le positionnement des compagnies aériennes dans le contexte de la

LE POSITIONNEMENT DES COMPAGNIES AÉRIENNES DANS LE
CONTEXTE DE LA MONDIALISATION
Colloque sur les enjeux de l’attractivité territoriale pour les régions aéroportuaires
Guy Tardieu
14 Février 2013, Cergy
PHOTOGRAPHIE DU TRANSPORT AÉRIEN MONDIAL ET DU
PAVILLON FRANÇAIS
Une hausse du trafic aérien mondial cachant de fortes disparités
régionales
 La hausse du nombre de passagers au niveau mondial est générale (autour de 5% en 2012) mais :
• Une partie significative de la croissance s’explique par les bons chiffres des compagnies du
Moyen-Orient et d’Amérique Latine
• Le ralentissement devient très perceptible lors des derniers mois de l’année et particulièrement
en Europe
• On observe une décoréllation entre l’augmentation du nombre de passagers transportés et le
nombre de mouvements : trafic passagers France 2012 : + 3,1 % de passagers , - 0,4 % de
mouvements
• Stabilité
pour
les
compagnies
américaines, faible croissance pour les
majors européennes (≈+2%)
• Compagnies du Moyen-Orient en forte
croissance (≈ +20%)
• Compagnies asiatiques en croissance
(≈+10%)
Même constat au niveau de l’évolution du trafic des aéroports (2012)
 Les aéroports les plus dynamiques sont ceux du Moyen-Orient
 Ils sont suivis par les aéroports d’Asie soutenus par des marchés domestiques en pleine
expansion
 Les gros aéroports européens ont des progression de trafic très faibles
En 10 ans le pavillon français dans l’aérien a vu sa part de marché passer
de 59 à 48%
 La concurrence des compagnies étrangères et l’émergence des produits à «bas tarifs »
ont initié cette décroissance. (1/3 des marchés domestique, intra-européen et bassin
méditerranéen.)
 Le différentiel de
compétitivité exogène
(charges, fiscalité, etc.) ne
permet pas aux
compagnies françaises de
s’imposer sur le modèle «
bas-tarif »
Quelle place pour le modèle de Hub dans le paysage du transport aérien
français ?
Une concurrence double :
 Une montée en puissance des compagnies du Golfe dans un climat économique européen
dégradé : les investissements en flotte et infrastructures sont sans commune mesure avec
celles de l’Union Européenne :
•
•
Exemple de l’aéroport de Dubaï : nouvel aéroport en construction visant 6 pistes et 120
millions de passagers en 2040 (soit le double de CDG) (avantage économique à Dubaï :
taxe d’atterrissage les plus basses du monde)
Parmi les 2000 commandes d’avions en 2008, 26,8% pour l’Asie, 20,6% pour le MoyenOrient contre 302 avions pour l’Europe soit 15,3% (Source: Commission, Annual report
2008)
 Des attaques sur le « feeding » du Hub par les low cost :
•
•
Les low cost se sont concentrées sur ce segment de marché où elles exercent une
concurrence rude pour les majors.
L’alimentation du Hub via le moyen-courrier est devenue de plus en plus couteuse.
Une nécessité : regagner des marges de compétitivité pour rester dans la
compétition internationale
DES ATOUTS À PRÉSERVER
LES EFFETS INDUITS SUR L’ÉCON OMIE & L’EMPLOI
Une activité qui tire la croissance des emplois régionaux
Evolution des emplois sur l’emprise, de l’emploi
régional et du trafic passagers 1995-2005
Emplois (2011)
86 000 sur l’emprise dont
+ 90% de CDI
250 000 dans le bassin d’emplois
de Roissy*
3,09 % de croissance annuelle sur
la période 1995-2010
21 milliards d’euros sont injectés
dans l’économie régionale par les
acteurs de l’aéroport de Paris-CDG
1er pôle créateur d’emplois en 10
ans, 20 591 emplois ont été créés
sur l’aéroport
Parallèlement, la baisse conjoncturelle du trafic en
2008 a entrainé pour la première fois sur
l'aéroport une diminution de l'emploi. La
corrélation emploi/trafic joue donc dans les deux
sens.
190
180
170
+1,9%
En Indice, 100 = 1995
+4,1%
160
Trafic
passager
150
140
Emploi sur
l’emprise de CDG
130
120
+0,2%
Emploi régional
110
100
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Source : OMEF 2006, UNEDIC
Une croissance de l'emploi sur Paris-Charles de Gaulle
7 fois supérieure à celle des emplois en Ile-de-France
=> Effet entraînement de Paris-Charles de Gaulle se diffuse au-delà de l’emprise
aéroportuaire
*Etude BIPE 2011
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