’a
convaincu.
Quels sont les objectifs qui vous
ont été assignés ?
Je ne suis pas à Sétif pour le maintien. On m’a engagé pour jouer le titre
et atteindre au moins la demi-finale
de la Ligue des champions d’Afrique,
un autre grand challenge sportif. Avec
son potentiel, son statut, ses traditions
et ses ambitions, l’Entente, qui a
pris l’habitude de prendre part à la
compétition continentale et de jouer
le podium, a les moyens de réussir et
réaliser une très grande saison.
Avez-vous une idée de l’effectif,
qui doit une fois de plus subir des
changements ?
Je connais presque tout le monde.
PHOTO : K. SAMI
Propos recueillis par
Kamel Beniaiche
Des joueurs comme Delhoum,
Djabou et autres ont joué contre
moi ces dernières années. De ce
côté-là, on n’est pas dépaysé. Le fait
de connaître l’effectif me facilite la
tâche, me permet d’entamer ma mission sans passer par les préliminaires.
Selon vous, que manque-t-il
à cette composante pour qu’elle
puisse faire face à un calendrier à la
fois long et dur ?
La ligne d’attaque, qui n’a pas
brillé durant l’exercice dernier, a
besoin d’un renfort. L’apport d’un ou
de deux attaquants ferait le plus grand
bien à l’ESS.
L’entame de la Ligue des cham-
pions d’Afrique approche. Ne craignez-vous pas la fatigue des joueurs
qui viennent à peine de boucler une
saison des plus harassantes ?
J’appréhende beaucoup plus la
lassitude mentale. Avec l’expérience
cumulée ces dernières années, la
direction avait bien fait d’octroyer,
dès le 27 avril denier, des congés
à nombre de cadres sur la brèche
depuis de longs mois. Afin d’éviter
les blessures, on va essayer de bien
gérer cette période, très délicate aussi
bien pour le mental que le physique.
L’indisponibilité de 4 ou 5 joueurs de
l’équipe nationale olympique ainsi
que l’absence des nouvelles recrues
L
qui ne devront rejoindre le reste du
groupe qu’à partir du 6 ou 7 juin n’arrangent pas nos affaires, notamment
du point de vue cohésion et forme
physique. Nous sommes dans l’obligation de composer avec ces aléas.
Que pouvez-vous dire des
conditions de travail à l’ENSO ?
Franchement, je suis ébahi aussi
bien par la disponibilité et le professionnalisme d’un personnel à l’écoute
que par les installations qui n’ont rien
à envier aux camps d’entraînement
des clubs huppés. En ces lieux nous
avons tous les moyens pour briller.
Dans un tel cadre, on travaille non
seulement à l’aise, mais on est certains d’appliquer notre programme
d’entraînement dans sa totalité.
Qu’allez-vous apporter à cette
formation qui a vécu une année
plus ou moins tumultueuse ?
Pour que les choses soient claires,
aucun joueur n’est titulaire indiscutable. Je ne permettrai à personne de
casser le travail du collectif. Le joueur
qui se met au service du club est le
bienvenu. Celui qui n’adhère pas à
cette démarche, basée sur le travail,
le sérieux, la persévérance et le respect de l’autre, est libre de prendre la
décision qui lui conviendra. Je dois
préciser qu’on ne m’a pas engagé
pour faire plaisir à X ou Y, mais pour
ramener ma pierre à ce gigantesque
édifice qu’est l’Entente de Sétif. Pour
réussir un tel challenge on doit, staff
technique et joueurs, regarder dans la
même direction.
K. B.
TOURNOI DE ROLAND-GARROS
Une finale inédite
S
ans
surprise, la
finale des Internationaux
de
France de RolandGarros opposera
aujourd’hui Novak
Djokovic (n°1) à
Andy Murray (n°2). En
demi-finale, le Serbe s’est
facilement défait de l’Autrichien Dominic Thiem
(6-2, 6-1, 6-4) tandis que
le Britannique a dû batailler pour se débarrasser du
tenant du titre, le Suisse
Stanislas Wawrinka (6-4,
6-2, 4-6, 6-2). Les deux
hommes se retrouveront
en finale pour la quatrième
fois de la saison. Dans ce
duel, le n°1 mondial mène
par deux victoires à une.
Au moment du tirage au
sort, le gros écueil que l’on
prévoyait sur le parcours de
Djokovic était la confrontation programmée, en demifinale, face à Rafael Nadal,
le nonuple vainqueur du
tournoi. Ce scénario ne se
réalisa finalement pas car
le Majorquin a dû abandonner sur blessure avant
l’entame des huitièmes de
finale.
La partie de tableau réser-
vée à Andy Murray fut, en
revanche, des plus compliquées avec la présence
de Wawrinka, Nishikori
ou Gasquet, mais le n°2
mondial a su se débarrasser de ses adversaires
et se frayer une place en
finale. A Paris, Djokovic
jouera sa vingtième finale
de Grand Chelem de sa carrière et la sixième depuis
le début de l’année 2016
(cinq victoires pour une
défaite à Rome). L’homme
aux 100 millions dollars
de gains tentera de vaincre
le signe indien en effaçant
le douloureux souvenir de
celles perdues en 2012,
2014 et 2015.
Pour Andy Murray, cette
confrontation au sommet
aura un goût particulier
puisqu’il est le premier
Britannique, depuis Henry
Austin en 1937, à se qualifier pour une finale à
Roland-Garros.
Nasser Mabrouk
’assemblée générale élective de
la Ligue interrégions (LIRF) prévue hier à Sidi Moussa n’a pas eu
lieu faute de candidatures validées
au poste de président et membres du
bureau. En effet, à la date de clôture du
délai de dépôt de candidature (11-16
mai 2016) la commission de candidature n’a validé aucun dossier. L’assemblée générale élective du 4 juin 2016
ne pouvait avoir lieu. Dès l’ouverture des travaux, le président de la
commission de candidature, Toufik
Boudiaf, a indiqué qu’aucune candidature n’avait été validée au terme
du délai imparti (16 mai) et qu’en
conséquence l’AGE ne pouvait se
tenir, conformément au code électoral
de la FAF. Le représentant de la FAF,
Djahid Zefzef, n’était pas de cet avis.
S’en est suivi un échange de propos vif
entre lui et un membre de l’assemblée
générale qui a soutenu la décision du
président de la commission de candidature. 30 des 35 représentants de
club présents ont signé une pétition
de plusieurs points demandant, entre
autres, que «le principe démocratique
des élections soit consacré, rejet des
experts de la FAF auxquels ne font pas
référence les textes en vigueur, notamment le décret 14-330 qui fixe les
statuts types des fédérations et ligues,
considère la candidature du président
postulant frappée de nullité par rapport au code électoral (dossier rejeté),
non respect de l’article 13 du code
électoral, les signataires de la pétition
revendiquent le droit de tout membre
de l’assemblée générale d’être candidat à l’élection en vertu de l’article 11,
alinéa C de l’ancien statut ainsi que
l’article 38 (éligibilité), s’opposer à la
candidature du/ou des représentants
de la FAF tant que les membres de
l’assemblée générale seront privés du
droit de postuler au poste de président,
révision des modalités d’accession et
de rétrogradation en DNA et LIRF».
L’issue de l’AGE du 4 juin était prévue. La majorité des clubs de la LIRF
ont refusé de cautionner la mascarade
qui a prévalue tout au long du processus de renouvellement des instances.
Ils ne veulent pas d’une élection avec
un candidat unique, un choix imposé,
l’étouffement de leur voix et de leur
aspiration à un scrutin libre et démocratique et pas un simulacre d’élection
qui viole la loi et transgresse les textes.
Ils n’ont pas accepté de cautionner
le déni et être une assemblée croupion. Cette position fera date. Le
plus extraordinaire dans cette affaire
c’est que des dirigeants bénévoles
défendent le droit et que d’un autre
côté ceux qui sont sensés veiller au
strict respect de la loi et des textes sont
les premiers à les bafouer sur l’autel
de leurs sordides intérêts… et au détriment du football.
Yazid Ouahib
Condoléances
Condoléances
Condoléances
Condoléances
Rachid Khelouati, ancien dirigeant
de l’USM Alger, ex-président de la
Ligue nationale de football (LNF)
profondemeent attristé par le décès de
Saïd Allik, président du
CSA USMA, attristé par le décès
de son ami et ancien joueur de
l’USM Alger
L’Amicale des anciens
internationaux de football (AAIF)
présente ses sincères condoléances
à la famille du regretté
Nourredine Youb, profondément
attristé par le décès de son ami
Abderrahmane Meziani
Abderrahamne Meziani
Abderrahamne Meziani
ancien joueur de l’USMA, présente
ses condoléances à la famille du
défunt et prie Dieu Tout Puissant et
Miséricordieux de l’accueillir en Son
Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.»
présente ses condoléances à sa
famille et prie Dieu Tout Puissant et
Miséricordieux de l’accueillir en Son
Vaste Paradis
«A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.»
et l’assure de sa profonde
compassion en cette douloureuse
circonstance. Que Dieu accueille le
défunt en Son Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.»
Abderrahmane Meziani
présente ses condoléances à la
famille du défunt et prie Dieu
Tout Puissant et Miséricordieux
de l’accueillir en Son Vaste
Paradis.
«A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.»
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 23
SPORTS
MOHAMED ALI DÉCÈDE À L’ÂGE DE 74 ANS
LE BOXEUR QUI
A «SECOUÉ LE MONDE»
● Le 25 février 1964, le monde découvrait un jeune
homme pétillant d’énergie, danseur sur le ring, le verbe
acide contre tout ce qui bouge. Mohamed Ali ébranla
l’Amérique bien-pensante.
Réactions après
la disparition
du «Greatest»
E
n prise avec son dernier
combat contre la maladie,
Mohamed Ali, la légende du
noble art, s’est éteint dans la
soirée de vendredi à l’âge de 74 ans. Pour
les Algériens, pour le monde musulman,
et par-delà la planète des peuples
opprimés, il aura été une icône pas
comme les autres. Champion olympique
des mi-lourds dès 1960 à Rome, il
passera peu après professionnel pour se
voir consacré trois fois champion du
monde dans la prestigieuse des
catégories, celle des poids lourds. Dès
1962, il aligne les combats et corrige ses
adversaires tel l’Anglais Henry Cooper
au stade Wembley (1962), ce qui lui
ouvre grandes les portes pour combattre
pour le titre WBC. Le 25 février 1964, le
monde allait découvrir un jeune homme
pétillant d’énergie, danseur sur le ring, le
verbe acide contre tout ce qui bouge et
qui ébranlera l’Amérique bien pensante.
Cassius Clay en irritait plus d’un par ses
excentricités et ses irrespects accentués
envers son adversaire et son entourage.
Ce jour-là, personne ne donnait la
moindre chance à ce longiligne «farfelu»
venu d’une ville du Sud (Louisville,
Kentucky). Les bookmakers le
donnaient battu à 7 contre 1, autant dire
qu’aux yeux des parieurs il allait se faire
massacrer par cette brute de Sonny
Liston au physique de grizzly. Contre
toute attente, ce dernier abdique au
quatrième round prétextant une blessure
à l’épaule. La controverse est née et ne
s’atténuera pas non plus un an plus tard
lors du match revanche, quand le même
Sonny Liston se couchera sur une droite
qualifiée à l’époque «d’anodine» par la
presse américaine… Entre-temps, il
fréquentera et tendra une oreille
particulère aux conseils de Malcom X et
Elijah Mohamed, les deux porteétendard de l’islam américain. Cassius
Clay devient musulman et prendra le
nom de Mohamed Ali, reconversion mal
acceptée par une partie de l’opinion
publique américaine. Souvent,
il invective les gens de la
presse qui continuent à
l’interpeller de son «nom
d’esclave» et il en profite
pour leur rappeler les
bienfaits sur sa personne que lui offre sa
nouvelle religion, particulièrement son
esprit d’indépendance vis-à-vis de
l’ordre établi. Avant, pendant et après ses
combats, Mohamed Ali est hysrérique :
une machine à boxer et une machine à
parler. Il s’adonne aux deux avec talent.
Tout en mettant de rudes directs au
visage de son adversaire, il déclame des
odes et des poèmes. «Je vole comme un
papillon et je pique comme une guêpe»,
lançait-il à l’endroit de ses antagonistes,
tout cela dans un style technique et une
beauté du geste jamais vus sur un ring.
Une centaine de kilos de muscles
sautillant avec une souplesse de
swingueur, la garde jamais relevée, et
des esquives au centimètre près. Ali
piquait au vif ses adversaires, mais
anticipait leur réaction accompagnant
ses gestes, offensifs ou défensifs, avec
des réparties verbales provocantes à
l’égard de tous les présents autour du
ring : arbitres, journalistes, invités,
spectateurs. Ali profite de l’attractivité
médiatique que lui confère son statut et
son comportement pour distiller ses
messages, en particulier celle de la
nation de l’islam qui prône la fierté du
peuple afro-américain, la haine des
Blancs et leurs servants noirs. Comme il
ne rate jamais une occasion pour
critiquer vertement l’injustice dont se
rend coupable l’Amérique blanche à
l’égard des gens de couleur. Une petite
anecdote qui a forgé son rejet du système
en place. Encore tout auréolé de sa
couronne olympique remportée à Rome
en 1960, de retour à Louisville, il s’est
vu refuser l’entrée à un restaurant qui
n’acceptait pas les gens de couleur.
«Avec ou sans médaille, Noir je suis,
Noir je resterai», s’est-il dit et il balança
la précieuse récompense dans la rivière
de la ville. Personne ne l’a jamais
retrouvée. Il défraie ainsi la chronique
mondiale jusqu’en 1967, bousculant par
ses déclarations l’Amérique bienpensante. Ses «opinions» sur la
guerre du Vietnam, alors que
des contingents entiers de
jeunes Américains y sont
engagés et que l’armada
étasunienne y est
déployée avec fracas
faisant des dizaines de
milliers de morts, rament à
contre-courant
de
l’establishment, de la MaisonBlanche et du tout puissant
Pentagone. Ses mots «Je n’ai rien
contre le Vietcong, aucun
Vietnamien ne m’a jamais traité
de nègre, pourquoi irais-je
tuer des gens qui ne m’ont
jamais rien fait» font
scandale. L’Amérique
«patriotique» se met en
branle et le public
prend très mal la
position du boxeur. Le
refus
de
son
incorporation au sein de
l’armée pour le Vietnam lui
vaut d’être déchu de son titre de
champion du monde des poids lourds
PHOTOS : DR
Par Omar Kharoum
Mohamed Ali
étant jusque-là invaincu et de connaître
une traversée du désert qui durera trois
ans et demi. En 1970, il recevra
l’autorisation de boxer de nouveau dans
une Amérique qui a changé de contexte :
les pacifistes deviennent de plus en plus
nombreux et une majorité d’Américains
veut la fin de la guerre du Vietnam. Luimême n’est pas resté inactif durant ces
trois ans et demi malgré la peine de cinq
ans de prison qui pesait sur lui et qu’il ne
fera finalement pas. Ali a multiplié les
conférences universitaires et les contacts
avec les pacifistes actifs pour la fin de la
guerre, pendant que Joe Frazier devient
champion du monde des poids lourds.
Au prix d’une bourse record, ce dernier
accepte de combattre, titre en jeu,
Mohamed Ali (1971). Un combat suivi
par le monde entier tant il connut des
péripéties rocambolesques avant sa
tenue. En Algérie, le même engouement
était de mise et beaucoup de nos
comptriotes ont suivi «le combat du
siècle» (1971) à travers les ondes de
radios étrangères entre trois et quatre
heures du matin. Désillusion. Une
incroyable intensité. Mohamed Ali laisse
la victoire à Joe frazier qu’il battra trois
ans plus tard à Tokyo, mais sans que le
titre ne soit en jeu. Entre-emps, c’est le
géant Georges Foreman qui a conquis de
haute lutte le titre convoité allant jusqu’à
le réunifier (WBA et WBC). Mohamed
Ali, annoncé sur le déclin, se voit offrir
l’opportunité d’aller guerroyer en terre
zaïroise pour tenter de reconquérir le
titre de champion du monde face à un
adversaire guère inquiet et rassuré par
son extraordinaire musculature et ses
droites qui ont envoyé plus d’un
adversaire à la retraite. Le combat de
Kinshasa, tout le monde l’a vu.
L’antagonisme de la force brutale et de
l’intelligence fine dont seul, sur les
rings, Mohamed Ali avait le secret. En ce
mémorable 30 octobre 1974 à Kinshasa,
dans la chaleur humide du fond de la
nuit, et jusqu’au fatidique 8e round,
Mohamed Ali allait user son adversaire
jusqu’à la corde, proférant au passage
dans son oreille des mots inconvenants
pour le diminuer moralement. Il
profitera à ce moment d’une bonne
droite bien appuyée par plusieurs coups
avant que le géant ne s’effondre. Un
come-back extraordinaire, comme il le
refera une troisieme fois en arrachant le
titre mondial à Leon Spinks quelques
années plus tard. Par orgueil et à un âge
assez avancé (38 ans), il fera un ou deux
combats de trop. La sanction est
immédiate. The greatest contracte de la
maladie de Parkinson pour les coups
qu’il n’a pas su éviter en poussant sa
carrière sur les chemins risqués des
incertitudes et de l’orgueil mal placé. Il
dira à ce sujet : «Je me suis toujours
proclamé à chacune de mes victoires et
de mes déclarations que j’étais le plus
grand. Allah me démontre aujourd’hui
que c’est Lui le plus grand…».En
Algérie, ce héros du non-conformisme
ambiant américain aux idées humanistes
prononcées est très populaire. Un petit
rappel pour dire que Mohamed Ali est
venu en Algérie en décembre 1978.
C’était à l’occasion du décès du
président Houari Boumediène ; l’ancien
champion du monde avait été inclus par
la Maison-Blanche dans la délégation
officielle américaine pour assister aux
funérailles. Malgré la tristesse de
l’événement, les Algériens exultaient à
son passage et il le leur rendit en les
saluant chaleureusement. Un bain de
foule énorme dans les rues et places
d’Alger pour «le plus grand sportif de
tous les temps», tel qu’il a été consacré
par les médias du monde entier… O. K.
■ Plusieurs personnalités
sportives et politiques ont
exprimé leur tristesse suite au
décès de Mohamed Ali. George
Foreman, ancien champion du
monde des lourds, battu par
Ali dans l’un des combats les
plus célèbres de l’histoire «The
Rumble in the Jungle», a affirmé
qu’une «partie» de lui s’en est
allée. «Ali, Frazier et Foreman,
nous ne faisions qu’un. Une
partie de moi s’en est allée, la
plus grande partie», a-t-il lancé
sur son compte Twitter. L’autre
légende de la boxe mondiale,
Mike Tyson, a exprimé sa
tristesse «Dieu est venu chercher
son champion, adieu au plus
grand, à Ali, The Greatest RIP».
«C’est une perte énorme. Je
voulais être comme lui, il m’a
inspiré (...) On m’a demandé
un jour si je voulais battre son
record et j’ai répondu non, car
cela voulait dire qu’il fallait
que je perde, mais pour revenir
d’une défaite, il faut être plus fort
encore et c’est ce qu’Ali a montré
durant sa carrière», a affirmé
de son côté Evander Holyfield,
ancien champion du monde
des lourds. «Le plus grand le
sera toujours... Le plus fort et
le meilleur, estime de son côté
l’ancien capitaine de l’équipe
anglaise de football David
Beckham. Repose en paix».
Le président des Etats-Unis,
Barack Obama, a rendu samedi
un hommage appuyé à ce boxeur
de légende, saluant un homme
qui a «secoué le monde» et
«s’est battu pour ce qui était
juste». «Son combat en dehors
du ring lui a coûté son titre, lui
a valu nombre d’ennemis. Mais
Ali a tenu bon», a souligné le
président américain, évoquant
l’implication de «The greatest»
dans la lutte pour les droits
civiques. «Il a été aux côtés de
(Martin Luther) King et (Nelson)
Mandela, il s’est élevé quand
c’était difficile, il a parlé quand
d’autres ne le faisaient pas»,
a-t-il poursuivi. «Mohamed
Ali était ‘‘The greatest’’. Point
final. Si vous lui demandiez,
il vous le disait clairement.
Mais ce qui faisait de lui le
plus grand, quelqu’un de
complètement à part, est que
tous les autres vous disaient
la même chose», a poursuivi
M. Obama dans un texte à la
tonalité très personnelle, saluant
la trajectoire hors normes
du jeune Cassius Clay et son
«parcours spirituel qui allait
le mener à l’islam». Enfin, le
Premier Ministre britannique
David Cameron a parlé d’un
«modèle», rendant hommage
à un «champion des droits
civiques». «Mohamed Ali n’était
pas seulement un champion
sur le ring, il était également un
champion des droits civiques
et un modèle pour tellement de
personnes.»
El Watan - Dimanche 5 juin 2016 - 23
SPORTS OUEST
MCS
RCR
Maintien en Ligue 1, mais…
Belahcene Belhezil
démissionne
PHOTO : DR
L
F
inalement, les fans de l’équipephare de la Mina ont dû attendre
l’ultime journée du championnat pour
manifester leur soulagement. En effet, les
amoureux du RCR, notamment ceux qui
ont effectué le déplacement à Lavigerie,
ont lâché un grand ouf au coup de sifflet
final de la partie achevée sur le score
de parité (1-1), résultat suffisant pour le
maintien parmi les grands. A vrai dire,
les coéquipiers du capitaine Zidane sont
allés au bout de leur engagement et ce en
dépit des difficultés qu’ils ont vécues,
notamment le problème financier. «Nous
nous sommes sacrifiés pour honorer notre
contrat et surtout satisfaire un public
qui n’a ménagé aucun effort pour nous
soutenir», a-t-il souligné. A Relizane,
tout un chacun parle de leçon à retenir. «Il
n’est pas question de revivre le scénario
de cette saison», a clamé Larbi, un
fervent supporteur. «On doit tout revoir à
commencer par le staff administratif, nous
réclamons des hommes capables, voire
des connaisseurs», a-t-il dit. Du coté de
l’actuelle direction, l’on apprend le départ
du président Azzi. Il a décidé de tenir son
assemblée dans les jours à venir avant
de quitter définitivement le club, nous a
soufflé un de ses proches. Sa manière de
gérer les affaires du club a été sévèrement
critiquée notamment au sujet de la valse des
entraineurs et non le versement des salaires
des joueurs. «Je pense que seul le Rapid
a connu la succession de cinq entraineurs
(Belatoui, Bracci, Benyellès, Henkouche
et Aissa)», a tonné un féru en ajoutant :
«Cette instabilité du staff technique a
failli nous couter cher». Maintenant que
tout est rentré dans l’ordre et que les mats
sont orientés vers la prochaine saison,
les fidèles du RCR sont ainsi appelés
à converger leurs efforts afin de réunir
tous les atouts en mesure de sécuriser
la bonne préparation. «Nous ne devons
pas tomber dans le piège de la dernière
saison et attendre les derniers moments
pour entamer les recrutements», a lancé
Djelloul, un ancien du RCR. «Le RCR
est un patrimoine et tous les Relizanais
sont concernés par sa sauvegarde», a-t-il
dit. Cependant, le nom du futur président
et son profil alimentent déjà l’opinion
sportive. Les pessimistes sont déjà dans
l’expectative. «Qui osera prendre les rênes
d’un club endetté de 10 milliards de
centimes pour avoir joué une seule saison
en ligue 1», s’est demandé, effrayé, un des
pessimistes. Le RCR est désormais hissé
au rang des clubs professionnels, soit une
SPA (société par actions) et sa gestion,
financière notamment, doit s’appuyer sur
les participations de ses actionnaires. Cela
dit, les hommes d’affaires, les industriels
de la ville ou de la wilaya sont-ils disposés
à manifester leur action par un support
financier ou allons-nous assister aux
vieilles pratiques basées sur le soutien de
l’autorité publique ? C’est cette situation
qu’il faut tirer au clair pour espérer parler
d’un RCR capable de rivaliser avec les
ténors de la ligue 1.
Issac B.
AGO DU RC RELIZANE
Les bilans moral et financier approuvés
Q
uatorze membres parmi
les 17qui constituent
le CSA-RCR ont approuvé,
comme prévu, les bilans moral
et financier du président Azzi
Djillali. Sans toutefois évoquer
les apports des particuliers
(fournisseurs et industriels), le
présentateur du bilan financier,
Chemaa Amar, le trésorier du
CSA, soulignera que la caisse
du club amateur a été renflouée
par une subvention de l’APC
d’un milliard de centimes.
En détaillant les dépenses
effectuées sur le transport,
la restauration, le loyer des
résidences des joueurs, le
trésorier finira par avancer que
le RCR est sorti avec une dette
de 281 millions de centimes.
Après l’approbation de son
bilan, Azzi, le président du
club amateur a annoncé sa
démission. L’intervention du
représentant du DJS a porté
sur les recommandations dans
ce cas de figure et a ordonné
l’installation d’un comité
qui se chargera du recueil de
candidatures dans un délai ne
dépassant pas les 45 jours. I. B.
L’unique stade communal à l’abandon
e seul stade communal dont dispose
la ville de Ghazaoeut, le stade du
20 août, se trouve dans un état, le
moins que l’on puisse dire, déplorable.
Cet état de fait illustre parfaitement
l’indifférence des autorités locales qui
vraisemblablement n’accordent aucun
intérêt au sport et, donc, à la jeunesse.
Ce stade pour lequel l’Etat a déboursé
une somme d’argent colossale pour la
pose d’une splendide pelouse synthétique
de 4ème génération continue de se
dégrader à vue d’œil sans que personne,
encore moins les responsables locaux,
n’intervienne pour mettre fin au massacre
que subit quotidiennement cette unique
infrastructure sportive. La pelouse du
stade, de par le fait qu’elle est occupée
quotidiennement, du matin à la tombée
de la nuit, par les équipes de quartiers,
s’est grandement dégradée et nécessite
dans l’immédiat, avant qu’elle ne soit
complètement détériorée, une réparation.
D’autres défectuosités d’ordre structurel
concernant l’architecture du stade sont
à déplorer. Les vestiaires et les douches
sont dans un état de dégradation très
avancé, inutilisables puisqu’il n’y a même
pas d’eau, les portails sont défoncés et
constamment ouverts à qui veut jouer
OM ARZEW
Victime du non-respect
de l’éthique sportive
D
ans l’entourage de l’OMA, on considère que le club
est victime du non-respect de l’éthique sportive. «Avec
37 points, l’OMA aurait pu se maintenir en Ligue 2 si le
règlement a été appliqué dans son intégralité dans l’affaire du
match Aïn Fekroun- Khroub», dira un des anciens dirigeants
de l’Olympic. «C’est-à-dire que les 2 équipes auraient
dû être rétrogradées conformément à l’article 81 du code
disciplinaire de la FAF et pas seulement Aïn Fekroun»,
explique-t-il.
Pour rappel, la rencontre CRB Aïn Fekroun-AS Khroub
disputée le 6 mai 2016, pour le compte de la dernière journée
du championnat professionnel de Ligue 2, qui s’acheminait
vers un résultat nul (0 à 0), a été marquée par un arrêt de
jeu (94’) provoqué par un envahissement du terrain des
supporteurs de Aïn Fekroun. La partie n’a pu reprendre
que 20 minutes après, alors que tous les résultats des autres
rencontres étaient connus. Selon le communiqué de la
commission de discipline de la LFP qui a statué sur cette
affaire, «les officiels du match ont déclaré qu’à la reprise de
la partie, les joueurs du CRB Aïn Fekroun ont montré une
passivité dans le jeu à la limite de l’abandon, ce qui a facilité
l’inscription d’un but unique par l’équipe de l’AS Khroub à la
96 mn». Ce qui a permis, donc, à l’AS Khroub de se maintenir
et ce qui a fait chuter d’autres clubs qui se considèrent, tout
comme l’OMA, victimes d’un arrangement.
«Dans cette affaire qui a porté atteinte à l’éthique sportive, à
la morale et à l’intégrité du championnat, la commission de
discipline aurait dû sanctionner les deux équipes», considère
l’ensemble du mouvement sportif.
M. M.
FOOTBALL
GHAZAOUET
L
e président du MCS football ligue 2, Belahcene
Belhezil, qui a pris les rênes du club lors de la phase
retour avec 14 lamentables points et classé parmi les
trois relégables, a réussi un véritable exploit en assurant in
extremis le maintien durant le dernier match à domicile face
au Paradou en récoltant, au retour, 25 points, soit un total de
39 points. Ce qui a permis d’éviter la descente aux enfers.
Belahcene Belhezil est sorti haut la main avec la satisfaction
du devoir accompli, il a osé et a pris des risques pour sauver
le club du purgatoire et il a réussi. Rencontré dans son bureau,
le président, qui a passé toute la phase retour avec un stress
permanent et des nuits blanches pour motiver les joueurs,
veut à présent se retirer de la scène footballistique : «J’ai
donné des promesses aux joueurs pour être payés dès qu’on
terminera la saison. Le Mouloudia est sauvé, je remercie
l’ensemble des joueurs qui ont été très corrects. Ils se sont
donnés à fond, voilà plus d’un mois que le maintien est
assuré. Les joueurs n’ont pas été payés durant 5 mois plus
deux primes, le délai d’attente a expiré ce jeudi, ils réclament
leurs droits et c’est légitime. Et il n’y a pas d’argent dans les
caisses.» Et de conclure : «Je suis démissionnaire à partir du
6 juin, ma décision est irrévocable. J’ai déposé ma lettre de
démission le 7 mai et je persiste à me retirer, je suis fatigué. Il
y a 18 membres de SPA et il y aura certainement d’autres qui
prendront la relève. Il y a le temps nécessaire pour choisir un
président et commencer la préparation.»
Sid Ahmed
au foot, faire du vélo et autres jeux,
les gradins sont fissurés et le mur de
clôture n’est pas aux normes. Les jeunes,
bien qu’ils soient conscients du fait que
l’utilisation fréquente de ce stade est
préjudiciable pour la pelouse, continuent
de jouer dans cet espace abandonné car ils
n’ont pas d’autres terrains où se défouler.
Le même constat sur les terrains «matico»
réalisés à coups de millions dinars à Sidi
Amar, Derb Zalamite, Choutara qui
sont aussi à l’abandon. Aucun plan de
réhabilitation de ces espaces n’est prévu
par les élus de la commune.
O. El Bachir
Oran accueillera
en 2018 la 19e édition
du Mundiavocat
L
a ville d’Oran qui était en lice avec une ville espagnole
pour abriter la Coupe du monde de football des avocats
(Mundiavocat) a été retenue pour la 19e édition de ces joutes a
annoncé le bâtonnier Lahouari Ouahrani. Cette édition aura lieu
en 2018. Les membres du comité d’organisation de ces jeux
sont attendus en septembre prochain à Oran pour visiter les
infrastructures devant abriter les rencontres sportives, ainsi que
les structures pour l’accueil et l’hébergement des délégations
étrangères. Selon le bâtonnier, le choix de la ville d’Oran a été
adopté lors d’une séance de présentation par la délégation de
l’Ordre des avocats d’Oran.
T. K.
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 5 juin 2016
COMMENTAIRE
Le réveil
africain
Par Tayeb Belghiche
L
LES ÉPREUVES ENTACHÉES DE FRAUDE CONCERNÉES
Une deuxième session
partielle du bac
U
ne nouvelle session
partielle du baccalauréat sera organisée
suite à la fuite des sujets de
plusieurs matières. La date
des nouvelles épreuves n’a
pas encore été tranchée.
C’est ce qui a découlé de la
réunion interministérielle
tenue hier sous la direction
du
Premier
ministre,
Abdelmalek Sellal, au Palais
du gouvernement, pour
décider des mesures à
prendre.
Cette rencontre a été suivie
par une autre, ayant réuni la
ministre de l'Education
nationale, Mme Benghebrit,
et les représentants des syndicats du secteur et des associations de parents d’élèves.
Selon les informations qui
nous sont parvenues hier,
après cette réunion ayant
pour principal objectif de
communiquer autour de la
décision du gouvernement
pour la gestion de ce dossier,
il a été décidé l’organisation
d’une nouvelle session, et
ce, uniquement pour les
filières ayant été touchées.
Les premiers éléments
annoncés par le ministère de
l’Education
nationale
évoquent une fuite de sept
matières, touchant notamment la filière scientifique.
L’enquête est toujours en
cours pour déterminer si les
épreuves d’autres filières
ont aussi été entachées d'irrégularités.
Selon Meziane Meriane,
coordinateur du Syndicat
national autonome des pro-
fesseurs du secondaire et du
technique (Snapest) qui a
participé à cette rencontre,
«la décision sera officiellement annoncée par le
Premier ministre».
Khaled Ahmed, président de
l’Association nationale des
parents d’élèves, explique
que les propositions contenues dans la déclaration
commune soumise au gouvernement par le ministère
de l'Education nationale, les
représentants des syndicats
et des parents d’élèves, ont
été passées en revue et
«c’est l’organisation d’une
deuxième session dans les
matières entachées par les
fuites qui a été retenue et
dont la date sera communiquée ultérieurement par le
Premier
ministre»,
confirme-t-il. Les syndicalistes présents à la rencontre
décrivent «une ministre
sereine, prête à se battre
pour son projet de réforme».
Fatima Aït Khaldoun-Arab
FUITE DES SUJETS
50 PERSONNES AUDITIONNÉES
■ Suite au scandale de fuite de sujets du
baccalauréat 2016, une cinquantaine de personnes
— notamment à Sétif et Mostaganem — ont été
auditionnées et présentées devant le procureur de
la République, a indiqué une source proche de
l’enquête. La plupart ont été mises sous contrôle
judiciaire. Des perquisitions ont été opérées dans
les résidences de ces personnes mises en causes.
Le matériel informatique utilisé, faisant l’objet de
perquisition électronique, a été saisi et envoyé à
l’Institut national de criminologie et de
criminalistique (INCC) de la Gendarmerie nationale,
à Bouchaoui (Alger) pour expertise. Au niveau de
l’Office national des examens et concours (ONEC),
le procureur serait sur les lieux avec les enquêteurs
de la Gendarmerie nationale. Selon la même
source, 20 personnes ont été auditionnées et tout
le matériel utilisé a été saisi et envoyé à
l’expertise. Il est à signaler que suite à la fuite des
sujets du bac, une enquête nationale a été lancée,
touchant 27 wilayas, dont dernièrement Adrar,
Boumerdès et Alger. Dans le cadre de cette
enquête, plus de 200 pages facebook ayant servi
pour le partage des sujets ont été identifiées. A. B.
POINT ZÉRO
Le voleur et le coffre-fort
P
eut-être que les cercles islamo-conservateurs,
qui n’ont d’idée de la modernité que le
climatiseur et l’écran plat, ont réussi à monter
un complot contre la ministre Benghebrit, organisant
la fraude du baccalauréat pour la pousser à la
démission. Ce qui montre déjà que les complots
existent bel et bien, mais indique que c’est mal
connaître le Président : même suspectés de vol et de
détournement ou convaincus d’incompétence, il n’a
jamais limogé l’un de ses ministres. On ne touche pas
à ses hommes, ni à ses femmes, et on ne décide pas à
sa place si le baccalauréat algérien doit encore valoir
quelque chose ici et sur le reste de la planète. La
politique n’est pas obligatoirement faite par des gens
de progrès et leurs stratégies ne coïncident pas
forcément avec l’intérêt collectif. D’ailleurs, toutes les
élections fraudées par le passé ont-elles été
annulées ? Non, l’un recoupant l’autre, une bonne
part des dirigeants n’a jamais eu le bac et sait que
Par Chawki Amari
l’on peut grimper les marches du pouvoir en dansant,
flattant, corrompant ou truquant, donnant un si bel
exemple à la jeunesse scolarisée. Mais annulation ou
pas, c’est comme pour l’épidémie de corruption, le
blocage du développement ou la difficulté de réguler
la volonté de puissance des ex-terroristes, c’est dans
tous les cas le signe de la faiblesse d’un Etat qui se
vante de pouvoir organiser deux Coupes du monde,
mais échoue à organiser un bac sur trois jours. Il a
suffi d’une trentaine de personnes pour truquer un
baccalauréat car les voleurs ont souvent une longueur
d’avance sur les fabricants de coffres-forts. Combien
faudra-t-il d’hommes pour truquer ou pas les
élections à venir ? Madame Benghebrit, femme de
courage, fille d'Oujda et bachelière de Tlemcen, doit
être très malheureuse en ce moment. Mais ce n’est
rien par rapport à tout un peuple qu’on pousse à
entrer dans un bureau de vote pour lui voler sa voix
ensuite.
’Afrique change. Elle évolue si rapidement
que sur le plan économique, les experts prédisent qu’elle sera la prochaine locomotive de
l’économie mondiale. Mais c’est surtout sur
le plan politique qu’elle marque des points qui lui
valent le respect de la planète.
La semaine passée, à la suite d’un procès qui a duré
plusieurs semaines à Dakar, l’ancien dictateur tchadien, Hissène Habré, a été condamné par un tribunal
pénal africain à 25 ans de prison pour «meurtres»,
«viols», «crimes contre l’humanité» commis à
l’époque où il dirigeait le Tchad d’une main de fer.
C’est la première fois qu’un tel événement a lieu en
Afrique. Et il faut croire que ce n’est qu’un début.
Depuis les indépendances africaines, au début des
années 1960, l’Afrique a été le théâtre de coups
d’Etat récurrents qui ont empêché son développement. Les militaires avaient le vent en poupe grâce à
la protection des anciennes puissances coloniales.
Que l’on se rappelle du fameux Jacques Foccart,
conseiller de l’Elysée pour les affaires africaines et
malgaches. Il faisait et défaisait les gouvernements
dans l’Afrique francophone et son réseau serait actif
jusqu’à ce jour, même si lui est passé de vie à trépas.
Rares étaient les dictateurs à être inquiétés parce que,
tout simplement ils étaient liquidés par leurs successeurs, putschistes comme eux. Il y a eu des exceptions. Idi Amin Dada avait trouvé refuge en Arabie
Saoudite, laquelle donnera plus tard asile à un autre
prédateur, le Tunisien Zine El Abidine Ben Ali ainsi
qu’à sa femme Leila.
A la suite de la création de la Cour pénale internationale (CPI), celle-ci a jugé ou lancé des mandats
d’arrêt internationaux surtout contre des anciens criminels africains. C’était suffisant pour les dictatures
africaines de crier au racine et à la discrimination.
Cela n’a pas empêché la CPI de faire merveilleusement son travail, et c’est peut-être grâce à son existence que les apparentis-sanginaires ne se manifestent pas trop, à l’image de l’ubuesque Omar Al
Béchir du Soudan qui montre rarement son nez en
dehors de son pays.
Pour enlever tout prétexte aux malfrats au pouvoir à
travers le continent, l’Afrique s’est donc dotée elle
aussi de son propre tribunal, une prise en main de son
destin qui ne peut que lui créer des sympathies. Elle
a déjà donné l’exemple avec l’Union africaine.
Contrairement à la défunte OUA qui se voilait la face
à chaque coup d’Etat, aux violations des droits de
l’homme, aux épurations ethniques, l’UA s’est montrée très soucieuse quant au respect des peuples et
pour la légalité. Elle a désormais en horreur les
putschs et n’hésite pas à sanctionner et à suspendre
les pays où ils ont lieu. L’Egypte l’a appris à ses
dépens lorsque le maréchal Al Sissi a écarté du pouvoir le président Mohamed Morsi. Même si des
usurpateurs du pouvoir se manifestent ça et là, une
société civile est en train de voir le jour et n’hésite pas
à exprimer son mécontentement comme au CongoKinshasa par exemple, où le Président en place
cherche à briguer un 3e mandat alors que la
Constitution ne l’autorise que pour deux. Elle est loin
l’époque quand le défunt René Dumon écrivait que
«l’Afrique noire est mal partie».
météo
Aujourd’hui
Demain
14°
26°
ALGER
14°
27°
16°
28°
ORAN
17°
29°
16°
28°
CONSTANTINE
21°
40°
OUARGLA
16°
30°
22°
37°